Opérateurs |
ARS - Agences régionales de santé |
Créées le 1er avril 2010, les ARS assurent à l’échelon régional le pilotage d’ensemble du système de santé. Elles se voient conférer à ce titre deux grandes missions :
- le pilotage de la politique de santé publique en région (veille et sécurité sanitaires, définition, financement et évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé, contribution à la gestion des crises sanitaires) ;
- la régulation de l’offre de santé dans toutes ses dimensions (secteurs ambulatoire, médico-social et hospitalier) afin de mieux répondre aux besoins de la population, de garantir l’efficacité du système de santé et d’améliorer sa performance.
Leur rôle a été renforcé par la loi de modernisation du système de santé promulguée le 26 janvier 2016, qui insiste sur la territorialisation de l’action des ARS en matière d’organisation des parcours de santé pour un meilleur accès aux soins et une prise en charge de qualité, ainsi que par la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé visant à mettre en œuvre la stratégie « Ma santé 2022 » et à apporter des réponses aux défis actuels du système de santé, notamment les inégalités territoriales, le vieillissement de la population ou l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques.
Au 1er janvier 2020, l’Agence de santé Océan Indien s’est scindée en deux agences de plein exercice, respectivement les ARS de Mayotte et de la Réunion, ce qui porte le nombre total d’ARS à 18. Cette création a été anticipée tout au long de l’année 2019 notamment par la nomination de deux directrices générales préfiguratrices et par de nombreux travaux préparatoires en vue du démarrage effectif de leurs missions dès le 1er janvier 2020.
Le personnel des ARS est diversifié : il rassemble des fonctionnaires, des contractuels de droit public et des agents de droit privé régis par les conventions collectives applicables au personnel des organismes de sécurité sociale. En 2018, ces derniers représentaient 20 % des effectifs sous-plafond du groupe ARS, tandis que les contractuels de droit public et les fonctionnaires représentaient 80 % des effectifs. Concernant les fonctionnaires, 38 % sont des agents de catégorie A, 35 % de catégorie B et 26 % de catégorie C. Les effectifs comprennent des agents adminsitratifs, mais aussi des agents relevant de corps techniques, médicaux, paramédicaux et sociaux.
Une enquête activité annuelle permet d’identifier finement les missions auxquelles sont dédiés les agents des ARS. Selon cette enquête, la répartition des effectifs des ARS au 31 décembre 2018 est la suivante :
Le renforcement du niveau départemental des agences, afin de permettre un meilleur maillage de leur action et une plus grande proximité avec les citoyens, a été traduit en objectif stratégique dans le cadre de la nouvelle génération de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) et par des mesures visant à valoriser fonctionnellement le positionnement des directeurs des délégations départementales des ARS.
Pour le financement de leurs dépenses de fonctionnement, les ARS perçoivent une subvention de l’État inscrite à l’action 17 du programme 124 ainsi que des contributions des régimes obligatoires d’assurance maladie déterminées par arrêté des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et de l’agriculture. Ces recettes permettent de couvrir les dépenses de personnel (85% des dépenses), ainsi que celle de fonctionnement et d’investissement (15 %).
Les dépenses d’intervention des ARS sont quant à elles financées soit par l’Assurance-Maladie, soit par la CNSA et sont portées par les budgets annexes des agences, via notamment le fonds d’intervention régional (FIR) et le plan d’aide à l’investissement (PAI).
Gouvernance et pilotage stratégique :
Le Conseil national de pilotage des ARS (CNP) occupe une place essentielle dans le pilotage et l’animation des ARS et assure la cohérence des politiques qu’elles ont à mettre en œuvre en termes de santé publique, d’organisation de l’offre de soins et de prise en charge médico-sociale et de gestion du risque. Le CNP est présidé par la ministre des solidarités et de la santé ou par délégation par la secrétaire générale des ministères sociaux. Il valide toutes les instructions qui sont données aux ARS, évalue périodiquement les résultats de leur action et détermine les orientations nationales du fonds d’intervention régional.
Les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) de troisième génération (2019-2023) ont été signés fin 2019. Ils tirent les enseignements des CPOM précédents :
- ils comportent neuf objectifs clairement alignés sur la stratégie nationale de santé ;
- ils intègrent des objectifs intéressant plusieurs directions d’administration centrale avec une ambition de transversalité ;
- ils sont composés d’un nombre limité d’indicateurs dont la cible régionale est co-construite avec les ARS pour en faire un outil de pilotage régional ;
- ils prennent en compte les particularités régionales via l’introduction d’indicateurs spécifiques régionaux proposées par les ARS ;
- ils seront suivis via un nouveau système d’information (« 6PO ») qui permettra également le suivi des programmes nationaux (ex : programme national de réduction du tabagisme) et des projets régionaux de santé. Ainsi, le suivi des CPOM sera directement issu du suivi des plans et programmes, sans ressaisie.
Au sein de ces contrats, le partenariat avec les acteurs extérieurs à l’ARS fait l’objet d’une attention particulière, notamment avec l’assurance maladie (développement des Communautés professionnelles territoriales de santé) et avec les conseils départementaux (Protection maternelle et infantile). Le secrétariat général réunit mensuellement l’ensemble des acteurs du réseau des ARS dans le cadre d’un séminaire des directeurs généraux d’ARS.
Par ailleurs, un dialogue budgétaire bi-annuel avec les ARS a été mis en œuvre ainsi qu’un contrôle de gestion visant à optimiser la répartition et l’utilisation des crédits budgétaires et à permettre une allocation de ressources adaptée à la situation de chaque agence. Les ARS contribuent pleinement à l’effort de maîtrise de la dépense publique et optimisent leurs coûts de fonctionnement.
Politique immobilière :
Les ARS s’inscrivent en tant qu’opérateurs de l’État dans les objectifs fixés pour la politique immobilière de l’État en matière de mutualisation accrue des moyens, des ressources et des bonnes pratiques.
Aussi, 53% d’entre elles ont élaboré et validé leur schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) en application de la circulaire du Premier ministre n° 5888-SG du 19 septembre 2016.
Ces retours montrent une tendance à la rationalisation des surfaces et à la mutualisation de certaines fonctions, à une réelle prise de conscience en matière de développement durable et une volonté d’intégrer les bâtiments domaniaux dans la mesure du possible et libérer les surfaces locatives.
Rationalisation des fonctions support :
Conformément à la circulaire du Premier ministre datée du 20 avril 2017 relative à la gestion du parc automobile dont les dispositions ont pour objet la mutualisation et l’optimisation de la gestion des parcs automobiles des services de l’État et des établissements publics, l’enquête annuelle sur l’état et le suivi du parc automobile a été réalisée auprès des ARS entre les mois de mai 2019 et septembre 2019.
Les programmations établies du 31 décembre 2018 au 31 décembre 2021 confirment la diminution du parc automobile. Par ailleurs, la motorisation des véhicules évolue favorablement avec une diminution très importante des véhicules diesel depuis 2018 et une augmentation régulière des véhicules électriques.
Mutualisation des achats :
Le réseau initié en 2018 sous l’égide de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) avec l’appui du référent ministériel des achats (RMA) des ministère sociaux est désormais structuré autour de réunions biannuelles, d’un espace collaboratif numérique et d’échanges réguliers : partage de compétences et de pratiques, élaboration de cahiers des charges, points d’actualité professionnelle. C’est désormais un levier effectif de performance et d’optimisation des ressources achat au service de toutes les ARS.
La professionnalisation de la politique « achats » du groupe ARS se poursuit. Une quinzaine d’acheteurs des ARS ont bénéficié en 2019 de la formation certifiante aux techniques achats déployée par la DAE.
Un groupement de commandes permanent associant l’ensemble des ARS a été constitué. Il leur permet de déployer des marchés mutualisés portés par l’une d’entre elles. Il a notamment été mis en place le marché « assistance sur les expérimentations innovantes en santé dites « article 51 » . Cette mutualisation de marchés dans tous les domaines achat donne des résultats intéressants : ainsi par exemple, les gains dépassent les 50 % pour ce qui concerne l’assurance bâtimentaire et en responsabilité civile.
Financement de l'État
(en milliers d'euros) |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|
|
Réalisation 2018 (RAP) |
LFI 2019 |
Réalisation 2019 |
|||
Programme intéressé |
Autorisations |
Crédits |
Autorisations |
Crédits |
Autorisations |
Crédits |
P216 – Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
9 |
9 |
|
|
13 |
21 |
Subventions pour charges de service public |
9 |
9 |
|
|
|
|
Transferts |
|
|
|
|
13 |
21 |
P181 – Prévention des risques |
|
|
|
|
8 |
8 |
Transferts |
|
|
|
|
8 |
8 |
P174 – Énergie, climat et après-mines |
|
|
|
|
1 |
1 |
Transferts |
|
|
|
|
1 |
1 |
P123 – Conditions de vie outre-mer |
|
|
|
|
100 |
|
Transferts |
|
|
|
|
100 |
|
P157 – Handicap et dépendance |
|
|
|
|
7 319 |
7 319 |
Transferts |
|
|
|
|
7 319 |
7 319 |
P124 – Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative |
584 088 |
584 088 |
591 028 |
591 028 |
567 050 |
566 949 |
Subventions pour charges de service public |
584 088 |
584 088 |
591 028 |
591 028 |
567 050 |
566 949 |
P219 – Sport |
|
|
|
|
10 |
10 |
Transferts |
|
|
|
|
10 |
10 |
P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
|
|
|
|
|
41 |
Transferts |
|
|
|
|
|
41 |
P162 – Interventions territoriales de l'État |
630 |
496 |
280 |
280 |
950 |
984 |
Subventions pour charges de service public |
630 |
496 |
280 |
280 |
600 |
594 |
Transferts |
|
|
|
|
350 |
390 |
P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique |
|
|
|
|
300 |
300 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
|
300 |
300 |
Total |
584 727 |
584 593 |
591 308 |
591 308 |
575 750 |
575 633 |
Le programme 157 finance deux dispositifs d’intervention (le dispositif « emplois accompagnés » et une partie des Centres Régionaux pour l’enfance et l’adolescence -CREAI) qui étaient inscrits, jusqu’au 1er janvier 2019, dans les budgets principaux des ARS. Désormais ces crédits sont intégrés au Fonds d’intervention régionale et donc pilotés via le budget annexe des ARS. L'inscription des crédits correspondant en transfert est une erreur de catégorisation.
Le programme 162 finance notamment des actions dans les ARS ultramarines liées à la lutte contre le Chlordécone.
Le programme 349 a notamment participé au financement d’un projet de regroupement de cinq directions (DDT, DDCSPP, DRDJSCS, DRAAF, DREAL), ainsi que l’ARS, sur un site unique à Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté, dans le cadre de la réforme de l’administration territoriale de l’État, de la recherche de rationalisation immobilière et d’optimisation de son fonctionnement.
Compte financier 2019
Avertissement
La situation du compte financier au regard de son vote n'est pas renseignée. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
|
(en milliers d'euros) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Charges |
Budget |
Compte |
Produits |
Budget |
Compte |
Personnel |
625 277 |
602 398 |
Subventions de l'État |
580 598 |
568 543 |
dont charges de pensions civiles |
122 549 |
117 660 |
– subventions pour charges de service public |
580 048 |
566 344 |
|
|
– crédits d'intervention( transfert) |
550 |
2 199 |
|
Fonctionnement autre que les charges de personnel |
127 341 |
152 804 |
Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
362 |
1 346 |
Autres subventions |
163 546 |
165 243 |
Opérations d'ordre (incluses dans Fonctionnement et/ou Intervention) |
10 750 |
22 559 |
Autres produits |
11 522 |
20 542 |
dont dotations aux amortissements et provisions |
10 750 |
22 341 |
dont reprises aux amortissements et provisions |
4 394 |
9 080 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
218 |
dont produits de cession d’éléments d’actif |
|
413 |
|
|
dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs |
405 |
3 088 |
|
Total des charges |
752 980 |
756 547 |
Total des produits |
755 666 |
754 328 |
Résultat : bénéfice |
2 686 |
|
Résultat : perte |
|
2 219 |
Total : équilibre du CR |
755 666 |
756 547 |
Total : équilibre du CR |
755 666 |
756 547 |
|
Tableau de financement abrégé
|
(en milliers d'euros) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois |
Budget |
Compte |
Ressources |
Budget |
Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
|
|
Capacité d'autofinancement |
8 637 |
7 760 |
Investissements |
8 397 |
13 241 |
Financement de l'actif par l'État |
190 |
1 140 |
|
|
Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
|
13 |
|
|
|
Autres ressources |
|
236 |
|
Remboursement des dettes financières |
6 |
7 |
Augmentation des dettes financières |
|
140 |
Total des emplois |
8 403 |
13 247 |
Total des ressources |
8 827 |
9 289 |
Augmentation du fonds de roulement |
424 |
|
Diminution du fonds de roulement |
|
3 958 |
|
L’exécution 2019 retracée en comptabilité générale conduit à constater un résultat légèrement déficitaire de 2M€ et un prélèvement sur fonds de roulement de 4M€. Ce résultat déficitaire s’explique par plusieurs phénomènes :
par le fait que les ARS ont couvert, par une ponction sur leur trésorerie, une minoration de leur subvention pour charges de service public (SCSP) de 17,3 M€ en cours de gestion 2019, qui a notamment permis au programme 124 de contribuer au financement des mesures exceptionnelles d’urgence économique et sociale décidées fin 2018 par le Président de la République ;
les amortissements puisque les dotations ont été de 13 M€ supérieures aux reprises.
Les charges de personnel ont été sous-exécutées de 3,7% (-23M€) par rapport au budget initial 2019, principalement en raison de la sous-consommation du plafond d’emplois.
L’augmentation des charges de fonctionnement entre la budgétisation initiale et l’exécution 2019 représente 25M€ (+20%). Deux phénomènes expliquent cet écart :
les dotations aux provisions et aux amortissements en forte hausse par rapport à la budgétisation initiale ;
les dépenses de fonctionnement liées aux Systèmes d’information mutualisés (SIM) qui ne sont pas inscrits dans les budgets initiaux et donnent lieu à des abondements en cours d’année.
Les charges d’intervention ont augmenté de pratiquement 1M€ par rapport à la LFI 2019, les crédits d’interventions étant notifiés aux ARS en cours d’exercice par les financeurs de chaque dispositif.
En dehors de la subvention pour charge de service public versée par le programme 124, les ARS perçoivent :
des subventions en provenance d’autres programmes budgétaires (cf. partie « financements de l’Etat ») ;
une contribution de l’assurance maladie à hauteur de 163,5M€ pour 2019 ;
une contribution de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) visant à financer la formation des médecins coordonnateurs en EHPAD à l’utilisation des référentiels AGGIR et PATHOS, ainsi que l’externalisation de la validation des coupes PATHOS.
Le montant de crédits de 7 319 000 € versés par le programme 157 relèvent du Fonds d'intervention régionale retracé en budget annexe des Agences et n'apparaissent donc pas dans le buget pricipal des ARS.
L'inscription d'un montant de financement de l'actif par l'Etat provient d'un erreur d'imputation de la part de 4 ARS. Aucune dotation en fonds propre n'a été réalisée en 2019.
Autorisations budgétaires
|
(en milliers d'euros) |
|||
---|---|---|---|---|
Dépenses |
Budget initial 2019 |
Compte financier 2019 * |
||
AE |
CP |
AE |
CP |
|
Personnel |
650 994 |
650 994 |
641 557 |
641 557 |
Fonctionnement |
79 646 |
92 091 |
86 684 |
96 089 |
Intervention |
362 |
362 |
1 386 |
1 419 |
Investissement |
10 072 |
8 397 |
11 608 |
12 197 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) |
741 074 |
751 844 |
741 235 |
751 262 |
Dépenses de pensions civiles globales |
122 549 |
122 549 |
117 660 |
117 660 |
|
|
(en milliers d'euros) |
|
---|---|---|
Recettes |
Budget initial |
Compte financier |
Recettes globalisées |
750 463 |
710 229 |
Subvention pour charges de service public |
580 048 |
564 913 |
Autres financements de l’État |
0 |
0 |
Fiscalité affectée |
0 |
0 |
Autres financements publics |
163 500 |
134 802 |
Recettes propres |
6 915 |
10 515 |
Recettes fléchées |
786 |
4 716 |
Financements de l’État fléchés |
740 |
3 061 |
Autres financements publics fléchés |
46 |
1 353 |
Recettes propres fléchées |
0 |
301 |
Total des recettes (C) |
751 249 |
714 945 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) |
0 |
0 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) |
595 |
36 317 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) |
|||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial |
Personnel |
Fonctionnement |
Intervention |
Investissement |
Total |
||||
AE = CP |
AE |
CP |
AE |
CP |
AE |
CP |
AE |
CP |
|
Dépenses de santé publique |
0 |
0 |
0 |
166 |
166 |
0 |
0 |
166 |
166 |
Dépenses de structure |
650 994 |
79 468 |
91 913 |
0 |
0 |
10 072 |
8 397 |
740 534 |
751 304 |
Dépenses médico-sociales |
0 |
178 |
178 |
196 |
196 |
0 |
0 |
374 |
374 |
Total |
650 994 |
79 646 |
92 091 |
362 |
362 |
10 072 |
8 397 |
741 074 |
751 844 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) |
||
---|---|---|
Besoins |
Budget initial |
Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) |
595 |
36 317 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements |
6 |
9 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins |
0 |
472 |
Autres décaissements non budgétaires |
240 |
1 846 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) |
841 |
38 645 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) |
0 |
0 |
Abondement de la trésorerie fléchée |
0 |
0 |
Abondement de la trésorerie non fléchée |
0 |
0 |
Total des besoins |
841 |
38 645 |
|
(en milliers d'euros) |
||
---|---|---|
Financements |
Budget initial |
Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) |
0 |
0 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements |
0 |
2 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement |
0 |
642 |
Autres encaissements non budgétaires |
240 |
1 945 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) |
240 |
2 589 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) |
601 |
36 056 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée |
374 |
189 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée |
227 |
35 867 |
Total des financements |
841 |
38 645 |
|
La baisse significative du solde budgétaire par rapport à 2018 (solde déficitaire de 36,3 M€ en 2019 contre un solde excédentaire de 65M€ en 2018) s’explique par :
- une minoration en cours de gestion de la subvention pour charges de service public (SCSP) de 17,3 M€, qui a notamment permis au programme 124 de contribuer au financement des mesures exceptionnelles d’urgence économique et sociale décidées fin 2018 par le Président de la République ;
- un déficit conjoncturel de recettes de 28,7M€ correspondant au dernier versement de la contribution assurance maladie 2019, versé sur 2020. Les ARS ont ainsi perçu 4 versements de l’assurance maladie au lieu de 5 (134,8M€ au lieu de 163,5M€)
- le transfert vers le budget annexe début 2019, des crédits d’intervention de la CNSA (sauf AGGIR/PATHOS) intégrés initialement au budget principal. Cette mesure de transfert, inscrite en LFSS pour 2019 et rendue possible réglementairement par le décret du 13 février 2019 relatif au budget annexe et au fonds d’intervention régional, a permis une meilleure spécialisation entre les deux budgets des ARS, en isolant la quasi-totalité des crédits d’intervention sur leur budget annexe. Cela a eu un impact sur le niveau de trésorerie des ARS : ainsi le solde bénéficiaire de 65M€ en 2018 était-il en grande partie lié (pour 51M€) à la perception tardive par les ARS des versements de la CNSA en 2018 ayant entraîné un décalage important entre les montants engagés et payés au titre des dépenses.
Il est à noter que les montants des dépenses de personnel et de fonctionnement mentionnés dans le tableau des autorisations budgétaires sont différents de ceux indiquées dans le tableau du compte de résultat. En effet, les dépenses fiscales sur rémunération sont comptées dans les dépenses de personnel en comptabilité budgétaire, tandis qu’elles font partie des charges de fonctionnement en comptabilité générale.
Consolidation des emplois
|
Réalisation 2018 |
Prévision 2019 |
Réalisation 2019 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : |
8 380 |
8 168 |
8 246 |
– sous plafond |
8 245 |
8 168 |
8 032 |
– hors plafond |
135 |
|
214 |
dont contrats aidés |
68 |
|
17 |
dont apprentis |
54 |
|
75 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|