Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF
Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international |
L’efficacité socio-économique de l’enseignement supérieur agricole et vétérinaire est appréciée notamment par le taux d’insertion professionnelle. L’étude est menée au début de chaque année auprès des étudiants des deux dernières promotions.
En cohérence avec les dispositions de la loi n°2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, une nouvelle enquête à 12 mois a été mise en place en 2015 et complétée par une enquête à 24 mois depuis 2016, en remplacement des précédentes enquêtes à 6 et 18 mois.
INDICATEUR
Taux d'insertion des diplômés |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2017 | 2018 | 2019 | 2019 | 2020 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'insertion des diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95 | 95 | 95 | 95 | 95 | 90,5 |
Taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 91 | 91 | 91 | 93 | 91 | 85 |
Précisions méthodologiques
Sources des données : enquête annuelle adaptée de l’enquête « Conférence des Grandes écoles », effectuée par les écoles. Les anciens étudiants sont interrogés 12 et 24 mois après leur sortie.
Mode de calcul :
- Numérateur : nombre de diplômés occupant un emploi au moment de l’enquête.
- Dénominateur : population totale des diplômés de la même année qui sont en emploi ou en recherche d’emploi.
Les diplômés en volontariat international et en poursuite d’étude sont exclus du calcul.
Justification des prévisions et de la cible
L'enquête sur les taux d'insertion des diplômés est effectuée à 12 et 24 mois après la sortie, contre 6 et 18 mois précédemment.
Les taux d'insertion élevés observés s'expliquent, outre la qualité reconnue de la formation, par la politique développée par les écoles, consistant à donner une place importante aux stages en entreprises et à l’organisation de sessions de préparation à l’emploi pour les étudiants de dernière année. Les anciens élèves participent d'ailleurs volontiers aux enquêtes dont les taux de réponses sont très élevés (plus de 50 % en général et même plus de 80 % dans certaines écoles).
Les prévisions tiennent compte de ces résultats déjà très satisfaisants.
OBJECTIF
Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service |
Le niveau d’atteinte de cet objectif est mesuré au travers du coût unitaire de formation par étudiant (CUFE), qui représente la part consacrée par l’État aux formations de référence (ingénieurs, vétérinaires et paysagistes).
Les évaluations des différents temps d’activité étant recueillies auprès de chaque école, les données sont fiabilisées grâce à des approches, cadres et outils communs. Le réseau des secrétaires généraux des écoles est mobilisé afin de développer le contrôle interne et la comptabilité analytique avec pour objectif de mutualiser les méthodes et d'accroître la pratique de calcul des coût internes (pour les autres formations, la recherche, les plateaux techniques, etc).
INDICATEUR
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2017 | 2018 | 2019 | 2019 | 2020 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) | € | 15 038 | 14 041 | 15 200 | 14 000 | 13 950 | 15 300 |
Précisions méthodologiques
Numérateur : ETP valorisés au coût moyen de salaire chargé par catégorie NNE (enquête mensuelle d’activité pour chaque école menée par la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) + crédits (données budgétaires de dotation des écoles). Des clés de ventilation s’appliquent pour répartir les ETP et les crédits en fonction des activités de formation, de recherche, de gouvernance et d’appui aux autres établissements.
Dénominateur : effectifs étudiants en formation de référence (Ingénieur, vétérinaire ou paysagiste) issus de l’enquête sur le système d’information sur le suivi des étudiants (SISE) et enquête de rentrée de la DGER.
Explications sur la construction de l’indicateur : l’indicateur évalue la dépense du programme en subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et en rémunération des personnels consacrée à la formation. Il s’agit du coût de formation au sens strict : les dépenses consacrées à la recherche ne sont pas comptabilisées. Les cursus concernent les ingénieurs (3 ans d’études après un Bac+2), les vétérinaires (5 ans d’études après un Bac+2) et les paysagistes (4 ans d’études après un Bac+2). Le périmètre comprend une école pour le paysage, trois écoles pour les vétérinaires et huit écoles pour les ingénieurs.
Justification des prévisions et de la cible
Le coût de formation est composé des subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et des rémunérations des personnels versées par le programme. Les leviers d’intervention de la DGER et des écoles portent sur trois paramètres : le montant des subventions, le nombre et la catégorie d’emplois alloués à l’enseignement dans chaque établissement et le nombre des étudiants.
L’essentiel de la dépense est relatif au personnel. La part des subventions versées aux écoles ne représente qu'environ 20 % pour le coût des ingénieurs, 15 % pour celui des vétérinaires, et 30 % pour celui des paysagistes.
Les coûts sont donc impactés à due proportion par l’évolution annuelle des coûts salariaux.
Deux facteurs permettent cependant de limiter cette hausse :
- l'optimisation des moyens de fonctionnement des formations de référence (à travers notamment le développement de la comptabilité analytique), avec une stabilisation des effectifs de personnel alloués ;
- l’augmentation du nombre d'étudiants.
L'augmentation du nombre d'élèves, programmée pour faire face à la vague démographique issue des naissances des années 2000, soit au total 1 700 places supplémentaires dans les écoles publiques à l’horizon 2024, devrait impacter le CUFE positivement.
L'évolution prévue pour 2020 correspond à celle de l'impact de l'augmentation du nombre d'étudiants compensée en partie par la hausse des coûts de personnel.
OBJECTIF
Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques |
INDICATEUR
Nombre d'expertises rendues / nombre de demandes d'appui aux politiques publiques |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2017 | 2018 | 2019 | 2019 | 2020 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des publications destinées aux secteurs professionnels et à l'appui aux politiques publiques | % | 20,5 | ND | 22,5 | (*) | (*) | 22.5 |
Précisions méthodologiques
(*) Dans le contexte de la fusion INRA / IRSTEA, l'indicateur "Part des publications destinées aux secteurs professionnels et à l'appui aux politiques publiques" ne peut pas être renseigné.
Les modalités de calcul de ce nouvel indicateur " nombre d'expertises rendues / nombre de demandes d'appui aux politiques publiques" seront définies à l'issue de la fusion.