$@FwLOVariable(annee,2019)

$@FwLOVariable(numProg,844)

$@FwLOVariable(libelleProg,France Médias Monde)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – France Médias Monde

 
 

261 529 150
261 529 150

261 529 150
261 529 150

 
 

261 529 150
261 529 150

261 529 150
261 529 150

Total des crédits prévus en LFI *

 

261 529 150

261 529 150

 

261 529 150

261 529 150

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

 

 

 

 

 

Total des crédits ouverts

 

261 529 150

261 529 150

 

261 529 150

261 529 150

Total des crédits consommés

 

261 529 150

261 529 150

 

261 529 150

261 529 150

Crédits ouverts - crédits consommés

 

 

 

 

 

 


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

261 529 150

261 529 150

0

261 529 150

261 529 150

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

0

261 529 150

261 529 150

0

261 529 150

261 529 150

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2019

 

CP 2019

 

 

 

AE ouvertes en 2019 *
(E1)

261 529 150

 

CP ouverts en 2019 *
(P1)

261 529 150

 

 

 

AE engagées en 2019
(E2)

261 529 150

 

CP consommés en 2019
(P2)

261 529 150

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2019
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2019 sur engagements
antérieurs à 2019

(P3 = P2 – P4)

261 529 150

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2019
(E4 = E1 – E2 – E3)

0

 

dont CP consommés
en 2019 sur
engagements 2019

(P4)

0

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2018 brut
(R1)

0

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2018
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2018 net

(R3 = R1 + R2)

0



CP consommés en 2019
sur engagements
antérieurs à 2019
(P3 = P2 – P4)

261 529 150



=

Engagements ≤ 2018 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019
(R4 = R3 – P3)

-261 529 150

 

 

AE engagées en 2019


(E2)

261 529 150



CP consommés en 2019
sur engagements 2019

(P4)

0



=

Engagements 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019
(R5 = E2 – P4)

261 529 150

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2019

(R6 = R4 + R5)

0

 

 

Estimation des CP 2020
sur engagements non
couverts au 31/12/2019
(P5)

0


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2019 + reports 2018 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2020
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2019
(P6 = R6 – P5)

0

 

Justification par action

Action 01

France Médias Monde


 

Prévision LFI

Réalisation

 

(y.c. FdC et AdP)  

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

 

261 529 150

261 529 150

 

261 529 150

261 529 150

Crédits de paiement

 

261 529 150

261 529 150

 

261 529 150

261 529 150

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

261 529 150

261 529 150

261 529 150

261 529 150

Prêts et avances

261 529 150

261 529 150

261 529 150

261 529 150

Total

261 529 150

261 529 150

261 529 150

261 529 150

 

1 / Le groupe France Médias Monde 


Le groupe FMM édite les médias suivants :

  • France 24, chaîne d’information en continu quadrilingue (français, anglais, arabe 24h/24 et espagnol 12h/24 ;
  • RFI, radio internationale d’actualité en français et en seize autres langues ;
  • Monte Carlo Doualiya, radio généraliste laïque en langue arabe.


Ces trois médias proposent leurs contenus en vingt langues, à destination des cinq continents. Les journalistes de FMM et son réseau de correspondants offrent aux auditeurs, téléspectateurs et internautes une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue, à travers des journaux d’information, des reportages, des magazines et des débats.


RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya enregistrent en 2019 207,3 millions de contacts hebdomadaires mesurés, en hausse de 31,2 millions de contacts (+ 17,8 %) par rapport à 2018, grâce à la large diffusion de leurs contenus à la radio, à la télévision et sur les environnements numériques, en français et en dix-neuf autres langues. Les trois chaînes du groupe FMM rassemblent 143,4 millions de téléspectateurs et auditeurs hebdomadaires en linéaire (+ 10,5%), hors radios partenaires. Sur les environnements numériques, les trois chaînes enregistrent 63,9 millions d’utilisateurs (+ 37,8 %). Sur les réseaux sociaux, RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya comptabilisent fin 2019 un total de 76 millions d’abonnés sur Facebook, Twitter, YouTube et Instagram. Sur l’ensemble de l’année 2019, plus de 1,5 milliard de vidéos et sons ont été consommés (132 millions par mois, soit + 73 % par rapport à 2018).


Malgré un contexte d’effort budgétaire et une concurrence qui s’intensifie, ces bons résultats confirment la pertinence de la stratégie mondiale déployée par France Médias Monde pour améliorer ses offres, consolider ses audiences, et conquérir de nouveaux utilisateurs, tout comme l’appétence des publics mondiaux pour les chaînes internationales françaises. Des  tassements des audiences s’observent néanmoins dans les zones qui étaient traditionnellement les plus fortes (Afrique francophone, monde arabe). Cela s’explique, entre autres facteurs, par les économies consenties sur les budgets de diffusion/distribution et de marketing au moment même où de nouveaux entrants apparaissent sur ces marchés.


2/ L'activité en 2019 : contexte et faits marquants


Dans un contexte budgétaire contraint, des efforts de productivité et d’économie ont été mis en œuvre par l’entreprise en 2019 :


  • La poursuite des efforts d’économie sur les grilles de programmes plus particulièrement marqués sur la rédaction de France 24 (baisse du recours aux correspondants, du budget consacré à la couverture des opérations spéciales et des coûts de transmissions) ;


  • La poursuite de la réduction des coûts de distribution et de diffusion des médias de FMM sans pour autant remettre en cause la couverture des zones stratégiques prioritaires :
  • en télévision, renégociation à la baisse de certains contrats, décalage du déploiement de la diffusion TNT en Afrique et arrêt de la diffusion de France 24 en télévision numérique terrestre en Outre-Mer à compter du 1er mars 2019. La chaîne continue néanmoins d’accroître sa pénétration du marché TV sur l’ensemble des continents. Ainsi, fin décembre 2019, France 24 était distribuée dans 403,9 millions de foyers recevant une ou plusieurs versions de la chaîne (diffusion 24h/24), soit une progression de 4,8 % par rapport à 2018. France 24 bénéficie en effet souvent de la croissance des parcs installés (variable selon les pays). En outre, elle a acquis un statut qui permet désormais de renégocier favorablement les conditions économiques de sa reprise par les opérateurs dans les cas où celle-ci reste payante, France 24 étant aujourd’hui majoritairement perçue à l’égal des grandes chaînes historiques d’information internationales ;
  • concernant MCD, effet en année pleine de l’arrêt de la diffusion de la radio arabophone en FM aux Emirats Arabes Unis (novembre 2018). L’année 2019 est également marquée par la fermeture fin décembre du site de diffusion de MCD en ondes moyennes basé à Chypre à la suite du retrait de l’opérateur américain USAGM (dont le produit de la location d’un des deux émetteurs permettait de financer une grande partie des coûts d’exploitation du site) et en l’absence de repreneurs ;
  • s’agissant de RFI, baisse des frais de fonctionnement des réseaux de diffusion.


  • L’augmentation des gains de productivité (hausse des départs de personnels non remplacés) ;


  • La poursuite des économies sur les directions supports et transverses et plus généralement sur l’ensemble des frais de fonctionnement de l’entreprise.


Grâce à ces efforts de gestion, FMM a été en mesure de préserver en 2019 ses missions et objectifs stratégiques à travers :


  • Le renforcement des langues africaines de RFI autour de trois pôles régionaux basés à Dakar (mandingue, peul), implantation inaugurée en fin d’année 2019, à Lagos (haoussa) et à Nairobi (swahili). Avec l’appui de financements de l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre de projets en partenariat avec CFI, ces pôles assurent la production de contenus de proximité avec des journalistes locaux, l’accent étant notamment mis sur la lutte contre les infox. Ainsi, le projet MédiaSahel, piloté par Canal France International (CFI), a permis d’amorcer en 2019 une action cohérente entre média et développement. RFI s’est engagée dans ce projet au travers de la production de magazines en français, mandingue et peul lancés en 2019, tandis que CFI prenait en charge le volet formation.


  • La poursuite de la diffusion de la chaîne France 24 en espagnol (6 heures par jour) avec un passage en décembre 2019 de sa diffusion à 12 heures par jour à budget constant.

La chaîne lancée en 2017 propose quotidiennement une programmation d’information et de magazines en langue espagnole. Basée à Bogota, la rédaction de France 24 en espagnol travaille en lien étroit avec celle de RFI en espagnol au travers d’émissions radio-TV communes et d’offres numériques en synergie.

France 24 en espagnol couvre désormais 6,8 millions de foyers, dont 6,7 millions en Amérique Latine, en augmentation de 1,1 million en un an (+ 16%). D’après les premiers résultats d’audience de France 24 en espagnol mesurés en l’Argentine, en Colombie et au Mexique, la déclinaison hispanophone de France 24 a touché en 2019 2,0 millions de téléspectateurs hebdomadaires, en progression de + 38% par rapport à 2018.


  • La poursuite de la transformation numérique au cœur du projet éditorial notamment à travers le décloisonnement entre les rédactions linéaires et numériques. A titre d’illustration, la réorganisation conduite au sein de France 24 depuis deux ans a permis de regrouper les journalistes contribuant aux versions linéaire et numérique travaillant dans une même langue au sein d’équipes uniques avec une hiérarchie commune. 

De même, la transition numérique est largement avancée dans les équipes des langues de RFI, notamment au sein de la rédaction anglophone de la chaîne qui a opéré sa transformation numérique en 2019.


  • Le développement de la coopération internationale, notamment européenne autour du socle franco-allemand. Le développement du partenariat entre FMM et Deutsche Welle a déjà permis de mettre en œuvre des projets communs: portail « Infomigrants » lancé en mars 2017 en français, anglais et arabe et élargi en 2018 à deux langues afghanes (Pachtoun et Dari), participation de France 24 à la chaîne numérique en langue turque +90, coproductions dans le cadre des élections européennes, de l’anniversaire de la chute du mur de Berlin, travaux autour de l’élaboration du projet ENTER d’offre numérique plurilingue à destination des jeunes européens, etc.


  • La poursuite des coopérations et synergies avec les autres groupes audiovisuels publics nationaux : poursuite de la participation de France 24 à la chaîne franceinfo, participation aux offres numériques Culture Prime et Lumni (offre éducative  lancée fin 2019), mutualisation des bonnes pratiques et appels d’offres groupés en matière de politique d’achat public, renforcement de la coopération dans le domaine de la cybersécurité, etc.


  • La poursuite de la politique de ressources humaines visant à améliorer les conditions de travail de toutes les catégories de salariés et notamment en 2019 des non-permanents (revalorisation du barème de rémunération des pigistes, amélioration de la protection sociale des correspondants) et à renforcer la démarche de promotion d’égalité des chances (parité, handicap, …).



3 / Les comptes en 2019



En 2019, le montant de dotation publique alloué à FMM s’établit à 256,2 M€ HT, en retrait de 1,6 M€ par rapport à 2018. Outre cet effort, qui s’inscrit dans le cadre de la participation de FMM au redressement des finances publiques au même titre que l’ensemble du secteur audiovisuel public, le budget 2019, voté à l’équilibre, tient compte de glissements inéluctables (notamment liés à l’évolution de la masse salariale, aux amortissements et au passage de la distribution de France 24 en HD sur la base de contrats déjà signés) pour un montant de 5,4 M€.


Dans ce contexte contraint, FMM a poursuivi ses efforts d’économie en cours d’exercice. Ceux-ci lui permettent de dégager un résultat opérationnel de 2,6 M€.


Ce résultat excédentaire a été mobilisé par la société pour le financement partiel des coûts exceptionnels qui pèsent sur l’exercice 2019 :

  • coûts de restructuration liés à la fermeture du site d’émission en ondes moyennes de Chypre (montant net de 0,1 M€) ;
  • constitution d’une provision au titre du plan de départs volontaires pour un montant net de 5,3 M€ (montant brut de 6,9 M€ en partie compensé par la reprise de provision pour indemnité de départ en retraite directement liée au PDV pour 1,0 M€ ainsi que la reprise partielle d’une autre provision d’exploitation à hauteur de 0,6 M€ de la provision partielle) qui doit être négocié en 2020 et se traduire par des mutualisations éditoriales en application du plan d’action à horizon 2022 élaboré par la société en lien avec ses tutelles et approuvé par ses instances de gouvernance.


La mobilisation de cet excédent lui permet de limiter à -2,8 M€ la perte nette liée à ces coûts exceptionnels.


Dans le détail, le compte de résultat analytique 2019 de FMM se présente comme suit :



3.1 / Analyse des principaux écarts entre le budget 2019 et le réalisé 2019



Par rapport au budget 2019 qui prévoyait un résultat à l’équilibre, FMM a dégagé en 2019 un résultat opérationnel positif de + 2,6 M€ (avant prise en compte des éléments exceptionnels) grâce à la réalisation  d’économies supplémentaires liées à :


  • un effort important sur l’activité de France 24 pour un montant total de 2,7 M€ (moindre recours aux correspondants, forte baisse des frais de transmission et non utilisation d’une partie du budget prévu pour les opérations spéciales) ;


  • des économies sur les frais de fonctionnement et opérations spéciales de la rédaction de RFI (0,3 M€) ;


  • une réduction des coûts de distribution TV pour 1,0 M€ (renégociation contrat Arabsat, arrêt de la diffusion de France 24 sur la TNT en outremer, décalage de l’utilisation de l’enveloppe consacrée aux développements dont la TNT Afrique, renégociation de contrats, autres économies sur les frais de fonctionnement) ;


  • une baisse des amortissements de 0,6 M€, conséquence du décalage du plan pluriannuel d’investissements ;


  • diverses autres économies pour 2,0 M€ dont 0,7 M€ sur les directions supports et transverses, 0,7 M€ lié au décalage de certains travaux ou projets de développement et à la baisse des autres frais de personnel (postes vacants) et 0,6 M€ d’économies sur les autres frais généraux (taxes, etc.).


Ces économies (principalement exceptionnelles, donc non reconductibles sur les années suivantes), pour un montant global de 6,6 M€, ont permis de financer les dépassements budgétaires suivants :


  • la réévaluation de la variation de provision pour congés/CET/récupérations, celle-ci passant de 1,1 M€ à 2,5 M€ afin de prendre en compte les résultats de l’audit mené sur les jours de récupération. Cet audit a mis en exergue notamment la génération d’un volume important de jours de récupération (12 000 jours ouvrés par an) dont une part significative n’est pas posée dans l’année où les jours en question ont été acquis. Afin de limiter cette incidence, FMM prévoit notamment dès 2020 d’améliorer la prise des jours de récupération au fur et à mesure de leur génération, plus particulièrement en ce qui concerne les collaborateurs non planifiés (qui génèrent 30 % des jours de récupération et ne sont pas remplacés pendant leurs absences) ;


  • l’augmentation des litiges sociaux et départs transactionnels, ceux-ci passant de 0,8 M€ à 2,8 M€, dont 1,4 M€ uniquement au titre des provisions passées sur les nouveaux litiges sociaux subis par l’entreprise et 1,4 M€ au titre des transactions liées aux départs négociés ;


  • la revalorisation de la provision pour indemnités de départ en retraite (PIDR) du fait de la baisse des taux d’intérêt servant à l’actualisation de la PIDR (+0,5 M€).


Sur la base de ces éléments, le résultat opérationnel positif de + 2,6 M€ dégagé par FMM en 2019 a permis de financer une partie des coûts de restructuration exceptionnels liés à :

  • la fermeture du site de Chypre, dont le coût net a pu être réduit à 0,1 M€ ;
  • le projet de plan de départ volontaire pour un coût net de 5,3 M€.


FMM affiche ainsi en 2019 un résultat net négatif limité à – 2,8 M€.


Le plan d’action que FMM prévoit de mettre en œuvre dans le cadre de sa trajectoire financière 2019 – 2022 ainsi que l’apport de l’Etat pour accompagner cette transformation doivent permettre à l’entreprise de dégager sur les années 2020 à 2022 les résultats bénéficiaires suffisants pour compenser progressivement la perte prévisionnelle de 2019 et même améliorer les capitaux propres de l’entreprise à horizon 2022 par rapport au niveau de fin 2018.



3.2 / Principales évolutions entre 2018 et 2019


Par rapport à l’année 2018 qui avait vu l’entreprise atteindre un résultat net à l’équilibre, FMM a su limiter sa perte nette à – 2,8 M€ en 2019 grâce à un résultat opérationnel positif de + 2,6 M€ qui a permis de financer en partie les coûts de restructuration provisionnés en 31 décembre liés à la fermeture du site de Chypre et au plan de départs volontaires.


Au plan opérationnel, les principales évolutions d’une année sur l’autre prennent en compte :


  • une baisse des ressources publiques (CAP) de 1,6 M€ ;


  • le retrait de l’opérateur américain USAGM du site de diffusion en ondes moyennes de Chypre qui se traduit par une baisse de recettes liée à la location d’un émetteur (0,5 M€) ;


  • une hausse des dépenses limitée à 2,5 M€ prenant principalement en compte :
  • le glissement de la masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) (1,7 M€) ;
  • les indexations contractuelles et la non reconduction en 2019 de reprises de provisions exceptionnelles réalisées en 2018 (principalement liées à la renégociation du contrat avec la Société pour la perception de la rémunération équitable (SPRE) en partie compensées par des économies sur les frais généraux (impact net global de 0,8 M€) ;


  • une augmentation des autres ressources et économies de 7,2 M€ marquée par :
  • une augmentation des ressources propres de 0,5 M€ ;
  • de nouveaux gains de productivité (0,8 M€) compte tenu de la poursuite de politique de non remplacement de départs ;
  • un effort sur l’activité de France 24 permettant de dégager une économie globale de 1,6 M€ ;
  • la réalisation de nouvelles économies sur les coûts de diffusion et de distribution (1,4 M€) ;
  • des économies sur les directions supports et transverses (1,2 M€) ;
  • la baisse des litiges et départs transactionnels (1,3 M€) et de la variation de provision pour congés/CET/récupérations (0,4 M€).


Au-delà du résultat opérationnel positif de 2,6 M€, les éléments exceptionnels pris en compte en 2019 correspondent aux coûts de restructuration liés à la fermeture du site de Chypre et au plan de départs volontaires pour un montant net de 5,4 M€ (cf. ci-dessus).



3.3 / Evolution des charges de personnel


En matière de charges de personnel (base comptes 64 après neutralisation des litiges et transactions et, pour l’année 2018, de la réévaluation exceptionnelle de la provision pour congés dans le cadre de l’application de la règle du 10ème CP), celles-ci s’élèvent en 2019 à 143,3 M€ versus 142,7 M€ en 2018.


L’augmentation de 0,6 M€ entre 2018 et 2019 prend principalement en compte le glissement de la masse salariale dans le cadre de la NAO et l’augmentation de la variation de provision pour congés/CET/récupérations en partie compensés par l’économie liée aux départs non remplacés (gains de productivité). Cette évolution est également impactée par le transfert en 2019 du CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) en allègement de charges patronales alors qu’il était comptabilisé jusqu’en 2018 en crédit d’impôt.


Les effectifs totaux de FMM s’inscrivent en baisse de 19 ETP, pour la première fois depuis 2012, passant de 1 776 ETP en 2018 à 1 757 ETP en 2019. Cette diminution, traduit les efforts faits par l’entreprise ces dernières années pour favoriser les départs non remplacés grâce à d’importants gains de productivité.


Le taux de recours au personnel non permanent s’élève en 2019 à 22 %, en baisse par rapport à 2018.