Justification au premier euro |
Éléments transversaux au programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Aides directes | 0 | 2 301 767 268 | 2 301 767 268 | 0 | 2 301 767 268 | 2 301 767 268 |
02 – Aides indirectes | 0 | 300 794 331 | 300 794 331 | 0 | 302 244 331 | 302 244 331 |
03 – Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives | 0 | 60 486 862 | 60 486 862 | 0 | 60 486 862 | 60 486 862 |
04 – Pilotage et animation du programme | 0 | 100 888 441 | 100 888 441 | 0 | 100 888 441 | 100 888 441 |
Total | 0 | 2 763 936 902 | 2 763 936 902 | 0 | 2 765 386 902 | 2 765 386 902 |
Éléments de synthèse du programme |
Évolution du périmètre du programme |
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transferts entrants | ||||||||
Transferts sortants | - 182 681 | - 182 681 | - 182 681 | - 182 681 | ||||
Adhésion des établissements publics dans le champ de l'action sociale interministérielle | ► 148 | -32 681 | -32 681 | -32 681 | -32 681 | |||
Numéro vert "parcoursup" | ► 150 | - 150 000 | - 150 000 | - 150 000 | - 150 000 |
Transferts en ETPT
Prog | ETPT | ETPT | |
---|---|---|---|
Transferts entrants | +2 | ||
Transfert emplois de l'université Paris 13 vers le CROUS de Créteil | 150 ► | +2 | |
Transferts sortants |
Mesures de périmètre
Coûts synthétiques |
Indicateurs immobiliers
Ratio d'efficience bureautique
Dépenses pluriannuelles
Grands projets informatiques |
Marchés de partenariat |
Contrats de projets État-Région (CPER) |
Génération CPER 2007-2014
Action / Opérateur | CPER 2007-2014 | AE engagées au 31/12/2019 | CP réalisés au 31/12/2019 | AE demandées pour 2020 | CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|
CPER 2007-2014 |
Génération CPER 2015-2020
Action / Opérateur | CPER 2015-2020 | AE engagées au 31/12/2019 | CP réalisés au 31/12/2019 | AE demandées pour 2020 | CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|
02- Aides indirectes | 96 670 000 | 82 880 000 | 66 900 000 | 15 000 000 | 16 450 000 | 14 530 000 |
CPER 2015-2020 | 96 670 000 | 82 880 000 | 66 900 000 | 15 000 000 | 16 450 000 | 14 530 000 |
Total des crédits de paiement pour ce programme
CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|
16 450 000 | 14 530 000 |
Contrats de plan État-Régions 2015- 2020
Le MESRI a défini les priorités du volet enseignement supérieur des contrats de plan 2015-2020 en partant du constat que le patrimoine immobilier des établissements publics d’enseignement supérieur, en partie vétuste, avait besoin d’être remis à niveau. La rénovation du parc immobilier universitaire favoriserait l’adaptation des locaux aux transformations pédagogiques et numériques, la mise aux normes des bâtiments notamment en matière d’accessibilité et de performance énergétique, une meilleure maîtrise des surfaces existantes et de leurs coûts de fonctionnement et d’entretien. Ces priorités sont les suivantes :
Offrir aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des campus attractifs et fonctionnels ;
Répondre aux besoins de logements étudiants ;
Engager un plan de réhabilitation et d’aménagement des campus ;
Promouvoir la performance et la sobriété énergétiques (réhabilitations exemplaires) ;
Connecter les campus : investir dans le numérique ;
Soutenir une politique de sites dynamique, cohérente et économiquement soutenable ;
Déployer une politique de site ;
Soutenir un financement national équilibré de l’ESR en matière immobilière ;
Soutenir des projets économiquement soutenables sur le long terme.
Après la procédure de revoyure initiée par le Premier Ministre en 2016, l’enveloppe contractualisée par l’État pour l’enseignement supérieur a été portée à 1 033,30 M€ (y compris les Collectivités d’Outre-Mer pour 8 M€) dont 933,73 M€ sur le P150 pour des opérations immobilières universitaires et 99,57 M€ sur le P231 pour des opérations concernant le logement étudiant.
Les CPER 2015-2020 des territoires d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion) ont été clôturés de façon anticipée fin 2018 et s’y sont substitués des contrats de convergence et de transformation (CCT) pour la période 2019-2022. Le volet enseignement supérieur des CCT représente un montant total de 29,1 M€ (27,7 M€ sur le P150 et 1,4 M€ sur le P231). Sur ce montant de 29,1 M€, une somme de 8,9 M€ correspond au solde des CPER 2015-2020.
En 2019, les crédits mis en place au titre des CPER 2015-2020 et des CCT Outre-Mer devraient se répartir comme suit :
- programme 150 : 128,77 M€ en AE et 157,2 M€ en CP
- programme 231 : 13,96 M€ en AE et 16,0 M€ en CP.
Ainsi, de 2015 à 2019, 765,6 M€ en autorisations d’engagement (AE) et 386,0 M€ de crédits de paiement (CP) auront été mis en place au titre du volet enseignement supérieur des CPER 2015-2020 (y compris CCT pour 2019) comme suit :
- programme 150 : 682,7 M€ en AE et 319,1 M€ en CP, soit un taux de couverture des AE ouvertes de 46,7 %
- programme 231 : 82,9 M€ en AE et 66,9 M€ en CP, soit un taux de couverture des AE ouvertes de 80,7 %.
Le taux d’exécution du CPER 2015-2020 en autorisations d’engagement sur la base de l’enveloppe contractualisée de 1 033,3 M€ devrait ainsi atteindre 74,1 % fin 2019 (dont 73,1 % sur le programme 150 et 83,2 % sur le programme 231).
L’enveloppe inscrite en 2020 sur le P231 pour les CPER 2015-2020 et les CCT 2019-2022 est de 15 M€ en AE et de 16,45 M€ en CP.
Grands projets transversaux |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
Estimation des restes à payer au 31/12/2019 | ||||||||
Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018) | Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018 | AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP | CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP | Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019 | ||||
42 952 441 | 0 | 2 707 070 874 | 2 711 009 657 | 39 013 658 | ||||
Échéancier des cp à ouvrir | ||||||||
AE | CP 2020 | CP 2021 | CP 2022 | CP au-delà 2022 | ||||
| ||||||||
Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019 | CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP | Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020 | Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020 | Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020 | ||||
39 013 658 | 12 700 000 | 26 313 658 | 0 | 0 | ||||
| ||||||||
AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP | CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP | Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 | Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 | Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 | ||||
2 763 936 902 | 2 752 686 902 | 7 500 000 | 3 750 000 | 0 | ||||
| ||||||||
Totaux | 2 767 886 902 | 33 813 658 | 3 750 000 | 0 | ||||
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020 | |||||||
CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | |||||
99.6% | 0.3% | 0.1% | 0% |
Ces besoins de crédits de paiement (CP) 2021 et 2022 correspondent au financement des opérations CPER et aux opérations immobilières pluriannuelles du réseau des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS).
S’agissant de la couverture des engagements sur les années 2021 et 2022, les besoins sont de 12,6M€ au titre des CPER et de 25M€ pour le réseau des œuvres.
Justification par action
ACTION n° 01 83,3%
Aides directes |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 2 301 767 268 | 2 301 767 268 | 2 500 000 |
Crédits de paiement | 0 | 2 301 767 268 | 2 301 767 268 | 2 500 000 |
Le dispositif d’aides sociales en faveur des étudiants a pour objectif d’améliorer les conditions de réussite des étudiants issus de familles les moins favorisées et des classes moyennes tout en réduisant la nécessité pour ces jeunes de travailler concurremment à leurs études.
L’action 01 comporte l’ensemble des crédits relatifs aux aides directes aux étudiants. Il s’agit :
de la prise en charge du coût de la certification en langue anglaise : une attestation de niveau en anglais est rendue obligatoire pour les étudiants inscrits dans un cursus à dimension internationale et conduisant à un diplôme national. Cette attestation fera l’objet d’une reconnaissance internationale et donnera un niveau internationalement reconnu. La certification sera proposée de manière progressive à compter de l’année universitaire 2019, en commençant par les mentions des diplômes nationaux de licence et de licence professionnelle et par les spécialités du diplôme universitaire de technologie (DUT) qui requièrent tout particulièrement la maîtrise de la langue anglaise (par exemple, pour la licence professionnelle, les mentions logistique et transports internationaux, management des activités commerciales, métiers du commerce international, métiers du tourisme et des loisirs, commercialisation des produits touristiques, communication et valorisation des territoires, etc.).
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 29 167 359 | 29 167 359 |
Subventions pour charges de service public | 29 167 359 | 29 167 359 |
Dépenses d’intervention | 2 272 599 909 | 2 272 599 909 |
Transferts aux ménages | 2 267 479 016 | 2 267 479 016 |
Transferts aux entreprises | 5 120 893 | 5 120 893 |
Dépenses d’opérations financières | ||
Prêts et avances | ||
Total | 2 301 767 268 | 2 301 767 268 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Les crédits ouverts au PLF 2020 au titre des subventions pour charges de service public, d’un montant de 29,17 M€ en AE et en CP, correspondent à la part du financement allouée par l’État au réseau des œuvres universitaires pour la couverture de la rémunération (28,95 M€) et des charges connexes (0,22 M€) des personnels administratifs chargés de la gestion des aides directes (gestion du dossier social étudiant) dans les 26 CROUS.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Cette catégorie de dépenses regroupe les crédits destinés aux aides directes en faveur des étudiants suivant des études dans les établissements d’enseignement supérieur relevant du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, pour un montant de 2 267,48 M€ en AE et CP.
TRANSFERT AUX MÉNAGES
Les bourses sur critères sociaux : 2 123,40 M€
Les bourses sur critères sociaux se répartissent en 8 échelons, à chacun desquels correspond un montant de bourse.
Pour le premier semestre 2020 au titre de l’année universitaire 2019-2020, la dépense prévisionnelle est basée sur un effectif d’étudiants boursiers de 730 373 correspondant à une augmentation des boursiers à la rentrée 2019 de 2,26 % par rapport au nombre de boursiers constaté en 2018-2019, soit le taux d’évolution prévisionnel du nombre d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2019.
Cet effectif prévisionnel est ventilé selon la répartition constatée en mai 2019 lors de l’année universitaire 2018-2019, soit :
Il ressort de cette ventilation que les échelons 5 à 7 concentrent environ 32 % de la population boursière.
Les taux annuels sur 10 mois des bourses sur critères sociaux, revalorisés à hauteur de 1,1% à la rentrée 2019 pour les échelons 0bis à 7, sont les suivants :
En tenant compte du report de charges lié aux dossiers complets remis tardivement, la dépense prévisionnelle de bourses sur critères sociaux pour le 1er semestre 2020 (janvier à août 2020 – année universitaire 2019-2020) s’élève à 1 306,95 M€.
Ce montant comprend également la dépense au titre du dispositif « grandes vacances universitaires » (ex- 4e terme) destiné à certaines catégories d’étudiants boursiers qui ne peuvent rentrer chez eux durant les vacances universitaires, boursiers ultramarins notamment.
Pour le dernier quadrimestre 2020, au titre de l’année universitaire 2020-2021, la dépense prévisionnelle se base sur une hypothèse d’augmentation à la rentrée 2020 des effectifs boursiers de 1,29%. Ainsi, la dépense prévisionnelle pour le second semestre 2020 est estimée à 816,44 M€. Ces prévisions se basent sur un effectif d’étudiants boursiers
de 739 795.
Les aides au mérite : 34,40M€
L'aide au mérite est accordée aux étudiants ayant obtenu une mention « très bien » à la dernière session du baccalauréat et bénéficiant d’une bourse sur critère sociaux. Sous réserve de progression dans les études, cette aide est versée pendant une durée de trois ans. Elle s’élève à 900 € annuels.
Les crédits inscrits au projet de loi de finances permettront en 2020 d’attribuer près de 39 000 aides.
Les aides à la mobilité internationale : 28,7 M€
D’un montant mensuel de 400 €, les aides à la mobilité internationale, compléments aux bourses sur critères sociaux, sont accordées pour une durée de 2 à 9 mois aux étudiants boursiers suivant une formation d’enseignement supérieur à l’étranger dans le cadre d’un programme d’échanges au cours de leurs cursus d’études. Ce dispositif a fait l’objet d’une dotation supplémentaire de 3M€ qui permettra de servir 7 500 mensualités supplémentaires.
Les aides spécifiques et l'aide à la mobilité Parcoursup: 68,78 M€
Ces moyens, gérés par le réseau des œuvres universitaires, permettent de financer :
L'aide à la mobilité master : 7,2 M€
Cette aide est accordée aux étudiants titulaires du diplôme national de licence et primo-entrants en première année de formation conduisant au diplôme national de master qui changent de région académique entre la troisième année de licence et la première année de master.
Cette aide d'un montant de 1 000 € est attribuée à l'étudiant bénéficiaire d'une bourse sur critères sociaux ou d'une allocation annuelle dans le cadre du dispositif des aides spécifiques. Le réseau des œuvres universitaires s’est vu confier l’instruction des demandes et le paiement de cette aide. Ce dispositif a fait l’objet d’une dotation supplémentaire de 1,1M€
La Grande École du Numérique : 5 M€
Pour favoriser l’insertion des jeunes en décrochage scolaire dans une filière d’avenir, la Grande École du numérique (GEN), constituée sous la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP), labellise sur le territoire national des formations courtes et qualifiantes. Ces formations préparent aux métiers du numérique et permettent d’acquérir un socle professionnalisant de compétences numériques susceptibles d’offrir des débouchés aux apprenants. Ces formations s’adressent à des personnes diplômées en situation de recherche d’emploi ou dépourvues de qualification professionnelle ou de diplôme.
Des aides peuvent être accordées aux apprenants de la GEN ne disposant pas par ailleurs d’aides au titre de la formation et de l’insertion professionnelles, selon les mêmes modalités d’attribution que pour les bourses sur critères sociaux
La dotation a été augmentée de 2M€ pour tenir compte de la nouvelle vague de labellisation et répondre au développement de la GEN.
Les remboursements de prêts d’honneur accordés antérieurement aux étudiants non boursiers font l’objet de remboursements dans les 10 ans qui suivent la fin des études. Dans le cadre du projet de loi de finances 2020, il est prévu le rattachement par voie d’attribution de produit de 2,50 M€ en AE et en CP à ce titre.
TRANSFERT AUX ENTREPRISES
Financement d’un fonds de garantie géré par BPI France : 2,00 M€
Un système de prêts bancaires garantis par l’État est ouvert à tous les étudiants qui le souhaitent, lesquels sont ainsi dispensés de caution bancaire ou familiale. Ce prêt permet de diversifier les sources de financement des étudiants et contribue à renforcer l’égalité des chances entre les étudiants devant l’emprunt. D’un montant maximal de 15 000 €, ce prêt est ouvert à l’ensemble des étudiants sans condition de ressources et sans caution parentale ou d’un tiers. La possibilité de rembourser l’emprunt de manière différée est prévue. Le risque de défaillance est garanti par l’État à hauteur de 70%.
Les réseaux bancaires qui offrent ce type de prêts sont les Caisses d’épargne et Banque Populaire du groupe BPCE, le Crédit mutuel, le Crédit industriel et commercial, et la Société générale. Le fonds de garantie mis en place est géré par BPI France. À fin décembre 2018, 61 856 prêts ont été accordés pour un montant total de près de 540 M€ (soit un montant moyen de 8 700 €) et une durée moyenne légèrement supérieure à 6 ans (comprenant un différé de 2 ans). Les étudiants bénéficiaires de la garantie sont issus de toutes les filières et de tous les niveaux d’études.
Prise en charge du coût de la certification en langue anglaise : 3,12 M€
Une attestation de niveau en anglais est rendue obligatoire pour les étudiants inscrits dans un cursus à dimension internationale et conduisant à un diplôme national. Cette attestation donnera un niveau internationalement reconnu. La certification est proposée de manière progressive. Environ 39 000 étudiants sont concernés.
ACTION n° 02 10,9%
Aides indirectes |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 300 794 331 | 300 794 331 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 302 244 331 | 302 244 331 | 0 |
Cette action concerne essentiellement le logement étudiant et la restauration universitaire gérés par le réseau des œuvres universitaires :
Le Gouvernement a décidé de lancer un nouveau plan quinquennal de 60 000 logements étudiants qui s’inscrit dans le prolongement du précédent.
La stratégie immobilière, mise en œuvre par le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) est déclinée au niveau des CROUS, notamment dans leurs schémas directeurs immobiliers. Elle vise à mettre à disposition de l’ensemble de la population étudiante une offre de logement et de restauration rénovée et performante. L’action du réseau s'inscrit dans le cadre de ces plans de construction ainsi que dans la modernisation et la réhabilitation des structures de restauration et de logements via des financements divers (CPER, bailleurs sociaux, collectivités territoriales).
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 187 241 869 | 187 241 869 |
Subventions pour charges de service public | 187 241 869 | 187 241 869 |
Dépenses d’investissement | 15 000 000 | 16 450 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 15 000 000 | 16 450 000 |
Dépenses d’intervention | 5 963 756 | 5 963 756 |
Transferts aux autres collectivités | 5 963 756 | 5 963 756 |
Dépenses d’opérations financières | 92 588 706 | 92 588 706 |
Dotations en fonds propres | 92 588 706 | 92 588 706 |
Total | 300 794 331 | 302 244 331 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dans le cadre de la subvention pour charges de service public versée par l’État au réseau des œuvres universitaires, 185,46 M€ en AE et CP sont destinés à financer les dépenses relatives à la gestion du logement et de la restauration universitaires, selon la répartition suivante :
Le fonctionnement et les rémunérations des personnels : 185,46 M€
Ces crédits se répartissent de la façon suivante :
Autres dépenses liées aux aides indirectes : 1,78 M€
Un montant de 1,58 M€ est prévu pour l’informatique du réseau des œuvres universitaires et 0,20 M€ est prévu pour la formation des personnels du CNOUS et des CROUS affectés au logement et aux achats de restauration.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Contrats de plan État-Régions 2015- 2020
Le MESRI a défini les priorités du volet enseignement supérieur des contrats de plan 2015-2020 en partant du constat que le patrimoine immobilier des établissements publics d’enseignement supérieur, en partie vétuste, avait besoin d’être remis à niveau. La rénovation du parc immobilier universitaire favorise l’adaptation des locaux aux transformations pédagogiques et numériques, la mise aux normes des bâtiments notamment en matière d’accessibilité et de performance énergétique, la maîtrise des surfaces existantes et de leurs coûts de fonctionnement et d’entretien. Ces priorités sont les suivantes :
Après la procédure de revoyure initiée par le Premier Ministre en 2016, l’enveloppe contractualisée par l’État pour l’enseignement supérieur a été portée à 1 033,30 M€ (y compris les Collectivités d’Outre-Mer pour 8 M€) dont 933,73 M€ sur le P150 pour des opérations immobilières universitaires et 99,57 M€ sur le P231 pour des opérations concernant le logement étudiant.
Les CPER 2015-2020 des territoires d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion) ont été clôturés de façon anticipée fin 2018 et s’y sont substitués des contrats de convergence et de transformation (CCT) pour la période 2019-2022. Le volet enseignement supérieur des CCT représente un montant total de 29,1 M€ (27,7 M€ sur le P150 et 1,4 M€ sur le P231). Sur ce montant de 29,1 M€, une somme de 8,9 M€ correspond au solde des CPER 2015-2020.
En 2019, les crédits mis en place au titre des CPER 2015-2020 et des CCT Outre-Mer devraient se répartir comme suit :
Ainsi, de 2015 à 2019, 765,6 M€ en autorisations d’engagement (AE) et 386,0 M€ de crédits de paiement (CP) auront été mis en place au titre du volet enseignement supérieur des CPER 2015-2020 (y compris CCT pour 2019) comme suit :
Le taux d’exécution du CPER 2015-2020 en autorisations d’engagement sur la base de l’enveloppe contractualisée de 1 033,3 M€ devrait ainsi atteindre 74,1 % fin 2019 (dont 73,1 % sur le programme 150 et 83,2 % sur le programme 231).
L’enveloppe inscrite en 2020 sur le P231 pour les CPER 2015-2020 et les CCT 2019-2022 est de 15 M€ en AE et de 16,45 M€ en CP.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Les crédits prévus au titre des transferts aux autres collectivités s’élèvent à 5,96 M€. Ils se répartissent comme suit :
DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES
Le logement et la restauration étudiants : 92,59 M€
Le réseau des œuvres universitaires est l’un des principaux acteurs en matière de politique de logement étudiant et participe au financement de réhabilitations en assurant le premier équipement des nouveaux logements. Il poursuit ses actions de réhabilitation, de modernisation et de mise aux normes d’hygiène et de sécurité des restaurants universitaires.
Une description de la politique menée par le réseau des œuvres universitaires en termes de logement étudiant et de restaurant universitaire est décrit dans le volet opérateur.
ACTION n° 03 2,2%
Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 60 486 862 | 60 486 862 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 60 486 862 | 60 486 862 | 0 |
La santé des étudiants constitue une dimension importante de l’intégration et de la réussite universitaires. Priorité du ministère chargé de l’enseignement supérieur, le déploiement d’actions de prévention et l’accès à la santé sont des axes majeurs de sa politique publique définie sous l’égide de la Conférence de prévention étudiante, installée en 2019.
En outre, la Contribution Vie Etudiante et de Campus créée par la loi « Orientation et Réussite des étudiants » fait l’objet d’une programmation définie par la circulaire du 21 mars 2019 relative à la programmation et suivi des actions. Celle-ci oriente les financements issus de la CVEC vers la programmation d’actions en faveur de la santé des étudiants notamment sur la prévention des addictions, l’alcoolisation massive, la santé mentale et la santé sexuelle. Ces orientations ont pour objet d’apporter des réponses aux difficultés d’adaptation, de santé et d’accès aux soins que les étudiants peuvent rencontrer au cours de leur scolarité.
À cet effet, les services universitaires ou inter-universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS), pivots de la santé étudiante prennent une part active dans la réalisation de campagnes de prévention, de sensibilisation et d’éducation sanitaire.. Ils conduisent des actions visant notamment à favoriser l’adaptation des étudiants en situation de difficultés psychologiques et proposent des prestations, individuelles (consultations médico-psychologiques…) ou collectives, de prise en charge du stress, de l’anxiété et de l’isolement.
Ils sont chargés d’effectuer, au cours des trois premières années d’études dans l’enseignement supérieur de l’étudiant, un examen de prévention dans le cadre d’un examen de santé au profit des étudiants, de contribuer au dispositif d’accompagnement et d’intégration des étudiants handicapés dans l’établissement et enfin d’exercer un rôle de veille sanitaire, de conseil et de relais dans le cadre de programmes de prévention et de plans régionaux en santé publique. Les 26 SUMPPS, constitués en centres de santé, proposent une prise en charge curative qui donne accès au parcours de soins coordonnés.
Les services de santé universitaires, non constitués en centre de santé, peuvent, depuis le décret de février 2019, prescrire des moyens de contraception, des traitements de substitution nicotinique, de radiographies du thorax, le dépistage, le diagnostic et le traitement ambulatoire des infections sexuellement transmissibles ainsi que la prescription et la réalisation des vaccinations. Une dérogation au parcours de soins permet aux étudiants qui consultent un médecin en service de santé universitaire de ne pas se voir appliquer de majoration.
L’intégration et la réussite des étudiants handicapés passent par la mise en œuvre de moyens permettant d’assurer de meilleures conditions d’accueil et un suivi personnalisé de ces étudiants. Les travaux de mise en accessibilité des locaux, tant dans les établissements d’enseignement supérieur que dans les résidences et les restaurants universitaires, se poursuivent.
Par ailleurs, le temps des études doit être aussi celui du développement personnel. Ainsi, il est important d’aider les étudiants à devenir acteurs de la vie culturelle universitaire en accompagnant notamment leurs projets artistiques. Des établissements ont créé des services culturels chargés à la fois de proposer des activités culturelles et artistiques sur le site même de l’université, mais aussi de faciliter l’accès aux institutions culturelles locales grâce à une politique de partenariat.
Une période de césure au cours des formations relevant de l’enseignement supérieur, permet aux étudiants de conserver leur statut d’étudiant, pendant une période pouvant aller de 6 mois à un an afin de vivre une expérience personnelle, professionnelle ou d’engagement, en France ou à l’étranger. Elle contribue à la maturation des choix d’orientation, au développement personnel et à l’acquisition de compétences nouvelles.
Enfin, les établissements d’enseignement supérieur sont dotés de services d’activités physiques et sportives ainsi que d’associations sportives qui offrent de nombreuses activités collectives ou individuelles et encouragent les étudiants à la pratique sportive de loisir ou de compétition.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 52 222 390 | 52 222 390 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 2 830 000 | 2 830 000 |
Subventions pour charges de service public | 49 392 390 | 49 392 390 |
Dépenses d’intervention | 8 264 472 | 8 264 472 |
Transferts aux autres collectivités | 8 264 472 | 8 264 472 |
Total | 60 486 862 | 60 486 862 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL
Les dépenses de fonctionnement de cette action s’élèvent à 2,83 M€.
2,33 M€ en AE et en CP sont destinés :
Le financement du dispositif des «cordées de la réussite» mobilise par ailleurs 0,50 M€ en AE et en CP. Ce dispositif, consistant à établir un partenariat entre des établissements d’enseignement supérieur et des établissements de l’enseignement secondaire (collèges et lycées), met l’accent sur les actions de tutorat assurées par des étudiants, sur la base du volontariat, au bénéfice de lycéens ou d’étudiants de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Pour l’année 2018-2019, on recense 423 « cordées de la réussite » sur le territoire national.
SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC
Les subventions pour charges de service public, d’un montant total de 49,39 M€ en AE et en CP, contribuent aux dépenses relatives aux secteurs de la santé, des activités sportives, socioculturelles et assurent le financement des mesures en faveur des étudiants handicapés.
Elles se décomposent de la manière suivante :
- Les crédits de fonctionnement destinés aux établissements d’enseignement supérieur sont répartis par le système d’allocation des moyens SYMPA. Ainsi, les subventions pour charges de service public du programme 231 rattachées à ce système d’allocation des moyens, soit 22,15 M€, comprennent les crédits destinés :
- Au titre des subventions pour charges de service public, figurent également les crédits relatifs au financement des mesures d’accompagnement des étudiants handicapés et de mise en accessibilité dans les établissements, soit 23,77 M€. En application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les établissements d’enseignement supérieur sont chargés de mettre en place toutes les aides et accompagnements nécessaires aux étudiants handicapés pour la réussite de leurs études.
Ainsi, 7,50 M€ seront consacrés au financement :
En outre, une dotation de 16,27 € est destinée à financer les travaux immobiliers d'accessibilité dans les établissements d'enseignement supérieur, en complément de la dotation sur le programme 150, ainsi que dans les restaurants et résidences universitaires des CROUS et de la Cité internationale universitaire de Paris (rampes d'accès, automatisation d'ouverture des portes, installation d'ascenseurs, pose d'appareils sanitaires adaptées... ).
Enfin, 3,47 M€ sont destinés au réseau des oeuvres universitaires et couvrent la rémunération des personnels administratifs rattachés à cette action (2,08 M€) ainsi que le fonctionnement des services culturels (1,39 M€).
DEPENSES D’INTERVENTION
Le montant des transferts aux autres acteurs de cette action s’élève à 8,26 M€ en AE et en CP. Il permet de financer des activités associatives, culturelles et sportives.
3,01 M€ permettent d’allouer des subventions à des associations étudiantes, correspondant :
Un montant de 5,25 M€ est alloué à la Fédération Française du Sport Universitaire (FFSU) :
Un transfert de crédits à hauteur de 0,15 M€ est effectué vers le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaires » pour la prise en charge des dépenses occasionnées par l'utilisation du numéro vert dans le cadre de la procédure nationale de pré-inscription « Parcoursup ».
ACTION n° 04 3,7%
Pilotage et animation du programme |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 100 888 441 | 100 888 441 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 100 888 441 | 100 888 441 | 0 |
Les moyens de cette action sont ceux du réseau des œuvres universitaires. Ils correspondent au fonctionnement :
Le CNOUS, tête de réseau assurant des fonctions de pilotage, impulse sur l’ensemble du réseau une modernisation de la gestion. Elle passe par la rénovation des outils informatiques et du système d'information de manière à disposer d’instruments d’analyse permettant un contrôle de gestion efficace.
Le prochain contrat d’objectifs et de performance (2021-2025) de l’opérateur mettra l’accent sur le partenariat avec les universités dans le cadre des politiques de site mais aussi sur l’engagement du réseau à améliorer la performance, par la formation de ses agents, le développement des mutualisations entre CROUS, et une maîtrise des coûts renforcée, et servira de base à l’élaboration du prochain projet d’établissement.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 98 256 980 | 98 256 980 |
Subventions pour charges de service public | 98 256 980 | 98 256 980 |
Dépenses d’opérations financières | 2 631 461 | 2 631 461 |
Dotations en fonds propres | 2 631 461 | 2 631 461 |
Total | 100 888 441 | 100 888 441 |
Cette action regroupe les crédits :
Un transfert de crédits à hauteur de 0,32 M€ est effectué vers le programme 148 « Fonction publique » pour permettre au CNOUS et aux CROUS d'adhérer au dispositif collectif des actions des SRIAS (sections interministérielles d'action sociale).
DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES
Cette enveloppe de 2,63 M€ inscrite en dotations en fonds propres pour le CNOUS regroupe les dépenses liées à l’informatique ainsi que des dépenses liées à la sécurité des locaux.
Synthèse des opérateurs du programme
Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État |
(en milliers d'euros) | ||||
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| LFI 2019 | PLF 2020 | ||
Opérateur ou Subvention | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) | 1 076 | 1 076 | 730 | 730 |
Subvention pour charges de service public | 1 076 | 1 076 | 730 | 730 |
Communautés d'universités et d'établissements (P150) | 324 | 324 | 286 | 286 |
Subvention pour charges de service public | 324 | 324 | 286 | 286 |
Ecoles et formations d'ingénieurs (P150) | 2 865 | 2 865 | 2 710 | 2 710 |
Subvention pour charges de service public | 2 865 | 2 865 | 2 710 | 2 710 |
Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231) | 445 188 | 445 188 | 462 143 | 462 143 |
Subvention pour charges de service public | 301 188 | 301 188 | 318 143 | 318 143 |
Dotation en fonds propres | 95 220 | 95 220 | 95 220 | 95 220 |
Transfert | 48 780 | 48 780 | 48 780 | 48 780 |
Universités et assimilés (P150) | 41 650 | 41 650 | 42 189 | 42 189 |
Subvention pour charges de service public | 41 650 | 41 650 | 42 189 | 42 189 |
Total | 491 103 | 491 103 | 508 059 | 508 059 |
Total des subventions pour charges de service public | 347 103 | 347 103 | 364 059 | 364 059 |
Total des dotations en fonds propres | 95 220 | 95 220 | 95 220 | 95 220 |
Total des transferts | 48 780 | 48 780 | 48 780 | 48 780 |
Consolidation des emplois |
Emplois des opérateurs
| LFI 2019 | PLF 2020 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
Réseau des œuvres universitaires et scolaires | 12 722 | 12 724 | 97 | 97 | ||||||||
Total | 12 722 | 12 724 | 97 | 97 | ||||||||
|
Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2019 | 12 722 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2019 | |
Impact du schéma d'emplois 2020 | |
Solde des transferts T2/T3 | |
Solde des transferts internes | 2 |
Solde des mesures de périmètre | |
Corrections techniques | |
Abattements techniques | |
Emplois sous plafond PLF 2020 | 12 724 |
Rappel du schéma d’emplois 2020 en ETP |