$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,159)

$@FwLOVariable(libelleProg,Expertise économie sociale et solidaire information géographique et météorologie)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF 1

Veiller aux retombées collectives des activités techniques, scientifiques et économiques


INDICATEUR 1.1

Production et diffusion des connaissances scientifiques et techniques

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de publications destinées aux collectivités publiques par agent du Cérema

Nb

0,46

0,53

0,54

0,54

0,58

0,58

Nombre de publications par chercheur de l'IGN

Nb

Non connu

1,31*

0,9

1

1,2**

0,9

Nombre de publications par chercheur de Météo-France

Nb

1,77

1,6

1,5

1,5

1,6

1,5

 

Commentaires techniques



Source des données :


Sous-indicateur 1.1.1

Ce ratio est réalisé à partir de données dont les chiffres clés figurent dans le rapport annuel d’activité présenté au conseil d’administration. Le périmètre de l’indicateur inclut l’ensemble des publications du Cérema.

Le nombre de publications référencées dans le programme d’activités présenté annuellement au Cérema est issu de comptages manuels établis à partir des documents de compte-rendu détaillé du programme d’activité. Le nombre physique d’agents présents au 31/12 de l’année N est obtenu à partir d’une extraction des données du système d’information des ressources humaines.

Sous-indicateur 1.1.2

Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES) - Observatoire des Sciences et Techniques (OST) (pour le numérateur de l‘indicateur).

IGN – Direction des sciences et technologies de l’information (pour le dénominateur de l‘indicateur).

** valeur actualisée par rapport au RAP 2018 et encore susceptible d’évolution en raison du repérage partiel de l’OST

** valeur projetée car la réalisation 2019 ne pourra pas être approchée, à titre d’abord de valeur provisoire, avant le début du repérage par l’OST autour de l’été 2020


Sous-indicateur 1.1.3

Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES-OST).

Météo-France (Centre national de recherches météorologiques).


Mode de calcul :


Sous-indicateur 1.1.1


Pour le CEREMA

Numérateur : nombre de publications référencées dans le programme d’activité présenté annuellement au conseil d’administration.

= nombre d’éditions, guides, plaquettes et articles, nombre de notes méthodologiques, nombre de rapports d’expertises ou d’études ou de thèses, nombre de communications écrites lors de colloques et conférences nationales ou internationales.

Pour 2019, les publications prises en compte dans l’indicateur se décomposent de la façon suivante :

- publications de rapports/ou notes techniques sur Isaweb = 264 références

- publications figurant dans la boutique en ligne = 125 références

- publications scientifiques dans HAL = 217 références

- publications d’articles sur le web Cerema = 973 articles

soit un total de 1579 références, ramené au nombre d’agents au 31/12/2019, soit 2710 agents ce qui fait un nombre de publications Cerema destinées aux collectivités publiques par agent de 0,58.

Dénominateur : nombre de personnes physiques présentes au 31 décembre de l’année considérée (toutes catégories) : 2710

Sous-indicateur 1.1.2

Indicateur N= Nombre de publications N-1/ Nombre de chercheurs N-1.

Sont considérés comme chercheurs publiant, les agents IGN qui sont titulaires d’un doctorat et qui sont chercheurs statutaires ou ingénieurs-docteurs sur un poste de chercheur ou d’enseignant-chercheur. Le nombre de chercheurs est compté sur la base du temps effectif d’activité consacré à la recherche. Un chercheur à temps partiel ne comptabilisera que la quotité du temps consacré à l’activité de recherche.

Le nombre de publications correspond au nombre de documents publiés repérés par l’OST pour l’établissement IGN. L’indicateur de l’année N est calculé sur la base du nombre de publications de l’année N-1 (en raison de la procédure de repérage de l’OST).

Sous-indicateur 1.1.3

Numérateur : seules sont retenues les publications dans des revues scientifiques de rang A, d’impact au sens de l’ISI web supérieur à 1. Il s’agit de revues qui se situent au meilleur niveau international et qui disposent d’un comité de lecture qui sélectionne les articles dont la publication est proposée par leurs auteurs. Toutes les publications de ce type signées ou cosignées par Météo-France sont comptabilisées (compte de présence).

Dénominateur : les chercheurs pris en compte sont ceux qui font l’objet d’une évaluation de type recherche, présents au sein de Météo-France et dans le laboratoire en cotutelle Météo-France-CNRS.





 

INDICATEUR 1.2

Financement de l'établissement par des ressources propres

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Pourcentage de ressources propres dans le budget du Cérema

%

11,9

12,4

13

13,2

13,80

15

Pourcentage de ressources propres dans le budget de l'IGN

%

38,2

34,2

36,4

38,3

36,5

36,5

Pourcentage de ressources propres dans le budget de Météo-France

%

9,3

9,7

10,2

10,2

10,2

10,5

 

Commentaires techniques


Source des données :


Sous-indicateur 1.2.1


Le résultat de l’indicateur est obtenu à partir des données qui sont issues du compte financier de l’établissement, adopté en conseil d’administration, et de son exécution budgétaire.

Pour 2019 les données sont les suivantes :
- Numérateur : ressources sur production de l’année inscrites en produits au compte de résultat (recettes globalisées et fléchées, hors subventions publiques de l’État, hors ressources fiscales et hors remboursement de charges et loyers) : 33 751 k€

- Dénominateur : budget total de l’opérateur, total des produits inscrits au compte de résultat  : 245 441 k€


Sous-indicateur 1.2.2

La collecte de données s’effectue sur la base du tableau des autorisations budgétaires présenté pour vote lors de l’approbation du compte financier par le conseil d’administration conformément aux dispositions de l’article 2014 du décret du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable (GBCP). Ces données présentées sous forme d’état budgétaire (tableau des autorisations budgétaires) conforme au recueil des règles budgétaires des organismes (RRBO) sont issues du progiciel de gestion SAP.

Sous-indicateur 1.2.3

Les données sont issues du compte financier de l’établissement et de son exécution budgétaire (tableau des autorisations budgétaires).


Mode de calcul :


Sous-indicateur 1.2.1

Le ratio de ressources propres permet de rapporter le montant des ressources propres au budget total de l’établissement.

L’indicateur est calculé par le ratio suivant :

- Numérateur : ressources sur production de l’année inscrites en produits au compte de résultat (recettes globalisées et fléchées, hors subventions publiques de l’État, hors ressources fiscales et hors remboursement de charges et loyers) ;

- Dénominateur : budget total de l’opérateur, total des produits inscrits au compte de résultat

Sous-indicateur 1.2.2

Le taux obtenu pour déterminer l’indicateur résulte d’un calcul de pourcentage qui repose sur le niveau de recettes encaissées (hors dotation d’investissement) au cours de l’exercice budgétaire. Ce calcul se décompose de la façon suivante :

- Numérateur : il est constitué par l’ensemble des ressources propres de l’IGN c’est-à-dire les recettes issues des grands projets et du chiffre d’affaires exclusivement.

- Dénominateur : il est constitué par l’ensemble des recettes de l’établissement et inclut l’ensemble des recettes y compris la subvention pour charge de service public (SCSP).

Le calcul du taux de ressources propres est exprimé sur la base des recettes encaissées en comptabilité budgétaire.

Sous-indicateur 1.2.3

Le pourcentage repose sur le niveau de recettes encaissées au cours de l’exercice budgétaire n-1. Ce calcul se décompose de la façon suivante :

- Numérateur : il est constitué des recettes commerciales et autres recettes ;

- Dénominateur : il est constitué par l’ensemble des recettes de l’établissement, y compris la subvention pour charge de service public (SCSP) et les ressources fiscales sur l’année considérée.

 

Analyse des résultats

Indicateur 1.1 Production et diffusions des connaissances scientifiques et techniques :

 

1 - Pour le CEREMA

 

L’analyse des résultats démontre que la prévision cible annoncée pour 2019 (0,54) a été dépassée pour atteindre 0,58. Cela s’explique par une augmentation de la production sous format numérique de publications qui sont plus synthétiques et moins chronophages dans leur production en vue d’être publiées. Les chiffres démontrent que les publications papier ont baissé par rapport à l’année 2018 ce qui est logique compte tenu de la tendance à réduire le format papier, mais qu’a contrario les publications sous format numérique ont augmenté, s’agissant des rapports d’étude, des publications scientifiques ou des articles sur le web qui ont largement dépassé l’objectif cible annoncé l’année dernière. Cette tendance devrait encore s’accroitre l’année prochaine, compte tenu du fait que la politique de l’établissement vise à privilégier des publications directement en ligne, sans passer par des versions maquettées pour être imprimées sur papier.

 

2- Pour l'IGN :

 

Il convient de noter que les fluctuations d’une année à l’autre liées à la maturation des actions de recherche, au délai d’un an minimum pour constater l’incidence des variations du nombre de chercheurs sur le nombre de publications et au petit nombre de publications impliquées qui introduit des hétérogénéités dans le comptage du fait des délais très variables par éditeur entre le dépôt des articles et leur parution officielle.

Le résultat attendu est d’environ une publication par an et par chercheur (ou assimilé) en moyenne. L’établissement veille à sa stabilité en raison d’un ratio déjà élevé pour un établissement qui réalise des recherches finalisées. En effet, les publications ne sont pas les seules productions des chercheurs, qui contribuent également à des projets de recherche, à des développements de prototypes de recherche, ou à de la valorisation. Quand le nombre de publications est plus bas, cela signifie que les chercheurs ont davantage œuvré aux processus de recherche et d’innovation de l’institut ce qui répond à ses missions en la matière.

 

A noter que le résultat 2017 affiché dans le RAP 2018 a été retiré ici car correspond à l’indicateur « indice de citation des publications de l’institut » qui a figuré dans le PAP et le RAP jusqu’en 2017.

 

3- Pour Météo France

 

La production scientifique de la recherche à Météo-France est en 2019 à un niveau légèrement supérieur aux objectifs fixés, démontrant ainsi une activité soutenue et la vitalité des recherches menées. Il faut noter cependant que cette activité reste dépendante, d’une année sur l’autre, de la répartition effective du temps de travail des agents concernés entre leurs missions de recherche et les activités de développement qu’ils peuvent être conduits à réaliser pour le compte de l’établissement.

 

 

 

 

Indicateur 1.2 Financement de l'établissement par des ressources propres :

 

1 - Pour le CEREMA

 

La valeur 2019 de l’indicateur s’établit à 13,8 %. La prévision du PAP 2019 était de 13,2 %.

Cet indicateur est légèrement supérieur au prévisionnel actualisé 2019, attestant de l'effort particulier de l'établissement en matière de recettes propres, et la bonne réalisation de notre plan d'affaire.

La cible 2020 est révisée à 14%. La prévision de recettes propres est toujours en augmentation de 5% par rapport à 2019, en revanche le budget total en dénominateur est augmenté du fait des 6 M euros de crédit obtenu en lien avec le FTAP ce qui conduit à une diminution du ratio.

 

2 - Pour l'IGN :

 

L’exécution 2019 fait état d’un taux de ressources propres en hausse par rapport à 2018 sans toutefois atteindre le résultat 2017.

Le résultat est conforme aux prévisions faites au moment du PAP 2019 (légèrement au-dessus) malgré un contexte de recul des ventes de cartes et de données sur les marchés grand public et professionnel. Cette adéquation entre les prévisions et le résultat s’explique grâce à la reprise des recettes liées aux grands projets. Pour rappel, l’année 2018 avait connu un retard dans la signature d’un nouveau grand contrat ainsi que la redéfinition de spécifications techniques conduisant à ralentir le rythme d’exécution du projet Géomaps.

 

Explication des résultats de l’exécution 2019 en comparaison avec la prévision actualisée du PAP 2020

 La prévision actualisée pour 2019 intégrée dans le PAP 2020 a donc été calculée à l'été 2019 lorsque l'IGN a préparé son BI 2020.

 La comparaison entre le BI 2019 et l’exécuté 2019 (cf. cofi 2019) fait apparaître :

- numérateur : baisse de -4M€ au titre du chiffre d'affaires (dont baisse grand public) et des grands projets (dont T-rex)

- dénominateur : augmentation des recettes hors celles prises en compte dans le numérateur et principalement au titre des recettes fléchées et du FTAP (1.1M€ - la candidature de l'IGN a été retenue en novembre 2018 juste après la préparation du BI 2019).

 Mécaniquement, le taux de ressources propres baisse.

 

 

3- Pour Météo France

 

Le volume des encaissements des recettes commerciales est en hausse de plus de 1,3 M€ par rapport à 2018 (+ 4,3%) avec des résultats très contrastés selon les différents secteurs d'activité.

Ainsi, les recettes publicitaires affichent un bilan qui se révèle inférieur aux prévisions initiales mais aussi aux résultats obtenus en 2018. Cette contre-performance s'explique principalement par des difficultés techniques rencontrées en cours d'année sur les applications mobiles et le site Internet de l’établissement.

Les recettes générées par les services Audiotel édités par l'établissement sont également en recul de 26% par rapport à 2018. Cet infléchissement s’explique par une décroissance structurelle des services kiosques liée à l’évolution des modes de consultation de la météo au profit des supports digitaux.

En revanche, la très bonne dynamique du réseau commercial de Météo-France et la diversification de son offre commerciale ont permis une augmentation de 6 % du chiffre d’affaires lié à la vente aux professionnels en 2019.

L’augmentation des ressources propres conjuguée à la baisse des autres ressources de l’établissement se traduit par une hausse de la valeur de l’indicateur 2019 (10,2%) par rapport à celle de 2018 (9,7 %).

 

 

 

 


 


OBJECTIF 2

Cérema : devenir le centre de ressources et d'expertises partagé entre l'Etat et les collectivités territoriales, en appui aux politiques publiques d'aménagement durable des territoires


INDICATEUR 2.1

Renforcer les relations de partenariat et d'innovation avec les collectivités territoriales

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Part de l'activité du Cérema réalisée dans le cadre d'actions de partenariat et d'innovation (API) en relation avec les collectivités territoriales

%

5

5,1

7,2

Non déterminé

7 (donnée en voie de consolidation)

9

 

Commentaires techniques

Il est rappelé que la démarche spécifique relative aux "actions de partenariat et d'innovation, notamment avec les collectivités territoriales" (API), identifiées comme telles, a été abandonnée par l'établissement à compter de 2019, ce qui ne permet plus de renseigner l'indicateur qui prenait appui sur cette notion. Afin d’assurer une continuité, les chiffres sont maintenant renseignés en se basant la part de l’activité du Cérema réalisée pour le compte direct des collectivités


Source des données :

Outil de suivi de l’activité du Cerema, dans lequel est suivie toute l’activité de l’établissement. Les actions conduites en partenariat avec les collectivités sont clairement identifiées et font l’objet d’un suivi. Il en est de même pour celles réalisées sur ressources propres.

Mode de calcul :


L’indicateur est calculé par le ratio suivant :

Au numérateur : volume de l’activité (en €) réalisée par le Cérema, à la demande des collectivités territoriales dans le cadre d’actions de partenariat ou sur ressources propres

Au dénominateur : total des recettes du Cérema, incluant la SCSP (en €)

 Les chiffres de 2017 à 2020 ont été mis à jour en fonction de cette nouvelle méthodologie de calcul.


 

Analyse des résultats

Il est à préciser que le résultat de la réalisation 2019 est un chiffre en voie de consolidation.


Suivant les résultats du nouvel indicateur, la part d'activité réalisée pour le compte des collectivités est en augmentation conformément à la stratégie de l’établissement, en particulier dans le cadre du développement de projets partenariaux mobilisant des cofinancements des collectivités. L’écart à la cible reste marginal au regard du caractère ambitieux de la trajectoire fixée.


OBJECTIF 3

IGN : élaborer une description du territoire faisant autorité


INDICATEUR 3.1

Appétence pour les données de l'IGN

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Volume de données consultées en ligne ou téléchargées via l'écosystème du Géoportail

Tonnes

737,6

1025,7

890

1 150

1003,1

980

 

Commentaires techniques

Source des données :


Outils statistiques liés à l’infrastructure Géoportail comptabilisant précisément les données géographiques consultées ou téléchargées.


Mode de calcul :


Cet indicateur est annuel et se base sur la mesure des données de consultation du Géoportail.

Il est mesuré en terra octets (To) et concerne plusieurs éléments additionnés sur les données géographiques mises à disposition par l’IGN via l’environnement Géoportail. Cette fréquentation additionne :

- le volume de données diffusées via la consultation directe du site internet www.geoportail.gouv.fr ;

- la consultation indirecte via des sites tiers utilisant les flux du Géoportail, directement ou via l’API (Application Programming Interface) ;

- le volume des données téléchargées depuis l’espace professionnel (site internet IGN) via les pré-paquets.

Cet indicateur peut prendre en compte, au fur et à mesure de l’ouverture (déploiement), de nouveaux vecteurs de diffusion ou de consultation utilisant l’infrastructure du Géoportail.

 

Analyse des résultats

ANALYSE DES RÉSULTATS


L’indicateur reflète l’efficience de l’IGN dans la diffusion d’information géographique en mesurant la consultation effective de ses données par l’ensemble des utilisateurs.

L’optimisation de cet indicateur est liée à la mise en place des actions suivantes :

- une politique de communication ciblée ;

- une politique de développement de l’usage des flux, soutenue par un large périmètre de gratuité des flux et des services ;

- une politique de diversification des données diffusées en partenariat ;

- le développement de l’écosystème Géoportail par de nouveaux services adaptés à certains métiers (urbanisme, imagerie satellitaire…).

La tendance haussière constatée depuis plusieurs années a marqué le pas en 2019 et n’a pas permis d’atteindre l’objectif actualisé des 1 150 To. La stabilisation globale constatée se traduit en fait par un recul de 50% des données téléchargées sous forme de pré-paquets et par une augmentation de 5% des données utilisées en flux.


Le recul des pré-paquets est dû :

  • à une incitation à privilégier l’usage de la donnée en flux plutôt que de la donnée téléchargée. Cette politique menée depuis plusieurs années semble commencer à porter ses fruits auprès des utilisateurs ;
  • au fait que les données en " open-data " n'ont pu être comptabilisées en 2019 dans les statistiques de téléchargement, en raison de la migration du Géoportail. Les statistiques devraient être à nouveau disponibles courant 2020.

De manière plus conjoncturelle, l’utilisation des flux ou des pré-paquets Géoportail a également été impactée par les difficultés engendrées par la migration du Géoportail sur la plateforme d’hébergement interministérielle Oshimae. Ces difficultés se sont traduites de plusieurs façons :

  • Les principaux services de l’infrastructure du Géoportail ont migré en janvier 2019. Suite aux bascules de ces services, certaines instabilités matérielles et logicielles ont rendu l’utilisation de la plateforme difficile entre les mois de janvier et avril. Certains des utilisateurs ont diminué leur activité en attendant une stabilisation de la plateforme, d’autres ont choisi de se reporter vers une solution palliative de façon temporaire ou définitive.
  • Afin de sécuriser les bascules, l’alimentation de l’entrepôt de données a été « gelée » pendant plusieurs mois rendant la mise à disposition des mises à jour des données impossible sur l’infrastructure. Un palliatif sous forme de ftp a été proposé aux utilisateurs mais il ne contenait pas toutes les bases de données. Le nombre de données téléchargées est ainsi passé de 115,7 To en 2018 à 55,6 To en 2019.
  • Des difficultés d’approvisionnement en stockage côté hébergeur ont également freiné la remise en route de l’alimentation de l’entrepôt et de fait la mise à disposition des mises à jour de données.


OBJECTIF 4

Météo-France : disposer d'un système performant de prévision météorologique et d'avertissement des risques météorologiques


INDICATEUR 4.1

Performance des modèles de prévision numérique du temps et de la procédure de vigilance météorologique

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Pourcentage d'évènements détectés avec une anticipation supérieure à 3 heures

%

89

90

>86

>86

95

>86

Fiabilité de la prévision numérique du modèle à maille fine AROME (modifié)

%

79,3

79,3

>79

>79

80,9

>79

 

Commentaires techniques

Source des données :


Sous-indicateur 4.1.1 : Les résultats ont été validés par le comité interministériel de suivi de la vigilance (réunion du 17 janvier 2019).


Sous-indicateur 4.1.2 : Résultat basé sur une combinaison d’indicateurs calculés selon une procédure définie et publiée au niveau international.


Mode de calcul :


Sous-indicateur 4.1.1 :


La pertinence d’une mise en vigilance est appréciée à partir de plusieurs critères : l’occurrence effective de l’événement météorologique, l’estimation correcte de son intensité, sa bonne anticipation sur les zones concernées, ainsi que la précision de sa localisation géographique et temporelle.

Ces éléments sont analysés conjointement par Météo-France et par ses partenaires de la procédure de vigilance météorologique : la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, le centre ministériel de veille opérationnelle et d’alerte (MTES/SG/CMVOA) et les services en charge des transports, de l’environnement, de la santé et de l’hydro-océanographie. L’indicateur est calculé ici en tenant compte des événements détectés avec une anticipation supérieure à trois heures. Ce délai est celui que la sécurité civile considère comme minimum pour pouvoir mobiliser ses moyens de façon efficace.

L’indicateur porte sur les phénomènes météorologiques suivants de la procédure de vigilance : « orages », « pluie-inondation », « vent violent », « neige-verglas » et, à partir de 2016, « vagues-submersion ». Les épisodes de canicule, grand froid avalanches et vagues submersion sont évalués de façon distincte dans le cadre du comité interministériel de suivi de la vigilance météorologique.


Sous-indicateur 4.1.2 :


Cet indicateur exprimé en pourcentage mesure la concordance entre les mesures réalisées par des stations automatiques au sol et la prévision numérique à échelle fine Arome de courte échéance (forcée par Arpège) à proximité de ces stations. Il tient compte de l’occurrence de quatre types de conditions météorologiques (rafales d’au moins 40 km/h, cumul de pluie sur 6h d’au moins 0,5mm, 2mm, et 5mm) et sur quatre échéances de prévision (6h, 12h, 18h, 24h). Il combine les événements de l’ensemble de l’année.



 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 4.1.1


Au cours de l’année 2019, on dénombre 79 épisodes de vigilance orange ou rouge à l’échelle nationale ce qui constitue un record. Cette augmentation du nombre d’événements s’est faite avec une légère augmentation du taux de fausses alarmes largement compensée par la réduction du nombre de cas non détectés et un taux d’anticipation fortement amélioré (95% de vigilances signalées avec plus de 3h d’échéance par rapport au début d’événement prévu), supérieur à la prévision (86%).


Sous-indicateur 4.1.2


Le sous-indicateur 4.1.2 a fortement progressé par rapport à l’année précédente (80,9 % en 2019 contre 79,3 % en 2018) ; il établit d’ailleurs une valeur record. Il est désormais au-dessus de son objectif, fixé à 79 % en 2019. Deux facteurs peuvent expliquer cette amélioration :

- les conditions météorologiques, plutôt prévisibles en 2019, favorisant les bonnes performances des modèles ;

- un changement de version des modèles AROME et ARPEGE*, intervenu en juillet 2019.

L’apport du modèle régional AROME par rapport aux modèles globaux ARPEGE et IFS, à maille moins fine, se confirme encore cette année.

* ARPEGE : modèle global dont les données permettent l’initialisation du modèle AROME.


OBJECTIF 5

Mobiliser les pouvoirs publics et la société civile en faveur de la transition écologique vers un développement durable


INDICATEUR 5.1

Nombre d'emplois dans les éco-activités

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre d'emplois dans les éco-activités

ETP

465450

Non déterminé

498300

493 796

ND

511200

 

Commentaires techniques

Mode de calcul :


Est comptabilisé ici le nombre total d’emplois en « équivalent temps plein » dans les filières des éco-activités (cumulé).


Source des données :


Les données sont principalement issues d’enquêtes de l’INSEE (EAP, ESA) et du MTES (CGDD/SDES/EnR), des données administratives provenant de la DGFiP (comptes publics), et d’autres données issues de rapports d’étude de l’ADEME et des syndicats professionnels.

Les chiffres pour l’année N ne sont disponibles qu’en avril-mai de l’année N+2.



 

Analyse des résultats


Il est à préciser que le résultat de la réalisation 2017 est un résultat provisoire qui sera consolidé lors du RAP 2020.


L’évolution du nombre d’emplois dans les éco-activités est le reflet concret de l’action du CGDD vis-à-vis des politiques publiques concernant le développement des activités de production de biens et services, qui contribuent à la préservation de l’environnement, à la gestion des ressources naturelles et à la protection de l’environnement.


Entre 2012 et 2016, l'emploi dans l'éco-activité est quasi-stable, avec une progression dans le secteur de l'agriculture biologique et une diminution de l'emploi dans le secteur des nouvelles installations d'électricité renouvelable. Puis, les éco-activités progressent entre 2016 et 2017 de 5,4%. La croissance de l'emploi en 2017 est tirée par le dynamisme de l'agriculture biologique, ainsi que par une activité orientée à la hausse dans les domaines liés aux énergies renouvelables, à la maîtrise de l'énergie, à l'assainissement des eaux usées et la recherche et développement (R&D).

Les sources disponibles laissent présager des évolutions contrastées suivant les secteurs entre 2017 et 2018.

En effet, en suivant l’évolution des emplois dans les éco-activités entre 2016 et 2017, il apparaît que :

  • Les activités de protection de l’environnement (pollution de l’air, eaux usées, déchets, déchets radioactifs, réhabilitation des sols et eaux, bruit, nature, paysage et biodiversité) ont une évolution à la hausse de 5,9 % avec une évolution annuelle moyenne de 2004 à 2017 de 2,5% ;
  • Les activités de gestion des ressources (gestion des ressources en eau, récupération, maîtrise de l’énergie, énergies renouvelables) ont une évolution à la hausse de 6,8 % avec une évolution annuelle moyenne de 2004 à 2017 de 4,1 % ;
  • Les activités transversales (services généraux publics, R&D, Ingénierie) ont une évolution à la hausse de 2,2% avec une évolution annuelle moyenne de 2004 à 2017 de 2,3 %.


La puissance nouvellement raccordée en 2018 est légèrement inférieure à celle de 2017, tant pour l'éolien que pour le solaire (https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publicationweb/239 et https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publicationweb/240). Tandis qu'entre 2017 et 2018, l'Agence Bio indique que le secteur de l'agriculture biologique continue sa progression (http://www.agencebio.org/wp-content/uploads/2019/06/DP-AGENCE_BIO-4JUIN2019.pdf).


Remarque : Du fait du délai nécessaire à la conclusion des enquêtes statistiques, les données 2018 ne seront disponibles qu'en mai 2020.