Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF 1
Rendre un service de gestion des ressources humaines au meilleur coût |
INDICATEUR 1.1 mission
Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines |
% |
2,52 |
2,5 |
2,52 |
2,5 |
2,4 |
Non déterminé |
Commentaires techniques
Source des données: DGAC
Mode de calcul: le ratio est calculé selon la méthodologie de la fiche de l’indicateur dans le cadre de la démarche interministérielle exposée dans la circulaire de la direction du budget du 15 mars 2010. Les ETP affectés à la fonction "soutien" RH sont rapportés aux effectifs gérés par la DGAC.
Analyse des résultats
Le ratio constaté pour 2019 s'élève à 2,4 %, conforme à la prévision fixée dans le PAP 2019. Les importantes évolutions organisationnelles des services de la DGAC et le besoin d'accompagnement renforcé des agents en matière de ressources humaines justifient le maintien de ce niveau.
OBJECTIF 2
Maîtriser l'équilibre recettes / dépenses et l'endettement du budget annexe |
INDICATEUR 2.1 mission
Endettement / recettes d'exploitation |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Endettement / recettes d'exploitation |
% |
44,9 |
36,8 |
41 |
41 |
30% |
Non déterminé |
Commentaires techniques
Source des données : DGAC
Mode de calcul : Cet indicateur a été mis en place à la suite des recommandations du CIAP dans son rapport en date du 17 janvier 2011.
L’endettement est la somme des emprunts annuels du budget annexe déduction faite des remboursements d’emprunts annuels (capital restant dû). Les produits d’exploitation correspondent au total brut des produits de la première section.
Au 31 décembre 2019, l'endettement net s'élève à 667,4 M€ et les produits d'exploitation à 2 231,1 M€.
Analyse des résultats
Le ratio "endettement / produits d'exploitation" s'élève à 30 % pour l'année 2019, en nette amélioration par rapport au réalisé 2018. Ce résultat est nettement supérieur à la prévision du fait du bon niveau des produits d'exploitation mais également grâce à une gestion efficiente des ressources et des dépenses. En effet, un montant de 130,71 M€ était inscrit en LFI 2019 au titre du remboursement d’emprunt, calculé notamment sur l’hypothèse d’un nouvel emprunt de 87,24 M€ en 2018. Celui-ci n’a pas été levé en 2018. Par conséquent, le montant d’emprunt au titre de 2019 a été réévalué à 121,99 M€, auquel s’ajoute un remboursement anticipé d’emprunt de 15,7 M€. Ainsi, le niveau de désendettement du BACEA s’établit à 137,67 M€ contre 71 M€ prévu en LFI.
OBJECTIF 3
S'assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe |
INDICATEUR 3.1
Taux de recouvrement des recettes du budget annexe |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de recouvrement de la RSTCA |
% |
99,75 |
99,62 |
99,7 |
99,7 |
99,5 |
99,6 |
Taux de recouvrement de la TAC |
% |
99,81 |
99,52 |
99,5 |
99,5 |
99 |
99,5 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Source des données : agence comptable du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens ».
Mode de calcul : Les taux de recouvrement N sont calculés à partir des données de l’agence comptable au 31/12/N (RSTCA « vols N-1 ») et au 31 décembre N (TAC N-1). La méthodologie de calcul est modifiée en ce qu’elle permet de millésimer les taux qui étaient jusqu’ici calculés tous exercices confondus :
- taux de recouvrement de la RSTCA métropole : il s’agit d’un taux brut par période de vols. Le dénominateur est calculé en prenant en compte les titres de recettes pris en charge au titre d'une année de vols donnée, indépendamment de la situation des redevables (= incluant les compagnies en procédure collective (redressement, liquidation judiciaire)), montant duquel sont retranchés les réductions de titre et dégrèvements afférents à cette même période de vols. Le numérateur est constitué du montant des recouvrements RSTCA métropole comptabilisés sur les titres afférents à cette même année de vols. L’exclusion de l’outre-mer du calcul de la RSTCA provient du fait, qu’actuellement, certains services localisés outre-mer ne millésiment pas les périodes de vols sur les titres de recette lors de la prise en charge par les comptables dans le système d’information financier. Il en ressort l’impossibilité de calculer des taux par période de vol pour ces services. Une action a été menée en 2016 par la DSNA pour harmoniser les pratiques dans les services d’outre-mer.
- taux de recouvrement de la TAC : il s’agit d’un taux brut par exercice de prise en charge. Le dénominateur est calculé en prenant en compte les prises en charge de l'exercice N (titre de régularisation sur paiements spontanés, titres sur défaut de paiement et titres sur contrôles d'assiette), indépendamment de la période des vols et de la situation des redevables (incluant les compagnies en procédure collective (redressement, liquidation judiciaire)), montant duquel sont retranchés les réductions de titres et dégrèvements comptabilisés sur le même exercice. Le numérateur est constitué de l’ensemble des encaissements réels et des recettes d’ordre (admission en non-valeur et remise gracieuse) afférents aux titres pris en charge sur l'exercice considéré.
Analyse des résultats
Les cibles prévues pour la TAC (99,5 %) et la RSTCA (99,7 %) n’ont pu être atteintes.
Au 31 décembre 2019, les restes à recouvrer de ces deux recettes sont pour plus de 90 % constitués de créances dont le recouvrement est compromis par l’entrée en procédure collective (redressement ou liquidation judiciaire) des redevables concernés.
A cette situation économique s’est ajoutée, pour la TAC, la forte mobilisation des équipes chargées du recouvrement sur la refonte de l’outil de recouvrement des taxes aéronautiques (projet AIR@Ble), qui se poursuit au premier semestre 2020. Enfin, il est également à noter que le recouvrement de la RSTCA est opéré par Eurocontrol depuis le 1er juillet 2019. Pour autant, au vu de la méthodologie de calcul de cet indicateur, l'effet de ce transfert ne pourra être évalué qu’en RAP 2020.
OBJECTIF 4
Assurer la formation des élèves ingénieurs aux meilleures conditions économiques |
INDICATEUR 4.1
Coût de la formation des élèves |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de la formation d'un élève ingénieur ENAC |
€/élève |
55 279 |
59 083 |
51000 |
55000 |
ND |
50000 |
Commentaires techniques
Source des données : comptabilité analytique de l’ENAC
Mode de calcul : Le coût unitaire est un coût complet qui comprend les coûts directs de fonctionnement associés à la formation (documentation pédagogique, fournitures et entretien divers des moyens pédagogiques, sous-traitance de formation, carburant et pièces détachées avion...), les coûts directs de personnel associés à la formation (enseignants et instructeurs, ainsi que techniciens de maintenance simulateur et avion), les coûts indirects de fonctionnement et de personnel (encadrement, fonctions administratives, logistique et autres fonctions support...) et les amortissements associés aux moyens utilisés pendant la formation. Le coût unitaire de la formation est obtenu en reconstituant une promotion sur trois ans par les éléments de charges des trois promotions présentes à l’école pour l’année N.
Analyse des résultats
Comme tous les ans, les résultats de la comptabilité analytique 2019 ne sont pas disponibles à la date de rédaction de ce rapport et le seront pour le second trimestre 2020.
Le coût unitaire de la formation d’un élève ingénieur a augmenté de 55,2 k€ en 2017 à 59,1 k€ en 2018. Au vu notamment du réalisé 2018, la réalisation 2019 devrait être supérieure à la prévision actualisée. Cette augmentation s’explique notamment par la mise en place de nouveaux enseignements optionnels pour les élèves ingénieurs ENAC ainsi que l’ouverture d’une option supplémentaire SITA (système informatiques du transport aérien) pour les élèves ingénieurs de la filière par apprentissage.
OBJECTIF 5
Faire de l'ENAC une école de référence dans le domaine du transport aérien en France et à l'étranger |
INDICATEUR 5.1
Taux d'insertion professionnelle des élèves |
(du point de vue du citoyen)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d’insertion professionnelle des élèves civils ingénieurs (IENAC) six mois après la délivrance de leur diplôme |
% |
98,9 |
99 |
96 |
98 |
ND |
95 |
Commentaires techniques
Source des données : ENAC
Mode de calcul : Chaque année, la conférence des grandes écoles (CGE) conduit une enquête sur l’insertion des jeunes diplômés. Pour y répondre, la direction des études de l’ENAC, avec la collaboration de l’association des anciens élèves, adresse un questionnaire aux nouveaux ingénieurs diplômés des deux années précédentes. Les résultats ne sont disponibles qu’à la fin du premier trimestre de l’année qui suit la délivrance du diplôme. Ce questionnaire adressé en fin d’année civile permet, six mois environ après la délivrance du diplôme, de connaître le degré d’insertion dans le monde de
travail des élèves de l’ENAC qui sont identifiés dès la signature de leur premier contrat de recrutement, quel que soit le type de contrat de travail (CDI, CDD), de poste et de secteur d’activité. Le taux constaté pour les ingénieurs IENAC est enfin comparé, dans un but d’étalonnage, avec le taux net d’emploi des diplômés de la dernière promotion ingénieurs de la conférence des grandes écoles. Il faut noter que la scolarité à la carte de la troisième année (période de substitution à l’étranger, puis stage en entreprise) a entraîné un allongement de la scolarité pour certains élèves pouvant aller jusqu’en décembre.
INDICATEUR 5.2
Taux d'élèves étrangers en formation initiale parmi les élèves non fonctionnaires |
(du point de vue du citoyen)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d’élèves étrangers en formation initiale parmi les élèves non fonctionnaires |
% |
61,5 |
49 |
63 |
50 |
51 |
75 |
Commentaires techniques
Source des données : base de données « Aurion », outil de suivi de la scolarité des élèves à l’ENAC.
Mode de calcul : Cet indicateur est évalué par année scolaire. Il est le résultat du ratio entre le nombre d’élèves étrangers en formation initiale sur l’année scolaire écoulée et le nombre total d’élèves ENAC en formation initiale hors formations aux métiers DGAC sur la même période.
Les élèves fonctionnaires français formés pour les besoins de la DGAC sont exclus de cet indicateur. En effet, l'ENAC ne maîtrise pas le nombre d'élèves suivant une formation pour le compte de la DGAC. Leur intégration dans le calcul de l'indicateur aurait introduit un biais, car leur nombre étant significatif, l’évolution à la hausse ou à la baisse des promotions aurait entraîné une variation de l'indicateur non maîtrisée par l'ENAC et sans commune mesure avec l'attractivité de l'école.
Analyse des résultats
5.1 Taux d'insertion professionnelle des élèves
Comme le précise le calcul de cet indicateur, l’évaluation de l’insertion professionnelle se fait 6 mois après la date du diplôme. Les élèves sortis en 2019 ayant été diplômés en novembre, la mesure de cet indicateur ne peut se faire à la date de rédaction de ce rapport et interviendra à compter de mai 2020.
Le cible 2020 a été revue à la hausse dans le PAP 2020 à 98%.
5.2 Taux d'élèves étrangers en formation initiale parmi les élèves non fonctionnaires
La réalisation 2019 est conforme à la cible. Elle est très légèrement supérieure compte tenu du décalage entre le suivi réel des élèves effectué en année scolaire et le calcul de cet indicateur, qui se fait en année civile et implique des reports.
Cette part décroît en raison de l’arrivée de cadets d’Air France, qui se substituent en partie à des pilotes étrangers.