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Bilan stratégique du rapport annuel de performances


Guillaume Boudy

Secrétaire général à l’investissement

Responsable du programme n° 423 : Accélération de la modernisation des entreprises




La nécessité de conduire une montée en gamme de l’offre de l’industrie française pour gagner en compétitivité n’est plus à démontrer. Elle suppose un effort considérable et continu de productivité, d’innovation, de qualité et de service. Cet effort, engagé dans le cadre des PIA 1 et 2, doit être poursuivi et amplifié dans le cadre du grand plan d'investissement, au travers du PIA 3.


La triple nécessité (i) de poursuivre l’adaptation des entreprises françaises aux mutations de l’environnement économique global – en particulier la montée en puissance de l’économie numérique ; (ii) de renforcer la compétitivité de l’industrie nationale par rapport à ses principaux concurrents ; (iii) de maintenir une base industrielle ancrée sur le territoire national, qui est une condition nécessaire du maintien et de la croissance de l’emploi, impose la poursuite, le renforcement et l’adaptation, dans le cadre du PIA 3, des actions engagées en faveur des entreprises dans les PIA 1 et 2.


Si la compétitivité de l’industrie demeure un facteur déterminant de croissance économique, elle dépend des autres secteurs de l’économie, des services et de l’énergie en particulier, mais aussi des infrastructures sous-jacentes, qui, par leurs innovations, contribuent au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale. Au sein du PIA 3, les actions en faveur des entreprises doivent désormais être plus nettement élargies au domaine des services, qui représente une part croissante de la valeur ajoutée nationale.


Les priorités stratégiques poursuivies par les PIA 1 et 2 ne sont pas remises en cause dans le cadre du PIA 3 : la transition énergétique et écologique reste un défi pour le pays, les technologies numériques un vecteur de transformation de l’économie et de la société, la santé une aspiration profonde de nos concitoyens et un gisement économique important pour notre pays, les transports un secteur stratégique largement affecté par la numérisation de l’économie, la ville intelligente une nécessité en France comme ailleurs du fait de l’accroissement de la population urbaine. A côté de ces domaines issus du PIA 1 et 2, les secteurs des industries culturelles, du tourisme, de l’agro-alimentaire ou de la construction sont des secteurs majeurs de l’économie nationale qui ont peu ou partiellement bénéficié du PIA 1 et 2 mais qui ont vocation à faire l’objet d’une attention particulière dans le cadre du PIA 3.


Le PIA 3 dans le domaine de l’industrie et des services se propose d’accompagner les entreprises dans leurs réponses aux grands défis économiques auxquels elles sont confrontées : innovation, investissement, évolution des modèles d’affaires, structuration des filières, internationalisation, renforcement de la qualification des salariés. Chacun de ces défis économiques est le vecteur d’une action du PIA 3. La globalité de ces actions ne signifie pas uniformité d’approche, puisque, au sein de chacune de ces actions, les spécificités de chaque secteur seront pleinement reconnues, notamment dans le cadre d’appels à projets dédiés.


En 2019, les autorisations d'engagement (AE) reportées à hauteur de 700 M€ en fonds propres ont été intégralement consommées avec la publication de la convention du 26 décembre 2019 entre l'État et la Caisse des dépôts et consignations relative à l'action "Grands défis" pour un montant de 500 M€ et le réabondement de 200 M€ de l'action "Multicap croissance n°3".


Par ailleurs, le montant de 404 M€ de crédits de paiement (CP) prévu en loi de finances initiale pour 2019 a été intégralement versé aux quatre opérateurs du PIA 3.


Enfin, 200 M€ en fonds propres destinés à abonder le fonds SPI-Société de projets industriels créé par la convention du 27 novembre 2014 entre l’Etat et Bpifrance relative au PIA (action « Projets industriels d’avenir » -PIAVE) ont fait l'objet d'un retrait d'engagement sur l'action « Accompagnement et transformation des filières » afin d'être annulés en loi de règlement. 200 M€ ont été ouverts en parallèle en LFI 2020 via la création d’un nouveau programme « Prêts octroyés dans le cadre des programmes d'investissements d'avenir » au sein du compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés » (CCF-PAPOP). Ils seront dédiés au financement d’un prêt au profit de l’entreprise SOITEC dans le cadre du Plan « Nano 2022 ».


Outre les objectifs stratégiques du programme, les conventions qui lient l’État à la Caisse des dépôts et consignations, à Bpifrance et l’ADEME précisent : 

- la composition des comités de pilotage chargés de superviser le processus de sélection des projets et le travail des comités d’experts. Les comités de pilotage proposent les décisions d’engagement, qui sont transmises pour décision formelle du Premier ministre sur avis du Secrétaire général pour l’investissement. Ils coordonnent les opérations de suivi des projets sélectionnés, en lien avec la Caisse des dépôts et consignations et les porteurs de projets ;

- le rôle de la Caisse des dépôts et consignations, de Bpifrance et de l’ADEME, en charge notamment du suivi administratif et financier des ressources et des conventions de subvention conclues avec les porteurs de projets ainsi que du versement des subventions à leur profit.


Comme dans les PIA précédents, les fonds d'investissement ont un fonctionnement décisionnel ad hoc qui repose sur un avis consultatif du comité de pilotage et sur une décision du gestionnaire.



Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance


Objectif 1

Accélérer la croissance des PME et des ETI

Indicateur 1.1

Taux de pérennité des entreprises soutenues

Indicateur 1.2

investissements en capital innovation en proportion du PIB

Objectif 2

Soutenir la modernisation des entreprises françaises

Indicateur 2.1

Evolution du nombre de partenaires privés impliqués dans des projets d'innovation collaborative (PSPC)