$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,143)

$@FwLOVariable(libelleProg,Enseignement technique agricole)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics

734 307 211

49 484 879

783 792 090

734 307 211

49 484 879

783 792 090

02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés

240 031 183

354 800 000

594 831 183

240 031 183

354 800 000

594 831 183

03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé)

0

86 102 549

86 102 549

0

86 102 549

86 102 549

04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale

0

4 364 218

4 364 218

0

4 364 218

4 364 218

05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé

0

6 302 598

6 302 598

0

6 302 598

6 302 598

Total

974 338 394

501 054 244

1 475 392 638

974 338 394

501 054 244

1 475 392 638



Éléments de synthèse du programme



Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Les transferts impactant le programme 143 :

  • 6 534 €, en AE et en CP, sont transférés au programme 148 « Fonction publique » pour le financement des prestations sociales interministérielles des agents des établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) ;
  • 17 ETPT, proviennent du programme 215 pour le financement de l'apprentissage dans la fonction publique.


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

Transferts sortants

-6 534

-6 534

-6 534

-6 534

Adhésion de plusieurs EPLEFPA et de l'ENIL aux prestations d'actions sociales interministérielles

► 148

-6 534

-6 534

-6 534

-6 534



   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+17

Transfert des apprentis pour inscription en base sur le programme employeur

215 ►

+17

Transferts sortants





   Mesures de périmètre




Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2019

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2020

Effet des
mesures de
transfert
pour 2020

Effet des
corrections
techniques
pour 2020

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2020

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2019 sur 2020

dont impact
des schémas
d'emplois
2020 sur 2020

Plafond
demandé
pour 2020

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

A administratifs

605

0

0

0

-3

0

-3

602

A techniques

488

0

0

0

-2

-1

-1

486

B et C administratifs

1 071

0

0

0

-8

+1

-9

1 063

B et C techniques

383

0

+17

+10

-2

-1

-1

408

Enseignants

12 814

0

0

0

-39

-13

-26

12 775

Total

15 361

0

+17

+10

-54

-14

-40

15 334



   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois du
programme

A administratifs

29

13

7,70

25

0

8,20

-4,00

A techniques

21

11

8,10

18

0

8,20

-3,00

B et C administratifs

91

47

6,90

79

0

7,40

-12,00

B et C techniques

12

8

8,30

10

0

8,30

-2,00

Enseignants

650

201

8,20

611

0

8,40

-39,00

Total

803

280

8,03

743

0

8,28

-60,00


 

Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit un schéma d'emplois de -60 ETP sur le programme 143.

 

HYPOTHESES DE SORTIES

803 sorties sont prévues, dont 280 au titre des prévisions de départs en retraites. Les autres mouvements correspondent à des mobilités, fins de contrats ou des  départs en détachement, en disponibilité, en congés parental, en congés de longue durée, etc.

 

HYPOTHESES D'ENTREES

Le nombre de primo recrutements ne peut être déterminé a priori. Il sera ajusté en cours d'exécution en fonction, d'une part, de la réalisation des sorties et d'autre part, des volumes des autres types d'entrées (détachements et positions normales d'activité entrants, retours de congés, de disponibilité, etc.).

 


   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2019

PLF 2020

Administration centrale

0

0

Services régionaux

0

0

Opérateurs

0

0

Services à l'étranger

0

0

Services départementaux

0

0

Autres

15 361

15 334

Total

15 361

15 334


Le plafond d'emplois du programme 143 est imputé uniquement sur la catégorie "Autres" qui correspond aux personnels et enseignants des établissements locaux d'enseignement technique agricole publics et privés.


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 – Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics

10 507

02 – Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés

4 827

03 – Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé)

0

04 – Évolution des compétences et dynamique territoriale

0

05 – Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé

0

Total

15 334

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2019-2020 :  17

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les effectifs du programme sont gérés par des agents rattachés au programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture". Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont donc retracés au niveau ministériel sur ce programme.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie

LFI 2019

PLF 2020

Rémunération d'activité

606 599 681

603 424 255

Cotisations et contributions sociales

361 188 298

365 714 139

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

233 155 279

232 494 632

- Civils (y.c. ATI)

233 120 279

232 461 632

- Militaires

35 000

33 000

- Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

- Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

Cotisation employeur au FSPOEIE

Autres cotisations

128 033 019

133 219 507

Prestations sociales et allocations diverses

4 345 600

5 200 000

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions)

972 133 579

974 338 394

Total Titre 2 (hors Cas pensions)

738 978 300

741 843 762

FDC et ADP prévus en T2

 

Il est prévu un versement d'allocations d'aide au retour à l'emploi à hauteur de 3,4 M€ pour 708 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2019 retraitée

727,44

Prévision Exécution 2019 hors CAS Pensions

729,64

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2019-2020

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,20

- GIPA

-0,06

- Indemnisation des jours de CET

-1,62

- Mesures de restructurations

-0,52

- Autres

0,00

Impact du schéma d'emploi

-2,02

EAP schéma d'emplois 2019

-0,62

Schéma d'emplois 2020

-1,40

Mesures catégorielles

5,80

Mesures générales

0,19

Rebasage de la GIPA

0,19

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

7,03

GVT positif

12,82

GVT négatif

-5,79

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

2,30

Indemnisation des jours de CET

1,73

Mesures de restructurations

0,56

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

1,11

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,22

Autres

0,89

Total

741,84


Les dépenses de personnel du programme 143 sont fixées pour le PLF 2020 à 741,8 M€ (hors contribution au CAS Pensions) contre 739,0 M€ inscrits en LFI 2019, soit une évolution de 0,4%.


Le glissement vieillesse technicité (GVT) positif est estimé à 12,8 M€ (soit +1,7%). L'économie générée par l'écart entre le coût des départs et le coût des arrivées (GVT négatif) est évaluée à -5,8 M€ (soit -0,8%).


La ligne "Autres" de la rubrique "Autres variations des dépenses de personnel"  comprend notamment l'augmentation de la fongibilité aymétrique dite "de l'article 44" et le recrutement supplémentaire de 10 apprentis à la rentrée scolaire 2020.



Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emploi

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d'activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

A administratifs

57 422

70 895

64 940

50 870

61 758

57 109

A techniques

42 361

50 521

51 430

37 171

43 097

45 430

B et C administratifs

28 520

36 109

30 430

23 030

31 122

24 578

B et C techniques

36 227

37 682

35 275

31 561

33 027

30 228

Enseignants

35 381

48 192

42 523

27 593

39 041

33 466

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d'entrée
en
vigueur
de la mesure

Nombre
de
mois
d'incidence
sur 2020

Coût 2020

Coût en
année pleine

Effets extension année pleine

0

238 814

378 204

Liste d'aptitude professeur éducation physique et sportive

9

A

09-2019

8

11 842

17 763

Plan de requalification de B en A

12

B

07-2019

6

28 085

56 170

Plan de requalification de C en B

30

C

07-2019

6

9 321

18 642

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

312

Enseignants

09-2019

8

187 006

280 509

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

7

A

07-2019

6

2 560

5 120

Mesures statutaires

0

5 308 662

5 483 556

Plan de requalification de B en A

12

B

07-2020

6

28 085

56 170

Plan de requalification de C en B

30

C

07-2020

6

9 321

18 642

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

386

B et C

01-2020

12

2 676

2 676

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

7

A

07-2020

6

2 560

5 120

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

566

A (hors enseignants)

01-2020

12

224 904

224 904

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

218

Enseignants

09-2020

4

67 464

202 392

Poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR

9 231

Enseignants

01-2020

12

4 973 652

4 973 652

Mesures indemnitaires

0

252 260

252 260

RIFSEEP : réexamen IFSE

1 953

Toutes catégories

01-2020

12

252 260

252 260

Total

5 799 736

6 114 020

 

Les mesures catégorielles 2020 s'inscrivent – pour une large part – dans le cadre de la mise en œuvre du protocole dit « parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR), qui induit une réforme de la politique de rémunération de la fonction publique par une restructuration des grilles indiciaires de tous les corps entre 2017 et 2021. L'impact pour le programme 143 est estimé en 2020 à 5,46 M€ (hors contribution au « CAS Pensions »).


Concernant les autres mesures catégorielles, elles correspondent d'une part à des orientations interministérielles (clause de réexamen de l'IFSE dans le cadre du RIFSEEP) et d'autre part à des orientations ministérielles communes pour l'ensemble des programmes portant des dépenses de personnel (programmes 142, 143, 206 et 215) avec notamment l'accompagnement des parcours professionnels via deux plans de requalification (catégorie C vers catégorie B et catégorie B vers catégorie A). En 2020, elles représentent, pour le programme 143, une dépense de 0,34 M€.

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers


   Ratio d'efficience bureautique


Dépenses pluriannuelles


Grands projets informatiques



Marchés de partenariat


Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2007-2014

Action / Opérateur

CPER 2007-2014
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2007-2014

Génération CPER 2015-2020

Action / Opérateur

CPER 2015-2020
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2015-2020


Total des crédits de paiement pour ce programme

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020



Grands projets transversaux



 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors Titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2019

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018)


Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018


AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019

593 546


0


495 417 743


495 523 032


499 363

Échéancier des cp à ouvrir

AE

CP 2020

CP 2021

CP 2022

CP au-delà 2022

 

Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019


CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020

499 363


101 349
0


58 580


83 532


255 902

 

AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP


CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020

501 054 244
0


500 952 895
0


101 349


0


0

 

Totaux


501 054 244


159 929


83 532


255 902


Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020



CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020



100%


0%


0%


0%

Au 31 décembre 2019, le montant des engagements non couverts par des paiements devrait principalement correspondre au reste à payer (0,40 M€) au titre du contrat d'impact social (CIS). L'estimation des crédits de paiement sur les engagements d’années antérieures, à partir de 2021, correspondent à l’échéancier prévisionnel du contrat. L'objet de ce CIS est d'accompagner des jeunes issus de milieux modestes dans les domaines de l’aide à l’orientation, du soutien méthodologique, de la connaissance des filières et des métiers et des réseaux, pour leur permettre de définir leur projet professionnel, et plus largement, leur projet de vie avec confiance et ambition.

Justification par action

ACTION n° 01    53,1%

Mise en oeuvre de l'enseignement dans les établissements publics


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

734 307 211

49 484 879

783 792 090

0

Crédits de paiement

734 307 211

49 484 879

783 792 090

0


Cette action regroupe les moyens humains et financiers affectés à la mise en œuvre de la formation initiale scolaire dispensée dans les lycées d’enseignement général, technologique et professionnel agricole.

Ces moyens se répartissent en :



Rémunération des personnels permanents (724 906 911 € en titre 2) (personnels enseignants, conseillers principaux d'éducation, personnels administratifs, techniques et de santé, titulaires ou contractuels).



Moyens d’ajustement (9 400 300 € en titre 2) : ils permettent d'assurer le remplacement des personnels enseignants et administratifs sur de courtes périodes, principalement pour faire face aux congés de maternité et aux périodes d'arrêt maladie.



Rémunération des personnels de surveillance et CAS pension des CFA-CFPPA (34 843 846 € en hors titre 2)  : Les assistants d’éducation assurent la surveillance des élèves pendant le temps périscolaire et dans les internats. Le compte d’affectation spéciale (CAS) « Pensions » des centres de formation d’apprentis et des centres de formation professionnelle pour adultes (CFA-CFPPA) permet d'aider à financer les charges de pensions des établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) qui emploient un grand nombre d'agents titulaires des corps de l'Etat affectés en position normale d'activité.



• Moyens d’appui et de modernisation du système d’enseignement public (10 772 574 € en hors titre 2):

Sont concernés les moyens de fonctionnement, d’équipement et de construction des établissements des collectivités et territoires d’outre-mer, qui sont à la charge de l’État. Le financement de l’établissement public national de Rambouillet, les moyens attribués aux établissements nationaux pour l’appui aux EPLEFPA et la modernisation du système d’information de l’enseignement agricole, sont également comptabilisés dans cette rubrique.



• Réparation des accidents du travail des élèves et des étudiants (2 296 109 € en AE=CP en hors titre 2)



Visite médicale des élèves en stage (1 257 350 € en AE=CP en hors titre 2)

Cette enveloppe finance les visites médicales obligatoires des élèves mineurs de 15 ans devant effectuer des travaux agricoles pendant leur stage.

• Frais de déplacement des personnels enseignants (315 000 € en AE=CP en hors titre 2)

Il s'agit du financement des déplacements d'enseignants travaillant sur deux sites.



Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

734 307 211

734 307 211

Rémunérations d’activité

427 172 544

427 172 544

Cotisations et contributions sociales

303 237 593

303 237 593

Prestations sociales et allocations diverses

3 897 074

3 897 074

Dépenses de fonctionnement

7 302 574

7 302 574

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 450 000

1 450 000

Subventions pour charges de service public

5 852 574

5 852 574

Dépenses d’intervention

42 012 305

42 012 305

Transferts aux collectivités territoriales

36 416 196

36 416 196

Transferts aux autres collectivités

5 596 109

5 596 109

Dépenses d’opérations financières

170 000

170 000

Dotations en fonds propres

170 000

170 000

Total

783 792 090

783 792 090


éléments de la dépense par nature


DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT ae : 1 450 000 €  CP 1 450 000 €


Actions ponctuelles à caractère pédagogique :  AE : 1 450 000 €  CP 1 450 000 €


Ces crédits, à hauteur de 0,45 M€, permettent d'accompagner en ingénierie de projet la rénovation des systèmes d'information de l'enseignement agricole, qui convergent de plus en plus avec ceux de l'éducation nationale.

Le reste, soit 1 M€, servira à la promotion de l'enseignement agricole, en renforçant la communication auprès des jeunes et des familles. Les formations de l’enseignement agricole dépassent le secteur purement agricole et préparent à des métiers dans les secteurs de l’environnement, de l’alimentation, des services à la personne, de la mécanique, de la robotique, etc. Afin de faire connaître l’ensemble de son offre aux jeunes en recherche d’orientation, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, accompagné du ministre de l’éducation nationale et de la ministre du travail, a lancé une campagne de communication lors du salon international de l’agriculture 2019. L'objectif est d'informer les jeunes sur les métiers, les filières, la qualité de l’enseignement agricole et les établissements. Plusieurs phases sont prévues : après le lancement en février 2019, un site d’information et d’orientation ouvrira début septembre avec une nouvelle valorisation sur les réseaux sociaux. Durant l’année scolaire, différentes actions de promotion et d’information seront proposées dans les territoires. L’enseignement agricole sera également présent sur différents salons de l’éducation et de l’agriculture. Cette campagne de communication se fait en partenariat avec les associations et les organisations professionnelles des différents secteurs concernés.


SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC :  AE : 5 852 574 €  CP : 5 852 574 € 


Actions ponctuelles à caractère pédagogique :  AE : 5 852 574 €  CP : 5 852 574 € 


Ces actions sont mises en œuvre, dans le cadre du système national d’appui à l’enseignement agricole technique, par les établissements nationaux d’appui (l’établissement public national de Rambouillet, AgroSup Dijon, Agrocampus Ouest, Montpellier SupAgro et l’école nationale supérieure de formation de l'enseignement agricole - ENSFEA, ex-ENFA de Toulouse), pour les établissements de l’enseignement agricole technique. Elles s’inscrivent dans les objectifs suivants :

  • appui pédagogique, notamment par la production de ressources dans une dynamique de développement du numérique éducatif (formations ouvertes et à distance, création et mise à disposition des enseignants de ressources numériques nouvelles) ;

  • appui au pilotage et à la gestion de l’enseignement agricole, en particulier dans le domaine des systèmes d’information et de communication et de l’alimentation des indicateurs de performance.

Par rapport à la LFI 2019, les moyens ouverts au titre des actions ponctuelles à caractère pédagogique sont en augmentation de +3,37 M€ et s’établissent à 7,30 M€ en 2020. Ces moyens supplémentaires permettront de financer, outre la campagne de communication, la rénovation du système d’information de l'enseignement agricole et son interopérabilité avec celui du ministère de l’éducation nationale.


Transferts aux COLLECTIVITÉS TERRITORIALES :   AE : 36 416 196  CP : 36 416 196


Charges de pensions pour les agents titulaires sur budget (ATB) des Centres de formation d’apprentis (CFA) et des Centres de formation professionnelle et de promotion agricoles (CFPPA) :

AE : 1 400 466 €  CP : 1 400 466 €


Les crédits concernant le compte d’affectation spéciale « Pensions » des CFA-CFPPA sont délégués directement aux EPLEFPA par les directeurs régionaux de l’alimentation, l’agriculture et la forêt (DRAAF).


L’État prend en charge une partie de la contribution de ces centres au CAS pensions pour aider ceux qui ont un grand nombre d’agents titulaires des corps de l’État (enseignants pour la plupart) affectés en position normale d’activité et rémunérés sur leur propre budget. Une quinzaine d’établissements, parmi les plus en difficulté, sera concernée par ce dispositif au cours de l’année.


L’écart à la LFI 2019 (- 0,18 M€) s’explique par la diminution du nombre d’agents rémunérés sur le budget des établissements.


Assistants d’éducation employés dans les établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) : 

AE : 33 443 380 €  CP : 33 443 380 €


Les crédits concernant les assistants d’éducation sont délégués directement aux EPLEFPA par les DRAAF. Les 1 248,3 postes d’assistants d’éducation permettent d’assurer dans les établissements l’encadrement et la sécurité des élèves.

Ces effectifs tiennent compte des périodes de fonctionnement :

  • des internats (repas, couchers, nuits et levers des élèves) ;
  • des études et activités éducatives, sportives et récréatives ;
  • des externats (suivi et encadrement des élèves en intercours).

Les étudiants de BTS sont uniquement pris en compte pour l’externat.

Les assistants d’éducation peuvent également contribuer à la mission d’éducation à la santé et favoriser l’accueil des élèves en situation de handicap.


Par rapport à 2019, le nombre d’assistants d’éducation est augmenté de 1,3 poste pour faire face, dès la rentrée 2020, à l’intégration d’un lycée privé professionnel dans l’enseignement agricole public. L’écart à la LFI 2019, soit +0,04 M€, s’explique pour cette raison.


Visite médicale des élèves en stage : 

AE : 1 257 350 €  CP : 1 257 350 €


Le code du travail impose une visite médicale pour les élèves mineurs de 15 ans au moins devant effectuer des travaux agricoles dans le cadre de leur formation professionnelle ou technologique. À ce titre, un médecin chargé du suivi médical des élèves doit apprécier leur aptitude à effectuer les travaux réglementés ou à utiliser les machines pour lesquels une dérogation est nécessaire.


Frais de déplacement des personnels enseignants : 

AE : 315 000 €  CP : 315 000 €


L'évolution des effectifs d’enseignants et de la carte des formations dans l'enseignement technique agricole public conduit à optimiser les services des enseignants affectés dans les EPLEFPA où les quotités de travail sur la spécialité enseignée sont incomplètes. La mise en place de services partagés entre deux établissements pour un enseignant permet de tirer le meilleur parti de ses compétences en maintenant l'enseignant sur un temps plein. Toutefois, l'éloignement entre EPLEFPA impose à l'enseignant en double affectation d'effectuer des déplacements.


Transferts aux AUTRES COLLECTIVITES :  AE : 5 596 109 €  CP : 5 596 109 € 


Moyens de fonctionnement pour l’établissement public national (EPN) de Rambouillet :

AE : 800 000 €  CP : 800 000 €


Le Centre d’enseignement zootechnique de Rambouillet, établissement public national d’appui au système d’enseignement, relève du décret n°85-349 du 20 mars 1985, pris en application de l’article 14-VI de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983. Il s’est spécialisé sur le champ de compétences de l’agriculture et du développement. Pour développer ses activités, l’EPN, dans le cadre de ses missions, peut conclure au plan local, régional, national ou international des conventions avec des établissements d’enseignement, des organismes professionnels, des entreprises publiques ou privées, des collectivités territoriales ou les ministères intéressés. L’EPN participe à la mise en œuvre des enseignements dans les établissements publics. Il intervient également dans la mise en œuvre de l’action « évolution des compétences et dynamique territoriales » en relayant des actions diversifiées : formation professionnelle continue avec la construction des référentiels, agriculture et développement durable, nouvelles technologies éducatives, formations ouvertes et à distance, etc.

Son activité est organisée au travers de conventions-cadres pluriannuelles déclinées en conventions annuelles d’application.


Pour mener à bien l’ensemble des missions qui lui sont dévolues, l’EPN bénéficie de 0,80 M€ pour son fonctionnement et de 0,17 M€ (comptabilisés en tant que dépenses d’opérations financières) pour poursuivre ses travaux prioritaires de mise en sécurité.


Investissement dans les lycées agricoles des Collectivités d’Outre-mer : 

AE : 1 300 000 €  CP : 1 300 000 €


Les établissements publics agricoles des COM (Opunohu – Polynésie Française, Lavégahau – Wallis, Coconi - Mayotte) dépendent principalement du MAA pour leurs investissements.

Par rapport à la LFI 2019, les crédits d’investissement ont été revalorisés de + 1 M€ afin de poursuivre les importants travaux de sécurisation de l’EPN de Mayotte.


Fonctionnement des lycées agricoles des Collectivités d’Outre-mer : 

AE : 1 200 000 €  CP  1 200 000 €


Les établissements publics agricoles des COM dépendent exclusivement du MAA pour leur fonctionnement.

L’augmentation par rapport à la LFI 2019 (+0,30 M€) s’explique par la budgétisation de frais de gardiennage pour l’EPN de Mayotte, en raison d’une forte insécurité, et par l’alignement des salaires des personnels techniciens, ouvriers et de service sur ceux en vigueur au ministère de l’éducation nationale.


Réparation des accidents du travail des élèves et étudiants :   

AE : 2 296 109 €  CP : 2 296 109 €


Le MAA rembourse aux caisses de la mutualité sociale agricole (MSA) les dépenses engagées par ces dernières et les prestations médicales générées par les accidents du travail des élèves et étudiants de l’enseignement et de la formation professionnelle. La dotation proposée correspond à la moyenne des dépenses constatées ces dernières années.


Dépenses d’opérations financières    AE : 170 000 €  CP : 170 000 €


Investissement dans l'EPN de Rambouillet : 

AE : 170 000 €  CP : 170 000 €


Installé dans le Domaine national de Rambouillet, l’EPN utilise un patrimoine bâti historique vieillissant. Des investissements réguliers de remise aux normes et de rénovation des bâtiments sont régulièrement nécessaires.



ACTION n° 02    40,3%

Mise en oeuvre des enseignements dans les établissements privés


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

240 031 183

354 800 000

594 831 183

0

Crédits de paiement

240 031 183

354 800 000

594 831 183

0


Cette action regroupe :

  • les rémunérations des personnels contractuels de droit public des établissements du temps plein classique ;
  • les subventions aux établissements du temps plein et du rythme approprié ;
  • les subventions aux organisations fédératives et aux organismes de formation.


Ces moyens se répartissent principalement en :


• Enseignement agricole privé à temps plein (240 031 183 € en titre 2 et 132 180 000 € en hors titre 2)

Le code rural et de la pêche maritime (articles L. 813-8 et R. 813-38) dispose que l’État verse une subvention de fonctionnement aux établissements privés d’enseignement. Le ministère assure par ailleurs la rémunération des enseignants liés à l’État par un contrat de droit public ainsi que celle des documentalistes intégrés à l’équipe pédagogique.


• Enseignement agricole privé du rythme approprié (218 850 000 € en hors titre 2)

Le code rural et de la pêche maritime (articles L. 813-9 et R. 813-46) dispose que l’État verse une aide financière aux établissements privés d’enseignement du rythme approprié. Il faut distinguer dans ce cadre deux types d’enseignement, le rythme alternant sous statut scolaire (maisons familiales rurales, MFR) et le rythme dit « autre » (établissements rattachés à l’Union nationale rurale d’éducation et de promotion, UNREP, à dominante médico-sociale). Ce dernier bénéficie de taux d’encadrement différents, sensiblement plus élevés, pour prendre en compte la spécificité des publics accueillis, présentant parfois des difficultés particulières (médicales, sociales ou familiales).


•Subventions aux fédérations et aux organismes de formation (3 770 000 € en hors titre 2)

Il s'agit des subventions de fonctionnement des fédérations des établissements privés et du financement de la formation des enseignants et des chefs d'établissements.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

240 031 183

240 031 183

Rémunérations d’activité

176 251 711

176 251 711

Cotisations et contributions sociales

62 476 546

62 476 546

Prestations sociales et allocations diverses

1 302 926

1 302 926

Dépenses d’intervention

354 800 000

354 800 000

Transferts aux autres collectivités

354 800 000

354 800 000

Total

594 831 183

594 831 183


 

éléments de la dépense par nature

 

TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS  AE : 354 800 000 €  CP :  354 800 000 €

 

En application du code rural et de la pêche maritime, les établissements privés d’enseignement agricole peuvent souscrire un contrat avec l’État au titre de l’article L. 813-8 pour le temps plein ou de l’article L. 813-9 pour le rythme approprié dans le cadre des dispositions de l’article L. 813-3. 

 

Établissements du temps plein :  

AE :  132 180 000 €  CP :  132 180 000€

 

La subvention de fonctionnement couvre le fonctionnement des établissements et la rémunération de leurs personnels non enseignants et non documentalistes. Son mode de calcul est prévu par le code rural et de la pêche maritime (art. R. 813-38). La subvention dépend de deux paramètres : le nombre d’élèves, répartis selon leur régime de scolarisation (externes, internes et demi-pensionnaires), et un montant unitaire par régime, déterminé par référence au coût moyen de l’élève dans l’enseignement agricole public. Le code rural et de la pêche maritime prévoit un plafonnement de la subvention au-delà de 45 élèves par classe. 

 

Un protocole d’accord signé le 30 juillet 2018 par le ministre chargé de l’agriculture et les fédérations des établissements privés du temps plein (Conseil national de l'enseignement agricole privé – CNEAP - et l'Union nationale rurale d’éducation et de promotion - UNREP) encadre le montant de la subvention de fonctionnement allouée aux établissements privés du temps plein en arrêtant une enveloppe maximale de crédits par an sur la durée du protocole (2018-2021). Un effectif de référence, dont la finalité est double, est en outre introduit au protocole. Il s'agit, soit de maintenir le montant annuel de la subvention en cas de dépassement de l'effectif de référence, soit de l'ajuster à la baisse si l'effectif n'est pas atteint.

 

Établissements du rythme approprié : 

AE : 218 850 000 €  CP : 218 850 000 €

 

L'aide financière aux établissements privés du rythme approprié (Maisons familiales rurales – MFR - et UNREP) est destinée à couvrir la rémunération de l’ensemble des personnels des établissements (enseignants et non enseignants) et leur fonctionnement. Son mode de calcul est prévu par le code rural et de la pêche maritime (art. R. 813-46 à 49). Elle est le produit du nombre de postes de formateurs par le coût d’un poste de formateur. Le code rural et de la pêche maritime prévoit également la notion d’effectifs maxima dans les contrats. 

 

Un protocole d’accord signé le 30 mars 2018 entre le ministre chargé de l’agriculture et l’Union Nationale des Maisons Familiales Rurales (UNMFREO), fédération d'établissements du rythme approprié, encadre le montant de l’aide financière versée aux établissements du rythme approprié qui lui sont affiliés en arrêtant une enveloppe forfaitaire de crédits de 208,50 M€ par an sur la durée du protocole (2018-2020). Un dispositif, prévu dans le protocole, permet en outre de ne pas dépasser cette enveloppe de crédits.

 

Un protocole d’accord signé le 25 mai 2018 entre le ministre chargé de l’agriculture et l’UNREP, encadre le montant de l’aide financière versée aux établissements qui lui sont affiliés et qui œuvrent dans le cadre du rythme approprié, en arrêtant une enveloppe de crédits plafonnés à 10,35 M€ par an sur la durée du protocole (2018-2021).

 

Subventions aux fédérations : 

AE : 585 000 €  CP : 585 000 €

 

L’article L. 813-4 du code rural et de la pêche maritime prévoit qu’une subvention de fonctionnement est versée aux fédérations nationales représentant les établissements privés de l’enseignement technique agricole. Les modalités de calcul de la subvention sont déterminées par des conventions annuelles passées avec chaque fédération. Le montant alloué (0,59 M€) est réparti en fonction du nombre d’élèves par fédération, du nombre d’établissements affiliés à la fédération et du nombre de postes notifiés aux établissements affiliés à chaque fédération.

 

Subventions aux organismes de formation : 

AE : 3 185 000 €  CP : 3 185 000 €

 

Les articles L. 813-10-2 et R. 813-56 à 59 du code rural et de la pêche maritime prévoient qu’une subvention de fonctionnement est versée aux organismes de formation (Institut de formation pédagogique de l’enseignement agricole privé -IFEAP-, UNREP et Association nationale pour la formation et la recherche par alternance -ANFRA-) qui offrent une formation pédagogique, de qualification et de perfectionnement aux enseignants et aux chefs d’établissement. Un contrat est conclu pour 5 ans avec ces organismes et un arrêté interministériel annuel prévoit le montant maximum alloué par organisme de formation. Le mode de calcul de la subvention intègre une part liée aux effectifs scolarisés et au nombre maximum de stagiaires en formation, et une part liée aux frais de déplacements.


ACTION n° 03    5,8%

Aide sociale aux élèves (enseignement public et privé)


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

86 102 549

86 102 549

0

Crédits de paiement

0

86 102 549

86 102 549

0


Cette action regroupe les bourses d’études sur critères sociaux et autres aides sociales à destination des élèves et des étudiants et le fonds social lycéen. Les bourses d’études et les aides financières diverses sont destinées à contribuer à l’entretien des élèves aptes à entreprendre ou à poursuivre des études et dont les ressources familiales ont été reconnues durablement ou temporairement insuffisantes.

 

Selon le code de l’éducation (articles L. 531-4 et L. 531-5), des bourses nationales bénéficient aux élèves et aux étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement visés au titre VIII du code rural et de la pêche maritime. Elles sont attribuées en fonction des ressources et des charges des parents, appréciées selon un barème national fixé chaque année par arrêté ministériel et publié au bulletin officiel de l’éducation nationale. Ce barème est appliqué aux élèves et aux étudiants relevant du ministère chargé de l’agriculture afin de leur assurer un traitement égal à celui pratiqué par le ministère chargé de l’éducation nationale. Pendant l’année scolaire 2018-2019, plus de 55 000 élèves et étudiants de l’enseignement technique agricole ont bénéficié de bourses sur critères sociaux.

 

L’action n°3 permet également la prise en charge des dépenses liées à la scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap. Ceux-ci bénéficient d’aides humaines, techniques, ou organisationnelles, notamment pour l’aménagement des examens, y compris en contrôle continu.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

86 102 549

86 102 549

Transferts aux ménages

71 683 467

71 683 467

Transferts aux collectivités territoriales

14 419 082

14 419 082

Total

86 102 549

86 102 549



éléments de la dépense par nature


TRANSFERTS AUX MENAGES     AE : 71 683 467 €  CP : 71 683 467 € 


Bourses et fonds sociaux :   

AE : 71 683 467 €  CP : 71 683 467 €


Le niveau de la dépense résulte du nombre d’élèves de l’enseignement secondaire et d'étudiants de l'enseignement supérieur court agricoles, public et privé sous contrat, remplissant les conditions d’accès aux différents dispositifs d’aide que sont les bourses sur critères sociaux (BCS), les primes attribuées selon les niveaux de scolarité et les aides particulières permettant de répondre à des situations exceptionnelles.

Aides financières :


Pour l’enseignement secondaire

La réforme des bourses sur critères sociaux de lycée, formalisée par le décret N°2016-328 du 16 mars 2016, est aujourd’hui complètement déployée dans l’enseignement agricole. Cette réforme conduit à rendre le dispositif plus lisible pour les familles et à le mettre en cohérence avec les bourses de collège et les bourses de l’enseignement supérieur.

Ce dispositif repose sur :

  • un barème limité à 6 échelons, avec intégration des parts de bourses et de plusieurs primes ;

  • un critère unique (le nombre d'enfants à charge) pour l’attribution des points de charge ;

  • le seul revenu fiscal de référence N-1 ou N-2 pour apprécier les ressources du demandeur ;

  • deux primes fixes : "équipement" et "internat" ;

  • une bourse au mérite progressive selon l'échelon de bourse et attribuée uniquement aux élèves boursiers ayant obtenu la mention « bien » ou « très bien » au Diplôme National du Brevet.

Depuis l'annonce des mesures en faveur de la jeunesse en avril 2016, une bourse spécifique d’un montant de 1 000 € par année scolaire est attribuée aux jeunes sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelle, et accueillis en retour en formation initiale, sous statut scolaire.


Cette réforme a conduit à la disparition des crédits complémentaires spéciaux et à l'impossibilité de prendre en compte les revenus de l'année en cours. Ces dispositions permettaient de pallier des situations familiales financièrement difficiles, récentes et imprévues. Pour compenser la disparition de ces aides d'urgence, une ligne spécifique, dédiée au fonds social lycéen (143-03-01-02), a été créée en 2017 et abondée depuis lors à hauteur de 0,98 M€.


Pour l’enseignement supérieur court

L’instruction et le paiement des bourses de l’enseignement supérieur et des aides au mérite ont été transférés au CNOUS à la rentrée scolaire 2015. A la rentrée 2019, la délégation de crédits sera faite directement aux CROUS, par conventionnement.

Le MAA participe ainsi à la simplification administrative des démarches et améliore le service rendu aux étudiants et à leurs familles, en assurant un retour accéléré sur l’éligibilité du droit à bourse et le paiement mensuel des bourses sur critères sociaux, dès le premier mois de leur formation. L’aide au mérite, désormais limitée à 3 ans, est un montant fixe versé aux étudiants boursiers, titulaires d’une mention « très bien » à la dernière session du baccalauréat français et inscrits dans un établissement ou une formation habilitée à recevoir des boursiers.

Le ministère de l’agriculture et de l'alimentation verse également des aides d’urgence ponctuelles et annuelles aux étudiants rencontrant des difficultés particulières. Cela permet d’apporter rapidement une aide financière personnalisée, ponctuelle ou pour la durée de l’année universitaire.

A compter de la rentrée scolaire 2019, entrent dans le champ des aides spécifiques ponctuelles, au titre de l’accompagnement des étudiants à l'entrée dans l'enseignement supérieur, les bacheliers remplissant les conditions cumulatives suivantes :

  • avoir été pré-inscrit dans la plateforme Parcoursup 2019 mentionnée à l’article L.612-3 du Code de l’éducation ;
  • avoir accepté définitivement une proposition d’admission (OUI ou OUI-SI) pour un vœu confirmé hors de son académie de résidence ;
  • suivre un BTS, un BTSA, une CPGE, ou un cycle préparatoire intégré à une formation d'ingénieur dans un établissement public ou privé sous contrat du ministère de l'agriculture et de l'alimentation.

Le montant de cette « aide à la mobilité Parcoursup » est de 500 euros.


La prévision des bourses et des fonds sociaux pour 2020 s’élève à 71,68 M€. L’écart à la LFI 2019, soit -1,81 M€, reflète la variation à la baisse des effectifs bénéficiaires.


TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES :  AE : 14 419 082 €   CP : 14 419 082 € 


Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap : 

AE : 14 419 082 €  CP : 14 419 082 €


Une enveloppe de 14,42 M€ est destinée à l’application de la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette enveloppe permet de prendre en charge les dépenses liées à la scolarisation en milieu ordinaire d’un nombre d’élèves et d'étudiants de l’enseignement supérieur court en situation de handicap.


La dotation 2020 permettra la prise en charge des élèves en situation de handicap dans l'enseignement agricole dans les domaines suivants :

  • accompagnement humain (recrutement d’auxiliaires de vie scolaire) pour 14,32 M€ ;

  • aides matérielles (ordinateur, loupe, etc.) pour 0,10 M€.


Cette dotation progresse de +26 % en 2020, soit +2,98 M€ par rapport à la LFI 2019. Plusieurs raisons expliquent cette évolution :

  • Depuis la promulgation de la loi, le nombre de jeunes en situation de handicap accueillis dans l'enseignement agricole et bénéficiant d'une aide humaine et/ou matérielle augmente de plus de 15 % par an. A titre d'exemple, au 1er janvier 2019, 2 325 élèves en situation de handicap scolarisés dans des lycées d'enseignement agricole ont bénéficié d'une aide humaine conformément à une notification de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), contre 1933 au 1er janvier 2018, soit une augmentation de 20 % ;

  • Le MAA, conformément à sa feuille de route validée au comité interministériel du handicap du 20 septembre 2017, poursuivra le transfert des contrats aidés en contrat d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée scolaire 2019 avec un transfert total à la rentrée scolaire 2020 (en adéquation avec le MENJ qui prévoit la disparition totale des auxiliaires de vie scolaire sous contrat aidé au plus tard le 1er juillet 2019) ;

  • Le nombre de semaines minimum de travail des AESH sera augmenté à la rentrée scolaire 2019 de 39 à 41 semaines (application de la disposition du MENJ dans l'enseignement agricole – circulaire N° 2019-090 du 5 juin 2019) ;

  • La circulaire DGEFP/SDPAE/MIP/MPP/2018/11 du 11 janvier 2018 transforme les contrats aidés en parcours emploi compétence. Le taux de prise en charge moyen par le ministère en charge de l'agriculture passe de 50 % à 70 %.

Au-delà des moyens ouverts sur cette action, 0,68 M€ sont prévus sur le titre 2 du programme 143 afin de prendre en charge 25 ETPT d’AESH dont les contrats ont été transformés en CDI.


ACTION n° 04    0,3%

Évolution des compétences et dynamique territoriale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

4 364 218

4 364 218

0

Crédits de paiement

0

4 364 218

4 364 218

0


Cette action regroupe les moyens humains et financiers affectés à la mise en œuvre des missions confiées spécifiquement à l’enseignement agricole, notamment :


  • la promotion de la formation professionnelle, en particulier par l’apprentissage et la formation professionnelle continue, la poursuite de la mise en place des dispositifs capacitaires, le développement des formations ouvertes et à distance, le développement de la validation des acquis de l’expérience ;
  • l’appui aux établissements d’enseignement et de formation professionnelle agricoles et les actions en faveur du développement et de la valorisation de l’innovation en éducation et en formation, les travaux concernant l'évolution des diplômes et les pratiques pédagogiques ;
  • la contribution de l’enseignement agricole à la « grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », la mise en œuvre de programmes d’animation et d’actions relatifs à l’insertion et à l’égalité des chances ;
  • la lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification ;
  • la santé et la sécurité au travail des jeunes engagés dans une formation professionnelle agricole ;
  • la mise en œuvre d'actions en faveur de l’éducation au développement durable, la mise en œuvre d’actions d’animation et de développement du territoire, en appui notamment au projet agro-écologique pour la France et au plan « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l'agro-écologie », le renforcement du rôle particulier des exploitations agricoles et des ateliers technologiques dans la formation, l'expérimentation et l'innovation en vue de la transition agro-écologique  ;
  • le développement des partenariats pour la mise en œuvre de la mission de coopération internationale, le développement de la mobilité à l’international des jeunes de l’enseignement technique agricole grâce à des bourses.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

4 364 218

4 364 218

Transferts aux ménages

662 234

662 234

Transferts aux collectivités territoriales

1 459 448

1 459 448

Transferts aux autres collectivités

2 242 536

2 242 536

Total

4 364 218

4 364 218


 

éléments de la dépense par nature

 

TRANSFERTS AUX MENAGES :      AE : 662 234 €  CP : 662 234 €

 

Aides à la mobilité internationale :     

AE : 662 234 €  CP : 662 234 €

 

Ces crédits permettent de financer des aides à la mobilité pour des stages individuels à l’étranger sur la base d’un montant moyen de 370 € pour les élèves préparant un baccalauréat ou un brevet de technicien supérieur agricole.

Ces aides à la mobilité internationale jouent un effet de levier sur les co-financeurs de la mobilité, en premier lieu les collectivités et la Commission européenne (Programme ERASMUS+). Ainsi, cette enveloppe a un effet sur l'ensemble de la mobilité internationale des apprenants : pour l’année scolaire 2018/2019 près de 16 549 élèves et étudiants en formation en baccalauréat ou en BTSA ont réalisé une mobilité individuelle ou collective à l'étranger.

 

Transferts aux collectivités TERRITORIALES :  AE : 1 459 448 €  CP : 1 459 448 €

 

Financement des actions de portée générale en matière d’apprentissage et de formation professionnelle continue : 

AE : 396 622 €  CP : 396 622 €

 

Ces crédits sont consacrés à des actions favorisant le développement et la modernisation de la formation professionnelle par apprentissage et de la formation professionnelle continue.

Par rapport à la LFI 2019, +0,14 M€ supplémentaires sont ouverts au titre de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Le gouvernement a en effet lancé une réforme majeure de la formation professionnelle qui impacte le fonctionnement des organismes de formation. Dans ce contexte, le plan d’accompagnement engagé vis-à-vis des acteurs de la formation sera poursuivi.

 

Moyens affectés aux missions spécifiques de l’enseignement agricole : insertion, adaptation pédagogique, animation et développement rural :    

AE : 832 170 €  CP :  832 170 €

 

Ces crédits financent notamment la mise en œuvre des conventions qui lient le ministère de l’agriculture et de l'alimentation avec les ministères chargés de la culture, de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la justice et des armées. Ils permettent aussi de mettre en œuvre les programmes d’animation de la mission d’insertion scolaire, sociale et professionnelle au niveau régional, et en particulier des actions de lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification et des actions d'éducation au développement durable. Des projets seront mis en place dans les lycées, en lien notamment avec les conseils régionaux et les services déconcentrés de l’État.

 

L’enseignement agricole continue à s’inscrire pleinement dans « la grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », et contribue, dans le cadre d’un plan d’action, à sa mise en œuvre au sein de ses établissements. Ce plan a pour objectifs de :

  • promouvoir la laïcité et la transmission des valeurs républicaines ;

  • développer la citoyenneté et la culture de l’engagement avec tous les partenaires de l’école ;

  • lutter contre les discriminations et les violences en milieu scolaire ;

  • combattre les inégalités et favoriser la mixité sociale.

Ces crédits seront donc également consacrés aux actions de ce plan mises en place par les établissements.

 

Actions de coopération internationale :  

AE : 230 656 €   CP : 230 656 €

Les actions de coopération internationale s'appuient sur des réseaux d'établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle qui réalisent différentes actions en Europe et à l'international : échanges, stages à l’étranger, coopération institutionnelle et actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.

Ces crédits correspondent à l'appui du MAA au fonctionnement de ces réseaux qui structurent, soutiennent et promeuvent l'action européenne et internationale des établissements de l’enseignement technique agricole. Par ailleurs, un crédit est prévu pour les actions internationales portées par le niveau national : journées nationales de la coopération internationale et rassemblement national des animateurs des réseaux.

 

Transferts aux AUTRES COLLECTIVITES :  AE : 2 242 536 €  CP : 2 242 536 €

 

Financement des actions de portée générale en matière d’apprentissage et de formation professionnelle continue : 

AE : 1 355 555 €  CP :  1 355 555 € 

 

Ces actions financent :

  • l’appui au développement de l’apprentissage et de la pédagogie de l’alternance ;
  • le développement de la validation des acquis de l’expérience (VAE) ;
  • l’appui à la certification qualité des organismes de formation, l’ingénierie de développement ;
  • l’enseignement à distance.

 

Les moyens supplémentaires ouverts en 2020, soit +0,66 M€ permettront :

  • de financer le dispositif « Certiphyto » (0,65 M€), notamment les systèmes d’information qui assurent la gestion et le suivi des organismes de formation habilités, la gestion des demandes et des attributions des certificats, et les actions de développement des compétences des formateurs ;
  • d'accompagner les établissements dans la mise en œuvre de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel (0,01 M€).

 

Moyens affectés aux missions spécifiques de l’enseignement agricole : insertion, adaptation pédagogique, animation et développement rural :    

AE : 886 981 €  CP : 886 981 €

 

Ces crédits financent :

  • les chantiers de rénovation et les mesures d’accompagnement pour l’évolution des diplômes et des pratiques pédagogiques des parcours de formation ;
  • la mise en œuvre du plan de dynamisation de l'innovation pédagogique dans l’enseignement agricole ;
  • la mise en œuvre de la politique éducative du MAA dans les domaines de l’insertion scolaire, sociale et professionnelle et de l’accompagnement éducatif ainsi que la lutte contre le décrochage scolaire ;
  • la contribution de l’enseignement agricole à la « grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République » ;
  • la mise en œuvre du plan « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie » ;
  • le développement du numérique éducatif dans l’enseignement agricole ;
  • la mise en place de dispositifs de professionnalisation des équipes éducatives et d’appui à l’évolution de l’organisation des établissements ;
  • les réseaux thématiques qui viennent en appui des exploitations agricoles et des ateliers pédagogiques des établissements d’enseignement agricole dans le domaine de la diffusion de pratiques innovantes en faveur de la transition agro-écologique.


ACTION n° 05    0,4%

Moyens communs à l'enseignement technique agricole, public et privé


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

6 302 598

6 302 598

0

Crédits de paiement

0

6 302 598

6 302 598

0


Cette action regroupe les moyens humains et financiers affectés à la création, la rénovation et la délivrance des diplômes et des titres, à l’inspection de l’enseignement agricole, aux enquêtes d’insertion professionnelle et à l’Observatoire de l’enseignement technique agricole (OETA):



• Création, rénovation et délivrance des diplômes et titres

  • les moyens de fonctionnement des centres d’examen et les indemnités des membres de jurys ;
  • les crédits affectés à la création et à la rénovation des référentiels des diplômes et des titres.

• Inspection de l’enseignement agricole

Les missions de l’inspection de l’enseignement agricole, fixées par l’arrêté interministériel du 2 septembre 2002, sont au nombre de quatre :

  • l’inspection proprement dite des établissements publics et privés d’enseignement technique et supérieur agricoles, ainsi que des dispositifs d’enseignement et de formation des agents. Cette mission peut revêtir, selon les cas, trois formes : le conseil, l’évaluation et le contrôle ;
  • l’expertise pédagogique et administrative en faveur des différents échelons de l’administration et la prospective sur les savoirs ;
  • la contribution à l’animation générale du système d’enseignement et de formation professionnelle agricoles ;
  • la participation à la formation initiale et continue des personnels du système d’enseignement et de formation professionnelle agricoles.


• Suivi de l’insertion professionnelle et Observatoire de l’enseignement technique agricole

Un Observatoire de l’enseignement technique agricole a été créé par arrêté du 15 juillet 2015. Il est chargé d’évaluer l’organisation et les résultats de l’enseignement technique agricole public et privé, notamment au regard des besoins de qualification et d’emploi, et de l’insertion scolaire et professionnelle des élèves, étudiants, apprentis et stagiaires.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

6 302 598

6 302 598

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

6 302 598

6 302 598

Total

6 302 598

6 302 598



 

éléments de la dépense par nature

 

FONCTIONNEMENT COURANT   AE : 6 302 598 €   CP : 6 302 598 €   

Inspection de l’enseignement agricole :      

AE : 1 048 014 €  CP : 1 048 014 €

 

Les inspecteurs à compétence générale, administrative ou pédagogique contrôlent les agents, établissements et dispositifs de formation, évaluent et conseillent. Les inspecteurs pédagogiques ont également en charge la rénovation des diplômes. La dépense correspond principalement aux frais de déplacement des inspecteurs. Un montant moyen de 154 € par jour d’inspection et un nombre de 6 400 jours d’inspection ont été retenus, soit un total de 0,99 M€, gérés au niveau national. La dépense budgétée comprend en outre l'équipement informatique, bureautique et de documentation des inspecteurs.

 

Organisation et gestion des examens :   

AE : 5 179 584 €  CP : 5 179 584 €

 

5,01 M€ sont consacrés aux dépenses de fonctionnement gérées en région comportant les deux volets suivants:

- les dépenses relatives à la logistique et à l’organisation des examens ;

- les frais de déplacement des membres des jurys d’examens.

 

Par ailleurs, 0,17 M€ sont gérés directement par les services centraux et permettent :

- la reprographie et la diffusion des sujets des épreuves écrites de l’enseignement technique agricole ;

- l’achat de diverses fournitures telles que les enveloppes à port prépayé et avec suivi (utilisées pour les envois sécurisés des sujets entre les différents intervenants dans la production et pour les territoires d’Outre-mer), les sujets en braille et les fournitures nécessaires pour la gestion de la production des sujets.

 

Suivi de l’insertion professionnelle et Observatoire de l’enseignement technique agricole :  

AE : 75 000 €  CP : 75 000 €

 

Les crédits sont affectés à la réalisation des enquêtes d’insertion. Les enquêtes d’insertion alimentent des indicateurs de performance au sens de la LOLF pour l’enseignement agricole technique. Elles permettent de suivre l’insertion professionnelle stabilisée des jeunes issus de l’enseignement agricole et les parcours de poursuite d’étude, et de mettre en adéquation formation et emploi.


Synthèse des opérateurs du programme

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


(en milliers d'euros)

 

LFI 2019

PLF 2020

Opérateur ou Subvention

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

3 934

3 934

5 853

5 853

Subvention pour charges de service public

3 934

3 934

5 853

5 853

Total

3 934

3 934

5 853

5 853

Total des subventions pour charges de service public

3 934

3 934

5 853

5 853

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0



Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs

 

LFI 2019

PLF 2020

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

Total


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère



   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme


ETPT

Emplois sous plafond 2019

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2019

Impact du schéma d'emplois 2020

Solde des transferts T2/T3

Solde des transferts internes

Solde des mesures de périmètre

Corrections techniques

Abattements techniques

Emplois sous plafond PLF 2020

Rappel du schéma d’emplois 2020 en ETP