$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,193)

$@FwLOVariable(libelleProg,Recherche spatiale)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Développement de la technologie spatiale au service de la science

0

262 174 941

262 174 941

0

262 174 941

262 174 941

02 – Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre

0

358 269 405

358 269 405

0

358 269 405

358 269 405

03 – Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication

0

180 158 018

180 158 018

0

180 158 018

180 158 018

04 – Maîtrise de l'accès à l'espace

0

783 951 301

783 951 301

0

783 951 301

783 951 301

05 – Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique

0

302 355 259

302 355 259

0

302 355 259

302 355 259

06 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

0

95 654 792

95 654 792

0

95 654 792

95 654 792

07 – Développement des satellites de météorologie

0

51 062 000

51 062 000

0

51 062 000

51 062 000

Total

0

2 033 625 716

2 033 625 716

0

2 033 625 716

2 033 625 716



Éléments de synthèse du programme


PARTICIPATION DE LA FRANCE AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES

 

 

Contribution française à l’Agence spatiale européenne (ESA) : 1 401,009 M€ 

 

L’European Space Agency (ESA) est une agence intergouvernementale coordonnant les projets spatiaux menés en commun par vingt-deux pays européens. Elle est, par son budget, la seconde agence spatiale dans le monde après la NASA. Ses activités couvrent l’ensemble du domaine spatial : astrophysique, exploration du système solaire, étude du Soleil, étude et observation de la Terre par satellite, développement de lanceurs, vols habités, navigation par satellite, technologies et télécommunications spatiales. L’ESA participe également à des programmes spatiaux initiés par d’autres agences. Elle siège à Paris et utilise les installations du centre spatial guyanais.

 

Le budget 2019 adopté par l’ESA s’établit à 5 720 M€ (données : ESA). La contribution française en 2019, portée par le programme 193 (1 175 M€) a représenté 28,1% des contributions directes des États membres (4,18 Md€). L’enveloppe inscrite au PLF 2020 est de 1 401,009 M€ (+20% par rapport à 2019). Elle permettra à la France d’apurer sa dette auprès de l’ESA et de financer les prochains engagements qui seront définis par la France lors de la conférence ministérielle des 27 et 28 novembre 2019 en faveur de la poursuite des programme Ariane 6, de télécommunications et d’observation de la Terre, incluant Copernicus. De plus, il s’agira de préparer les futurs lanceurs européens avec les programmes Prometheus et Thémis.

 

 

Contribution française à l’Organisation européenne de satellites météorologiques (EUMETSAT) : 51,062 M€

 

La France contribue aux programmes de satellites météorologiques développés par EUMETSAT et participe à des opérations d’investissement lourdes, partagées entre l’ensemble des trente États membres et l’État coopérant (Serbie). EUMETSAT est principalement financée par les contributions versées par ses États membres, calculées proportionnellement au revenu national brut (RNB) des différents États pour les activités obligatoires. Le budget global prévisionnel 2020 d’EUMETSAT s’établit à 688,4 M€, en baisse par rapport à celui de 2019 (732,1M€). La contribution française au fonctionnement de l’organisation en 2019 s’établit à 51,062 M€ auquel il faut ajouter 2,8 M€ pris en charge par Météo-France. Elle est en baisse de 34,9 % par rapport à la LFI 2019 (78,458 M€).

 

A mi 2019, la France disposait d'un fonds de roulement au sein d'EUMETSAT de 19,9M€. Celui-ci sera mobilisé entre 2020 et 2022 pour compléter les crédits budgétaires.

 

Les contributions des États membres à EUMETSAT couvrent principalement les phases de développement des trois programmes Météosat Third Generation (MTG), Eumetsat Polar System Second Génération (EPS-SG) et Jason-CS dont les premiers lancements sont prévus à partir de fin 2020. L’avancement de ces projets permettra une baisse significative des contributions à partir de 2022.

 

 


Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

Transferts sortants



   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

Transferts sortants





   Mesures de périmètre




Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers


   Ratio d'efficience bureautique


Dépenses pluriannuelles


Grands projets informatiques



Marchés de partenariat


Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2007-2014

Action / Opérateur

CPER 2007-2014
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2007-2014

Génération CPER 2015-2020

Action / Opérateur

CPER 2015-2020
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2015-2020


Total des crédits de paiement pour ce programme

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020



Grands projets transversaux



 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors Titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2019

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018)


Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018


AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019

0


0


1 820 012 789


1 820 012 789


0

Échéancier des cp à ouvrir

AE

CP 2020

CP 2021

CP 2022

CP au-delà 2022

 

Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019


CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020

0


0
0


0


0


0

 

AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP


CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020

2 033 625 716
0


2 033 625 716
0


0


0


0

 

Totaux


2 033 625 716


0


0


0


Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020



CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020



100%


0%


0%


0%

Justification par action

ACTION n° 01    12,9%

Développement de la technologie spatiale au service de la science


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

262 174 941

262 174 941

0

Crédits de paiement

0

262 174 941

262 174 941

0


 

Cette action concerne les programmes spatiaux d’étude et d’exploration de l’univers, ceux de la physique fondamentale et des sciences de la vie et de la matière ainsi que des activités relevant des sciences humaines et sociales. Elle a pour but de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de permettre de développer et de tester des technologies spatiales innovantes.

 

Les programmes financièrement les plus importants - par exemple, les missions GAIA (mesure ultrafine de la position, de la distance et du mouvement des étoiles), JUICE (doit être lancée en 2022 pour étudier les satellites naturels de Jupiter) ou PLATO (projet d’observatoire spatial pour la découverte et la caractérisation d'exoplanètes de type terrestre) - sont menés au sein de l’Agence spatiale européenne, essentiellement dans le cadre du programme scientifique obligatoire (auquel les États membres contribuent au prorata de leur produit national brut) : ce programme finance les missions après appel à propositions, les instruments embarqués constituant les apports en nature des États membres. La contribution française correspondante est portée par le Centre national d'études spatiales (CNES). Les ressources pour le développement puis l’exploitation des instruments français embarqués (contributions nationales en nature) proviennent à la fois du CNES et des établissements publics concernés, notamment les laboratoires spatiaux du CNRS et des Universités (IPGP, IAS d’Orsay, LMD, LATMOS, LESIA, LPC2E, LAS, etc).

 

En complément, le CNES mène des programmes nationaux ou en coopération bilatérale, comme par exemple l’atterrisseur robot MASCOT avec l'Institut spatial allemand (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt ou DLR), monté sur la sonde HAYABUSA-2 de l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (Japan Aerospace Exploration Agency ou JAXA), qui s’est posé sur l’astéroïde Ryugu en octobre 2018 ou la mission InSight (INterior exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport) de la NASA avec à son bord, le sismomètre français SEIS déposé à la surface de Mars en décembre 2018.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

71 908 684

71 908 684

Subventions pour charges de service public

71 908 684

71 908 684

Dépenses d’intervention

190 266 257

190 266 257

Transferts aux autres collectivités

190 266 257

190 266 257

Total

262 174 941

262 174 941


Dépenses de fonctionnement



Les dépenses de fonctionnement (71,909 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action.



NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « Opérateurs » du présent projet annuel de performance.



Dépenses d’intervention



Les dépenses d’intervention (190,266 M€) correspondent à la part de contribution française à l’ESA (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action.


ACTION n° 02    17,6%

Développement de la technologie spatiale au service de l'observation de la terre


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

358 269 405

358 269 405

0

Crédits de paiement

0

358 269 405

358 269 405

0


L’objet de cette action est de contribuer à l’avancement des connaissances scientifiques et de préparer, développer et tester des outils spatiaux destinés à des utilisations au service des politiques nationales et européennes. C’est ainsi qu’ont été lancées les filières de satellites météorologiques (avant leur transfert sous la responsabilité d'Eumetsat), des instruments ou des satellites d’observation de l’atmosphère – IASI-NG (Infrared Atmospheric Sounder Interferometer - New Generation - nouvel interféromètre de sondage dans l'infrarouge), Calipso (Cloud Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observations est un satellite de télédétection de petite taille franco-américain), etc., les satellites « Spot » ou « Pléiades » d’observation optique, ou encore les satellites d’océanographie « Jason ».


Les activités concernées peuvent être menées dans le cadre d’un programme facultatif de l’ESA ou dans un cadre national ou bilatéral, comme pour les missions SWOT (Surface Water Ocean Topography ou mission de topographie des eaux de surface et des océans) avec la NASA ou CFOSAT (Chinese-French Oceanic SATellite - suivi des vents et des vagues à la surface des océans et amélioration de la modélisation des prévisions de la mer) avec la Chine lancées en octobre 2018, cas historiquement plus fréquent que pour l’action n° 1.


Le programme européen « Copernicus » de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité, mené conjointement par l’Agence spatiale européenne et l’Union européenne, marque l’implication croissante de cette dernière dans ce domaine (7 satellites en orbite : 2 de chaque famille Sentinel 1, 2 et 3 et le précurseur Sentinel 5). En effet, en application du traité de Lisbonne qui confère à l'Union européenne une compétence pour le domaine spatial, celle-ci a désormais un rôle majeur dans la mise en œuvre de la stratégie spatiale européenne et le financement des grands programmes. La partie aval dite de « User Uptake » de Copernicus est en revanche déléguée à un consortium d’États membres, dont la France fait partie.

Une nouvelle thématique forte porte sur la compréhension et le suivi du changement climatique, pour lequel le spatial a intrinsèquement un apport majeur. Au-delà des contributions à des programmes dans un cadre de coopération bilatérale - projets Merlin (En 2021, le satellite franco-allemand Merlin (Methane Remote Sensing Lidar Mission) sera mis en orbite terrestre pour mesurer la concentration en méthane atmosphérique) et Microcarb (mesure des échanges de dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère de la Terre au-dessus de l'ensemble des régions du globe et plus particulièrement dans les zones mal couvertes par l'instrumentation terrestre) ou européen (future satelittes Sentinel de Copernicus), la France et le CNES ont pris depuis le « One Planet Summit » fin 2017 le leadership au niveau des agences spatiales sur cette thématique de par la proposition de développement d’un Space Climate Observatory afin de diffuser et tirer au mieux partie de la donnée spatiale au profit de cet enjeu sociétal. Les travaux ont été officiellement lancés en juin 2019 à la suite de la signature, au Bourget, de la déclaration conjointe d’intérêt par 25 agences spatiales et 4 organisations internationales.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

166 828 148

166 828 148

Subventions pour charges de service public

166 828 148

166 828 148

Dépenses d’intervention

191 441 257

191 441 257

Transferts aux autres collectivités

191 441 257

191 441 257

Total

358 269 405

358 269 405


Dépenses de fonctionnement


 

Les dépenses de fonctionnement (166,828 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action.


 

NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « Opérateurs » du présent projet annuel de performance.


 

Dépenses d’intervention


 

Les dépenses d’intervention (191,441 M€) correspondent à la part de contribution française à l’ESA (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action.


ACTION n° 03    8,9%

Développement de la technologie spatiale au service de la recherche en sciences de l'information et de la communication


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

180 158 018

180 158 018

0

Crédits de paiement

0

180 158 018

180 158 018

0


Cette action concerne les programmes spatiaux de télécommunications et de navigation-localisation-synchronisation. Elle permet de préparer, développer et tester des technologies et des systèmes spatiaux destinés à des utilisations opérationnelles. Les domaines en question possèdent un caractère dual très affirmé, c’est-à-dire que les travaux de recherche menés dans ce cadre peuvent trouver des applications tant civiles que militaires. Ces projets sont également suivis par le programme 191 « Recherche duale (civile et militaire) » .


L’effort technologique entrepris permet également de renforcer la position de l’industrie française sur le principal marché spatial commercial viable aujourd’hui, à savoir celui des télécommunications qui est en pleine révolution au niveau des usages comme des technologies.


Les activités de télécommunications peuvent être conduites sous l’égide de l’ESA ou au niveau national : la principale activité en cours est le programme de développement des futures plates-formes géostationnaires tout électriques «Recherche duale (civile et militaire) », à forte capacité et cœur de gamme de l’industrie spatiale européenne télécom. Développées dans le cadre de ce programme, les filières de plates-formes Spacebus NEO et Eurostar-Neo ont déjà permis de réaliser la vente de 9 satellites de télécommunications par Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, dont le satellite Konnect VHTS commandé par Eutelsat et qui contribuera à réduire la fracture numérique sur l’hexagone. D’autres travaux de recherche et développement (R&D) concernant le développement de briques technologiques de charges utiles pour offrir plus de capacités, de flexibilité et un accès très haut débit à internet par satellite sont également en cours. Enfin, de nouvelles solutions pour l’internet des objets sont à l’étude comme la constellation de nanosatellites Kineis.


Le programme européen «GALILEO» de navigation-localisation-synchronisation, mené initialement conjointement par l’ESA et l’Union européenne, marque l’implication de cette dernière dans ce domaine. Depuis 2007, le programme « GALILEO» est ainsi intégralement financé par l’Union européenne. Des activités de recherche et technologie (R&T) sont toutefois encore menées sur financement national (par le CNES ou via l’ESA) pour préparer les futures générations de satellites (pré-étude NEMESIS). Suite au lancement de quatre satellites par Ariane 5 à l’été 2018, la constellation « GALILEO » compte désormais 26 satellites en orbite (22 opérationnels). « GALILEO » est complété par le programme « EGNOS » qui corrige et améliore la qualité des signaux des constellations de système de positionnement par satellite (Global Navigation Satellite System - GNSS). EGNOS  apporte une garantie d’intégrité et une précision de mesure suffisante pour autoriser l’usage de ces systèmes par l’aviation civile comme moyen exclusif. Le CNES, en leader d’un vaste consortium de partenaires européens sous contrat de la European GNSS Agency (GSA), assure un monitoring des performances de « GALILEO » et « EGNOS ». En outre, le CNES encourage l’usage de ces technologies par d’autres secteurs comme le ferroviaire ou les véhicules autonomes.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

30 657 120

30 657 120

Subventions pour charges de service public

30 657 120

30 657 120

Dépenses d’intervention

149 500 898

149 500 898

Transferts aux autres collectivités

149 500 898

149 500 898

Total

180 158 018

180 158 018


Dépenses de fonctionnement



Les dépenses de fonctionnement (30,657 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action.



NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « Opérateurs » du présent projet annuel de performance.



Dépenses d’intervention



Les dépenses d’intervention (149,500 M€) correspondent à la part de contribution française à l’ESA (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action.


ACTION n° 04    38,5%

Maîtrise de l'accès à l'espace


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

783 951 301

783 951 301

0

Crédits de paiement

0

783 951 301

783 951 301

0


Cette action concerne les programmes de lanceurs spatiaux et des infrastructures associées (centre spatial guyanais - CSG). Elle a pour but de préparer, de développer et de qualifier les systèmes de lancement assurant à l’Europe l’autonomie d’accès à l’espace au meilleur coût pour les puissances publiques. La commercialisation des services de lancement est assurée par Arianespace.


Les développements et les qualifications des lanceurs « Ariane » et « Vega », ainsi que l’implantation du lanceur russe « Soyouz » au CSG, ont été ou sont menés sous l’égide de l’ESA, en équipe intégrée avec celles du CNES.


L’enjeu actuel est de développer Ariane 6 et son nouveau pas de tir au CSG, qui succédera à Ariane 5 ECA, conformément à la décision du Conseil ministériel de l’ESA de novembre 2012. Grâce à sa conception et à l’organisation industrielle mise en place, ce nouveau lanceur permettra à l’Europe de disposer d’un lanceur plus compétitif qu’Ariane 5 et mieux adapté à l’évolution des missions. La production des premiers lanceurs a été lancée début 2019 après que l’ESA ait adopté une résolution portant à 7 le nombre de lancements institutionnels pendant la phase de transition Ariane 5 / Ariane 6. Le 1er vol Ariane 6 est prévu en octobre 2020 (embarquant des satellites de la constellation OneWeb). Une montée en cadence rapide est ensuite envisagée jusqu’à la fin de la transition Ariane 5 / Ariane 6 en 2023. Pendant cette phase de transition, un autre enjeu est de maintenir l'attractivité commerciale et le bon déroulement des opérations de lancement du lanceur Ariane 5.


Des évolutions du lanceur Vega (Vega-C et Vega-E), plus puissantes, ont également été décidées au niveau de l’ESA. En parallèle, des activités de préparation du futur sont menées (développement du moteur Prometheus, avant-projet de démonstrateur Callisto, etc.).


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

140 662 172

140 662 172

Subventions pour charges de service public

140 662 172

140 662 172

Dépenses d’intervention

643 289 129

643 289 129

Transferts aux autres collectivités

643 289 129

643 289 129

Total

783 951 301

783 951 301


Dépenses de fonctionnement


 

Les dépenses de fonctionnement (140,662 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action.


 

NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « Opérateurs » du présent projet annuel de performance.


 

Dépenses d’intervention


 

Les dépenses d’intervention (643,289 M€) correspondent à la part de contribution française à l’ESA (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action.


 


ACTION n° 05    14,9%

Maîtrise des technologies orbitales et de l'innovation technologique


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

302 355 259

302 355 259

0

Crédits de paiement

0

302 355 259

302 355 259

0


Cette action concerne :

- la station spatiale internationale (ISS) ;

- la conception, le développement de plates-formes de mini et de micro-satellites (à ce jour, les filières « Proteus », « Myriades » et « Myriade Evolution »), jusqu’à des nanosatellites utilisés en particulier pour des démonstrateurs en vols comme la mission ANGELS ;

- la conception, le développement et la mise en œuvre de ballons atmosphériques destinés à emporter des expériences d’astrophysique ou d’observation du système Terre-atmosphère. Plusieurs campagnes sont en cours ou prévues en 2019 (campagnes Stratosciences et PILOT (mesure de l'émission polarisée submillimétrique des poussières interstellaires) à Timmins (Canada), campagne de vols Ballon Léger Dilatable (BLD) depuis Aire sur l’Adour). Les travaux de développement de Stratéole 2 (mesures en zone tropicale) se poursuivent, avec une campagne de validation en vol des nouveaux systèmes d’ici fin 2019 ;

- les activités de recherche concernant les technologies génériques qui doivent permettre d’améliorer les performances des satellites en termes de fiabilité, de puissance disponible, de masse embarquée, de contrôle d’altitude et d’orbite, de stockage et de transmission de données ou de capacités de calcul, sans oublier les performances des charges utiles.


Hormis la station spatiale internationale, qui est un programme international auquel la France contribue principalement au travers de l’ESA, les travaux sont menés essentiellement dans un cadre national.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

120 224 092

120 224 092

Subventions pour charges de service public

120 224 092

120 224 092

Dépenses d’intervention

182 131 167

182 131 167

Transferts aux autres collectivités

182 131 167

182 131 167

Total

302 355 259

302 355 259


Dépenses de fonctionnement



Les dépenses de fonctionnement (120,224 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action.



NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « Opérateurs » du présent projet annuel de performance.



Dépenses d’intervention



Les dépenses d’intervention (182,131 M€) correspondent à la part de contribution française à l’ESA (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action.


ACTION n° 06    4,7%

Moyens généraux et d'appui à la recherche


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

95 654 792

95 654 792

0

Crédits de paiement

0

95 654 792

95 654 792

0


Cette action porte sur le fonctionnement général du CNES et les investissements associés.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

51 274 523

51 274 523

Subventions pour charges de service public

51 274 523

51 274 523

Dépenses d’intervention

44 380 269

44 380 269

Transferts aux autres collectivités

44 380 269

44 380 269

Total

95 654 792

95 654 792


Dépenses de fonctionnement


 

Les dépenses de fonctionnement (51,274 M€) correspondent à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) versée au CNES (catégorie 32) et fléchée sur des activités relatives à cette action.


 

NB : le CNES fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « Opérateurs » du présent projet annuel de performance.


 

Dépenses d’intervention


 

Les dépenses d’intervention (44,380 M€) correspondent à la part de contribution française à l’ESA (catégorie 64) fléchée sur des activités relatives à cette action.


 


ACTION n° 07    2,5%

Développement des satellites de météorologie


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

51 062 000

51 062 000

0

Crédits de paiement

0

51 062 000

51 062 000

0


Cette action concerne la contribution française aux programmes de satellites météorologiques développés par l’Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT). Ces opérations d’investissement lourdes sont ainsi partagées entre les 30 États membres, dont la France qui est représentée au Conseil par Météo-France. Les moyens mis en place sont coordonnés à l’échelle mondiale, principalement avec nos partenaires américains et japonais, ce qui permet d’avoir accès aux données recueillies par leurs satellites.


Deux familles de satellites sont concernées :

  • les METEOSAT (géostationnaires) : Meteosat Second Génération (MSG) et Meteosat Third Generation (MTG) dont le premier devrait être lancé fin 2021 ;

  • les METOP (satellites polaires européens en orbite basse) : Eumetsat Polar System (EPS) et Eumetsat Polar System Second Generation (EPS-SG). EPS est en phase d’exploitation, le dernier satellite Metop-C ayant être lancé fin 2018. Le programme EPS-SG est en phase de développement, avec un premier lancement prévu fin 2022.

Toutes deux font l’objet de développements délégués par EUMETSAT à l’ESA, la production et les opérations étant ensuite réalisées par EUMETSAT.


Les États contribuent au prorata de leur produit national brut (PNB), il n’y a pas de retour géographique contrairement à l’ESA. Les industriels français sont particulièrement bien placés sur les nouvelles générations de satellites en cours de développement : MTG et METOP-SG. Fruit d’un accord avec EUMETSAT, le CNES exerce par ailleurs la maîtrise d’ouvrage du sondeur atmosphérique IASI-NG au profit de ce dernier programme.


S’ajoutent à cela quelques programmes facultatifs, tels que Jason 2 et JASON-CS (satellite océanographique altimétrique), en coopération entre Eumetsat, ESA et l’Union européenne.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

51 062 000

51 062 000

Transferts aux autres collectivités

51 062 000

51 062 000

Total

51 062 000

51 062 000


Les dépenses d’intervention (51,061 M€) correspondent à la part de contribution française à EUMETSAT (catégorie 64) financée par le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Cette contribution est versée par le biais de Météo-France qui y apporte un complément financier.


A noter : la contribution française totale à EUMETSAT est constituée par le versement du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur (P193) ainsi qu’un versement de Météo-France de 2,8M€/an porté par le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie »,


Synthèse des opérateurs du programme

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


(en milliers d'euros)

 

LFI 2019

PLF 2020

Opérateur ou Subvention

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Météo-France (P159)

81 458

81 458

51 062

51 062

Transfert

81 458

81 458

51 062

51 062

CNES - Centre national d'études spatiales (P193)

1 741 555

1 741 555

1 833 063

1 982 564

Subvention pour charges de service public

566 555

566 555

581 555

581 555

Transfert

1 175 000

1 175 000

1 251 508

1 401 009

Total

1 823 013

1 823 013

1 884 125

2 033 626

Total des subventions pour charges de service public

566 555

566 555

581 555

581 555

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

1 256 458

1 256 458

1 302 570

1 452 071



Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs

 

LFI 2019

PLF 2020

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

CNES - Centre national d'études spatiales

2 417

2 417

230

2 417

2 417

230

Total

2 417

2 417

230

2 417

2 417

230


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère



   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme


ETPT

Emplois sous plafond 2019

2 417

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2019

Impact du schéma d'emplois 2020

Solde des transferts T2/T3

Solde des transferts internes

Solde des mesures de périmètre

Corrections techniques

Abattements techniques

Emplois sous plafond PLF 2020

2 417

Rappel du schéma d’emplois 2020 en ETP