$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,185)

$@FwLOVariable(libelleProg,Diplomatie culturelle et d'influence)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


Évolution de la maquette de performance

Lors de l'élaboration du PAP 2019, la maquette des objectifs et des indicateurs du programme 185 a été largement aménagé afin de refléter les nouvelles priorités relevant de la culture, de la langue française, de l’enseignement supérieur et du tourisme. Aussi, seuls quelques ajustements ont été privilégiés pour le PAP 2020.

L’objectif 1 « Renforcer l'influence culturelle et linguistique de la France » devient « Renforcer l'influence culturelle, linguistique et éducative de la France » afin de mesurer les actions en faveur de la promotion de la langue française et de son enseignement. Ces deux composantes ont été également séparées avec l’ajout de l'indicateur « Enseignement français et coopération éducative ».

L’objectif 2 « Développer l'attractivité de la France » évolue avec l'ajout d'un sous-indicateur relatif aux recettes issues du tourisme international afin de quantifier les retombées économiques de la venue de touristes étrangers en France.


OBJECTIF

Renforcer l'influence culturelle, linguistique et éducative de la France


La valorisation et la modernisation du modèle culturel français constituent un objectif majeur pour le ministère de l'Europe et des affaires étrangères. Grâce au relais de nos 131 services de coopération et d’action culturelle dans le monde, de nos 26 instituts français de recherche à l’étranger, de 98 instituts français rattachés aux ambassades, en lien avec près de 400 alliances françaises conventionnées, notre diplomatie d'influence met en œuvre une action structurante, organisée autour d'objectifs prioritaires :

 

- la promotion des industries culturelles et créatives (ICC) dans une double logique d’export et d’attractivité, avec une mission prioritaire ICC confiée fin août 2019 par le ministre à 37 ambassadeurs dont les pays de résidence ont été identifiés comme stratégiques du point de vue du potentiel de croissance et de la vitalité de leurs secteurs culturels et créatifs ;

 

- la consolidation et le renforcement de nos outils de diplomatie culturelle, dont les saisons culturelles, les résidences d'artistes, les relais spécialisés, les invitations d'artistes étrangers en France et les événements emblématiques organisés dans le monde entier comme la Nuit des idées ou Novembre numérique ;

 

- la valorisation de l’expertise culturelle française et la promotion des marques et des savoir-faire français, en particulier dans les champs muséal et patrimonial, qui constitue une opportunité à saisir, avec d’importants enjeux économiques et d’influence.

 

De façon parallèle, la promotion de la langue française et de son enseignement dans le monde est également une composante majeure de la diplomatie culturelle et d’influence de la France, Cette priorité a été réaffirmée en mars 2018 par le Président de la République dans son plan pour la langue française et le plurilinguisme, dont 16 mesures sur 33 sont mises en œuvre par l’Institut français Paris, et à travers le projet de réforme de l'enseignement français à l'étranger. Les réseaux éducatifs et culturels français, uniques au monde, sont au service de cet objectif. L’accès à une éducation pour tous de qualité est l’un des meilleurs moyens de lutter contre la pauvreté, de réduire les inégalités, de lutter contre toutes formes de radicalisation.


INDICATEUR

Présence de la culture et des idées françaises à l'étranger

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Nombre de projets et de programmes culturels avec cofinancements extérieurs / nombre total de projets et de programmes culturels accompagnés par le réseau

%

93

94

95

95

95

96

Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération

%

NA

+5

+5

+5

+5

+5

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Nombre de projets et de programmes culturels avec cofinancements extérieurs / Nombre total de projets et de programmes culturels accompagnés par le réseau »
Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)
Le sous-indicateur fait référence au nombre de projets culturels (diffusion artistique, partenariats entre structures, projets d'accompagnements des politiques culturelles, promotion des ICC) soutenus ou organisés par les postes (services de coopération et EAF) en partenariat avec des acteurs locaux (associations, sociétés privées, partenaires publics dans les différents pays).
Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises (AF) conventionnées dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique). Par souci de comparaison dans le temps, les cibles 2020 sont demeurées inchangées par rapport au PAP 2019.


Sous-indicateur 2 : « Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération »
Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)
Le sous-indicateur fait référence à l'évolution d'une année sur l'autre du nombre d'abonnés aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) directement gérés par le réseau culturel et/ou le service de coopération et d 'action culturelle de l'ambassade.
Périmètre : SCAC de l'ambassade, établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Nombre de projets et de programmes culturels avec cofinancements extérieurs / Nombre total de projets et de programmes culturels accompagnés par le réseau »


Le réseau culturel français est chargé d'engager sur le terrain une stratégie diplomatique globale, vecteur d’image et de compétitivité. Il dialogue et favorise les échanges avec les cultures étrangères dans le monde. A ce titre, il est amené à mettre en œuvre localement des programmes de coopération et à organiser de nombreux événements culturels, avec le concours de l'Institut français Paris. Ces programmes et événements sont aujourd'hui presque exclusivement le fruit de collaborations et de coproductions entre nos postes et les institutions culturelles et partenaires artistiques locaux. Le réseau culturel travaille également de plus en plus main dans la main avec de nouveaux acteurs, tels que la société civile (ONG) et les collectivités territoriales.

L'intervention croissante de ces nouveaux acteurs dans les projets culturels du réseau nous permet d'escompter une hausse de 1 % du nombre de projets avec participations externes avec plus de 15 000 projets développés par le réseau dans 139 pays.


Sous-indicateur 2 : « Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération »


Les réseaux sociaux constituent pour les services de coopération et d'action culturelle (SCAC) et les établissements à autonomie financière (EAF) des outils indispensables de diffusion de leurs actions de coopération et de publicité pour les événements qu'ils organisent. L’abonnement à ces réseaux sociaux témoigne de l’intérêt du public local pour notre diplomatie d'influence et contribue à le fidéliser. Compte-tenu de l'évolution globale de l'utilisation des réseaux sociaux et des campagnes de promotion menées par le réseau culturel, il est possible de tabler sur une augmentation de 5 % par an du nombre d'abonnés aux différents réseaux sociaux gérés par les SCAC et EAF (en particulier Facebook, Twitter et Instagram), ce qui permettra d'assurer la meilleure résonance possible de leurs actions auprès des publics cibles et notamment les jeunes.

En 2018, le nombre d'abonnés s'élève à plus de 4,5 millions sur les réseaux Facebook, Twitter et Instagram.

 

INDICATEUR

Diffusion de la langue française

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises

Nb

1 070 487*

1 098 311

1 070 000

1 051 256

1 105 000

1 071 000

Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises

Nombre/usager

39 999 043*

39 997 344

SO

40 890 460

43 095 000

41 000 000

Nombre de candidats aux certifications en langue française

Nb

547 698

643 562

635 000

695 000

715 000

660 000

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des alliances françaises »

Sources des données : MEAE/DGM/services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Ce sous-indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non au nombre d’élèves différents). Le périmètre est constitué des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires et des alliances françaises conventionnées, c’est-à-dire disposant de personnel mis à disposition par le MEAE ou d’une subvention. Les informations proviennent des remontées des postes du réseau de coopération et d’action culturelle suite à la collecte des fiches de contrôle de gestion pour l’année 2018.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).

 

Sous-indicateur 2 : « Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des alliances françaises »

Sources des données : MEAE/DGM/services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Ce sous-indicateur permet de mettre en parallèle le nombre de cours dispensées à celui des inscriptions. Le périmètre est constitué des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires et des alliances françaises conventionnées, c’est-à-dire disposant de personnel mis à disposition par le MEAE ou d’une subvention. Les informations proviennent des remontées des postes du réseau de coopération et d’action culturelle suite à la collecte des fiches de contrôle de gestion pour l’année 2018.

Ce sous-indicateur ne figurait pas au PAP 2019.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).

 

Sous-indicateur 3 : « Nombre de candidats aux certifications en langue française »

Sources des données : Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (CIEP)

Le sous-indicateur fait référence au nombre d'inscrits aux certifications de langue (DILF, DELF, DALF, TCF) tous niveaux confondus, dans tous les centres d'examen dont la France. Les tests Evalang ne sont pas intégrés à ce chiffre.

Périmètre : diplôme initial de langue française (DILF ), diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance du français (TCF).

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateurs 1 et 2 : « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des alliances françaises » et « Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des alliances françaises »

 

La prévision actualisée pour 2019, établie sur la base des données collectées auprès des établissements culturels français (EAF) et les alliances françaises (AF) conventionnées, indique une baisse de 1,7 % du nombre d’élèves inscrits aux cours de langue par rapport à la prévision pour le PAP 2019, soit 1 051 256 au lieu de 1 070 000. A ce stade, ce chiffre ne reflète que partiellement la dynamique engagée par les établissements pour promouvoir la langue française, puisque certains d’entre eux n’ont pas encore fourni leurs données pour étoffer les statistiques.

Il convient néanmoins de constater une relative stabilité de l’indicateur 1 sur les données collectées depuis 2012, le nombre d’inscriptions oscillant autour de 1,1 million.

Pour 2020, un sursaut de l’ordre de 5 % est prévu, compte tenu de la forte mobilisation des postes depuis plusieurs années afin d’élargir et de diversifier l’offre linguistique proposée et de mieux répondre à la demande locale : développement des cours de français sur objectifs spécifiques (FOS) axés sur un domaine particulier (tourisme, technologie), mise en place de stratégies marketing ciblant de nouveaux publics.

Parallèlement, le nombre d’heures par élève a augmenté de manière sensible entre 2018 et 2019, passant d’une moyenne de 36,4 heures/élève à 38,9 heures/élève. Cette tendance pourrait se confirmer pour l’année 2020 avec une stabilisation du nombre d’heures par élève aux alentours de 39 heures/élève. Cette augmentation est due notamment à une demande plus marquée dans les pays de l'OCDE de cours individuels ou en très petits groupes.

 

Sous-indicateur 3 : « Nombre de candidats aux certifications en langue française »

 

La croissance de 60 000 candidats supplémentaires de la prévision actualisée 2019 s’explique notamment par les points suivants :

- selon les chiffres établis au 1er août 2019, le diplôme d'études en langue française (DELF) scolaire connaît une augmentation assez importante depuis le début de l’année 2019 par rapport au début 2018. Les pays les plus demandeurs (Espagne, Mexique, Portugal, Territoires palestiniens et Thaïlande) ont déjà largement dépassé les chiffres 2018 ;

- le test de connaissance du français (TCF) pour la carte de résident en France s’est bien installé et a des chiffres mensuels supérieurs à ceux des mois de l’année 2018 ; le TCF Canada est progressivement mis en place dans les centres agréés et depuis son lancement en janvier 2019, les chiffres augmentent tous les mois. Nous estimons que le TCF Canada sera mieux installé dans le réseau ;

- la stratégie de communication sera renforcée, notamment pour le DELF Prim (célébration de son 10e anniversaire) et le DELF scolaire qui sont les deux déclinaisons du DELF à la plus forte croissance.

 

La relative augmentation de 20 000 candidats supplémentaires de la prévision 2020 prend en compte l’impact sur le TCF pour la demande d'admission préalable (DAP) des coûts d’inscription différenciés dans les universités pour les étrangers et de la diminution constante de candidats au DILF.

 

INDICATEUR

Enseignement français et coopération éducative

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE

%

NA

+3

+3

+3,8

+4

+5

Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancéducation

Nb

95 743

210 000

230 000

142 000

170 000

260 000

Nombre de professeurs formés par le réseau

Nb

SO

SO

SO

5 000

5 000

5 000

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE »

Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans un établissement homologué par l'éducation nationale, faisant partie du réseau piloté par l'AEFE.

Périmètre : Les établissements homologués du réseau AEFE.


Sous-indicateur 2 : « Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancEducation »

Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement ayant reçu le « Label FrancÉducation ». Ce label est accordé aux établissements privés ou publics travaillant sur programme national et présentant des sections bilingues francophones de haut niveau. La liste des établissements labellisés fait l’objet après chaque nouvelle campagne d’un arrêté ministériel.

Périmètre : Établissements ayant reçu le LabelFrancÉducation.


Sous-indicateur 3 : « Nombre de professeurs formés par le réseau »

Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence aux enseignants des systèmes éducatifs locaux, partenaires de nos actions de coopération éducative, formés par le réseau, y compris des enseignants du réseau LabelFrancÉducation.

Périmètre : Établissements d'enseignement locaux.

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE »

 

L'attractivité du réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger est illustrée par l’augmentation du nombre d’élèves scolarisés (+16 % en 7 ans) et de la demande qui demeure vive dans un contexte de concurrence croissante de l’offre d’éducation au niveau mondial (notamment celle du baccalauréat international, IB, fort d'un réseau en 2019 de plus de 5 100 établissements dans 156 pays).

Pour les élèves étrangers, la prévision actualisée pour 2019 est de +3,8 % au lieu de +3 % fixé dans le PAP 2019.

Le plan de développement de l'enseignement français à l'étranger donne une nouvelle impulsion au réseau scolaire à l'étranger. L'homologation de 30 nouveaux établissements et l'extension de 31 établissements existants représentent 10 000 nouveaux élèves qui intégreront le réseau à la rentrée. A cela s'ajoute un volume constant d'augmentation des effectifs chaque année dans les établissements du réseau (autour de 3 500 élèves l'année dernière). Si l'on considère le taux actuel d'élèves étrangers dans le réseau (65 %), le nombre d'élèves étrangers à la rentrée 2019 aura augmenté de 8 800 élèves, soit +3,8 % par rapport au nombre d'élèves étrangers (230 828) à la rentrée 2018.

Les données remontées des établissements après la rentrée scolaire 2019 permettront de confirmer le nombre d'élèves étrangers effectivement scolarisés.

S'agissant de la prévision 2020, une augmentation de ce taux à 5 % peut être envisagée. Les annonces présidentielles relatives à l'objectif de doublement des effectifs dans le réseau à l'horizon 2030 ont créé une dynamique parmi les porteurs de projets de nouveaux établissements ainsi que parmi les établissements francophones souhaitant répondre aux critères de l'homologation.

 

Sous-indicateur 2 : « Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancéducation »

 

Le labelFrancEducation se développe rapidement et rencontre un intérêt croissant de la part des établissements publics et privés à l'étranger. 285 établissements étaient labellisés en 2018, chiffre porté à 395 à l'issue de la campagne 2019. Le plan présidentiel pour la langue française et le plurilinguisme contribue fortement à cette dynamique. Cette augmentation régulière laisse présager que les objectifs présidentiels d'atteindre 500 filières en 2022 seront atteints.

La différence entre la prévision du PAP 2019 et la prévision actualisée s’explique par la récente réorganisation du réseau qui doit encore se doter d'outils de gestion opérationnels.

 

Sous-indicateur 3 : « Nombre de professeurs formés par le réseau »

 

Priorité figurant dans le plan pour la langue française et le plurilinguisme, ce nouvel indicateur tend à montrer l’impact des actions de formation des professeurs enseignants dans des établissements scolaires publics ou privés locaux partenaires et/ou bénéficiaires des actions de la coopération française en éducation menées par les postes dans le cadre bilatérale et financées sur les crédits délégués du programme 185.

L'évaluation quantitative de ces actions prioritaires sera disponible à l'issue de l’enquête annuelle faite auprès des postes en fin d'année 2019.

 

OBJECTIF

Développer l'attractivité de la France


L'attractivité s'entend ici tant sous l'angle de l’enseignement supérieur et de la recherche que sous l’angle de l'attractivité touristique et vis-à-vis des investisseurs internationaux.


Sur le plan de l’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’objectif doit permettre d'appréhender de manière plus précise l'impact de notre diplomatie d'influence sur la mobilité étudiante, d'une part, sur la mobilité des chercheurs et nos coopérations scientifiques, d'autre part.

Il s'agit de mesurer l'attractivité du système français d'enseignement supérieur auprès des étudiants appartenant à la francophonie grâce à une vision plus générale des flux et des publics visés par nos dispositifs.

Pour le volet recherche, le nombre de projets de coopération scientifique soutenus par les services des ambassades vise à refléter concrètement une activité essentielle de notre diplomatie scientifique : les projets soutenus dans le cadre de partenariats Hubert Curien, qui financent l’amorçage de coopérations de recherche bilatérales ou avec certaines régions du monde.


Sur le plan de l'attractivité touristique comme de l'attractivité vis-à-vis des investisseurs internationaux, l’objectif doit permettre de mesurer les nombreux atouts de notre pays qui la placent au cœur de l’économie européenne et mondiale par le tourisme, d'une part, et vis à vis des investisseurs étrangers, d'autre part.

Sur le volet touristique, des objectifs de 100 millions de touristes accueillis et de 60 milliards d’euros de recettes en France en 2020 ont été fixés par le Gouvernement. Les indicateurs choisis permettent d’évaluer si les mesures prises pour renforcer l'attractivité touristique de la France permettent de placer le pays sur cette trajectoire.

De plus, la France connaît actuellement une dynamique positive : dans un contexte de repli des investissements directs étrangers (IDE) en Europe en 2018, la France confirme son attractivité en se positionnant au 2ème rang des pays d’accueil en Europe, place qu’elle avait perdue en 2010, selon le baromètre annuel établi par le cabinet EY. Avec 1 027 projets annoncés en 2018, la France s’impose notamment comme 1ère destination des investissements directs étrangers pour la recherche et développement et l’industrie, relayés par des événements portés au plus haut niveau de l’État tels que le sommet Choose France de Versailles ou l'initiative Tech For Good en mai. Il s'agit aujourd'hui de poursuivre et consolider cette dynamique en évaluant dans quelle mesure le réseau international de l’État et de son opérateur Business France contribue à cet objectif.


INDICATEUR

Attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France

%

45

40

45

40

41

45

Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France

Nb

188 492

192 000

196 000

202 151

202 000

200 000

Nombre de projets de recherche mis en oeuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien

Nb

1 300

1 330

1 400

1 400

1 400

1 400

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France »
Sources des données : MEAE/Parcoursup
Les élèves de terminale des lycées français de l’étranger suivent les procédures de préinscription dans l’enseignement supérieur français sur le portail national Parcoursup au même titre que les lycéens du territoire national. Ce dispositif repose sur un traitement informatisé des candidatures et permet une analyse fine de l'information et un suivi des candidatures durant toute la campagne (de janvier à septembre).
Périmètre : le portail Parcoursup intègre cette année près de 13 500 formations accessibles après le baccalauréat. Toutefois, certaines formations très attractives pour les élèves de notre réseau à l’étranger ne sont pas intégrées au portail et conservent un recrutement particulier. Il s’agit notamment de Sciences Po Paris, des instituts d’études politiques en régions, de l’université de Paris Dauphine et de la plupart des écoles de commerce post bac.
Les admissions dans ces établissements se situent hors du périmètre Parcoursup et ne sont donc pas comptabilisées dans cet indicateur. Pour mémoire, la réponse des candidats (acceptation définitive) sur Parcoursup est déclarative, les candidats procèdent ensuite à leur inscription auprès de l’établissement choisi. Le ministère envisage pour la session 2020 l’intégration sur le portail de ces formations.


Sous-indicateur 2 : « Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France »
Sources des données : statistiques MESRI DGRI/DGESIP-SIES / Systèmes d'information SISE et Scolarité : enquêtes menées par le SIES sur les établissements d'enseignement supérieur, enquêtes spécifiques aux ministères en charge de l’agriculture, de la santé, des affaires sociales et de la culture.
Les chiffres 2016 figurant dans le tableau se lisent comme suit : ils correspondent au recensement des étudiants étrangers en mobilité inscrits pour l'année universitaire 2015/2016 dans une université. Les données sont fournies avec une année de décalage. Ainsi les dernières informations disponibles se rattachent à l'année universitaire 2017/2018. Les outils statistiques existants ne permettent pas d'avoir une vision plus précoce et plus large des mobilités, qui inclurait l'ensemble des établissements français d’enseignement supérieur.
Périmètre : ces informations sont issues des données SISE du MESRI (application de gestion de scolarité des universités). Elles concernent les étudiants internationaux en mobilité à l'université. On entend par étudiant international en mobilité, tout étudiant étranger inscrit pour la première fois dans un établissement. Une réinscription n'est pas comptabilisée comme nouvelle mobilité.

 

Sous-indicateur 3 : « Nombre de projets de recherche mis en oeuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien »
Sources des données : données issues du système d’information de l'opérateur Campus France
Il s’agit du nombre de partenariats et de mobilités gérés par l'opérateur Campus France au titre des programmes Hubert Curien (PHC) et pour une année civile. Un programme Hubert Curien peut financer plusieurs projets de recherche conjoints entre équipes de recherche françaises et étrangères. Ce sont ces projets qui sont recensés. Il permet de mesurer l'intensité des coopérations menées.
Périmètre : Campus France au titre des programmes Hubert Curien (PHC)

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France »


Le décalage entre la prévision initiale et la prévision actualisée peut s'expliquer selon 4 raisons :

1. Les données indiquées viennent du portail Parcoursup. Or, certaines formations choisies par des étudiants étrangers, telles que celles offertes par exemple par l'Université Paris-Dauphine, par certains instituts d'études politiques (IEP) ou encore par certaines écoles de commerce, n’y sont pas intégrées. Les étudiants étrangers qui ont choisi ces formations ne sont pas comptabilisés dans les données remontées.

2. Les élèves étrangers du réseau sont très mobiles et ouverts à l’offre d’enseignement supérieur à l’international et la concurrence internationale est toujours plus forte.

3. Un effort doit être porté également sur la communication sur les études en France par les établissements homologués, en particulier les établissements partenaires les plus nombreux à se développer. Par ailleurs, l'enseignement supérieur français souffre toujours des effets des attentats de 2015, qui ont mis à mal son attractivité.

4. Enfin, l’annonce des frais différenciés pour l’enseignement supérieur au moment de l’ouverture de la campagne a pu influer sur les choix des élèves de terminale.


L’opération « Bienvenue en France » attribue une labellisation aux établissements mobilisés pour améliorer les conditions d’accueil des étudiants et favoriser leur venue.

De plus, l’intégration de formations recrutant jusqu’alors hors Parcoursup (écoles de commerce, Sciences Po, Dauphine) en les rendant plus visibles, pourrait accroître le nombre de candidatures. Les procédures de visa dématérialisées seront de fait plus aisément accessibles pour les étudiants étrangers et devraient faciliter leur venue.

Enfin, l’évolution de l’enseignement supérieur Français, implanté à l’étranger n’est pas évaluée. Le nombre d’implantations a tendance à croître, ceci constitue un potentiel vivier d’attractivité qu’il conviendrait d’évaluer.


Sous-indicateur 2 : « Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France »


La réalisation en 2019 est proche de la prévision qui avait été faite, avec une légère différence (+3,1 %). Cela confirme une dynamique pluriannuelle.

En effet, le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale inscrit dans une université en France au cours de l'année universitaire 2018/2019 est en augmentation de 5,3 % par rapport à l'année 2017/2018, et de 7,2 % par rapport à l'année 2016/2017.

Pour l'année 2019/2020, dès lors que la très grande majorité des universités a procédé à des exonérations de frais d'inscription différenciés et que les étudiants inscrits dans un cycle ne sont pas concernés, il est possible d'anticiper une stagnation du nombre.

Afin de pallier l'effet d'éviction induit par l'augmentation des droits d'inscription et poursuivre une croissance des flux dans un contexte de concurrence internationale grandissante, un travail est mené sur plusieurs axes, dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale d'accueil et d'attractivité des étudiants internationaux, baptisée « Bienvenue en France ».

Cette stratégie nationale s'appuie sur 6 principaux leviers d'action :

  • la simplification de la délivrance des visas pour études et des titres de séjour ;

  • le renforcement de l'offre de formation en FLE et en anglais ;

  • la création d'un label qualité visant l'amélioration des conditions d'accueil des étudiants ;

  • le développement de campus français à l'étranger ;

  • une campagne de communication auprès des futurs étudiants dans les pays étrangers ;

  • le maintien d'un engagement fort en matière d'exonérations et de bourses.


Sous-indicateur 3 : « Nombre de projets de recherche mis en oeuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien »


Le PHC est l’un des outils privilégiés de la coopération scientifique pour le MEAE et le MESRI. Les plus anciens PHC ont plus de 30 ans et nous continuons d’initier régulièrement de nouveaux PHC (en 2019 avec les Philippines « Sciences for the People »,  avec la Malaisie « HIBISCUS »  et avec l’Ile Maurice). Les études d’impact scientifique effectuées montrent la valeur ajoutée des projets soutenus pour l’initiation de collaborations, la production scientifique, et la formation des doctorants. Il s’agit donc d’un outil à forte visibilité et très bien diffusé au sein de la communauté scientifique française, ce qui permet de susciter de nouveaux projets au-delà des coopérations existantes. Par comparaison avec d’autres types d’appels à projets, le PHC présente les caractéristiques suivantes :

  • La constitution du dossier est relativement facile pour les porteurs de projet ;

  • La procédure de gestion, d’expertise et de sélection est harmonisée pour tous les programmes. La double évaluation scientifique généralement, par la France et le pays étranger, est un gage de qualité scientifique et un label d’excellence ;

  • Les PHC sont évolutifs et peuvent s’adapter à la situation locale. A titre d'exemple, le PHC Procope Structurant avec l’Allemagne permet d’inclure un partenaire d’un pays tiers. Le PHC Ulysses+ avec l’Irlande permet d’impliquer des entreprises. Des PHC régionaux existent également, notamment avec le Maghreb et l’Europe centrale ;

  • La participation de doctorants et post-doctorants est encouragée dans les projets. L’implication de jeunes chercheurs des deux pays permet de construire les futurs réseaux scientifiques.

Enfin, les PHC sont des projets bilatéraux d’amorçage, dotés de budgets modestes, mais qui permettent aux équipes d’apprendre à travailler ensemble, et de préparer ensuite des projets de recherche plus ambitieux, notamment des projets européens, dans l’objectif de construire un espace européen de la recherche.

Pour les pays hors Europe, un projet avec la France peut être un moyen de s’insérer dans un consortium européen (la France est le 3ème pays bénéficiaire du programme européen Horizon 2020, et participe à 1 projet sur 4).

La mise en place d'une nouvelle plateforme électronique de dépôt de projet prévue pour 2020 devrait permettre de renforcer l'attractivité des PHC pour les chercheurs.

 

INDICATEUR     mission

Attractivité touristique de la France

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Nombre de touristes étrangers en France

Nb

88,5*

89,3

94

91

94

100

Recettes issues du tourisme international

53,7

55,5

SO

58

60

60

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Nombre de touristes étrangers en France »

Sources des données : le nombre de touristes étrangers ayant visité la France est issu de plusieurs sources :

- une enquête auprès de l’offre réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). L’enquête interroge les hôteliers sur les hébergements et compte les nuitées des touristes français et étrangers. L’enquête est mensuelle. Les données sont disponibles au mois N+2 ;

- une enquête effectuée auprès de la demande par la direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec la Banque de France, l’enquête EVE (enquête visiteurs étrangers). Il s’agit d’une enquête aux frontières qui compte et interroge les touristes étrangers lorsqu’ils quittent le territoire, dans les aéroports, sur les aires d’autoroutes, dans les gares.

Autres sources : données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Les données issues des visas ne sont pas exploitées.

 

Sous-indicateur 2 : « Recettes issues du tourisme international »

Sources des données : Banque de France

Le sous-indicateur permet de mesurer le niveau des recettes annuelles générées par les touristes étrangers en France. Cet indicateur ne figurait pas au PAP 2019.

Périmètre : touristes étrangers en France.

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Nombre de touristes étrangers en France »


2018 a été une année record pour la fréquentation touristique internationale, en atteignant les 89,3 millions de touristes étrangers accueillis en France métropolitaine.

Les indicateurs portant sur les premiers mois de l’année 2019 laissent percevoir une diminution de la fréquentation touristique internationale pour le premier semestre. Cette tendance s’explique largement par les mouvements sociaux d’ampleur nationale qui ont largement touché le pays en début d’année, et qui ont impacté les réservations à moyen et long terme, ainsi que par les effets de la baisse de la livre (le Royaume-Uni étant notre premier marché touristique). La prévision 2019 nécessite ainsi une actualisation à la baisse.

La France maintient son objectif d’accueil de 100 millions de touristes étrangers.


Sous-indicateur 2 : « Recettes issues du tourisme international »


Dans le cadre de la révision des méthodes d’évaluation des recettes touristiques à laquelle participe la Banque de France, les recettes nettes issues du tourisme international augmentent de plus de 10 milliards d’euros. Le précédent objectif fixé par le gouvernement (50 milliards d’euros de recettes touristiques) a donc été ré-évalué pour être désormais établi à 60 milliards d’euros.

Malgré une baisse de la fréquentation touristique sur le premier semestre de l’année 2019, les recettes du tourisme international ne régressent pas, permettant d’escompter atteindre la cible fixée par le Gouvernement pour 2020.

 

INDICATEUR

Attractivité de la France en termes d'investissements

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Nombre de visites d'investisseurs auxquelles les Ambassades et BF ont contribué / nombre d'investisseurs rencontrés

%

22,8

49,4

24

35

40

25

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Nombre de visites d’investisseurs auxquelles les ambassades et Business France ont contribué / Nombre d’investisseurs rencontrés »

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Périmètre : ensemble des ambassades et Business France

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Nombre de visites d’investisseurs auxquelles les ambassades et Business France ont contribué / Nombre d’investisseurs rencontrés »


Le chiffre 2018 porte sur un échantillon de partenaires commerciaux représentant 68 % de notre commerce bilatéral, au regard des réponses transmises par les postes. Il permet de constater que le taux de transformation est particulièrement élevé entre la manifestation d’une marque d’intérêt pour le site France et la mise en œuvre d’une véritable démarche de prospection ayant pour but un investissement futur en France. La mobilisation accrue des ambassadeurs sur les sujets d'attractivité se traduit par une hausse significative de cet indicateur.

 

OBJECTIF

Accroître la performance du dispositif d'aide à l'export


Le ministre de l'Europe et des affaires étrangères en lien avec le ministère de l'économie et des finances est compétent pour définir et mettre en œuvre la politique du développement international de la France, notamment au titre du commerce extérieur et du tourisme. Face aux enjeux de redressement du commerce extérieur, la réforme en cours de finalisation du dispositif de soutien à l'export permet d'ores et déjà de rendre les services de l’État en administration centrale et dans le réseau plus lisibles et plus performants (mise en place du guichet unique à l'export, réorganisation du réseau de Business France à l'étranger, etc.).


INDICATEUR

Accompagnement des acteurs économiques

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Nombre de résultats obtenus (nombre de contrats signés toutes catégories confondues + nombre de changements favorables) / nombre d’entreprises reçues par les postes

%

16

12,5

12

13

15

15

Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l'Ambassade

Nb

1 099

740

750

750

800

800

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Nombre de résultats obtenus / Nombre d’entreprises reçues par les postes »

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Il s'agit d'évaluer la performance de l'action des postes en mettant en regard l'ensemble des résultats obtenus et le nombre d'entreprises reçues.

Périmètre : ensemble des ambassades.


Sous indicateur 2 : « Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l’ambassade »

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Il s'agit d'évaluer l’influence des actions du poste en matière d’environnement des affaires ayant conduit à lever des barrières et des freins rencontrés par les entreprises françaises.

Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l'ambassade : ces changements comprennent notamment les modification de réglementations locales, la levée d'interdictions phytosanitaires, des autorisations de dédouanement, les résolutions de contentieux, l’ouverture de nouvelles négociations sur un contrat.

Périmètre : ensemble des ambassades.

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Nombre de résultats obtenus / Nombre d’entreprises reçues par les postes »


Sur un échantillon de partenaires commerciaux représentant 68 % de notre commerce extérieur, le taux de résultats obtenu est de 12,5 %. La prévision initiale pour 2018 était de 10 %. En effet, le recul par rapport à l'année 2017 était prévu en raison du très grand nombre d'interventions en Russie en 2017 portant sur la levée de barrières douanières, conduisant à un nombre de changements favorables particulièrement élevé. En outre, l'effort accru des postes pour recevoir un nombre toujours croissant d'entreprises participe d'une baisse du ratio à court terme, le temps nécessaire à l'aboutissement des dossiers conduisant à un impact différé de cet effort.


Sous indicateur 2 : « Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l’ambassade »


Sur un échantillon de partenaires commerciaux représentant 68 % de notre commerce extérieur, 740 changements favorables aux intérêts français ont été signalés lors du recueil des indicateurs de diplomatie économique comme ayant eu lieu suite à une démarche de l'ambassade. La baisse par rapport à 2017 s'explique par la levée de nombreuses barrières douanières en Russie cette même année qui avait conduit à un pic exceptionnel de changement favorables obtenus. L'effort accru des postes en matière de diplomatie économique devrait conduire à une hausse progressive de cet indicateur.

Ces changements comprennent notamment les modification de réglementations locales, la levée d'interdictions phytosanitaires, des autorisations de dédouanement, les résolutions de contentieux, l’ouverture de nouvelles négociations sur un contrat.

 

OBJECTIF

Dynamiser les ressources externes


Les ambitions de notre pays dans le domaine de la diplomatie culturelle et d'influence nécessitent d’adapter nos modes d’intervention aux nouveaux enjeux de la mondialisation. Pour renforcer l’efficience dans la gestion des crédits et optimiser les leviers d'action, il convient notamment de dynamiser les ressources externes, aussi bien par la capacité de développement et de diversification des ressources des établissements à autonomie financières (EAF), et notamment la mise en place d’activités de cours, l’organisation de sessions d’examens (DELF/DALF/TCF), que par la mobilisation du mécénat des partenaires dans tous les domaines de compétences du réseau, le lancement de modules de formation professionnelle, et la location des espaces.
La poursuite de la modernisation du réseau des établissements culturels devrait permettre un maintien des performances.


INDICATEUR

Autofinancement et partenariats

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Prévision
PAP 2019

2019
Prévision
actualisée

2020
Prévision

2020
Cible

Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger

%

65,3

63,5

64

63

63

64

Taux d'autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE

%

72

76

69

71

72

69

Montant des participations externes mobilisés par le réseau culturel et de coopération

M€

165

175

172

175

175

172

Part des cofinancements d'Atout France

%

61

58

55

55

51

55

 

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1 : « Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger »
Sources des données : AEFE/MEAE
Mode de calcul : Ressources propres / (Subvention de fonctionnement + Ressources propres).
Ressources propres : évaluation des frais de scolarité perçus au cours de l'année académique N/N+1 + subventions versées par les pays tiers au cours de l'année N pour les EGD et conventionnés – bourses versées aux établissements EGD et conventionnés.
Les frais de scolarité sont perçus en monnaie locale et convertis en euros à la date du 1er octobre de l’année N. Les frais de première inscription ne sont pas comptabilisés dans le calcul des ressources propres car les règles de leur gestion diffèrent d'un établissement à l'autre (possibilité de remboursement à l'issue de la scolarité, etc.).
Subvention de fonctionnement = dotation versée par le MEAE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE (185 et 151). Elle comprend le financement des bourses scolaires aux élèves français et celui des bourses spécifiques (bourses d'excellence, bourses hors réseau). Les montants estimés des bourses scolaires versées aux établissements uniquement homologués sont déduits.
Périmètre : cet indicateur concerne les établissements en gestion directe (EGD) et conventionnés du réseau. Les établissements uniquement homologués ne sont pas pris en compte.


Sous-indicateur 2 : « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE »
Sources des données : données MEAE/états comptables consolidés des EAF pluridisciplinaires.
Périmètre : suite à la fusion SCAC/EAF, les établissements culturels sont désormais des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF). La liste de l’arrêté de 1999 est mise à jour chaque année. Les IFRE (instituts français de recherche à l’étranger) et les alliances françaises ne sont pas dans le périmètre de cet indicateur.
Mode de calcul : Total des produits (classe 7 du compte de résultat consolidé) hors dotation de fonctionnement et d'intervention versées par le MEAE / Total des charges (classe 6 du compte de résultat consolidé).


Sous indicateur 3 : « Montant des participations externes mobilisées par le réseau culturel et de coopération »
Sources des données : services de coopération et d'action culturelle des postes diplomatiques
Périmètre : ensemble des postes du réseau de coopération et d'action culturelle
Les participations externes sont des contributions en numéraire ou en nature apportées par les partenaires pour financer une opération (projets culturels, de recherche, programmes de bourses, etc.) pour laquelle l’action du poste a été déterminante. Il ne s’agit pas d’opérations tracées en comptabilité. Les participations externes des partenaires, en numéraire ou en nature (mise à disposition des salles, prêts du matériel, billets d’avion, etc.) sont directement destinées aux prestataires ou bénéficiaires finaux. Le mécénat ou les participations versées dans les comptes des établissements culturels pluridisciplinaires ne sont pas comptés en participations externes mais en ressources propres.
Pour qu’il y ait participation externe, 3 composants sont nécessaires : une opération, un poste du réseau de coopération et d’action culturelle du MEAE (SCAC, EAF ou alliance française conventionnée), un ou plusieurs partenaires externes.
Une opération est retenue en participation externe lorsqu’elle remplit au moins une des conditions suivantes : le poste est à l’initiative ; le poste est le financeur principal ou le poste joue un rôle déterminant. Il doit être noté que :
- l’autofinancement n’est pas de la participation externe par définition, notamment lorsqu’il s’agit du paiement d’une prestation ;
- les apports provenant de fonds publics français d’État et d’institutions parapubliques françaises ne sont pas comptabilisés comme de la participation externe ;

- l’année où le projet est totalement pris en charge par les partenaires c'est-à-dire lorsque le poste ne joue plus un rôle déterminant, le projet n’est plus compté en projet en participation externe. L’indicateur ne mesure donc que les résultats à court terme de l’action du réseau sur une valorisation recensée auprès des postes culturels de manière annuelle au moyen d'une enquête.
Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue.


Sous-indicateur 4 : « Part des cofinancements d'Atout France »
Sources des données : l’indicateur vise à rapporter la part des recettes de l’opérateur qui ne sont pas issues de la subvention de l’État (recettes de partenariats) au total des financements mobilisés.
L’opérateur est incité à rechercher des partenariats pour maintenir un financement paritaire associant une subvention pour charges de service public versée par le MEAE et les recettes de partenariat provenant des prestations proposées par l'opérateur.
Périmètre : les recettes de partenariat comprennent les prestations facturées, les adhésions et les sommes versées pour l’exécution de conventions spécifiques.

Justification des prévisions et de la cible

Sous-indicateur 1 : « Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger »

 

La prévision 2019 initiale avait été arrêtée à 64 %, celle-ci a été réévaluée à 63 % pour tenir compte d’une moindre dynamique d’inscription d’élèves pour l’année scolaire à venir dans les établissements EGD et conventionnés.

La cible actualisée 2020 vise une stabilisation de l’indicateur à 63 % afin de prendre en compte l’évolution des dotations allouées à l’AEFE, qui bénéficie d'une augmentation de sa SCSP de 25 M€.

 

Sous-indicateur 2 : « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE »

 

La prévision actualisée 2019 (71 %) est revue à la hausse par rapport à la prévision PAP 2019 (69 %), sur la base des résultats 2018 (76 %) qui, tout en traduisant l'impact de facteurs conjoncturels, tels que les gains de change, reflètent également une tendance haussière imputable aux performances d'ensemble des établissements à vocation pluridisciplinaire.

La constitution des ressources propres des EAF repose sur le développement et la diversification des activités génératrices de recettes, telles la location d’espaces disponibles dans les locaux des instituts, la mise en place d’activités de cours, l’organisation de sessions d’examens, le lancement de modules de formation professionnelle, mais aussi sur le développement des partenariats publics et privés (entreprises, organisations internationales, collectivités locales, appels à projet de l’Institut français Paris ou encore de fonds européens).

 

Sous-indicateur 3 : « Montant des participations externes mobilisés par le réseau culturel et de coopération »

 

Le développement des partenariats extérieurs constitue une priorité. L'objectif est de stabiliser cet indicateur à 172 M€, qui représentait déjà en 2017 un effet de levier significatif (les participations externes obtenues / financement du poste) qui permet de multiplier par 4 les ressources des postes. En 2018, le montant des participations externes est passé à 175 M€, ce qui témoigne des efforts constant du réseau pour lever des fonds comme de l'attractivité des projets développés par les services culturels et de coopération à l'étranger.

La grande volatilité de l'indicateur en raison notamment de sa forte dépendance aux contextes événementiels et de sa forte sensibilité aux effets de cycles (de projets ou de programmes de bourses cofinancées), nous conduit à prévoir une stabilisation du recours aux financements externes, après une progression continue au cours des dernières années.

 

Sous-indicateur 4 : « Part des cofinancements d'Atout France »

 

2018 est la 1ère année de mise en place du comité interministériel du tourisme (CIT) mobilisant à la fois des moyens publics et privés. Pour 4 M€ de subventions versées par l’État, 8 M€ de partenariats ont été générés. Ce dispositif ayant été renouvelé en 2019 avec notamment le versement de 4,9 M€ de recettes visas affectées à Atout France.

En 2020, l'opérateur doit poursuivre ses partenariats hors État avec pour objectif de maintien de ce rapport de 1 à 2 entre fonds publics et privés.