$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,143)

$@FwLOVariable(libelleProg,Enseignement technique agricole)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF 1

Assurer un enseignement général, technologique et professionnel conduisant à la réussite scolaire et à une bonne insertion sociale et professionnelle


INDICATEUR 1.1

Taux de réussite aux examens

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

BTSA

%

75,9

74,7

-

79,1

79,1

Bac S Bac Techno

%

90,0

91,3

-

89,5

89,9

Bac Pro

%

83,7

85,6

-

85,5

85

CAPA

%

96,1

95,6

-

95,9

95,9

Moyenne pondérée

%

84,3

86,4

84

86,0

85,7

84

 

Commentaires techniques

 

Source des données : base nationale de données des examens (DéciEA en juin et septembre, Système INDEXA2 pour la session décalée de décembre) gérée par la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), à laquelle sont rajoutées les données des examens organisés par l’éducation nationale (bac S, bac « sciences et techniques de laboratoire », et quelques bacs professionnels ou brevet de technicien supérieur).

 

Mode de calcul : le taux de réussite aux examens est le rapport entre le nombre d’élèves admis et le nombre d’élèves présents aux examens. Les données concernent l’ensemble des candidats scolarisés en établissement (élèves, adultes et apprentis) présents aux examens par épreuves terminales, avec ou sans contrôle en cours de formation (CCF). Le brevet d’études professionnelles agricoles (BEPA), devenant un diplôme délivré en CCF pendant les deux premières années du baccalauréat professionnel en 3 ans, n’est plus pris en compte depuis 2013. Les données ne prennent pas en compte les examens par unités capitalisables, relatifs seulement à l’apprentissage et à la formation continue, qui ne sont pas intégrés pour l’instant au logiciel de suivi des examens.

Les taux de réussite sont calculés par type de diplôme. Le taux de réussite global (moyenne pondérée de tous les types de diplôme retenus) est le rapport entre le nombre total d’élèves admis et le nombre total d’élèves présents aux examens.

 

Indicateur : Seul le taux de réussite global fait l'objet de prévision et est doté d'une cible, soit 84 %.

 

INDICATEUR 1.2

Taux d'insertion professionnelle

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Insertion à 7 mois BTSA

%

67,8

71,5

72

72

77

Insertion à 7 mois Bac Pro

%

61

63

60

63

72

Insertion à 7 mois CAPA

%

32,2

35

31

35

42

Insertion à 33 mois - BTSA

%

(*)

(*)

92

92

Insertion à 33 mois Bac Pro

%

(*)

(*)

Non déterminé

90

Insertion à 33 mois CAPA

%

75,8

(*)

Non déterminé

71

 

Commentaires techniques

1. Insertion courte (7 mois)

Source des données : l’enquête a été mise en place en 2009. Initialement par échantillon, elle est devenue exhaustive depuis 2013. Les personnes interrogées sont sorties l’année N-1 des formations par voie scolaire (apprentissage exclu). Elles sont interrogées sur leur situation au regard de l’emploi au 1er février de l’année N. L’enquête bénéficie d’un avis d’opportunité du Conseil national de l’information statistique (CNIS).


Mode de calcul : les réponses prises en compte sont celles des personnes diplômées l’année n-1 d’une formation professionnelle (BTSA, Bac Pro, CAPA). Les réponses font l’objet d’un redressement statistique pour assurer la représentativité de l’échantillon. L’indicateur a été modifié, à compter des résultats 2017 et 2018, pour l'harmoniser avec l'indicateur comparable du ministère de l’éducation nationale. Sont prises en compte les réponses des personnes qui sortent diplômées année n-1 d’une formation professionnelle (CAPA, Bac pro, BTSA). L'indicateur était le rapport des personnes en situation d’emploi sur celle en emploi ou en recherche d'emploi ; il est maintenant le rapport des personnes en situation d’emploi sur la population active ou inactive (ne sont pas prises en compte les poursuites d’études). Suite à la modification de la méthodologie, le taux d’insertion a baissé. Dans la nouvelle méthodologie, les personnes inactives sont prises en compte dans le dénominateur alors qu’elles n’étaient pas prises en compte précédemment. Les cibles pour 2020, reportées pour mémoire, donneront lieu à retraitement selon cette nouvelle méthodologie dans le cadre du PAP 2021.


2. Insertion longue (33 mois)

(*) : L’interrogation porte chaque année sur un seul diplôme sur les trois (chacun est donc enquêté une année sur trois), ceci pour réduire le nombre de personnes à interroger et ainsi améliorer les relances et les taux de réponse. Ainsi, dans le tableau de présentation des indicateurs, pour une année donnée le taux d’insertion n’est renseigné que pour le diplôme enquêté cette année-là :

-  en 2016, les BTSA ;  

-  en 2017, les CAPA ;

-  en 2018, les Bac Professionnels et BTA.


Sources des données : l’enquête est effectuée auprès des diplômés de l’enseignement agricole par voie scolaire et par apprentissage. Les personnes sont interrogées sur leur situation au regard de l’emploi au 1er février de l’année N. L’enquête bénéficie d’un avis d’opportunité du Conseil national de l’information statistique (CNIS).


Mode de calcul : le mode de calcul (valeurs prises en compte au numérateur et au dénominateur) est différent de celui de l’insertion à 7 mois. Il s’agit du taux net d’emploi : l’indicateur est le rapport des jeunes en emploi sur la population active. Les personnes en non recherche d’emploi ne sont pas prises en compte dans le dénominateur.


 

Analyse des résultats

Le taux de réussite global aux examens reste stable, atteignant 85,7 %, mais avec des évolutions différentes selon les formations : forte augmentation des BTSA, stabilité des CAPA qui se maintient à un excellent niveau de succès  ; légère érosion des baccalauréats (S, technologique série STAV et professionnels).

Le taux de réussite des BTSA, à 79,1 %, augmente de 4,4 points.

Pour la troisième année consécutive, le taux de réussite des baccalauréats des voies générale et technologique est proche de 90 %, traduisant la qualité des établissements de l'enseignement technique agricole. Pour la voie professionnelle, le taux de réussite est de 85 %. Au total, 28 431 bacheliers ont été diplômés via l'enseignement agricole.

Le CAPA se maintient à un excellent niveau avec environ 96 % de succès.


En matière d'insertion, les données relatives à l'enquête pour 2019 ne sont pas encore disponibles. Les derniers résultats connus à 33 mois montrent une progression par rapport à l’enquête précédente pour les CAPA. Leur taux net d'emploi atteint près de 76 % trois ans après le diplôme (contre 71 % précédemment). La même observation d'amélioration de l'insertion avait été faite l'an dernier. L'enseignement agricole observe donc une tendance favorable. Il est à noter que suite au changement de méthodologie dans le calcul du taux d’emploi afin de s’aligner avec l’indicateur de l’éducation nationale, le taux d’insertion à 7 mois est plus faible que les années précédentes. Cela est dû au fait qu’auparavant on calculait le taux net d’emploi et les inactifs (personnes sans emploi n’en recherchant pas) étaient exclus du calcul alors qu’ils sont désormais comptés au dénominateur (d’où la baisse du taux d’emploi). Pour 2018, les résultats à 7 mois se sont améliorés, tant pour les BTSA que pour les Bac Pro et les CAPA. Pour l'enquête à 33 mois, il est envisagé pour l'exercice 2021 d'harmoniser la méthodologie avec l'enquête à 7 mois, toujours dans l'optique de convergence avec les indicateurs de l'éducation nationale.


Ces résultats positifs, tant en matière de réussite aux examens que, plus important, en matière d'insertion, semblent montrer que la mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement des élèves et d’individualisation prévus dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle et de l’autonomie des établissements, portent leurs fruits.


Conséquence de l 'évolution de la tendance attendue :

Concernant l'indicateur 1.1, il est escompté, en dépit du contexte de crise sanitaire, une stabilité du taux de réussite global aux examens par rapport aux réalisations des années précédentes. Afin d'assurer une égalité de traitement entre les élèves de l'enseignement agricole et ceux de l'éducation nationale, le ministère de l'agriculture et de l'alimentation met en place des modalités particulières d'obtention des diplômes pour la session d'examens 2020, conformément aux annonces du ministre de l'éducation nationale.

S'agissant de l'indicateur 1.2, l'année de réalisation 2020 marquera une rupture de série car les niveaux qui devraient y être atteints et leurs écarts avec les cibles 2020 fixées selon l'ancienne méthodologie devront être réévalués. En outre, les taux d’insertion des diplômés issus de l’enseignement agricole sont sensibles au contexte économique général, et plus particulièrement au contexte agricole. Cette sensibilité est d’autant plus grande que le niveau de diplôme est moins élevé. Une baisse des résultats en matière d'insertion est donc envisagée en 2020 afin de refléter la dégradation conjoncturelle du marché de l’emploi. Pour 2021 et au-delà, une poursuite de la diminution des écarts en pourcentages entre les jeunes en situation d’emploi 7 ou 33 mois après leur sortie du lycée, reste programmée, notamment sous l'effet de la réforme de la voie professionnelle, de la rénovation de l'offre de formation pour répondre aux attentes du monde économique, et de la personnalisation des parcours en fonction du projet d'insertion professionnelle de l'élève.


OBJECTIF 2

Optimiser la gestion de la formation initiale scolaire


INDICATEUR 2.1

Coût unitaire de formation par élève pour l'État (enseignement agricole public)

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Coût unitaire de formation par élève pour l'État dans les lycées publics

9 719

9874

9990

10 193

ND

9880

 

Commentaires techniques

Source des données : crédits des BOP centraux et déconcentrés, systèmes d’information de la direction générale de l’enseignement et de la recherche (GUEPARD pour les ETP, DéciEA pour les effectifs élèves).


Mode de calcul : l’indicateur est calculé en totalisant les crédits du BOP déconcentré et les ETP valorisés au coût moyen de la catégorie NNE, le tout divisé par le nombre d'élève (hors Dispositif d'initiation aux métiers en alternance). Pour certaines de ces dépenses, des clés sont appliquées pour retenir la quote-part dédiée à la formation au sens strict. Les emplois au titre de la vie scolaire par exemple, ne sont pris en compte que partiellement pour exclure l’activité liée à l’hébergement et à la restauration des élèves internes et demi-pensionnaires. Le coût unitaire de formation par élève (CUFE) de l’année civile N est constitué de 2/3 du CUFE de l’année scolaire (N-1 : N) et de 1/3 du CUFE de l’année scolaire (N : N+1).

 

INDICATEUR 2.2

Taux d'heures d'enseignement devant des groupes de 10 élèves ou moins (classes, sections, groupes de TP/TD)

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Pourcentage d'heures devant 10 élèves ou moins (lycées publics)

%

7,8

9,6

7,5

ND

7,5

 

Commentaires techniques

Source des données : système d’information GUEPARD de la direction générale de l’enseignement et de la recherche, pour les heures d’enseignement.

 

Mode de calcul : l’enseignement devant 10 élèves ou moins peut se dérouler sous trois formes : en classe entière ; avec une partie de la classe seulement, pour les options ou les spécialités ; en travaux pratiques, travaux dirigés ou cours de soutien, qui pour des raisons de sécurité ou d’efficacité scolaire, doivent se dérouler en petits groupes. Dans chacune de ces catégories, on totalise les heures d’enseignement dispensées devant 10 élèves ou moins, que l’on rapporte au total des heures d’enseignement.

 

 

Analyse des résultats

Le niveau d’atteinte de cet objectif est mesuré par deux indicateurs d’efficience.


Le premier est un indicateur de coût. À structure de formation constante, compte tenu des évolutions et de la répartition des effectifs et de l’évolution des coûts salariaux, le coût unitaire de formation a tendance à augmenter. La conduite du programme doit permettre de contenir cette augmentation tendancielle en adaptant l’offre de formation tant à l’évolution de l’effectif d’élèves qu’aux besoins des secteurs professionnels.


Le deuxième indicateur, portant sur la proportion des heures de cours délivrées devant de petits groupes d’élèves (dix ou moins), illustre la performance de l’enseignement agricole pour l’organisation des enseignements. Suite à la réforme relative aux seuils de dédoublement dont la gestion est désormais locale, cet indicateur "taux d'heures dispensées devant dix élèves et moins" est supprimé à compter de 2020.


Conséquence de l'évolution de la tendance attendue :

Concernant le coût unitaire de formation par élève (CUFE), il est prévu une stabilité à la cible fixée pour 2020 compte tenu des efforts du programme visant à structurer au mieux son offre de formation. La réforme des seuils de dédoublement et la campagne de valorisation des métiers de l'agriculture et de l'enseignement agricole ("l'aventure du vivant") devraient également permettre de contenir la tendance haussière constatée jusqu'ici, sans nuire à la qualité de la pédagogie.