Justification au premier euro |
Éléments transversaux au programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Agriculture et environnement | 0 | 900 000 | 900 000 | 0 | 900 000 | 900 000 |
02 – Soutien au domaine social, logement, santé | 0 | 43 000 000 | 43 000 000 | 0 | 43 000 000 | 43 000 000 |
03 – Financement des entreprises et industrie | 0 | 1 200 000 | 1 200 000 | 0 | 1 200 000 | 1 200 000 |
04 – Développement international de l'économie française | 0 | 48 500 000 | 48 500 000 | 0 | 48 500 000 | 48 500 000 |
04-01 – Assurance-crédit | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
04-02 – Assurance-prospection | 0 | 41 500 000 | 41 500 000 | 0 | 41 500 000 | 41 500 000 |
04-03 – Garantie de change | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 |
04-04 – Garantie du risque économique | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
04-05 – Garanties de taux d'intérêt Natixis | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
04-06 – Garantie du risque exportateur | 0 | 6 000 000 | 6 000 000 | 0 | 6 000 000 | 6 000 000 |
05 – Autres garanties | 0 | 500 000 | 500 000 | 0 | 500 000 | 500 000 |
Total | 0 | 94 100 000 | 94 100 000 | 0 | 94 100 000 | 94 100 000 |
Éléments de synthèse du programme |
Évolution du périmètre du programme |
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transferts entrants | ||||||||
Transferts sortants |
Transferts en ETPT
Prog | ETPT | ETPT | |
---|---|---|---|
Transferts entrants | |||
Transferts sortants |
Mesures de périmètre
Coûts synthétiques |
Indicateurs immobiliers
Ratio d'efficience bureautique
Dépenses pluriannuelles
Grands projets informatiques |
Marchés de partenariat |
Contrats de projets État-Région (CPER) |
Génération CPER 2007-2014
Action / Opérateur | CPER 2007-2014 | AE engagées au 31/12/2019 | CP réalisés au 31/12/2019 | AE demandées pour 2020 | CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|
CPER 2007-2014 |
Génération CPER 2015-2020
Action / Opérateur | CPER 2015-2020 | AE engagées au 31/12/2019 | CP réalisés au 31/12/2019 | AE demandées pour 2020 | CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|
CPER 2015-2020 |
Total des crédits de paiement pour ce programme
CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|
Grands projets transversaux |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
Estimation des restes à payer au 31/12/2019 | ||||||||
Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018) | Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018 | AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP | CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP | Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019 | ||||
0 | 0 | 125 300 000 | 125 300 000 | 0 | ||||
Échéancier des cp à ouvrir | ||||||||
AE | CP 2020 | CP 2021 | CP 2022 | CP au-delà 2022 | ||||
| ||||||||
Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019 | CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP | Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020 | Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020 | Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020 | ||||
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||
| ||||||||
AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP | CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP | Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 | Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 | Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 | ||||
94 100 000 | 94 100 000 | 0 | 0 | 0 | ||||
| ||||||||
Totaux | 94 100 000 | 0 | 0 | 0 | ||||
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020 | |||||||
CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | |||||
100% | 0% | 0% | 0% |
Justification par action
ACTION n° 01 1,0%
Agriculture et environnement |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 900 000 | 900 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 900 000 | 900 000 | 0 |
Cette action retrace les dépenses liées à la mise en jeu de la garantie de l’État dans le cadre du financement de l’agriculture ou de procédures liées à des garanties environnementales. Elle concerne notamment
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 900 000 | 900 000 |
Appels en garantie | 900 000 | 900 000 |
Total | 900 000 | 900 000 |
Compte tenu de la baisse régulière du montant susceptible d'être appelé en garantie (arrivée à échéance des prêts garantis) et des informations disponibles à date, il est retenu une provision forfaitaire de 0,9 M€. Celle-ci reflète notamment le risque d’appels en garantie au titre du désendettement des exploitants agricoles installés en Corse.
ACTION n° 02 45,7%
Soutien au domaine social, logement, santé |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 43 000 000 | 43 000 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 43 000 000 | 43 000 000 | 0 |
Les crédits inscrits sur cette action permettent le financement des appels en garantie concernant les secteurs de l’action sociale, du logement et de la santé, parmi lesquels figurent les dispositifs suivants :
Les prêts à l’accession sociale (PAS) et les prêts à taux zéro (PTZ, NPTZ, PTZ+, éco-prêt). Ces financements accordés par les établissements de crédit et contre-garantis par l'État dans le cadre de son action en faveur du logement, sont gérés par la SGFGAS (Société de Gestion des Financements et de la Garantie de l’Accession Sociale à la propriété) pour le compte de l'État.
Les Fonds d’épargne et son utilisation.
La garantie de l’État a été accordée :
1/ par l’article 120 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008, aux épargnants pour les sommes déposées sur les livrets dont les dépôts sont centralisés en tout ou partie dans le fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts et consignations et les intérêts afférents à ces sommes dans la limite de 100 000 € par déposant et par établissement où sont déposées ces sommes ;
2/ à la Caisse des dépôts et consignations pour :
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 43 000 000 | 43 000 000 |
Appels en garantie | 43 000 000 | 43 000 000 |
Total | 43 000 000 | 43 000 000 |
La dépense budgétaire au titre de cette action concerne uniquement les prêts garantis dans le cadre du FGAS.
L’augmentation des montants de prêts garantis a entraîné une hausse du montant des sinistres pris en charge par l’État entre 2010 et 2017. La sinistralité a par ailleurs crû au cours de la même période en raison de la conjoncture économique :
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
Nombre de sinistres déclarés | 187 | 324 | 326 | 342 | 406 | 1018 | 1222 | 1566 | 1093 | 948 |
Nombre de sinistres indemnisés | 135 | 199 | 295 | 343 | 482 | 953 | 1201 | 1548 | 1072 | 870 |
Montant total des sinistres (M€) | 3,2 | 3,7 | 7,2 | 10,0 | 14,0 | 27,3 | 41,5 | 57,1 | 41,4 | 36,7 |
Montant des sinistres pris en charge par l’Etat (M€) | 2,9 | 3,1 | 5,7 | 6,8 | 9,1 | 16,0 | 23,4 | 31,2 | 21,5 | 19,7 |
(source : SGFGAS)
Nota : Depuis 2018, la comptabilisation d’un sinistre est réalisée lors de sa première prise en charge par la SGFGAS (et non plus la dernière date de prise en charge). Les données sur le passé peuvent évoluer marginalement pour cette raison (réaffectation d’un sinistre sur la première année de déclaration, soit suite à des contrôles de l’inspection.
La sinistralité reste néanmoins très faible au regard de l’encours de prêts garantis : le taux de sinistralité (dépense budgétaire au titre de l’année n divisée par l‘encours de prêts garantis à la fin de cette même année) s’est élevé à 0,04 % en 2018 (contre 0,05 % en 2017) et elle touche davantage les générations récentes de prêts.
En 2018, le montant des sinistres sur les prêts garantis s’est avéré moins élevé qu’en 2017 avec une dépense budgétaire de 25,0 M€ contre 32,2 M€, s’expliquant principalement par des difficultés de fonctionnement en 2018 pour les déclarations de sinistres du principal établissement de crédit. Fin juin 2019, le montant des sinistres indemnisés au premier semestre 2019 s’élève toutefois à 19,7 M€ contre 11,5 M€ à la même période en 2018.
La prévision d'appels en garantie en 2020 sur cette action est fixée à 43 M€, au regard du tendanciel des dépenses constatées en 2019, le nombre moyen de sinistres déclarés ayant repris une trajectoire haussière début 2019, et en prenant en compte une possible augmentation de la sinistralité en 2020.
ACTION n° 03 1,3%
Financement des entreprises et industrie |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 1 200 000 | 1 200 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 1 200 000 | 1 200 000 | 0 |
Cette action porte les crédits liés aux dispositifs de garantie suivants :
Les garanties relatives aux passifs environnementaux. Dans le cadre d’une garantie de passif, l’État s’est engagé, dans l’article 98 de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010, sous certaines conditions, à prendre en charge dans la limite de 216 M€ une partie du coût de la dépollution des terrains des filiales de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE) cédées à Safran et transférées depuis juin 2016 dans la joint-venture Ariane Group (anciennement appelée Airbus Safran Launchers). La garantie accordée à SNPE par l’État dans le cadre de la cession de SNPE Matériaux Énergétiques à Safran continuera à engendrer des dépenses en 2020 dont la tendance est à la décroissance compte tenu de l’avancement des travaux de dépollution et de démantèlement.
Le régime de garanties à la construction navale (mis en place par l’article 119 modifié de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005) pour la réalisation d'opérations de construction de navires civils dont le prix de vente est supérieur à 40 millions d'euros. Cette garantie, gérée par la Caisse française de développement industriel (CFDI) au nom et pour le compte de l’État, est plafonnée à hauteur de 3 Md€. Depuis le 1er janvier 2017, les recettes et dépenses de cette procédure sont retracées sur l’une des sections du compte de commerce 915 « Soutien financier au commerce extérieur ». Cette section pourra, en cas d’appel de la garantie, bénéficier de versements de la présente action du programme 114.
Les garanties liées au soutien du secteur bancaire concernent notamment la garantie des emprunts émis par Dexia, par le CIF et la garantie du financement relais du FRU.
La garantie accordée au Crédit immobilier de France (CIF). L’article 108 de la loi n° 2012-1509 de finances pour 2013 du 29 décembre 2012 a accordé la garantie de l’État pour :
L’encours garanti évolue constamment en fonction des besoins des entités internes et des émissions ou remboursement de titres par la Caisse centrale du Crédit immobilier de France. Il atteignait 5,2 Md€ au 30 juin 2019 dont 0,3 Md€ de garantie interne et 4,9 Md€ de garantie externe.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 1 200 000 | 1 200 000 |
Appels en garantie | 1 200 000 | 1 200 000 |
Total | 1 200 000 | 1 200 000 |
Pour 2020, il est prévu une dotation de 1,2 M€ (en AE et CP) pour pouvoir faire face aux éventuels appels en garantie au titre des garanties à l'industrie, en particulier au titre de la garantie de passif SNPE.
ACTION n° 04 51,5%
Développement international de l'économie française |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 48 500 000 | 48 500 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 48 500 000 | 48 500 000 | 0 |
Cette action regroupe des dispositifs de garanties permettant aux entreprises de mieux faire face aux risques liés à leur développement à l’international. S'agissant de transactions commerciales, les exportateurs sont en général en situation de concurrence et les conditions de garantie accordées sont un des éléments décisifs de l'offre financière de la société. Les procédures de soutien public couvrent les besoins rencontrés par les exportateurs aux différents stades de leur démarche, de la prospection de nouveaux marchés (assurance prospection) à la négociation des contrats commerciaux (garantie de change) et à leur financement (garanties du risque exportateur et assurance-crédit).
Deux catégories de dispositifs sont portées par l’action 04 :
L’action « Développement international de l’économie française » se décompose en six domaines (sous-actions), qui correspondent chacun à un instrument (ou type d’instrument) mis à la disposition des exportateurs par l’État. Ces garanties publiques sont pour eux des instruments essentiels qui couvrent des risques que le marché privé ne peut pas prendre en charge.
Pour les garanties mises en œuvre par Bpifrance Assurance Export, les versements du programme 114 viennent en recettes du compte de commerce « Soutien financier au commerce extérieur », au titre des procédures déficitaires de l’année précédente afin de reconstituer le solde du compte de commerce.
Les trois dispositifs suivants comportent des crédits pour 2020 :
Assurance prospection (sous-action 02)
L’assurance prospection permet de couvrir les entreprises contre le risque d’échec des prospections à l’étranger et leur offre un relais de trésorerie. Cette procédure s’adresse aux entreprises implantées en France, ayant un chiffre d’affaires inférieur à 500 M€ et dont les prestations sont pour une part significative d’origine française.
En 2018, l’assurance prospection a été simplifiée afin d’être à la fois plus attractive et plus responsabilisante. Alors que les versements étaient auparavant effectués a posteriori et sur présentation des factures, 50 % des dépenses couvertes sont aujourd’hui versées sous forme d’avance. Les formalités administratives sont ainsi largement simplifiées. En parallèle, la nouvelle assurance prospection responsabilise davantage en imposant un remboursement forfaitaire minimum de 30 % même en cas d’échec.
Le lancement de la nouvelle assurance prospection en 2018 a conduit à une hausse faciale des dépenses à court terme dès lors que 50 % des dépenses de prospection couvertes sont maintenant avancées, conduisant à un accroissement du déficit à court terme. A long terme, sur l’ensemble du cycle de vie du produit, de 7 à 9 ans, les dépenses associées ne devraient toutefois pas augmenter. Ainsi, au vu des premiers retours relatifs à la dynamique de distribution de la nouvelle assurance prospection en 2019, il est prévu 41,5 M€ de crédits en 2020 pour combler une partie du déficit de l’exercice 2019, estimé à 89 M€, et lié au pic de trésorerie transitoire généré par la modification du produit (avance de 50%). La fraction du déficit non couverte par le versement depuis le budget général sera financée à hauteur de 47,5 M€ par le biais d’une part de l’excédent de l’assurance-crédit enregistré fin 2019.
Garantie du risque exportateur (sous-action 06)
Cette sous-action regroupe les produits « garantie des cautions » et « garantie des préfinancements » :
En raison de sinistres plus importants en 2019, 6 M€ de crédits sont prévus en 2020 pour compenser le déficit de cette procédure enregistré au titre de l’exercice 2019.
Garantie de change (sous-action 03)
La garantie de change assure l’exportateur contre la baisse éventuelle du cours de la devise de facturation d’un contrat dont la signature et l’entrée en vigueur sont incertaines. Souscrite obligatoirement en situation de concurrence, elle garantit à l’entreprise la valeur en euros de l’offre qu’elle remet en devises, jusqu’au paiement du contrat, si elle le remporte.
Le risque budgétaire auquel est exposé l’État du fait de cette garantie est limité par le fait que celle-ci est théoriquement équilibrée dans son principe : les issues conduisant à une indemnisation des pertes de change sont, sur le long terme, aussi probables que les issues conduisant à un reversement des bénéfices ; la perception de primes adaptées doit permettre, sur des variations de long terme du cours des devises, d’obtenir un équilibre de la procédure.
La garantie de change sur flux de factures est un nouveau produit, créé fin 2015. Elle vise à répondre aux difficultés que rencontrent les équipementiers de la filière aérospatiale pour se couvrir contre le risque de change, né du décalage entre leurs coûts en euro (en particulier la masse salariale) et leurs recettes libellées de plus en plus en dollar.
La gestion à l’équilibre du dispositif est un objectif à part entière qui permet à la procédure de rester dans le cadre des règles de l’Union européenne. Toutefois, en fonction de l’évolution de la volatilité des taux de change, un léger déficit peut parfois être constaté en fin d’année. Dès lors, par prudence, 1 M€ de crédits sont prévus en 2020 au titre de l'exercice 2019.
Trois dispositifs ne comportent pas de crédits pour 2020 :
Assurance-crédit (sous-action 01)
L’assurance-crédit consiste à couvrir les exportateurs, essentiellement à moyen et long terme contre le risque d’interruption (risque de fabrication) de leur contrat, et à couvrir les banques contre le risque de non remboursement des crédits à l’exportation (risque de crédit) qu’elles octroient à des acheteurs étrangers publics ou privés principalement pour les grands contrats de biens d’équipement dans les pays émergents.
L’encours total d’assurance-crédit s’élevait à 68,1 Md€ fin 2018. L’assurance-crédit est structurellement excédentaire. Cette sous-action comprend aussi la nouvelle Garantie des Projets Stratégiques ainsi que l’Assurance Investissement.
Garantie du risque économique (sous-action 04)
Cette garantie visait, en période de forte inflation, à protéger les exportateurs français pendant l’exécution de leurs contrats contre le risque d’accroissement de leurs coûts. Cette procédure est en extinction.
Garantie de stabilisation de taux d’intérêt gérée par Natixis pour le compte de l’État (sous-action 05)
Natixis assure pour le compte de l’État une dizaine de missions issues des activités de soutien et de financement des exportations françaises de l’ancien Crédit national et de l’ancienne Banque française du commerce extérieur (BFCE). Ces procédures peuvent être financées sur des ressources de l’État, sur des ressources propres de Natixis avec la garantie de l’État, ou sans mobilisation de ressources mais avec la garantie de l’État (stabilisation de taux et swaps de couverture). Cette garantie est actuellement excédentaire.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 48 500 000 | 48 500 000 |
Appels en garantie | 48 500 000 | 48 500 000 |
Total | 48 500 000 | 48 500 000 |
Sous-actions 1 à 4 (assurance-crédit, assurance prospection, garantie de change, garantie du risque économique) et 6 (garantie du risque exportateur) :
Depuis le transfert de la gestion des procédures de la Coface à Bpifrance Assurance Export, les modalités de budgétisation sont les suivantes :
Le compte de commerce 915 bénéficie pour les procédures d’assurance-prospection, de garantie de change, de garantie du risque économique et de garantie du risque exportateur d’abondements budgétaires depuis la présente action lorsque des déficits sont constatés à l’issue d’un exercice.
Sous-action 5 (garantie de taux d’intérêt Natixis) :
Il n’est pas prévu de dotation budgétaire pour 2020 au titre de cette sous-action puisque cette procédure sera bénéficiaire, sous les hypothèses actuelles de taux d’intérêt.
Sous-action n° 04-01
Assurance-crédit |
Sous-action n° 04-02
Assurance-prospection |
Sous-action n° 04-03
Garantie de change |
Sous-action n° 04-04
Garantie du risque économique |
Sous-action n° 04-05
Garanties de taux d'intérêt Natixis |
Sous-action n° 04-06
Garantie du risque exportateur |
ACTION n° 05 0,5%
Autres garanties |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 500 000 | 500 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 500 000 | 500 000 | 0 |
Cette action retrace les dépenses liées à la mise en jeu de la garantie de l’État dans le cadre de dispositifs non rattachables aux autres actions du programme, notamment :
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 500 000 | 500 000 |
Appels en garantie | 500 000 | 500 000 |
Total | 500 000 | 500 000 |
1/ Appels en garantie BEI :
Une dotation de 0,5 M€ est prévue pour 2020 pour les appels en garantie émis par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au titre des conventions de Lomé et Cotonou, si un recours au budget de l’État français devait s’avérer nécessaire en 2020.
Au 30 juin 2019, l’encours théorique global concerné par les garanties des États membres s’élèvait à 1,156 Md€, soit un plafond d’engagement (hors intérêt et frais) de 191,61 M€ pour la France, dont 4,0 M€ au titre des anciennes conventions de Lomé.
L’accord de partenariat entre l’UE et les pays Afrique Caraïbes Pacifique (ACP), dit « Cotonou II », entré en vigueur au 1er juillet 2008 implique l’ensemble des États membres de l’UE. Il introduit un mécanisme de réserve (comptes LLCA), financée par une prime de risque facturée aux emprunteurs (le montant des fonds de réserve s’élève au 31 juillet 2019 à 30 M€). Ce mécanisme sert de premier recours en cas d’impayés. Seuls les impayés résiduels restent à la charge des États membres. Ce mécanisme concerne les engagements de la BEI intervenus à compter du 12 juin 2007.
Un montant de 0,5 M€ est retenu à titre conservatoire pour 2020, en AE et en CP, au titre des échéances dues en 2020 qui s’élèvent à 15,8 M€, dans un contexte i) de montée des risques de la FI Cotonou en lien avec la pression européenne liée à la crise migratoire, ii) de concentration géographique des risques de la FI Cotonou sur des pays dont la situation macro-économique se détériore et iii) de fragilités accrues de certains autres pays (Mozambique par exemple).
L'échéance en capital prévue pour 2021 est de 17,2 M€, elle passera en dessous de 10M€ à partir de 2029 (niveau qui ne tient pas compte des nouvelles opérations non connues à ce jour et donc pas encore signées qui entreront en phase d’amortissement d’ici cette décrue).
2/ Autres appels en garantie :
Aucune dotation n’a été prévue pour la prise en charge d’appels en garantie non identifiés à ce stade.