$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,185)

$@FwLOVariable(libelleProg,Diplomatie culturelle et d'influence)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF 1

Renforcer l'influence culturelle et linguistique de la France


INDICATEUR 1.1

Présence de la culture et des idées françaises à l'étranger

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de projets et de programmes culturels avec cofinancements extérieurs / nombre total de projets et de programmes culturels accompagnés par le réseau

%

93

94

95

95

95

96

Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération

%

Non applicable

+5

5

+5

+10

5

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur 1.1.1 « Nombre de projets et de programmes culturels avec cofinancements extérieurs / Nombre total de projets et de programmes culturels accompagnés par le réseau»

Sources des données: MEAE/Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au nombre de projets culturels (diffusion artistique, partenariats entre structures, projets d'accompagnements des politiques culturelles, promotion des ICC) soutenus ou organisés par les postes (services de coopération et EAF) en partenariat avec des acteurs locaux (associations, sociétés privées, partenaires publics dans les différents pays).

Périmètre: SCAC de l'ambassade, établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors Poste de présence diplomatique)


Sous-indicateur 1.1.2 « Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération. »

Sources des données: MEAE/Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence à l'évolution d'une année sur l'autre du nombre d'abonnés aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) directement gérés par le service de coopération et d 'action culturelle de l'ambassade.

Périmètre: SCAC de l'ambassade, établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique)

 

INDICATEUR 1.2

Diffusion de la langue française

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE

%

Non applicable

3

3

3,8

5,47

5

Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé France éducation

Nb

95 743

210000

230000

142000

130 000

260000

Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises

Nb

1 070 487*

1 098 311

1070000

1 051 256

1 150 257

1071000

Nombre de candidats aux certifications en langue française

Nb

547 698

643 562

635000

695 000

603 358

660000

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur 1.2.1 «Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE »

Sources des données: MEAE/Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans un établissement homologué par l'éducation nationale, faisant partie du réseau piloté par l'AEFE.

Périmètre: les établissements homologués du réseau AEFE



Sous-indicateur 1.2.2 «Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé France éducation »

Sources des données: MEAE/Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement ayant reçu le « Label FrancÉducation ». Ce label est accordé aux établissements privés ou publics travaillant sur programme national et présentant des sections bilingues francophones de haut niveau. La liste des établissements labellisés fait l’objet après chaque nouvelle campagne d’un arrêté ministériel.

Périmètre: Établissements ayant reçu le Label FrancÉducation



Sous indicateur 1.2.3 « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises »

Sources des données : MEAE/DGM/Services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Le sous-indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non au nombre d’élèves différents). Le périmètre est constitué des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires et des Alliances françaises conventionnées, c’est-à-dire disposant de personnel mis à disposition par le MEAE ou d’une subvention. Les informations proviennent des remontées des postes du réseau de coopération et d’action culturelle suite à la collecte des fiches de contrôle de gestion pour l’année 2019.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors Poste de présence diplomatique)



Sous-indicateur 1.2.4 « Nombre de candidats aux certifications en langue française »

Sources des données : France Education International (FEI) ex- Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (CIEP) et CCIPIDF chambre de commerce et d'industrie de Paris île de France,

Le sous-indicateur fait référence au nombre d'inscrits aux certifications de langue (DILF, DELF, DALF, TCF y compris TCF DAP, TCF-RI , TCF Québec et TCFHA) ainsi qu'aux diplômes et tests de la CCIPIDF, tous niveaux confondus, dans tous les centres d'examen dont la France. Les tests Evalang sont intégrés à ce chiffre.

Périmètre: diplôme initial de langue française (DILF ), diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance du français (TCF) dans ses diverses déclinaisons, ainsi que les diplômes et tests de la chambre de commerce et d'industrie de Paris île de France, (CCIP IDF) pour les Diplômes de français professionnel (DFP) et les Test d'évaluation de français (TEF)

 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 1.1.1 « Nombre de projets et de programmes culturels avec cofinancements extérieurs / Nombre total de projets et de programmes culturels accompagnés par le réseau»


Commentaires : la réalisation est conforme à la prévision pour l’année 2019, soit 95 % des programmes culturels sont mis en oeuvre avec au moins un partenariat externe.

Aujourd'hui, les programmes et événements présentés par le réseau culturel français à l'étranger sont dans leur grande majorité le fruit de collaborations et de coproductions entre nos postes et les institutions culturelles et partenaires artistiques locaux, ONG ou collectivités territoriales. La manifestation « FranceDance UK » organisée par l'Institut français de Londres et soutenue par l'Institut français Paris, qui a eu lieu entre août et novembre 2019, a permis de mettre à l'honneur la scène chorégraphique française dans plusieurs grandes villes britanniques (dont Londres, Édimbourg, Belfast, Manchester, Birmingham, Nottingham et Brighton), tout en créant un pont entre 13 institutions britanniques partenaires et les centres dédiés à la chorégraphie et à la danse en France, en vue d'instaurer des coopérations de long terme. De plus, cet événement a reçu le soutien du British Council et du « Friends of the French Institute Trust ».


Sous-indicateur 1.1.2 « Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération »


Commentaires : la réalisation pour l’année 2019 montre une croissance deux fois plus forte que la prévision avec un nombre d’abonnés estimé à 4,9 millions.

Les réseaux sociaux sont devenus des vecteurs indispensables pour les services culturels et EAF afin d'informer le public, et notamment les plus jeunes qui constituent le cœur de cible de leur action, de l'actualité culturelle française et notamment des événements à venir dans leur territoire de compétence.

Ainsi, certains postes ont mené des actions spécifiques afin d'augmenter le nombre d'abonnés à leurs newsletters ou réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Twitter notamment). C'est le cas de l'Institut français de Lettonie qui a organisé un concours photo sur Instagram durant tout le mois de novembre 2019 à l'occasion de « Novembre numérique ».


Sous-indicateur 1.2.1 «Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE »


Commentaires : la réalisation est en hausse par rapport à la prévision pour l’année 2019 avec un taux de croissance de 5,47 %.

Le taux de progression du nombre d’élèves étrangers scolarisés dans les classes homologuées des établissements d’enseignement français à l’étranger est à mettre en lien avec le nombre croissant de nouveaux établissements homologués en septembre 2019 (31 établissements en 2019 contre 6 en 2018) et à l'attractivité croissante des établissements du réseau d'enseignement français pour les familles étrangères.


Sous-indicateur 1.2.2 «Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancEducation »


Commentaires : la réalisation est en baisse par rapport à la prévision pour l’année 2019 avec 130 000 élèves inscrits.199 dossiers ont été déposés lors de la campagne 2019.

L’écart entre la prévision actualisée 2019 et la réalisation 2019 s’explique par l’absence à ce jour d’outils de pilotage fiables. Les établissements scolaires relèvent des systèmes éducatifs locaux. Le décompte se fait à partir des données renseignées dans le dossier de candidature au Label par les établissements. Les postes vont renforcer leur contrôle pour les années à venir. De nouveaux outils seront developpés afin de permettre un meilleur suivi de ce dispositif en lien avec l'AEFE.


Sous-indicateur 1.2.3 «  Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises »


Commentaires : Le nombre d'élèves inscrits aux cours de langue du réseau culturel et de coopération (établissements à autonomie financière et alliances françaises) est de 1 150 257 d’après une projection basée sur 110 fiches REvue Complète des Actions des Postes (ReCAP) reçues sur 139 attendues au 13 février 2020.

La réalisation 2019 a significativement augmenté par rapport à 2018 (environ +5 %).

La mise en œuvre opérationnelle, en 2019, du Plan pour le développement de la langue française et le plurilinguisme annoncé par le Président de le République lors de son discours à l’Institut de France du 20 mars 2018 constitue un facteur déterminant de cette évolution favorable.

Différentes actions menées par les postes peuvent aussi expliquer cette augmentation :

- un repositionnement de l'offre de cours de français, face à la concurrence d'autres langues dans les systèmes éducatifs locaux pour certains pays, comme pour l’alliance française de Cusco (AFC) au Pérou qui connaît une progression exemplaire de l’ordre de 45 % (5 438 inscriptions annuelles et 1 227 étudiants différents en 2019, contre 3 753 inscriptions annuelles et 823 étudiants différents en 2016). Cette recrudescence de l’activité pédagogique de l’AFC repose, en partie, sur la fidélisation des apprenants grâce à la mise en place du DELF intégré dès janvier 2018. Par ailleurs, la diversification de l’offre de cours en termes de publics, modalités et objectifs a porté ses fruits (cours les samedis, cours intensifs, cours pour les enfants / adolescents, cours FOS pour les professionnels du tourisme, etc.). Le renforcement et la professionnalisation de l’équipe enseignante sont également venus accompagner cette dynamique.

- une communication, dans certains cas, plus professionnelle ou mieux adaptée, avec une progression de la démarche-qualité, comme pour l’institut français d’Indonésie qui a enregistré une hausse significative des apprenants DELF/DALF, suite à un très important travail de communication réalisé par le service de coopération linguistique et son attaché. L’action de ce dernier a également contribué au maintien de postes de professeur de français, menacés de fermeture, dans certaines écoles et universités indonésiennes.

- une articulation plus satisfaisante, dans certains pays, entre les différents dispositifs francophones (AEFE, filières bilingues, offre de cours IF/AF avec certifications), comme pour l’institut français en Guinée qui enregistre une progression de 85 % des recettes de cours (+33 k€), non seulement imputable à une politique de communication adaptée, mais aussi, à une articulation plus satisfaisante avec l’Espace Campus France à procédure Etudes en France (EEF) et le centre culturel franco-guinéen et à la réalisation d’investissements dans les espaces de cours, certification et médiathèque.


Par ailleurs, un changement de statut de la langue française dans un pays peut aussi engendrer une hausse du nombre d’apprenants dans les IF & AF : exemple de la réintroduction (cas de la Colombie) ou du renforcement (cas du Maroc) du français dans le système éducatif.



Sous-indicateur 1.2.4 « Nombre de candidats aux certifications en langue française  »


Commentaires : Les certifications, diplômes et tests de français conçus et gérés administrativement par France education international, ex- Centre international d’études pédagogiques (CIEP) et la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile de France (CCIPIDF) contribuent à la promotion et à la valorisation de l’expertise française en matière d’enseignement et d’apprentissage du français. Ils s’intègrent à la stratégie de coopération linguistique et éducative des postes. Les certifications accompagnent l’essor d’un enseignement bilingue de qualité, à travers le LabelFrancÉducation notamment, la mobilité étudiante, l’offre de formation au français professionnel et la professionnalisation des enseignants de et en français.

Produits « haut de gamme » répondant aux standards internationaux de l’enseignement des langues, les certifications de langue française permettent de renforcer l’attractivité des centres de langue des Instituts français et des Alliances françaises et participent ainsi à l’amélioration de leurs résultats en terme d’autofinancement.

Le MEAE accompagne le développement des certifications au sein de son réseau de coopération. En 2020, les postes sont invités à élaborer une stratégie en matière de coopération éducative, stratégie qui inclut le volet linguistique de cette coopération.

Les certifications et diplômes de langue française répondent  pleinement à l’ambition du Président de la République en contribuant à la promotion de  l’expertise française en matière d’enseignement et d’apprentissage du français, et à la valorisation  des cursus d’apprentissage du français, les rendant ainsi plus attractifs.

2019 constitue une nouvelle année record pour le nombre d’inscriptions aux examens DELF-DALF, avec une progression de près de 3,3 % des inscrits à l’étranger par rapport à l’année 2018 (de 409 635 à 423 353). On constate en revanche une diminution du nombre de candidats par rapport à l’année passée pour les TCF (de 129 426 à 110 050) qui s’explique principalement par la baisse du nombre d’inscrits en Algérie (58 188 à 37 287). »


OBJECTIF 2

Développer l'attractivité de la France


INDICATEUR 2.1

Attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France

%

45

40

45

40

43,7

45

Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France

Nb

188 492

192 000

196000

202 151

202 151

200000

Nombre de projets de recherche mis en oeuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien

Nb

1 300

1 330

1400

1 400

1334

1400

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur 2.1.1 « Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France  »

Sources des données: MEAE/Parcoursup

Les élèves de terminale des lycées français de l’étranger suivent les procédures de préinscription dans l’enseignement supérieur français sur le portail national « Parcoursup » au même titre que les lycéens du territoire national. Ce dispositif repose sur un traitement informatisé des candidatures et permet une analyse fine de l'information et un suivi des candidatures durant toute la campagne (de janvier à septembre).

Périmètre : le portail Parcoursup  intègre cette année près de 13 500 formations accessibles après le baccalauréat. Toutefois, certaines formations très attractives pour les élèves de notre réseau à l’étranger ne sont pas intégrées au portail et conservent un recrutement particulier. Il s’agit notamment de Sciences Po Paris, des instituts d’études politiques en régions, de l’université de Paris Dauphine et de la plupart des écoles de commerce après bac.

Les admissions dans ces établissements se situent hors du périmètre Parcoursup et ne sont donc pas comptabilisées dans cet indicateur. Pour mémoire, la réponse des candidats (acceptation définitive) sur Parcoursup  est déclarative, les candidats procèdent ensuite à leur inscription auprès de l’établissement choisi. Le ministère envisage pour la session 2020 l’intégration sur le portail de ces formations.


Sous-indicateur 2.1.2 « Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France »

Sources des données:statistiques MESRI DGRI/DGESIP-SIES

Les chiffres 2018 figurant dans le tableau se lisent comme suit : ils correspondent au recensement des étudiants étrangers en mobilité inscrits pour l'année universitaire 2017-2018 dans une université. Les données sont fournies avec une année de décalage. Ainsi les dernières informations disponibles se rattachent à l'année universitaire 2018-2019. Les outils statistiques existants permettent, à partir de l'année 2017-2018, d'avoir les données pour l'ensemble des établissements d’enseignement supérieur. Toutefois, par souci de comparaison pluriannuelle incluant l'année 2016-2017, le périmètre initial est maintenu.

Périmètre : ces informations sont issues des données SISE du MESRI (application de gestion de scolarité des universités). Elles concernent les étudiants internationaux en mobilité à l'université (et non dans l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur). On entend par étudiant international en mobilité (par différence avec tout étudiant de nationalité étrangère) tout étudiant de nationalité étrangère qui est venu en France spécifiquement pour y suivre ses études après une scolarité dans son pays d’origine. La mobilité internationale inclut la mobilité diplômante et la mobilité d’échange.


Sous-indicateur 2.1.3 « Nombre de projets de recherche mis en œuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien »

Sources des données :données issues du système d’information de l'opérateur Campus France

Il s’agit du nombre de partenariats et de mobilités gérés par l'opérateur Campus France au titre des programmes Hubert Curien (PHC) et pour une année civile. Un programme Hubert Curien peut financer plusieurs projets de recherche conjoints entre équipes de recherche françaises et étrangères. Ce sont ces projets qui sont recensés. Les mobilités de chercheurs financées dans le cadre d'un projet de recherche unique constituent le deuxième sous-indicateur présent dans le présent PAP. Il permet de mesurer l'intensité des coopérations menées.

Périmètre : Campus France au titre des programmes Hubert Curien (PHC)

 

INDICATEUR 2.2     mission

Attractivité touristique de la France

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de touristes étrangers en France

Nb

88,5

90

94

91

90

100

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur 2.2.1 « Nombre de touristes étrangers en France »

Sources des données :le nombre de touristes étrangers ayant visité la France est issu de plusieurs sources :

- une enquête auprès de l’offre réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’enquête interroge les hôteliers sur les hébergements et compte les nuitées des touristes français et étrangers. L’enquête est mensuelle. Les données sont disponibles au mois N+2 ;

- une enquête effectuée auprès de la demande par la direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec la Banque de France, l’enquête EVE (Enquête Visiteurs étrangers). Il s’agit d’une enquête aux frontières qui compte et interroge les touristes étrangers lorsqu’ils quittent le territoire, dans les aéroports, sur les aires d’autoroutes, dans les gares.

Autres sources :données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Les données issues des visas ne sont pas exploitées.

 

INDICATEUR 2.3

Attractivité de la France en termes d'investissements

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de visites d'investisseurs auxquelles les Ambassades et BF ont contribué / nombre d'investisseurs rencontrés

%

22,8

49,4

24

35

Non connu

25

 

Commentaires techniques

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Périmètre : ensemble des ambassades et Business France

 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 2.1.1 « Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France  »


Commentaires : La réalisation 2019 dépasse la prévision actualisée 2019 (40 %) pour s’établir à 43,7 %.

Cette hausse s’explique par une meilleure utilisation pour la deuxième année de fonctionnement de la plateforme Parcoursup et l’évolution de ses procédures qui ont rendu plus visibles certaines formations attractives pour les élèves du réseau.

De plus, les formations dispensées par le SORES au cours de l’années scolaire 2018-2019 dans 14 zones géographiques et en établissements ont concerné 880 personnels en établissement dont 236 PRIO et conseillers d’orientation notamment sur la procédure Parcoursup et les formations attractives de l’enseignement supérieur français permettant ainsi un meilleur accompagnement des élèves dans la définition de leur parcours de formation.


Sous-indicateur 2.1.2 « Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France »


Commentaires : La réalisation 2019, soit 202 151 étudiants internationaux dans les universités, dépasse légèrement (+1 %) la cible 2020 qui avait été fixée (200 000), et dépasse encore davantage (+3 %) la prévision initiale (196 000). Le nombre d'étudiants internationaux a donc augmenté de 3,3 % entre 2018 et 2019.


Cette attractivité internationale des universités françaises, est à mettre en regard avec une tendance internationale de forte augmentation des effectifs étudiants au niveau mondial et une encore plus forte augmentation des étudiants faisant leurs études à l'étranger. Selon les chiffres UNESCO disponibles, le nombre d'étudiants faisant leurs études à l'étranger dans le monde a augmenté de 31 % entre 2012 et 2017 (il a augmenté de 4 % entre 2016 et 2017). La prévision était partie sur une hypothèse d'augmentation de 2 % par rapport à l'année précédente, suivant en cela la tendance pluriannuelle.

L'attractivité internationale des universités françaises s'apprécie dans le contexte général, d'une part d'une attractivité tendancielle plus forte des autres établissements d'enseignement supérieur français, d'autre part d'une concurrence accrue des autres pays.

L'augmentation de l'attractivité internationale des universités est cette année (2018-2019) principalement marquée en licence et en master (alors que l'attractivité au niveau doctorat est stable), dans les disciplines sciences et santé, avec un accroissement de la part des étudiants africains (qui tendaient plutôt à baisser précédemment), alors que la part des étudiants européens et asiatiques baisse.


L'importance du discours du Président de la République à Ouagadougou en novembre 2017 auprès des étudiants africains a vraisemblablement eu un impact très positif sur la jeunesse africaine et son souhait de venir étudier en France. Par ailleurs, le nombre d'étudiants en Afrique augmente de façon dynamique.

Le maintien des crédits à l'opérateur Campus France, chargé de la promotion de l'enseignement supérieur français à l'étranger et l'augmentation du nombre de pays et d'établissements rattachés à la plate-forme études en France ces dernières années ont aussi contribué à cette plus grande attractivité internationale de notre enseignement supérieur. Enfin, les premières mesures de simplification des visas, dans le cadre de la loi asile et immigration, ont pu également avoir un impact positif sur les mobilités étudiantes vers la France.


Au-delà des données quantitatives, il n'en demeure pas moins que l'objectif de doubler le nombre d'étudiants venant des pays émergents d'ici 2027, rappelé dans le PAP 2019, n'est pour l'instant pas atteint, malgré une augmentation continue des étudiants venant de Chine et, surtout, de l'Inde. En outre, l'amélioration des conditions d'accueil dans les universités, également mentionné comme objectif dans le PAP 2019, a pris un tour concret à partir du lancement du plan Bienvenue en France en novembre 2018 pour avancer dans ce sens (financement et labellisation des établissements d'enseignement supérieur ; simplification des procédures de visa) et aura des effets pour les prochaines années.


Enfin, le doublement des partenariats universitaires en Afrique, mentionné comme troisième objectif du PAP 2019, se traduit depuis 2018 par des actions résolues : constitution d'un campus franco-sénégalais, de l'université franco-tunisienne pour l'Afrique et la Méditerranée, du hub franco-ivoirien ; lancement d'appels à projets d'appui au développement de l'enseignement supérieur franco-africain (ADESFA 1 en 2019 et ADESFA 2 en 2020) et, d'un appel AFD pour la constitution de partenariats pour les établissements africains (PEA) au premier trimestre 2020.



Sous-indicateur 2.1.3 « Nombre de projets de recherche mis en œuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien »


Commentaires : Les programmes Hubert Curien (PHC) sont des outils d’amorçage des coopérations scientifiques entre équipes françaises et étrangères de recherche. Ils permettent le lancement de coopérations bilatérales ou régionales durables. Ils financent les premiers déplacements d’équipes scientifiques, généralement sur une base paritaire entre la France et le pays partenaire. La dynamique de ces programmes permet de mesurer l’action de notre diplomatie scientifique pour accompagner l'ouverture internationale des laboratoires français et la tendance à l’internationalisation du travail scientifique. Lors de la sélection des projets, une attention particulière est portée aux candidatures présentées par des nouvelles équipes et sur des sujets novateurs. La participation active et la mobilité de jeunes chercheurs, en particulier doctorants ou post-doctorants, est un critère important de sélection. Les projets sont le plus souvent financés à parité par la France et le partenaire étranger. Les soutiens alloués sont destinés à financer la mobilité (transport et séjour) des chercheurs engagés dans les projets. Les financements sont accordés sur une base annuelle pour une durée d’un à deux ans, exceptionnellement trois.


Les 54 partenariats Hubert Curien gérés par Campus France ont permis de mettre en oeuvre 1334 projets, 4 de plus qu'en 2018). 4 nouveaux PHC ont été lancés en 2019 (Philippines, Malaisie, Europe Centrale et Maurice) mais les projets ne seront comptabilisés qu'en 2020.


Ces évolutions s'expliquent par un relatif tassement des projets mis en œuvre en 2019 avec le financement de ces 1334 projets de recherche. En outre, et malgré le succès des nouveaux programmes, l'arrivée à maturité de la plupart des programmes de mobilité doit conduire à la fixation de cibles en progression plus modeste pour les années futures : si le nombre de projets augmentera encore en 2020 avec une cible de 1 400 projets (soit une croissance de 4,9 %), la progression devrait être plus faible ensuite.


Au total, quelque 70 PHC ou programmes assimilés sont ainsi mis en œuvre avec les partenaires étrangers. Ils représentent chaque année plus de 2 000 projets dont 1 000 projets avec l’Europe et génèrent environ 5 000 mobilités de chercheurs français et étrangers. Au cours des 10 dernières années, environ 70 % des projets aboutissent à la publication d’un ou plusieurs articles dans une revue référencée, chiffre qui s’accroît significativement pour les projets récents. De nombreux partenariats bâtis grâce aux PHC ont donné lieu à des projets du Programme cadre de recherche et d'innovation de la Commission européenne (PCRI). Le PHC Maghreb est le seul programme régional faisant travailler ensemble des équipes de recherche des trois pays du Maghreb dans une zone aux enjeux stratégiques pour la France et nos trois partenaires sont demandeurs d'une augmentation à parité des contributions.


Sous-indicateur 2.2.1 « Nombre de touristes étrangers en France »


Commentaires : Le réalisé 2019 est de 90 millions de touristes étrangers.


2 400 opérations de promotion ont été menées en 2019 par Atout France à destination du grand public, de la presse et des professionnels afin de faire rayonner la France à l’international.

L’écart à la baisse de 1 million de touristes étrangers par rapport à la prévision actualisée s'explique notamment par les événements sociaux qui ont marqué l'année 2019 (gilets jaunes notamment).


Sous-indicateur 2.3.1 « Nombre de visites d’investisseurs auxquelles les ambassades et Business France ont contribué / nombre d’investisseurs rencontrés »


Commentaires : Les données 2019 ne sont pas disponibles au moment de la rédaction de ce RAP.


Les résultats sont obtenus lors d'une enquête annuelle auprès des ambassades dans le cadre des indicateurs de la diplomatie économique faite en avril de l'année N+1. Dès l'année 2020, le calendrier de l'enquête est révisé afin de pouvoir intégrer une analyse consolidée dans le prochain RAP.


OBJECTIF 3

Accroître la performance du dispositif d'aide à l'export


INDICATEUR 3.1

Accompagnement des acteurs économiques

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de résultats obtenus (nombre de contrats signés toutes catégories confondues + nombre de changements favorables) / nombre d’entreprises reçues par les postes

%

16

12,5

12

13

Non connu

15

Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l'Ambassade

Nb

1 099

740

750

750

Non connu

800

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur 3.1.1 « Nombre de résultats obtenus / nombre d’entreprises reçues par les postes »

Sources des données :enquête annuelle auprès des ambassades

Il s'agit d'évaluer la performance de l'action des postes en mettant en regard l'ensemble des résultats obtenus et le nombre d'entreprises reçues.

Périmètre : ensemble des ambassades.

 

Sous indicateur 3.1.2 «  Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l’ambassade  »

Sources des données: enquête annuelle auprès des ambassades

Il s'agit d'évaluer l’influence des actions du poste en matière d’environnement des affaires ayant conduit à lever des barrières et des freins rencontrés par les entreprises françaises.

Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l'ambassade : modification de la réglementation locale, levée d’une interdiction phytosanitaire, autorisation de dédouanement, ouverture de nouvelles négociations sur un contrat, etc.

Périmètre :ensemble des ambassades.

 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 3.1.1 et 3.1.2


Commentaires : Les données 2019 ne sont pas disponibles au moment de la rédaction de ce RAP.


Les résultats sont obtenus lors d'une enquête annuelle auprès des ambassades dans le cadre des indicateurs de la diplomatie économique faite en avril de l'année N+1. Dès l'année 2020, le calendrier de l'enquête est révisé afin de pouvoir intégrer une analyse consolidée dans le prochain RAP.


OBJECTIF 4

Dynamiser les ressources externes


INDICATEUR 4.1

Autofinancement et partenariats

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger

%

65,3

63,5

64

63

65

64

Taux d'autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE

%

72

76

69

71

75

69

Montant des participations externes mobilisés par le réseau culturel et de coopération

M€

165

175

172

175

176

172

Part des cofinancements d'Atout France

%

61

58

55

55

59

55

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur 4.1.1 « Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger »

Sources des données: AEFE/MEAE

Mode de calcul : Ressources propres / (Subvention de fonctionnement + Ressources propres).

Ressources propres = évaluation des frais de scolarité perçus au cours de l'année académique N/N+1 + subventions versées par les pays tiers au cours de l'année N pour les EGD et conventionnés – bourses versées aux établissements EGD et conventionnés.

Les frais de scolarité sont perçus en monnaie locale et convertis en euros à la date du 1er octobre de l’année N. Les frais de première inscription ne sont pas comptabilisés dans le calcul des ressources propres car les règles de leur gestion diffèrent d'un établissement à l'autre (possibilité de remboursement à l'issue de la scolarité, etc.).

Subvention de fonctionnement = dotation versée par le MEAE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE (185 et 151). Elle comprend le financement des bourses scolaires aux élèves français et celui des bourses spécifiques (bourses d'excellence, bourses hors réseau). Les montants estimés des bourses scolaires versées aux établissements uniquement homologués sont déduits.

Périmètre: cet indicateur concerne les établissements en gestion directe (EGD) et conventionnés du réseau. Les établissements uniquement homologués ne sont pas pris en compte.



Sous-indicateur 4.1.2 « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE »

Sources des données:données MEAE/états comptables consolidés des EAF pluridisciplinaires.

Mode de calcul : total des produits /total des charges

- Numérateur : total des produits (classe 7 du compte de résultat consolidé) hors dotation de fonctionnement et d'intervention versées par le MEAE.

- Dénominateur : total des charges (classe 6 du compte de résultat consolidé).

Périmètre: Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF)

La liste de l’arrêté de 1999 est mise à jour chaque année. Les IFRE (Instituts français de recherche à l’étranger) et les alliances françaises ne sont pas dans le périmètre de cet indicateur.


Sous indicateur 4.1.3 « Montant des participations externes mobilisées par le réseau culturel et de coopération »

* La réalisation définitive 2017 est de 172 M€. Les données du RAP 2017 avaient été estimées sur la base de 80% de la collecte des indicateurs effectuée auprès des postes à l'étranger.


Sources des données:Services de coopération et d'action culturelle des postes diplomatiques

Périmètre: Ensemble des postes du réseau de coopération et d'action culturelle

Les participations externes sont des contributions en numéraire ou en nature apportées par les partenaires pour financer une opération (projets culturels, de recherche, programmes de bourses, etc.) pour laquelle l’action du poste a été déterminante. Il ne s’agit pas d’opérations tracées en comptabilité. Les participations externes en numéraire ou en nature (mise à disposition des salles, prêts du matériel, billets d’avion, etc.) sont directement destinées aux prestataires ou bénéficiaires finaux. Le mécénat ou les participations versées dans les comptes des établissements culturels pluridisciplinaires ne sont pas comptés en participations externes mais en ressources propres.

Pour qu’il y ait participation externe, 3 composants sont nécessaires : une opération, un poste du réseau de coopération et d’action culturelle du MEAE (SCAC, EAF ou Alliance française conventionnée), un ou plusieurs partenaires externes.

Il doit être noté que :

- l’autofinancement n’est pas de la participation externe par définition, notamment lorsqu’il s’agit du paiement d’une prestation ;

- les apports provenant de fonds publics français d’État et d’institutions parapubliques françaises ne sont pas comptabilisés comme de la participation externe ;

- l’année où le projet est totalement pris en charge par les partenaires c'est-à-dire lorsque le poste ne joue plus un rôle déterminant, le projet n’est plus compté en projet en participation externe. L’indicateur ne mesure donc que les résultats à court terme de l’action du réseau sur une valorisation recensée auprès des postes culturels de manière annuelle au moyen d'une enquête.

Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue.



Sous-indicateur 4.1.4 « Part des cofinancements d'Atout France »

Sources des données: l’indicateur vise à rapporter la part des recettes de l’opérateur qui ne sont pas issues de la subvention de l’État (recettes de partenariats) au total des financements mobilisés.

L’opérateur est incité à rechercher des partenariats pour maintenir un financement paritaire associant une subvention pour charges de service public versée par le MEAE et les recettes de partenariat provenant des prestations commercialisées par l'opérateur.

Périmètre:les recettes de partenariat comprennent les prestations facturées, les adhésions et les sommes versées pour l’exécution de conventions spécifiques.

 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 4.1.1 « Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger»


Commentaires : Le résultat 2019 dépasse légèrement la cible fixée initialement, ce qui s’explique par un effet combiné de l’augmentation du nombre d’élèves inscrits dans le réseau, de l’augmentation des droits de scolarité dans les établissements et par un meilleur taux de recouvrement des recettes propres. Le taux des ressources propres des établissements devrait légèrement diminuer en 2020 car la progression du nombre d’élèves scolarisés et des droits de scolarité qui aura un impact positif sur les ressources propres des établissements sera en partie contrebalancée par l'augmentation de la subvention pour charges de service public de l’agence à hauteur de 24,6 M€.



Sous-indicateur 4.1.2 « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE »


Commentaires : La légère baisse du taux d’autofinancement des seuls EAF pluridisciplinaires en 2019 s’explique en majeure partie par le fort gain au change constaté en 2018.

Sur l’ensemble du réseau, les établissements à autonomie financière montre une stabilité de leur activité et des ressources levées.

La constitution des ressources propres des EAF repose sur le développement et la diversification des activités génératrices de recettes, telles la location d’espaces disponibles dans les locaux des instituts, la mise en place d’activités de cours, l’organisation de sessions d’examens, le lancement de modules de formation professionnelle, mais aussi sur le développement du financement de tiers (entreprises, organisations internationales, collectivités locales, appels à projet de l’Institut français Paris ou encore de fonds européens).

Tandis que certains EAF de grande taille ont connu une baisse prévisible après une année 2018 plus favorable (Chine, Espagne, États-Unis), plus de la moitié des établissements ont vu leur taux d'autofinancement progresser, confirmant une dynamique vertueuse (Cameroun, Sénégal, Hongrie).


La prévision révisée était inférieure de 5 points par rapport à la réalisation du fait d’une construction prudente du budget des EAF.


Sous indicateur 4.1.3 « Montant des participations externes mobilisées par le réseau culturel et de coopération »


Commentaires : Le montant des participations externes pour 2019 s’élève à 176 478 753 €, soit une augmentation d’environ 1,01 % par rapport à 2018.


Les projets engagés par le réseau de coopération et d’action culturelle ont été financés à hauteur de 38,3 M€ par les postes, ce qui donne un effet de levier de 4,61. Ces chiffres ont été établis d’après une projection basée sur 110 fiches REvue Complète des Actions des Postes (ReCAP) reçues sur 139 attendues au 13 février 2020.

7 pays représentent 50 % du montant total des participations externes (Brésil, Japon, Mexique, Malaisie, Tunisie, Colombie, et Allemagne) et 22 pays représentent 80 % des participations externes.

La participation externe la plus importante (8,5 M€) a été levée au Brésil pour le programme de bourse BRAFITEC (Brasil-France-Ingénieurs-Tecnologia) pour la formation croisée d’ingénieurs avec 46 projets en cours et en partenariat avec CAPES (Brésil), et des écoles et formations d'ingénieurs dans les deux pays. Le programme existe depuis 2002 et a permis la mobilité d'environ 8 700 étudiants brésiliens et 2800 étudiants français.

Les participations externes dépassent le million d’euros dans une vingtaine de pays, dont 7 sont des pays de la zone Asie et 7 de la zone Amérique.

Des projets innovants ont été programmés comme à titre d’exemple, l’édition 2019 « Voilah ! France Singapore Festival » qui a pris une ampleur nouvelle en combinant Festival du film français et actions culturelles portées par les organisations locales sur l’ensemble des domaines couverts par la relation bilatérale (culture, éducation, science, art de vivre, tourisme et sport). Événement marquant pour cette année de l'Innovation France-Singapour, plus d’une cinquantaine de programmes ont été proposés durant plus de six semaines attirant un grand nombre de spectateurs.


Les évolutions erratiques dans ce domaine s’expliquent par le montage de projets ponctuels sur une année donnée et non reconductibles.


Sous-indicateur 4.1.4 « Part des cofinancements d'Atout France »


Commentaires :  La part du partenariat dans le budget de Atout France s’entend comme l’ensemble des produits du Groupement d'intérêt économique (GIE), à l’exclusion de la subvention pour charges de service public, rapporté aux produits totaux de l’exercice. Le réalisé 2019, soit 59 %, est supérieur à l’objectif assigné par le PAP 2019 (55 %).

Sous réserve des derniers ajustements apportés par le commissaire aux comptes, le niveau du chiffres d’affaires du GIE se situe à un niveau exceptionnel en 2019, à 39,7 M€, en hausse par rapport au partenariat 2018 (38,4 M€).

Ce résultat s’explique en premier lieu par le maintien des partenariats conduits dans le cadre des actions habituelles du GIE pour la promotion des destinations, l’accompagnement des destinations dans la qualification et le développement de l’offre, et l’ensemble des autres activités de Atout France (développement professionnel des acteurs du tourisme, vente d’études, adhésions au GIE, etc.) (30,7 M€ contre 30,3 M€ en 2018).

Il traduit également l’efficacité du dispositif défini lors du 2ème conseil interministériel du tourisme de janvier 2018, qui permet à Atout France de conduire des campagnes nouvelles en mobilisant des moyens publics et privés à l’appui d’une subvention spécifique accordée par l’État (actions dites « CIT » dans les comptes du GIE, qui correspond à la part des recettes visas affectées à Atout France). Cette subvention, de 4,6 M€ en 2019, a permis de générer 9 M€ de partenariats dédiés à des actions spécifiques, souvent de grande envergure, assurant ainsi que pour 1 € de financement public 3 € d’actions soient financées, en associant une ou plusieurs régions ou destinations françaises avec un ou plusieurs grands acteurs privés du secteur.