$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,105)

$@FwLOVariable(libelleProg,Action de la France en Europe et dans le monde)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Coordination de l'action diplomatique

66 262 766

25 875 324

92 138 090

66 262 766

25 875 324

92 138 090

02 – Action européenne

11 297 003

45 745 001

57 042 004

11 297 003

45 745 001

57 042 004

04 – Contributions internationales

0

674 211 682

674 211 682

0

676 211 682

676 211 682

05 – Coopération de sécurité et de défense

67 237 390

36 327 645

103 565 035

67 237 390

36 327 645

103 565 035

06 – Soutien

125 443 465

100 798 408

226 241 873

125 443 465

107 616 119

233 059 584

07 – Réseau diplomatique

400 826 801

234 736 651

635 563 452

400 826 801

220 800 985

621 627 786

Total

671 067 425

1 117 694 711

1 788 762 136

671 067 425

1 112 576 756

1 783 644 181



Éléments de synthèse du programme


Le budget du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » s’élève à 1 788,76 M€ en AE et à 1 783,64 M€ en CP, dont 671,07 M€ de crédits de titre 2.

Le programme 105 est le programme support du ministère de l'Europe et des affaires étrangères. Il regroupe toutes les dépenses de fonctionnement des services en administrations centrales et des implantations à l’étranger. Parmi les crédits hors masse salariale (titre 2), les crédits de fonctionnement (titre 3) représentent 27,5 % des dépenses du programme.

Il couvre également les contributions de la France aux organisations européennes et internationales, ainsi qu’aux opérations de maintien de la paix. En intégrant les autres subventions versées, les crédits d’intervention (titre 6) représentent 68 % des dépenses hors titre 2 du programme.

Enfin, il couvre des dépenses d’investissement notamment en matière de systèmes d’information et de communication, et de travaux immobiliers ou de sécurisation. Les crédits d’investissement (titre 5) représentent 4,5 % des dépenses hors titre 2.


Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+925 799

+137 293

+1 063 092

+1 427 574

+1 427 574

+2 490 666

+2 490 666

Transfert AP 2022 clause de revoyure

144 ►

+600 000

+600 000

+600 000

+600 000

Transfert AP 2022 clause de revoyure

305 ►

+203 000

+203 000

+203 000

+203 000

Transfert AP 2022 clause de revoyure

176 ►

+74 325

+74 325

+74 325

+74 325

Transfert AP 2022 clause de revoyure

310 ►

+40 800

+40 800

+40 800

+40 800

Transfert AP 2022 clause de revoyure

302 ►

+41 500

+41 500

+41 500

+41 500

ONAC Tunis - Transfert personnel nécropole

169 ►

+69 424

+14 330

+83 754

+83 754

+83 754

Réforme des réseaux de l'Etat à l'étranger - AP 2022 (adaptation du réseau DSFIPE)

156 ►

+686 960

+122 963

+809 923

+809 923

+809 923

Fermeture des IF Norvège, Brésil & Costa Rica - transfert masse salariale

185 ►

+169 415

+169 415

+169 415

+169 415

Fermeture des IF Norvège, Brésil & Costa Rica - Transfert frais de fonctionnement

185 ►

+467 949

+467 949

+467 949

+467 949

Transferts sortants

- 132 179

-20 688

- 152 867

-2 500

-2 500

- 155 367

- 155 367

Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère des affaires étrangères

► 156

-42 179

-20 688

-62 867

-2 500

-2 500

-65 367

-65 367

DIGES (Délégation interministérielle aux grands évenements sportifs)

► 124

-90 000

-90 000

-90 000

-90 000



   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+17

ONAC Tunis - Transfert personnel nécropole

169 ►

+4

Réforme des réseaux de l'Etat à l'étranger - AP 2022 (adaptation du réseau DSFIPE)

156 ►

+8

Fermeture des IF Norvège, Brésil & Costa Rica - transfert masse salariale

185 ►

+5

Transferts sortants

-2

Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère des affaires étrangères

► 156

-1

DIGES (Délégation interministérielle aux grands évenements sportifs)

► 124

-1



Dans le cadre de la clause de revoyure de la réforme des réseaux de l’État à l’étranger (chantier de transformation de l’action publique « Action publique 2022 »), cinq transferts de crédits hors T2 ont été finalisés pour un montant de 959 625 € :

- un transfert entrant en provenance du programme 144 - Environnement et prospective de la politique de défense pour un montant de 600 000 €.

- un transfert entrant en provenance du programme 305 - Stratégie économique et fiscale pour un montant de 203 000 €.

- un transfert entrant en provenance du programme 176 - Police nationale pour un montant de 74 325 €.

- un transfert entrant en provenance du programme 310 - Conduite et pilotage de la politique de la justice pour un montant de 40 800 €.

- un transfert entrant en provenance du programme 302 - Facilitation et sécurisation des échanges pour un montant de 41 500 €.

 

Ce même chantier de transformation de l’action publique « Action publique 2022 » est à l’origine de l’adaptation du réseau de la DSFIPE à l’étranger et d’un transfert sur le titre 2 d’un montant de 686 960 € hors CAS et de 122 963 € sur le CAS (total de 809 923€).

 

La fermeture prévue pour 2020 d’établissements à autonomie financière relevant jusque là du programme 185 et la rebudgétisation de leurs services supports sur le programme 105 est à l’origine d’un transfert de 467 949 € de crédits hors titre 2, de 169 415 € en masse salariale et de 5 ETPT.

 

Dans le cadre de la réforme du réseau de l’État à l'étranger (RREE), un transfert entrant en provenance du programme 169 – Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant – pour un montant de 83 754 € de titre 2 (dont 69 424 € hors CAS Pensions et 13 330€ CAS Pensions) entérine le transfert au MEAE de 4 agents (3 agents de droit local et un agent de catégorie C) en charge de la supervision de l'entretien des nécropoles françaises en Tunisie au sein de l'antenne locale de l'Office national des anciens combattants (ONAC). Cette antenne fermant, l’entretien de ces nécropoles est attribué à la direction du patrimoine, de la mémoire et des archives (DPMA) au sein du MINARM qui transfère ses effectifs soutien à l'étranger au MEAE dans le cadre de la RREE.

 

La réunion interministérielle du 28 mai 2015 a prévu le transfert sortant d'un ETP à destination du P156 – Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local – et de la masse salariale y afférente, évaluée à 62 867 € (dont 42 179 € hors CAS Pensions et 20 688 € CAS Pensions) dans le cadre de la prise en charge par le service des retraites de l’État du traitement de l'ensemble des demandes de pension des fonctionnaires.

 

Un transfert sortant à destination du programme 124 – Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative – accompagne le transfert, tel que convenu à la réunion interministérielle du 23 avril 2019, de la rémunération d'un ETP (90 000 € hors CAS Pensions), recruté en qualité de chef de projet chargé de coordonner les administrations et collectivités dans le cadre du déploiement d’un outil numérique pérenne de présentation et d’achat de services à destination des touristes.



   Mesures de périmètre




Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2019

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2020

Effet des
mesures de
transfert
pour 2020

Effet des
corrections
techniques
pour 2020

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2020

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2019 sur 2020

dont impact
des schémas
d'emplois
2020 sur 2020

Plafond
demandé
pour 2020

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Titulaires et CDI en administration centrale

2 174

0

-2

+38

+27

+36

-9

2 237

Titulaires et CDI dans le réseau

1 525

0

+7

-1

-19

-14

-5

1 512

CDD et volontaires internationaux

615

0

0

-39

-14

+9

-23

562

Militaires

622

0

0

+9

+3

+13

-10

634

Agents de droit local

3 135

0

+10

-12

-26

-23

-3

3 107

Total

8 071

0

+15

-5

-29

+21

-50

8 052


1 - L’évolution du plafond d’emplois du ministère de l’Europe et des affaires étrangères pour l’année 2019 découle de:

 

  • la mise en œuvre du schéma d’emplois 2020 (-81 ETP). Valorisé en équivalent temps plein travaillé (ETPT), l’impact du schéma d’emplois 2020 sur le plafond d’emplois 2020 s’établit à -112  ETPT, et se décline comme suit :

 

2020

105

151

185

209

Total

G1

-5

4

-1

-1

-3

G2

-10

0

0

0

-10

G3

-23

-3

-7

-20

-53

G4

-9

-8

-1

-3

-21

G5

-3

-22

0

0

-25

Total

-50

-29

-9

-24

-112

 

 

  • l’effet extension année pleine du schéma d’emplois 2019 prévu en LFI 2019 (-130 ETP) à 16 ETPT :

 

 

2019

105

151

185

209

Total

G1

36

8

1

3

48

G2

-14

-15

0

0

-29

G3

9

1

3

6

19

G4

13

0

0

0

13

G5

-23

-9

-1

-2

-35

Total

21

-15

3

7

16

 

 

 

  • l’application d’une correction technique de -30 ETPT destinée à prendre en compte la différence entre le schéma d’emplois inscrit en PLF (-130 ETP) et l’exécution du 2019 finalement prévu à -160 ETP conformément aux objectifs de réduction des effectifs mis en œuvre dans le cadre de l’exercice Action publique 2022.

 

 

  1. – Par ailleurs, le plafond d’emplois sera affecté en 2020 par les mesures suivantes :

 

 

  • le transfert de 12 ETPT  (8 ETPT sur le programme 105 et  4 ETPT sur le programme 185), dont 11 G2 et 1 G5,  lié à :
  • l’extension en année pleine des transferts validés en LFI 2019 du fait de la fermeture de trésoreries à Rabat, Tunis, Dakar et Washington  (10 ETPT) ;
  • la fermeture en juin 2020 des trésoreries à Libreville et Alger (5 ETPT) ;
  • la régularisation de trois ETP d’EAF transférés par erreur sur du T2 en 2019 (3 ETPT).

 

  • le transfert de 38 ETPT de G5 aux secrétariats généraux des ambassades sur le P105 (5 ETPT) et aux services de coopération et d’action culturelle sur le P185 (33 ETPT) dans le cadre de la réintégration des effectifs et de la masse salariale de 3 établissements à autonomie financière au Brésil, au Costa Rica et en Norvège (au titre de l’effet report 2019 et au titre des transferts intervenant en 2020) ;

 

  • le transfert de 4 ETPT (3 G5 et 1 G2) du programme 169 vers le programme 105 au titre de l’entretien des nécropoles en Tunisie dont la mission était jusqu’à cette année assumée par l’antenne locale de l’office nationale des anciens combattants (ONAC) ;

 

  • le transfert provisoire d’un ETPT (G1) au ministère des Sports (du programme 105 vers le programme 214) pour la délégation interministérielle pour les grands événements sportifs (DIGES) dans le cadre de la connexion des billetteries (sport, transport, offre culturelle et touristique) en prévision de la coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 ;

 

  • le transfert d’un ETPT (G1) du programme 105 vers le ministère des comptes et de l’action publics (P156) au titre de la réforme de la gestion des retraites.

 

 

Au total, le plafond d’autorisation d’emplois évolue de -74 ETPT entre 2019 et 2020.


   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois du
programme

Titulaires et CDI en administration centrale

556

133

7,60

556

163

7,80

0,00

Titulaires et CDI dans le réseau

305

0

8,30

287

0

8,20

-18,00

CDD et volontaires internationaux

342

0

7,40

342

0

8,20

0,00

Militaires

234

0

7,30

230

0

7,70

-4,00

Agents de droit local

233

0

7,90

217

0

7,70

-16,00

Total

1 670

133

7,69

1 632

163

7,93

-38,00


HYPOTHÈSES DE SORTIES


Les sorties par départs définitifs (dont retraites) ne concernent que les titulaires et CDI en administration centrale et dans le réseau (catégories G1 et G2). Elles ne s’analysent qu’à l’échelle des corps, et donc du plafond d’emplois ministériel. A ce titre, la prévision ministérielle pour 2020 est de 209 départs à la retraite. Les titulaires partent le plus souvent en retraite à l’issue d’une dernière mission en administration centrale, donc à partir de la catégorie G1.


Les autres catégories d’agents, recrutées pour des missions limitées dans le temps, connaissent une rotation beaucoup plus rapide : de l’ordre de 37 % par an pour les agents contractuels de droit français (catégorie G3) et de 30 % pour les militaires hors budget (catégorie G4), au titre essentiellement des fins de contrat ou d’affectation. La rotation est égale à environ 15 % pour les personnels de droit local (catégorie G5), dans 50 % des cas au titre des démissions.



HYPOTHÈSES D’ENTRÉES


Au niveau ministériel, le remplacement des partants est assuré dans la limite des évolutions du plafond d’emplois présentées ci-dessus. Par catégorie, les entrées d’agents titulaires se font presque exclusivement sur des postes d’administration centrale (première affectation des lauréats de concours avant un départ à l’étranger).


   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2019

PLF 2020

Administration centrale

2 174

2 237

Services régionaux

0

0

Opérateurs

0

0

Services à l'étranger

4 660

4 619

Services départementaux

0

0

Autres

1 237

1 196

Total

8 071

8 052


N.B. : les personnels relevant des catégories LOLF G3 « CDD et volontaires internationaux » et G4 « militaires » pouvant être affectés soit en administration centrale, soit à l’étranger, il n’est pas possible de les ventiler, en prévision, selon cet axe. Ils sont donc inscrits par défaut dans la rubrique « Autres ».


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 – Coordination de l'action diplomatique

835

02 – Action européenne

104

04 – Contributions internationales

0

05 – Coopération de sécurité et de défense

364

06 – Soutien

1 520

07 – Réseau diplomatique

5 229

Total

8 052

 

Les 8 052 ETPT du programme rassemblent les personnels servant dans les directions et services suivants :

 

 

Action 1 : COORDINATION DE L’ACTION DIPLOMATIQUE

 

- État-major du ministère (cabinets du ministre, des secrétaires d’État et secrétariat général) ;

- Inspection générale, Conseil des affaires étrangères, conseillers diplomatiques du Gouvernement, Centre d’analyse, de prévision et de stratégie, Centre de crise ;

- Direction générale des affaires politiques et de sécurité (hors direction de la coopération de sécurité et de défense), dont dépendent notamment les directions géographiques, la direction des Nations unies, des organisations internationales, des droits de l’Homme et de la francophonie ainsi que celle des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement ;

- Direction des affaires juridiques.

 

Action 2 : ACTION EUROPEENNE

 

- Direction de l’Union européenne ;

- Institutions de l’Union européenne (UE), principalement le secrétariat général du Conseil et la Commission, pour les experts nationaux détachés (END) rémunérés par le ministère ;

- Ministères des affaires étrangères d’autres pays de l’UE, pour les quelques diplomates d’échange français.

 

Action 5 : COOPERATION DE SECURITE ET DE DEFENSE

 

- Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), y compris son réseau à l’étranger (expatriés et personnels de droit local).

 

Action 6 : SOUTIEN

 

- Direction générale de l’administration et de la modernisation (ressources humaines, affaires financières, systèmes d’information, immeubles et logistique, sécurité diplomatique et haut fonctionnaire correspondant de défense et de sécurité, achats, affaires juridiques internes) ;

- Directions dont l’action soutient et prolonge l’action diplomatique : Protocole, direction des archives, direction de la communication et de la presse.

 

Action 7 : RESEAU DIPLOMATIQUE

 

- Ambassades bilatérales et représentations permanentes (y compris les personnels assurant le soutien des autres programmes du MEAE et des autres administrations présentes à l'étranger).

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2019-2020 :  40

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie

LFI 2019

PLF 2020

Rémunération d'activité

509 286 805

516 947 800

Cotisations et contributions sociales

147 486 121

149 899 145

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

110 801 178

113 014 860

- Civils (y.c. ATI)

85 442 363

85 755 000

- Militaires

25 358 815

27 259 860

- Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

- Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

Cotisation employeur au FSPOEIE

Autres cotisations

36 684 943

36 884 285

Prestations sociales et allocations diverses

4 216 146

4 220 480

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions)

660 989 072

671 067 425

Total Titre 2 (hors Cas pensions)

550 187 894

558 052 565

FDC et ADP prévus en T2

Le montant de la contribution employeur au CAS pensions s’élève à 167,2 M€ pour l’ensemble des programmes du périmètre ministériel, dont 139,9 M€ au titre des personnels civils et de l'allocation temporaire d'invalidité (ATI) et 27,3 M€ au titre des personnels militaires. S’agissant du programme 105, la contribution totale est de 113 M€, répartis à hauteur de 85,7 M€ pour les pensions civiles et ATI et 27,3 M€ pour les personnels militaires.



Le montant prévu au titre du versement de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'élève à 3,8 M€ pour l'ensemble des programmes du MEAE pour un nombre prévisionnel de bénéficiaires de 430. Le montant prévu sur le programme 105 est de 0,7 M€.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2019 retraitée

552,86

Prévision Exécution 2019 hors CAS Pensions

553,64

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2019-2020

0,79

Débasage de dépenses au profil atypique :

-1,57

- GIPA

-0,13

- Indemnisation des jours de CET

-0,60

- Mesures de restructurations

0,00

- Autres

-0,83

Impact du schéma d'emploi

-8,82

EAP schéma d'emplois 2019

-3,86

Schéma d'emplois 2020

-4,95

Mesures catégorielles

2,93

Mesures générales

0,07

Rebasage de la GIPA

0,07

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

3,98

GVT positif

4,62

GVT négatif

-0,64

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

0,60

Indemnisation des jours de CET

0,60

Mesures de restructurations

0,00

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

6,44

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

-0,09

Autres

6,53

Total

558,05

Le socle de prévision d’exécution 2019 hors CAS Pensions du programme 105 tient compte du débasage de dépenses au profil atypique, parmi lesquelles la garantie individuelle du pouvoir d’achat et le compte épargne-temps, pour un total de -1,57 M€.



Les mesures de périmètres et de transfert pour 2020 se décomposent de la manière suivante :

  • Le transfert des missions des trésoreries auprès des ambassades de France aux régies diplomatiques pour un montant de 686 960 € hors CAS pensions ;

  • Un transfert de 169 415 € à partir du hors titre 2 suite à la fermeture des établissements à autonomie financière en Norvèges, au Brésil et au Costa Rica;

  • Un transfert de 69 424 € dans le cadre du transfert des fonctions support au sein du MEAE dans le cadre de AP 2022;

  • Un transfert de -41 179 € vers le service des pensions de l'Etat;

  • Un transfert de -90 000 € vers la délégation interministérielle aux grands évenements sportifs.


Il est prévu de verser au titre de l'indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d'achat (décret n° 2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 66 700 € sur le programme 105. Le nombre prévisionnel de bénéficiaires de la GIPA est de 52 pour l’ensemble du périmètre ministériel.



La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » correspond notamment au rebasage de 0,6 M€ au titre du compte épargne-temps.



La ligne « Autres » de la rubrique "Debasages de dépenses au profil atypique" correspond au débasage de reports de charges exceptionnels pris en charge en 2019 (notamment des remboursements de personnels mis à disposition au titre de l’année 2018).



La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » intègre les prévisions d'économies relatives à la suppression progressive de l'IE-CSG. L'économie générée en 2020 par la suppression progressive de l'IE-CSG en application du décret n°2015-492 du 29 avril 2015 est toutefois marginale, l'économie liée à la dégressivité ayant été initialement prévue pour se réaliser sur trois ans jusqu'en 2018.



Le GVT positif (ou effet de carrière) du programme 105 est évalué à 4,62 M€ (soit 0,83 % de la masse salariale hors CAS pensions), compte tenu de l'évolution indiciaire des agents. L'impact du GVT négatif (ou effet de noria) est valorisé à hauteur de -0,64 M€ (-0,12 % de la masse salariale HCAS), soit un solde de 3,98 M€ (0,71 %).



Enfin, la ligne « Autres » de la rubrique "Autres variations des dépenses de personnel' intègre principalement les crédits nécessaires à la couverture en année pleine de l’effet change prix sur les indemnités de résidence à l’étranger connu au 1er juillet 2019 ainsi qu’une estimation de l’effet prix pour 2020 sur les rémunérations des ADL et les indemnités de résidence à l’étranger.





Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emploi

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d'activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Titulaires et CDI en administration centrale

47 286

53 832

48 370

41 758

48 320

42 712

Titulaires et CDI dans le réseau

136 837

139 488

139 365

133 596

136 218

135 966

CDD et volontaires internationaux

66 206

75 574

75 189

61 088

69 141

70 104

Militaires

129 231

117 028

127 185

124 988

113 132

122 776

Agents de droit local

26 087

24 316

23 699

21 959

20 468

19 948

Les coûts globaux correspondent aux coûts moyens 2018 communiqués dans le rapport annuel de performance 2018 majorés pour tenir compte du GVT positif, de l'évolution des effets de change et de prix sur la rémunération des personnels expatriés et de la norme de progression de la rémunération des agents de droit local.



Les coûts d’entrée et de sortie ci-dessus sont calculés sur l’ensemble du périmètre ministériel.



Pour les trois catégories d'emplois G1, G2 et G3, les coûts ont été consolidés sur la base de flux d'entrée et sortie en cohérence avec les données issues du nouveau SIRH ministériel SIRHius déployé à l'été 2015.



La comparaison entre prévision et réalisation doit tenir compte du profil de rémunération des agents recrutés par le ministère par catégorie (notamment contractuels expatriés, contractuels en administration centrale, fonctionnaires détachés sur contrat à l'étranger et volontaires internationaux s'agissant des G3).



Pour les agents expatriés relevant des trois catégories d’emplois G2, G3 et G4, ces coûts intègrent les indemnités de résidence à l’étranger (IRE) qui sont revues chaque trimestre, selon les évolutions monétaires de change et de prix de chaque pays, afin de maintenir constant le pouvoir d’achat des agents expatriés (en cas d’appréciation de l’euro, les indemnités sont diminuées pour neutraliser les effets d’aubaine, en cas de dépréciation, les indemnités sont augmentées pour compenser la perte de pouvoir d’achat). Par conséquent, les coûts sont susceptibles de varier d’une année sur l’autre de manière significative.



Les coûts entrants et sortant à l'étranger tiennent compte deux phénomènes :

  • les rédéploiement de postes vers des pays à plus fortes IRE (en particulier dans les pays du G20 dans le cadre du plan MAEDI XXI) ;

  • l'effet change-prix qui peut occasionnellement générer des coûts d'entrée supérieurs aux coûts de sortie lorsque les IRE varient dans le courant de l'année.


S'agissant de la catégorie G3, qui regroupe des personnels affectés en administration centrale, à l'étranger ainsi que des volontaires internationaux, les coûts entrants et sortants tiennent compte des flux entrant et sortant différents en administration centrale et à l'étranger.


Pour la catégorie d’emplois G5 des agents de droit local (non soumis au CAS pensions), il convient de préciser que les régimes sur lesquels reposent les charges patronales hors CAS évoluent sensiblement selon les législations et organismes locaux. Enfin, les coûts d'entrée sont en moyenne supérieurs aux coûts des sortants en raison du recrutement d'agents de droit local sur des postes davantage qualifiés et à la transformation de postes de G2 en postes G5.

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d'entrée
en
vigueur
de la mesure

Nombre
de
mois
d'incidence
sur 2020

Coût 2020

Coût en
année pleine

Effets extension année pleine

0

208 670

417 340

Extension en année pleine

0

G1 et G3

Tous corps

07-2019

6

208 670

417 340

Mesures statutaires

0

315 897

315 897

Protocole parcours professionnels, carrières et rémunérations

2 600

G1 et G2

Tous corps

01-2020

12

315 897

315 897

Mesures indemnitaires

0

2 401 468

2 856 674

Création d'un complément indemnitaire de type CIA au profit des agents en CDI et CDD en administration centrale

520

G1 et G3

Tous corps

01-2020

12

762 171

762 171

Revalorisation des agents de droit locaux

1 062

G5

ADL

01-2020

12

998 935

998 935

Revalorisation du complément indemnitaire annuel en administration centrale

2 719

G1

Tous corps

01-2020

12

412 759

412 759

Revalorisations des agents en CDD et CDI en administration centrale

181

G1 et G3

Tous corps

09-2020

4

77 509

232 527

Révision de la cartographie des postes en administration centrale

50

G1 et G3

Tous corps

09-2020

4

150 094

450 282

Total

2 926 035

3 589 911

Pour les quatre programmes du ministère, le montant total de l'enveloppe catégorielle 2019 s’élève à 4,54 M€. Cette enveloppe intègre la prise en charge financière du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) pour un montant total de 0,54 M€. Les crédits disponibles ne préjugent toutefois pas des évolutions réglementaires nécessaires à la mise en œuvre de ces mesures.


Pour les nouvelles mesures de 2020, outre le protocole PPCR au profit des agents titulaires et l’extension en année pleine de diverses mesures indemnitaires prises en 2019 (0,35 M€), les principaux chantiers que le ministère compte mettre en œuvre sont notamment la création d’une prime annuelle pour les agents contractuels (1,2 M€), la revalorisation annuelle des cadres salariaux des agents de droit local,(1,6 M€) une revalorisation de l’enveloppe consacrée au CIA des agents titulaires, inchangée depuis 2016 (0,5 M€). Cette mesure d’amélioration de la reconnaissance de la performance individuelle et collective sera poursuivie en 2021 et 2022.


Les mesures de 2019 ayant un effet en année pleine en 2020 sont les suivantes :

  • revalorisation réglementaire annuelle des agents contractuels CDD et CDI en administration centrale, effet report évalué à 0,12 M€;
  • revalorisation des agents de droit locaux, effet report évalué à 0,1 M€;
  • revalorisation des filières CDD et CDI sous tension, SIC, sécurité et immobilier notamment; 0,065 M€ d’effet report prévu;
  • adhésion au RIFSEEP des corps de Chargés d’études documentaires et de ceux des conseillers techniques de service social et assistants de service social ; 0,005 M€ d’effet report ;
  • mesures d’adaptation de la cartographie des primes en administration centrale pour les agents titulaires 0,06 M€ d’effet report.



   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné (ETP)

Prévision Titre 3

Prévision Titre 5

Total

Restauration collective

1 196

1 500 000

1 500 000

Logement, prêt immobilier

305

1 000 000

1 000 000

Famille dont arbre de Noël, centre de vacances, colonies

35

260 000

260 000

Œuvres sociales, prêts sociaux, secours et soutien de toute nature (juridique, mutuelle, etc,)

9 560

1 776 000

1 776 000

Santé (soins et prévention)

2 966

290 000

290 000

Autres

197 600

197 600

Total

5 023 600

5 023 600


Les crédits de restauration concernent la participation du ministère au coût des repas pris par ses agents dans les restaurants administratifs du ministère à Paris et dans les restaurants inter-administratifs ou d’entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs en région parisienne. Une partie de la subvention de l’Association des Œuvres Sociales du ministère (ADOS) est affectée au restaurant nantais.

La dotation logement doit permettre, en passant des conventions de réservations pluriannuelles avec des bailleurs sociaux, non seulement d’éviter l’érosion du parc des logements sociaux affectés aux agents du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, mais aussi d’accroître le nombre de ces logements.

Une dotation de 0,26 M€ concerne la réservation, dans le cadre d’un marché public, de 30 berceaux dans des crèches en région parisienne et de 5 berceaux dans des crèches à Nantes. Le nouveau marché a permis de réduire le coût unitaire tout en augmentant le nombre de places attribuées.

La convention de référencement sur la période 2017-2024, visant à assurer la protection sociale complémentaire pour les risques « santé » et « prévoyance » des agents publics actifs et retraités du MEAE, fixe la contribution à la Mutuelle des affaires étrangères et européennes, entre 0,9 M€ et 1,2 M€.

Des associations bénéficient de subventions (AFCA – Association Française des Conjoints d’Agents, AACS – Association Artistique Culturelle et Sportive à Paris, ASCAEN – Association Sportive et Culturelle des Affaires Etrangères à Nantes, AAEMAE – Association Amicale d’Entraide des Affaires étrangères, ARAMAEN – Association des Retraités et Anciens du MEAE à Nantes, AREMAE - Association des Retraités du MAE à Paris). Ces associations proposent des activités artistiques, culturelles et sportives ou mènent des actions sociales au bénéfice du personnel, des retraités et de leur famille.

La dotation « prévention / secours » concerne les frais médicaux (analyses, consultations) liés aux visites de départ en poste et le fonctionnement du service de la médecine de prévention. Cette dotation inclut, par ailleurs, la prise en charge d’éventuels frais médicaux exceptionnels d’agents de droit local (ADL), ainsi que les frais médicaux de ces agents dans 14 pays dans lesquels le système de couverture santé est défaillant.

Les « autres types de dépenses » concernent notamment les fêtes de Noël de Paris et de Nantes pour les enfants d’agents de 3 à 12 ans révolus, le paiement des consultants (psychologue, notaire, avocat) mis à disposition des agents par le service social à Paris et à Nantes et l’adhésion du ministère au CINDEX et à l’ICDN, organismes permettant aux conjoints d’agents de bénéficier de certains avantages lorsqu’ils suivent leur conjoint en poste à l’étranger.

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers


   Ratio d'efficience bureautique


Dépenses pluriannuelles


Grands projets informatiques



   CROCUS

L'outil de comptabilité à l'étranger «Crocus», successeur de «Corège» a reçu l'avis conforme de la DINSIC le 16 février 2017 suivant l’article 3 du décret 2014-879 du 1er août 2014 relatif au système d’information et de communication de l’État. Il vise à moderniser la gestion et la comptabilité des postes diplomatiques et consulaires en s’appuyant sur des solutions innovantes simplifiant et fiabilisant l’action des gestionnaires comptables à l'étranger. Il proposera notamment un modèle organisationnel adaptable aux multiples configurations, du plus grand poste au plus petit poste à présence diplomatique (PPD) à l’étranger, un volet programmation, une comptabilité patrimoniale ainsi qu'une comptabilité d’analyse des coûts.

 

Année de lancement du projet

2016

Financement

0105-06

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,10

1,10

1,80

1,80

2,50

2,50

2,50

2,50

0,50

0,50

8,40

8,40

Titre 2

0,90

0,90

0,60

0,60

0,70

0,70

1,00

1,00

1,00

1,00

4,20

4,20

Total

2,00

2,00

2,40

2,40

3,20

3,20

3,50

3,50

1,50

1,50

12,60

12,60

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

12,60

12,60

0,00

Durée totale en mois

59

59

0,00

Gains du projet


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ - HT2

0,45

0,45

0,00

Gain annuel en M€ - T2

2,80

2,80

0,00

Gain annuel en ETPT

0

0

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

43,50

43,50

0,00

Délai de retour en années

10

10

0,00

 

Les gains sont estimés en prévision d'une part de la diminution des dépenses en régie liée à la mise en place de moyens modernes de paiement comme la «carte achat» et d'autre part à la réduction des frais de transport de 5,5 tonnes de pièces comptables acheminées aujourd'hui jusqu'à la cour des comptes par avion, transporteur express et camion.

   SAPHIR

Le projet «Saphir» (Système d’Archivage Pour l’Histoire, l’Information et la Recherche) a pour but de mettre en œuvre un système d’archivage électronique basé sur le logiciel «Vitam», lancé officiellement le 9 mars 2015 et auquel les ministères de la culture, des armées, des affaires étrangères ainsi que les services du Premier ministre se sont associés pour créer et maintenir une solution logicielle qui réponde aux problématiques d’archivage électronique pour l’État. «Saphir» permet de répondre aux besoins de conservation au format électronique et sur le long terme de la totalité de la production dématérialisée du ministère des affaires étrangères. On citera notamment la correspondance diplomatique, les bases de données documentaires, les données des applications consulaires (état civil, registre mondial), les supports particuliers (documents numérisés, image, texte et son) ainsi que les données de l’intranet ministériel.

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 105 - Soutien

Zone fonctionnelle principale

Archives définitives

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,00

1,00

1,00

1,00

1,20

1,20

1,20

1,20

0,50

0,50

4,90

4,90

Titre 2

1,00

1,00

0,50

0,50

0,50

0,50

0,30

0,30

0,10

0,10

2,40

2,40

Total

2,00

2,00

1,50

1,50

1,70

1,70

1,50

1,50

0,60

0,60

7,30

7,30

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

4,99

7,30

46,29

Durée totale en mois

45

60

33,33

Gains du projet


Le projet s'inscrit dans le «cadre stratégique commun de modernisation des archives» de la circulaire du premier ministre N°5815/SG du 7 octobre 2015.

Il est destiné à répondre à l'obligation légale d'archivage. Les «gains» sont difficilement chiffrables étant donné qu'il est question d'une valeur non destructive ; le projet ne permet pas de gagner quelque chose, mais de se prémunir d'une perte.

L’écart calendaire s’explique par le décalage des livraisons VITAM, dont la livraison finale est prévue fin 2019.
L'augmentation constatée sur le coût du projet résulte d'évolutions quant au choix de l'infrastructure et d'hébergement. Initialement, le choix s'était porté sur un hébergement en Cloud ministériel. Ce choix a depuis été revu : il a été opté pour un Cloud externe. Le chiffrage a intégré de surcroît le décalage des dernières livraisons VITAM qui, en conséquence, ont également impacté la fin de projet et donc le coût de maintien en conditions opérationnelles associé.

Marchés de partenariat


Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2007-2014

Action / Opérateur

CPER 2007-2014
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2007-2014

Génération CPER 2015-2020

Action / Opérateur

CPER 2015-2020
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2015-2020


Total des crédits de paiement pour ce programme

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020



Grands projets transversaux



 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors Titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2019

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018)


Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018


AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019

134 843 995


0


1 142 747 249


1 137 190 164


129 903 541

Échéancier des cp à ouvrir

AE

CP 2020

CP 2021

CP 2022

CP au-delà 2022

 

Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019


CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020

129 903 541


36 431 908
3 550 000


8 755 393


4 561 519


76 604 721

 

AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP


CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020

1 117 694 711
7 165 000


1 076 144 848
7 165 000


29 251 111


12 298 752


0

 

Totaux


1 123 291 756


38 006 504


16 860 271


76 604 721


Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020



CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020



96.3%


2.6%


1.1%


0%


L'échéancier a été réalisé à partir des évaluations fournies par les responsables d'unité opérationnelle du programme 105 lors de la seconde actualisation de la programmation des crédits 2019.

Les engagements non couverts au 31 décembre 2019 sont estimés à 126,35 M€ et concernent :

- le loyer du bâtiment de la Courneuve ;

- des baux fermes de location à l'étranger ;

- des contrats de maintenance à l'étranger pour lesquels des contrats pluriannuels ont été passés et le règlement de contrats d'investissements relatifs à des logements sociaux, des opérations informatiques, de renforcement de la sécurité ;

- des restes à payer sur divers engagements non soldés en fin de gestion à l'administration centrale ou à l'étranger.

Justification par action

ACTION n° 01    5,2%

Coordination de l'action diplomatique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

66 262 766

25 875 324

92 138 090

80 000

Crédits de paiement

66 262 766

25 875 324

92 138 090

80 000


Les dépenses hors titre 2 de l'action n°1 "coordination de l'action diplomatique" s'élèvent à 25,88 M€. Cette action regroupe les dépenses dites d'état-major, relatives notamment au fonctionnement des cabinets, ainsi que celles relatives au protocole, à la communication et à la presse et à la protection de nos ressortissants à l'étranger via l'action du centre de crise et de soutien.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

66 262 766

66 262 766

Rémunérations d’activité

44 218 869

44 218 869

Cotisations et contributions sociales

21 050 889

21 050 889

Prestations sociales et allocations diverses

993 008

993 008

Dépenses de fonctionnement

22 214 846

22 214 846

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

22 214 846

22 214 846

Dépenses d’intervention

3 660 478

3 660 478

Transferts aux ménages

3 660 478

3 660 478

Total

92 138 090

92 138 090


1) Protocole



AE=CP

PROTOCOLE total

9 590 000

Visites d’État, de chefs d’État ou de travail

1 198 584

Accueil de personnalités

550 000

Frais liés à des déplacements à l'étranger du Premier ministre

1 000 000

Conférences internationales

5 000 000

Distinctions honorifiques

290 000

Interprétation et traductions

800 000

Missions liées à des voyages officiels

351 416

Manifestations intermédiaires

400 000


Parmi les visites en France de chefs d’État et de gouvernement, les visites d’État, au format le plus important, se caractérisent par un pavoisement spécifique de certains édifices publics et d’artères de la ville de Paris et peuvent s’accompagner de déplacements en région. Le coût global d’une visite d’État est en moyenne de 0,14 M€.

Outre les visites d’État, soit 5 % de cette activité, les visites de travail représentent environ 65 % de l’ensemble des visites (environ soixante-dix par an), les visites officielles environ 15 % (une quinzaine de visites) et les autres visites 15 % (une quinzaine de visites).


La dotation relative à l'accueil des personnalités concerne les frais occasionnés par l'ouverture des pavillons ou des salons d'honneur dans les aéroports de Paris et de Strasbourg et la délivrance de badges d’accès aux personnels des ambassades étrangères en France.


1 M€ en AE et CP permet de pourvoir aux déplacements à l’étranger du Premier ministre dans le cadre de visites bilatérales et de sommets internationaux (dépenses des missions préparatoires et des précurseurs, transport, hébergement de la délégation officielle, participation à la réception pour la communauté française).


La dotation des conférences internationales permettra notamment le financement du sommet de la francophonie qui sera organisé à Tunis.


Le budget alloué aux distinctions honorifiques est destiné à poursuivre l’attribution de décorations aux vétérans de la seconde guerre mondiale, et à couvrir l’achat, comme chaque année, des décorations françaises décernées aux personnalités étrangères à l'occasion de visites officielles, diplomates étrangers en fin de mission, étrangers résidant à l'étranger décorés dans les ordres nationaux ainsi que dans les ordres ministériels des Palmes académiques et des Arts et Lettres.


Le niveau des dépenses d’interprétation et de traduction est maintenu, eu égard à la politique souhaitée par le MEAE d’accroître le nombre de langues dans lesquelles le site Internet « France Diplomatie » est traduit, soit de six à dix. Par ailleurs, chaque année, environ 800 à 900 prestations d’interprétation sont assurées, notamment pour le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères et ses secrétaires d’État auxquelles s'ajoutent 3 400 à 3 800 prestations de traduction.


Le budget des missions et voyages officiels prend en charge essentiellement les missions du service de la protection (SDLP), ainsi que les missions relatives aux conférences internationales organisées en France et à l'étranger.


La dotation conférences intermédiaires permet de couvrir les frais liés à des conférences et séminaires d’experts et de hauts fonctionnaires, organisés généralement au centre de conférences ministériel afin d’en limiter les coûts.


2) Etat-major



AE=CP

ÉTAT MAJOR total

9 738 333

Déplacements ministériels

4 844 855

Dépenses de fonctionnement de l'Hôtel du ministre

1 915 000

Dépenses des cabinets à l'extérieur de l'Hôtel du ministre

35 000

Subventions cabinets

1 224 478

Interventions - dont subventions du CAPS

909 728

PIPA

734 000

CNEMA

75 272


Les déplacements ministériels couvrent les frais de transport et d’hébergement des délégations ministérielles. Le nombre de missions et de missionnaires est lié à l’activité politique du ministère et au contexte international.


Les crédits de fonctionnement de l'hôtel du ministre correspondent aux dépenses liées à l’activité quotidienne du cabinet du ministre et des cabinets des deux secrétaires d’Etat qui lui sont adjoints. Ces dépenses ont pour objet de contribuer à la mise en œuvre de la politique étrangère et de promouvoir notre diplomatie auprès d’interlocuteurs étrangers et Français, à l’occasion d’événements internationaux lorsqu’ils sont organisés au sein de l’hôtel du ministre et/ou du château de la Celle Saint Cloud. Les dépenses à l'extérieur de l'hôtel du ministre regroupent les dépenses pour financer les événements internationaux lorsque ceux-ci sont organisés sur le territoire national, hors des emprises citées supra.


Les crédits d’intervention des cabinets et du centre d'analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) permettront d’accorder des subventions à une cinquantaine d’associations. Les crédits des cabinets augmentent de 0,2 M€ par rapport à la LFI 2019 suite à la prise en compte du financement du prix Simone Veil de la République française et de la participation du ministère au budget du Forum de Paris sur la Paix.


Les crédits d'intervention du CAPS permettent d'apporter des financements à des associations et de prendre en charge les experts techniques internationaux.


Le budget alloué au programme d'invitations des personnalités d'avenir (PIPA) permet, en particulier, d'inviter en France de jeunes personnalités étrangères appelées à exercer des responsabilités dans leur pays et à jouer un rôle dans la relation bilatérale avec la France. Ces séjours d’études ont bénéficié à environ 2 000 personnes depuis la mise en route du programme en 1989.


0,08 M€ sont destinés à couvrir les dépenses de fonctionnement de la Commission nationale pour l'élimination des mines antipersonnel (CNEMA).


3) Communication


AE = CP

COMMUNICATION total

2 853 991

Acquisition d'information et de documentation

982 980

Actions de communication évènementielle

545 330

Autres actions de communication

758 681

Invitations de journalistes étrangers

543 000

Subventions aux associations presse diplomatique

24 000


L'activité dédiée à l'acquisition d'information et de documentation couvre tout d’abord l'achat de presse d'actualité pour le ministre et les secrétaires d'Etat, les services d'administration centrale et l'ensemble des emprises diplomatiques à l’étranger. L'effort se poursuit pour opérer la transition de la distribution de la presse papier vers la presse en ligne.

A cela s’ajoute l'achat de presse spécialisée et d'abonnements à des bases de données indispensables au bon travail des services, ainsi que l’abonnement aux principales agences de presse et aux outils de veille nécessaires à la réalisation d'une veille stratégique globale et des panoramas de presse, sans oublier le paiement des droits de copie afférents.


Les actions de communication évènementielle permettent au ministère de l’Europe et des affaires étrangères de renforcer sa communication autour de l'action diplomatique menée sur les thèmes suivants : lutte contre le terrorisme, interdiction des armes chimiques, relance de l'Europe après le Brexit, climat, attractivité de la France, croissance et emploi, soutien des entreprises françaises à l’export et encouragement des investissements étrangers en France.


Le budget consacré aux autres actions de communication et multimédia permet au ministère de l’Europe et des affaires étrangères d'assurer une présence toujours plus dynamique sur internet et notamment les réseaux sociaux, avec pour objectif de faire progresser la visibilité des positions françaises dans les médias locaux, relayées en temps réel et en plusieurs langues sur France Diplomatie. A cet égard, la lutte contre les manipulations de l’information constitue l’une des priorités de cette communication.


Le programme dédié aux invitations de journalistes étrangers permet à des journalistes étrangers de venir en France pour des déplacements centrés sur des thématiques prioritaires telles que la diplomatie économique, le fonctionnement des médias, le développement durable, la lutte contre le terrorisme et les manipulations de l'information, le tourisme, la culture ou la gouvernance démocratique. Il permet ainsi de relayer les positions de la France auprès de la presse étrangère et contribue à la promotion de la France dans le monde.


Les subventions aux associations de presse diplomatique permet de financer l'appui à l’Association de la presse étrangère (APE), à l’Association de la presse diplomatique française (APDF), ainsi qu’à la Maison des Journalistes (MDJ) afin de marquer son soutien à la presse diplomatique française et étrangère.


4) Centre de crise



AE=CP

CENTRE DE CRISE total

3 693 000

Fonctionnement

3 543 000

Subventions

150 000


Les crédits du centre de crise  sont destinés à assurer la protection de nos ressortissants français à l’étranger et devraient être utilisés comme suit :


  • 1,5 M€ pour le renouvellement et la maintenance des réseaux de communication de sécurité autonomes ;

  • 0,643 M€ pour des achats en France pour assurer le fonctionnement courant du centre ;

  • 0,5 M€ pour des délégations de crédits aux postes à l’étranger pour l’achat et le transport d’équipement de sécurité, de biens de première nécessité et de produits médicaux ;

  • 0,5 M€ pour des dépenses de crises dont les dépenses pour la cellule interministérielle d’aide aux victimes (CIAV) ;

  • 0,4 M€ pour le renforcement des capacités de prise en charge locale des Français blessés dans les attaques terroristes à l’étranger ;

  • 0,5 M€ pour le développement de CIAVNET ;

  • 0,15 € seront alloués aux associations de victimes et d’aide aux victimes (« France victimes », Fédération nationale des victimes d’accidents collectifs et Association française des victimes du terrorisme (AFVT)).



ACTION n° 02    3,2%

Action européenne


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

11 297 003

45 745 001

57 042 004

0

Crédits de paiement

11 297 003

45 745 001

57 042 004

0


Les dépenses hors titre 2 de l'action n° 2 "action européenne" s'élèvent à 45,75 M€. L'action regroupe les dépenses réalisées au titre des contributions européennes (45,04 M€ en AE et CP) et les activités hors contributions (0,71 M€ en AE et CP)


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

11 297 003

11 297 003

Rémunérations d’activité

8 429 518

8 429 518

Cotisations et contributions sociales

2 779 908

2 779 908

Prestations sociales et allocations diverses

87 577

87 577

Dépenses de fonctionnement

15 000

15 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

15 000

15 000

Dépenses d’intervention

45 730 001

45 730 001

Transferts aux ménages

45 730 001

45 730 001

Total

57 042 004

57 042 004


1) Action européenne hors contributions

 

 

AE= CP

ACTION EUROPÉENNE HORS CONTRIBUTION total

705 135

Communication ministre affaires européennes

15 000

Subventions ministre affaires européennes

690 135

 

Ces crédits participent de l'information sur l'Europe. Les subventions sont notamment versées au profit d’associations, de centres de recherche et d’instituts qui favorisent les échanges sur l’Europe, développent des actions d’information et de formation et organisent des conférences et des universités d’été sur les questions européennes.

 

2) Les contributions européennes

 

AE=CP

CONTRIBUTIONS EUROPÉENNES total

45 039 866


Les crédits relatifs aux contributions européennes s’élèvent à 45,04 M€. Cette activité enregistre une croissance de 5 % par rapport à la LFI 2019.

L'augmentation des contributions à deux organisations (le Conseil de l'Europe et l'Union de l'Europe occidentale) est liée à leur appartenance au système des « organisations coordonnées ». Ces organisations ajustent leur système de rémunération en fonction de la révision actuarielle quinquennale. A ce titre, au 1er janvier 2020 le taux de contribution au financement du régime des retraites coordonnées connaîtra une hausse de 27,3 %. La méthode de calcul est fonction de la valeur actualisée des prestations et traitements futurs. Cette hausse est aussi la conséquence d'évolutions démographiques défavorables et de l’obligation juridique d’assurer le financement du régime.

De leur côté, les dépenses liées au mécanisme d'ajustement fiscal connaissent également une évolution de 10 %.

En outre, s'agissant du Conseil de l'Europe, il est prévu pour le budget un retour à la croissance réelle zéro afin de tenir compte des évolutions conjoncturelles. Il est également prévu des crédits additionnels pour la prise de mesures correctives dans le domaine des ressources humaines.

 

Crédits affectés aux différentes catégories de contributions, en €

AE = CP

CE

Conseil de l'Europe

40 500 769

AFETI

Expertise France (Agence Française d’Expertise Technique Internationale)

1 200 000

OSCE             Fonds fiduciaire

1 000 000

UEO

Union de l'Europe Occidentale (UEO)

1 439 097

FAL

Fondation Annah Lindh

250 000

UPM

Union pour la Méditerranée

400 000

GCERF

Global Community Engagement and Resilience Fund

250 000

 TOTAL

 

45 039 866

 

 


ACTION n° 04    37,7%

Contributions internationales


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

674 211 682

674 211 682

0

Crédits de paiement

0

676 211 682

676 211 682

0


Les dépenses hors titre 2 de l'action n° 4 "contributions internationales" s'élèvent à 674,21 M€ en AE et à 676,21 M€ en CP et se composent uniquement de crédits d'intervention (titre 6). Ces crédits sont inférieurs de 7,6 M€ à ceux alloués en 2019. Cette baisse s'explique principalement par le repli de 5,83 % des contributions en faveur des opérations de maintien de la paix (OMP).

L'action n° 4 permet le suivi des dépenses liées aux contributions internationales (CI) allouées par le ministère de l'Europe et des affaires étrangères aux organisations internationales (OI), appartenant ou non au système de l'organisation des Nations unies.

Le MEAE a une compétence générale en matière de suivi des enjeux diplomatiques et de pilotage stratégique des OI. 83 organisations, conventions et programmes internationaux sont rattachés au programme 105 pour le versement des contributions obligatoires au financement desdites OI, y compris les 13 OMP menées par l'Organisation des Nations unies (ONU).

Les budgets des organisations peuvent évoluer, notamment pour prendre en compte des dépenses non budgétées initialement ou plus importantes que prévues, bien que la France mène une campagne active, en accord avec d’autres États membres, pour obtenir des organisations la mise en œuvre de l’objectif de croissance zéro en valeur (CNZ : croissance nominale zéro). Toutefois, la CNZ n’entraîne pas nécessairement une stabilité de la contribution nationale en raison notamment du poids croissant des pensions à verser à partir de comptes spéciaux.

En outre, les négociations budgétaires pour l'année 2020 révèlent une tendance des OI à se départir de la ligne croissance zéro observée jusqu'alors, dans le cadre de la mise en oeuvre de certains projets.

Par ailleurs, la France, par la voie du Président de la République, manifeste une forte volonté politique en faveur du système multilatéral. Il est à noter les tendances à la fragmentation et à la complexification de ce système, les facteurs susceptibles d'en affecter la soutenabilité financière, les risques de déviation par rapport au principe de capacité à payer pour la répartition de la charge financière entre Etats et, enfin, le déséquilibre induit par la prédominance des contributions volontaires, par essence volatiles et le plus souvent assorties de conditions.

Aussi, afin de garantir le financement durable du système multilatéral, la France défend une double approche, fondée, d'une part, sur l'évaluation, la rationalisation et la maîtrise des mandats des différentes organisations (croissance externe) et, d'autre part, sur la gestion rigoureuse et efficiente des ressources à la disposition de ces organisations afin d'en contenir les budgets (croissance interne).

Enfin, le niveau des contributions françaises est fonction de la quote-part applicable à la France et de son éventuelle révision. A cet égard, le nouveau barème des quotes-parts pour le financement du budget ordinaire de l'ONU et des OMP pour la période 2019-2021 est entré en vigueur le 1er janvier 2019. Il s’établit à 4,427 % pour les contributions des OI du système onusien et à 5,6124 % pour les contributions relevant des OMP.

S'agissant de ces dernières, il convient de signaler qu'en juillet 2019, l'Assemblée générale de l'ONU a décidé (résolution 73/307) l'annualisation des lettres d'appels à contribution, dès l'année 2019. L'envoi de ces dernières ne sera plus étalé sur l'année et sera dorénavant adressé aux États membres au mois de juillet, après le vote du budget des OMP. Financièrement neutre, cette réforme aura cependant un impact sur le rythme d’appel des contributions et ce, dès l’exercice 2020.

En outre, il convient de noter que d’autres ministères sont responsables du versement de certaines autres contributions obligatoires de la France à des organisations internationales dont l'activité et les enjeux sont circonscrits à leur domaine de compétence sectoriel.

Au sein du ministère de l’Europe et des affaires étrangères plusieurs directions, thématiques ou géographiques, sont chargées de suivre l’action des organisations internationales rattachées au programme, d’y définir les positions françaises et d’effectuer, en liaison avec la direction des affaires financières, le suivi des contributions internationales correspondantes. Le ministère s’appuie, par ailleurs, sur le réseau des représentations permanentes de la France. Il entretient des relations étroites avec le Parlement et avec la société civile, en vue de prendre en compte leurs préoccupations et propositions, d’expliquer et de valoriser les positions de la France dans les négociations internationales.

Il convient également de souligner que 75 % en valeur de ces contributions (y compris les OMP) sont appelées en devises et sont donc tributaires de l’évolution de six taux de change. 90 % de ces contributions en devises sont libellées en dollars des États-Unis (USD), soit 467 M€.

Les taux de change retenus pour l’élaboration du PLF 2020 sont les suivants :

 

Taux de change retenus pour l’élaboration du PLF 2020

/1 DEV

DEV/1€

Couronne danoise

DKK

0,136

7,05

Dollar américain

USD

0,88

1,13

Dollar australien

AUD

0,63

1,52

Dollar canadien

CAD

0,64

1,37

Franc suisse

CHF

0,88

1,14

Livre sterling

GBP

1,093

0,84

 

Un mécanisme de couverture des risques de change pour 2020 est mis en place par le ministère avec l’Agence France Trésor à hauteur de 442 millions de dollars et de 35 millions de francs suisses, soit un taux de couverture de 80 % des contributions en devises.

 


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

674 211 682

676 211 682

Transferts aux ménages

674 211 682

676 211 682

Total

674 211 682

676 211 682


Les tableaux ci-dessous présentent l’ensemble des contributions par unité de budgétisation : opérations de maintien de la paix, contributions payables en euros et contributions payables en devises. Certaines organisations font l’objet de contributions dans différentes devises (en euros et dollars pour l’AIEA, la FAO, l’OTICE ; en dollars américains, canadiens et couronnes danoises pour l’OACI et en francs suisses et dollars américains pour l’OMS).

Toutes les contributions payables en devises ont été valorisées en euros aux taux indiqués ci-dessus. Les contributions internationales en devises hors OMP représentent 30 % de la dotation des CIOMP. Les OMP représentent encore 46 % de cette action 4, malgré la baisse continue de leur budget.

 

(1) Opérations de maintien de la paix (OMP)

307 300 885

(ces chiffres relèvent d’estimations à la date du PLF 2020)

 

Crédits affectés aux différentes catégories de contributions, en €

AE = CP

MONUSCO

Mission de l'organisation des NU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo

51 097 345

MINUSS

Mission des NU au Soudan du Sud

62 079 646

MINUSMA

Mission multidimensionnelle intégrée des NU pour la stabilisation au Mali

57 123 894

MINUAD

Opération hybride Union Africaine-NU au Darfour

6 690 265

MINUSCA

Mission multidimensionnelle intégrée des NU pour la stabilisation de la République Centrafricaine

51 539 823

BANUS

Bureau d'appui des NU à la Somalie

29 699 115

FINUL

Force intérimaire des NU au Liban

24 787 611

FISNUA

Force intérimaire de sécurité des NU pour Abyei

14 415 929

MINUJUSTH

Mission des NU pour l'appui à la justice en Haïti

256 637

FNUOD

Force des NU chargée d'observer le désengagement - Golan

3 628 319

UNFICYP

Force des NU chargée du maintien de la paix à Chypre

1 486 726

MINURSO

Mission des NU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental

2 752 212

MINUK

Mission d'administration intérimaire des NU au Kosovo

1 743 363

 

Le budget des OMP est en baisse par rapport au PLF 2019. Il est en décroissance depuis cinq ans. La trajectoire à la baisse de l'année 2020 s'explique par la fermeture programmée de la MINUJUSTH au 15 octobre 2019 et de la MINUAD au deuxième semestre 2020. Il convient également de noter la contrainte budgétaire qui s'exerce sur les autres missions, particulièrement la MONUSCO et l'UNFICYP.

Toutefois, l'essentiel des missions reste stable. Seule la MINUSCA s'est vu octroyer des crédits supplémentaires, en raison de l'élargissement de ses tâches. Elle devra en effet accompagner la mise en œuvre de l'accord de paix signé en février 2019 et le processus électoral centrafricain au cours de l'année 2020.


 

(2) Contributions internationales payables en EUROS (A+B)

168 096 771

(ces chiffres relèvent d’estimations à la date du PLF 2019)

 

Crédits affectés aux différentes catégories de contributions, en €

AE = CP

(A) Contributions en EUROS aux organisations des Nations unies

73 293 703

AIEA-EUR

Agence internationale de l'énergie atomique

14 419 718

UNESCO-EUR

Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture

12 831 052

CPI

Cour pénale internationale

12 561 795

OAA-EUR

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

9 147 079

AIEA FCT

AIEA - Fonds de coopération technique en euros

3 754 594

OIAC

Organisation pour l'interdiction des armes chimiques

3 285 785

ONU Prévention/OAP

 

3 000 000

CIRC

Centre international de recherche sur le cancer (en CP seulement)

2 000 000

OTICE-EUR

Commission préparatoire de l'Organisation pour le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires

2 294 970

PNUE-740-BARCELONE-PAM

Convention de Barcelone pour la protection de la mer méditerranée contre la pollution – Plan d'action pour la Méditerranée

1 954 037

TSL

Tribunal Spécial Liban

1 500 000

CCNUCC

Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et Protocole de Kyoto

1 364 339

Autres

Contributions inférieures à 1 million d'euros

5 180 334

 

 

 

(B) Contributions en EUROS aux organisations HORS Nations unies

94 803 068

OTAN

Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

26 203 102

OCDE

Organisation de coopération et de développement économiques

21 409 216

OSCE-BU

Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe – Budget unifié

14 268 610

IMA

Institut du monde arabe

12 354 000

OSCE-MSOU

Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe - Mission d'observation spéciale en Ukraine

7 256 170

CICR

Comité international de la Croix rouge

7 500 000

CPS

Communauté du Pacifique

2 400 000

Autres

Contributions inférieures à 1 million d'euros

3 411 970

 

Les contributions internationales payables en euros sont en baisse de près de 1 % par rapport à la LFI 2019. Les effets de la baisse du barème de la France pour le budget régulier de l'ONU (4,427% pour la période 2019-2021 au lieu de 6,2801% en 2018) concourent à ce fléchissement. Cet effet se traduit, avec un décalage temporel d’une année, par la baisse dans des proportions identiques de la quote-part de la France à organisations rattachées au système des Nations unies, telles la CPI, l'UNESCO, l'OMS ou encore l'AIEA.

 

Toutefois, la baisse de ces CI en euros est atténuée par :

- la hausse des contributions des OI du système des « organisations coordonnées » (OCDE, OTAN, IESUE) en raison de la montée en charge des pensions et de l'ajustement fiscal ;

- 3 M€ de crédits supplémentaires alloués pour le renforcement du partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et de la lutte contre le terrorisme, pour le renforcement de la prévention des crises et de la performance des OMP et pour le programme des jeunes experts associés - ces derniers pouvant être payés en dollars ;

- de la tendance de certaines OI de s'affranchir de la CNZ.

 

(3) Contributions internationales payables en DEVISES

200 814 026

 

 

Crédits affectés aux différentes catégories de contributions, en €

AE = CP

Contributions en dollars US (taux de 1,13 USD/1€)

159 725 979

ONU

Organisation des Nations unies (USD)

115 527 009

OAA/FAO

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (USD)

11 642 474

OMS

Organisation mondiale de la santé (USD)

8 058 037

PNUE-700

Programme des Nations unies pour l'environnement (USD)

6 681 903

MTPI

Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (USD)

3 872 168

ONU et VNU

Jeunes experts associés et volontaires des Nations unies (USD)

3 090 535

OTICE

Commission préparatoire de l'Organisation pour le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (USD)

2 894 394

AIEA

Agence internationale de l'énergie atomique (USD) 

1 948 773

OACI-BO

Organisation de l'aviation civile internationale – Budget ordinaire (USD)

1 150 708

Autres

Contributions inférieures à 1 million d'euros

4 859 978

 

 

 

Contributions en francs suisses (taux de 1,14 CHF/1€)

38 648 303

OIT

Bureau international du travail (CHF)

16 078 487

OMS

Organisation mondiale de la santé (CHF)

10 337 620

OMC

Organisation mondiale du commerce (CHF)

6 553 272

OMM

Organisation météorologique mondiale (CHF)

2 729 739

OIM

Organisation internationale pour les migrations (CHF)

2 327 975

Autres

Contributions inférieures à 1 million d'euros

621 210

 

 

 

Contributions en autres devises

2 439 744

OACI-BO

Organisation de l'aviation civile internationale – Budget ordinaire (CAD)

1 655 010

Autres

Contributions inférieures à 1 million d'euros

784 734

 

Le budget des CI en devises présente une hausse de 7 %. Toutefois, il s'agit essentiellement d'une augmentation mécanique liée au taux de budgétisation de 1,13 euro/dollar retenu pour l'élaboration du PLF 2020, contre 1,20 euro/dollar dans le PLF 2019.

Cependant, la contribution au budget régulier de l'ONU est en augmentation. Il s'agit de tenir compte de la création d’une part d'une mission politique spéciale (MPS) appelée à succéder à la MINUJUSTH et d'autre part de la création d'une autre MPS au Yémen.


ACTION n° 05    5,8%

Coopération de sécurité et de défense


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

67 237 390

36 327 645

103 565 035

1 070 000

Crédits de paiement

67 237 390

36 327 645

103 565 035

1 070 000


L’action n° 5 "coopération de sécurité et de défense" concerne les crédits de la direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) qui se décomposent pour 2020 en 32,38 M€ de crédits d’intervention et en 3,95 M€ de crédits de fonctionnement.

La coopération de sécurité et de défense est une composante de l'action diplomatique de la France qui contribue à la sécurisation de nos ressortissants tant sur le sol national qu'à l'extérieur.

La DCSD planifie et conduit la coopération structurelle dans les continuum « défense-sécurité » et « sécurité-développement ». Elle est à la fois intégrateur, par l'engagement des capacités des partenaires régaliens des ministères de l'intérieur et des armées, et opérateur par l'animation de son réseau de coopérants à l'étranger (315 dont 257 coopérants militaires techniques et 58 experts techniques internationaux) placés auprès des autorités des pays partenaires de la France et organisations régionales. Elle inscrit son action dans la stratégie française de réponse globale aux crises et travaille en partenariat avec l'ensemble des ministères et opérateurs publics acteurs de cette thématique.

Dans ses modes d'action, la DCSD décline ses savoir-faire en les adaptant aux pays ou aux organisations régionales ciblées. Elle retient en priorité le conseil de haut niveau des autorités civiles et militaires dans le domaine de la sécurité et de la défense, et plus récemment, de la justice et des douanes, la formation des cadres civils et militaires, l'expertise conceptuelle, technique ou logistique, sans omettre l'appui aux exportations ainsi que, le cas échéant, l'aide directe en équipements.

Initiés en 2016, le plan d'action gouvernemental contre la radicalisation et le terrorisme (PART) et son adaptation au sein du Quai d'Orsay (plan de sécurité) ont été prolongés par le plan d’action contre le terrorisme (PACT) de septembre 2018. La DCSD a ainsi réorienté une large partie de sa coopération structurelle vers la lutte contre le terrorisme. Cette réorientation associée à la conception de nouvelles capacités structurantes de nos partenaires (forces spéciales, renseignement, cybersécurité) programmée initialement au titre du triennum 2018-2020 est désormais étendue par le ministère au quinquennat 2018-2022.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

67 237 390

67 237 390

Rémunérations d’activité

48 212 914

48 212 914

Cotisations et contributions sociales

18 924 999

18 924 999

Prestations sociales et allocations diverses

99 477

99 477

Dépenses de fonctionnement

3 951 832

3 951 832

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 951 832

3 951 832

Dépenses d’intervention

32 375 813

32 375 813

Transferts aux ménages

32 375 813

32 375 813

Total

103 565 035

103 565 035



 Titre et catégorie

AE=CP

 Dépenses d’intervention

32 375 813

 Transferts aux autres collectivités

32 375 813

 Dépenses de fonctionnement

3 951 832

 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 951 832

 Total

36 327 645



Dépenses de fonctionnement


Dans ce domaine, l'action de la DCSD est quasi-exclusivement réservée au soutien administratif et individuel des coopérants expatriés à hauteur de 3,95 M€. Ces crédits visent pour l'essentiel à financer l’installation des coopérants et de leurs familles. Ce poste demeure très sensible à la variation du nombre de coopérants mutés. La part consacrée aux changements de résidence décroît légèrement, en raison de la réduction progressive du réseau à l'étranger (- 5 ETP en 2020, s'ajoutant aux - 5 ETP de 2019). Cette évolution a pour corollaire une mobilité accrue de la part des coopérants en place - cette souplesse entraînant une augmentation des dépenses liées à leurs frais de mission. Le fonctionnement de la DCSD recouvre également des dépenses diverses réalisées par la portion centrale en matière de conduite du changement et de frais de représentations de la direction de la coopération de sécurité et de défense qui s'élèvent à 0,30 M€.


Dépenses d'intervention


Les actions d’intervention au profit des États partenaires et des organisations régionales, ciblent les priorités retenues par le Département au regard des directives gouvernementales françaises et s'élèvent à 32,38 M€.

La DCSD apporte son soutien au renforcement des capacités des partenaires dans les différents domaines de la défense, de la sécurité et de la protection civile. Son action se caractérise par des projets bilatéraux ou l’apport de son expertise aux projets portés par des financements internationaux. Chaque projet est évalué individuellement ou à l’échelle de chaque pays partenaire dans le cadre de la réforme des systèmes de sécurité (RSS). Les objectifs poursuivis par les différents projets de la DCSD relèvent notamment de :

l’expertise auprès des armées avec des projets centrés sur des actions de conseil, d'études et de soutien dans les domaines de la prospective, de la doctrine d'emploi, de l'organisation et de la restructuration des armées, la mise en place et l'amélioration de la gestion des ressources humaines associées ainsi que des projets ciblant le développement de leurs capacités dans les domaines de l’aviation légère d’observation, de drones ou de l'aviation de combat ;

- le renforcement de l’État de droit et de la protection des populations avec des projets en matière de sécurité intérieure, d'action de l’État en mer et de protection civile. Ils permettent l’organisation d’actions de renforcement capacitaire dans tous les domaines que recouvrent les services de sécurité et de protection civile ;

le renforcement de la capacité opérationnelle et d’entraînement des armées. Sont ainsi mis en œuvre :

- des projets destinés au maintien en condition opérationnelle des armées qui viennent essentiellement en appui technique au commandement des pays partenaires ;

- des projets visant au renforcement des capacités opérationnelles et d’entraînement de nos partenaires, notamment dans le domaine de la surveillance du territoire, des frontières et des eaux territoriales ;

l’appui au service de santé des armées concerne le développement des capacités dans le domaine de la santé par le biais de formation et de soutien aux hôpitaux militaires ;

le réseau de coopération régionale - maintien de la paix. Les actions menées permettent de développer la coopération régionale militaire et de défense, ainsi que les capacités de différents pays, d'organismes et d’organisations à vocation régionale, à développer leurs contributions aux opérations de maintien de la paix. Tous ces projets ont vocation à participer à la stabilité et au maintien de la paix dans les zones où ils sont conduits.

Les actions de coopération structurelle de la DCSD déclinent toute la gamme de ses savoir-faire afin de répondre de la manière la plus adaptée aux attentes et demandes exprimées par les partenaires dans le respect des directives et priorités gouvernementales françaises : mise en place à l’étranger du réseau de coopérants en qualité de conseillers de haut niveau auprès des autorités civiles et militaires des États ainsi que des organisations régionales partenaires, formation en France ou à l’étranger des cadres civils et militaires aux domaines de défense et de sécurité, missions d’expertise et aide logistique directe


Les actions consacrées à la formation des élites et des cadres (défense et sécurité) sont évaluées à 21,48 M€.


la formation des élites et des cadres militaires en France (12,64 M€). Cette formation, dispensée sur des périodes de quelques mois à plusieurs années selon les domaines, comprend les volets suivants :

-  la formation initiale et complémentaire des officiers et cadres de la défense et de la sécurité ;

-  la formation d’officiers ou de personnels non-officiers désirant acquérir une spécialité particulière ;

-  l’enseignement militaire supérieur dispensé à des cadres destinés à occuper des postes en état-major national ou international et à assumer des fonctions à hautes responsabilités ;

-  les séminaires organisés périodiquement par l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) pour des auditeurs de haut niveau ;

  la formation en école nationale à vocation régionale (ENVR - 5,5 M€). La DCSD est partenaire de dix-huit ENVR et cinq écoles à statut international à travers le monde : Mali, Sénégal, Cameroun, Bénin, Niger, Burkina Faso, Gabon, Sénégal, etc. Ces établissements proposent des formations dans les domaines de l’encadrement militaire, du maintien de la paix, de l’État de droit, de la médecine militaire, de la maintenance et de la logistique, du déminage humanitaire, de la protection civile, de l’administration et des finances. La DCSD participe, via son réseau de coopérants, à leur co-gestion avec les pays hôtes, au maintien du niveau de formation délivré, ainsi qu'à leur adaptation aux besoins. Trois nouvelles écoles dans les domaines « cyber », de la police judiciaire et du contre-terrorisme ont été créées en 2018. La France joue également un rôle déterminant dans le lancement des formations au sein de la nouvelle école régionale de déminage humanitaire (ERDH) au Liban. Cette extension ciblée de la capacité de formation devra s'accompagner de créations de postes supplémentaires ;

  l’enseignement du français (3,34 M€). Cette action vise à renforcer l’interopérabilité des forces étrangères francophones et non-francophones dans le cadre de leur coopération bilatérale dans les domaines de la défense et de la sécurité, ainsi que la participation de contingents étrangers, notamment africains, aux opérations de maintien de la paix dans des pays francophones. La participation croissante de ces contingents aux opérations de maintien de la paix rend la demande de soutien au développement de l’enseignement du français en milieu « défense et sécurité » particulièrement forte.

Les actions relevant de l'enseignement du français sont essentiellement les suivantes :

- envoi et financement de boursiers Français Langue Étrangère (FLE) dans le cadre de leur cursus universitaire ainsi que des missionnaires de l’Association générale des intervenants retraités (AGIR) pour remplir cette fonction d’enseignement ;

- mise en œuvre et financement de vacations de français aux fins d'organiser les examens linguistiques notamment auprès des instituts français. Les budgets correspondants sont majoritairement délégués aux postes pour les financer ;

- mise à disposition des postes à l'étranger de moyens pédagogiques pour exporter et développer la langue française dans les zones non francophones. Il s'agit principalement d'exemplaires de la méthode d’apprentissage du français « En Avant ! ». La DCSD promeut en effet depuis plusieurs années, en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), une méthode d’apprentissage du français dont le tome 3 est adapté aux opérations de maintien de la paix en milieu francophone. Initialement conçue au profit de militaires africains, la nouvelle version, plus internationale, vise à prendre en compte les besoins des forces de police, de sécurité civile et du personnel civil des missions ; elle souhaite également pouvoir s’adresser désormais aux États d’Amérique du sud et d’Asie et en faciliter l'accès à partir de supports numériques idoines. La méthode bénéficie aujourd’hui d'une préface du secrétaire général adjoint de l'ONU, directeur des OMP, pour deux des trois tomes qu'elle compte.

- enfin, une offre de formation est délivrée au Cours international de Français de Rochefort (CIFR). Mise en place au moyen de stages, elle bénéficie aux professeurs vacataires locaux sélectionnés (stage pédagogique de formateur long de 4 mois ou stage court dit « de recyclage », réservé aux enseignants ayant déjà suivi le stage formateur de 4 mois depuis au moins 3 ans) ou aux officiers identifiés pour suivre une scolarité dans une école militaire française, EFO, CFCU ou DEM (stages d’une durée habituelle de 2 mois délivrés en amont immédiat de l’entrée en école).


Les actions consacrées à l’ingénierie de sécurité et de défense sont évaluées à 3,75 M€.


L'expertise conceptuelle, technique et logistique met les savoir-faire français de façon générale à la disposition du pays ou de l'organisation bénéficiaire, dans tous les domaines ayant trait à la restructuration des forces armées et de sécurité, par l'intermédiaire d'audits, d'évaluations et d'appui à la mise en œuvre dans une grande variété de disciplines : organisation des armées, directions ou services (finances, ressources humaines, administration), expertise technique spécifique sur une capacité ou un équipement, santé, commandement, etc. Ces actions se décomposent de la manière suivante :

l’expertise auprès des forces de défense (1,75 M€) regroupe sous la forme de missions de courte durée assurées par des experts mis à disposition par le ministère des armées, des actions de conseil, d'études, d’instruction et d’entraînement dans l'ensemble des domaines de compétence des forces françaises : déminage, tir de précision, soutien sanitaire, organisation et planification d’opérations, infrastructures, maintenance mécanique, ressources humaines, etc. Ces expertises, qui interviennent généralement en complément d'autres actions de coopération structurelle, visent à renforcer la capacité des États à mener des opérations de lutte contre le terrorisme, à participer à des opérations de maintien de la paix et à mieux maîtriser leur territoire dans leurs dimensions maritime, terrestre et aérienne ;

l’expertise auprès des forces de sécurité intérieure et de protection civile (2 M€) regroupe sous la forme de missions de courte durée assurées par des experts - mis à disposition par le ministère de l’Intérieur - des actions de conseil, d'études, d’instructions et d’entraînement relevant des domaines de compétence de la police et de la gendarmerie :

- la lutte contre le terrorisme : renseignement, techniques d’intervention dans le domaine de la prise et de la libération d'otages ;

- la police judiciaire : lutte contre le narcotrafic, techniques d'enquête, délinquance financière, police technique et scientifique ;

- la police aux frontières : organisation de la sûreté des aéroports, lutte contre le trafic d'êtres humains et la fraude documentaire, réglementation transfrontalière ;

- l'ordre public : maintien de l’ordre et organisation des grands rassemblements.

La DCSD intervient de la même façon dans les domaines de la protection civile : coordination des moyens dans le cadre de la gestion de crise, déminage, lutte contre les pollutions, secours aux personnes et soutien aux capacités de secours post attentats ou après des catastrophes naturelles, lutte contre les feux de forêts. La DCSD participe également à la mise sur pied d'unités locales de protection civile.


Les actions consacrées à l’aide logistique directe aux partenaires sont évaluées à 7,15 M€.


La fourniture d'équipements non létaux, en appui d'un projet de coopération, constitue la globalité de l'aide directe en matière d'équipements. Cet appui logistique viabilise par ailleurs de façon concrète de nombreux projets à travers l’équipement de nos centres de formation, l'installation de chaînes sémaphoriques et plus généralement le développement des moyens de transmission de nos partenaires. Ces actions se décomposent de la manière suivante :

  l'appui logistique aux projets des coopérants déployés (1,8 M€) permet d’assurer le « soutien aux projets » lorsque les pays partenaires ne sont pas en mesure de satisfaire ce besoin ;

l’appui à l’acquisition de capacités matérielles (4,65 M€) par les pays partenaires en accompagnement des actions de formations et d’expertise ou de montée en puissance capacitaire dans le cadre d'organisations sous-régionales (Force Conjointe du G5 Sahel, architecture de Yaoundé). Les matériels acquis relèvent principalement des domaines du maintien de l’ordre, de la police scientifique, de l’équipement des forces d’intervention et des surveillances aérienne et maritimes, mais également des moyens de transmission ou des systèmes d'information et de communication. Ces équipements, d’instruction et / ou d’intervention, permettent aux pays de mettre en œuvre les savoir-faire et enseignements dispensés par les coopérants, contribuant ainsi directement à la réalisation d’actions de sécurité, de lutte contre le terrorisme, à la maîtrise des espaces maritimes, terrestre et aériens ;

l’acheminement des matériels et équipements (0,7 M€) concerne le transport par voie terrestre, maritime ou aérienne vers les pays bénéficiaires, des matériels et équipements achetés par la DCSD sur les crédits centralisés.


ACTION n° 06    12,6%

Soutien


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

125 443 465

100 798 408

226 241 873

465 000

Crédits de paiement

125 443 465

107 616 119

233 059 584

465 000


L'action n°6 "soutien" finance le fonctionnement de l'administration générale, les dépenses liées à la gestion des ressources humaines et aux systèmes d'information et de télécommunication, ainsi que la politique immobilière et la sécurité pour les opérations conduites en France. Le budget de l'action s'élève à 100,80 M€ en AE et 107,62 M€ en CP.

Ces crédits se caractérisent par une certaine rigidité en raison du poids des dépenses sur lesquelles le ministère dispose de peu de prise à court terme.

Des fonds de concours et attributions de produits sont attendus à hauteur de 0,465 M€ au titre de la participation du FIPHFP à l'insertion des personnes en situation de handicap et des produits pour : la rémunération de certains services rendus par le MEAE, les produits de cession de biens mobiliers reçus de tiers situées en métropole et la rémunération des prestations du collège des hautes études de l'institut diplomatique (CHEID).


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

125 443 465

125 443 465

Rémunérations d’activité

83 654 510

83 654 510

Cotisations et contributions sociales

40 017 983

40 017 983

Prestations sociales et allocations diverses

1 770 972

1 770 972

Dépenses de fonctionnement

88 728 408

95 546 119

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

88 728 408

95 546 119

Dépenses d’investissement

12 070 000

12 070 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

11 195 000

11 195 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

875 000

875 000

Total

226 241 873

233 059 584



1) Administration générale


AE = CP

ADMINISTRATION GENERALE total :

17 940 441

Frais de mission des services

5 285 000

Frais de représentation des services

412 237

Archives

1 024 005

Frais de justice

897 855

Valise diplomatique

6 130 130

Fonctionnement des services en France

2 778 000

Fonctionnement des centres de conférences ministériels

706 692

Achats en France et dépenses exceptionnelles

506 522

Parc automobile

200 000


Les crédits dédiés au frais de mission des services sont directement liés  à l’activité politique et administrative du ministère, activité également tributaire du contexte et du calendrier international. Les missions sont un outil de rayonnement et d’action nécessaire au ministère de l'Europe et des affaires étrangères. L’achat de billets à contraintes (tarifaires ou trajets avec escales et aéroports alternatifs) est privilégié car moins onéreux dès lors que les conditions de réalisation des missions s’y prêtent. Par ailleurs, le raccordement à un SBT (outil de réservations en ligne), dans le cadre du marché voyagiste avec l’UGAP permet une meilleure maîtrise du coût d’achat des titres de transport. Depuis 2015, la fourniture de prestations de services d’agence de voyage liées aux déplacements professionnels, individuels ou collectifs et de services associés est facturée à la transaction. Néanmoins, il est nécessaire de prévoir des crédits pour couvrir les frais de développement propres au ministère pour adapter les outils de gestion d’ordre de mission et d’états de frais et de restitutions des données.


La direction des archives dispose d'un budget permettant notamment l'achat de livres, de prestation de classement et d'archivage, de micro-filmage et de numérisation d'archives, l'organisation de colloques, expositions, actions de communication. Cette dotation permettra également de financer des prestations de désamiantage ainsi que le plan de publication souhaité par le ministère.


Le budget alloué aux frais de justice est destiné, pour l’essentiel, au paiement des contentieux liés à des refus de visas d'entrée en France et à des versements divers liés à la protection fonctionnelle des agents.


La dotation de la valise diplomatique est déterminée en fonction des coûts moyens constatés les années précédentes, notamment par rapport aux coûts par surface de stockage et aux poids transportés vers l'ensemble des implantations diplomatiques dans le monde. En avril 2020, le marché de formation "sûreté aérienne" sera renouvelé.


Les dotations consacrées au fonctionnement des services en France (Ile-de-France et Nantes) couvrent principalement la convention relative au standard téléphonique portée par l’UGAP, le nettoyage des locaux, les dépenses liées au fonctionnement courant du parc automobile (carburant, parking, entretien, assurance) ainsi que l’approvisionnement courant des services en mobilier, fournitures de bureau, papier et habillement professionnel. Cette ligne prend également en compte les frais occasionnés par le déménagement d’agents des services parisiens du ministère en raison de travaux.


Le budget dédié aux centres de conférences ministériels (CCM) couvre principalement les marchés qui participent à son fonctionnement (aménagements des espaces événementiels, ménage et maintenance, personnels intérimaires pour les réceptions, services de traiteur et restauration, décoration florale, blanchisserie et maintenance des équipements audiovisuels). Cette activité finance également une grande partie des dépenses de la conférence annuelle des ambassadeurs et des ambassadrices.


La ligne "achats en France et dépenses exceptionnelles" est utilisée pour réapprovisionner les ambassades et consulats en vaisselle officielle, tampons officiels en usage dans les postes diplomatiques et agences consulaires, et alimenter le réseau en cartons utilisés pour les rapatriements d'archives dont la cadence a été accélérée avec la mise en place des postes de présence diplomatique (PPD) et la dématérialisation des procédures. Cette enveloppe supporte également les dépenses pour les marchés carte achat et celui d'indices sur le coût de la vie à l'étranger.


Le budget prévu pour le parc automobile est consacré à l'achat, via un marché UGAP dédié, d’un minimum de 50 % de véhicules à faible émission (véhicules électriques), conformément aux préconisations sur la transition énergétique pour la croissance verte.


2) Ressources humaines



AE = CP

RESSOURCES HUMAINES total :

10 686 500

Formation

3 340 000

Action sociale

5 023 600

Divers

1 452 700

Accompagnement VI contractuels VI et experts

870 200


Le budget de la formation professionnelle et des concours est de 3,34 M€.

Cette augmentation permet de couvrir à hauteur de 0,12 M€ la prise en charge par le service des frais de formation d’une quarantaine d’apprentis par an, qui jusqu’en 2018 étaient financés par un transfert de crédits du programme 148.

Elle permet d’assurer la deuxième phase du financement de la formation d’agents du MEAE au nouveau logiciel de gestion comptable "Crocus" (0,6 M€).

Plus de 200 actions de formation sont proposées dans le plan annuel de formation du MEAE selon 5 axes : préparer sa prise de fonction, maîtriser ses outils de travail, consolider ses compétences métiers, développer ses compétences linguistiques et renforcer ses compétences personnelles et transversales. La préparation à la prise de fonctions et l’accès de tous les agents à la formation professionnelle constituent deux enjeux majeurs dans un ministère doté d’un réseau mondial et marqué par une forte mobilité géographique et fonctionnelle des agents.

Ainsi, tous les nouveaux agents (titulaires A, B et C et contractuels) se voient proposer un stage d’intégration au sein de l'institut diplomatique et consulaire ou de l'institut de formation aux affaires administratives et consulaires. Afin de permettre aux agents en poste à l’étranger de continuer à se former, des crédits seront délégués en 2020 pour un montant de 0,7 M€ destinés à financer les déplacements en France, notamment pour les agents de recrutement local ou pour les agents qui doivent acquérir de nouvelles compétences dans la perspective d’une mutation.

Une part importante du budget de la formation est consacrée à l’organisation annuelle de 6 concours et 6 examens professionnels (8 000 inscriptions par an). Par ailleurs, le MEAE soutient l’effort de promotion de ses agents en finançant ou en organisant des préparations à tous les concours internes et examens professionnels du ministère ainsi qu’aux deux grands concours interministériels d’entrée à l’ENA et dans les IRA. Le MEAE prend également en charge la formation de ses cadres à fort potentiel qui souhaitent participer à des cycles de haut niveau organisés par des institutions partenaires (ENA, IGPDE, IHEDN, ministère de la culture).

Le MEAE a fait du développement de la formation professionnelle en ligne un objectif structurant de son action, basé sur le portail MAEL. Ce portail constitue le point d’entrée pour l’inscription aux stages et pour un accès interactif et actualisé au plan de formation. Il héberge également plus de 1 500 modules de formation linguistique en ligne, disponibles depuis les postes de travail et accessibles à l’ensemble des agents de ce ministère, en complément des cours de langue en présentiel proposés à Paris et à Nantes (plus de 2 700 agents formés chaque année dans une trentaine de langues).

Enfin l’effort de rationalisation des coûts de l’ensemble de ces actions sera poursuivi, à qualité constante, en privilégiant notamment les modalités suivantes : le recours à l’expertise interne et aux offres interministérielles ; la professionnalisation des formateurs occasionnels internes dans la mesure où elle permet de fournir des formations de meilleure qualité, plus adaptées aux besoins du ministère et à un coût moindre que celui engendré par le recours à un prestataire extérieur ; l’utilisation des locaux du ministère pour organiser les concours et examens professionnels dont le nombre de candidats n’excède pas une centaine.


Le budget dédié à l'action sociale est détaillé dans la partie relative aux emplois et dépenses de personnel.


Les dépenses diverses (1,45 M€) du budget des ressources humaines permettent de couvrir les frais de justice liés aux contentieux RH, le remboursement des mises à dispositions, l'impression du magazine "Correspondances" et de l'annuaire diplomatique ainsi que des frais d'études relatifs au lancement du label Diversité. Par ailleurs, une partie des dépenses effectuée en faveur des agents en situation de handicap est également imputée sur cette dotation afin de permettre au ministère de poursuivre sa politique volontariste dans ce domaine. La totalité du coût d'achat des matériels adaptés ne peut, en effet, être prise en charge par les crédits versés par le Fonds d'insertion des personnes handicapées de la fonction publique (FIPHFP) qui limite certaines aides à un montant plafond.


Le budget prévu pour les actions d'accompagnement des volontaires internationaux, des agents contractuels et experts (0,87 M€) sera consacré au marché de protection sociale des volontaires internationaux, et en particulier les cotisations mensuelles de cette catégorie d’agents (82,95 € par agent). Sont également prévues diverses dépenses d'expertises, des licences correspondant à un logiciel de e-recrutement ainsi que les dépenses d'accompagnement à la recherche d’emploi des agents contractuels en fin de mission.


3) Systèmes d'information et de télécommunications


AE = CP

SYSTEMES D’INFORMATION total

40 671 000



Services Bureautiques

14 250 000

Postes de travail

9 500 000

Solutions d’impression

750 000

Télécommunications individuelles

4 000 000

Services d’infrastructures

15 500 000

Services d'hébergement applicatif

3 500 000

Services de transport de données

10 000 000

Services de sécurité du SI

2 000 000

Services applicatifs

10 700 000

Domaine ressources humaines

2 000 000

Domaine finances

2 500 000

Domaine gestion documentaire

1 500 000

Domaine action diplomatique

1 800 000

Domaine des moyens généraux

500 000

Domaine gestion du système d’information

2 400 000

Services mutualisés

 221 000


Les crédits déclinés ci-après sont gérés par la direction des systèmes d’information (DSI). Ils s’inscrivent dans la continuité des orientations stratégiques visant à soutenir la transformation numérique du MEAE.

La DSI conçoit et met en œuvre, pour et en concertation avec les directions de l’administration centrale, les stratégies de développement des réseaux et des moyens de communications, de l’informatique, de la téléphonie et de l’audiovisuel. Avec le concours de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information et du ministère de la défense, elle assure en outre la sécurité des flux d’informations diplomatiques. Elle s’attache à assurer des liaisons de qualité, disponibles 24h/24 et 7 jours sur 7 à l’échelle d’un réseau mondial comportant plus de 250 représentations diplomatiques et consulaires.

Le budget alloué pour les dépenses d’informatique et de télécommunication s’élèvent à 40,67 M€. Elles sont détaillées au travers des axes présentés ci-dessous.


Services bureautiques


Dans le cadre de la poursuite de la modernisation des postes de travail vers Windows 10, les crédits consacrés aux postes de travail sont de 9,5 M€ dont 4,5 M€ sont dédiés aux prestations d’externalisation de la gestion du parc bureautique de l’administration centrale. La part restante est répartie entre les matériels (3 M€) et les logiciels (2 M€) : stations Eole fixes, portables Itineo, tablettes sécurisées, smartphones intelligents Smarteo, D-Phone, scanners haut-débits, serveurs bureautiques, systèmes d’exploitation, logiciels bureautiques, antivirus et messagerie.

La rubrique "solutions d’impression" recouvre la location des copieurs multifonctions et l’achat des consommables en administration centrale (0,75 M€).

Les crédits de la rubrique "télécommunications individuelles" (4 M€) sont dévolus aux solutions de téléphonie fixe et mobile ainsi qu’à l’audiovisuel (solutions de projection et studios de visioconférence) mis à disposition des utilisateurs individuels et des services en administration centrale et dans les postes diplomatiques, soit sous la forme matérielle (téléphones fixes et portables, vidéoprojecteurs, câblage), soit d’abonnement ou de facturation individuelle ou collective. Elle comprend l’intégralité des coûts des solutions de mobilité hybrides (voix-données).


Services d’infrastructures


Cette opération budgétaire regroupe l’essentiel des dépenses du socle de base indispensable au fonctionnement du ministère.

Les services de transport de données en France et à l’international représentent la part la plus importante des dépenses (10 M€). Ils font l’objet d’optimisations permanentes pour répondre à la généralisation progressive de la dématérialisation.

Les crédits prévus pour les services d’hébergement applicatif s’élèvent à 3,5 M€. Ils sont destinés au maintien en condition des matériels, à l’hébergement et à l’exploitation des services applicatifs.

Le centre opérationnel de sécurité mis en place en 2017, est renforcé afin de faire face à la sophistication croissante des cyber-attaques. En 2020, 2 M€ seront ainsi consacrés à la protection des infrastructures centrales, des données et du contrôle d’accès à celles-ci dont 0,5 M€ au dispositif d’interconnexion à internet « Portalis Plus ». 


Services applicatifs


L’enveloppe de 10,7 M€ allouée aux projets informatiques est répartie en six domaines fonctionnels en référence au plan d’occupation des sols (POS) du système d’information des services publics français.

Le domaine ressources humaines (2 M€) comprend essentiellement les dépenses de maintenance du logiciel Sirhius et de l’ensemble de ses applications satellites dont l’application gestion prévisionnelle des emplois et compétences.

Les crédits prévus pour le domaine finances (2,5 M€) sont destinés au développement de Crocus, futur logiciel de gestion comptable à l’étranger.

1,5 M€ sont consacrés à la zone fonctionnelle gestion documentaire, pour la maintenance des applications de référencement et la mise en place des échanges de données avec le programme interministériel Vitam. Le développement de Saphir, système d’archivage pérenne pour l’histoire, l’information et la recherche a été lancé en avril 2017. Il permettra de répondre aux besoins de conservation au format électronique et sur le long terme de la totalité de la production dématérialisée du MEAE. La particularité de ce projet est d’assurer l’interfaçage du portail de la correspondance diplomatique afin d’assurer l’archivage de ces données essentielles.

Le domaine action diplomatique (1,8 M€) regroupe les actions relatives à la maintenance évolutive de l’application Diplomatie. Elle reste l’un des principaux vecteurs de la transformation numérique du ministère, répond à ses besoins spécifiques de mobilité, de rayonnement et de sécurité. Avec une proportion de plus en plus importante de ses utilisateurs en dehors du ministère, des travaux de consolidation sont nécessaires. Par ailleurs, il constituera peu à peu le socle de la communication unifiée du MEAE. Sur ces crédits, une enveloppe de 0,25 M€ sera dédiée à la recherche et développement dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Les crédits du domaine des moyens généraux (0,5 M€) sont consacrés aux applications dédiées à la sécurité des diplomates et des Français à l’étranger, à celles relatives à la gestion des inventaires patrimoniaux, au système de gestion de la valise diplomatique, ainsi qu’à l’élargissement de la gestion des crises sur le territoire national.

Enfin, concernant le domaine de la gestion du système d’information, 2,4 M€ de crédits permettront la modernisation des différents composants de la filière de développement Hornet, la maintenance des référentiels transversaux et celle des différents annuaires et messagerie.


Services mutualisés


Le budget de 0,2 M€ alloué à cette opération est utilisé pour les dépenses de pilotage de la direction, il est destiné notamment au domaine « Gouvernance, Urbanisation et Architecture ».


4) Politique immobilière



AE

CP

DEPENSES D’IMMOBILIER total :

19 032 24025 849 951

Entretien et maintenance courants à Nantes

460 000460 000

Entretien et maintenance courants en Ile-de-France

5 146 8565 146 856

Locations et charges locatives en Ile de France et à Nantes

3 733 5813 581 762

Énergie et fluides Nantes

141 803853 439

Énergie et fluides en Ile-de-France

1 150 0002 427 894

Décoration et patrimoine

900 000900 000

Loyer La Courneuve

04 980 000

Entretien lourd France

7 500 0007 500 000


Les crédits d’entretien et de maintenance courants en Ile-de-France sont principalement alloués au marché « multi-services » qui concerne des dépenses récurrentes (nettoyage des locaux, évacuation des déchets, déménagements courants, entretien des espaces verts et pilotage de l’ensemble de ces prestations) ainsi que des interventions de maintenance courante (remise en peinture, revêtements de sol, plomberie, cloisonnement, opérations diverses de maintenance préventive et curative).


Les crédits d’entretien et de maintenance courants à Nantes financent les marchés « multi-technique » et de maintenance : onduleurs et groupes électrogènes, climatisation et chauffage, ascenseurs, portes automatiques, matériels de restauration, entretien des espaces verts notamment.


L'enveloppe locations et charges locatives en France concerne principalement le paiement du loyer annuel du site de Châtillon et de la quote-part du MEAE pour l'occupation des locaux de l’Îlot Saint Germain pendant la durée des travaux du projet Quai d'Orsay 21, prévue jusqu’en 2022 (300 agents sont concernés). Elle couvre également la quote-part du MEAE pour l'occupation des locaux des Invalides, facturée par le ministère de l’intérieur (soit 50 % des crédits alloués) ainsi que les redevances pour le restaurant administratif du Quai d'Orsay. Elle finance enfin diverses taxes foncières, des taxes de balayage et des taxes de bureaux pour l'ensemble des sites du MEAE.


L’enveloppe énergie et fluides regroupe l'ensemble des dépenses des sites nantais et parisiens. La direction des achats de l'Etat est porteuse des deux accords cadre interministériels et pluriannuels relatifs à la fourniture d'électricité et de gaz.


Le budget dédié à la décoration et au patrimoine est principalement utilisé pour l’aménagement du site de l’hôtel du ministre au Quai d’Orsay et la rénovation des espaces de réception des résidences de France et de quelques bureaux de chefs de poste dans les chancelleries à l’étranger. Le MEAE poursuit, par ailleurs, son effort d’enrichissement de ses propres collections, d’entretien du patrimoine et d’apurement des stocks à restaurer, ainsi que le rapatriement depuis l’étranger d’œuvres et de mobiliers appartenant à des institutions déposantes, patrimoine répertorié dans une base de donnée (RODIN) gérée dans le cadre d’une prestation de service.


Le loyer et les charges locatives associés au bâtiment des archives diplomatiques de La Courneuve sont versés dans le cadre d’une opération de partenariat public / privé. L’engagement global de cette dépense (141,7 M€), réalisé fin 2008 pour une durée de 30 ans et aux termes duquel la propriété sera transférée à l’État, fait l’objet d’une liquidation annuelle.


L'activité entretien lourd France, préalablement non dotée, a fait l’objet d’une importante remise à niveau en 2018, compte tenu de la vétusté des infrastructures constatée sur plusieurs sites franciliens et nantais et du transfert sur le programme budgétaire (préalablement sur le programme 723) de l'enveloppe dédiée au marché multitechnique pour la maintenance préventive des huit sites franciliens. L'enveloppe accordée en 2020 permettra notamment de financer des opérations sur les sites nantais (travaux de rénovation du groupe froid et ventilation des plateaux numériques).


5) Sécurité en France



AE = CP

SECURITE FRANCE total :

12 468 227

Contrats de gardiennage en France

7 671 227

Sécurité passive en France (fonctionnement et investissement)

2 587 000

Sécurité incendie en France

2 210 000


Le budget alloué aux contrats de gardiennage et accueil physique en France sur l'ensemble des sites du MEAE à Paris et Nantes s'élève à 7,67 M€. Une convention est établie entre l’UGAP et le MEAE pour ces prestations de sécurité active.


2,59 M€  sont consacrés à la sécurité passive en administration centrale. Ces crédits supportent l'acquisition ou la location de matériels tels que les armoires fortes, coffres à clés, contrôleurs de bagages ainsi que la maintenance des installations de sécurité passive. En investissement, la dotation est dédiée à des travaux de sécurisation sur les sites parisiens et nantais.


Le respect de la réglementation sur les normes incendie induit notamment la présence d’agents de sécurité incendie SSIAP sur les sites parisiens et nantais et la télésurveillance des locaux. L’enveloppe de crédits allouée à la sécurité incendie est entièrement consacrée à la convention de gardiennage spécialisé en sécurité incendie, passée avec l’UGAP.


ACTION n° 07    35,5%

Réseau diplomatique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

400 826 801

234 736 651

635 563 452

5 550 000

Crédits de paiement

400 826 801

220 800 985

621 627 786

9 100 000


Les dépenses hors titre 2 de l'action n° 7 "réseau diplomatique" regroupent les moyens des postes diplomatiques et consulaires et se décomposent en crédits de fonctionnement (197,88 M€ en AE et 183,94 M€ en CP) et en dépenses d'investissement (36,86 M€ en AE et CP). Il s'agit des dépenses de fonctionnement et d'investissement réalisées par les ambassades (fonctionnement courant, frais de représentation, véhicules, etc.) ainsi que les dépenses liées à l'immobilier à l'étranger telles que l'entretien et la maintenance, les locations ou encore l'entretien lourd ou la sécurisation des emprises. Cette action comprend également les indemnités de changement de résidence qui sont liées aux voyages réalisés par les agents en application de leur statut (mutations, congés, indemnisation).

Les dépenses de fonctionnement des postes à l'étranger sont soumises à de nombreux aléas et contraintes :

- l'accroissement des dépenses contractualisées, lié à la hausse du coût du travail et donc du coût des services dans les pays émergents ;

- les conditions de fonctionnement particulières (locaux énergivores notamment dans les pays où la climatisation est de règle, consommation de fluides en particulier dans les pays où s'impose le fonctionnement de groupe électrogènes) qui se cumulent avec le coût de l'énergie ;

- la hausse du coût du transport aérien qui impacte les enveloppes de voyages et missions des postes à l'étranger ;

- la variation des taux de change.

Des ressources supplémentaires sont attendues en 2020, en matière de fonds de concours et attributions de produits à hauteur de 5,55 M€ au titre : des contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l'étranger, des participations volontaires d'organismes extérieurs aux projets menés à l'étranger par les postes diplomatiques, de produits de cession de biens mobiliers reçus de tiers situés en outre-mer ou à l'étranger, de la valorisation du patrimoine immatériel du ministère à l'étranger et du produit des recettes perçues au titre de la location d'immeubles diplomatiques et consulaires situés à l'étranger.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

400 826 801

400 826 801

Rémunérations d’activité

332 431 989

332 431 989

Cotisations et contributions sociales

67 125 366

67 125 366

Prestations sociales et allocations diverses

1 269 446

1 269 446

Dépenses de fonctionnement

197 875 164

183 939 498

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

197 875 164

183 939 498

Dépenses d’investissement

36 861 487

36 861 487

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

36 861 487

36 861 487

Total

635 563 452

621 627 786


1) Fonctionnement des ambassades



AE = CP

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES total :

102 823 422

Fonctionnement courant

53 159 037

Frais de représentation

12 050 060

Voyages et missions statutaires

11 074 325

Énergie et fluides poste

14 000 000

Téléphone et internet poste

7 000 000

Véhicules et gros matériels

3 170 000

Gestion RH

2 370 000


Sont intégrés des transferts en base pour un montant total de 1,43 M€ depuis les programmes 144, 176, 185, 302, 305 et 310. Ces derniers sont détaillés dans la partie dédiée aux éléments transversaux supra.


Les crédits de fonctionnement courant représentent environ 52 % de ce budget et regroupent des dépenses de nature très diverse (contrats de prestations de service : nettoyage, entretien des espaces verts, location, entretien des matériels techniques et de reprographie, frais postaux et de valise diplomatique, frais de tournées, achats de fournitures, de mobilier et de petit matériel, entretien et assurance du parc automobile, taxes et impôts, etc.). Les dépenses contractuelles sont tendanciellement inflationnistes : révisions tarifaires sont non maîtrisables dès lors qu’elles sont liées aux politiques salariales locales et à l’inflation dans les différents pays.


Les frais de représentation sont en légère hausse et devront absorber l'évolution en hausse du prix des fournitures liée aux tendances inflationnistes ou à l'effet change. Cette ligne bénéficie chaque année de crédits ouverts au titre du fonds de concours 1-3-00240 "contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l'étranger", ce qui a pour effet de limiter le recours aux crédits budgétaires pour le financement de la représentation. Ainsi, dans de nombreux pays, la réception du 14 juillet est désormais entièrement financée par le recours au mécénat. Sont ainsi attendues 3,5 M€ de recettes au titre de 2020.


La ligne voyages et missions statutaires regroupe des dépenses consacrées aux voyages de congés et ruptures qui revête un caractère statutaire et donc obligatoire (80 % de la consommation totale de la ligne) ainsi que des frais de missions en France et hors circonscription diplomatique ou consulaire.


Les crédits affectés à la formation linguistique des agents en poste à l'étranger sont essentiels pour faciliter l'adaptation des agents à leur environnement de travail.


La dotation pour financer les gratifications des stagiaires permettra de répondre aux nombreux besoins identifiés dans le réseau.


En dépit des mesures mises en place dans les postes pour contenir les consommations (modernisation des équipements par des matériels plus économes, factorisation de l'éclairage LED ...) et les renégociations des contrats avec les fournisseurs, les dépenses d’énergie et fluides restent soumises à des tensions tarifaires à l’échelle du réseau local (programmes d’ajustements structurels, remise en cause de tarifs préférentiels appliqués jusqu’à présent) et à des aléas d’approvisionnement qui imposent parfois des solutions coûteuses (utilisation intensive voire permanente des groupes électrogènes dans un certain nombre de pays).


La ligne consacrée aux dépenses de téléphone et d'internet  reste tendue, en raison, d'une part, du renforcement nécessaire des débits des liaisons internet de nos postes pour répondre au développement de l'usage des applications en ligne et, d'autre part, de la poursuite du déploiement d’outils individuels de mobilité. Les postes poursuivent leurs efforts de mutualisation des fournisseurs et de rationalisation pour maîtriser la tendance à la hausse.


S'agissant des véhicules et gros matériels, les crédits permettront de poursuivre le renouvellement et la rationalisation du parc automobile à l'étranger. Aussi, la mise en œuvre de la réforme des réseaux de l'Etat se traduit par une importante rationalisation du parc auto et permet ainsi de céder les véhicules les plus anciens, ceux-ci étant plus onéreux à l'usage (coût d'entretien, consommation). Le renouvellement du parc automobile se révélera ainsi moins important que les précédentes années.


Une provision est établie pour les contentieux et transactions sur contrats d'agents de droit local (ADL) et permet de faire apparaître la charge (sur crédits de fonctionnement) liés aux contentieux et aux transactions diverses intervenant dans le réseau à l'occasion du départ anticipé de personnels de droit local.


2) Immobilier à l'étranger


La politique immobilière du MEAE est assise sur deux supports budgétaires : le programme 105 et le compte d’affectation spéciale (CAS) 723, géré par la direction de l’immobilier de l’Etat (DIE). Le CAS finance à partir des produits tirés des cessions effectuées par le MEAE des investissements structurants et des opérations d’entretien lourd.



AE

CP

IMMOBILIER A L'ETRANGER total :

68 426 29154 490 625

Entretien et maintenance

8 241 9448 241 944

Entretien lourd

17 456 00017 456 000

Locations

42 728 34728 792 681


La dotation consacrée à l'entretien et à la maintenance à l'étranger, majorée de 242 K€ par rapport à 2019,permettra de procéder aux interventions de petit entretien rendues indispensables par le vieillissement et la dégradation accélérés de certains bâtiments, dus notamment à des conditions climatiques parfois rigoureuses. Les dépenses d'entretien immobilier qui concernent l'isolation et l'éclairage permettent à terme de poursuivre les efforts de maîtrise des consommations. Il s’agit d’un effort marqué de meilleur entretien selon une approche pluriannuelle.


La dotation initiale pour l’entretien lourd à l’étranger, en augmentation de 5 M€ par rapport à 2019, est dédiée à des interventions estimées prioritaires parmi les besoins relevés par les ambassades au sein d'un parc immobilier à l’étranger constitué de plus de 2 000 bâtiments suite à l'intégration de 215 biens supplémentaires avec la réforme des réseaux de l'Etat à l'étranger.

Les interventions comprennent des opérations de mises en conformité du bâti et des réseaux, de rénovations techniques et travaux d’étanchéité, de rénovation et renforcement des enceintes et clôtures, de réfection des voiries, de réfection ou réaménagement des espaces d’accueil, de réception, de logement ou de travail, ainsi que de maintenance ou remplacement des équipements techniques lourds. Ces opérations incluent des projets d'envergure comme : la restauration des façades des bâtiments du campus diplomatique de Chanakyapuri en Inde, le regroupement de la représentation permanente de l'OSCE avec l'ambassade de France à Vienne et la rénovation du consulat général à New York.


Les locations immobilières à l'étranger représentent 420 contrats de location à l’étranger associés à leurs cautions, charges connexes et taxes. Il est à noter que le paiement d’une partie de ces baux à l’étranger est directement effectué à partir de l’administration centrale. Avec la réforme des réseaux de l'Etat, 42 baux ont été transférés au MEAE. L'augmentation de l'enveloppe permettra de couvrir les échéances dues à l'Allemagne dans le cadre du projet de colocalisation franco-allemande d'une ambassade à Khartoum, à savoir, au titre du bâtiment, 11 561 000 € d'AE, correspondant à un engagement sur dix ans et donnant lieu à des décaissements de 1 156 100 € par an pendant la même durée, et, au titre du terrain, 2 697 750 € d'AE donnant lieu à des décaissements de 27 250 € sur 99 ans.


Ces dépenses, éléments majeurs du budget du programme, sont soumises à une forte variabilité (évolution du périmètre tout au long de l’année à la suite des décisions de la CIME) et sont très sensibles aux fluctuations du taux de change des devises (73 % des baux sont libellés en devises – 59 monnaies différentes - dont 84 baux représentant environ 9 M€ sont payés en dollars américains).


Le ministère maintient parallèlement une politique de réduction des surfaces louées conformément aux normes de la direction de l'immobilier de l'Etat.


3) Indemnités de changement de résidence



AE = CP

Indemnités de changement de résidence

18 677 755


Le montant est fonction des mouvements de personnels, du lieu d’affectation, de la composition familiale et des fonctions exercées en poste.


Environ 82 % de ces crédits seront consacrés au versement des indemnités de changement de résidence des agents affectés à l’étranger et de retour de poste de l’étranger qui reçoivent une nouvelle affectation à l’étranger ou en France, et 18 % des crédits financeront les titres de transport liés aux voyages de mutation et aux voyages de congés des ayants droits résidents en France, et la prise en charge du transport de 150 kg de bagages pour les volontaires internationaux.


4) Sécurité à l'étranger





AE = CP

SÉCURITÉ A L’ÉTRANGER total :

44 809 183

Contrats de gardiennage

17 073 696

Sécurité passive des postes (fonctionnement et investissement)

16 903 966

Missions de renfort et d'audit de sécurité

5 100 000

Frais de déménagement des gendarmes

2 400 000

Achat de véhicules blindés

3 331 521


17,07 M€ doivent permettre de couvrir les contrats de gardiennage à l’étranger. Cette enveloppe est soumise à des fluctuations liées à l'actualité. En effet, le contexte sécuritaire tendu et les perspectives de réouverture de la représentation diplomatique en Libye ne permettent pas d'envisager la réduction des crédits consacrés à la sécurité active des emprises diplomatiques et consulaires. Toutefois, pour contraindre l'augmentation des crédits, une étude est menée par la direction de la sécurité diplomatique (DSD) en collaboration avec les postes diplomatiques dans le but d'ajuster, au plus près des besoins en ce domaine, les dispositifs déployés. Ainsi, est envisagé, dès lors que cela est possible, une mutualisation des contrats sur l'ensemble des emprises françaises dans un pays et d'ouvrir des consultations des entreprises locales et des entreprises de sécurité et de défense françaises en mesure de proposer localement leurs services.

Le budget de la sécurité passive (investissement et fonctionnement) s’élève à 16,90 M€. 40 M€ en AE ont par ailleurs été accordés par la DIE dans le cadre d'une avance, remboursable par le MEAE à partir de 2021, financée par le compte d'affectation spéciale (CAS) 723 pour l'année 2019. 24 M€ d'avance complémentaire sont prévus pour 2020. Ces dépenses sont liées à l’obligation de poursuivre la mise à niveau de la sécurité des postes (protections périmétriques, alarmes anti-intrusion, vidéosurveillance, contrôle d’accès par badge, contrôleur de bagages et détecteurs de masses métalliques). La mise en œuvre d'une doctrine classant en cinq zones les postes suivant les risques encourus permet de programmer de façon cohérente les opérations de sécurisation. Les travaux prévus sur le programme 105 concernent des projets d'investissements non inscrits à la programmation du CAS 723. Ces investissements lourds permettent dans la mesure du possible une réduction des effectifs consacrés à la sécurité (gendarmes et policiers expatriés, mais aussi personnels recrutés locaux). Le socle de 16,90 M€ permettra, outre la prise en charge des investissements lourds des travaux non éligibles au CAS 723, d'assurer la maintenance de ces dispositifs de sûreté. Ces interventions de maintien en condition opérationnelle représentent environ 4 M€ et ont vocation à augmenter dans les années à venir du fait de nouveaux investissements de sécurité.

De plus, la DSD diligente des audits de sûreté du réseau culturel et scolaire français et finance certains travaux dans les instituts français.
Il est rappelé que l’achat de matériels de sécurité en France pour les postes à l’étranger est prévu lorsque le matériel souhaité n’existe pas localement, ou encore lorsque les matériels disponibles sur  place manquent de fiabilité (matériels sensibles tels que les gilets pare-balles, armoires fortes, destructeurs…). Ces matériels sont acheminés par la valise diplomatique à destination des postes. Ces achats sont rendus indispensables dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des dispositifs de sécurité dans laquelle est engagé le ministère.


Une enveloppe de 3,33 M€ est dédiée à l'achat et à la maintenance du parc de véhicules blindés. La maintenance des 192 véhicules déployés est intégrée à ces crédits. Dans le cadre du réforme des réseaux de l'Etat, 21 véhicules blindés ont été transférés au MEAE sans crédits supplémentaires pour la maintenance (la maintenance d'un véhicule blindé se situant entre 15 et 20 k€ / an).


Les missions de renfort et d'audit de sécurité (5,1 M€) doivent être maintenues à leur niveau actuel. La situation sécuritaire ne permet pas d'envisager un allègement de l'effectif des renforts temporaires.


L'enveloppe de 2,4 M€ consacrée aux frais de déménagement des gendarmes est basée sur l'estimation des mouvements annuels de ces agents de l’État qui bénéficient d'une indemnisation calculée en fonction de la réglementation applicable aux personnels militaires. Ces sommes sont versées par le ministère de l'intérieur aux gendarmes affectés à l'étranger puis facturés au MEAE.