Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Épargne logement | 0 | 70 766 322 | 70 766 322 | 0 | 70 766 322 | 70 766 322 |
02 – Instruments de financement du logement | 0 | 300 000 | 300 000 | 0 | 300 000 | 300 000 |
Total | 0 | 71 066 322 | 71 066 322 | 0 | 71 066 322 | 71 066 322 |
Parmi les produits d’épargne, on distingue notamment :
Les produits d’épargne réglementée tels que le livret A, le livret de développement durable et solidaire et le livret d’épargne populaire : ces produits disposent de caractéristiques attractives pour les épargnants (épargne parfaitement liquide, rémunération adaptée, garantie de l’État, défiscalisation des intérêts, exonération de contributions sociales). Une partie des dépôts sur ces produits d’épargne est centralisée au Fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts et consignations et constitue une ressource privilégiée pour le financement du logement social ;
Les produits d’épargne logement (compte épargne logement, plan d’épargne-logement) : ces produits sont essentiellement destinés à soutenir l’effort d’épargne des ménages souhaitant réaliser un projet immobilier. Le PEL permet notamment aux ménages de se constituer, dans un premier temps, un apport personnel, éventuellement bonifié par une prime d’État s’il a été ouvert avant le 1er janvier 2018, puis, dans un second temps, de souscrire un prêt d’épargne logement. Le paiement des primes est imputé sur le budget de l’État.
Différents dispositifs de soutien au financement du logement induisent également une dépense budgétaire pour l’État : il s’agit des prêts aidés pour l’accession à la propriété dont le contrôle induit des frais qui sont pris en charge par le programme 145.
L’État encourage enfin les placements dans d’autres produits d’épargne, à travers les dépenses fiscales rattachées au programme 145. En particulier, le régime d’imposition des contrats d’assurance-vie est structuré pour favoriser une détention longue de l’épargne. L’épargne en assurance-vie présente l’avantage d’être liquide pour les assurés tout en se traduisant par des passifs longs pour les assureurs, ce qui leur permet de tenir un rôle d’investisseurs de long terme et de contribuer ainsi au financement des entreprises (actions, obligations et immobilier).
1. Données relatives à l’épargne des ménages
Encours des produits d’épargne réglementée à fin décembre 2022 :
(Unité : Md€) | Encours | Dont intérêts capitalisés |
Livret A | 343,1 | 1,7* |
Livret développement durable et solidaire | 126,2 | 0,6 |
LEP | 38,3 | - |
Livret jeune | 5,4 | - |
CEL | 33,4 |
|
PEL | 286,6 | |
PEP | 39,6 13,9 |
|
Commentaires techniques :
* Les intérêts capitalisés sur les livrets A et sur les livrets Bleu ne sont plus distingués : l’article 145 de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie en a fusionné les modes de fonctionnement.
Sources des données :
SGFGAS - DG Trésor - Banque de France - Caisse des dépôts et consignations - FFA.
2. Évolution de la répartition de l’épargne des ménages
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | ||||
définitif | semi-définitif | semi-définitif | provisoire | ||||||
Liquidités et épargne contractuelle | Md€ (%) | 1 653,2 | 30 % | 1 818,0 | 32 % | 1 936,9 | 32 % | 2 024,9 | 35 % |
Obligations | Md€ (%) | 41,4 | 1 % | 37,6 | 1 % | 36,3 | 1 % | 37,6 | 1 % |
Actions et participations | Md€ (%) | 1 348,4 | 25 % | 1 384,3 | 24 % | 1 591,8 | 26 % | 1 499,2 | 26 % |
OPCVM généraux | Md€ (%) | 302,0 | 6 % | 292,0 | 5 % | 311,0 | 5 % | 317,0 | 5 % |
Assurance-vie | Md€ (%) | 2 080,2 | 38 % | 2 136,8 | 38 % | 2 170,6 | 36 % | 1 907,1 | 33 % |
Total | Md€ (%) | 5 425,2 | 100 % | 5 668,8 | 100 % | 6 046,6 | 100 % | 5 785,7 | 100 % |
Commentaires techniques :
Les liquidités comprennent les dépôts transférables, les placements à vue, les livrets A, les livrets de développement durable et solidaire, les livrets jeunes, les comptes épargne-logement ainsi que les livrets d’épargne populaire, les livrets ordinaires, les placements à échéance et les OPC monétaires.
L’épargne contractuelle est constituée principalement des plans d’épargne logement et des plans d’épargne populaire. Les actions et participations regroupent les actions, cotées ou non, et les parts sociales détenues en direct par les ménages.
Sources des données :
Comptes financiers annuels de la Banque de France (base 2014).
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)
Estimation des restes à payer au 31/12/2023 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023 |
| CP (LFI + LFR + Décret d’avance) 2023 |
| Évaluation des |
130 651 |
| 0 |
| 59 210 034 |
| 59 210 034 |
| 0 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2024 |
| CP 2025 |
| CP 2026 |
| CP au-delà de 2026 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP 2026 |
| Estimation des CP |
0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2024 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2025 |
| Estimation des CP 2026 |
| Estimation des CP |
71 066 322 |
| 71 066 322 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 71 066 322 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2024 | ||||||
|
| CP 2024 demandés |
| CP 2025 |
| CP 2026 |
| CP au-delà de 2026 |
|
| 100,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
Les dépenses du programme 145 sont programmées annuellement en AE et CP de la manière suivante :
S’agissant de l’action 1, la SGFGAS est chargée pour le compte de l’État de la liquidation des primes d’épargne logement. Le compte de l’État tenu par le mandataire et destiné à permettre le paiement des primes est alimenté par une provision sur une période qui ne peut excéder quatre mois. En fonction des pièces fournies par la SGFGAS et des informations susceptibles d’avoir un impact sur le montant des primes à verser (prévisions de consommation de crédits), la DG Trésor fixe et verse le montant de la provision. Dans le cadre du marché attribué à la SGFGAS, l’État verse trimestriellement une commission de gestion et rembourse les frais exposés par la société. Enfin, l’État rembourse également chaque trimestre à la SGFGAS, en charge du contrôle des opérations d’épargne-logement, les frais exposés au titre de ce contrôle.
S’agissant de l’action 2, les dépenses sont effectuées en compensation exacte des frais engagés par la SGFGAS (pour la gestion et le contrôle des prêts conventionnés).
ACTION (99,6 %)
01 – Épargne logement |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 70 766 322 | 70 766 322 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 70 766 322 | 70 766 322 | 0 |
L’action 1 porte sur le dispositif d’épargne-logement.
Les produits d’épargne logement (CEL et PEL) donnent à leur détenteur le droit à l’octroi d’un prêt épargne logement dont les caractéristiques sont déterminées dès l’ouverture du CEL ou du PEL, notamment le taux d’intérêt du prêt accordé au titre d’un PEL et le montant du prêt qui varie en fonction des intérêts acquis. Ces deux produits permettent également d’obtenir, sous certaines conditions (ouverture avant le 1er janvier 2018 et souscription d’un prêt épargne logement, à l’exception des plans ouverts avant le 12 décembre 2002 [1]), une prime versée par l’État dont le montant est plafonné et calculé en fonction des intérêts acquis pendant la phase d’épargne. La principale différence entre un CEL et un PEL réside dans le degré de liquidité du produit : les dépôts d’un PEL sont bloqués pendant quatre ans minimum et le seul retrait possible est celui de l’intégralité des fonds déposés ; s’agissant d’un CEL, qui est sans limitation de durée, les retraits peuvent être partiels.
Ces produits permettent aux ménages de se constituer un apport personnel en vue d’emprunter. Le CEL, dont le plafond (15 300 €) est inférieur à celui du PEL (61 200 €), est plutôt destiné au financement de petites opérations (travaux d’amélioration, achat de matériel), tandis que le PEL cible des investissements immobiliers plus importants (achat de logement, rénovation de l’habitat ou réhabilitation).
Par ailleurs, les dépôts d’épargne-logement constituent pour les établissements bancaires distributeurs de ces produits, une ressource stable et importante sur laquelle s’appuie notamment leur gestion actif-passif.
La dépense budgétaire est déclenchée par la clôture des PEL et la mobilisation des CEL ouverts avant le 1er janvier 2018, sous réserve de la souscription d’un prêt épargne logement pour les CEL et pour les PEL ouverts après le 12 décembre 2002. La dépense n’est pas maîtrisable dans la mesure où elle dépend des droits à prime acquis pendant la phase d’épargne dans les conditions définies à l’ouverture du plan ou du compte et de la décision de l’épargnant qui peut être influencée par de nombreux facteurs (évolution du marché immobilier et des taux d’intérêt des prêts de droit commun, arbitrage avec d’autres produits d’épargne, évolution de la réglementation…).
L’efficacité du dispositif d’épargne logement vis-à-vis du financement du logement doit être régulièrement évaluée, en tenant compte notamment de l’effet induit sur la dépense budgétaire des décisions de clôture des PEL ou de mobilisation des CEL. Dans le respect de ces principes, plusieurs réformes successives sont ainsi intervenues depuis 2011.
La gestion extinctive des primes d’épargne logement prendra encore plusieurs années, dans la mesure où l’encours des PEL et des CEL éligible à la prime d’État s’élève à environ 300 Md€ fin décembre 2022 et où le montant de la provision inscrite dans le compte général de l’État au titre du stock des primes PEL ante 2002 ressort, à fin 2022, à 1,14 Md€.
[1] Pour les PEL ouverts avant cette date, la prime d’État est versée automatiquement à la clôture du PEL, sans condition de souscription à un prêt d’épargne-logement.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 900 000 | 900 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 900 000 | 900 000 |
Dépenses d’intervention | 69 866 322 | 69 866 322 |
Transferts aux ménages | 69 866 322 | 69 866 322 |
Total | 70 766 322 | 70 766 322 |
Dépenses de fonctionnement
Frais de gestion : 0,9 M€ (en AE en CP).
- Commission et frais de gestion des primes d’épargne-logement (0,5 M€ en AE et CP) :
La société de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété (SGFGAS) est chargée de verser les primes d’épargne logement aux établissements bancaires, à charge pour ces derniers de reverser lesdites primes à leurs titulaires. De plus, le prestataire consolide l’information concernant notamment la répartition, en nombre et en montant, des primes d’épargne logement demandées, versées et restituées au titre des PEL et des CEL.
Sur la base du marché conclu, les frais et commissions de gestion sont évalués pour 2024 à 500 000 €. Ce montant est constitué d’une part des charges de personnel, des charges générales (loyers et charges locatives, téléphonie…), des coûts de fonctionnement (fournitures, documentation, frais postaux…), et d’autre part des coûts liés aux développements informatiques engagés par la société pour réaliser cette mission selon un effet volumétrie des opérations réalisées.
- Frais de gestion de la SGFGAS pour son intervention dans le suivi des opérations d’épargne logement (0,4 M€ en AE et CP) :
Depuis 2014, la SGFGAS est chargée de l’animation réglementaire, du reporting statistique et du contrôle des opérations d’épargne-logement avec une montée en puissance progressive de ces différentes fonctions. Le contrôle des opérations d’épargne-logement s’effectue en coordination entre la SGFGAS et la direction générale des finances publiques (DGFiP) qui exerce de son côté un contrôle sur l’ensemble des produits d’épargne réglementée. En contrepartie des frais exposés pour l’exercice de sa mission relative à l’épargne logement, la SGFGAS recevra en 2024 un montant prévisionnel de 400 000 € en AE et en CP.
Dépenses d’intervention
Versement de primes d’épargne logement : 69,87 M€ (en AE et CP)
Les dépenses d’intervention de l’action 1 concernent le versement de la prime d’épargne logement à laquelle ont droit les titulaires de PEL ou de CEL, dans le respect des conditions fixées par la réglementation. Plusieurs événements peuvent ainsi conduire au versement de primes :
le PEL ou le CEL doivent être ouverts avant le 1er janvier 2018 ;
la simple clôture d’un PEL pour les plans ouverts avant le 12 décembre 2002 ;
la clôture d’un PEL et la souscription d’un prêt d’épargne logement pour les plans ouverts à compter du 12 décembre 2002 ;
la clôture d’un PEL et la souscription d’un prêt d’épargne logement d’un montant de 5 000 € minimum pour les plans ouverts à compter du 1er mars 2011 ;
l’utilisation, par le détenteur d’un CEL, de ses droits à prêt à compter du dix-huitième mois suivant l’ouverture du compte.
La dépense budgétaire correspond ainsi au paiement des primes liées aux CEL et aux PEL. Le dispositif est à « guichet ouvert » dans la mesure où ni le nombre de PEL et de CEL ni le montant global des primes à payer ne sont contingentés.
L’estimation de la dépense budgétaire associée consiste en deux prévisions : l’une relative aux primes CEL ; l’autre relative aux primes PEL.
- Concernant la dépense liée aux comptes épargne-logement, depuis près de dix ans, la baisse en volume des primes CEL payées s’est poursuivie. Dans le même temps, une stabilisation des dépenses a été observée, à environ 0,1 M€.
Sous l’effet notamment de la hausse des taux de marché observée depuis mars 2022, le paiement de primes liées à un CEL augmente de manière sensible depuis le début de l’année 2023. Alors que 198 primes CEL pour un montant total brut de 46 k€ ont été constatés en 2022, le premier semestre 2023 enregistre d’ores et déjà 605 primes pour un montant total brut de 130 k€. Ces informations et le niveau de l’encours (fonction du taux de rémunération) ont donc conduit à estimer pour 2024 un montant de primes CEL de 0,25 M€.
- L’évaluation de la dépense liée aux plans d’épargne-logement repose sur les éléments d’information suivants :
des statistiques générationnelles semestrielles fournies par les principaux établissements bancaires, à partir desquelles il est possible de connaître le nombre de PEL ouverts à la fin de chaque année, le montant de l’encours des dépôts PEL ainsi que le montant moyen de prime acquise pour chaque génération de plans ;
l’évolution du montant de primes PEL versées : les résultats obtenus étant pondérés par la prise en compte de l’évolution mensuelle des dépenses liées aux primes PEL sur la période 2012-2022 et sur le premier semestre de 2023 dont le caractère particulièrement dynamique est à noter ;
l’évolution du taux de clôture des PEL dans leur ensemble ;
l’évolution des taux d’intérêt.
L’analyse comparative de l’ensemble de ces données, associée à la prise en compte des effets de la réglementation en vigueur, permet, dans une certaine mesure, d’extrapoler pour l’année à venir les taux de clôture de l’ensemble des générations de PEL et d’en déduire le montant de primes à payer. Néanmoins, indépendamment des facteurs conjoncturels ou économiques qui influencent les épargnants dans leur décision de clôturer ou non leur PEL, voire de souscrire ou non un prêt immobilier d’épargne logement, la prévision de leur comportement comprend nécessairement une part d’incertitude, source d’imprécision pour la prévision de la dépense budgétaire.
Ce tableau montre l’évolution depuis 2015 des encours de PEL par grandes catégories de plans :
PEL ouverts avant le 12 décembre 2002, dont la durée de vie n’est pas limitée et pour lesquels le versement de la prime est automatique à la clôture du plan : la part diminue de manière sensible entre 2015 et 2021, passant de 22 % des encours à 17 % ;
PEL ouverts entre le 12 décembre 2002 et le 28 février 2011 dont la durée de vie n’est pas limitée et pour lesquels le versement de la prime est conditionné à la souscription d’un prêt d’épargne-logement sans fixation de montant : la part d’encours de ces PEL est passée de 29 % à 20 % entre 2015 et 2021 ;
PEL ouverts à compter du 1er mars 2011 et de plus de 4 ans, dont la durée de détention est limitée à 15 ans et pour lesquels le versement de la prime est conditionné à la souscription d’un prêt d’épargne-logement de 5 000 € minimum : la part passe de 6 % en 2015 à 57 % en 2021 ; cette hausse est liée aux dernières générations de PEL rémunérés à 2,5 % qui ont désormais plus de 4 ans et dont le volume d’encours est significatif ;
PEL de moins de quatre ans, qui ne sont pas encore susceptibles de donner lieu à prime : l’encours sur cette partie est dorénavant nul, l’ensemble des PEL visés ayant dépassé les 4 années de détention ;
PEL ouverts à compter du 1er janvier 2018 qui ne bénéficient pas de la prime : ces PEL représentent 6 % de l’encours en 2021.
Sur la base de ces éléments, et compte tenu en premier lieu du niveau dynamique des dépenses constatées depuis le 1er janvier 2023 comparativement aux données 2022 (+28 % de primes versées entre août 2022 et août 2023) mais aussi des évolutions haussières constatées sur les taux des crédits immobiliers, un montant prévisionnel de primes liées aux plans d’épargne logement a été évalué pour 2024 à 69,6 M€.
En conclusion, s’agissant des dépenses d’intervention, le montant prévisionnel pour 2024 de primes d’épargne-logement s’élève à un montant total de 69,9 M€ décomposé comme suit :
69,62 M€ en AE et CP pour les PEL ; sur la base des versements enregistrés au premier semestre 2023, le montant budgété correspond ainsi à environ 63 000 primes PEL susceptibles d’être versées pour un montant moyen d’environ 1 100 € par PEL ;
0,25 M€ en AE et CP pour les CEL, sur la base de l’exécution budgétaire du 1er semestre 2023. Elle correspond à une estimation d’environ 1 200 primes CEL d’un montant moyen de 200 €.
ACTION (0,4 %)
02 – Instruments de financement du logement |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 300 000 | 300 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 300 000 | 300 000 | 0 |
L’action 2 retrace l’intervention de l’État au niveau des prêts conventionnés contrôlés par la SGFGAS, l’ensemble de ces prêts concourant à l’amélioration de l’accession à la propriété.
Cette action finance des frais de gestion et de contrôle engagés par la SGFGAS au titre des prêts conventionnés.
Éléments de la dépense par nature
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 300 000 | 300 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 300 000 | 300 000 |
Total | 300 000 | 300 000 |
Dépenses de fonctionnement
Frais de gestion et de contrôle dus au titre des prêts conventionnés (prêts aidés pour l’accession à la propriété) : 0,3 M€ (en AE et CP).
Les frais de gestion de la SGFGAS pour le contrôle des prêts conventionnés pourraient évoluer, comme pour ceux de l’épargne logement, en fonction des ETP affectés à ces missions de contrôles, niveau notamment subordonné aux demandes de l’administration en la matière.
Pour 2024, ils sont ainsi estimés à 300 000 €.