Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF 1
Réussir la transformation du ministère et garantir les grands équilibres portés par la LPM |
INDICATEUR 1.1
Taux de reclassement du personnel militaire |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des militaires ayant recours à l'ARD |
% |
67 |
66 |
71 |
70 |
64 |
72 |
Taux d'accès à l'emploi des militaires accompagnés par l'ARD |
% |
59 |
60 |
62 |
62 |
62 |
63 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Le taux de reclassement du personnel militaire est un des indicateurs clés de la mesure de la performance de « Défense Mobilité », l’agence de reconversion de la Défense (ARD). Il évalue la capacité de Défense Mobilité à réaliser pour ses candidats une transition professionnelle optimale du secteur militaire vers le secteur civil au cours de l’année suivant leur départ.
Depuis le PAP 2019, l’indicateur sur le taux de reclassement du personnel militaire comprend désormais deux sous-indicateurs :
- part des militaires ayant recours à l’ARD (1.1.1) : ce sous indicateur vise à détailler le niveau de captation (taux d’accompagnement) de l’ARD sur l’ensemble des départs de militaires dits « utiles » c'est-à-dire hors période probatoire et hors limite d'âge ou de service ;
- taux d’accès à l’emploi des militaires accompagnés par l’ARD (1.1.2) : ce sous-indicateur recouvre l’ensemble du périmètre des agents reclassés par Défense Mobilité, y compris les reclassements des militaires dans les fonctions publiques par la voie des procédures dérogatoires.
Source des données : Sous-direction du pilotage des ressources humaines du ministère des armées (DRH-MD). Les données sont issues directement de l’infocentre lié au système d’information (SI) propre à la reconversion (ARIANE) déployé dans les antennes et pôles de l’ARD et consolidées par cette dernière.
Mode de calcul :
1.1.1. Nombre de militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ « utile » et ayant bénéficié d'un accompagnement par l'ARD / Nombre de militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ « utile ».
1.1.2. Nombre de militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ « utile » et ayant accédé à l'emploi dans l'année suivant leur départ à la suite d'un accompagnement par l'ARD / Nombre de militaires ayant quitté le Ministère au titre de l'année A captés par l'agence.
INDICATEUR 1.2
Performance des leviers de départs aidés rapportée aux volumes de départs |
(du point de vue de l'usager)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Officiers / Schémas d'emplois |
Nb |
344 |
307 |
289 |
282 |
||
Officiers / Départs naturel |
Nb |
1317 |
1150 |
1424 |
1150 |
||
Officiers / Départs aidés |
Nb |
230 |
251 |
185 |
251 |
||
Officiers / Total |
Nb |
1547 |
1401 |
1609 |
1401 |
||
Officiers / Taux |
% |
15 |
18 |
11 |
14 |
||
Sous-officiers / Schémas d'emplois |
Nb |
-622 |
121 |
-484 |
-16 |
||
Sous-officiers / Départs naturel |
Nb |
6837 |
5400 |
6829 |
5400 |
||
Sous-officiers / Départs aidés |
Nb |
177 |
197 |
127 |
197 |
||
Sous-officiers / Total |
Nb |
7014 |
5597 |
6956 |
5597 |
||
Sous-officiers / Taux |
% |
3 |
3 |
2 |
3 |
||
Personnel civil / Schémas d'emplois |
Nb |
1357 |
798 |
798 |
599 |
||
Personnel civil / Total départs |
Nb |
2153 |
1900 |
2263 |
1900 |
||
Personnel civil / IDV |
Nb |
31 |
35 |
29 |
35 |
||
Personnel civil / Taux |
% |
1 |
2 |
1 |
2 |
||
Personnel civil / Coût |
M€ |
1,77 |
1,89 |
1,89 |
2 |
||
Ouvriers d'Etat / Schémas d'emplois |
Nb |
-575 |
-627 |
-927 |
-485 |
||
Ouvriers d'Etat / Total départs |
Nb |
1015 |
1100 |
1115 |
1350 |
||
Ouvriers d'Etat / IDV |
Nb |
129 |
98 |
120 |
98 |
||
Ouvriers d'Etat / Taux |
% |
13 |
9 |
11 |
7 |
||
Ouvriers d'Etat / Coût |
M€ |
8,4 |
6,86 |
6,83 |
6,86 |
Commentaires techniques
L’indicateur portant sur la « performance des leviers de départs aidés rapportée aux volumes de départs » est remplacé par un indicateur ayant trait au « taux de renouvellement des emplois primo-contractuels – Armées » à compter du PAP 2020, ce nouvel indicateur permettant de mesurer les enjeux actuels de modernisation et de transformation du ministère des armées sur le volet ressources humaines et en particulier sur la fidélisation du métier de militaire.
Précisions méthodologiques
Sources des données : Sous-direction du pilotage des ressources humaines du ministère des armées (DRH-MD).
Mode de calcul : Le ratio correspond, par catégorie, au nombre total de leviers d’aides aux départs accordés et financés rapporté au volume de déflations réalisées sur le périmètre ministériel.
Au numérateur, le nombre total de leviers d’aide aux départs accordés concerne :
- pour le personnel militaire, le nombre de pécules modulables d’incitation au départ (PMID) et de pensions afférentes au grade supérieur (PAGS) ;
- pour le personnel civil, les indemnités de départ volontaire (IDV).
Au dénominateur, il s’agit du total des départs aidés et non aidés (naturels).
Analyse des résultats
Indicateur 1.1 : Taux de reclassement du personnel militaire
La part des militaires ayant eu recours à l'offre de service de Défense Mobilité (DM) au titre de l'année 2019, s'élève à 64 %. Ce taux reste satisfaisant et s'explique principalement par la mise en œuvre de mesures de fidélisation dans les armées.
Cependant, la proportion des militaires du rang (MDR) de moins de 4/5 années de service qui a eu recours aux services de DM a augmenté de 5 % alors que celle des MDR de plus de 4/5 ans de service a diminué de 9 %. Or, les leviers d'action envers cette population étant relativement faibles (les personnes concernées ne sont pas éligibles notamment au congé de reconversion), cette évolution s’est traduite par une légère baisse du niveau de performance globale par rapport à 2018.
En ce qui concerne l'accès à l'emploi, la performance de DM est en progression de 2 points par rapport à la cohorte de l'année précédente et atteint 62 % de reclassés un an après leur radiation des cadres. 72 % des candidats ont accédé à l'emploi sous une forme pérenne (titularisation dans les fonctions publiques, CDI, création ou reprise d'entreprise) pour la cohorte 2018 contre 71 % pour la cohorte 2017. En 2019, la répartition des reclassements est la suivante : 73 % des reclassés le sont dans le secteur privé et 27 % dans le secteur public. On note une amélioration du taux de retour à l'emploi du public fragile que sont les MDR de moins de 4/5 ans de service (36 % en 2018 à 45 % en 2019) ainsi que pour les officiers subalternes (67 % à 72 %), dès lors qu'ils sont accompagnés par DM. Leur prise en charge constituait un axe d'effort de DM pour l’année 2019.
Indicateur 1.2 : Performance des leviers de départs aidés rapportée aux volumes de déflation
Pour le personnel militaire, les départs naturels des officiers et des sous-officiers pour l'année 2019 ont été supérieurs aux prévisions y compris dans les grades sommitaux. Afin de conduire la transformation RH tout en préservant les effectifs en particulier sur les métiers en tension, les gestionnaires ont eu recours à :
Pour le personnel civil, 133 indemnités de départs volontaire (IDV) avaient été programmées en 2019 pour les ouvriers de l'État(98) et pour les fonctionnaires et agents sous contrat à durée indéterminée (35). Du fait du maintien d'un besoin élevé d'IDV pour les ouvriers de l’Etat (OE), la cible initiale pour cette catégorie a été revue, la manœuvre RH sur cette population restant une priorité ministérielle. In fine, 120 IDV OE et 29 IDV FCT ont été accordées et financées en 2019.
OBJECTIF 2
Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts et les délais. |
INDICATEUR 2.1
Respect des délais et des coûts des grands projets d'infrastructure |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'écart calendaire agrégé |
% |
31 |
17 |
30 |
30 |
21 |
30 |
Taux d'écart budgétaire agrégé |
% |
22 |
38 |
20 |
20 |
33 |
20 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Projets :
Écarts calendaires (durées) :
Écarts budgétaires (coûts) :
Analyse des résultats
L'objectif du SID est de préserver les performances de réalisation malgré les contraintes sur les effectifs et l'accroissement du plan de charge. A ce contexte s’ajoutent de nombreux facteurs exogènes : situation économique, contexte opérationnel, changement de réglementation, etc. Dans ces circonstances, les résultats de l’année 2019 sont analysés comme suit :
Il est à noter que, conformément à la méthodologie interministérielle de cet indicateur, ces taux ne prennent en compte que les opérations en dépassement : la performance est multipliée par deux environ lorsque c'est la moyenne des glissements (positifs et négatifs) qui est prise en compte.
OBJECTIF 3
Rationaliser le développement des projets informatiques |
INDICATEUR 3.1
Respect des délais et des coûts des projets informatiques |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'écart calendaire agrégé |
% |
32 |
13,2 |
13,2 |
6,30 |
8,1 |
13,2 |
Taux d'écart budgétaire agrégé |
% |
16,1 |
17,68 |
17,68 |
25,30 |
25,3 |
17,68 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Le coût total du projet comprend les dépenses de la phase d’investissement et les dépenses de fonctionnement des deux dernières années d’exploitation prévues (qui représentent le coût de fonctionnement stabilisé de l’opération).
Les durées sont issues des contributions des directions de projet.
Taux d’écart budgétaire (%) = moyenne pondérée des écarts entre budgets réactualisés et budgets prévus initialement
Taux d’écart calendaire (%) = moyenne pondérée des écarts entre durées réactualisées et durées prévues initialement
Les projets entrant dans le champ de cet indicateur sont ceux des projets informatiques sensibles pour le gouvernement dont le recensement est fait par la DINSIC en accord avec les ministères pour lesquels sont constatées des dérives calendaire et/ou budgétaire.
Analyse des résultats
La cible calendaire n'est pas atteinte (8,1 % au lieu de 6,3 %). La légère dérive calendaire correspond à une révision de la durée du projet ROC (+6 mois). Cette prolongation est due à une mise au point plus complexe que prévue et à l’ajout de fonctionnalités complémentaires encore en cours de développement. Cependant, les autres projets développés (SOURCE SOLDE, SOURCE-WEB et ARCHIPEL) ne souffrent d’aucune dérive calendaire.
L’écart budgétaire reste quant à lui identique à la prévision actualisée à hauteur de 25,3 % et résulte des éléments suivants :
OBJECTIF 4
Renforcer l'efficience du soutien sur des fonctions cibles |
INDICATEUR 4.1
Efficience de la gestion des ressources humaines |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Efficience RH (gérants/gérés) |
% |
2,59 |
2,68 |
2,66 |
2,69 |
2,69 |
2,75 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Source des données : les directions des ressources humaines des armées et services.
Mode de calcul : le ratio présenté, communément appelé « ratio gérants/gérés » est ministériel. Il couvre la gestion du personnel civil et militaire. Il s’agit du rapport entre les effectifs déclarés en organisation dans la fonction RH au titre des projets « GRH » et « Recrutement hors orientation » rapportés à l'ensemble des effectifs du ministère. Il est calculé suivant un périmètre défini avec la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) :
INDICATEUR 4.2
Efficience immobilière |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ratio SUN / Poste de travail |
m²/poste de travail |
12,82 |
12,95 |
12,82 |
12,95 |
12,64 |
12,82 |
Ratio entretien courant / SUB |
€/m² |
- |
* |
- |
- |
||
Ratio entretien lourd / SUB |
€/m² |
- |
* |
- |
- |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
L’indicateur transverse interministériel d’efficience immobilière présenté ne prend en compte que l’emprise du partenariat public-privé PPP Balard. Il est en effet impossible de distinguer sur les autres emprises ce qui relève uniquement de bureaux de ce qui relève de locaux opérationnels.
Source des données : contrat du PPP Balard et du suivi réalisé par le service parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC).
Mode de calcul : «
- « Ratio SUN / poste de travail » : la surface utile nette (SUN) et le nombre de postes de travail sont définis dans le PPP Balard ;
- « Ratio entretien courant / surface utile brute » (SUB) et « Ratio entretien lourd / SUB » : les coûts et la SUB sont définis dans le contrat du PPP Balard.
INDICATEUR 4.3
Efficience de la fonction achat |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Gains relatifs aux actions achat (DAE + actions ministérielles propres) |
M€ |
123,8 |
139,1 |
120 |
120 |
150 |
120 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
De meilleures conditions tarifaires et/ou des volumes réduits permettent aux gestionnaires d’acheter davantage de produits ou simplement de reporter les moyens dégagés au bénéfice d’autres postes de dépenses. Il convient de noter que les mesures strictement quantitatives (prix, quantités achetées) ne rendent pas compte des effets qualitatifs qui accompagnent l’organisation des achats. Ces effets peuvent être aussi bien positifs (amélioration de l’ergonomie grâce au nouveau mobilier) que négatifs (une imprimante en réseau distante implique des déplacements plus longs et une perte potentielle de productivité).
Les cibles sont déterminées par la direction des achats de l’État (DAE).
Source des données : logiciel interministériel « Impact » (suivi par la DAE).
Mode de calcul : la méthode interministérielle de calcul des gains d’achat (validée par le comité des achats en juillet 2009) est fondée sur la comparaison entre :
- les prix ou situations « de référence » éventuellement révisés selon les termes du marché, ou prenant en compte l’évolution du marché économique si celle-ci est supérieure à 4 % en valeur absolue ;
- les prix « nouveaux ».
L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume prévisionnel annuel. Est ainsi calculé un « gain achat base 12 mois », comptabilisé une seule fois l’année de réalisation (= sécurisation) du projet achat.
Le mode de calcul est adapté et justifié pour les rares cas où il n’y a pas de référence historique.
INDICATEUR 4.4
Efficience bureautique |
(du point de vue du contribuable)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ratio d'efficience bureautique |
€/poste |
1 292,19 |
1352,41 |
1356 |
1 358,00 |
1345,16 |
1358,72 |
Nombre de postes bureautiques |
Nombre de postes |
16 479 |
18190 |
18270 |
18 270 |
18 190 |
18270 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Source des données : PPP Balard
Mode de calcul :
Cet indicateur est composé de deux sous-indicateurs : le « ratio d’efficience bureautique » (REB) et le « nombre de postes bureautiques » (sous-indicateur de contexte). Pour ces deux sous-indicateurs, le périmètre est limité au PPP Balard, sous la responsabilité du programme 212.
Le numérateur du « ratio d’efficience bureautique » comporte toutes les dépenses bureautiques et d’informatique opérationnelle effectuées, ou à effectuer, dans le périmètre du PPP Balard dans le cadre du contrat. Cela comprend tout type de dépense : investissement, financement, renouvellement, et service.
Le dénominateur présente le nombre de postes bureautiques fonctionnels. Ce nombre est le minimum des ETPT et des postes physiques : nombre de postes bureautiques = Min (ETPT ; postes physiques).
Par convention, le nombre de postes physiques est la moyenne des postes physiques de l’année N-1 et de l’année N, d’après l’inventaire (gestion du parc) ou, à défaut, d’après les postes connectés. La somme des ETPT est arrondie au nombre entier supérieur.
INDICATEUR 4.5
Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 |
(du point de vue du citoyen)
|
Unité |
2017 |
2018 |
2019 |
2019 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 |
% |
7,26 |
7,14 |
7,3 |
7,13 |
7,14 |
7,3 |
Commentaires techniques
Précisions méthodologiques
Cet indicateur mesure annuellement et en pourcentage la part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987. Il est basé sur une enquête ministérielle globale effectuée chaque année en collaboration avec les différents employeurs ministériels. Cet indicateur correspond à celui adressé chaque année au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).
Source des données : les données relatives aux effectifs civils rémunérés émanent de la DRH-MD. Les effectifs rémunérés sont restitués à partir du SIRH et les effectifs civils bénéficiaires d’une obligation d’emploi sont recueillis par une enquête annuelle auprès des différents employeurs ministériels.
Mode de calcul : ce dernier résulte du rapport entre les effectifs civils bénéficiaires d’une obligation d’emploi et les effectifs civils des agents rémunérés (effectifs rémunérés et en activité au ministère des armées).
Analyse des résultats
Indicateur 4.1 : Efficience de la gestion des ressources humaines
L’exécution 2019 du taux d’efficience de la gestion des ressources humaines est en phase avec la prévision actualisée estimée à 2,69 %.
La légère hausse du nombre de personnels gérés, conjuguée à la maîtrise du nombre de « gérants » contribue à la stabilisation de ce ratio d'efficience. Il traduit ainsi la poursuite de l'effort de rationalisation engagé par le ministère des armées sur le périmètre des personnels gestionnaires RH (gérants), au profit de recrutements axés sur les spécialités des trois armées, du renseignement et de la cyberdéfense.
Indicateur 4.2 : Efficience immobilière
L'indicateur présenté ne prend en compte que l’emprise de Balard. Les dépenses d'entretien courant et d'entretien lourd sont comprises dans le périmètre du contrat de partenariat public-privé qui gère l’emprise et sont réalisées par le prestataire de services OPALE. Il n’est pas possible de distinguer l’entretien lourd de l’entretien courant. Les coûts de la maintenance globale, regroupant entretiens lourd et courant étaient de 143 € par m² en 2018. En 2019, ils s'élèvent à 146 € par m², pour un coût global de 41,1 M€, conforme à la prévision.
Indicateur 4.3 : Efficience de la fonction achat
En 2019, la cible a été dépassée à hauteur de 30 M€. Cette performance achat hors armement en 2019 résulte de la bonne mise en œuvre de l'ensemble des leviers de performance, notamment ceux relatifs au sourcing, à l'optimisation des besoins et de la contractualisation et à la négociation. De plus, le recueil de l'« avis de performance » du responsable ministériel des achats sur les plus gros marchés et la pleine exploitation des possibilités offertes par le nouveau code de la commande publique ont contribué à ce bon résultat. Il est notamment dû à :
- l'efficacité de la politique achats et des processus mis en œuvre ;
- la pertinence et la bonne application des stratégies d'achat déployées ;
- l'augmentation du nombre de projets notifiés ;
- la maturité des services d'achats ;
- la professionnalisation croissante des acheteurs du ministère des armées.
Indicateur 4.4 : Efficience bureautique
Du fait de la réinternalisation de la bureautique, les ordinateurs auparavant soutenus en MCO par OPALE sont dorénavant soutenus par la DIRISI. De ce fait, le nombre de postes informatiques dont l'entretien est facturé par OPALE a baissé de 5 200 unités, avec un soutien dorénavant réalisé en interne. Dès lors, le montant global payé par unité a baissé et entrainé une légère amélioration du ratio d'efficience bureautique (REB).
Indicateur 4.5 : Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987
La part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi est stable en 2019 (7,14 %) par rapport à l’an dernier, et conforme à la prévision actualisée du PAP 2020. Ce taux reste supérieur au taux d'emploi légal de 6%, imposé par le code du travail (article L5212-2, issu de la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés).