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Calendrier

Une année entière est nécessaire pour élaborer le budget de l’État. Celui-ci est adopté au plus tard le 31 décembre de chaque année, pour un an, à l’issue d’un long processus démocratique. 

De nombreux acteurs - le Gouvernement et les administrations (le Premier ministre, la direction du Budget, les ministères, les différents ministres et leurs cabinets), le Conseil d’État, le Haut Conseil des finances publiques, le Parlement, le Conseil constitutionnel - interviennent à différentes étapes de sa production, partagée en deux phases, l’une administrative, l’autre parlementaire, orchestrées par la direction du Budget. 

Il fait l’objet du projet de loi de finances, débattu, amendé et voté au Parlement, après quoi la loi est promulguée par le président de la République.

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Calendrier budgétaire
17 fév
Procédure budgétaire
Nouvelle lecture du PLFSS 2025 au Sénat

Lundi 17 février 2025 : sous réserve de sa transmission, nouvelle lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 au Sénat.

13 fév
Procédure budgétaire
Décision du Conseil constitutionnel sur le PLF 2025

Le 13 février 2025, le Conseil constitutionnel a jugé que la loi de finances a été adoptée par le Parlement selon une procédure conforme à la Constitution. Le Conseil constitutionnel considère en effet que la conformité de la loi de finances à la Constitution doit alors être appréciée au regard tant des exigences de continuité de la vie nationale que de l’impératif de sincérité qui s’attache à l’examen des lois de finances pendant toute la durée de celui-ci. En l’espèce, les exigences de clarté et de sincérité du débat parlementaire n’ont pas été méconnues.

Le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs articles budgétaires ne trouvant donc pas leur place en loi de finances, considérés comme cavaliers budgétaires :

  • L’article 155, qui modifiait les conditions dans lesquelles les établissements publics de coopération intercommunale peuvent mettre à la charge des communes un prélèvement sur leurs ressources et leur reverser le montant de certains fonds ;
  • L’article 174, qui modifiait les modalités de cession de certains contrats d’achat d’électricité détenus par les entreprises locales de distribution ;
  • L’article 176, qui prévoyait un rapport au Parlement sur la politique de l’économie sociale et solidaire ;
  • L’article 177 qui créait un établissement public national à caractère industriel et commercial chargé notamment de gérer le patrimoine immobilier de l’État ;
  • Les articles 179, 180 et 181, relatifs aux conditions de réunion, d’information et de consultation des commissions consultatives départementales sur la dotation d’équipement des territoires ruraux ;
  • L’article 187 qui modifiait certaines modalités de révision des attributions de compensation entre établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris et leurs communes membres ;
  • Et l’article 194, qui prévoyait un rapport au Parlement sur le régime d’assurance chômage des travailleurs frontaliers.
  • L’article 108, qui visait à rendre éligibles au fonds de compensation pour la TVA certaines redevances versées à une société publique locale d’aménagement d’intérêt national par les collectivités territoriales et leurs groupements. 

Il a par ailleurs censuré un article budgétaire qui avait été introduit après la première lecture, en méconnaissance de la règle dite de l’entonnoir qui implique que les amendements doivent être en relation directe avec les dispositifs restant en discussion.

  • L’article 108, qui visait à rendre éligibles au fonds de compensation pour la TVA certaines redevances versées à une société publique locale d’aménagement d’intérêt national par les collectivités territoriales et leurs groupements. 

En savoir plus sur la décision du Conseil constitutionnel

Quelques chiffres clés du PLF 2025
Projet de loi de finances 2025
518,8 Md€
Dépenses nettes
Les dépenses nettes comprennent les dépenses du budget général sous Périmètres des Dépenses de l'État (PDE) et hors PDE*, les prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne.

*Les dépenses du budget général sous Périmètre des Dépenses de l'État (PDE) sont constituées des crédits des ministères, hors dépenses de contribution aux pensions civiles et militaires. Les dépenses hors PDE sont la charge de la dette, l'amortissement de la dette Covid, les remboursements et dégrèvements d'impôts locaux et les dépenses de contribution aux pensions civiles et militaires.
Projet de loi de finances 2025
378,2 Md€
Recettes nettes
Les recettes nettes comprennent les recettes fiscales (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), taxe sur la valeur ajoutée et autres contributions) et les recettes non fiscales.
Projet de loi de finances 2025
-142,1 Md€
Solde général
Le solde général est la différence entre les recettes nettes et les dépenses nettes additionné aux soldes des budgets annexes et des comptes spéciaux.

Panorama des Finances publiques

L'État ne recouvre pas la totalité de la dépense publique. Même s’il est sollicité pour aider à équilibrer les budgets d’autres acteurs publics dont les budgets sont pourtant bien distincts de celui de l’État (budget des administrations de sécurité sociale et des administrations locales), l’État ne représente qu'une part minoritaire de la dépense publique en France.

Qui dépense l'argent public ?

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Dépenses de l’État et des organismes divers d’administration centrale (ODAC)
Dépenses des administrations de sécurité sociale (ASSO)
Dépenses des administrations publiques locales (APUL)
en milliards d'€
Source : Insee 2023 et 2024