$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,216)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – État-major et services centraux

590 320 743

56 950 966

647 271 709

590 320 743

57 176 247

647 496 990

03 – Système d'information et de communication

0

308 262 116

308 262 116

0

289 251 381

289 251 381

04 – Action sociale et formation

0

39 605 394

39 605 394

0

39 605 394

39 605 394

05 – Affaires immobilières

0

38 448 863

38 448 863

0

118 429 636

118 429 636

06 – Affaires juridiques et contentieuses

0

79 500 000

79 500 000

0

79 500 000

79 500 000

08 – Immigration, asile et intégration

41 385 501

0

41 385 501

41 385 501

0

41 385 501

09 – Sécurité et éducation routières

127 231 205

0

127 231 205

127 231 205

0

127 231 205

10 – Fonds interministériel de prévention de la délinquance

0

69 298 869

69 298 869

0

69 298 869

69 298 869

Total

758 937 449

592 066 208

1 351 003 657

758 937 449

653 261 527

1 412 198 976



Éléments de synthèse du programme



Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Le programme 216 intègre, pour le PLF 2020, différentes mesures de transfert qui traduisent les évolutions organisationnelles du ministère de l’intérieur. Les plus significatives concernent la création de la direction du numérique ainsi que du service de l’achat, de l’innovation, de la logistique du ministère de l’intérieur (SAILMI) et le rattachement des secrétariats généraux de l’administration du ministère de l’intérieur hors Ile de France au programme 216.


   Modifications de maquette

La maquette budgétaire du programme 216 ne connaît aucune évolution au PLF 2020.


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+170 146 360

+72 580 038

+242 726 398

+230 525 648

+215 937 246

+473 252 046

+458 663 644

Médecins de prévention, infirmiers et secrétaires médicales

354 ►

+3 181 537

+212 021

+3 393 558

+3 393 558

+3 393 558

Prise en charge de l'assistance des utilisateurs de Chorus DDT des DDI

129 ►

+41 546

+18 624

+60 170

+60 170

+60 170

Renforcement des effectifs de la plateforme Chorus

152 ►

+41 546

+18 624

+60 170

+60 170

+60 170

Contribution aux frais de fonctionnement auprès du personnel du MEN mis à disposition du DIAIR

214 ►

+12 500

+12 500

+12 500

+12 500

Création du SMA - frais de fonctionnement du SAILMI

176 ►

+650 000

+650 000

+650 000

+650 000

Création du SMA - frais de fonctionnement du SAILMI

152 ►

+514 000

+514 000

+514 000

+514 000

Création du SMA - remboursement mise à disposition

161 ►

+13 200

+13 200

+148 000

+148 000

+161 200

+161 200

Création de la DNUM

161 ►

+13 719 968

+14 694 468

+13 719 968

+14 694 468

Création de la DNUM

232 ►

+5 000 000

+5 000 000

+5 000 000

+5 000 000

Mise en oeuvre du plan de renforcement de la sécurité numérique du SHFD du ministère de l'intérieur

354 ►

+46 761

+20 631

+67 392

+2 400

+2 400

+69 792

+69 792

Mise en oeuvre du plan de renforcement de la sécurité numérique du SHFD du ministère de l'intérieur

176 ►

+113 402

+51 608

+165 010

+4 800

+4 800

+169 810

+169 810

Création du SMA (acheteurs DCRFPN)

176 ►

+121 001

+49 653

+170 654

+170 654

+170 654

Création du SMA

161 ►

+45 800

+17 750

+63 550

+63 550

+63 550

Création du SMA (personnels SAELSI)

152 ►

+9 600 000

+4 800 000

+14 400 000

+14 400 000

+14 400 000

Prise en charge des postes de travail au sein des DDI

155 ►

+74 823

+28 729

+103 552

+2 600

+2 600

+106 152

+106 152

CPPI SGAMI - PN

176 ►

+152 813 569

+65 866 196

+218 679 765

+16 018 299

+16 840 632

+234 698 064

+235 520 397

Création de la DNUM

207 ►

+2 551 000

+1 951 000

+2 551 000

+1 951 000

Couverture des frais de restauration des 23 pompiers mis à disposition (Beauvau et Levallois)

161 ►

+47 000

+47 000

+47 000

+47 000

Emploi provenant du MEN au profit du SG-CIPDR (RIM 22/09/2016 et 24/07/2018)

141 ►

+44 675

+24 341

+69 016

+2 217

+2 217

+71 233

+71 233

Création ANCT : emplois relatifs à l’élaboration et au suivi de la politique de l'État

112 ►

+1 727 119

+728 230

+2 455 349

+2 455 349

+2 455 349

Création de la DNUM

152 ►

+50 248 402

+38 893 155

+50 248 402

+38 893 155

Création de la DNUM

176 ►

+101 382 003

+96 769 686

+101 382 003

+96 769 686

Création de la DNUM

303 ►

+32 686 957

+32 686 957

+32 686 957

+32 686 957

Création de la DNUM

122 ►

+2 227 000

+2 317 000

+2 227 000

+2 317 000

Création de la DNUM

354 ►

+2 669 626

+2 761 955

+2 669 626

+2 761 955

Paiement des abonnements et opérations d'augmentation des débits sur le RIE

354 ►

+2 000 000

+2 000 000

+2 000 000

+2 000 000

Remboursement des offres de services interministérielles de la DSIC au profit des DDI

354 ►

+633 978

+633 978

+633 978

+633 978

Gestion du corps des ADTIOM

176 ►

+32 265

+15 504

+47 769

+2 449

+2 449

+50 218

+50 218

Traitements des actifs (PRE, indemnités d'enseignement et de jury, part performance IRP et PSI O-M)

176 ►

+32 265

+15 504

+47 769

+2 449

+2 449

+50 218

+50 218

Personnels de la SDPSD (DSAF PM)

129 ►

+2 216 851

+712 623

+2 929 474

+2 929 474

+2 929 474

Transferts sortants

- 379 611

- 186 196

- 565 807

- 622 500

- 622 500

-1 188 307

-1 188 307

Soins sans consentement

► 204

- 500 000

- 500 000

- 500 000

- 500 000

Mémorial de la Shoah

► 129

- 100 000

- 100 000

- 100 000

- 100 000

Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère Intérieur

► 156

- 379 611

- 186 196

- 565 807

-22 500

-22 500

- 588 307

- 588 307



   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+4 365

Médecins de prévention, infirmiers et secrétaires médicales

354 ►

+37

Prise en charge de l'assistance des utilisateurs de Chorus DDT des DDI

129 ►

+1

Renforcement des effectifs de la plateforme Chorus

152 ►

+1

Mise en oeuvre du plan de renforcement de la sécurité numérique du SHFD du ministère de l'intérieur

354 ►

+1

Mise en oeuvre du plan de renforcement de la sécurité numérique du SHFD du ministère de l'intérieur

176 ►

+2

Création du SMA (acheteurs DCRFPN)

176 ►

+2

Création du SMA

161 ►

+1

Création du SMA (personnels SAELSI)

152 ►

+219

Prise en charge des postes de travail au sein des DDI

155 ►

+1

CPPI SGAMI - PN

176 ►

+4 031

Emploi provenant du MEN au profit du SG-CIPDR (RIM 22/09/2016 et 24/07/2018)

141 ►

+1

Création ANCT : emplois relatifs à l’élaboration et au suivi de la politique de l'État

112 ►

+30

Gestion du corps des ADTIOM

176 ►

+1

Traitements des actifs (PRE, indemnités d'enseignement et de jury, part performance IRP et PSI O-M)

176 ►

+1

Personnels de la SDPSD (DSAF PM)

129 ►

+36

Transferts sortants

-9

Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère Intérieur

► 156

-9



 

 

 



   Mesures de périmètre




Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2019

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2020

Effet des
mesures de
transfert
pour 2020

Effet des
corrections
techniques
pour 2020

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2020

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2019 sur 2020

dont impact
des schémas
d'emplois
2020 sur 2020

Plafond
demandé
pour 2020

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Hauts fonctionnaires

474

0

+6

0

-15

-28

+13

465

Personnels administratifs cat A

1 164

0

+316

0

+21

-10

+31

1 501

Personnels administratifs cat B

808

0

+508

0

+17

-9

+26

1 333

Personnels administratifs cat C

1 260

0

+1 276

0

+13

-10

+23

2 549

Personnels techniques

1 004

0

+1 832

0

-3

+2

-5

2 833

Personnels des cultes

1 267

0

0

0

-26

-20

-6

1 241

Ouvriers d'Etat

7

0

+242

0

0

0

0

249

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

18

0

+16

0

0

0

0

34

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

21

0

+11

0

+1

+1

0

33

Officiers de gendarmerie

13

0

+9

0

0

0

0

22

Officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale

2

0

+40

0

0

0

0

42

Sous-officiers de gendarmerie

22

0

+6

0

0

0

0

28

Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

2

0

+94

0

0

0

0

96

Volontaires (gendarmes)

5

0

0

0

0

0

0

5

Inspecteurs et délégués du permis du conduire

1 349

0

0

0

-5

-1

-4

1 344

Total

7 416

0

+4 356

0

+3

-75

+78

11 775


Les personnels administratifs, qui étaient agrégés dans une même catégorie d'emplois en LFI 2019, sont désormais décomposés en trois catégories d'emplois (personnels administratifs de catégorie A, de catégorie B et de catégorie C) pour en assurer un suivi plus fin.
De même, ont été créées les catégories officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale et sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.

 

En 2019, le plafond d’emplois du programme 216 comptait 7 416 ETPT. Le plafond d’emplois 2020 s’établit à 11 775 ETPT : il tient compte du solde des transferts (+4 356 ETPT) et de l’impact des schémas d’emplois 2019 et 2020 (+3 ETPT).

 

Le détail des 4 356 ETPT transférés est le suivant :

+ 4 031 ETPT en provenance du programme 176 "Police Nationale" dans le cadre du transfert sur le programme 216 des effectifs du secrétariats généraux pour l'administration du ministère de l'intérieur (SGAMI) ;

+ 222 ETPT dont +219 ETPT en provenance du programme 152 "Gendarmerie Nationale", +2 ETPT en provenance du programme 176 "Police Nationale" et +1 en provenance du programme 161 "Sécurité civile" dans le cadre de la création du service de l'achat, de l'innovation et de la logistique du ministère de l'intérieur (SAILMI) ;

+37 ETPT en provenance du programme 354 "Administration territoriale de l’État" dans le cadre du regroupement sur le programme 216 des effectifs en charge de la médecine de prévention (médecins, infirmiers et secrétaires médicaux) ;

+36 ETPT en provenance du programme 129 "Coordination du travail gouvernemental" dans le cadre du transfert des personnels de la sous-direction du pilotage des services déconcentrés (SDPSD) à la direction des services administratifs et financiers du Premier ministre ;

+3 ETPT concernant la mise en œuvre du plan de renforcement de la sécurité numérique du ministère de l'intérieur dont +2 ETPT en provenance du programme 176 "Police Nationale" et +1 ETPT en provenance du programme 354 ;

+1 ETPT en provenance du programme 129 "Coordination du travail gouvernemental" dans le cadre de la prise en charge par le programme 216 de l'assistance des utilisateurs CHORUS DT des directions départementales interministérielles lors de la fusion des programme 333/307 ;

+1 ETPT en provenance du programme 155 "Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail" dans le cadre de la prise en charge des postes de travail au sein des directions départementales interministérielles ;

+1 ETPT en provenance du programme 176 "Police Nationale" dans le cadre de la création du corps des ADTIOM afin d'assurer la gestion des personnels ;

+1 ETPT en provenance du programme 176 "Police Nationale" dans le cadre de la prise en charge de la préliquidation de la paie des actifs de la police nationale par le programme 216 ;

+1 ETPT en provenance du programme 152 "Gendarmerie Nationale" au titre du renforcement des effectifs de la plateforme CHORUS ;

+1 ETPT en provenance du programme 141 "Enseignement scolaire public du 2nd degré" concernant le renfort du SG-CIPDR ;

+ 30 ETPT en provenance du programme 112 "Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire" dans le cadre de la création de l'agence nationale de la cohésion des territoires ;

-9 ETPT vers le programme 156 "Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local" dans le cadre de la réforme de la gestion des retraites de l’État.


   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois du
programme

Hauts fonctionnaires

117

15

6,60

114

17

5,10

-3,00

Personnels administratifs cat A

372

19

7,40

372

81

6,40

0,00

Personnels administratifs cat B

259

13

7,40

259

57

6,20

0,00

Personnels administratifs cat C

460

20

7,50

406

88

6,10

-54,00

Personnels techniques

94

14

6,10

79

19

5,50

-15,00

Personnels des cultes

86

45

7,90

76

76

8,20

-10,00

Ouvriers d'Etat

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Officiers de gendarmerie

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Sous-officiers de gendarmerie

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Volontaires (gendarmes)

0

0

0,00

0

0

0,00

0,00

Inspecteurs et délégués du permis du conduire

93

27

7,20

93

61

7,70

0,00

Total

1 481

153

7,30

1 399

399

6,30

-82,00


Les primo-recrutements comprennent les recrutements par voie de concours ainsi que les recrutements de personnels contractuels dont la durée du contrat est supérieure à un an.


   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2019

PLF 2020

Administration centrale

4 178

4 507

Services régionaux

195

4 249

Opérateurs

18

16

Services à l'étranger

0

0

Services départementaux

1 758

1 762

Autres

1 267

1 241

Total

7 416

11 775


Le plafond d’emplois des services d’administration centrale s’élève à 4 477 ETPT. L’augmentation entre 2019 et 2020 est principalement liée au transfert sur le programme 216 des effectifs au titre de la création du service de l’achat, de l’innovation et de la logistique du ministère de l’intérieur (SAILMI).


Les effectifs des services régionaux correspondent aux agents de la délégation à la sécurité routière (DSR) affectés au sein des directions de l’environnement, de l’aménagement et du logement pour les départements d’outre-mer (DEAL) et de la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Île-de-France (DRIEA), ainsi qu’aux effectifs de la filière sociale affectés en préfecture. A compter de 2020, les effectifs des services régionaux comprennent également les agents des secrétariats généraux pour l'administration du ministère de l'intérieur (SGAMI) hors Ile-de-France, ce qui explique l’augmentation par rapport à 2019.


Les effectifs des services départementaux comprennent la majorité des inspecteurs et délégués du permis de conduire  et des effectifs déconcentrés dédiés à la sécurité routière.


La ligne « Autres » correspond aux personnels des cultes.


La ligne « Opérateurs » regroupe 16 agents portés par le programme 216 en poste à l’office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA), opérateur rattaché au programme 303 « Immigration et asile ».


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 – État-major et services centraux

9 045

03 – Système d'information et de communication

0

04 – Action sociale et formation

0

05 – Affaires immobilières

0

06 – Affaires juridiques et contentieuses

0

08 – Immigration, asile et intégration

568

09 – Sécurité et éducation routières

2 162

10 – Fonds interministériel de prévention de la délinquance

0

Total

11 775

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2019-2020 :  112

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie

LFI 2019

PLF 2020

Rémunération d'activité

311 043 655

452 600 823

Cotisations et contributions sociales

198 410 849

296 901 490

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

150 304 437

222 896 669

- Civils (y.c. ATI)

111 253 504

177 419 463

- Militaires

3 482 153

9 615 338

- Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

19 568 780

19 861 868

- Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

16 000 000

16 000 000

Cotisation employeur au FSPOEIE

35 568 780

35 861 868

Autres cotisations

12 537 632

38 142 953

Prestations sociales et allocations diverses

9 652 064

9 435 136

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions)

519 106 568

758 937 449

Total Titre 2 (hors Cas pensions)

368 802 131

536 040 780

FDC et ADP prévus en T2

1 596 000

1 130 000

Le montant prévu au titre du versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est de 0,8 M€. Le programme prévoit de verser l’ARE à 100 bénéficiaires.


La subvention versée au titre du fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État (FSPOEIE) est positionnée pour l’ensemble du ministère sur le programme 216 et s’élève au total à 19,9 M€.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2019 retraitée

536,66

Prévision Exécution 2019 hors CAS Pensions

370,37

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2019-2020

169,77

Débasage de dépenses au profil atypique :

-3,48

- GIPA

-0,19

- Indemnisation des jours de CET

-1,45

- Mesures de restructurations

-0,07

- Autres

-1,77

Impact du schéma d'emploi

-5,11

EAP schéma d'emplois 2019

-9,26

Schéma d'emplois 2020

4,14

Mesures catégorielles

0,96

Mesures générales

0,25

Rebasage de la GIPA

0,19

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,07

GVT solde

1,76

GVT positif

4,06

GVT négatif

-2,30

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,52

Indemnisation des jours de CET

1,45

Mesures de restructurations

0,07

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

0,00

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

0,00

Total

536,04

La ligne « Débasage des dépenses au profil atypique » (-3,48 M€) résulte de :

  • la GIPA (-0,19 M€) ;
  • l’indemnisation des jours CET (-1,45 M€) ;
  • des mesures de restructuration (-0,07 M€) ;
  • « autres », des transferts en gestion 2019, notamment au titre du financement des mesures salariales et des personnels de la sous-direction du pilotage des services déconcentrés de la direction des services administratifs et financiers du Premier ministre dans le cadre de la fusion des programmes 307 et 333 (-1,77 M€).


Le GVT positif représente 1,2 % de la masse salariale et le GVT négatif -0,6 %.


Le montant prévu en 2020 au titre du versement de la garantie individuelle du pouvoir d'achat est de 188 000 €. Le programme prévoit de verser la GIPA à 931 bénéficiaires.


Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emploi

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d'activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Hauts fonctionnaires

122 356

125 600

122 558

109 373

112 198

109 388

Personnels administratifs cat A

53 619

61 169

52 626

45 948

52 883

45 279

Personnels administratifs cat B

32 010

42 830

35 501

27 533

36 737

30 451

Personnels administratifs cat C

26 938

36 366

29 458

23 043

31 087

25 139

Personnels techniques

44 025

47 934

40 614

38 354

41 676

35 211

Personnels des cultes

26 051

30 828

30 995

21 660

25 606

25 738

Ouvriers d'Etat

39 673

38 854

40 178

32 896

32 217

33 315

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

74 829

72 274

73 357

65 054

63 103

63 914

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

49 219

49 959

49 282

42 857

43 849

42 879

Officiers de gendarmerie

39 512

67 942

71 885

37 915

65 767

69 743

Officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale

30 075

55 980

56 944

28 859

54 188

55 247

Sous-officiers de gendarmerie

26 405

40 311

51 018

25 477

39 018

49 435

Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

23 943

34 928

35 883

23 102

33 808

34 769

Volontaires (gendarmes)

0

0

0

0

0

0

Inspecteurs et délégués du permis du conduire

37 111

49 065

40 816

32 094

41 957

35 078

Les coûts sont calculés sur la base des entrées et sorties constatées sur l’année 2018. A l'exception de trois catégories (personnels administratifs de catégorie A, personnels techniques et hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction de la police nationale) les coûts d'entrées constatés sont en moyenne inférieurs aux coûts de sortie en raison de l'arrivée sur le programme de personnels de grade et d’ancienneté inférieurs à celui des personnels sortants.

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d'entrée
en
vigueur
de la mesure

Nombre
de
mois
d'incidence
sur 2020

Coût 2020

Coût en
année pleine

Mesures statutaires

0

539 512

539 512

Création d’emplois GRAF chez les IST dont postes HEA

1

A

Ingénieur des services techniques de l’intérieur et de l’outre-mer

01-2020

12

4 083

4 083

Décroisement CAIOM/GRAF et création d’emplois fonctionnels dont postes HEA

1

A

Attaché d’administration de l’État

01-2020

12

14 873

14 873

Extinction du corps des C SIC et repyramidage vers B SIC

2

B et C

Agents et techniciens des systèmes d’information et de communication

01-2020

12

4 230

4 230

Parcours professionels des carrières et des rémunérations (PPCR)

1 561

A, B et C

Personnels administratifs et techniques

01-2020

12

461 653

461 653

Rapprochement ADTIOM - ADTPN

1

C

Adjoint technique de l’intérieur et de l’outre-mer

01-2020

12

1 817

1 817

Revalorisation du référentiel des contrats

225

Agents contractuels

01-2020

12

52 856

52 856

Mesures indemnitaires

0

416 894

416 894

CIA collectif (filières des systèmes d’information et de communication et des services techniques)

638

A, B et C

Corps des systèmes d’information et de communication et corps des services techniques de l’intérieur et de l’outre-mer

01-2020

12

92 977

92 977

CIA des IPCSR et DPCSR

1 407

A et B

Délégués au permis de conduire et à la sécurité routière et inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière

01-2020

12

216 750

216 750

Réexamen de l’IFSE (personnels des services techniques A, B et C et personnels des SIC B et C)

464

A, B et C

Corps des services techniques de l’intérieur et de l’outre-mer et corps des systèmes d’information et de communication

01-2020

12

107 167

107 167

Total

956 406

956 406

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné (ETP)

Prévision Titre 3

Prévision Titre 5

Total

Restauration collective

3 750 000

12 315 309

12 315 309

Logement, prêt immobilier

Famille dont arbre de Noël, centre de vacances, colonies

85 315

2 501 426

300 000

2 801 426

Œuvres sociales, prêts sociaux, secours et soutien de toute nature (juridique, mutuelle, etc,)

10 699 256

10 699 256

Santé (soins et prévention)

86 267

7 549 872

7 549 872

Autres

405 575

405 575

Total

33 471 438

300 000

33 771 438

L’action sociale et l’accompagnement du personnel s’adressent à tous les agents du ministère et à leurs familles.

 

Les politiques d’action sociale du ministère de l'intérieur sont mises en œuvre, soit directement, soit par l’intermédiaire d’organismes partenaires, en matière de restauration, d’aides aux séjours, de secours, de logement, de petite enfance et d’insertion des personnes handicapées. Les services d'action sociale mettent en place les dispositifs d’accompagnement du personnel dont la priorité est l’amélioration des conditions de vie et de santé au travail des agents, dans un contexte de modernisation du ministère de l’intérieur. Ces dispositifs incluent également les réseaux des professionnels de soutien (médecine de prévention, service social, inspection santé et sécurité au travail).

 

Concernant le programme 216, les crédits relevant du titre 3 sont consacrés à la restauration collective, aux séjours et actions locales au profit des agents et de leurs familles, au fonctionnement des réseaux des professionnels de soutien, à l’insertion des personnes handicapées et aux actions d'information et de prévention. Des subventions sont également accordées aux opérateurs sociaux à hauteur de 10,7 M€ (associations et fondations) œuvrant pour le compte du ministère dans différents domaines de l’action sociale.

 

Le décompte des effectifs concernés reste peu pertinent dans la mesure où il intègre des effectifs qui sont rémunérés sur d’autres programmes, des agents retraités, voire des enfants d’agents. Par ailleurs, pour certains types de dépenses, la notion d’effectif reste difficile à estimer. Ainsi, les actions d’information et de prévention, l’action des réseaux de santé et sécurité au travail bénéficient à tous les personnels du ministère quel que soit leur programme de rattachement.

 

Les crédits relevant de la rubrique « Famille, vacances » reprennent les actions locales menées à l’initiative des commissions locales d’action sociale. Les effectifs indiqués correspondent au nombre de bénéficiaires, qu’il s’agisse d’agents en activité, de leurs enfants ou de retraités.

 

Les crédits identifiés dans la rubrique « Prévention / secours » concernent les frais de fonctionnement des réseaux des professionnels de soutien.

 

La rubrique « Autres » reprend les crédits consacrés à l’insertion des personnes handicapées et aux actions d'information et de prévention, qui concernent l’ensemble des agents du ministère et parfois les retraités.

 

Enfin, les crédits de titre 5 sont essentiellement destinés à la mise aux normes d’hygiène et de sécurité de l’immobilier social (centres de vacances et restaurants administratifs).

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers


   Ratio d'efficience bureautique


Dépenses pluriannuelles


Grands projets informatiques


Au 1er janvier 2020, le Ministère de l’Intérieur crée la direction du numérique (DNUM) qui pilotera de manière transversale la stratégie du ministère en matière de numérique mais également la conception et la réalisation des grands projets informatiques. La liste des grands projets informatiques a donc été revue dans cette perspective.

Les grands projets informatiques retenus pour 2020 sont le réseau radio du futur (RRF),, le Cloud PI, , France VISAS, SI AEF et SI ANEF. Les projets relatifs à la commission consultative du stationnement payant (CCSP) et au datacenter B015 sont désormais achevés.


   Cloud PI

Le programme « Produits de l’Intérieur » est né en 2016 à la suite des premières réalisations des années 2014 et 2015 : hébergement de l’application de gestion des demandes d’asile de la DGEF et de l’application de traitement des épreuves théoriques générales du permis de conduire de la DSR. Ce programme couvre de nombreux aspects liés :

  • aux problématiques d’hébergement (mise à disposition rapide et automatique d’environnement totalement virtualisés ou de serveurs physiques),
  • aux problématiques de production de nouvelles applications facilitant les méthodes agiles, DevOps et DevSecOps
  • aux problématiques de mise à disposition de produits informatiques prêts à l’emploi (espaces de stockage à la demande, outils de sondage…).

L’ensemble du programme poursuit l’objectif d’offrir des infrastructures hautement sécurisées, homologuées au niveau « Diffusion Restreinte ». Il comporte des phases d’évolution (build) liées à la mise en place et l’organisation des technologies d’hébergement adaptées aux besoins et une activité d’exploitation en continu (run)  correspondant au suivi de l’offre de service.

Le Cloud PI héberge d’ores et déjà plusieurs applications importantes du ministère telles que les systèmes d’information du département du contrôle automatisé (délégation à la sécurité et la conduite routière), de l’éducation routière et du permis de conduire (délégation à la sécurité et la conduite routière), de la commission consultative du stationnement payant, le système informatisé  de l’accueil des étrangers en France et le nouveau contrôle transfrontière (direction générale des étrangers en France). Il constitue actuellement le moyen d’hébergement privilégié. Il s’inscrit également dans une démarche interministérielle, dans la mesure où il permet l’hébergement notamment de France Connect (DINSIC), France Visa (MAEE/DGEF), TCHAP (DINSIC).

Année de lancement du projet

2016

Financement

216

Zone fonctionnelle principale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

7,31

5,86

2,64

3,46

4,90

4,95

4,90

4,70

4,90

5,69

24,65

24,65

Titre 2

1,20

1,20

0,80

0,80

1,00

1,00

1,20

1,20

1,20

1,20

5,40

5,40

Total

8,51

7,06

3,44

4,26

5,90

5,95

6,10

5,90

6,10

6,89

30,05

30,05

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

23,67

30,05

26,93

Durée totale en mois

60

72

20,00

Gains du projet

L’emploi du cloud PI, dont le modèle économique doit aboutir à terme à un autofinancement, permet de :

  • mettre à disposition des clients finaux un ensemble de services conçus en fonction des différents métiers,
  • fiabiliser l’hébergement des applications par une industrialisation systématique et par un hébergement sur deux instances de cloud totalement indépendantes,
  • mettre à disposition des infrastructures très rapidement (quelques minutes) ;
  • améliorer de façon drastique le niveau de sécurité de l’hébergement des applications et des services (le cloud est homologué de nouveau chaque année),
  • fournir des services immédiatement et à la demande des utilisateurs finaux,
  • indiquer voire facturer aux clients finaux les coûts des services utilisés (paiement à la consommation) de façon transparente.


La technologie Cloud est dorénavant adoptée par une grande majorité des chefs de projet car elle permet une agilité certaine que ne permet pas les infrastructures traditionnelles.


Dans la vie courante des applications, le Cloud permet des mises en exploitation rapides, sans interruption de service et offre la possibilité de retour arrière aisé et sans incidence pour les utilisateurs.


Depuis la première homologation, en avril 2017, un accroissement exponentiel de l’utilisation du Cloud est constaté. Cette progression s’est accélérée depuis mars 2019 et a une incidence directe sur la puissance des plates-formes et nécessite de poursuivre les acquisitions effectuées en 2019.

   FRANCE VISAS

Le projet France-Visas a pour objet la refonte des applications informatiques de traitement des demandes de visas adressées à la France en dématérialisant l’intégralité du processus. Il vise principalement à :

  • Répondre à l’obsolescence technique du système d’information actuel ;
  • Simplifier les démarches des usagers ;
  • Améliorer les conditions de travail et la productivité des agents dans le contexte d’augmentation régulière des demandes de visas (+10% / an) ;
  • Renforcer la lutte contre la fraude ;
  • Maîtriser les risques sécuritaires et migratoires ;
  • Faciliter le pilotage ;
  • Réduire les coûts de fonctionnement.

Année de lancement du projet

2014

Financement

Programme 303 et 105 (MEAE)

Zone fonctionnelle principale

Délivrance de visas d'entrée en France

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

15,00

13,00

6,90

5,80

6,30

6,90

5,70

6,80

10,00

11,40

43,90

43,90

Titre 2

4,40

4,40

1,20

1,20

1,40

1,40

1,40

1,40

2,10

2,10

10,50

10,50

Total

19,40

17,40

8,10

7,00

7,70

8,30

7,10

8,20

12,10

13,50

54,40

54,40

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

20,00

54,40

172,00

Durée totale en mois

60

84

40,00

Le coût global du projet indiqué comprend les dépenses d’investissement ainsi que les dépenses de fonctionnement correspondant à 2 années de maintien en condition opérationnelle (MCO) une fois le système entièrement déployé.


Suite à un audit réalisé début 2018, la durée du projet est réévaluée à 7 ans. Le coût d’investissement global a été réévalué en 2017 puis en 2018. Cette dépense est atténuée par le remboursement à hauteur de 75% par les fonds européens (FSI). Le portail France-Visas est ouvert au public depuis octobre 2017. Les coûts de fonctionnement annuels une fois le système entièrement déployé, sont estimés à 4M€.

Gains du projet


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ - HT2

20,00

20,00

0,00

Gain annuel en M€ - T2

0,00

0,00

Gain annuel en ETPT

0

0

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

0,00

0,00

Délai de retour en années

2

2

0,00

France-Visas sera rentabilisé moins de 2 ans après la fin de son déploiement grâce aux gains de productivité (valorisés à environ 20 M€ par an) apportés par le nouveau système :

  • Capacité des services à traiter plus de dossiers à moyens constants (estimés à 800.000 dossiers supplémentaires par an) ;
  • Économies de stockage et de manipulation des dossiers papier générées par la dématérialisation.

   Modernisation de l'INPT (projets FH et IP) - Projet ANTARES

Année de lancement du projet

2014

Financement

0161-13

Zone fonctionnelle principale

Gestion des Systèmes d'Information et de Communication

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

124,50

117,31

6,99

7,95

6,97

9,47

2,18

3,16

2,18

4,95

142,83

142,83

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

124,50

117,31

6,99

7,95

6,97

9,47

2,18

3,16

2,18

4,95

142,83

142,83

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

118,60

142,83

20,43

Durée totale en mois

120

120

0,00

Gains du projet

   Réseau Radio du Futur

Annoncé par le Président de la République lors de son discours aux forces de sécurité intérieure le 18 octobre 2017, le réseau radio du futur (RRF) est un réseau radio à très haut débit, innovant et évolutif, destiné  aux équipes de secours et aux unités de sécurité intérieure (soit 300 000 utilisateurs au moins), dans une perspective interministérielle et d’ouverture aux collectivités territoriales et opérateurs d’importance vitale (OIV). Il a pour qualité d’être particulièrement résilient, y compris face à des crises majeures, et d’allier souplesse et efficacité en termes d’interopérabilité entre forces. Il remédie à l’obsolescence des réseaux actuels (Rubis et INPT – Acropol et Antarès), tant sur le plan technique que fonctionnel.

Sa mise en oeuvre s’intègre dans les orientations de la démarche  AP2022. Elle contribue à la réforme relative à la police de sécurité du quotidien et à la mise en œuvre d’un continuum de sécurité. L’ouverture pleine et entière du service constitue un objectif stratégique dans la perspective de la sécurisation des Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Année de lancement du projet

2016

Financement

216

Zone fonctionnelle principale

Sécurité Intérieure

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,15

0,72

0,64

1,06

27,98

16,09

21,21

19,76

96,36

109,70

147,34

147,34

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1,10

1,10

17,90

17,90

19,00

19,00

Total

1,15

0,72

0,64

1,06

27,98

16,09

22,31

20,86

114,26

127,60

166,34

166,34

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

164,05

166,34

1,40

Durée totale en mois

48

48

0,00

Gains du projet

Le coût d’exploitation et de fonctionnement du RRF, en cible, sera quasiment équivalent au coût actuel des réseaux radio en incluant le financement des abonnements Néo (solutions de mobilité  pour la sécurité  intérieure), pour un service et un périmètre (300 000 utilisateurs) significativement supérieur. Le projet RRF permettra donc de dégager des gains.

Le projet aura également un gain opérationnel conséquent :


• il permet un saut technologique qui permettra aux services utilisateurs de bénéficier dès sa mise en oeuvre d’un niveau 4G (contre équivalent 2G pour les réseaux radio actuels), mais également d’avoir accès immédiatement, régulièrement et automatiquement aux évolutions technologiques des opérateurs de la téléphonie mobile dans le futur,


• le maintien des réseaux actuels dans les années à venir représente un risque opérationnel, notamment au niveau de la plaque parisienne, du fait de l’obsolescence prévisible de ces systèmes.


Les gains non économiques portent essentiellement sur :


• l’évolutivité du système ;


• la mise à disposition d’un haut débit mobile, fortement résilient ;


• une qualité audio sans commune mesure avec l’existant ;


• la possibilité de transmettre des flux vidéo, y compris du terrain vers la salle de commandement, et si besoin, en mode conférence ;


• des possibilités de géolocalisation fortement améliorées par rapport à l’existant (par exemple, avec le renvoi vers le terminal de l’utilisateur des données de géolocalisation de l’ensemble des membres de son propre groupe de communication).


L’amélioration de l’efficacité des interventions des équipes de sécurité ou de secours doit également permettre de dégager des gains en termes de qualité du service public rendu (par exemple, en vies humaines supplémentaires préservées), même si ces gains ne peuvent pas faire l’objet d’un chiffrage pertinent à ce stade du projet.

   SI AEF (Système d'Information de l'Administration des Etrangers en France)

Le SI AEF a pour objet la conception et/ou la refonte des applications informatiques dans les domaines de l’asile, du séjour et de l’éloignement afin de rationaliser et simplifier les démarches des usagers mais également de faciliter le travail des agents par une dématérialisation complète du dossier, de la demande à l’instruction.


Le SI AEF a plusieurs objectifs dont :

- la réponse à l’obsolescence technique des applications historiques ;

- la simplification les démarches des usagers par le numérique ;

- la mise à disposition d’outils riches, efficaces et ergonomiques au profit des agents instructeurs ;

- la simplification de l’enregistrement et de la gestion des demandes d’asile ;

- la fluidification du processus de délivrance des titres de séjour et documents de voyage pour étrangers ;

- l’amélioration des outils de lutte contre la fraude et de lutte contre l’immigration irrégulière  ;

- la mise à disposition d’outils de pilotage, d’évaluation et d’adaptation des politiques publiques dans ces domaines ;

- la réduction des coûts de fonctionnement.

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 303 et fonds de concours européens

Zone fonctionnelle principale

Gestion administrative des étrangers en France (asile, séjour, éloignement)

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature





(En million d'euros)


2017 et années précédentes en cumul

2018 exécution

2019 prévisions

2020 prévision

2021 et années suivantes en cumul

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

24,00

20,00

6,90

8,30

6,70

6,70

7,10

6,80

7,00

9,60

51,70

51,40

Titre 2

0,20

0,20

1,00

1,00

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

3,60

3,60

Total

24,20

20,20

7,90

9,30

7,50

7,50

7,90

7,60

7,80

10,40

55,30

55,00

Évolution du coût et de la durée


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Coût total en M€

52,90

55,00

3,97

Durée totale en mois

96

96

0,00

Gains du projet


Au lancement

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ - HT2

15,00

15,00

0,00

Gain annuel en M€ - T2

0,00

0,00

Gain annuel en ETPT

0

0

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

0,00

0,00

Délai de retour en années

0

0

Le nouveau système d’information de l’administration pour les étrangers en France permettra de réaliser à compter de
2023 des économies de fonctionnement évaluées en moyenne à 15 M€ par an. Ces économies résulteront de la
réduction des indus sur l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA), de l’accélération du traitement des convocations
par l’OFPRA, de la suppression des récépissés et titres provisoires émis au cours de la procédure de demande de
titres de séjour et de la fin du recours à la gestion électronique de document (GED) privée en préfecture.
Le SI AEF permettra également une dématérialisation des archives ainsi qu’une réduction du nombre de passages
physique des usagers en préfecture ainsi qu’une forte diminution des files d’attente.

Marchés de partenariat


   AOT-LOA / POLE DGGN ISSY-LES-MOULINEAUX

Le ministère de la défense a signé, en 2008, une autorisation d’occupation temporaire – location avec option d’achat (AOT-LOA) pour la construction et l’entretien du siège de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Issy-les-Moulineaux. La gestion financière de l’AOT-LOA relève du programme 216 depuis son transfert en 2012 par le programme 152 « Gendarmerie nationale », dans le cadre de la rationalisation de la gestion immobilière des sites occupés par les services d’administration centrale du ministère de l’intérieur.

(en millions d'euros)

Autorisations d'engagement
Crédits de paiement

Années antérieures

2018

2019

2020

2021

2022 et années
postérieures

Total

Investissement

161,1
16,4

0,0
3,1

0,0
3,2

0,0
3,4

0,0
3,5

0,0
131,5

161,1
161,1

Fonctionnement

22,7
22,7

4,0
4,0

4,1
4,1

4,1
4,1

4,2
4,2

112,5
112,5

151,5
151,5

Financement

41,1
41,1

6,2
6,2

6,1
6,1

6,0
6,0

5,8
5,8

73,8
73,8

139,0
139,0



   Marché de partenariat / CONTRAT DE PARTENARIAT / CREDIT-BAIL IMMOBILIER POLE DE RENSEIGNEMENTS DE LEVALLOIS

La direction générale de la sécurité intérieure est installée dans un immeuble situé sur la commune de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Cet immeuble a fait l’objet d’une procédure de location avec option d’achat (LOA) engagée en 2006. Cette option d’achat a été levée le 30 décembre 2016 par le recours à un crédit-bail immobilier dont l’échéancier est détaillé dans le tableau suivant :

(en millions d'euros)

Autorisations d'engagement
Crédits de paiement

Années antérieures

2018

2019

2020

2021

2022 et années
postérieures

Total

Investissement

183,7
15,0

0,0
15,1

0,0
15,5

0,0
16,0

0,0
16,4

0,0
105,8

183,7
183,7

Fonctionnement

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

Financement

5,4
1,0

0,0
1,3

0,0
1,2

0,0
1,0

0,0
0,9

2,6
2,6

8,0
8,0



   Marché de partenariat / CONTRAT DE PARTENARIAT/CREDIT BAIL IMMOBILIER GARANCE

L’acquisition de l’immeuble « Le Garance » (Paris 20ème), livré en 2015 et occupé par sept services du ministère de l’intérieur, fait l’objet d’un crédit-bail immobilier (CBI) signé en 2014.

(en millions d'euros)

Autorisations d'engagement
Crédits de paiement

Années antérieures

2018

2019

2020

2021

2022 et années
postérieures

Total

Investissement

141,0
17,8

0,0
8,4

0,0
8,6

0,0
8,9

0,0
9,2

0,0
88,0

141,0
141,0

Fonctionnement

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

0,0
0,0

Financement

16,9
4,9

0,0
2,0

0,0
1,8

0,0
1,7

0,0
1,6

0,0
5,0

16,9
16,9



Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2007-2014

Action / Opérateur

CPER 2007-2014
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2007-2014

Génération CPER 2015-2020

Action / Opérateur

CPER 2015-2020
(rappel du montant contractualisé)

AE engagées au 31/12/2019

CP réalisés au 31/12/2019

AE demandées pour 2020

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020

CPER 2015-2020


Total des crédits de paiement pour ce programme

CP demandés pour 2020

CP sur engagements à couvrir après 2020



Grands projets transversaux



 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors Titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2019

Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018)


Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018


AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP


Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019

687 639 481


0


416 707 641


463 517 741


640 829 381

Échéancier des cp à ouvrir

AE

CP 2020

CP 2021

CP 2022

CP au-delà 2022

 

Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019


CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020

640 829 381


141 325 939
0


86 111 247


79 909 538


333 482 657

 

AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP


CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP


Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020


Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020

592 066 208
22 913 356


511 935 588
22 913 356


57 344 175


3 775 710


19 010 735

 

Totaux


676 174 883


143 455 422


83 685 248


352 493 392


Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020



CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020


CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020



87%


9.3%


0.6%


3.1%

Le solde des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2019 est estimé à 641 M€. Il comprend notamment les opérations suivantes :

  • 140 M€ au titre du crédit bail immobilier de Levallois-Perret ;

  • 138 M€ au titre du siège de la DGGN à Issy-les-Moulineaux ;

  • 114 M€ au titre de l’opération immobilière Garance à Paris ;

  • 86 M€ au titre de la prise à bail de l’immeuble « Le Lumière » à Paris ;

  • 61 M€ dans le cadre du renouvellement de baux relevant de l’administration centrale entre 2012 et 2017 ;

  • 22 M€ au titre du fond interministériel de prévention de la délinquance ;

  • 38 M€ au titre d’opérations relavant des systèmes d’information et de communication (SIC) ;

  • 19 M€ au titre des marchés pluriannuels de fluides dont l’engagement interviendra en 2019.



Les CP 2020, 2021 et 2022 qui permettront de couvrir ces opérations sont détaillés ci-après :

  • immeuble « Le Lumière » : 24,1 M€ en 2020, 24,4 M€ en 2021, 24,9 M€ en 2022 ;

  • pôle renseignement de Levallois-Perret : 17 M€ en 2020, 17,3 M€ en 2021, 17,7 M€ en 2022 ;

  • renouvellement de baux relevant de l’administration centrale : 19,9 M€ en 2020, 19,5 M€ en 2021, 17,1 M€ en 2022 ;

  • immeuble Garance : 10,6 M€ en 2020, 10,8 M€ en 2021 et 10,9 M€ en 2022 ;

  • siège de la DGGN à Issy-les-Moulineaux : 3,4 M€ en 2020, 3,5 M€ en 2021 et 3,7 M€ en 2022 ;


Justification par action

ACTION n° 01    47,9%

État-major et services centraux


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

590 320 743

56 950 966

647 271 709

1 986 000

Crédits de paiement

590 320 743

57 176 247

647 496 990

1 986 000


Activités

L’action 1 « État-major et services centraux » rassemble les activités des directions transversales du ministère, y compris les activités d’inspection et de prospective. Cette action a pour finalité d’assurer le pilotage des missions du ministère et son accompagnement. Elle comprend également les crédits nécessaires au fonctionnement courant des services d’état-major et autres services centraux.

EFFECTIFS

Depuis 2012, une convention de gestion entre les ministères de l’intérieur et des outre-mer encadre la gestion des personnels du ministère des outre-mer, gérés par le programme 216 pour les crédits de titre 2.

L’action 1 « État-major et services centraux » porte les emplois des services suivants :


• les cabinets du ministre de l’intérieur, du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur et de la ministre des outre-mer ;

• le cabinet du secrétaire général ;

• la mission des archives nationales ;

• le service du haut fonctionnaire de défense ;

• la délégation à l’information et à la communication ;

• la délégation interministérielle pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer ;

• la représentation permanente à Bruxelles (service Justice et affaires intérieures) ;

• le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation ;

• l’inspection générale de l’administration ;

• le centre des hautes études du ministère de l’intérieur ;

• la direction du numérique ;

• la direction générale des outre-mer ;

• la direction générale des collectivités locales ;

• la direction des libertés publiques et des affaires juridiques ;

• la direction de la modernisation et de l’action territoriale ;

• la direction des ressources humaines ;

• la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier ;

• les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) hors Ile-de-France ;

• le greffe de la commission du contentieux du stationnement payant.


Elle porte 9 015 ETPT ainsi répartis :

• 413 hauts fonctionnaires ;

• 4331 personnels administratifs dont 1 110 personnels de catégorie A, 1 071 personnels de catégorie B et 2 150 personnels de catégorie C ;

• 2 521 personnels techniques ;

• 1 241 personnels des cultes ;

• 249 ouvriers d’État ;

• 193 personnels relevant des catégories d’emploi des officiers,  des officiers du corps technique et administratif, des sous-officiers, des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif et des volontaires de la gendarmerie nationale ;

• 67 personnels relevant des catégories d’emploi des hauts fonctionnaires, du corps de conception et de direction et du corps de commandement ainsi que du corps d'encadrement et d'application de la police nationale.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

590 320 743

590 320 743

Rémunérations d’activité

348 569 863

348 569 863

Cotisations et contributions sociales

232 674 267

232 674 267

Prestations sociales et allocations diverses

9 076 613

9 076 613

Dépenses de fonctionnement

56 950 966

57 176 247

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

39 450 966

39 676 247

Subventions pour charges de service public

17 500 000

17 500 000

Total

647 271 709

647 496 990


Les crédits de l’action 1 « État-major et services centraux » (56,95 M€ en AE et 57,18 M€ en CP) couvrent les postes suivants :

  • le fonctionnement courant des services centraux (y compris les cabinets ministériels, les services d’état-major, l’inspection générale de l’administration) à hauteur de 17,52 M€ en AE et 17,43 M€ en CP ;
  • le fonctionnement des SZSIC pour 1,02 M€ en AE et 0,52 M€ en CP ;
  • le fonctionnement des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) hors IDF pour 16,02 M€ en AE et 16,84 M€ en CP, rattachés à compter du 1er janvier 2020 au programme 216 ;
  • la politique de communication du ministère à hauteur de 1,75 M€ en AE/CP ;
  • les dépenses d’études, de recherche, de subvention et d’audit à hauteur de 0,34 M€ en AE/CP ;
  • les dépenses connexes en ressources humaines non imputées en titre 2 (congés bonifiés, frais de changement de résidence, remboursement de mises à disposition) pour 2,80 M€ en AE/CP ;
  • la subvention pour charges de service public versée au Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), d’un montant de 17,50 M€.


ACTION n° 03    22,8%

Système d'information et de communication


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

308 262 116

308 262 116

19 700 279

Crédits de paiement

0

289 251 381

289 251 381

19 700 279


Les crédits inscrits à l’action 3 « Système d’information et de communication » couvrent, pour l’essentiel, des dépenses récurrentes de maintenance, de maintien en condition opérationnelle (MCO) et d’investissement réalisées au profit de l’ensemble des directions et services du ministère. Ils concernent les infrastructures de communication (réseaux informatiques, téléphonique, messagerie, etc.) ainsi que les moyens d’hébergement et de sauvegarde des applications nationales utilisés par les services centraux et déconcentrés (préfectures, services de police) dans le cadre de leurs missions opérationnelles.

Il convient de noter une augmentation importante des crédits programmés dans le cadre du projet de loi de finances pour 2020 (+ 206,6 M€ en AE et + 198,9 M€ en CP).

Cette progression est liée à la création de la direction du numérique (DNUM), qui pilote à partir du 1er janvier 2020 l’ensemble des crédits ministériels liés aux systèmes d’information et de communication. La mise en place de la DNUM occasionne en effet des transferts de crédits au bénéfice du programme CPPI depuis les autres programmes du ministère de l'intérieur. Les dépenses d’équipement et d’informatique de proximité liées au poste de travail de l’agent ainsi que les crédits du compte d’affectation spéciale « contrôle de la circulation et du stationnement routier » (radars) ne sont pas concernés par ces transferts.

Par ailleurs, le programme CPPI bénéficie de mesures nouvelles au profit de deux actions : la refonte des SI européens et la mise en œuvre de la procédure pénale numérique.



Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

201 396 680

190 764 730

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

201 396 680

190 764 730

Dépenses d’investissement

106 865 436

98 486 651

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

106 865 436

98 486 651

Total

308 262 116

289 251 381


Les dépenses d’informatique s’établissent à 308,3 M€ en AE et 289,3 M€ en CP. Elles se subdivisent en deux postes :

•d’une part, les dépenses de fonctionnement avec  201,4 M€ en AE et 190,8 M€ en CP représentant 65 % des AE et 66 % des CP.

•d’autre part, les dépenses d’investissement avec 106,8 M€ en AE et 98,5 M€ en CP constituant respectivement un quart des frais occasionnés : 35 % des AE et 34 %des CP.


Ces dépenses sont présentées en briques techniques intégrant les crédits de fonctionnement et d’investissement dans le tableau ci-après :



1. Infrastructures réseaux, télécoms et sécurité (132,2 M€ en AE et 123 M€ en CP)


Les moyens alloués à ce poste sont dédiés au maintien en condition opérationnelle (MCO) du réseau informatique ministériel et des infrastructures téléphoniques du ministère de l'intérieur comprenant notamment :

• les dépenses liées aux abonnements des liaisons pour le réseau interministériel de l’État (RIE) et le maintien des liaisons louées ;

• la sécurisation des réseaux et des accès aux systèmes d’information, et aux bâtiments, les opérations de câblage afin de garantir un accès optimal au réseau et le bon fonctionnement de celui-ci ;

• le développement et la maintenance de la téléphonie sur IP et la maintenance des installations téléphoniques classiques ;

• L’infrastructure nationale partageable des transmissions (INPT) ;

• le plan de vidéo-protection de la préfecture de police (PVPP).


2. Postes de travail et licences (7,5 M€ en AE et 7,1 M€ en CP)


Ces crédits permettent la mise à jour et le renouvellement du parc informatique de l’administration centrale et des services déconcentrés ainsi que des licences bureautiques et antivirus associés.


3. Hébergement (49,7 M€ en AE et 43,3 M€ en CP)


Les dépenses consacrées aux plates-formes d’exploitation centralisées poursuivent une triple finalité :

• le renouvellement et la mise à niveau des matériels et des serveurs exigés par l’augmentation et l’évolution des applications exploitées par le ministère de l’intérieur. La maintenance matérielle et logicielle est également nécessaire pour assurer une qualité de service satisfaisante et le bon fonctionnement des systèmes ;

• des investissements pour mettre en place et développer la mutualisation des plates-formes et des coûts d’exploitation liés ainsi que pour augmenter les capacités de stockage nécessaires ;

• des investissements pour permettre la création de plateformes et de surfaces d’hébergement sécurisées et de services associés à vocation interministérielle ainsi que de services informatiques en nuage de type privatif.


4. Applications (95,7 M€ en AE et 94,4 M€ en CP)


Ces crédits permettent d’assurer :

• la maintenance et le fonctionnement des applications informatiques de l’ensemble du ministère de l’intérieur qu’il s’agisse des domaines liés notamment aux ressources humaines et budgétaires, aux affaires juridiques, aux élections politiques, au périmètre de la sécurité (police nationale, gendarmerie nationale, sécurité civile, sécurité routière), aux collectivités locales, aux politiques portées par la direction générale des étrangers en France et aux fonctions support ;

• l’évolution des applications existantes et le coût lié au développement de la nouvelle application (SI européens).


5. Soutien et pilotage (2 M€ en AE et 1,7 M€ en CP)


Cette rubrique vise à accomplir les missions suivantes :

• assister le ministère dans la veille technologique et l’expertise liées aux systèmes d’information et de communication ;

• financer des prestations logistiques d’acheminement de matériels informatiques.


6. Réseau radio du futur (21,2 M€ en AE et 19,8 M€ en CP)

Le réseau radio du futur (RRF) est un réseau radio à très haut débit, innovant et évolutif, destiné  aux équipes de secours et aux unités de sécurité intérieure (soit 300 000 utilisateurs au moins), dans une perspective interministérielle et d’ouverture aux collectivités territoriales et opérateurs d’importance vitale (OIV). Il a pour qualité d’être particulièrement résilient, y compris face à des crises majeures, et d’allier souplesse et efficacité en termes d’interopérabilité entre forces. Il remédie à l’obsolescence des réseaux actuels (Rubis et INPT – Acropol et Antarès), tant sur le plan technique que fonctionnel.

Sa mise en oeuvre s’intègre dans les orientations de la démarche  AP2022. Elle contribue à la réforme relative à la police de sécurité du quotidien et à la mise en œuvre d’un continuum de sécurité. L’ouverture pleine et entière du service constitue un objectif stratégique dans la perspective de la sécurisation des Jeux Olympiques de Paris en 2024.


ACTION n° 04    2,9%

Action sociale et formation


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

39 605 394

39 605 394

2 342 698

Crédits de paiement

0

39 605 394

39 605 394

2 342 698


L’action 4 « Action sociale et formation » recouvre les activités de formation des hauts fonctionnaires et des personnels administratifs et techniques hors statuts police et militaire, et contribue à la politique d’action sociale du ministère.

La politique de formation s’inscrit dans une gestion qualitative des ressources humaines. Elle repose sur une approche individuelle et collective des compétences des agents dans leur filière professionnelle (administrative, technique, des systèmes d’information ou sociale) et leurs différentes structures d’emploi.

L’ensemble des dispositifs d’action sociale (restauration collective, logement, petite enfance, aide aux séjours, secours et prévention des risques psychosociaux) accompagnent la mise en œuvre des actions de modernisation du ministère, dans un contexte de priorité donnée aux questions de santé et de sécurité au travail.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

39 605 394

39 605 394

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

39 605 394

39 605 394

Total

39 605 394

39 605 394


Les crédits de l’action 4 « Action sociale et formation » (39,6 M€ en AE et CP) recouvrent :

•  les actions de formation réalisées au bénéfice des personnels du ministère de l’intérieur aussi bien au centre national de formation du ministère de l’intérieur de Lognes que dans les territoires, incluant la formation des personnels administratifs de la police nationale, des personnels civils de la gendarmerie nationale, et des personnels de la sécurité routière (formations transversales et actions de promotion professionnelle), ainsi que les concours et examens professionnels organisés pour le recrutement et la promotion des agents. Il est à noter que ces crédits couvrent également les dépenses liées à l’apprentissage pour l’ensemble des directions relevant du secrétariat général du ministère de l’intérieur.

• les dépenses relatives aux politiques sociales dont la sous-direction de l’action sociale et de l’accompagnement du personnel de la direction des ressources humaines a la responsabilité.


1. Formation, concours et promotion professionnelle (6,13 M€ en AE et CP)



Inducteur de coût

Nombre


(1)

Coût unitaire


(2)

Observations

Montant

(en CP en €)
(3) = (1) x (2)

Formation professionnelle CNF

Journées stagiaires (présentiel uniquement – hors formations en e-learning)

35000

122,88 €

1. Logistique (transport, hébergement et restauration)

2. Pédagogie

3. Apprentissage

4 300 956 €

Actions de formation déconcentrées (réseau)

Journées stagiaires (dont le e-learning)

51000

14,47 €

1. Réseau préfectures

2, E-learning

738 000 €

Concours

Inscrits

18000

31,39 €

Location de salles, reprographie, affranchissement…

565 000 €

Promotion professionnelle

Agents formés à Lognes et en régions

6930

76,48 €

 

530 000 €

Total

6 133 956 €


En ce qui concerne la formation en 2020, il est important de souligner le déploiement de nouvelles actions de formation qui viendront compléter le plan ministériel de formation (PMF) pour accompagner :


- la mise en place du service de l’achat, de l’innovation et de la logistique du ministère de l’intérieur (SAILMI), de la direction du numérique (DNUM), des secrétariats généraux communs (SGC), et de la nouvelle organisation des services de l’Etat (OSE) en Guyane. Ces nouvelles actions de formation s'inscrivent dans le cadre du plan de transformation ministériel ;

- les référents fraude départementaux et dans les CERT pour lesquels un plan d’action spécifique à la « lutte contre la fraude » sera mis en place ;

- les conseillers mobilité carrière (CMC) régionaux qui seront formés à l’interprétation des bilans managériaux ;

- les agents des bureaux « élections » en préfectures et sous-préfectures dans le cadre des élections municipales qui auront lieu en mars 2020 ;

- le déploiement du nouveau SIRH Dialogue 2 ;

- la réforme des IRA, qui compte désormais deux cohortes de stagiaires. Cela a amené la sous-direction du recrutement et de la formation (SDRF) à adapter le parcours de formation des nouveaux attachés. Ainsi, en 2020, ce sont deux sessions de formation qui seront organisées en plus de celle au profit de la dernière promotion de lauréats des recrutements PPNG de 2019


En 2020, il s’agira en parallèle de continuer à déployer les actions de formation du PMF 2019 défini dans le cadre du document d’orientation de la formation 2018-2020. Cela concerne notamment les actions liées :

- aux missions prioritaires des préfectures (lutte contre la fraude documentaire, renforcement des politiques de sécurité et protection des populations, coordination des politiques interministérielles sur le territoire, contrôle de légalité et développement de l’expertise juridique) ;

- aux parcours de prise de poste (notamment les B et les C...) ;

- à la formation des ingénieurs SIC, désormais corps interministériel, dont la formation initiale incombe au ministère de l’intérieur au profit d’autres ministères partenaires ;

- à la formation des personnels techniques (filière immobilière et logistique) et spécialisés (filière sociale...) ;

- à la parution de la loi asile-immigration de 10 septembre 2018 nécessitant de former l’ensemble des cadres et des agents qui travaillent au service des étrangers sur tous les volets (éloignement, asile, séjour) ;

- à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans le cadre de la circulaire du 9 mars 2018. Il est à noter que l’ensemble des agents, c’est-à-dire, l’encadrement supérieur et dirigeant, l’encadrement intermédiaire, les référents égalité-diversité, les personnels RH, les acteurs de prévention, les membres de cellule d’écoute et l’ensemble des agents devront suivre ces formations dans les années qui viennent ;

- à l’obtention du label égalité-diversité par le ministère de l’intérieur en juin 2018. Des formations sont prévues pour l’ensemble des personnels, de l’encadrement aux agents. Elles seront également dispensées dans le cadre de la formation initiale, concernant les attachés, les secrétaires administratifs, les personnels techniques (IST, CST et ISIC) ainsi que les hauts fonctionnaires.


Parallèlement à ces priorités, le développement de l’offre d’e-formation sera poursuivi ainsi que l’appropriation des savoirs et moyens techniques nécessaires pour y parvenir.

Le coût lié l’apprentissage qui est une politique prioritaire gouvernementale sera important pour la SDRF en 2020 dans la mesure où il représente chaque année près de 12% de son budget.


En ce qui concerne les recrutements, le secrétariat général du ministère de l’intérieur organisera à nouveau en 2020 plus de 30 concours et examens professionnels.

Dans le cadre de PPNG, le ministère continuera de recruter des secrétaires administratifs par la voie de l’examen professionnel de « C en B », et des attachés par la voie de l’examen professionnel de « B en A ». Le recrutement direct d’attaché n’existera plus mais sera remplacé par les deux promotions annuelles sorties d’IRA dès 2020.

Par ailleurs, un nouvel examen professionnel de C en B sera organisé en 2020 à la suite de la fusion des corps d’adjoints techniques de la Police nationale et avec ceux de l’intérieur et de l’outre-mer.


2. Action sociale (33,47 M€ en AE et CP)

Le montant des dépenses hors titre 2 pour l’année 2020 est détaillé dans le tableau ci-après.  


Politiques menées

Inducteur de coût

Nombre
(1)

Coût unitaire
(2)

Montant
(en CP)

(3) = (1) x (2)

Offre de services collectifs

Restauration - prestation repas réglementaire : nombre annuel de repas pris en charge

      

3 538 557


1,26

4 458 582

Restauration - prestation complémentaire (aide au repas) : nombre annuel de repas pris en charge

      

 1 950 000


2,50


4 875 000


Restauration – fonctionnement/ESR : nombre total d’agent

187 648



15,89


2 981 727

Séjour et actions locales : nombre de bénéficiaires

85 315

29,32

2 501 426

Professionnels de soutien

Médecine de prévention : nombre de visites

63 221


110,72

6 999 829


Service social : coût / assistant social

183  


1912,65


350 015

Santé et sécurité au travail : coût fonctionnement / intervention

                

316  


633


200 028


Insertion des personnes handicapées

Aides financières : nombre d’actions

80  

    

 3 375  



270 000


Partenariat social

2 fondations, 8 associations

-

-

10 699 256

Missions transversales

Campagnes de prévention, études : nombre d’actions

55


2465


135 575


Total

33 471 438








 






















Concernant l’offre de services collectifs, la restauration constitue un poste de dépense qui évolue à la hausse en 2020. L’augmentation des effectifs de police induit celle de la fréquentation des restaurants et du nombre de repas ainsi subventionnés. Les prévisions des frais de fonctionnement des restaurants inter-administratifs (RIA) ont été réévaluées en conséquence. L’assujettissement annoncé par la DGAFP de la prestation interministérielle et de l’aide complémentaire au repas à la TVA représentera un surcoût  chiffré à ce jour et nécessitera une mesure nouvelle spécifique.


Les dépenses relatives aux actions locales sont stables depuis leur augmentation en 2017, également pour tenir compte de l’augmentation des effectifs de la police nationale. Elles correspondent aux budgets d’initiatives locales (BDIL) gérés par les commissions locales d’action sociale (CLAS) qui en votent l’emploi. Les actions d’initiatives locales s’adressent à l’ensemble des agents du ministère (en activité ou retraités) et à leurs ayants droit (conjoint et enfants).


Le renforcement de la politique de santé et sécurité au travail, compte tenu notamment des conditions de travail particulièrement difficiles des personnels actifs de police conduit à l’augmentation du niveau des dépenses de fonctionnement des réseaux de professionnels de soutien (médecine de prévention, service social). La priorité reste, en effet, portée sur la médecine de prévention qui constitue une obligation de l’employeur. Il s’agit du poste de dépenses le plus élevé, notamment en raison de la pénurie de médecins de prévention qui conduit à l’augmentation des prix des conventions conclues entre les services déconcentrés et les services de santé au travail.


Les crédits relatifs à l’insertion des personnes handicapées sont en hausse par rapport à la consommation constatée en 2018. L’essentiel des actions menées en matière de handicap est financé par les crédits alloués dans le cadre d’une convention avec le fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), avec lequel la convention triennale sera renouvelée début 2020. La hausse des crédits relatifs à l’insertion des personnes handicapées a pour objectif de financer les actions n’étant pas éligibles au FIPHFP en partie ou en totalité. Il convient de souligner que le ministère de l’intérieur a de nouveau respecté l’objectif de taux d’emploi de 6 % de personnes handicapées pour atteindre 8,16 % en 2018.


S’agissant du partenariat social, le montant des dépenses consacrées aux opérateurs œuvrant dans le domaine de l’action sociale pour le compte du ministère poursuit sa baisse en raison de la réduction du nombre de personnels de police mis à la disposition de certains d’entre eux, depuis l’été 2016, et par voie de conséquence, de la diminution du niveau de leur subvention de fonctionnement annuelle. Toutefois, le recrutement de personnels de droit privé, nécessaire à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre des conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens, devra être pris en charge par le Ministère et conduire à une stabilisation des dépenses.


Les dépenses du secteur « missions transversales », qui concernent notamment les campagnes de prévention et d’information à destination des agents, sont stabilisées, la communication et la prévention en matière de santé et sécurité au travail étant un axe stratégique soutenant toutes les politiques développées par la sous-direction de l’action sociale et de l’accompagnement du personnel.


ACTION n° 05    2,8%

Affaires immobilières


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

38 448 863

38 448 863

14 379

Crédits de paiement

0

118 429 636

118 429 636

14 379


L’action 5 « Affaires immobilières » comprend les dépenses immobilières de l’administration centrale à Paris et dans la petite couronne. Elle couvre essentiellement les dépenses de fonctionnement (loyers, LOA, maintenance, fluides et entretien), ainsi que les travaux d’investissement qui ne sont pas éligibles à d’autres programmes, en particulier le programme 723 « Contribution aux dépenses immobilières ».


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

38 048 863

89 804 447

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

38 048 863

89 804 447

Dépenses d’investissement

400 000

28 625 189

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

400 000

28 625 189

Total

38 448 863

118 429 636


L’action 5 « Affaires immobilières » est dotée de 38,05 M€ d’AE et de 89,8 M€ de CP en crédits de fonctionnement (T3) et permet d’assurer le financement des postes de dépenses suivants :

•  loyers de l’administration centrale : 12,65 M€ en AE et 55,90 M€ en CP ;

• location avec option d’achat (LOA) du siège de la DGGN : 10,1 M€ en AE et en CP comprenant les loyers et charges d’exploitation du site ;

• crédit-bail immobilier de l’immeuble Garance (frais financiers) : 1,69 M€ en CP ;

• crédit-bail immobilier du pôle renseignement de Levallois (frais financiers) : 1,03 M€ en CP ;

• charges de fonctionnement (fluides, entretien, aménagement, maintenance) : 15,30 M€ en AE et 21,08 M€ en CP. Ces charges se déclinent ainsi : 2,19 M€ en AE et 7,96 M€ en CP pour les fluides; 4,65 M€ en AE et en CP pour l’entretien (nettoyage, déchets, manutention, aménagement) et 8,46 M€ en AE et CP pour les contrats de maintenance et les TATE.


Les crédits d’investissement (titre 5) de l’action 5 « Affaires immobilières » représentent 0,4 M€ en AE et 28,63 M€ en CP. Ils couvrent les dépenses suivantes :

• immobilier déconcentré : 0,1 M€ en AE et en CP

• immobilier social : 0,3 M€ en AE et en CP ;

• immobilier de l’administration centrale : 28,23 M€ en CP pour le remboursement du capital de l’AOT de la DGGN à Issy-les-Moulineaux et du crédit-bail immobilier du site de Garance ainsi que celui du site de Levallois.



ACTION n° 06    5,9%

Affaires juridiques et contentieuses


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

79 500 000

79 500 000

0

Crédits de paiement

0

79 500 000

79 500 000

0


L’action 6 « Affaires juridiques et contentieuses » est dotée d’un budget de 79,5 M€ en AE et en CP.

L’essentiel de la dépense de l’action est réalisé par les préfectures et les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI), l’administration centrale ne représentant, selon les années, qu’un pourcentage de 10 à 20 % du total. Ces crédits permettent de financer les frais de contentieux et la protection fonctionnelle des agents du ministère de l’intérieur.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

79 500 000

79 500 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

79 500 000

79 500 000

Total

79 500 000

79 500 000


Dépenses de contentieux (79,5 M€ en AE et en CP)


Ces crédits recouvrent les dépenses de contentieux relevant directement de la compétence du ministre de l’intérieur, résultant d’une condamnation juridictionnelle, d’un règlement négocié à l’amiable, de frais d’expertise ou de frais d’honoraires d’avocat. La dépense contentieuse concerne essentiellement les cas de mise en cause de la responsabilité de l’État, notamment en matière de refus de concours de la force publique et d’assureur automobile de la flotte opérationnelle du ministère. Ces crédits contentieux intègrent également les dépenses de protection fonctionnelle des agents du ministère de l’intérieur.


Domaines d’intervention de la dépense

Prévisions 2020

(AE=CP)

Refus de concours de la force publique

32 500 000

Protection juridique

16 500 000

Litiges droit des étrangers

13 000 000

Attroupements

2 000 000

Accidents de la circulation

9 000 000

Autres mises en cause

6 500 000

Total

79 500 000


Pour l’ensemble des litiges, la direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) du ministère de l’intérieur veille à l’exécution des décisions condamnant l’État à des indemnités compte tenu des conséquences financières qui pourraient résulter de retards de paiement (intérêts majorés, astreintes, procédures de paiement direct). La priorité est, par ailleurs, donnée au règlement amiable aux fins d’éviter à l’État les frais de procédure et les intérêts afférents.


Le ministère s’attache depuis plusieurs années à une meilleure maîtrise de l’ensemble de ces dépenses. Pour répondre à cet objectif, un plan d’actions est élaboré par la DLPAJ. Sa mise en œuvre, en 2020, implique une forte mobilisation des acteurs de la dépense contentieuse. Dans ce cadre, il convient de souligner l’apport très important des 7 pôles d’appui juridiques pilotés par la DLPAJ.


Le plan d’actions porte plus particulièrement l’ensemble des postes de la dépense contentieuse :


• les indemnisations liées aux refus de concours de la force publique (32,5 M€) : Il convient de relever le rôle très important des deux pôles d’appui juridique mis en place par la DLPAJ qui participent à la maîtrise de cette dépense. Situés à Marseille et à Strasbourg, ils assurent des prestations pour l’ensemble des préfectures et concourent tout à la fois à aider les préfectures dans l’analyse des dossiers de concours de la force publique et à une meilleure négociation des protocoles d’accord transactionnel lorsque la responsabilité de l’État est engagée ;


• les dépenses de protection fonctionnelle des fonctionnaires (16,5 M€) : Ce poste de dépenses a progressé en raison de l’accroissement du nombre d’affaires nécessitant l’octroi de la protection fonctionnelle (notamment affaires de terrorisme) et du nombre de dossiers donnant lieu à indemnisation de dommages corporels à la suite d’agressions.

La DLPAJ, en lien avec les SGAMI, a mis en œuvre une série d’actions visant à limiter la dépense. Une expérimentation est ainsi menée dans les zones de défense Sud-ouest et Sud-est tendant à supprimer le recours systématique aux avocats dans le cas d’outrages simples.

Par ailleurs, les SGAMI sont régulièrement alertés sur les bonnes pratiques en matière notamment de règlement des honoraires d’avocats (établissement d’une convention d’honoraires désormais obligatoire pour permettre un véritable plafonnement des frais d’honoraires).

Un examen plus approfondi est mis en place concernant les demandes de remboursement du Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions et les refus d’attribuer la protection fonctionnelle pour les fonctionnaires mis en cause dans les hypothèses de faute personnelle dépourvues de tout lien avec le service.

Au titre des actions de la DLPAJ dans ce domaine fonctionnel, un nouvel outil informatique relatif au traitement des demandes de protection fonctionnelle est en cours de création afin de renforcer le pilotage des SGAMI en la matière et d’améliorer encore l’identification des déterminants de ce poste de dépenses.


• les dépenses liées au contentieux des étrangers (13 M€) : Il est raisonnable, dans un contexte d’augmentation de ce contentieux, de maintenir ce poste de dépense à ce niveau malgré les actions mises en place pour réduire le coût de ce contentieux notamment aux fins de sécuriser les actes en amont (veille jurisprudentielle et bibliothèques de paragraphes en ligne, formations).  Après une expérimentation en régions Hauts-de-France et PACA, 11 pôles régionaux spécialisés ont été mis en place par la DGEF et la DMAT pour la mise en œuvre de la procédure « Dublin » et la prise en charge des nombreux contentieux générés par cette procédure aux fins d’en assurer une gestion optimisée et économe. La DLPAJ participe à ce titre aux actions de formation et de veille jurisprudentielle.


les dépenses liées aux attroupements (2 M€) : La maîtrise du risque financier lié aux dommages consécutifs aux manifestations des gilets jaunes est une action majeure de ce plan d’action. Les dépenses en matière d’attroupements vont néanmoins fortement augmenter en raison de l’ampleur des dommages liés à ces évènements et de la difficulté à rejeter la responsabilité de l’Etat (responsabilité sans faute). Une instruction a été diffusée par la DLPAJ aux préfectures, le 18 février 2019, sur le traitement de ces dossiers afin de minimiser les dépenses liées à ceux-ci et de disposer d’informations fiables et consolidées sur le risque financier afférent.

La DLPAJ par le biais de cette instruction a établi le processus suivant, les assureurs indemnisent leurs assurés dans la majorité des dossiers, puis mènent ultérieurement une action subrogatoire contre l’Etat. Si des refus leur sont opposés, l’Etat pourrait n’être condamné que dans plusieurs années par le juge administratif. Ainsi, les dépenses s’étaleront sur fin 2019, 2020, 2021 et 2022.


• les indemnisations liées aux accidents de la circulation (9 M€) : La maîtrise de ce poste de dépense est également une action majeure de ce plan d’actions. Pour ce faire, la DLPAJ pilote la création d’une plateforme dédiée au traitement des dossiers d’accidents de la circulation qui sera mise en place en 2020 qui permettra une gestion uniformisée et économe de ces dossiers.


les dépenses liées aux autres mises en cause de l’Etat (6,5 M€) : Ce poste peut, certaines années et sur un nombre restreint d’affaires, générer des dépenses importantes. Toutefois, contrairement aux années précédentes, l’année 2018 n’a pas été marquée par des contentieux à fort enjeu financier notamment grâce à la mise en œuvre des recommandations du rapport de l’IGA de février 2018 et qui tendent à la responsabilisation des directions métiers. Ces recommandations ont permis d’écarter l’exécution sur les crédits de contentieux de décisions relatives aux dotations aux collectivités locales relevant de la DGCL.


ACTION n° 08    3,1%

Immigration, asile et intégration


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

41 385 501

0

41 385 501

0

Crédits de paiement

41 385 501

0

41 385 501

0


L’action 8 « Immigration, asile et intégration » est constituée de 568  ETPT ainsi répartis :

• 33 hauts fonctionnaires ;

• 521 personnels administratifs ;

• 14 personnels techniques.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

41 385 501

41 385 501

Rémunérations d’activité

25 956 334

25 956 334

Cotisations et contributions sociales

15 296 036

15 296 036

Prestations sociales et allocations diverses

133 131

133 131

Total

41 385 501

41 385 501



ACTION n° 09    9,4%

Sécurité et éducation routières


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

127 231 205

0

127 231 205

0

Crédits de paiement

127 231 205

0

127 231 205

0


L’action 9 « Sécurité et éducation routières », qui regroupe notamment les effectifs de la délégation à la sécurité routière (DSR), compte 2 162 ETPT ainsi répartis :

• 15 hauts fonctionnaires ;

• 505 personnels administratifs ;

• 298 personnels techniques ;

• 1 344 inspecteurs et délégués du permis de conduire.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

127 231 205

127 231 205

Rémunérations d’activité

78 074 626

78 074 626

Cotisations et contributions sociales

48 931 187

48 931 187

Prestations sociales et allocations diverses

225 392

225 392

Total

127 231 205

127 231 205



ACTION n° 10    5,1%

Fonds interministériel de prévention de la délinquance


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FDC et ADP
attendus

Autorisations d'engagement

0

69 298 869

69 298 869

0

Crédits de paiement

0

69 298 869

69 298 869

0


La loi du 5 mars 2007 a créé le Fond interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) destiné à financer la réalisation d’actions dans le cadre des plans de prévention de la délinquance et dans le cadre de la contractualisation mise en œuvre entre l’État et les collectivités territoriales en matière de politique de la ville. En outre, la loi de finances pour 2016 étend l’action du FIPD au financement des actions de prévention de la radicalisation. L’action 10 « Fonds interministériel de prévention de la délinquance » est dotée de 69,3 M€ pour 2020.

Sous le contrôle du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) qui en fixe les orientations, le secrétaire général du comité coordonne l’utilisation des crédits du fonds et arrête notamment leur répartition entre les unités opérationnelles.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

180 000

180 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

180 000

180 000

Dépenses d’intervention

69 118 869

69 118 869

Transferts aux collectivités territoriales

25 000 000

25 000 000

Transferts aux autres collectivités

44 118 869

44 118 869

Total

69 298 869

69 298 869


Dépenses de fonctionnement


Le FIPD finance les dépenses de fonctionnement courant du secrétariat général du CIPDR à hauteur de 0,18 M€ - hors dépenses de personnel.


Dépenses d’intervention


La ventilation des crédits d’intervention pour un montant de 69,1 M€ en AE/CP est détaillée ci-après. Elle est structurée en 3 blocs : le financement des actions de prévention de la délinquance, le financement des actions de prévention de la radicalisation, le financement des opérations de sécurisation, pour l’essentiel des investissements portés par des collectivités territoriales ou des associations cultuelles.

S’agissant de la prévention de la délinquance, la stratégie nationale de prévention de la délinquance est en cours d’actualisation pour les 5 prochaines années. Dans cette attente, la répartition financière entre les programmes d’actions de prévention de la délinquance prévue par la stratégie nationale 2013/2018 est pérennisée.


> Prévention de la délinquance :

  •  Actions en faveur des jeunes : 15,2 M€ en AE/CP. L’objectif est d’augmenter les moyens alloués aux actions de prévention de la récidive, en particulier en matière d’insertion professionnelle. Il s’agit de proposer aux jeunes concernés des parcours personnalisés d’insertion sociale et professionnelle, pour leur éviter le basculement ou l’enracinement dans la délinquance;
  • Prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales et de l’aide aux victimes : 11,2 M€ en AE/CP. Dans cette enveloppe, le développement des postes d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie constitue une priorité. Les actions de prévention des violences intrafamiliales et faite aux femmes comprennent principalement des actions d’accompagnement et d’accueil des femmes victimes, des actions de prise en charge des enfants témoins de la violence conjugale, des actions de prise en charge des auteurs de violence, des actions de sensibilisation et de formation des professionnels, et des postes de référents femmes victimes de violence ;
  • Actions pour améliorer la tranquillité publique / soutien et ingénierie de projets / autres actions de préventions de la délinquance : 6,4 M€ en AE/CP. Hors les installations de dispositifs de vidéo protection qui figurent dans le § Sécurisation ci-dessous, les actions pour améliorer la tranquillité publique regroupent les actions de médiation sociale et celles destinées à l’amélioration du dialogue entre les forces de sécurité de l’Etat et la population. Elles comprennent la prévention situationnelle (études et diagnostics de sécurité), les aménagements de sécurité (travaux de sécurisation limitant les faits générateurs d’insécurité tels que les incendies, les dégradations, les rodéos, les regroupements gênants, les agressions), le soutien et ingénierie de projets et le financement des postes de coordonnateurs de conseil intercommunal ou local de prévention de la délinquance (CISPD/CLSPD) ;

> Prévention de la radicalisation

Le financement des actions menées dans le cadre du plan national de prévention de la radicalisation du 23 février 2018 s’élève à 15,8 M€. Le FIPD supporte par ailleurs un transfert en base de 0,1 M€ destiné au financement du Mémorial de la Shoah.


> Sécurisation

Les actions de sécurisation des sites sensibles au risque terroriste, essentiellement lieux de cultes et établissements scolaires, les projets relatifs à la vidéo protection de voie publique - caméras et centre de supervision -et des raccordements aux centres opérationnels de la police ou de la gendarmerie, ainsi que les subventions d’équipements des polices municipales seront financés à hauteur de 20,5 M€.



Synthèse des opérateurs du programme

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


(en milliers d'euros)

 

LFI 2019

PLF 2020

Opérateur ou Subvention

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ARS - Agences régionales de santé (P124)

0

0

0

0

Universités et assimilés (P150)

0

0

0

0

CNAPS - Conseil national des activités privées de sécurité (P216)

17 500

17 500

17 500

17 500

Subvention pour charges de service public

17 500

17 500

17 500

17 500

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

0

0

0

0

Total

17 500

17 500

17 500

17 500

Total des subventions pour charges de service public

17 500

17 500

17 500

17 500

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0



Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs

 

LFI 2019

PLF 2020

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

CNAPS - Conseil national des activités privées de sécurité

221

221

Total

221

221


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère



   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme


ETPT

Emplois sous plafond 2019

221

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2019

Impact du schéma d'emplois 2020

Solde des transferts T2/T3

Solde des transferts internes

Solde des mesures de périmètre

Corrections techniques

Abattements techniques

Emplois sous plafond PLF 2020

221

Rappel du schéma d’emplois 2020 en ETP