$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,219)

$@FwLOVariable(libelleProg,Sport)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF 1

Réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive


INDICATEUR 1.1     mission

Pratique sportive des publics prioritaires

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Taux de licences des jeunes de 14 à 20 ans

%

56,1

56,8

57

57,2

56,4

57,5

Taux de licences féminines

%

18,2

18,3

18,6

18,5

18,3

18,8

Taux de licences dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)

%

13,2

13,2

14

13,6

13,4

14,5

Nombre de clubs garantissant l'accueil de personnes en situation de handicap

Nb

5238

5600

6500

5 750

7500

7000

Pour information : Nombre de licences

millions

16,4

16,4

Sans objet

16,4

Sans objet

Pour information : Taux de licences au plan national

%

24,5

24,4

Sans objet

Sans objet

24,5

Sans objet

 

Commentaires techniques

Source des données : Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) - Mission « Enquêtes, données et études statistiques » (MEDES) ;

Mode de calcul :

Le champ géographique est la France entière pour l’ensemble des taux de licences, à l’exception du sous-indicateur taux de licences dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville dont le champ est la France entière hors Mayotte.

Les chiffres indiqués regroupent dorénavant uniquement les licences stricto sensu pour l’ensemble des sous-indicateurs. Les autres titres de participation (ATP) délivrés le plus souvent pour une pratique sportive occasionnelle ne sont pas comptabilisés. Les données définitives sont disponibles au mois de juillet de l’année n+1. Le nombre de licences est obtenu à partir d’un recensement annuel effectué auprès des fédérations sportives par la mission « Enquêtes, données et études statistiques » (MEDES) de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), service statistique ministériel en charge de la jeunesse et des sports, qui contrôle la cohérence interne et l’évolution des données transmises par les fédérations. Cet indicateur rend compte de la pratique sportive licenciée dans un club sportif affilié à une fédération française sportive agréée mais il ne permet pas de mesurer la totalité de la pratique sportive. Les chiffres estimés sont à manier avec précaution au vu du taux de retour (73 % des fédérations) à la date de l’estimation.

Le calcul de l’indicateur du taux de licences dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) s’appuie sur les fichiers détaillés de licences transmis par les fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports. Le traitement consiste en une affectation du code commune à l’adresse de chaque licence et à la géolocalisation des adresses pour déterminer les licences dans les quartiers prioritaires. Cette géolocalisation est faite en collaboration avec l’INSEE. Le temps de traitement des fichiers, à la fois par le ministère chargé des sports et par l’INSEE, induit deux ans de décalage avec les autres indicateurs. La population dans les QPV utilisée pour le calcul de l’indicateur est celle de 2013. Le nombre de licences dans les QPV des fédérations n’ayant pas fourni de fichiers détaillés a été estimé à partir de l’ensemble des autres fédérations. Le taux de licences dans les QPV est estimé provisoirement en 2019 par celui de 2018, calculé sur l’ensemble du champ, à savoir France entière hors Mayotte.

Jusqu’en 2019, le décompte du nombre de clubs sportifs garantissant l’accueil de personnes en situation de handicap(PSH) est effectué à partir du site internet « Handiguide » (http://www.handiguide.sports.gouv.fr) construit en 2006 pour permettre, d’une part, aux personnes en situation de handicap (PSH) de trouver un club d’accueil et, d’autre part, aux structures sportives de faire connaître leurs activités. Cet outil a largement contribué à la prise de conscience des associations quant aux besoins spécifiques des PSH et a également favorisé l’émergence d’une offre de plus en plus adaptée aux besoins spécifiques de ce public. Toutefois le constat d’un déficit de qualité quant aux informations présentées et d’un défaut d’accessibilité au site Handiguide des sports par les PSH elles-mêmes, a conduit à une rénovation en profondeur de cet outil dont la nouvelle version a été déployée en décembre 2019. Ainsi le chiffre indiqué au titre de la réalisation 2019 se fonde sur la version originelle du Handiguide.

 

INDICATEUR 1.2

Proportion des crédits de la part territoriale du CNDS affectée aux publics, territoires ou thématiques prioritaires

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Moyens financiers consacrés à des actions en direction des personnes handicapées / total des moyens mobilisés

%

8,9

10,3

8,7

8,7

9,3

8,8

Moyens financiers consacrés à des actions en direction des jeunes filles et des femmes / total des moyens mobilisés

%

14,8

16,4

18,5

18,5

13,2

19,5

Moyens financiers consacrés à des actions en direction des territoires socialement défavorisés / total des moyens mobilisés

%

29,0

52,5

34

34,0

53,8

35

Moyens financiers consacrés à des actions en direction de la professionnalisation du mouvement sportif / total des moyens mobilisés

%

35,0

38

37

37,0

40,0

37

Moyens financiers consacrés à des actions en direction du sport santé / total des moyens mobilisés

%

7,4

13,5

10

10,0

12,4

11,5

 

Commentaires techniques

Source des données : Base de données OSIRIS (2019) hors Corse, Wallis et Futuna et Polynésie Française et hors financement des AMPD.

- Sous-indicateur 1.2.1 : Statistique OSIRIS « public en situation de handicap » dans la rubrique « Type de public ». S’agissant des crédits alloués en faveur des personnes en situation de handicap, il a été décidé de cumuler la totalité des crédits attribués aux 2 fédérations spécifiques (handisport et sport adapté) mais aussi les crédits attribués pour le développement des actions des autres fédérations (valides) à destination des personnes en situation de handicap afin d’avoir une vision plus exhaustive des actions réalisées en la matière. Les réalisations 2016 et 2017 prennent en compte cette nouvelle méthodologie.

- Sous-indicateur 1.2.2 : Statistique OSIRIS « Féminin » dans la rubrique « Genre du public bénéficiaire ». Il a été décidé de ne plus se limiter aux 2 seules modalités « développement de la pratique féminine » et « formation des dirigeantes » (trop réducteur) mais d’élargir le périmètre à toutes les actions (quelle que soit la modalité) dont les bénéficiaires sont les femmes et les jeunes filles. Les réalisations 2016 et 2017 prennent en compte la nouvelle méthodologie.

- Sous-indicateur 1.2.3 : Statistique OSIRIS : « Quartiers politique de la ville (QPV) », « Communes ZRR », « Quartier Ultra Prioritaire (PNRU) », « autres territoires ruraux / et urbains carencés en Outre-mer », « Communes ZRR./bassins de vie pop > 50% ZRR » et « Communes en contrats de ruralité » dans la rubrique « statut du territoire ». La comparaison 2016-2017 pour les territoires carencés et territoires hors carencés est méthodologiquement rendue difficile du fait du changement d’items. En effet, l’item « autres zones carencées » de 2016 (qui comprenait sans les différencier des zones rurales et urbaines) a été séparé en 2017 en 2 items « autres territoires ruraux carencés » et « autres territoires urbains carencés ».

- Sous-indicateur 1.2.4 : Statistique OSIRIS « aide à l’emploi » dans la rubrique « objectifs opérationnels » (les différentes aides à l’apprentissage ne sont pas comptabilisées dans cette statistique).

- Sous-indicateur 1.2.5 : Statistique OSIRIS items « actions sport sur ordonnance », « plans régionaux sport santé bien-être », « préservation santé par le sport », « prévention du dopage », « action partenariale avec les ARS », « opération Sentez-Vous sport ».

Pour l'ensemble des sous-indicateurs, le ratio rapporte les crédits consacrés au montant total de la part territoriale soit 115,3 M€ en 2019 (hors financements de Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Corse et hors financements consacrés aux AMPD).

 

Analyse des résultats

S'agissant de l'indicateur 1.1, à la date du 10 Mars 2020, les données de 83 des 113 fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports ont pu être traitées. Sur cette base, le nombre de licences est estimé provisoirement à 16,4 millions en 2019 (les chiffres de 2018 ont été repris pour les fédérations n’ayant pas encore été traitées). Le taux de licences est ainsi estimé au plan national à 24,5 % (16,4 millions de licences hors ATP délivrées en 2019 pour 67,1 millions de personnes résidant en France hors COM).

Le taux de licences des jeunes de 14 à 20 ans au regard de la population totale de la même classe d’âge est estimé en 2019 à 56,4 % (3,243 millions de licences distribuées à des jeunes de 14 à 20 ans hors ATP pour 5,748 millions de jeunes de 14 à 20 ans).

Le taux de licences féminines est estimé en 2019 à 18,3 % (6,35 millions de licences féminines pour 34,67 millions de femmes).

Le taux de licences dans les nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) est estimé en 2019 à 13,4 % (0,73 million de licences dans les QPV pour 5,44 millions de personnes résidant en QPV). Il s'agit de la reprise du taux indiqué en réalisation 2018. Les données nécessaires au calcul seront disponibles à la fin du mois d'aout 2020.

Le nombre de clubs garantissant l’accueil de personnes en situation de handicap est estimé à 7 500 en 2019. L’analyse approfondie des résultats engagée dès 2018 a souligné le besoin de rénover les modalités d’inscription et d’accroître la fiabilité d’information (charte de qualité– formulaire d’inscription des structures sur le site plus précis – possibilité pour les PSH de faire des retours,…) principes qui ont guidé les travaux de rénovation du Handiguide des sports mis à disposition dans sa formule désormais rénovée (www.handiguide.sports.gouv.fr).


S'agissant de l'indicateur 1.2, il est rappelé que le CNDS a été dissout au profit de l’Agence nationale du Sport en avril 2019. Les objectifs et indicateurs de performance fixés à l’Agence doivent faire l’objet d’une convention d'objectifs et de moyens entre l’État et l’Agence nationale du Sport prévue par la loi du 1er aout 2019. L'Agence nationale du Sport doit mener, conformément à ses statuts, une action résolue de correction des inégalités d’accès à la pratique sportive. Les territoires où l’offre de pratiques est limitée (quartiers prioritaires de la politique de la ville et zones de revitalisation rurale particulièrement) et où les populations sont les plus éloignées du sport (public féminin, personnes en situation de handicap, public socialement défavorisé, jeunes, etc.) représentent le plus fort potentiel de développement du sport.


Le montant de la part territoriale (hors crédits de la Corse, Wallis et Futuna et Polynésie Française) s’est élevé en 2019 à 115,3 M€ contre 110 M€ en 2018 (+4,5%).


Les crédits mobilisés sur la part territoriale de l’Agence nationale du Sport pour les différentes priorités ont été les suivants :

- Personnes en situation de handicap : 10,8 M€ en 2019 (contre 11,3 M€ en 2018) ;

- Jeunes filles et femmes (pour des actions spécifiques) : 15,2 M€ en 2019 (contre 18 M€ en 2018) ;

- Publics socialement défavorisés (QPV, ZRR et autres territoires prioritaires) : 62,1 M€ en 2019 (contre 57,6 M€ en 2018) ;

- Professionnalisation du mouvement sportif : 46,2 M€ en 2019 (contre 41,2 M€ en 2018) ;

- Actions en faveur du « Sport santé » : 14,3 M€ en 2019 (contre 14,6 M€ en 2018).


Il est à noter que la part territoriale 2020 sera gérée via 2 dispositifs :

  • Les projets sportifs fédéraux (PSF) qui consistent à mettre les fédérations au cœur de leur projet de développement en leur donnant la possibilité de décliner au plan territorial leur stratégie fédérale. Les fédérations instruisent les dossiers de demande de subvention (hors emploi, apprentissage, plan « aisance aquatique ») et transmettent à l’Agence leur proposition de répartition des crédits dédiés au développement au plan territorial de leur(s) discipline(s). Cette démarche, menée à titre expérimental par 28 fédérations et le CNOSF en 2019, sera généralisée à l’ensemble des fédérations en 2020 ;
  • Les projets sportifs territoriaux (PST) dont les crédits réservés à l’emploi, l’apprentissage, le plan « aisance aquatique », sont gérés par les services déconcentrés de l’État chargé des sports.


OBJECTIF 2

Promouvoir la rigueur financière et l'efficacité des fédérations sportives


INDICATEUR 2.1

Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière fragile ou dégradée

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière fragile

Nb

5

3

2

6

6

7

Nombre de fédérations sportives présentant une situation financière dégradée

Nb

4

6

5

5

5

5

 

Commentaires techniques

Source des données : comptabilités des fédérations recueillies au cours de la campagne de conventions d’objectifs par la cellule de veille financière du Bureau de l’accompagnement à l’autonomie des fédérations sportives et sport professionnel (DS2B) – Direction des sports.

Mode de calcul : la rigueur financière des fédérations sportives unisport et multisport (hors groupements nationaux) est appréciée à travers le ratio total des fonds propres / total du bilan :

- ratio négatif : la situation financière de la fédération est considérée comme dégradée ;

- ratio compris entre 0% et 10% : la situation financière de la fédération est considérée comme fragile.

Le champ de l’indicateur est limité aux fédérations bénéficiant d’un soutien financier du ministère :

- pour les fédérations unisport : 76 en réalisation 2016, 77 en 2017 et 78 en 2018 et 2019 ;

- pour les fédérations multisports : 24 en réalisation de 2016 à 2018, 22 en 2019.

Les données financières des fédérations agréées bénéficiant d’un soutien financier du ministère des sports sont communiquées au ministère dans les 6 mois suivant la clôture de leur exercice comptable. Les données de synthèse ne sont pas disponibles avant la fin du mois de septembre n+1. Les données présentées en réalisation d’une année n sont élaborées à partir des comptes financiers de l’année n-1. La situation financière des fédérations s’améliorant habituellement selon un processus continu, elles passent d’une situation dégradée à une situation fragile avant de se trouver dans une situation financière satisfaisante.

 

INDICATEUR 2.2

Indépendance financière des fédérations sportives

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de fédérations sportives présentant un taux d'autofinancement inférieur à 50% (Subvention Ministère chargé des sports >50%)

Nb

1

1

1

3

3

2

Nombre de fédérations sportives présentant un taux d'autofinancement inférieur à 90% (Subvention Ministère chargé des sports >10%)

Nb

51

53

50

75

49

56

 

Commentaires techniques

Source des données : comptabilités des fédérations recueillies au cours de la campagne de conventions d’objectifs par la cellule de veille financière du Bureau de l’accompagnement à l’autonomie des fédérations sportives et sport professionnel (DS2B) – Direction des sports.

Mode de calcul : le taux d’autofinancement d’une fédération correspond au pourcentage des ressources ne provenant pas des subventions du ministère chargé des sports rapporté à l’ensemble des ressources de cette fédération. Le champ de l’indicateur couvre les fédérations unisport et multisports bénéficiant d’un soutien financier du ministère.

Les données financières des fédérations agréées bénéficiant d’un soutien financier du ministère des sports sont communiquées au ministère dans les 6 mois suivant la clôture de leur exercice comptable. Les données de synthèse ne sont pas disponibles avant la fin du mois de septembre n+1. Les données présentées en réalisation d’une année n sont élaborées à partir des comptes financiers de l’année n-1.

 

Analyse des résultats

La réalisation 2019 de la situation financière des fédérations sportives établie sur la base des comptes financiers 2018 des fédérations sportives, montre que la situation financière de l’ensemble des fédérations est globalement stable (11 fédérations en situation financière fragile ou dégradée en 2019 contre 9 en 2018) dans un environnement contraint. En parallèle de l’accompagnement spécifique mis en place pour aider les fédérations à sortir d’une situation financière difficile, jusqu'au transfert de sa compétence à l'ANS, la direction des sports a incité, par le biais du fléchage des subventions, à la création et la mise en œuvre de nouvelles offres de pratique devant participer à l’augmentation des recettes propres à moyen et long terme. La recherche de partenariats croisés (collectivités, fonds européens, entreprises, fondations, etc.) est également encouragée.


Pour 2019, 11 fédérations (10 unisport et 1 multisports) sont identifiées comme étant en situation financière fragile ou dégradée contre 9 l’année précédente (8 unisport et 1 multisports).


La décomposition du réalisé 2019 est la suivante :

  • 6 fédérations sont identifiées en situation financière qualifiée de « fragile » : Équitation, Handball, Volleyball, Base-ball, Échecs et Sport d’entreprise ;
  • 5 fédérations se situent en situation financière qualifiée de « dégradée » : Athlétisme, Hockey sur gazon, Cyclisme, Lutte et le football américain.

Ces fédérations vont faire l’objet au cours de l’année 2020 d’un accompagnement particulier et d’une procédure dite d’audit flash qui permet de mieux identifier les pistes d’amélioration de gestion de ces fédérations.


A la lecture du tableau ci-dessus, trois fédérations sportives dépendent à plus de 50% des subventions du ministère chargé des sports à savoir la fédération de pentathlon moderne, la fédération française d’aviron et la fédération française de lutte.


S’agissant du nombre de fédérations sportives présentant une subvention du ministère chargé des sports supérieure à 10% de leurs ressources (49) ce chiffre est globalement stable depuis 2017 sur la base du périmètre d’étude.

Il convient toutefois de rappeler que le fragile équilibre économique d’une part importante de ces fédérations sportives puisqu'un peu plus du tiers d’entre elles présentent un résultat net déficitaire, chiffre se rapprochant des valeurs observées en 2009 à la sortie d’une période économiquement sensible.


OBJECTIF 3

Conforter le rang de la France parmi les grandes nations sportives et favoriser l'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau


INDICATEUR 3.1     mission

Rang sportif de la France

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Apprécié à partir des résultats des finalistes aux Jeux olympiques : hiver + été

rang

6

5

5

5

5

5

Apprécié à partir des résultats des médaillés aux Jeux Paralympiques : hiver + été

rang

11

9

9

9

9

9

Apprécié à partir des résultats des médaillés dans les championnats du monde des sports olympiques

rang

6

10

5

5

9

5

 

Commentaires techniques

Source des Données : Bureau de l’accompagnement des fédérations à l’autonomie et sport professionnel – Direction des sports

Mode de calcul :

Sous-indicateur 3.1.1 : un nombre de points est attribué à chaque nation ayant des représentants parmi les 8 premiers de chacune des 302 épreuves olympiques d’été et des 86 épreuves d’hiver selon le barème suivant : 8 points au 1er, 7 au 2e, 6 au 3e, …, 1 au 8e. La nation classée au 1er rang est celle qui a obtenu le plus grand nombre de points sur l’ensemble des épreuves disputées au cours de ces 2 compétitions. Le classement complet des nations est établi par ordre décroissant du nombre de points obtenus. Cette méthode est appelée « indice POP » (du nom de la Préparation Olympique et Paralympique, ancien service à compétence nationale placé auprès du ministre chargé des sports, qui a conçu ce barème).

Les résultats aux épreuves des JO des 31 sports suivants sont pris en compte dans cet indicateur : athlétisme, aviron, badminton, baseball, basket ball, boxe, canoë-kayak, cyclisme, équitation, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, handball, hockey sur gazon, hockey sur glace, judo, lutte, natation, pentathlon moderne, ski, softball, sports de glace, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l’arc, triathlon, voile, volley-ball. Par ailleurs, pour Tokyo 2020, 5 sports additionnels sont prévus : Baseball, surf, karaté, escalade et, skateboard. Il convient de noter que les résultats enregistrés aux Jeux paralympiques ne sont pas pris en compte dans cet indicateur.

Le renseignement de ce sous-indicateur n’est réactualisé que tous les deux ans, à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver ou d’été, soit à la fin de chaque année paire. La réalisation 2018 est donc, par construction, déterminée par le cumul des performances réalisées à Rio (2016) et Pyeongchang (2018).

Sous-indicateur 3.1.2 : le mode de calcul est basé sur la méthode universelle du tableau des médailles lors des épreuves paralympiques d’été et d’hiver. Le classement des nations est calculé à partir du nombre de médailles d’or avec un départage des ex-æquo en fonction du nombre de médailles d’argent puis de bronze.

Le renseignement de ce sous-indicateur n’est réactualisé que tous les deux ans, à l’occasion des Jeux paralympiques d’hiver ou d’été, soit à la fin de chaque année paire. La réalisation 2018 est donc, par construction, déterminée par le cumul des performances réalisées à Rio (2016) et Pyeongchang (2018).

Sous-indicateur 3.1.3 : le sous-indicateur 3.1.3 n’est plus calculé en référence à l’ensemble des disciplines reconnues de haut niveau au-delà du périmètre olympique. Dorénavant, dans la perspective des Jeux de Paris de 2024, le périmètre de ce sous-indicateur est limité aux sports olympiques d’été et d’hiver.

Le mode de calcul est basé sur la méthode universelle du tableau des médailles et ne conserve comme compétitions de référence que :

- pour les années olympiques, les jeux olympiques d’été et les championnats du monde des sports d’hiver (ou, inversement, les jeux olympiques d’hiver et championnats du monde des sports d’été) ;

- pour les années non olympiques, les championnats du monde (sports d’hiver + sports d’été).

Cette méthode permet de disposer d’un indicateur annuel fondé sur un périmètre quasi constant. Le classement des nations dans chaque discipline du panel est calculé à partir du nombre de médailles obtenues avec un départage des ex-æquo en fonction du nombre de médailles d’or, puis d’argent et enfin de bronze.

 

INDICATEUR 3.2

Taux d'insertion professionnelle des sportif(ve)s de haut niveau

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Taux d'insertion professionnelle d'ancien(ne)s sportif(ve) de haut niveau deux ans après leur dernière inscription sur la liste des sportifs de haut niveau

%

75

75

80

77

77

80

 

Commentaires techniques

Source des données : Bureau de l’accompagnement à l’autonomie des fédérations sportives et sport professionnel – Direction des sports

Mode de calcul : Cet indicateur mesure l’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau deux ans après leur dernière inscription sur la liste des sportifs de haut niveau conformément à l’objectif de double projet sportif et professionnel assigné aux sportifs de haut niveau. Le champ de l’indicateur couvre l’ensemble des disciplines reconnues de haut niveau.

Les données utilisées pour renseigner cet indicateur sont issues d’une extraction réalisée à partir de la base de données du Portail du suivi quotidien des sportifs (PSQS). La cible de cette requête est constituée des 612 sportifs de haut niveau issus d’un panel de 56 fédérations, et sortis des listes ministérielles en 2017 (31/10/2017).

Cette année les fédérations d’aéronautique, d’haltérophilie et de vol en planeur, n’étaient pas concernés par l’enquête car n’ayant aucun sportif sortant de liste pour les catégories concernées.

Liste des fédérations ayant répondu à l’enquête : athlétisme, automobile, aviron, badminton, baseball, basket-ball, billard, boxe, canoë-kayak, course d’orientation, cyclisme, danse, escrime, EESM, football, football américain, force, golf, , handball, handisport, hockey, hockey sur glace, judo, karaté, lutte, Montagne escalade, motocyclisme, natation, parachutisme, pelote basque, pentathlon moderne, pétanque, roller skateboard, rugby, rugby à XIII,  sauvetage et secourisme, savate, ski, ski nautique, sport adapté, squash, surf, tennis, tennis de table, tir, tir à l’arc, triathlon, voile, , vol libre, volley.

A noter que pour les 5 fédérations ayant un secteur professionnel développé (football, handball, basket, rugby, volley) les sportifs concernés restent majoritairement en activité même après leur sortie des listes. Pour ces 5 fédérations, 67% des sportifs sont des sportifs professionnels et 90 % des sportifs sont en activité.

L’objectif est de réduire sensiblement la proportion d’anciens sportifs de haut niveau en situation de recherche d’emploi deux ans après leur dernière inscription sur la liste des sportifs de haut niveau, ce qui peut être considéré pour une partie d’entre eux comme un échec au regard de la notion de double projet. Il convient cependant de nuancer les résultats bruts, d’une part parce que de nombreux sportifs sont engagés dans des cursus universitaires ou des formations professionnelles longues et d’autre part du fait de l’étalement des parcours de formation pour maintenir des volumes d’entraînement compatibles avec les exigences de la concurrence internationale.

Cette année, le ministère a retraité le fichier transmis aux fédérations pour ne garder que les catégories élite, senior et reconversion, ainsi sur les 1318 SHN sortants de listes seuls 612 concernent l’enquête. Les fédérations ont ainsi pu se concentrer sur les SHN prioritaires à suivre ce qui explique en partie, la diminution importante du nombre de situations inconnues pour atteindre 12,7%. Ce chiffre s’explique, en partie, par la volonté de nombreux sportifs de haut niveau, après de longues années dédiées à la pratique sportive intensive, de tourner la page et de s’engager leur « seconde vie ». Cette absence de réponse ne signifie nullement que les SHN sont en situation de recherche d’emploi. Au-delà de ce taux de réponse partiel, les fédérations démontrent une forte implication dans la gestion des situations individuelles des sportifs pendant toute la durée de la conduite de leur double projet

 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 3.1.1 Rang sportif apprécié à partir des résultats des finalistes aux Jeux Olympiques (hiver+été) :

Ce sous-indicateur n'est réactualisé que tous les deux ans, à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver ou d'été, soit à la fin de chaque année paire. La réalisation 2017 est donc, par construction, identique à la réalisation 2016 déterminée par le cumul des performances réalisées à Sotchi (2014) et à Rio (2016). De même, la réalisation 2019 est identique à la réalisation 2018 qui correspond au cumul des performances réalisées à Rio (2016) et à Pyeongchang (2018).


Selon cet indicateur, la hiérarchie des 10 premières nations mondiales en 2017 était la suivante :

Rang

Pays

Sotchi 2014

Rio 2016

Cumul indice POP

1

USA

318

1179

1497

2

CHN

145

759

904

3

RUS

322

559

881

4

GER

254

506

760

5

GBR

50

705

755

6

FRA

172

488

660

7

CAN

287

292

579

8

JPN

120

416

536

9

ITA

147

376

523

10

NED

218

258

476


En 2018 et 2019, l’indice POP classe dorénavant la France en 5ème position et reflète la qualité de la sélection avec 42 places de finalistes. Selon cet indicateur, la hiérarchie des 10 premières nations mondiales est désormais la suivante :

Rang

Pays

Rio 2016

PyeongChang 2018

Cumul indice POP

1

USA

1179

332

1511

2

CHN

759

105

864

3

GER

506

346

852

4

GBR

705

62

767

5

FRA

488

194

682

6

CAN

292

323

615

7

JPN

416

181

597

8

RUS

559

0

559

9

ITA

376

157

533

10

AUS

416

37

453


Pour Rio 2016, la France était représentée dans 37 sports sur les 39 proposés au programme des Jeux Olympiques (non qualifiée en hockey et en beach-volley). Elle se maintient à la 7ème place au tableau des médailles et à la 6ème place à l’indice POP. On constate une stabilité des nations composant le Top 10, par rapport aux Jeux Olympiques de Londres. La France est bien représentée dans les finales pour les sports dans lesquels elle était engagée. En revanche, la réussite française en termes de médailles est moins importante que les nations classées devant elle au général à l’exception du Japon. Pour l’obtention de titres olympiques, elle a obtenu un taux de réussite de 19% de sports médaillés d’or par rapport au nombre de sports disputés (6ème nation du Top 10 sur ces 2 indicateurs). On note une légère amélioration par rapport à Londres, puisque la France présente dans 36 sports en 2012 avait été médaillée dans 15 d’entre eux (42%) et titrée dans 6 (17%). A Rio, la France a été médaillée dans 17 sports (46%) et titrée dans 7 sports (19%). Au final, la France n’a pas réussi à intégrer le Top 5. Son objectif de 40 médailles a été dépassé mais le nombre de titres Olympiques n’a pas atteint la fourchette espérée « entre 12 et 15 ». Toutefois, au regard du tableau des médailles, l’atteinte des 15 titres espérés n’aurait pas été suffisant pour permettre à la France d’intégrer le Top 5.


Concernant les Jeux d’hiver de PyeongChang (2018), la France a gagné une place au classement des nations en terminant 9ème (10ème place à Sotchi en 2014) avec le même nombre de médailles au total (15). La France a obtenu 5 titres contre 4 en 2014. En complément de l’indice POP, il peut être noté que quatorze des quinze médailles ont été obtenues par la fédération française de ski et une par la fédération française des sports de glace. L’équipe de hockey sur glace était une nouvelle fois non qualifiée au tournoi olympique. Sur les 15 médailles, 5 viennent du biathlon. Le ski de fond, le ski acrobatique et le snowboard ont obtenu 2 médailles. Le patinage a obtenu 1 médaille.


Concernant l’effort accompli par la France, il peut être mesuré, non seulement par l’importance du soutien financier au développement du sport de haut niveau dans les fédérations sportives, en particulier les fédérations olympiques, mais également à travers la contribution du réseau des établissements du ministère des sports (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), Ecole nationale des sports de montagne (ENSM), École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) ou Centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS) à la préparation des différentes équipes de France.


Sous-indicateur 3.1.2 Rang sportif apprécié à partir des résultats des médaillés aux Jeux Paralympiques (hiver+été) :

Ce sous-indicateur n'est réactualisé que tous les deux ans, à l'occasion des Jeux paralympiques d'hiver ou d'été, soit à la fin de chaque année paire. La réalisation 2017 est donc, par construction, identique à la réalisation 2016 déterminée par le cumul des performances réalisées à Sotchi (2014) et à Rio (2016). De même, la réalisation 2019 est identique à la réalisation 2018 qui correspond au cumul des performances réalisées à Rio (2016) et à Pyeongchang (2018).


Selon cet indicateur, la hiérarchie des 11 premières nations mondiales en 2017 était la suivante :

Pays

Sotchi 2014 + Rio 2016

Or

Argent

Bronze

Total

rang médaille

Chine

107

80

51

238

1

Grande-Bretagne

64

42

46

152

2

Ukraine

46

46

50

142

3

Etats-Unis

42

51

40

133

4

Russie

30

28

22

80

5

Allemagne

27

30

15

72

6

Australie

22

30

31

83

7

Pays-Bas

18

19

26

63

8

Canada

15

12

18

45

9

Brésil

14

29

29

72

10

France

14

8

18

40

11


Pour les seuls Jeux Paralympiques de Rio 2016, la France terminait à la 12ème place avec 9 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 14 médailles de bronze, soit un total de 28 médailles. La France était engagée dans 17 sports sur les 22 inscrits au programme paralympique. Dans chacun d’entre eux, elle avait obtenu au moins une place en finale (Top 8). 12 sports avaient rapporté des médailles et 6 des titres paralympiques.


Lors des Jeux paralympiques d’hiver de PyeongChang 2018, la France termine 4ème au tableau des médailles avec 7 titres et 20 médailles. Elle améliore très nettement son résultat par rapport aux jeux précédents (Sotchi 2014) où elle avait terminé à la 6ème place avec 12 médailles dont 5 titres. La France est présente dans 4 des 6 sports avec une absence en hockey sur glace et en curling. Le biathlon remporte 4 médailles, le ski de fond 3 médailles, le snowboard 2 médailles et le ski alpin 11 médailles dont 4 des 7 titres.


Pays

PyeongChang 2018

Or

Argent

Bronze

Total

rang médaille

Etats-Unis

13

15

8

36

1

Neutral Paralympic Athletes

8

10

6

24

2

Canada

8

4

16

28

3

France

7

8

5

20

4

Allemagne

7

8

4

19

5

Ukraine

7

7

8

22

6

Slovaquie

6

4

1

11

7

Biélorussie

4

4

4

12

8

Japon

3

4

3

10

9

Pays-Bas

3

3

1

7

10



En 2018 et 2019, selon cet indicateur, la hiérarchie des 10 premières nations mondiales est la suivante :

Pays

Rio 2016 + PyeongChang 2018

Or

Argent

Bronze

Total

rang médaille

Chine

108

80

51

239

1

Grande-Bretagne

64

43

46

153

2

Etats-Unis

53

59

39

151

3

Ukraine

48

44

47

139

4

Allemagne

25

33

18

76

5

Australie

23

30

32

85

6

Pays-Bas

20

22

27

69

7

Canada

16

14

27

57

8

France

16

13

19

48

9

Brésil

14

29

29

72

10


Les bons résultats obtenus aux derniers Jeux paralympiques d’hiver de PyeongChang 2018 ont permis à la France de gagner deux places au classement mondial en 2018 par rapport à 2017.


Sous-indicateur 3.1.3 « Rang sportif apprécié à partir des résultats des médaillés dans les championnats du monde des sports olympiques (hiver+été)

Le sous-indicateur prend en compte uniquement les sports olympiques d’été et d’hiver et ne conserve que les championnats du monde comme compétition de référence (sauf pour les années olympiques où, alternativement, les jeux olympiques d’été ou d’hiver remplacent les championnats du monde des disciplines concernées).

Le nombre de médailles obtenues est tributaire du nombre de compétitions de référence organisées lors de l’année.

A noter que certaines fédérations internationales n’organisent pas de championnats du monde tous les ans mais tous les deux ans en alternance avec les championnats continentaux. C’est le cas de la natation et de l’athlétisme qui représentent à elles deux 30% des titres olympiques.

Pour information, plus de 200 pays intègrent ce classement en ayant obtenu au moins une médaille.


Résultats des championnats du Monde 2017 (hiver et été) - sports olympiques

Championnats du monde 2017 (disciplines olympiques) été/hiver

(308 épreuves référencées pour les USA / 241 pour la France)

sigle

Pays

or

ar

br

Total

rang médaille

Indice PO

rang indice PO

USA

United States

57

43

37

137

1

1432

1

GER

Germany

28

19

14

61

2

751

3

CHN

China

25

20

25

70

3

708

4

RUS

Russia

20

20

29

69

4

759

2

JPN

Japan

19

19

21

59

5

638

5

FRA

France

18

13

24

55

6

635

6

NED

Netherlands

17

10

14

41

7

493

9

GBR

Great Britain

13

12

14

39

8

523

8

AUS

Australia

12

17

13

42

9

433

11

ITA

Italy

12

4

17

33

10

441

10


Résultats des championnats du Monde 2018 (été) et des Jeux olympiques (hiver) - sports olympiques

Championnats du monde (disciplines olympiques) et Jeux Olympiques hiver 2018

(281 épreuves référencées pour les USA / 235 pour la France)

sigle

Pays

or

ar

br

Total

rang

médaille

Indice PO

rang

indice PO

USA

United States

33

24

27

84

1

960

1

GER

Germany

28

17

22

67

2

740

2

JPN

Japan

22

26

20

68

3

708

4

CHN

China

20

28

21

69

4

711

3

CAN

Canada

19

13

20

52

5

594

5

NED

Netherlands

18

20

16

54

6

515

8

RUS

Russia

17

15

23

55

7

559

6

KOR

Korea

17

14

16

47

8

477

9

NOR

Norway

15

15

11

41

9

439

11

FRA

France

15

14

18

47

10

552

7



Résultats des championnats du Monde 2019 (été et hiver) - sports olympiques

Championnats du monde (disciplines olympiques été/hiver) 2019

(348 épreuves référencées pour les USA / 266 pour la France)

sigle

pays

or

ar

br

Total

rang médaille

Indice PO

rang indice PO

USA

United States

59

29

35

123

1

1352

1

CHN

China

38

29

22

89

2

891

3

RUS

Russia

28

30

35

93

3

983

2

GER

Germany

24

13

23

60

4

709

5

NED

Netherlands

22

18

10

50

5

532

10

JPN

Japan

20

28

20

68

6

814

4

AUS

Australia

15

19

14

48

7

538

8

NOR

Norway

13

14

6

33

8

349

12

FRA

France

13

11

25

49

9

626

6

GBR

Great Britain

10

11

21

42

10

520

11


Au cours des quatre dernières années, et sur un périmètre de sports olympiques harmonisé, la France occupe successivement les 5ème, 6ème, 10ème et 9ème rang mondial au tableau des médailles. Il faut toutefois corriger ce classement à l’aide de l’indice Préparation olympique (indice PO), tenant compte d’une comptabilisation de l’ensemble des finalistes, qui attribue à la France les 5ème, 6ème, 7ème et 6ème places lors des quatre dernières saisons sportives. Au regard des critères économiques et démographiques, ce classement de la France entre la 5ème et la 7ème place est conforme à son objectif dans le classement des nations sportives. La bonne tenue des résultats de la France s’explique par la présence de médaillés français dans de nombreuses disciplines.


Indicateur 3.2 « insertion professionnelle des sportifs de haut niveau »


Le taux d’insertion professionnelle pour l’année 2019 est estimé à 77%. Ce résultat augmente légèrement par rapport à l’année précédente mais est très légèrement en deçà des prévisions établies pour la LFI 2019. Parmi les sportifs ciblés, 8,3% poursuivent un cursus de formation. Au total 85% des sportifs sont soit insérés professionnellement soit engagés dans un cursus de formation. Ceci démontre la pertinence du modèle du « double projet », que celui-ci soit orienté vers une insertion professionnelle rapide ou destiné à permettre la poursuite d’études supérieures.

Au total les sortants de liste au 31/10/2017 représentent 1318 sportifs de haut niveau. L’effectif couvert par le panel retenu (cf. supra) représente 612 sportifs précédemment listés « élite », « senior » et « reconversion ». Les sportifs exerçant une activité salariée en qualité de sportif professionnel sont intégré(e)s dans le calcul de l’indicateur. Les sportifs professionnels représentent 17,3% des sportifs en activité.


OBJECTIF 4

Renforcer le respect de l'éthique dans le sport et préserver la santé des sportifs


INDICATEUR 4.1

Proportion de sportifs de haut niveau, des collectifs nationaux et espoirs ayant satisfait aux obligations de suivi médical complet

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Proportion de sportifs de haut niveau ayant bénéficié d’un suivi médical complet

%

80

79

90

85

75

100

Proportion de sportifs des collectifs nationaux et espoirs ayant bénéficié d’un suivi médical complet

%

80

81

90

85

78

100

 

Commentaires techniques

Source des données : bureau de l’éthique & Intégrité – Direction des sports sur la base d’une enquête réalisée auprès des fédérations sportives au mois de février n+1 et de vérifications opérées au cours de la campagne de conventions d’objectifs au cours du 1er semestre n+1.

Mode de calcul : le nombre de sportif(ve)s de haut niveau (SHN), de sportif(ive)s des collectifs nationaux ou de sportif(ive)s classé(e)s « espoirs » est celui des inscrits sur les listes arrêtées par le ministre chargé des sports. Seuls les sportifs inscrits sur la liste « reconversion » peuvent être exclus de l’obligation de suivi médical.

Le recensement du nombre de sportif(ive)s de haut niveau, de sportif(ive)s des collectifs nationaux et de sportif(ive)s classé(e)s « espoirs » ayant bénéficié d’un suivi médical est issu d’une enquête spécifique menée en février 2019 par la Direction des Sports (DSB2) auprès des fédérations sportives sur la base de leur déclaration en croisant cependant les données avec la base de données nationale des sportifs listés. Un suivi médical complet se définit par la réalisation de l’ensemble des examens fixés par la réglementation et les fédérations sportives en fonction de la discipline sportive et de l’âge du sportif. Dès lors qu’il en manque un, le suivi médical est considéré comme partiel.

Enfin, il est important de noter que 2 biais ne peuvent pas être évacués : le premier biais porte sur les sportifs mettant un terme à leur carrière en cours de saison et sur lesquels la fédération n’a aucun levier (cela peut représenter entre 1 et 15 personnes par an et par fédération). Le second biais est lié au nombre de sportifs qui sont inscrits en cours d’année au titre de l’additif du 1er avril 2019 (représente une centaine de sportifs par an toutes fédérations confondues).

 

INDICATEUR 4.2

Nombre de contrôles hors compétition / nombre total de contrôles

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Nombre de contrôles hors compétition / nombre total de contrôles

%

45,1

48

55

51

60

 

Commentaires techniques

Source des données : agence française de lutte contre le dopage (AFLD)

Mode de calcul : Les données chiffrées utilisées comptabilisent des prélèvements et non des « contrôles » au sens strict (une même opération de contrôle, générée par un ordre de mission adressé à une personne chargée des contrôles agréée, pouvant donner lieu à plusieurs prélèvements auprès d’un ou plusieurs sportifs), hors alcoolémie.

L’indicateur exclut les contrôles réalisés par l’Agence en qualité de simple prestataire de service, à la demande d’autres autorités de contrôle signataires du code mondial antidopage (organisations nationales antidopage, fédérations internationales ou organisateurs d’événements internationaux).

 

Analyse des résultats

Le taux de sportifs de haut niveau ayant bénéficié d’un suivi médical complet (75 % en 2019) est en baisse de 4 points en 2019 par rapport à 2018.

Le taux des sportifs espoirs ayant bénéficié d’un suivi médical complet (78 % en 2019) est en baisse de 3 points en 2019 par rapport à 2018.

Les difficultés que peuvent rencontrer certaines fédérations sportives dans la prise en compte de cette obligation de suivi médical complet sont toujours réelles. Elles peuvent résulter du refus de certains sportifs de s’y soumettre mais également en raison de disponibilité insuffisante pour certains sportifs internationaux qui voyagent pratiquement toute l’année en dehors de notre territoire. Par ailleurs, les centres médico-sportifs, qui peuvent organiser ce suivi médical, ne sont pas toujours en mesure de réaliser la totalité des examens réglementaires prévus en une seule fois, et ne transmettent pas forcément systématiquement les factures et les résultats des examens aux fédérations sportives dans les délais impartis. Il en résulte ainsi une déperdition dans le recueil des résultats des examens et dans la réalisation de ces derniers, liée au refus ou aux difficultés pour certains sportifs de haut niveau à se déplacer à plusieurs reprises. Les défauts de transmission des données de la part des centres et des fédérations se sont accrus cette année en raison de la situation liée à l’épidémie de covid-19. En effet, un certain nombre de fédérations n’ont pas transmis leurs résultats à date et l’indicateur 4.1 2019 ne reflète pas l’exhaustivité des 3 catégories de sportifs listés.

 

L’indicateur 4.2 « nombre de contrôles hors compétition / nombre total de contrôles » illustre la mise en œuvre des préconisations de l’agence mondiale antidopage retranscrites dans le programme annuel des contrôles consistant à effectuer une part significative des contrôles hors compétition, selon le degré d’exposition aux risques et les caractéristiques de la population sportive concernée. Cet indicateur s’élève à 51 % en 2019, en hausse de 3 points par rapport à 2018 et en constante progression depuis 2017, soit 3977 contrôles sur les 7905 réalisés.

Ce taux  représente une moyenne sur l’ensemble des contrôles réalisés par l’AFLD. Dans le détail, la situation diffère grandement selon que sont concernés des sportifs de niveau national et international, d’après les définitions établies par l’AFLD et les fédérations internationales (catégorie 1) comme prévu par l’article L. 230-3 du code du sport, ou d’autres sportifs (catégorie 2).

S’agissant des sportifs de catégorie 1, l’AFLD a réalisé 69% des contrôles qui leur ont été consacrés en période hors compétition, respectant ainsi les recommandations de l’AMA qui consistent à privilégier ce type de contrôles et de les effectuer lors de périodes propices, identifiées comme étant des périodes de récupération ou de travail destinées à préparer des compétitions majeures.

Pour les contrôles réalisés sur les sportifs de catégorie 2, pratiquant généralement à un moindre niveau ou dans des disciplines présentant un moindre risque de dopage, le taux de contrôles hors compétition est inférieur mais important puisqu’il a été de 27,7% alors même que les informations précises et fiables sur les plannings d’entraînement ou la localisation de ces sportifs sont difficilement accessibles, notamment dans les sports individuels.


OBJECTIF 5

Adapter la formation aux évolutions des métiers


INDICATEUR 5.1

Proportion de diplômés qui occupent un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Proportion de diplômés qui occupent un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme du champ sport

%

75,5

72,7

78

76

74,0

80

 

Commentaires techniques

Source des données : enquête DRJSCS auprès des diplômés BPJEPS Sport ou Animation, Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) Mission « Enquêtes, données et études statistiques » (MEDES)

Le champ géographique est la France entière hors Guadeloupe, Guyane et Mayotte.

Mode de calcul : Entre 2005 et 2016, un système de recueil annuel de données du ministère auprès des services déconcentrés a été mis en place sur la base de questionnaires auto-administrés via courrier postal ou internet pour mesurer l’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV du champ sport (spécialités sportives du BPJEPS) et plus particulièrement la proportion de ceux qui, occupent un emploi en lien direct avec la qualification obtenue lors de la délivrance du diplôme considéré. Sur cette période, la MEOS (actuelle MEDES) disposait de remontées de données agrégées pour chacune des régions. A partir de 2017, la collecte par Internet a été généralisée à l’ensemble des régions et la MEDES a, pour la première année, centralisé des données individuelles anonymisées, permettant une analyse plus fine des résultats. Ce sont les diplômés répondants à l’enquête qui déclarent si leur emploi est en lien direct ou non avec leur qualification. Ils occupent généralement des postes d’éducateur ou entraîneur sportif, d’animateur socioculturel, de responsable de structure d’animation, de personnel pédagogique dans une structure d’animation ou de responsable de projet d’animation ou relatif à la jeunesse, aux sports ou à la vie associative. Le numérateur et le dénominateur de l’indicateur ne retiennent que les diplômés en situation d’emploi.

Les services déconcentrés interrogent les titulaires d’un des diplômes délivrés par leurs soins au cours d’une période de référence et ce, au moins sept mois après la conclusion des dernières sessions. Pour l’année 2019, la période de référence de délivrance s’étend de mai 2018 à avril 2019 et la période d’interrogation de décembre 2019 à février 2020.

En raison de la mise en place de la collecte par internet, le traitement des données a pu être amélioré (redressement de la non réponse notamment) afin d’améliorer la qualité des indicateurs produits. La MEDES dispose aujourd’hui de trois années d’enquête par internet, soit un recul suffisant pour diffuser une nouvelle série de l’indicateur. En conséquence, les réalisations 2017 et 2018 ont été revues : la réalisation 2017 est maintenant estimée à 75,5% au lieu de 74,7% et la réalisation 2018 à 72,7% au lieu de 71,8% initialement.

 

Analyse des résultats

Un peu moins de 8 000 diplômes de niveau IV du champ sport (BPJEPS « sport ») ont été délivrés pendant la période de référence. Leurs titulaires ont été interrogés entre décembre 2019 et février 2020 et un peu moins de 3 900 d’entre eux ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse de 48,5 %, inférieur de deux points et demi à celui du RAP de l’année précédente.

En 2019, parmi les titulaires d’un BPJEPS « sport » en emploi, 74,0 % occupent un poste en relation directe avec le diplôme obtenu, soit une hausse de 1,3 point par rapport à 2018. Concernant le taux d’emploi, tous emplois confondus, il atteint 78,7 % (+1,7 point par rapport à 2018). Compte tenu de l’incomplétude des résultats, il convient de relativiser ces évolutions.


S'agissant de la proportion de diplômés du champ animation, un peu moins de 3 000 diplômes de niveau IV du ministère champ animation (BPJEPS « animation ») ont été délivrés pendant la période de référence. Entre décembre 2019 et février 2020, un peu plus de 1 700 de leurs titulaires ont renseigné l’enquête soit un taux de réponse de 58,8 %, en baisse par rapport au dernier RAP. En 2019, 81,0 % des titulaires d’un BPJEPS « animation » sont en emploi et 80,5 % d’entre eux occupent un poste en relation directe avec le diplôme obtenu.




Unité

2017

Réalisation

2018

Réalisation

2019

Réalisation

Proportion, au sein des diplômés en emploi, de ceux qui occupent effectivement un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme du champ animation

%

83,1

80,0

80,5