$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,192)

$@FwLOVariable(libelleProg,Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Organismes de formation supérieure et de recherche

105 851 219
103 743 506

217 525 515
212 501 230

323 376 734
316 244 736

105 851 219
103 743 506

217 525 515
212 471 230

323 376 734
316 214 736

02 – Soutien et diffusion de l'innovation technologique

 
 

336 581 902
324 296 062

336 581 902
324 296 062

 
 

336 581 902
324 396 062

336 581 902
324 396 062

03 – Soutien de la recherche industrielle stratégique

 
 

13 500 000
119 403 510

100 492 000
119 403 510

 
 

68 859 967
196 164 612

155 851 967
196 164 612

Total des crédits prévus en LFI *

105 851 219

567 607 417

673 458 636

105 851 219

622 967 384

728 818 603

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-376 115

+158 099 165

+157 723 050

-376 115

+140 357 304

+139 981 189

Total des crédits ouverts

105 475 104

725 706 582

831 181 686

105 475 104

763 324 688

868 799 792

Total des crédits consommés

103 743 506

656 200 802

759 944 308

103 743 506

733 031 904

836 775 410

Crédits ouverts - crédits consommés

+1 731 598

+69 505 780

+71 237 378

+1 731 598

+30 292 784

+32 024 382


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

105 851 219

572 605 124

678 456 343

105 851 219

627 965 091

733 816 310

Amendements

0

-4 997 707

-4 997 707

0

-4 997 707

-4 997 707

LFI

105 851 219

567 607 417

673 458 636

105 851 219

622 967 384

728 818 603

 

En PLF 2019, les crédits du programme 192 s’élevaient à 678 456 343 € en AE et 733 816 310 € en CP, dont 105 851 219 € en titre 2 (en AE=CP).

 

L’amendement n° II-13 du 16 novembre 2018 a induit deux modifications :

- un abondement de 120 783 € en AE et CP au programme, répartis entre les crédits de titre 3 du Groupe Mines Télécom et ceux du GENES, suite au rendez-vous salarial prévoyant une revalorisation des indemnités kilométriques et des barèmes de frais de nuitée pour les agents en mission ;

 

- une minoration de 5 118 490 € en AE et CP (hors titre 2) au titre du financement de mesures introduites par d’autres amendements.

 

Le montant de la LFI 2019 s’est ainsi élevé à 673 458 636 € en AE et 728 818 603 € en CP, dont 105 851 219 € en titre 2.

 

   Modifications de maquette

Aucune modification de maquette n'a été opérée en 2019 sur le programme.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Les crédits du programme 192 votés en loi de finances initiale pour 2019 ont été modifiés par les mouvements réglementaires suivants :

- une annulation de crédits de 377 k€ en titre 2 et 16,7 M€ en AE et 18,4 M€ en CP en hors titre 2 par la loi de finances rectificative pour 2019 n° 2019-270 du 2 décembre 2019 ;

- un report entrant de 247 k€ au titre du fonds de concours sur le programme Nano 2017 (n° 1-2-00339) ;

- un report entrant de crédits généraux de 8 M€ en AE et 1,5 M€ en CP (reports généraux) au titre de l’activité RAPID et du Fonds de compétitivité des entreprises (FCE) ;

- un transfert de crédits du ministère des armées de 1,27 M€ de CP pour solde de tout compte sur les engagements du FUI de 2018 et de 4,84 M€ en AE et 3,73 M€ en CP au titre de Nano 2022 ;

- un transfert de crédits du ministère des armées au titre du dispositif RAPID de 50 M€ en AE et 40 M€ en CP ;

- un transfert de crédits de 744 € en provenance du programme 551 au titre de la revalorisation du paiement des jours de CET suite au rendez-vous salarial ;

- une ouverture de crédits de 50 M€ en AE et CP au titre du fonds de concours en provenance du fonds pour l’innovation et l’industrie (FII) au titre de 2018 et 2019 pour Nano 2022 ;

- une ouverture de crédits de fonds de concours de 62 M€ en AE et CP au profit des programmes Nano 2017[1] et Nano 2022.


Les crédits du fonds de concours ont été consommés à hauteur de :

  - 95 854 € en AE et 44 963 704 € en CP pour le plan Nano 2017 ;

  - 65 435 874 € en AE et 42 423 933 € en CP au titre du plan Nano 2022.


[1] Depuis le 1er janvier 2015, le financement du soutien accordé par l’État au volet national du programme Nano2017 est assuré à partir des crédits du programme d’investissements d’avenir (PIA – action « Nano2017 »). Dans ce cadre, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) opérateur désigné, procède au reversement de ces crédits par tranches annuelles au programme 192, via un fonds de concours rattaché à ce programme (convention signée entre l’État et la CDC le 22 décembre 2014 relative au programme d’investissement d’avenir – action : « Nano 2017 »).


 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les fonds de concours en 2019 sur le programme sont issus :

- d'une ouverture pour 62 M€ en AE et CP au profit des programmes Nano 2017[1] et Nano 2022 ;

- d'une ouverture pour 50 M€ en AE et CP en provenance du Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII) au titre de 2018 et 2019 pour Nano 2022 ;

- d'un report pour 247 k€ au titre du programme Nano 2017 (n° 1-2-00339) ;




[1] Depuis le 1er janvier 2015, le financement du soutien accordé par l’État au volet national du programme Nano2017 est assuré à partir des crédits du programme d’investissements d’avenir (PIA – action « Nano2017 »). Dans ce cadre, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) opérateur désigné, procède au reversement de ces crédits par tranches annuelles au programme 192, via un fonds de concours rattaché à ce programme (convention signée entre l’État et la CDC le 22 décembre 2014 relative au programme d’investissement d’avenir – action : « Nano 2017 »).


 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

529 256

13 239 106

13 768 362

529 256

14 899 905

15 429 161

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

529 256

13 239 106

13 768 362

529 256

14 899 905

15 429 161

 

En 2019, l’ensemble des crédits du programme a fait l’objet d’une mise en réserve initiale.

Cette réserve de précaution s'élevait au 1er janvier 2019 à 13 768 362 € en AE et 15 429 161 € en CP, répartis comme suit :

• sur le titre 2 un montant de 529 256 € en AE et en CP (taux de 0,5%) ;

• sur le hors titre 2 un montant de 13 239 107 € en AE et 14 899 905 € en CP (taux pondéré pour les opérateurs, taux de 3% hors opérateurs, majoration de 1 point au titre d'une réserve mise en place par le responsable de programme visant à couvrir les aléas en gestion).

 

Le montant de la réserve de précaution appliquée au programme a été majoré par un surgel intervenu le 18 novembre 2019 sur les crédits hors titre 2, à hauteur de 3 477 333 € en AE et CP, majorant la réserve initiale en prévision de la loi de finances rectificative pour 2019.

Celle-ci, datée du 2 décembre 2019, a procédé à l’annulation de l’ensemble de la réserve hors titre 2 ainsi majorée.

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2018

(1)

Réalisation

2018

(2)

LFI + LFR

2019

(3)

Transferts
de gestion
2019

(4)

Réalisation

2019

(5)

Écart à
LFI + LFR 2019
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1424 – Catégorie A+

0

534

558

0

538

-20

1425 – Catégorie A

0

142

137

0

149

+12

1426 – Catégorie B

0

246

242

0

234

-8

1427 – Catégorie C

0

139

131

0

122

-9

Total

0

1 061

1 068

0

1 043

-25


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2019

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
années pleines des
schémas d'emplois
2018 sur 2019

dont impact du
schéma d'emplois
2019 sur 2019

1424 – Catégorie A+

0

0

+2

+2

+1

+1

1425 – Catégorie A

0

0

-2

+9

+7

+2

1426 – Catégorie B

0

0

-1

-11

-1

-10

1427 – Catégorie C

0

0

+2

-19

-7

-12

Total

0

0

+1

-19

0

-19

 


En LFI 2019, le plafond autorisé d'emplois s'élevait à 1 108 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Cette autorisation a été révisée en LFR à 1 068 ETPT, dont 937 ETPT pour le Groupe Mines Télécom (GMT) et 131 ETPT pour le GENES. Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle du plafond d'emplois s'établit à 1 043 ETPT (920 ETPT pour le GMT et 123 ETPT pour le GENES), dont 51,6 % de catégorie A+, 14,3 % de catégorie A, 22,4 % de catégorie B et 11,7 % de catégorie C.

Cette consommation d'emplois a fait l'objet de retraitements afin de tenir compte des règles particulières de décompte des emplois par Chorus. Ces retraitements ont essentiellement concerné, comme les années précédentes, des corrections d'imputation entre catégories.

Le taux de consommation se situe à 97,7 % du plafond LFI + LFR. L'écart en emplois entre réalisation 2019 et LFI+LFR 2019 est le résultat de différents facteurs, notamment des difficultés à pourvoir certains postes et des décalages et reports de recrutements dans les concours d'enseignants.

Entre 2018 et 2019, l'évolution de la consommation d'emplois à périmètre constant est de -18 ETPT et traduit principalement :

• l'impact du schéma d'emplois 2019 à hauteur de -19 ETPT ;

• une correction technique (+1 ETPT) liée essentiellement à une redistribution des effectifs entre catégories, les promotions inter-catégorielles n'étant pas identifiées dans le tableau de variation des effectifs.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1424 – Catégorie A+

56

7

8,30

55

13

7,99

-1

0

1425 – Catégorie A

33

6

7,55

34

0

7,00

+1

0

1426 – Catégorie B

42

17

6,71

24

0

7,00

-18

-1

1427 – Catégorie C

32

5

6,00

25

0

9,80

-7

-15

Total

163

35

138

13

-25

-16

 

La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie A+ (51,6 %), qui représente plus de la moitié des effectifs, et B (22,4 %). La catégorie A+ est principalement constituée d'enseignants et la catégorie B de techniciens de laboratoire, ces 2 fonctions constituant le cœur de métier des écoles du Groupe Mines Télécom et du GENES. Les agents des catégories A et C représentent respectivement 14,3 % et 11,7 % du total.

Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2019, la structure des emplois apparaît globalement stable.

Le schéma d'emplois prévu dans le PAP à - 16 ETP a été exécuté au-delà de la prévision, à - 25 ETP : - 23 ETP pour le Groupe Mines Télécom au lieu de -14 prévus, compte tenu de difficultés de recrutement marquées dans deux écoles et – 2 ETP pour le GENES, comme prévu.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

Service

Prévision LFI
ETPT

Réalisation
ETPT

ETP
au 31/12/2019

Opérateurs

1 068

1 043

1 040

Total

1 068

1 043

1 040

 

Les écarts avec la prévision en LFI s'expliquent par différents facteurs : difficulté à pourvoir certains postes, décalages et reports de recrutements notamment dans les concours d'enseignants.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Organismes de formation supérieure et de recherche

1 068

1 043

Total

1 068

1 043

Transferts en gestion

0

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

DGE

Effectifs gérants* au 31/12/2018 (données exprimées en ETP**)

Gestion intégrale
des effectifs payés (1)

Ratio d'efficience

Gestion partielle des effectifs payés (2)

Ratio d'efficience

Total gestion des effectifs payés (1) + (2)Ratio d'efficience


Gestion administrative (a)

22,51

2,0%

0,20

6,7%

22,71

2,0%


Formation (b)

4,48

0,4%

0,10

3,3%

4,58

0,4%


Conditions de travail ©

3,69

0,3%

0,10

3,3%

3,79

0,3%


Pilotage RH (d)

6,41

0,6%

0,20

6,7%

6,61

0,6%


TOTAL

37,09

3,3%

0,60

20,0%

37,69

3,3%










Effectifs gérés (3) au 31/12/2019 (données exprimées en effectifs physiques)


1 138



3



1 141





* Effectifs gérants : les effectifs chargés des fonctions de liquidation de la paye et de gestion des pensions pour le compte de l'ensemble des administrations sont exclus du périmètre de cette étude.

** Effectifs en ETP : l’équivalent temps plein emploi prend en compte la quotité de travail mais pas la durée de la période d’emploi, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel.


(1) : Gestion des agents des ministères financiers en position d'activité dans les ministères, et imputés sur le PAE des ministères (dont agents en réorientation professionnelle, Berkani de droit privé et de droit public) 

(2) : Gestion des agents des ministères financiers faisant l'objet d'une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :  

→ les agents MAD sortants 

→ les agents détachés entrants 

→ les agents en position normale d'activité entrants    

→ les militaires 

→ les agents affectés aux ministères financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion). 

(3) : Dans le cadre de la présente enquête, sont retenus les effectifs payés au sens du bilan social ministériel. Sont donc exclus : 

→ les agents MAD "entrants" dont la rémunération n'est pas imputée sur un programme ministériel

→ les agents MAD "sortants" dont la rémunération n'est pas imputée sur un programme ministériel

→ les agents détachés sortants 

→ les agents en position normale d'activité sortants    

→ les agents en disponibilité 

→ les agents en position hors cadre 

→ les agents en congés longue durée ou de grave maladie, en congé parental, en congés formation (non fractionné) 


(a) Gestion administrative : gestion des carrières administratives, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l'indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques paritaires.

(b) Formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et des reconversions hors du ministère ou de la fonction publique.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2018

Prévision
LFI 2019

Exécution
2019

Rémunération d’activité

63 297 801

64 515 692

63 785 679

Cotisations et contributions sociales

39 189 899

40 942 441

39 637 190

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

28 982 494

30 479 433

29 253 488

    – Civils (y.c. ATI)

28 533 415

30 020 440

28 810 362

    – Militaires

131 762

132 000

133 213

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

317 317

326 993

309 913

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

54 815

Autres cotisations

10 207 405

10 463 008

10 328 887

Prestations sociales et allocations diverses

266 244

393 086

320 637

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

102 753 944

105 851 219

103 743 506

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

73 771 450

75 371 786

74 490 018

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

La consommation totale des crédits de titre 2 en 2019 est supérieure de 0,96 % à l'exécution 2018.

Cette augmentation provient de plusieurs éléments, et notamment :

- la poursuite de la hausse des cotisations sociales pour les agents non titulaires (« autres cotisations »), compte tenu de recrutements croissants ;

- l’évolution du GVT positif en 2019.

Le montant des prestations sociales augmente de 2018 à 2019 principalement du fait de la passation d’une convention avec la médecine du travail pour une école et du versement d’indemnités journalières pendant l’année entière à un agent mis en disponibilité d’office pour raison de santé.  En ce qui concerne le GENES, les allocations de retour à l’emploi (ARE) sont gérées par l'INSEE et versées par Pôle emploi sur la base d'une convention ; elles se sont élevées en 2019 à 25 300 € pour 7 bénéficiaires.

L’écart entre la LFI et l’exécution 2019 tient notamment au fait que le Groupe Mines Télécom a, du fait de difficultés de recrutements, surexécuté son schéma d’emplois (- 23 ETP au lieu de – 14 prévus en PAP 2019).

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2018 retraitée

73,29

Exécution 2018 hors CAS Pensions

73,77

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2019/ 2018

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

-0,49

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-0,39

    – Mesures de restructuration

-0,09

    – Autres dépenses de masse salariale

 

Impact du schéma d'emplois

-0,74

EAP schéma d'emplois 2018

0,22

Schéma d'emplois 2019

-0,95

Mesures catégorielles

0,18

Mesures générales

0,01

Rebasage de la GIPA

0,01

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

0,83

GVT positif

1,73

GVT négatif

-0,91

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

0,61

Indemnisation des jours de CET

0,41

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

0,20

Autres variations des dépenses de personnel

0,32

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,08

Autres variations

0,24

Total

74,49

 

L'exécution des crédits de titre 2 hors CAS Pensions du programme s'est élevée en 2019 à 74,5 M€, soit une exécution inférieure de 0,9 M€ à la LFI, en raison notamment :

- d’un socle d’exécution 2018 retraitée plus favorable (- 1,1 M€ supplémentaires) qu’anticipé lors de l’élaboration du PLF 2019, traduisant principalement une exécution 2018 meilleure qu’attendue (- 0,5 M€ supplémentaires), laquelle est accentuée par des économies constatées au titre des retraitements des événements exceptionnels de 2018 légèrement plus importantes (-0,1 M€ supplémentaires) qui correspondent à l’indemnisation des jours de CET ;

- d’une économie supérieure de l’impact du schéma d’emplois (- 0,44 M€ supplémentaires), résultant de la suréxécution du schéma d’emplois ;

- d’une exécution des mesures catégorielles proche de la prévision ;

- d’une exécution des mesures générales proche de la prévision;

- d’une exécution du GVT solde légèrement supérieure à la prévision (+ 0,13 M€) ;

- d'une variation à la hausse de 0,3 M€ des dépenses regroupées sur la ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique » ayant pour origines :

- le rachat de jours CET pour les agents du Groupe Mines Télécom (0,1 M€ du fait à la fois de l’augmentation du remboursement de chaque jour de CET [arrêté du 28/11/2018] et de l’indemnisation des jours de CET possible à compter de 15 jours sur le CET, au lieu de 20 jours auparavant (décret n° 2018‑1305 du 27/12/2018). Ces 2 mesures n’étaient pas connues lors de la rédaction du PAP 2019 ;

- une augmentation des indemnités d’enseignement et de jury de concours du GENES (0,2 M€).

- d'une exécution supérieure à la prévision du poste « Autres variations des dépenses de personnel » (+ 0,2 M€ supplémentaires), liée à la variation des prestations sociales en fonction des effectifs et au coût des congés de longue durée.


Le GVT solde s'établit à 0,83 M€, soit 1,1 % de la masse salariale, contre une enveloppe de 0,7 M€ prévue en LFI. Le GVT négatif de 0,91 M€ représente l'économie due à l'écart de rémunération entre les agents sortants et entrants du programme. Il représente une diminution de 1,2 % de la masse salariale. Les personnels ont par ailleurs connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif s'est élevée à 1,73 M€, représentant 2,3 % de progression de la masse salariale.

La ligne « Débasage de dépenses à profil atypique » de la rubrique « Socle Exécution 2018 retraitée » correspond aux retraitements du socle 2018 et comprend l’indemnisation des jours de CET (0,39 M€) et les primes de restructuration (0,09 M€).

La rubrique « Rebasage de dépenses à profil atypique » exécutée à hauteur de 0,61 M€, comprend 0,39 M€ au titre des rachats de CET et 0,2 M€ de primes de restructuration, figurant sur la ligne "autres rebasages".

L'indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d'achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a été versée à 11 agents du GMT pour un coût de 5,5 k€.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1424 – Catégorie A+

59 171

73 981

70 061

50 668

64 418

59 993

1425 – Catégorie A

54 458

69 536

66 438

46 632

56 922

56 891

1426 – Catégorie B

40 945

47 262

41 083

35 062

40 897

35 180

1427 – Catégorie C

29 515

44 499

28 856

25 274

33 695

24 709

 


Le tableau ci-dessus détaille par catégorie les coûts moyens d’entrée et de sortie, ainsi que les coûts moyens globaux à l'issue de la gestion 2019. Ces coûts s’entendent charges patronales incluses, hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales. Les coûts afférents aux rémunérations d’activité s’entendent hors charges patronales, hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

MTE : Les coûts des sortants des quatre catégories sont plus élevés que prévu du fait de départs en retraite par limite d'âge.

D’une manière générale, les coûts des entrants, des sortants et les coûts globaux sont plus élevés que prévu du fait de l’impact de la revalorisation indiciaire mise en œuvre graduellement au travers de la mesure PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations).


Le coût d'entrée des agents de catégorie C est très légèrement supérieur au coût de sortie du fait du recrutement d'agents de catégorie C en milieu de carrière, et non pas à la sortie du concours, et du fait d'entrées et sorties très nombreuses de contractuels qui font baisser les coûts.


Il est à noter que les coûts d'entrée en catégorie C correspondent à ceux du Groupe Mines Télécom uniquement, le GENES ne recrutant en effet plus en catégorie C.


 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2019

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

176 716

176 716

PPCR

948

A+ et A et B et C

Ensemble des corps payés par les Ecoles

01-2019

12

176 716

176 716

Total

176 716

176 716

 

Les mesures catégorielles de 2019 s'élèvent à 0,18 M€, hors CAS Pensions.

 

Cette enveloppe a permis de financer, au titre des mesures statutaires, la mise en œuvre du protocole « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR) pour toutes les catégories de fonctionnaires du Groupe Mines Télécom.

 

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

144

72 992

 

72 992

Logement

81

19 578

 

19 578

Autres

81

13 347

 

13 347

Total

105 917

 

105 917

 

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours,…) est portée, pour les agents du groupe Mines Télécom rémunérés sur le titre 2, par le secrétariat général du ministère de l’économie et des finances. Les principaux dispositifs et montants sont présentés dans la partie "JPE" du programme 218 "Conduite et pilotage des politiques économiques et financières" de la mission " Gestion des finances publiques et des ressources humaines ".


Les autres dépenses de l'action sociale correspondent aux remboursements des dépenses d'action sociale exécutées pour les agents du GENES par le ministère de l'économie et des finances. Le remboursement est effectué sur la base de la convention action sociale signée entre le ministère et le GENES.

 

Dépenses pluriannuelles

Contrats de projets État-Région (CPER)



 

Génération CPER 2015-2020

 

Prévision 2019

Consommation 2019

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Groupe Mines Télécom

24 844 000

3 481 533

3 286 241

1 806 646

2 002 034

16 635 265

14 898 697

Total

24 844 000

3 481 533

3 286 241

1 806 646

2 002 034

16 635 265

14 898 697


 


 

Dans le cadre des CPER 2015-2020, l’Institut Mines-Télécom et ses écoles se sont engagés, sur leurs fonds propres et pour le compte de l’État, dans la réalisation de différents projets scientifiques et d’investissement immobilier très diversifiés.

 

Fin 2019, la plupart des projets de recherche ont été achevés, comme par exemple le ROV (Remotely Operated Vehicle), robot sous-marin développé à Brest avec ses partenaires académiques, un outil de haute technologie équipé de multiples systèmes optiques et acoustiques, capable de se mouvoir dans des milieux marins, ou encore VITAAL (Vaincre l’Isolement par les TIC), dont certaines applications sont déjà mises en œuvre dans l’habitat de personnes âgées.

 

S’agissant des projets immobiliers, ils s’inscrivent dans des procédures plus longues avec des partenariats souvent plus complexes à finaliser. Sont par exemple encore en cours de réalisation, la fabrique de l’innovation à St Etienne ou l’ID FAB à Gardanne.

 

D’autres opérations immobilières comme la rénovation de la résidence étudiante Lavoisier à Douai ou le désamiantage du site d’Evry nécessiteront, pour les tranches futures, de nouveaux partenariats, qui seront sollicités dans le prochain CPER.

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2019

 

CP 2019

 

 

 

AE ouvertes en 2019 *
(E1)

725 706 582

 

CP ouverts en 2019 *
(P1)

763 324 688

 

 

 

AE engagées en 2019
(E2)

656 200 802

 

CP consommés en 2019
(P2)

733 031 904

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2019
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2019 sur engagements
antérieurs à 2019

(P3 = P2 – P4)

182 627 100

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2019
(E4 = E1 – E2 – E3)

69 505 780

 

dont CP consommés
en 2019 sur
engagements 2019

(P4)

550 404 804

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2018 brut
(R1)

722 829 582

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2018
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2018 net

(R3 = R1 + R2)

722 829 582



CP consommés en 2019
sur engagements
antérieurs à 2019
(P3 = P2 – P4)

182 627 100



=

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019
(R4 = R3 – P3)

540 202 482

 

 

AE engagées en 2019


(E2)

656 200 802



CP consommés en 2019
sur engagements 2019

(P4)

550 404 804



=

Engagements 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019
(R5 = E2 – P4)

105 795 998

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2019

(R6 = R4 + R5)

645 998 479

 

 

Estimation des CP 2020
sur engagements non
couverts au 31/12/2019
(P5)

121 064 517


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2019 + reports 2018 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2020
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2019
(P6 = R6 – P5)

524 933 962

 

Les engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2019 s’élèvent à 645 998 479 €, soit une baisse de 10,6 % par rapport aux engagements non couverts par des paiements au 31/12/2018, qui s’élevaient à 722 829 600 €.

Ils correspondent pour la grande majorité aux aides accordées aux projets de recherche et développement sur le Fonds de compétitivité des entreprises (FCE) et sur le Fonds unique interministériel (FUI) des pôles de compétitivité. Alors que les aides font l’objet d’un engagement global pour la totalité du projet, d'une durée moyenne de 36 à 48 mois, les versements s’échelonnent sur au moins quatre exercices budgétaires, dans la mesure où, à l’exception de l’avance à notification, ils ne peuvent intervenir qu’après la réalisation et la justification des travaux, pour chaque partenaire pour les versements intermédiaires, et pour l’ensemble des partenaires pour le solde des aides.


Il est à noter que sur la consommation nette d’AE 2019 (656 200 802 €), 536 767 292 € sont versés en AE=CP.


La consommation effective en AE s’est élevée à 667,7 M€, soit un écart de plus de 11 M€ par rapport à la consommation nette (656,2 M€). Cette différence s’explique par l’impact des retraits d’AE d’années antérieures hors tranches fonctionnelles, qui viennent réduire la consommation nette.

Justification par action

Action 01

Organismes de formation supérieure et de recherche


 

Prévision LFI

Réalisation

 

(y.c. FdC et AdP)  

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

105 851 219

217 525 515

323 376 734

103 743 506

212 501 230

316 244 736

Crédits de paiement

105 851 219

217 525 515

323 376 734

103 743 506

212 471 230

316 214 736

 

L’action n°1 « Organismes de formation supérieure et de recherche » regroupe l’ensemble des financements apportés aux différentes écoles de formation supérieure placées sous la tutelle, principale ou non, du ministère de l’économie et des finances :

• Groupe Mines Télécom (GMT), composé de l’Institut Mines-Télécom (avec ses 8 écoles intégrées) et de l’École nationale supérieure des mines de Paris ;

• École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI-Les Ateliers) ;

• Groupe des écoles nationales d’économie et de statistique (GENES) ;

• CentraleSupélec.

Ces établissements sont présentés de façon détaillée dans la partie « opérateurs », à l’exception de l’ENSCI, rattachée à titre principal au programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » au sein de la mission « Culture » et de CentraleSupélec, rattachée au programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la présente mission "Recherche et enseignement supérieur".

L’action n°1 comporte 1042 ETPT, soit la totalité des ETPT du programme sur titre 2. Il regroupe les emplois des écoles des mines (920 ETPT) et du GENES (122 ETPT). La masse salariale correspondante de 103 743 506 € en 2019 se répartit entre 91 002 665 € pour le Groupe Mines Télécom et 12 740 841 € pour le GENES.

Ces écoles emploient en outre des contractuels rémunérés par les établissements (59 ETPT sous plafond pour le GENES et 1 913 ETPT pour le GMT, ainsi que 18 ETPT hors plafond pour le GENES et 716 ETPT pour le GMT).

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

105 851 219

103 743 506

105 851 219

103 743 506

Rémunérations d’activité

64 515 692

63 785 679

64 515 692

63 785 679

Cotisations et contributions sociales

40 942 441

39 637 190

40 942 441

39 637 190

Prestations sociales et allocations diverses

393 086

320 637

393 086

320 637

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

210 140 035

205 419 865

210 140 035

205 419 865

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

11

 

11

Subventions pour charges de service public

210 140 035

205 419 854

210 140 035

205 419 854

Titre 6 : Dépenses d’intervention

6 681 480

6 405 525

6 681 480

6 405 525

Transferts aux ménages

6 464 089

6 205 525

6 464 089

6 205 525

Transferts aux autres collectivités

217 391

200 000

217 391

200 000

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

704 000

675 840

704 000

645 840

Dotations en fonds propres

704 000

675 840

704 000

645 840

Total

323 376 734

316 244 736

323 376 734

316 214 736

 

Les dépenses du programme se répartissent entre fonctionnement, intervention et investissement.


Les dépenses de fonctionnement :


Les dépenses de fonctionnement regroupent les subventions pour charges de service public (catégorie 32) pour les écoles, opérateurs du programme.

Les Subventions pour charges de service public (SCSP) versées aux opérateurs s’élèvent à 205 419 865 € en 2019 qui se répartissent comme suit :

- GROUPE MINES TELECOM : AE= 185 005 623 € et CP = 185 005 623 €

- CENTRALE SUPELEC : AE= 9 038 317 € et CP = 9 038 317 €

- GENES : 9 822 705 € en AE et CP

- ENSCI : 1 553 220 € en AE et CP

Les écarts constatés entre LFI et exécution sont liés notamment aux mouvements suivants sur la ressource disponible :

• la mise en réserve pondérée (3 % pour les crédits HT2, 0,5 % sur les crédits destinés aux dépenses de personnel), à laquelle s’est ajoutée une réserve pondérée de 1 % mise en place par le responsable de programme visant à couvrir des aléas en cours de gestion ;

• le prélèvement sur la SCSP du Groupe Mines Télécom d’un montant de 1 125 000€ destiné à contribuer au financement d’un équipement mutualisé sur le campus de Saclay ; ce financement doit donner lieu à une convention dédiée qui n’a pu être engagée en 2019 et a fait l’objet d’un report sur 2020.


Les dépenses d'intervention :


Les dépenses d’intervention correspondent aux bourses sur critères sociaux versées aux élèves du Groupe Mines Télécom et du GENES, selon des critères similaires à ceux du Ministère chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI).

Les dépenses destinées aux bourses sociales du Groupe Mines-Télécom se sont élevées à 5 485 525 €. Le nombre d’élèves boursiers accueillis en 2018 - 2019 s’est élevé à 2 021, ce qui représente une augmentation de l’ordre de 2,3 % par rapport à l’année précédente. Le taux de boursiers s’établit à environ 34 % des élèves ingénieurs en formation initiale dans ces écoles.

Les bourses allouées sur financement de l’État aux élèves de l’ENSAE et de l’ENSAI (GENES) se sont élevées à 720 000 €. 205 élèves, soit 18 % des élèves en formation dans ces écoles, ont obtenu une bourse pour l’année scolaire 2018-2019.

Enfin, une subvention de 200 000 € a été versée au GIP "Grande école du numérique" inauguré le 3 octobre 2016 et prorogé pour une durée de 3 ans le 12 novembre 2019. Ce GIP a pour objectif de répondre, sur le territoire national, aux besoins d’emplois dans le secteur du numérique et de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l’emploi et de la formation, en particulier des jeunes, des femmes et des publics issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Pour le fonctionnement du GIP, les crédits sont fournis par trois ministères, dont le ministère de l’économie et des finances.


Les dépenses d'opérations financières :


Les dépenses d’opérations financières sont de 675 840 € en AE et 645 840 € en CP et correspondent à la participation financière de l’État aux dépenses d’investissement, qui se décomposent comme suit :

- pour le Groupe Mines-Télécom, la participation aux travaux de rénovation des campus des écoles, pour un montant de 451 200 € en AE et 421 200 € en CP (les 30 k€ d'écart sont dus à un report de charges sur 2020 pour des questions de délais de paiement) ;

- pour l’ENSCI, des investissements planifiés sur 3 ans (2018 – 2020) en vue d’augmenter les ressources propres de l’école, pour un montant de 224 640 € (AE et CP) en 2019.


 

Action 02

Soutien et diffusion de l'innovation technologique


 

Prévision LFI

Réalisation

 

(y.c. FdC et AdP)  

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

 

336 581 902

336 581 902

 

324 296 062

324 296 062

Crédits de paiement

 

336 581 902

336 581 902

 

324 396 062

324 396 062

 

L’action 2 « Soutien et diffusion de l'innovation technologique » vise à accroître les capacités d’innovation et de croissance des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI), en accompagnant financièrement leurs projets et en facilitant la diffusion large des technologies et des process innovants dans le tissu économique. Elle repose sur la mobilisation des services de l’État (DGE, DIRECCTE) et de Bpifrance Financement, en liaison avec les réseaux territoriaux et organismes dédiés (centres régionaux d’innovation et de transfert de technologies, centres techniques industriels, pôles de compétitivité, instituts Carnot, etc.).

Les dépenses fiscales rattachées au programme 192 qui contribuent principalement à l’objectif 3 mis en avant par cette action sont :

• le Crédit impôt innovation (CII). Ce dispositif s’inscrit en complémentarité des interventions de financement par avances remboursables ou prêts à taux zéro mis en œuvre par Bpifrance Financement ou des soutiens en subventions aux projets de R&D réalisés dans le cadre du FUI. Les activités des entreprises concernées par le CII sont également éligibles, pour ce qui concerne les dépenses de personnel, aux exonérations sociales prévues par le dispositif « Jeunes entreprises innovantes » porté par le programme 192. Le coût du CII est évalué à 195 M€ en 2019 (dépense fiscale n° 200 310, donnée prévisionnelle) ;

• la taxation au taux réduit des plus-values à long terme provenant des produits de cessions et de concessions de brevets. Le coût de la mesure est évalué à 566 M€ pour 2019 (dépense fiscale n° 320 139, donnée prévisionnelle).



 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

21 784 996

17 011 000

21 784 996

17 011 000

Subventions pour charges de service public

21 784 996

17 011 000

21 784 996

17 011 000

Titre 6 : Dépenses d’intervention

312 196 906

304 766 123

312 196 906

304 866 123

Transferts aux entreprises

307 196 906

299 966 123

307 196 906

299 966 123

Transferts aux autres collectivités

5 000 000

4 800 000

5 000 000

4 900 000

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

2 600 000

2 518 939

2 600 000

2 518 939

Dotations en fonds propres

2 600 000

2 518 939

2 600 000

2 518 939

Total

336 581 902

324 296 062

336 581 902

324 396 062

 

Les dépenses au titre de l'action 2 se répartissent entre fonctionnement, intervention et opérations financières.



Les dépenses de fonctionnement :


Une subvention pour charge de service public (SCSP) de 17 011 000 € a été versée au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE).

L’écart entre la LFI 2019 (21 784 996 €) et l’exécution (17 011 000 €) résulte de l’application de la réserve de précaution pondérée opérateur majorée de la réserve de précaution mise en place par le responsable de programme ainsi que du versement d'une partie des crédits de fonctionnement prévus en LFI en crédits d'intervention.


Les dépenses d'intervention :


Une dotation de 84 964 346 € en AE et CP au titre du dispositif des aides à l’innovation allouées à Bpifrance Financement (BPI).

Une dotation de 84,96M€ en AE et CP a été consacrée au dispositif des aides à l’innovation prévu pour des PME/ETI innovantes de 2 000 salariés au plus, 335 M€ ont pu être distribués en tenant compte des coefficients multiplicateurs, dont 47 M€ pour des subventions, 91 M€ pour des avances remboursables et 197 M€ sous forme de prêts innovation et prêts FEDER. 30,9 M€ en provenance de reliquats de fonds innovation de la BPI (ISI 2009 pour 28,9 M€ et PMII pour 1,9 M€) ont complété cette enveloppe en 2019.

BPI a ainsi soutenu 2 600 entreprises en 2019.


L’écart entre la LFI 2019 (110 781 867 €) et l’exécution (84 964 346 €) résulte :

• de l’application de la réserve de précaution et de la réserve mise en place par le responsable de programme pour couvrir d’éventuels aléas (8 127 449 €) ;

• d’un redéploiement pour financer intégralement les dépenses liées aux exonérations des cotisations sociales des JEI, à hauteur de 14 212 739 € en AE et CP ;

• d’une annulation en fin de gestion à hauteur de 3 477 333 € en AE et CP opérée par loi de finances rectificative n° 2019-1270 du 2 décembre 2019.


Une dotation de 210 627 777 € au titre du dispositif « Jeunes entreprises innovantes »

L’écart entre la LFI 2019 (196,42 M€) et l’exécution (210,63 M€) résulte d’un versement complémentaire par redéploiement interne au programme (14,21 M€).

En octobre 2019, l’ACOSS a revu ses prévisions 2019, faisant apparaître un besoin prévisionnel supplémentaire de 14,21M€ par rapport à la LFI (196,42 M€).

Depuis la création du dispositif en 2004, le nombre de bénéficiaires du dispositif a triplé, passant de 1 300 en 2004 à 3 900 en 2018 (le chiffre de 2019 sera connu au printemps 2020).


Une dotation de 4 800 000 € en AE et 4 900 000 € en CP au titre du dispositif CAP’TRONIC

Conformément à la convention triennale 2018-2020, signée le 8 juin 2018 avec l’association JESSICA France, 4,8M€ en AE et 4,9M€ en CP ont été engagés et payés.

L’écart entre la LFI 2019 (5 M€ en AE et CP) et l’exécution (4,8 M€ en AE et 4,9 M€ en CP) résulte :

• de l’application de la réserve de précaution et de la réserve mise en place par le responsable de programme pour couvrir d’éventuels aléas (200 000 € en AE et CP) ;

• d’un redéploiement de 100 000 € en CP en provenance du Fonds de compétitivité des entreprises (FCE) porté par l’action 3.

L’élargissement de l’action de CAP’TRONIC au logiciel embarqué se traduit par :

• une augmentation significative du nombre d’interventions réalisées auprès des PME, passées de 2 159 PME aidées en 2012 à 2 430 PME aidées en 2019 ;

• une forte augmentation du montant des contrats d’appui technique, passé de 1,62 M€ en 2012 à 2,1 M€ en 2019.


Enfin une dotation de 4 374 000 € en AE et CP pour le réseau de la métrologie française (LNE)

En 2019, 4,4 M€ ont été versés par le LNE au réseau national de la métrologie selon une répartition proposée par le comité national de la métrologie et validée par le conseil d’administration du LNE. Ces projets ont pour objet de financer des opérations de grande envergure (la plupart dans un cadre européen), les équipements de pointe nécessaires dans le cadre des projets de recherche du réseau, et le pilotage de la métrologie française par le LNE.


Les dépenses d'opérations financières :


Une dotation en fonds propres de 2 518 939 € a été versée au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE).

L’écart entre la LFI 2019 (2,6 M€) et l’exécution (2,5 M€) résulte de l’application de la réserve de précaution.

 

Action 03

Soutien de la recherche industrielle stratégique


 

Prévision LFI

Réalisation

 

(y.c. FdC et AdP)  

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

 

100 492 000

100 492 000

 

119 403 510

119 403 510

Crédits de paiement

 

155 851 967

155 851 967

 

196 164 612

196 164 612

 

L'action 3 porte les dépenses des dispositifs du FCE (fonds de compétitivité des entreprises) dont le programme NANO 2022 couvrant la période 2018/2022 et RAPID (financé par des crédits transférés du ministère des armées), du FUI (fonds unique interministériel) dispositif mis en extinction sur le programme.

 

L’action 3 fait apparaître une consommation d’autorisations d’engagement de 117 771 912 € (une fois soustraits 1 631 598 € de recyclages d'AE initialement engagées sur des années antérieures à 2019) et de crédits de paiements de 196 164 612 €. En autorisations d’engagement (données nettes CHORUS), ce montant est inférieur de 13 017 949 € au montant effectif des engagements de l’État réalisés au cours de l’exercice 2019 (130 789 861 €). Cet écart s’explique par des mouvements sur des engagements juridiques des années antérieures (retraits et recyclages) qui viennent affecter la consommation CHORUS.

 

Pour déterminer la consommation effective, il convient d’effectuer les retraitements suivants :

• pour le Fonds unique interministériel (FUI) : + 6 426 211 € ;

• pour les Fonds de compétitivité des entreprises (FCE) hors FUI : + 5 185 150 € ;

• pour le dispositif « régime d’appui aux PME pour l’innovation duale » (RAPID) : + 1 406 588 €.

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

95 854

 

29 401

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

95 854

 

29 401

Titre 6 : Dépenses d’intervention

100 492 000

119 307 656

155 851 967

196 135 211

Transferts aux ménages

86 992 000

 

86 992 000

 

Transferts aux entreprises

10 800 000

105 005 722

52 924 929

179 755 323

Transferts aux autres collectivités

2 700 000

14 301 934

15 935 038

16 379 889

Total

100 492 000

119 403 510

155 851 967

196 164 612

 

L'action 3 se compose de dépenses de fonctionnement et d'intervention.


Les dépenses de fonctionnement :


Conformément à l’article 5 de la convention conclue entre l’État et la CDC le 22 décembre 2014 concernant le programme d’investissements d’avenir pour l’action « Nano 2017 », une dépense de 96 k€ (issus du fonds de concours Nano) a été couverte en 2019 correspondant au marché public d’évaluation finale du programme Nano2017.


Cette évaluation a été lancée mi-2019 pour une durée d’un an : ses résultats seront donc disponibles au deuxième trimestre 2020.


Les dépenses d'intervention :


En autorisations d'engagement elles portent uniquement sur le FCE.

En effet le FUI (0 € en consommation) a été placé en extinction sur le programme 192 à compter de 2019.

Depuis 2010, la gestion des aides financières aux projets du FUI est assurée par Bpifrance, l’État ayant continué à opérer la sélection des projets au regard d’un examen technique et économique des dossiers présentés. Par ailleurs, l’État (DGE) assure également le suivi des engagements et des paiements relatifs aux huit premiers Appels à projets (AAP).


S'agissant du FCE : 77 834 817 € en consommation nette CHORUS correspondant à 83 019 967 € en AE (hors mouvements sur engagements des années antérieures).

L’écart entre la LFI 2019 (13,5M€) et l’exécution (83,1M€) résulte notamment des mouvements suivants sur la ressource disponible :

• application de la réserve de précaution (540 000 €), annulée par loi de finances rectificative n° 2019-1270 du 2 décembre 2019;

• ouverture sur le fonds de concours n° 1-2-00339 « Financement des plans Nano 2017 et Nano 2022 par le PIA et le fonds pour l’innovation et l’industrie (EPIC BPI) », suite à l’arrêté du 19 mars 2019 portant ouverture de crédits de fonds de concours sur le programme 192 pour un montant de 50 000 000 € en AE et CP destinés au financement du plan Nano 2022 ;

• transfert de 4 836 000 € en AE pour le financement du plan Nano 2022, en provenance du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », suite au décret n° 2019-533 du 27 mai 2019 ;

• transfert de 50 000 000 € en AE au titre du dispositif RAPID, en provenance du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », suite au décret n° 2019-577 du 11 juin 2019 ;

• ouverture sur le fonds de concours n° 1-2-00339 « Financement des plans Nano 2017 et Nano 2022 par le PIA et le fonds pour l’innovation et l’industrie (EPIC BPI)», suite à l’arrêté du 10 juillet 2019 portant ouverture de crédits de fonds de concours sur le programme 192 pour un montant de 61 992 000 € en AE et CP, dont 45 792 000 € destinés au financement du plan Nano 2017 et 16 200 000 € destinés au financement du plan Nano 2022.


La dotation versée au FCE a permis principalement de financer :


1. Le programme « Nano 2017 » :

Sur le fond de concours n° 1-2-00339 « Financement des plans Nano 2017 et Nano 2022 par le PIA et le fonds pour l’innovation et l’industrie (EPIC BPI) », le seul engagement de 2019 a porté sur l’évaluation finale du plan, pour 96 k€ sur les 45,8 M€ disponibles (rattachés au fonds de concours en 2019), au titre du seul programme national. Les AE surnuméraires, n’ayant plus vocation à être consommées, ont fait l’objet d’une annulation en début de gestion 2020. Les travaux liés au programme Nano2017 sont désormais terminés.


2. Le programme Nano2022 : 82,9 M€

Le programme Nano 2022, qui a débuté en 2018 et succède à Nano2017 pour soutenir l’industrie de la nanoélectronique, a fait l’objet d’un engagement total de 82,9 M€ sur le FCE, soit 17,5 M€ au titre des ressources budgétaires et 65,4 M€ au titre du fonds de concours.


Ces engagements se répartissent comme suit :

• 4,2 M€ au titre de la part nationale de six projets financés au sein de l’ITC ECSEL ;

• 78,7 M€ au titre de travaux relevant du volet national.


Enfin l'appel à projets « régime d’appui aux PME pour l’innovation duale – RAPID » : 46 363 305 € en consommation nette Chorus correspondant à 46 918 224 € (hors mouvements sur engagements des années antérieures) a été mis en oeuvre.


Ce dispositif spécifiquement consacré au financement des projets de recherche industrielle ou de développement expérimental à fort potentiel technologique sur les marchés militaire et civil est mis en œuvre par la délégation générale pour l’armement (DGA) et la DGE, qui co-instruisent les projets proposés.


En 2019, 58 projets ont été financés sur le programme 192 sous forme de subventions, pour un montant global de 46,9 M€. Ces interventions ont été financées à partir d’un transfert de 50 M€ en AE en provenance du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », suite au décret n° 2019-577 du 11 juin 2019.


Les Initiatives Technologiques Conjointes (ITC) – ECSEL ainsi que les clusters Eurêka n'ont pas fait l'objet d'engagement en dehors du plan Nano2022.


En crédits de paiements l’écart entre la LFI 2019 (68 859 967 €) et l’exécution (196 164 612 €) résulte notamment, pour l’ensemble de l’action 3, des mouvements suivants sur la ressource disponible :


- application de la réserve de précaution (2 754 399 €), annulée par loi de finances rectificative n° 2019-1270 du 2 décembre 2019 ;

- redéploiement de 100 000 € vers le dispositif Cap’tronic (action 2) ;

- ouverture sur le fonds de concours n° 1-2-00339 « Financement des plans Nano 2017 et Nano 2022 par le PIA et le fonds pour l’innovation et l’industrie (EPIC BPI)», suite à l’arrêté du 19 mars 2019 portant ouverture de crédits de fonds de concours sur le programme 192 pour un montant de 50 000 000 € en AE et CP destinés au financement du plan Nano 2022 ;

- transfert de 5 007 146 € en CP, en provenance du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », suite au décret n° 2019-533 du 27 mai 2019, dont 3 734 400 € pour le financement du plan Nano 2022 et 1 272 746 € au titre de restes à payer sur le FUI ;

- transfert de 40 000 000 € en CP au titre du dispositif RAPID, en provenance du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », suite au décret n° 2019-577 du 11 juin 2019 ;

- ouverture sur le fonds de concours n° 1-2-00339 « Financement des plans Nano 2017 et Nano 2022 par le PIA et le fonds pour l’innovation et l’industrie (EPIC BPI)», suite à l’arrêté du 10 juillet 2019 portant ouverture de crédits de fonds de concours sur le programme 192 pour un montant de 61 992 000 € en AE et CP, dont 45 792 000 € destinés au financement du plan Nano 2017 et 16 200 000 € destinés au financement du plan Nano 2022.


Les paiements effectués, d’un montant total de 196 164 612 €, se répartissent comme suit :

- FUI : 43 180 171 € ; les paiements réalisés ont concerné les restes à payer à Bpifrance pour les appels à projets (AAP) 9 à 25 (38 M€) du FUI, les restes à payer pour les appels projets toujours gérés par la DGE (3,5 M€) et pour les plates-formes d’innovation (1,7 M€) ;

- FCE : 152 984 441 €, dont, pour les activités principales :

  • 44 963 704 € financés par le fonds de concours au titre de Nano 2017, incluant 9,7 M€ au titre de deux projets ECSEL encore en cours. Les 1,1 M€ restants sur le fonds de concours ont été reportés sur 2020 ;
  • 42 423 933 € financés par le fonds de concours au titre de Nano 2022, incluant 5,2 M€ au titre de huit projets ECSEL. Les 23,8 M€ restants sur le fonds de concours ont été reportés sur 2020 ;
  • RAPID : 40 887 871 €.

D'autres projets ont fait l'objet de paiements en 2019, pour un montant total de 24 709 233 €.

Parmi ceux-ci, les projets ECSEL en cours (hors Nano) ont notamment fait l’objet de paiements à hauteur de 3,1 M€, pour 5 projets. Les paiements réalisés au titre des clusters Eurêka se sont élevés à 12,9 M€.




 

Synthèse des opérateurs du programme

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


 

Prévision LFI

Réalisation

Opérateur financé (Programme chef de file)

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

INI - Institution nationale des Invalides (P169)

0

0

335 687

0

Transferts

0

0

335 687

0

ENSTA Bretagne - Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (P144)

0

0

184 495

201 832

Transferts

0

0

184 495

201 832

ISAE - Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (P144)

0

0

247 284

233 451

Transferts

0

0

247 284

233 451

ONERA - Office national d'études et de recherches aérospatiales (P144)

0

0

616 677

864 402

Transferts

0

0

616 677

864 402

Météo-France (P159)

0

0

-25 034

0

Transferts

0

0

-25 034

0

CNC - Centre national du cinéma et de l'image animée (P334)

0

0

0

675 000

Transferts

0

0

0

675 000

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

0

0

0

50 309

Transferts

0

0

0

50 309

ENSCI - Ecole nationale supérieure de création industrielle (P224)

1 806 000

1 806 000

1 777 860

1 777 860

Subventions pour charges de service public

1 572 000

1 572 000

1 553 220

1 553 220

Dotations en fonds propres

234 000

234 000

224 640

224 640

CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (P159)

0

0

0

77 010

Transferts

0

0

0

77 010

ENTPE - Ecole nationale des travaux publics de l'Etat (P217)

0

0

0

20 253

Transferts

0

0

0

20 253

Universités et assimilés (P150)

0

0

6 402 872

4 229 376

Transferts

0

0

6 402 872

4 229 376

Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)

9 179 000

9 179 000

10 140 581

10 229 882

Subventions pour charges de service public

9 179 000

9 179 000

9 038 317

9 038 317

Transferts

0

0

1 102 264

1 191 565

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

0

0

231 087

139 041

Transferts

0

0

231 087

139 041

Communautés d'universités et d'établissements (P150)

0

0

600 000

570 000

Dotations en fonds propres

0

0

600 000

570 000

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

0

0

0

28 631

Transferts

0

0

0

28 631

CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (P172)

0

0

48 390 550

51 835 800

Transferts

0

0

48 390 550

51 835 800

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172)

0

0

0

134 502

Transferts

0

0

0

134 502

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

0

0

4 970 798

2 886 407

Transferts

0

0

4 970 798

2 886 407

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

0

0

-22 842

18 702

Transferts

0

0

-22 842

18 702

CNES - Centre national d'études spatiales (P193)

0

0

0

82 062

Transferts

0

0

0

82 062

IFPEN - IFP Energies Nouvelles (P190)

0

0

0

47 306

Transferts

0

0

0

47 306

INRIA - Institut national de recherche en informatique et en automatique (P172)

0

0

257 061

318 652

Transferts

0

0

257 061

318 652

IFSTTAR - Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (P190)

0

0

0

137 968

Transferts

0

0

0

137 968

GENES - Groupement des écoles nationales d'économie et statistique (P192)

10 791 000

10 791 000

10 542 694

10 542 694

Subventions pour charges de service public

10 041 000

10 041 000

9 822 694

9 822 694

Transferts

750 000

750 000

720 000

720 000

Groupe Mines Télécom (P192)

195 417 000

195 417 000

191 681 306

192 939 650

Subventions pour charges de service public

189 233 000

189 233 000

185 005 623

185 005 623

Dotations en fonds propres

470 000

470 000

451 200

451 200

Transferts

5 714 000

5 714 000

6 224 483

7 482 827

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172)

0

0

-71 509

1 232 228

Transferts

0

0

-71 509

1 232 228

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

0

0

0

46 898

Transferts

0

0

0

46 898

LNE - Laboratoire national de métrologie et d'essais (P192)

24 385 000

24 385 000

23 903 939

23 903 939

Subventions pour charges de service public

21 785 000

21 785 000

17 011 000

17 011 000

Dotations en fonds propres

2 600 000

2 600 000

2 518 939

2 518 939

Transferts

0

0

4 374 000

4 374 000

IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (P172)

0

0

55 123

0

Transferts

0

0

55 123

0

Total

241 578 000

241 578 000

300 218 632

303 223 855

Total des subventions pour charges de service public

231 810 000

231 810 000

222 430 854

222 430 854

Total des dotations en fonds propres

3 304 000

3 304 000

3 794 779

3 764 779

Total des transferts

6 464 000

6 464 000

73 992 999

77 028 222

 

 

Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs dont ce programme est chef de file

Opérateur

Réalisation 2018 
Prévision 2019 
Réalisation 2019 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

GENES - Groupement des écoles nationales d'économie et statistique

                
126
123

61
75
59

28
20
18

0
0
0

0
0
0

0
0
123

Groupe Mines Télécom

                
942
920

1 919
1 932
1 913

682
754
716

0
29
0

30
0
33

0
5
107

LNE - Laboratoire national de métrologie et d'essais

                
0
0

282
282
282

392
339
334

18
15
15

0
0
0

0
0
0

Total

                
1 068
1 043

2 262
2 289
2 254

1 102
1 113
1 068

18
44
15

30
0
33

0
5
230


* Les emplois sous plafond 2019 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2019
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2019

 

 

   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme chef de file

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2018

2 291

2 262

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2018

0

0

Impact du schéma d'emplois 2019

-2

0

Solde des transferts T2/T3

0

0

Solde des transferts internes

0

0

Solde des mesures de périmètre

0

0

Corrections techniques

0

0

Abattements techniques

0

0

Emplois sous plafond 2019 *

2 289

2 254


* Les emplois sous plafond 2019 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2019
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2019

 

 

Prévision ETP

Réalisation ETP

Schéma d'emplois 2019 en ETP

-2

0

 

 

Fiscalité affectée aux opérateurs


 

Budget initial
 

Compte financier

GENES - Groupement des écoles nationales d'économie et statistique

0

0

Groupe Mines Télécom

0

239 389

LNE - Laboratoire national de métrologie et d'essais

0

0

Total

0

239 389