$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,421)

$@FwLOVariable(libelleProg,Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF 1

Développer l'innovation pédagogique


INDICATEUR 1.1

Part des établissements scolaires/écoles impliqués dans des projets collaboratifs

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Part des établissements scolaires et des écoles qui collaborent avec des établissements d’enseignement supérieur et laboratoires de recherche

%

0,8 (554)

1 (662)

1

1,9 (1199)

1,9 (1201)

1,2

Part des établissements scolaires et des écoles qui collaborent avec des entreprises ou des associations

%

0,2 (123)

0,4 (230)

0,3

0,6 (356)

0,6 (356)

0,4

 

Commentaires techniques

Source des données : CDC (données recueillies auprès des porteurs de projets) / Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) pour le nombre total d'établissements et d'écoles, repères et références statistiques (RESR) 2019 sur les enseignements, la formation et la recherche)

Mode de calcul : nombre d’établissements et d’écoles impliqués dans des projets collaboratifs (périmètre initial : e-FRAN et ProFan PIA2 ; périmètre intégrant le PIA 3: TIP), rapporté au total d'établissements et d'écoles.

Ce périmètre est évolutif en fonction de la prise en compte des appels à projets lancés au cours de l'année écoulée. Les données de l'action TIP ne sont intégrées qu'à compter de 2020. En effet, les appels à projets pour cette action ont été lancés en 2018 et le démarrage effectif des projets ne débutera qu'en 2020. Les données ne sont qu'indicatives à cette date et vouées à évoluer au fil des prochaines vagues.

 

Analyse des résultats

Les données définitives en 2019, principalement sur le dispositif e-FRAN, ont peu évolué par rapport à la dernière prévision disponible: 1 201 écoles et établissements sont impliquées dans les expérimentations pédagogiques du PIA en collaboration avec des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche et 356 associent des acteurs privés et des associations à leurs projets. Il faut noter que la part des établissements augmente progressivement au fil du déploiement des actions (dernières données disponibles en date du RESR 2019 pour la rentrée 2018). Le PIA étant un outil d’expérimentation et non de déploiement, les deux cibles n’ont pas vocation à couvrir l’ensemble des établissements scolaires.


OBJECTIF 2

Intégrer et soutenir l'excellence de la recherche et enseignement supérieur


INDICATEUR 2.1

Evolution des établissements d'enseignement supérieur français les mieux classés dans le classement de l'Université de Leiden

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Evolution du rang moyen des 10 universités françaises les mieux classées fin 2010 en fonction du nombre de leurs publications les plus citées

Nombre (rang)

124

115,4

104

124,6

124,6

100

Part des étudiants diplômés en France par l’une des 200 premières universités mondiales (selon le classement de Leiden)

%

21,9

26,5

23,5

27,4

27,4

27

 

Commentaires techniques

Cet indicateur permet de prendre en compte l’effet des regroupements universitaires soutenus par les investissements d’avenir à la fois d’un point de vue quantitatif (addition des productions parmi les plus citées des universités qui se réunissent) et qualitatif (augmentation pour chaque université du nombre de ses publications les plus citées). Il mesure également l'impact des politiques de développement et de regroupement des universités françaises de classe mondiale sur la population diplômée.

 

Source des données : CWTS,DEPP et SGPI

 

Le premier indicateur correspond au classement moyen des 10 meilleurs établissements français (universités et écoles) établi par le Center for Scientific and Technological Studies (CWTS) de l’Université de Leiden des années 2011/12, 2013 à 2018 et années suivantes ; sont pris en compte les classements des 10 meilleures universités françaises qui apparaissaient dans le classement 2011/12 construit sur le nombre de publications de la période 2005-2009 en compte de présence figurant dans les 10 % les plus citées. En cas de fusion impliquant l’une de ces universités, le classement de la nouvelle université est pris en compte.

 

Le second indicateur pour l’année n donne la part des diplômes de licence, de master et de doctorat attribués l’année n-2 par un établissement français d’enseignement supérieur figurant dans les 200 premiers du classement mondial de l’université de Leiden cette année n-2. Ce classement repose sur le nombre de publications parmi les 10 % les plus citées au monde. Pour l’année de classement n, sont pris en compte les classements publiés l’année n et basés sur les publications des années n-5 à n-2 et sur les citations comptées jusqu’à la fin de l’année n-1 (à l’exception du premier classement 2012 qui repose sur les publications des années 2005 à 2009 et sur les citations comptées jusqu’à la fin 2010). Le nombre d’étudiants diplômés correspond au chiffre de l’année universitaire n-3/n-2 par l’une des 200 premières universités ou écoles françaises identifiées dans le classement de l’année n.

 

INDICATEUR 2.2

Evolution de la part de la production scientifique issue des IDEX et ISITE

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Part des publications issues des IDEX-ISITE dans les 10 % de publications mondiales les plus citées

68,6

77,7

80

78

78

80

 

Commentaires techniques

Source des données : classement Leiden ; décisions du Premier ministre de sélection des IdEx et ISITE

Cet indicateur permet de mesurer sur le long terme la politique de soutien aux universités intensives en recherche à travers l’action IdEx mais aussi à travers les actions LabEx, IDEFI – indirectement - et, à plus long terme, Grandes universités de recherche - directement.

Il est construit à partir des données du Center for Science and Technologies Studies (CWTS) de l’Université de Leiden pour le dénombrement des publications et des citations (en compte de présence). L’indicateur de l’année n correspond à la part exprimée en pour mille des publications issues d’un établissement partie prenante d’un IdEx publiées entre les années n-5 et n-2 qui appartiennent aux 10 % les plus citées au monde. L’appartenance de l’établissement à l’IdEx est enregistrée à la date du 1er janvier de l’année n. La construction de l’indicateur ISITE est identique. L’utilisation de la base de données du CWTS peut conduire à une légère surestimation de ces parts du fait de publications dont les auteurs peuvent appartenir à deux IdEx ou ISITE différents.

 

Analyse des résultats

La réalisation 2019 de ces deux indicateurs est identique à la prévision actualisée 2019 issue du PAP 2020. Il s'agit en effet des données les plus récentes disponibles, la prochaine publication n'étant prévue qu'au printemps 2020 (mai-juin) pour une actualisation.


S'agissant du premier indicateur, décomposé en deux sous-indicateurs :

1. Le premier sous-indicateur a connu une évolution positive à la baisse depuis 2011-2012, traduisant une amélioration de l’impact scientifique des 10 premières universités françaises identifiées dans le classement de 2011-2012. Cette évolution positive s’explique en partie par les fusions suscitées par le PIA.

Le retrait par rapport à l’indicateur de 2018 s’explique par la forte montée en puissance des universités asiatiques et australiennes dont le nombre total et l’impact des publications augmente régulièrement. C’est ainsi que le nombre d’universités chinoises dans les 100 premières places du classement de Leiden est passé de 3 à 8 entre 2011-2012 et 2019 (6 en 2018), ainsi que 3 à 5 pour les universités australiennes par exemple.

2. Le deuxième sous-indicateur est marqué par une forte augmentation en 2018, tendance qui se confirme pour 2019, liée à :

- l’augmentation de la part relative des diplômes attribués par les universités françaises figurant dans les 200 meilleures universités ; cette part augmente pour chaque établissement concerné et traduit une forme de concentration au niveau M et D mais aussi au niveau L ;

- l’arrivée en 2018 de l’université de Montpellier parmi le groupe des 200 meilleures universités mondiales (le nombre d’établissements français est passé de 10 à 11 en 2018) ;

- la création de Sorbonne Université issue de la fusion en 2018 des universités Pierre et Marie Curie (UPMC) et Paris Sorbonne ne modifie pas le nombre d’universités françaises dans les 200 meilleures du classement puisque la première y figurait déjà, la seconde et la nouvelle entité y figure ; en revanche les flux de diplômés de cette nouvelle université étant plus importants que ceux de l’UPMC, l’indicateur progresse nettement, traduisant le fait qu’un nombre plus important d’étudiants obtiennent leur diplôme auprès d’un établissement bien classé dans le classement de l’Université de Leiden (en l’occurrence à la 22ème place mondiale).

A compter de 2018, le calcul de l’indicateur tient compte dès l’année n des variations de position des établissements français dans le classement de Leiden de la même année n. Pour les années précédentes, c’était la position de l’année n-2 qui était prise en compte.


S'agissant du deuxième indicateur, les évolutions sont conformes à deux phénomènes concomitants :

- d'une part, un accroissement des publications françaises dans les meilleurs revues, lié : (i) au renforcement de la politique d’exigence des gouvernances, laboratoires et équipes de recherche à ce sujet ; (ii) à l’accroissement des publications en anglais ; ainsi que (iii) à la nouvelle politique de signature des publications, visant à faire apparaître l’affiliation à l’université en premier, avant le CNRS, pour une meilleure prise en compte par les classements.

- d'autre part, l’émergence de nouveaux acteurs d’excellence académiques (notamment chinois) et de leurs publications, qui entraîne mécaniquement une minoration de l’effet mentionné précédemment, et explique la progression limitée observée.



OBJECTIF 3

Ouvrir les établissements à de nouveaux modes de gestion


INDICATEUR 3.1

Part des cofinancements dans la gestion des équipements structurants soutenus par le PIA

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2019
Réalisation

2020
Cible
PAP 2019

Part des cofinancements dans le financement total

%

31,8

35

37

37

35,4

40

 

Commentaires techniques

Source des données : Système d'information du SGPI (SISE)


Montant des cofinancements (publics et privés) rapporté au montant du financement total en dotations consommables des EQUIPEX

 

Analyse des résultats

L’action 3 « Équipements structurants de recherche » du PIA 3 n’a pas encore fait l’objet de contractualisation à ce stade.

Les montants présentés correspondent au cofinancement des EQUIPEX des PIA 1 et 2 rapporté à leur financement total (montant contractualisé en dotations consommables au titre des équipements + cofinancements). Le montant des cofinancements au 31 décembre 2019 s’élevait à 330 M€ pour un montant total de 931 M€, soit 35,4 % environ. Contrairement à la prévision actualisée dans le PAP 2020, ce montant de cofinancements n'a pas augmenté au 2ème semestre. Toutefois, la tendance de cet indicateur reste à la hausse compte tenu de la mise en oeuvre du PIA 3 à compter de 2020.