$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,180)

$@FwLOVariable(libelleProg,Presse et médias)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance



OBJECTIF

Contribuer au développement de l'Agence France-Presse et à la qualité de sa gestion


Deux indicateurs permettent de mesurer le degré de réalisation du contrat d’objectifs et de moyens (COM) de l’Agence France-Presse (AFP).

Le premier indicateur rend compte de l’accomplissement par l’Agence de ses missions d’intérêt général : enrichir la production de l’information, pour mieux répondre au besoin d’images en développant la vidéo notamment, et accroître son rayonnement mondial. Cette mesure s’effectue à travers deux sous-indicateurs : la croissance du chiffre d’affaires vidéo et celle du chiffre d’affaires dans les régions hors Europe.

Le deuxième indicateur est un indicateur de gestion mesurant la croissance des charges d’exploitation du groupe AFP, afin de s’assurer de leur correcte maîtrise.


INDICATEUR

Développement de produits et de marchés à fort potentiel de croissance

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Croissance du chiffre d'affaires vidéo

%

16,4

10,6

NC

10,8

NC

SO

Croissance du chiffre d'affaires dans les régions hors Europe

%

NC

4,9

NC

1,1

NC

SO

 

Précisions méthodologiques

L’indicateur est exprimé en pourcentage d’évolution annuelle des chiffres d’affaires concernés. Ce pourcentage correspond à l’évolution entre l’année N-1 et l’année N. La prévision 2019 est ainsi le pourcentage d’évolution entre le chiffre d’affaires réalisé en 2018 et le chiffre d’affaires prévisionnel en 2019. Comme l’AFP produit et commercialise ses services sur l’ensemble des continents, ses revenus sont sensibles à la fluctuation des taux de change. Les données présentées sont donc à taux de change constants (moyenne mensuelle du premier semestre 2019).


Le chiffre d’affaires vidéo n’inclut pas les produits engendrés par AFP Services, et les produits liés aux événements spéciaux ne sont plus isolés comme tels dans les produits totaux de l'Agence.


Le chiffre d’affaires des régions hors Europe exclut la France, l’Europe, et les filiales allemandes.


L’AFP enregistre des opérations dans 90 devises différentes environ, chaque opération étant convertie en euros selon le taux constaté de la devise concernée au moment où l’écriture est enregistrée. Les taux de croissance (2017, 2018 et 2019) indiqués dans le tableau ci-dessus sont calculés avec les taux de change constants constatés les années correspondantes. Or, une comparaison non faussée des performances réelles de 2019 par rapport aux années précédentes ne peut se faire qu’en recalculant l’ensemble des réalisations passées à partir du taux de change constaté en 2019. Les fluctuations de taux de change constituent donc un élément significatif d’écart d’une année sur l’autre.


Sources des données : AFP

Justification des prévisions et de la cible

Concernant le sous-indicateur 1.1.1, retraité des effets de change, la croissance de la vidéo en 2018 par rapport à 2017 s'est élevée à 10,6 ou 10,7 %. En 2019, celle-ci devrait être de 10,8 % et atteindre 19,7 M€. La vidéo est au cœur de la stratégie de développement de l’Agence. Elle a bénéficié de la mise en place fin 2017 d’une nouvelle régie de vidéo live à Hong Kong, de l’augmentation des effectifs de la régie de Paris et de la diffusion de la vidéo live par Internet. Elle devrait continuer à progresser à un rythme très soutenu dans le futur, en raison notamment de l’accroissement des moyens et des investissements de l’Agence dans ce domaine, avec notamment la création d’une troisième régie de vidéo live à Washington en janvier 2019, qui lui permet désormais de couvrir l’ensemble des fuseaux horaires avec les deux autres régies de Paris et de Hong Kong.


À taux de change similaires, le chiffre d’affaires du groupe hors France et hors Europe (1.1.2) pourrait augmenter de 1,1 % par rapport à 2018, passant de 59,8 M€ en 2018 à 60,4 M€ en 2019 (aux taux de change du premier semestre 2019).

Les performances sont très diverses selon les régions. Certaines afficheraient des résultats en progression comme l’Amérique latine (+6,1 %), l’Asie (+1,4 %) et l'Afrique (+6,9 %). La filiale AFP-Services connaîtrait également une croissance de +7 % entre 2018 et 2019. En revanche le Moyen-Orient connaîtrait une diminution significative de ses produits (-2,4 %) sur la même période, la situation géopolitique et économique de la zone rendant tout développement commercial extrêmement difficile. L'Amérique du Nord verrait également une diminution de ses produits (-2,9 %). Ces résultats sont l’effet de l’ensemble des efforts accomplis ces dernières années pour améliorer la production et les services proposés aux clients de l’Agence, notamment en termes de développement de la vidéo et de renforcement du réseau.

 

INDICATEUR

Croissance des charges

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Croissance des charges d'exploitation brutes

%

0,14

1,6

NC

2

NC

NC

 

Précisions méthodologiques

La croissance des charges d’exploitation d’une année sur l’autre est mesurée à taux de change constants, c’est-à-dire recalculée avec les taux moyens constatés au premier semestre de l’année courante, en l’occurrence 2019. L’indicateur reflète ainsi la performance de l’entreprise sans être soumis aux fluctuations des devises.


Sources des données : AFP

Justification des prévisions et de la cible

Concernant l’indicateur 1.2, la croissance des charges d’exploitation brutes entre 2018 et 2019 serait de +2 %. Comme chaque année paire, les charges ont été alourdies en 2018 par les coûts de couverture des événements sportifs spéciaux à hauteur de 1,8 M€ (Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang et Mondial de football). Retraité de ces dépenses liées aux événements spéciaux et des fluctuations des taux de conversion des devises, le taux de progression des charges d’exploitation brutes entre 2018 et 2019 serait de +2,7 %.


Ce taux recouvre un taux de croissance de +3,3 % des charges de personnel, principalement lié aux inflations et aux régularisations locales au sein du réseau de l’Agence à l’étranger.


Les autres charges d’exploitation seraient maîtrisées, et progresseraient de +0,6 %.

 

OBJECTIF

Veiller au maintien du pluralisme de la presse


Cet objectif est décliné à travers un indicateur qui vise à mesurer l’impact des aides sur les titres de presse d’information politique et générale à travers l’évolution de leur diffusion et à comparer cette évolution avec le développement de la consultation des sites d’actualité et d’information généraliste.


INDICATEUR     mission

Diffusion de la presse

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Diffusion de la presse écrite d'IPG nationale et locale (quotidiens payants et gratuits et magazines hebdomadaires)

base 100 en 2007

80,7

71,7

77,8

70,4

67,3

74,2

Nombre total de visites des sites d'actualité / information généraliste

Nombre (en milliard)

17,69

17,62

18

18

17,6

18

 

Précisions méthodologiques

Le premier sous-indicateur représente la diffusion de l’ensemble des quotidiens payants et gratuits d’IPG, nationaux et locaux, et des hebdomadaires d’IPG, nationaux et locaux. Il est mesuré en indice et sur une base 100 en 2007, année précédant l’apparition de la crise de 2008, pour apporter une parfaite lisibilité des évolutions de la presse d’IPG. Les prévisions et la cible sont établies à partir de régressions linéaires simples en projections à court terme. La régression linéaire a été effectuée à partir de 2009 et non 2007, pour exclure le pic de diffusion observable en 2008, qui pouvait fausser la trajectoire baissière à l’œuvre. N.B. : la valeur de la réalisation 2017 inscrite dans les  PAP (80,7) est erronée ; la valeur corrigée à prendre en compte est 75,2.


Depuis le PLF 2017, la fréquentation des sites en ligne d’actualité et d’information généraliste est comptabilisée non seulement sur les terminaux fixes (ordinateurs), mais aussi sur les terminaux mobiles (sites web consultés sur téléphones portables ou tablettes et aussi applications pour mobiles et tablettes). Les prévisions et la cible sont établies à partir de progressions linéaires simples en projections à court terme sur la base de résultats observés de façon récente. La progression de ces nouveaux produits est régulière et le recul nécessaire pour l’établissement de projections à court terme est suffisant mais implique une réserve quant au strict établissement de la cible.


Source des données : Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM)

Justification des prévisions et de la cible

S’agissant du premier sous-indicateur, les prévisions actualisées tiennent compte de la baisse structurelle de la diffusion de la presse imprimée IPG nationale et locale (gratuite et payante), qui se poursuit même si un fléchissement de cette baisse est anticipé pour 2019 (-1,8 % par rapport à 2018, contre -4,7 % entre 2017 et 2018). La tendance baissière de la diffusion imprimée devrait toutefois se maintenir dans les années à venir, à un rythme de l’ordre de 4 à 5 % par an. Cette baisse plus importante que dans les prévisions initiales s’explique principalement : d’une part, par un impact plus rapide qu’attendu des changements d’usages des lecteurs (baisse du recours à la presse papier au profit des supports numériques) ; d’autre part, par un décrochage dans la diffusion de la presse quotidienne gratuite, laquelle a été très impactée par la fin de la diffusion papier de Metronews (anciennement Metro) en 2015.

 

 

Le second sous-indicateur quantifie l’évolution du nombre de visites des sites d’actualité ou d’information généralistes, qui a connu un essor considérable au début des années 2010 (passant de 6,86 à 16,27 milliards entre 2011 et 2015, soit +137 %, dont +40,1 % entre 2011 et 2012) avant de marquer le pas en 2016 (16,19 milliards, soit -0,5 % par rapport à 2015).  Après le rebond important enregistré en 2017 en raison des échéances électorales (+9,3 % par rapport à 2016, pour atteindre 17,69 milliards), la trajectoire de l’indicateur devrait se stabiliser dans les années à venir, à moins d’une innovation technologique majeure ou de la mise en œuvre de formules d’abonnement davantage attractives.

 

OBJECTIF

Améliorer le ciblage et l'efficacité des dispositifs d'aide


Dans un contexte budgétaire contraint, la recherche de l’efficacité et du meilleur ciblage des dispositifs d’aide constitue naturellement une exigence majeure, qui est au cœur de la démarche conduite dans le cadre du programme 180 « Presse et médias ». Deux indicateurs s’efforcent de mesurer le degré d’atteinte de cet objectif, concernant les dispositifs de soutien à la presse écrite, inscrits (pour ce qui concerne les aides directes) à l’action 2 « Aides à la presse » du programme.

 

L’indicateur 3.1 mesure l’effet de levier des aides à la mutation et à la modernisation industrielle de la presse imprimée et des aides aux innovations technologiques de la presse en ligne, accordées dans le cadre du fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP).

 

L’indicateur 3.2 mesure la part des aides attribuées chaque année aux titres d’information politique et générale, rapportée à l’ensemble des aides directes.


INDICATEUR

Effet de levier des aides directes d'investissement à la presse

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Effet de levier de l'aide à l'investissement du fonds stratégique pour le développement de la presse

%

3,4

2,7

3,6

3,6

3,4

3,8

 

Précisions méthodologiques

L’effet de levier des aides à l’investissement attribuées dans le cadre du fonds stratégique pour le développement de la presse – FSDP (aide aux opérations de modernisation industrielle de la presse imprimée et aide aux innovations technologiques de la presse en ligne) est mesuré par le ratio entre le montant total des projets soutenus et le montant des aides attribuées pour soutenir ces projets.

Justification des prévisions et de la cible

Les prévisions 2019 et 2020 anticipent, à droit constant, une reprise à la hausse, bien que plus faible en 2020, de l’effet de levier après la baisse continue et accélérée observée depuis 2014. Cette augmentation peut s’expliquer par l’afflux de dossiers émanant de nouveaux éditeurs qui, connaissant moins bien les mécanismes d’attribution du fonds, circonscrivent moins précisément leurs demandes en y incluant des dépenses qui ne pourront in fine bénéficier d’un soutien. Une augmentation plus importante de l’effet de levier n’est cependant pas prévue pour les années suivantes, notamment car les taux d’aide ont été augmentés en 2016. En effet, l’augmentation des taux d’aides induit mécaniquement une diminution de l’effet de levier. De plus, compte tenu de la situation financière de la plupart des entreprises de presse, les marges pour développer des projets d’investissement ambitieux sont réduites. Enfin, conformément au protocole de conciliation avec la messagerie et les coopératives d’éditeurs qui prévoit que les éditeurs associés de la Coopérative de Distribution des Magazines et de la Coopérative de Distribution des Quotidiens renoncent à présenter des dossiers de demande d’aide au FSDP en 2018, 2019, 2020 et 2021, en contrepartie des 9 M€ par an transférés du FSDP vers l'aide à la distribution de la presse quotidienne nationale, la part de dossiers de petites structures qui bénéficient de taux d’aide majorés devrait rester majoritaire jusqu’en 2021.

 

INDICATEUR

Part de l'aide publique globale accordée à la presse d'information politique et générale

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Aides directes aux éditeurs de presse (programme "Presse et médias")

%

94,2

99

95,2

99

99

99

 

Précisions méthodologiques

L’indicateur est mesuré par le rapport entre le montant des aides accordées à la presse d’information politique et générale et le montant total des aides. Les aides directes prises en compte sont les suivantes : les aides à la distribution hors transport postal (aide au portage, aide à la modernisation de la distribution de la presse quotidienne nationale), les aides au pluralisme (aide aux publications nationales d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires, aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux à faibles ressources de petites annonces, aide au pluralisme de la presse périodique régionale et locale) et le fonds stratégique pour le développement de la presse.

Les bourses d’émergence du Fonds de soutien a l’émergence et à l’innovation dans la presse n’ont pas été comptabilisées, étant donné qu’elles peuvent être attribuées à des titres qui n’ont pas encore l’homologation de la CPPAP.

 

Source des données : DGMIC

Justification des prévisions et de la cible

À l’exception d’une faible partie du fonds d’aide au portage, du Fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP) et, depuis août 2016, du Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse (FSEIP) – les aides allouées au titre de ce dernier fonds n’étant pas comptabilisées pour mesurer cet indicateur, l’ensemble des aides directes aux éditeurs de presse bénéficie exclusivement à la presse d’information politique et générale (IPG).

 

Le ciblage de l’aide au portage étant très stable dans le temps, l’évolution de l’indicateur repose donc essentiellement sur les variations d’année en année de la part des aides du FSDP allouées à la presse d’IPG. En 2018, un ciblage plus accentué vers l’IPG au sein de ce même volume a été constaté, tendance qui devrait rester stable dans les prochaines années. Si l’on ne peut anticiper précisément le nombre de demandeurs non-IPG qui candidateront au FSDP, l’objectif est que la part des aides directes attribuées à la presse d’IPG avoisine 99 % d’ici 2020. A noter que le transfert d’une partie des crédits du FSDP vers l’aide à la distribution de la presse quotidienne nationale, dans le contexte du protocole d’accord relatif à Presstalis, devrait avoir pour effet d’augmenter le ciblage des aides puisque l’aide à la distribution de la PQN est intégralement ciblée sur la presse d’IPG.

 

OBJECTIF

Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité


Le soutien prévu à l’article 80 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication vise à aider les radios qui accomplissent une mission sociale de proximité. Cette aide publique est versée dans le cadre du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER), dont les crédits sont rattachés depuis la LFI 2017 au programme 180 « Presse et médias ».

 

Depuis l’entrée en vigueur, le 28 février 2007, du décret n° 2006-1067 du 25 août 2006 portant réforme de la gestion du fonds, les services de radio peuvent se voir accorder trois subventions à caractère automatique (subvention d’installation, subvention d’exploitation et subvention d’équipement) ainsi qu’une subvention à caractère sélectif (subvention sélective à l’action radiophonique). La réforme du décret régissant le FSER, effective depuis le début de l’année 2015, a permis de renforcer la sélectivité des aides versées par le fonds et de redéployer les financements vers les radios les plus actives dans la communication sociale de proximité. Le dispositif de soutien prévoit désormais :

  • de conditionner l’octroi de la subvention automatique d’exploitation à l’implantation locale effective de chaque service radiophonique pour lequel elle est demandée, vérifiée au moyen de critères objectifs ;
  • de recentrer la subvention sélective à l’action radiophonique sur les radios qui remplissent le mieux leur mission de communication sociale de proximité, en subordonnant sa délivrance à la réalisation d’actions culturelles et éducatives et d’actions en faveur de l’intégration, de la lutte contre les discriminations, de l’environnement et du développement local (les autres critères devenant complémentaires).

 

L’objectif « Soutenir les efforts des radios associatives dans leurs missions sociales de proximité » associé à l’action 6 « Soutien à l’expression radiophonique locale » du programme 180 traduit la volonté d’encourager les radios associatives à amplifier leurs efforts qualitatifs dans des domaines particulièrement essentiels au maintien de la cohésion nationale.

 

L’indicateur 4.1 « Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l’expression radiophonique » rattaché à cet objectif s’attache à mesurer l’impact de la subvention sélective au regard de la réforme de 2015.

 

Cet indicateur est complété par des indicateurs de suivi supplémentaires, non assortis de cibles mais dont l’évolution permet d’éclairer le Parlement.

 

Part des radios bénéficiant d’une subvention sélective (indicateur de suivi)

 

La subvention sélective est conçue comme un outil incitatif, spécialement dédié au développement de la mission de communication sociale de proximité des radios associatives. La réforme du décret régissant le FSER, effective depuis le début de l’année 2015, a permis notamment de mettre fin à l’augmentation du nombre de bénéficiaires de la subvention sélective directement liée au critère de la part de programmes produits par la radio demandeuse, constatée de 2007 à 2014. En effet, la part des radios bénéficiant d’une subvention sélective, qui s’élevait à 90,6 % en 2014, est passée à 60,4 % en 2018 avec 409 subventions sélectives accordées, contre 58,7 % et 404 subventions versées en 2017, traduisant des résultats conformes à l’objectif de sélectivité renforcée fixé par la réforme de 2015.

 

Part moyenne des ressources propres des radios locales associatives au sein de leur chiffre d’affaires (indicateur de suivi)

 

Cet indicateur traduit la volonté d’inciter les radios bénéficiaires de l’aide (près de 700) à développer leurs ressources propres pour les rendre moins dépendantes des subventions publiques attribuées par le FSER. L’indicateur retenu rend compte des efforts effectués par les radios pour diversifier leurs ressources propres, entendues ici comme l’ensemble des ressources autres que celles provenant du FSER. Symétriquement, il permet de prendre la mesure de l’importance de l’aide versée aux radios associatives.

 

Depuis plusieurs années, la part moyenne des ressources propres des radios associatives tend à se stabiliser autour de 60 % : les documents budgétaires fournis par les radios traduisent en effet leurs difficultés à diversifier davantage leurs sources de financement et reflètent en outre une tendance à la diminution de certaines ressources, notamment les subventions publiques autres que celles provenant du FSER.

 


INDICATEUR

Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Part des subventions sélectives au sein du Fonds de soutien à l'expression radiophonique

%

18,64

20,96

20

20

20

20

 

Précisions méthodologiques

La part des subventions sélectives au sein du FSER correspond au montant total de subventions sélectives rapporté au budget annuel du FSER.

L’indicateur est calculé en rapportant le montant du chiffre d’affaires hors subventions du FSER sur le montant total du chiffre d’affaires.


Source des données : DGMIC

Justification des prévisions et de la cible

La part du budget du FSER consacrée aux subventions sélectives traduit le caractère incitatif du dispositif étant souligné que cette part doit rester limitée, sauf à remettre en cause le principe de soutien automatique aux radios. Le montant consacré aux subventions sélectives correspond au solde des crédits disponibles une fois l’ensemble des aides automatiques accordées.

 

La sanctuarisation des moyens du FSER en PLF 2020 (30,75 M€), conjuguée à une révision du barème de la subvention d’exploitation depuis 2017, devrait permettre, si le nombre de radios bénéficiaires se stabilise, de conserver le taux de progression observé depuis deux ans.