$@FwLOVariable(libelleProg,Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France)

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$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Bilan stratégique du rapport annuel de performances


Odile RENAUD-BASSO

Directrice générale du Trésor

Responsable du programme n° 851 : Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France




Ce programme a pour objet la mise en œuvre d’une aide économique et financière destinée à financer des projets participant au développement économique de pays étrangers tout en faisant appel, pour leur réalisation, à des biens et services français. Ces financements sont de deux types :

 

  • les prêts concessionnels, comptabilisés dans l’aide publique au développement et qui contribuent au renforcement de l’aide bilatérale française,

  • les prêts directs (non concessionnels), depuis l’élargissement du dispositif par le décret n° 2015-726 du 24 juin 2015, disponibles dans des zones géographiques et pour des secteurs d’intervention plus étendus que les prêts concessionnels, mais à des conditions financières moins avantageuses pour les pays bénéficiaires.

 

Les entreprises françaises susceptibles d’exécuter ces projets disposent de technologies éprouvées ou de références internationales fortes.


Ces interventions répondent aux orientations de l’aide française, avec un accent mis tout particulièrement sur les objectifs de développement durable depuis 2015, dans les secteurs des transports, de l’environnement, de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement, de la gestion des déchets, des énergies renouvelables, de la limitation de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre, de la santé, du numérique.


L’annuité 2019 poursuit sa trajectoire à la hausse, avec une augmentation de la capacité d’engagement de 100 M€ supplémentaires sur le programme, inscrite en LFI. Ce rehaussement s’inscrit dans le cadre d’un effort majeur de mobilisation pour l’export, qui a vocation à se poursuivre dans les années à venir. Celui-ci doit toutefois se faire avec un impact sur les finances publiques moindre que par le passé, grâce à une réforme de cet outil : cette montée en charge progressive des prêts du Trésor ne portera que sur les prêts non concessionnels, qui sont sans coût à terme pour l’État.

 

Compte tenu de la multiplicité des secteurs d’intervention, de la grande variabilité des budgets octroyés et des spécificités des pays aidés, il est difficile de définir des indicateurs représentatifs de la performance intrinsèque des projets. L’indicateur retenu intègre une évaluation de la performance dans la sélection des dossiers en amont. Il mesure la conversion de protocoles de prêts en contrats signés (cible atteinte en 2019) et par conséquent le niveau de décaissement des crédits engagés, chaque décaissement étant soumis au respect de critères prédéfinis lors de l’engagement des crédits (part française, adaptation du projet au besoin exprimé). Les services économiques se mobilisent pour faciliter la conclusion des contrats et la concrétisation des projets.(cible de 100 % fixée pour 2020).



Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance


Objectif 1

Permettre la réalisation de projets de développement durable dans les pays étrangers, faisant appel au savoir-faire français

Indicateur 1.1

Pourcentage de protocoles de prêt signés au cours de l'année n-2 ayant donné lieu à l'imputation d'un contrat dans les deux ans après la signature.