$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,841)

$@FwLOVariable(libelleProg,France Télévisions)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – France Télévisions

 
 

2 543 117 594
2 543 117 594

2 543 117 594
2 543 117 594

 
 

2 543 117 594
2 543 117 594

2 543 117 594
2 543 117 594

Total des crédits prévus en LFI *

 

2 543 117 594

2 543 117 594

 

2 543 117 594

2 543 117 594

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

 

 

 

 

 

Total des crédits ouverts

 

2 543 117 594

2 543 117 594

 

2 543 117 594

2 543 117 594

Total des crédits consommés

 

2 543 117 594

2 543 117 594

 

2 543 117 594

2 543 117 594

Crédits ouverts - crédits consommés

 

 

 

 

 

 


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

2 543 117 594

2 543 117 594

0

2 543 117 594

2 543 117 594

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

0

2 543 117 594

2 543 117 594

0

2 543 117 594

2 543 117 594

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2019

 

CP 2019

 

 

 

AE ouvertes en 2019 *
(E1)

2 543 117 594

 

CP ouverts en 2019 *
(P1)

2 543 117 594

 

 

 

AE engagées en 2019
(E2)

2 543 117 594

 

CP consommés en 2019
(P2)

2 543 117 594

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2019
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2019 sur engagements
antérieurs à 2019

(P3 = P2 – P4)

2 543 117 594

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2019
(E4 = E1 – E2 – E3)

0

 

dont CP consommés
en 2019 sur
engagements 2019

(P4)

0

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2018 brut
(R1)

0

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2018
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2018 net

(R3 = R1 + R2)

0



CP consommés en 2019
sur engagements
antérieurs à 2019
(P3 = P2 – P4)

2 543 117 594



=

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019
(R4 = R3 – P3)

-2 543 117 594

 

 

AE engagées en 2019


(E2)

2 543 117 594



CP consommés en 2019
sur engagements 2019

(P4)

0



=

Engagements 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019
(R5 = E2 – P4)

2 543 117 594

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2019

(R6 = R4 + R5)

0

 

 

Estimation des CP 2020
sur engagements non
couverts au 31/12/2019
(P5)

0


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2019 + reports 2018 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2020
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2019
(P6 = R6 – P5)

0

 

Justification par action

Action 01

France Télévisions


 

Prévision LFI

Réalisation

 

(y.c. FdC et AdP)  

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

 

2 543 117 594

2 543 117 594

 

2 543 117 594

2 543 117 594

Crédits de paiement

 

2 543 117 594

2 543 117 594

 

2 543 117 594

2 543 117 594

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

2 543 117 594

2 543 117 594

2 543 117 594

2 543 117 594

Prêts et avances

2 543 117 594

2 543 117 594

2 543 117 594

2 543 117 594

Total

2 543 117 594

2 543 117 594

2 543 117 594

2 543 117 594

 




NB :

 

Lors de l’élaboration de la justification au premier euro pour l’exercice 2018, il avait été souligné que France Télévisions avait engagé avec ses partenaires sociaux la négociation d’un accord de rupture conventionnelle collective et de recomposition des effectifs du groupe. La signature de cet accord, intervenu le 9 mai 2019, a conduit France Télévisions à provisionner dans les comptes 2018 le montant nécessaire au financement de ce dispositif. Les comptes 2018 définitifs de France Télévisions ont été approuvés lors de la séance du Conseil d'administration du 10 mai 2019.

 

Avant les éléments non récurrents, le résultat net du groupe 2018 est bénéficiaire pour la quatrième année consécutive et s’établit à 3,5 M€. La prise en compte de la provision comptabilisée en clôture au titre du plan de départs, sous-tendant le projet d’entreprise 2019-2022, conduit à un résultat net de -89,3 M€. Le financement de ce dispositif affecte ainsi mécaniquement le résultat net, indépendamment des caractéristiques de l’exploitation au cours de l’année 2018.




1) Un budget 2019 pour la création, l’information, la proximité et le numérique dans un cadre financier équilibré


La structure d’exploitation de France Télévisions, à l’instar d’autres entreprises des médias, est tendanciellement marquée par un « effet de ciseau », qui traduit l’alourdissement mécanique de ses charges et parallèlement une tendance à l’érosion de ses ressources. Dans ce contexte, doublé d’un environnement numérique en rapide mutation, le financement des ambitions de développement de l’entreprise a nécessairement pour corollaires la définition de priorités stratégiques claires et resserrées et la réalisation d’économies structurelles.


Dans ce contexte, les priorités stratégiques définies dès 2016, et confortées par les arbitrages pris par le Gouvernement en 2018, se sont concrétisées dans le budget 2019 :


- soutenir la création, en préservant le niveau de 420 M€ d’investissement dans la création audiovisuelle malgré la baisse des ressources. Cet engagement financier est consacré par le nouvel accord conclu en 2019 avec les organisations représentant la production indépendante, qui permet en outre à France Télévisions d’accélérer la mutation numérique de ses offres avec des droits étendus tout en confiant davantage de projets à sa filiale France.tv Studios, productrice notamment du feuilleton quotidien Un si grand soleil diffusé sur France 2 depuis septembre 2018 ;


- offrir une information de service public exemplaire, réactive et innovante avec la poursuite du développement de franceinfo, offre d’information globale et multi-support en continu éditée par France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA, avec l’ambition de consolider durablement sa place de première offre française d’information en ligne. Les moyens de l’information nationale sont désormais mutualisés au sein d’une rédaction unique, à l’issue du processus de fusion qui s’est achevé fin 2018 ;


- renforcer la proximité avec les citoyens sur l’ensemble du territoire, dans l’hexagone comme outre-mer. En 2019, cette orientation s’est traduite notamment par l’expérimentation puis l’annonce de la généralisation des matinales communes entre France 3 et France Bleu et par le déploiement du Pacte pour la visibilité des outre-mer, conclu en juillet entre la société et les ministères de l’outre-mer et de la culture.


- proposer une offre numérique de référence et adaptée aux nouveaux usages, en faisant de la plateforme gratuite france.tv la première antenne du groupe et en développant des offres de destination adaptées aux jeunes publics : après Slash, pour les 18-30 ans, deux nouvelles offres essentielles à la reconquête des jeunes publics ont vu le jour en 2019 : Okoo, destinée aux enfants et accessible sur tous les écrans et Lumni, offre éducative issue d’un partenariat avec tous les acteurs de l’audiovisuel public français. Par ailleurs, 2019 a vu la concrétisation de l’entreprise commune Salto, née d’un partenariat entre France Télévisions, TF1 et M6, qui devrair donner lieu à un lancement au second semestre 2020.



Le budget 2019, approuvé en décembre 2018 par le conseil d’administration, s’inscrivait dans un contexte de diminution de la dotation publique de France Télévisions (-26 M€ par rapport à 2018 et -57 M€ par rapport à 2017). Une légère diminution des ressources publicitaires (- 2,2 M€) était en outre anticipée au budget, eu égard aux prévisions de marché peu favorables qui prévalaient au moment de la construction budgétaire.


Dans un contexte marqué par ailleurs par la reprise de l’inflation ce budget 2019 reposait sur la poursuite des efforts de maîtrise des charges, notamment salariales, afin de pérenniser l’équilibre d’exploitation retrouvé depuis 2016. Le budget 2019 présentait ainsi un résultat d’exploitation à l’équilibre et un résultat net bénéficiaire de 4,1 M€.


2) En exécution 2019, le résultat d’exploitation se situe à l’équilibre pour la quatrième année consécutive


Les concours publics (2 491,3 M€) sont en ligne avec le budget et en baisse de 26 M€ par rapport à 2018.


Les recettes de publicité et parrainage (351,9 M€) affichent une progression de 4,3 M€ par rapport au réel 2018 et de 6,3 M€ par rapport au budget. Cette évolution est d’autant plus significative qu’elle s’opère au cours d’une année sans olympiade, dans un contexte d’atonie du marché (-0,3 % selon l’estimation de l’IREP) et de diminution de la durée d’écoute individuelle (DEI) liée à la baisse du nombre moyen de téléspectateurs au profit d’autres écrans. C’est principalement la très bonne orientation des audiences du groupe tant en télévision que sur le numérique  qui a permis de dépasser les objectifs budgétaires.


Les recettes nettes disponibles (2 524,4 M€) sont inférieures de 18,5 M€ à 2018 et en hausse de 4,3 M€ par rapport au budget initial.


Le coût de grille (2 102,6 M€) est inférieur de 6,8 M€ au réalisé 2018 et supérieur de 8,4 M€ (+0,4 %) au budget :


  • Le coût de grille de l’information nationale (259 M€) est sensiblement stable (+0,2 M€ vs. 2018 et -0,2 M€ vs. budget). Les surcoûts constatés à la direction de l’information nationale (couverture du mouvement des Gilets jaunes, renforcement des magazines Vous avez la parole et 13h15) sont presque totalement compensés par des économies sur périmètre de la direction.
  • Le coût de grille des sports (193,6 M€) est inférieur de 6,1 M€ à 2018 et supérieures de 0,9 M€ par rapport au budget. Les économies dégagées sur les coûts de production ne compensent que partiellement le léger débord observé sur les effectifs ainsi que sur les hypothèses budgétaires non concrétisées de partage ou de revente de certains droits sportifs.
  • Le coût de grille du programme national (1 009,3 M€) est inférieur de 17,8 M€ à 2018 mais en amélioration sensible (+8,8 M€) par rapport au budget. L’amélioration par rapport au budget traduit le redéploiement des économies de structure, en exécution, sur le financement des contenus prioritaires, particulièrement la création préfinancée et singulièrement la fiction.
  • Le coût de grille du programme régional de France 3 (386 M€) est supérieur de 7,6 M€ à 2018. Il est légèrement inférieur (-0,8 M€) au budget grâce aux économies réalisées sur la masse salariale. Ces économies compensent les effets de la dynamique de développement de l’offre en régions (matinales communes, soutien au documentaire régional…).
  • Le coût de grille des Outre-mer La 1ère (195,2 M€) est supérieur de 4,8 M€ à 2018 et en dépassement de 2,7 M€ par rapport au budget : le réseau absorbe en effet en 2019 les effets salariaux du 1/10ème de congés payés, partiellement compensés par une économie sur les charges hors personnel (achats de programmes, décalage de la relocalisation de Mayotte…).
  • Le numérique (59,5 M€) progresse de 4,5 M€ par rapport à 2018 mais s’établit en retrait de 3,1 M€ par rapport au budget du fait du décalage de certaines prestations et du comblement de certains postes vacants. La progression sur un an traduit le développement des offres lancées en fin d’année (Lumni, Okoo) et la mise à niveau technique de France.tv intervenue en 2019. Pour autant, en considérant l’ensemble des dépenses consacrées au numérique (y compris celles qui figurent sur d’autres lignes du coût de grille), celles-ci progressent de 18M€ par rapport à 2018 et s’établissent à 118 M€.


Les coûts supports s’élèvent à 334,6 M€ en 2019, en augmentation de 7,4 M€ par rapport à 2018, et de +6,2 M€ par rapport au budget :


  • Le support antennes et programmes (202,3 M€) est sensiblement stable (+0,5M€) par rapport à 2018, et en débord de 3,9 M€ par rapport au budget, du fait d’une régularisation concernant l’utilisation du fonds tiers de l’INA sur les exercices précédents et de tensions sur les ETP. Ce débord est partiellement compensé par des économies sur les charges de fonctionnement.
  • Le support technique et informatique partagé (57 M€) est supérieur de 5,3 M€ à 2018, et en débord de 3 M€ par rapport au budget. Ces évolutions portent l’impact des grèves de fin d’année et d’une baisse d’activité de la vidéo mobile liée à des arrêts d’émissions (jeux, magazines, …). La direction des technologies est en légère économie du fait des efforts d’optimisation sur les coûts des prestations et de la maintenance.
  • Les coûts techniques de diffusion (75,3 M€) sont supérieurs de 1,7 M€ à 2018, du fait principalement de la diffusion de franceinfo outre-mer à compter du printemps, et néanmoins en économie de 0,7 M€ par rapport au budget en raison notamment du décalage de certains projets.


Les subventions cinéma (16,8 M€) sont en ligne avec le budget.


Les variations de provisions et autres charges (33,2 M€) sont supérieurs de 1,7 M€ par rapport au budget en raison d’un niveau de litiges plus élevé que prévu. Elles s’établissent néanmoins en baisse de 10,2 M€ par rapport à 2018, en raison de la diminution de la dotation aux provisions pour indemnités de départ à la retraite.


Les frais généraux (96,6 M€) sont inférieurs de 0,2 M€ à 2018, et en économie de 2,5 M€ par rapport au budget en raison de la masse salariale (niveau d’ETP inférieur au budget) et des économies sur les charges hors personnel (décalages de projets et de prestations notamment).


Le résultat des autres activités (56,5 M€) affiche un résultat supérieur de 4,8 M€ à celui de 2018 et de 7,1 M€ par rapport au budget : cette évolution est principalement liée au bon résultat des régies publicitaires et à une perte moins importante que prévu de l’activité de la filiale FrancetvSVOD, le projet porté par France Télévisions ayant été décalé puis réorienté vers un projet commun avec TF1 et M6.


Le résultat du producteur (3,6 M€), supérieur de 4,3 M€ à 2018, affiche également un résultat supérieur au budget de 3,2 M€ en raison en raison d’une amélioration du résultat des filiales cinéma lié d’une part à un niveau de recettes supérieur et d’autre part à un nombre de films sortis en salles moins important que prévu.

Le résultat exceptionnel (19 M€) est supérieur de 10,3 M€ par rapport au budget et correspond aux plus-values réalisées sur des opérations immobilières (vente d’un immeuble à Issy-les-Moulineaux et de la péniche Thalassa ; échange de quote parts de propriété avec TDF concernant deux immeubles situés à Lille et Lyon).


Le résultat des sociétés mises en équivalence s’élève en 2019 à 7,9 M€ (contre 1,9 M€ en 2018) en avance de 7,1 M€ par rapport au budget en raison de la cession des titres Mezzo dont France Télévisions détenait 40%.



L’ensemble de ces éléments se traduit par un résultat net positif à 26,4 M€, en amélioration de 22,3 M€ par rapport au budget.


En 2019, la masse salariale (hors indemnités de départ en retraite et de licenciements et hors suppléments de cachets) s’établit à 902,4 M€, en progression de 2,9M€ par rapport à 2018. Par rapport au budget 2019, la masse salariale affiche un écart de 13,4 M€ (+1,5%), dont 11,1 M€ résultent, selon les informations présentées par la société à son comité d’audit, de circonstances externes à l’activité de l’exercice 2019. Cette évolution traduit ainsi à la fois la contention du glissement mécanique des charges de personnel, permise par une nouvelle diminution importante des effectifs, et des effets prix défavorables pesant sur l’exercice (évolution des cotisations patronales AGIRC/ARRCO, majoration des heures week-end étendue aux intermittents, et progression de la valeur des CET).



L’effectif moyen atteint 9 455,8 ETP à fin décembre pour un budget annuel prévu de 9 470,4 ETP moyens, soit une économie de 14,6 ETP. La baisse des effectifs par rapport à 2018 est de -162,4 ETP. Cette baisse très marquée poursuit la tendance constatée ces dernières années et concerne l’ensemble des natures de contrats, permanents et non-permanents.



La situation de la trésorerie, au 31 décembre 2019, est positive à hauteur de 78,5 M€. La variation de trésorerie consolidée sur un an est de +42,5 M€.



Compte de résultat métier de France Télévisions