Justification au premier euro |
Éléments transversaux au programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Financement des partis | 50 750 | 68 680 672 | 68 731 422 | 50 750 | 68 680 672 | 68 731 422 |
02 – Organisation des élections | 15 244 989 | 138 581 932 | 153 826 921 | 15 244 989 | 140 496 932 | 155 741 921 |
03 – Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques | 5 486 500 | 11 377 521 | 16 864 021 | 5 486 500 | 4 268 835 | 9 755 335 |
04 – Cultes | 0 | 2 757 037 | 2 757 037 | 0 | 2 777 037 | 2 777 037 |
05 – Vie associative | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 20 782 239 | 221 397 162 | 242 179 401 | 20 782 239 | 216 223 476 | 237 005 715 |
Éléments de synthèse du programme |
L’évolution des crédits inscrits sur le programme 232 « Vie politique, cultuelle et associative » est corrélée au calendrier électoral. L'élection des représentants au Parlement européen ainsi que les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie se sont déroulées en 2019. En 2020 auront lieu les élections municipales et sénatoriales, la deuxième consultation en Nouvelle-Calédonie sur l’accession à la pleine souveraineté et les élections municipales, dont le nombre de candidats ainsi que les modalités d'organisation nécessitent une augmentation des crédits de 19% en AE et 17% en CP par rapport à l'année 2019.
Évolution du périmètre du programme |
Principales évolutions
Pour 2020, le poste de dépenses le plus important concernera l’organisation des élections, notamment les élections municipales. Le budget prévu pour ces élections municipales en 2020 s’élève à 132,5 M€ (Titre 2 + Hors Titre 2).
Le poste de dépenses consacré au financement public des groupements et partis politiques demeure inchangé par rapport à l’année 2019 et s’établit à 68,7 M€.
Une hausse des dépenses de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) est prévue en PLF 2020 en raison de la poursuite des travaux de dématérialisation des comptes de campagne pour atteindre l’objectif de mise en œuvre du système en 2022, du non renouvellement du bail actuel entraînant le déménagement de la structure et de l’examen des comptes de campagne des candidats aux élections municipales de mars 2020 qui seront instruits entre mai et novembre 2020.
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transferts entrants | ||||||||
Transferts sortants | -5 000 000 | -5 000 000 | -5 000 000 | -5 000 000 | ||||
Création de la DNUM | ► 216 | -5 000 000 | -5 000 000 | -5 000 000 | -5 000 000 |
Transferts en ETPT
Prog | ETPT | ETPT | |
---|---|---|---|
Transferts entrants | |||
Transferts sortants |
Un transfert de 5 M€ en AE et en CP est prévu au bénéfice du programme 216 et fait suite au transfert de compétences en matière de gestion des systèmes d'information et des applications relatives aux élections, ainsi que du Répertoire national des associations, à la nouvelle Direction du Numérique du ministère de l'intérieur.
Aucun transfert en ETPT n'est prévu sur le programme 232
Mesures de périmètre
Emplois et dépenses de personnel |
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Plafond | Effet des | Effet des | Effet des | Impact des | dont extension | dont impact | Plafond |
| (1) | (2) | (3) | (4) | (5) = 6-1-2-3-4 |
|
| (6) |
Hauts fonctionnaires | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
Personnels administratifs cat A | 35 | 0 | 0 | +4 | 0 | 0 | 0 | 39 |
Personnels administratifs cat B | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 |
Personnels administratifs cat C | 7 | 0 | 0 | +3 | 0 | 0 | 0 | 10 |
Total | 51 | 0 | 0 | +7 | 0 | 0 | 0 | 58 |
Les personnels administratifs, qui étaient agrégés dans une même catégorie d'emplois en LFI 2019, sont désormais décomposés en trois catégories d'emplois (personnels administratifs de catégorie A, de catégorie B et de catégorie C) pour en assurer un suivi plus fin.
Les emplois du programme, rattachés à la CNCCFP, relèvent de l’action 3. Pour les autres actions du programme, les personnels sont rattachés aux programmes 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » et 354 « Administration territoriale de l'Etat », y compris l’équipe rattachée au médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques.
Le programme prévoit pour 2020 un plafond de 58 ETPT affectés à la CNCCFP. Ce plafond, en hausse, est lié à l'activité de cette autorité administrative indépendante sur la période 2020-2022. Cette hausse n'est pas prise en compte au titre du schéma d'emplois, ce qui explique son traitement en correction technique.
Le président de la CNCCFP (haut-fonctionnaire) dont le mandat s'achèvera en avril 2020 sera remplacé en cours d'année.
En outre, en plus des 43 emplois permanents qui la composeront en janvier 2020, des renforts temporaires (primo-recrutements d'agents contractuels) liés au pic d'activité des élections municipales et au redéploiement temporaire de certains chargés de mission du service de contrôle et des affaires juridiques (SCAJ) sur des missions d'expertise métier et de pilotage du projet de dématérialisation sont nécessaires.
Pour faire face à cette activité intense qui impactera plusieurs services, il est prévu notamment que:
- le service du contrôle et des affaires juridiques soit renforcé par des chargés de mission adjoints et secretaires de filières à compter de mai 2020;
- le pôle logistique soit également renforcé à compter de mai 2020 pour effectuer l'ensemble des tâches de réception, de classement, de manutention des quelques 9 000 comptes qui devraient être reçus par la CNCCFP à cette période;
- à partir du mois de juillet, le pôle de protection des données personnelles comptera de nouveaux chargés de mission pour procéder à l'anonymisation des comptes dont la communication ne saurait tarder à être demandée.
Évolution des emplois
(en ETP) | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Sorties | dont départs | Mois moyen | Entrées | dont primo | Mois moyen | Schéma |
Hauts fonctionnaires | 0 | 0 | 0,00 | 0 | 0 | 0,00 | 0,00 |
Personnels administratifs cat A | 0 | 0 | 0,00 | 0 | 0 | 0,00 | 0,00 |
Personnels administratifs cat B | 0 | 0 | 0,00 | 0 | 0 | 0,00 | 0,00 |
Personnels administratifs cat C | 0 | 0 | 0,00 | 0 | 0 | 0,00 | 0,00 |
Total | 0 | 0 | 0,00 | 0 | 0 | 0,00 | 0,00 |
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||
---|---|---|
Service | LFI 2019 | PLF 2020 |
Administration centrale | 0 | 0 |
Services régionaux | 0 | 0 |
Opérateurs | 0 | 0 |
Services à l'étranger | 0 | 0 |
Services départementaux | 0 | 0 |
Autres | 51 | 58 |
Total | 51 | 58 |
Les 58 ETPT du programme sont rattachés à la CNCCFP. En plus des 43 emplois permanents qui la composeront en janvier 2020, la commission fera appel à des renforts ponctuels pour mener à bien l’ensemble de ses missions.
L’augmentation de ce plafond d’emploi est liée à 3 facteurs :
le projet de dématérialisation des comptes de campagne et des partis politiques, amorcé en 2018, se poursuivra en 2020. La mise en place de la plateforme nécessite en effet le recrutement d’agents supplémentaires afin de renforcer notamment le service du contrôle et des affaires juridiques (SCAJ) ;
la CNCCFP aura pour mission de contrôler les comptes de campagne des candidats aux élections municipales. Ces élections sont avec les élections départementales les plus impactantes en termes d’activité, nécessitant un renfort important du service du contrôle et des affaires juridiques pour respecter les délais de contrôle prévus par le code électoral (2 mois après le dépôt pour les élections faisant l’objet d’un contentieux, 6 mois pour les autres scrutins) ;
comme chaque année, la commission aura pour mission de vérifier le respect par les partis politiques de leurs obligations légales telles qu’édictées par la loi du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique. Or, le nombre de partis politiques astreints au dépôt d’un compte est en augmentation de 35 % sur les 5 dernières années (408 partis en 2014 contre 549 en 2019).
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action | ETPT |
---|---|
01 – Financement des partis | 0 |
02 – Organisation des élections | 0 |
03 – Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques | 58 |
04 – Cultes | 0 |
05 – Vie associative | 0 |
Total | 58 |
Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2019-2020 : 0
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | LFI 2019 | PLF 2020 |
---|---|---|
Rémunération d'activité | 16 849 733 | 19 216 651 |
Cotisations et contributions sociales | 1 126 469 | 1 355 612 |
Contributions d'équilibre au CAS Pensions : | 359 715 | 429 950 |
- Civils (y.c. ATI) | 359 715 | 429 950 |
- Militaires | ||
- Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) | ||
- Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) | ||
Cotisation employeur au FSPOEIE | ||
Autres cotisations | 766 754 | 925 662 |
Prestations sociales et allocations diverses | 215 000 | 209 976 |
Total Titre 2 (y.c. Cas pensions) | 18 191 202 | 20 782 239 |
Total Titre 2 (hors Cas pensions) | 17 831 487 | 20 352 289 |
FDC et ADP prévus en T2 |
Les crédits destinés au financement du CAS Pensions du programme s’élèvent à 429 950 € pour 2020.
Pour la CNCCFP, 3 920 912 € seront consacrés à la rémunération d'activité et 20 000 € sont prévus au titre du versement de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE).
15,2 M€ de crédits de personnel sont prévus sur l’action 2 « Organisation des élections ». Ils sont destinés à financer les indemnités relatives aux travaux supplémentaires et à la mise sous pli effectués lors des élections municipales, des élections sénatoriales et de la consultation en Nouvelle-Calédonie sur l’accession à la pleine souveraineté.
50 750 euros sont dédiés à l’indemnisation du médiateur du crédit.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle Exécution 2019 retraitée | 3,89 |
Prévision Exécution 2019 hors CAS Pensions | 17,83 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2019-2020 | 0,00 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -13,94 |
- GIPA | 0,00 |
- Indemnisation des jours de CET | 0,00 |
- Mesures de restructurations | 0,00 |
- Autres | -13,94 |
Impact du schéma d'emploi | 0,00 |
EAP schéma d'emplois 2019 | 0,00 |
Schéma d'emplois 2020 | 0,00 |
Mesures catégorielles | 0,00 |
Mesures générales | 0,00 |
Rebasage de la GIPA | 0,00 |
Variation du point de la fonction publique | 0,00 |
Mesures bas salaires | 0,00 |
GVT solde | 0,00 |
GVT positif | 0,00 |
GVT négatif | 0,00 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 16,46 |
Indemnisation des jours de CET | 0,00 |
Mesures de restructurations | 0,00 |
Autres | 16,46 |
Autres variations des dépenses de personnel | 0,00 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,00 |
Autres | 0,00 |
Total | 20,35 |
Le montant des crédits de titre 2 du programme 232 dépend principalement du calendrier électoral. En effet, 73 % de ces crédits seront consommés en 2020 sous forme d’indemnités dans le cadre de l’organisation des scrutins par le ministère de l’intérieur.
Par rapport à 2019, les crédits du programme font l’objet :
- aux indemnités versées au titre des scrutins de l’année 2018 (13,4 M€) ;
- aux dépenses atypiques de la gestion 2019 de la CNCCFP (vacations rapporteurs et rapporteurs généraux, indemnités de séance…) (0,5 M€) ;
- aux indemnités versées en 2020 pour l’organisation des élections municipales, des élections sénatoriales, des élections partielles et de la consultation de la Nouvelle-Calédonie pour l'accession à la pleine souveraineté (15,2 M€) ;
- aux dépenses atypiques de la gestion 2020 de la CNCCFP (1,2 M€).
Catégorie d'emploi | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d'activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
Hauts fonctionnaires | 91 528 | 131 886 | 45 764 | 67 033 | 104 838 | 33 516 |
Personnels administratifs cat A | 24 017 | 67 704 | 22 947 | 17 460 | 51 884 | 16 667 |
Personnels administratifs cat B | 15 019 | 60 999 | 75 097 | 8 880 | 49 158 | 44 404 |
Personnels administratifs cat C | 20 387 | 34 760 | 20 387 | 14 800 | 26 733 | 14 800 |
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d'entrée | Nombre | Coût 2020 | Coût en |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | 0 | 0 |
Le programme 232 ne fait pas l'objet de mesures catégorielles.
Coûts synthétiques |
Indicateurs immobiliers
N/A
Ratio d'efficience bureautique
N/A
Dépenses pluriannuelles
Grands projets informatiques |
Marchés de partenariat |
Contrats de projets État-Région (CPER) |
Génération CPER 2007-2014
Action / Opérateur | CPER 2007-2014 | AE engagées au 31/12/2019 | CP réalisés au 31/12/2019 | AE demandées pour 2020 | CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|
CPER 2007-2014 |
Génération CPER 2015-2020
Action / Opérateur | CPER 2015-2020 | AE engagées au 31/12/2019 | CP réalisés au 31/12/2019 | AE demandées pour 2020 | CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|
CPER 2015-2020 |
Total des crédits de paiement pour ce programme
CP demandés pour 2020 | CP sur engagements à couvrir après 2020 |
---|---|
Grands projets transversaux |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
Estimation des restes à payer au 31/12/2019 | ||||||||
Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 (RAP 2018) | Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2018 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2018 | AE LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP | CP LFI 2019 + reports 2018 vers 2019 + prévision de FDC et ADP | Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019 | ||||
10 265 763 | 0 | 199 535 389 | 202 051 264 | 3 898 485 | ||||
Échéancier des cp à ouvrir | ||||||||
AE | CP 2020 | CP 2021 | CP 2022 | CP au-delà 2022 | ||||
| ||||||||
Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2019 | CP demandés sur AE antérieures à 2020 CP PLF / CP FDC et ADP | Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2020 | Estimation des CP 2022 sur AE antérieures à 2020 | Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE antérieures à 2020 | ||||
3 898 485 | 3 898 485 | 0 | 0 | 0 | ||||
| ||||||||
AE nouvelles pour 2020 AE PLF / AE FDC et ADP | CP demandés sur AE nouvelles en 2020 CP PLF / CP FDC et ADP | Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 | Estimation des CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 | Estimation des CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 | ||||
221 397 162 | 212 324 991 | 7 508 596 | 1 324 215 | 239 360 | ||||
| ||||||||
Totaux | 216 223 476 | 7 508 596 | 1 324 215 | 239 360 | ||||
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur ae 2020 | |||||||
CP 2020 demandés sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP 2021 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | CP au-delà de 2022 sur AE nouvelles en 2020 / AE 2020 | |||||
95.9% | 3.4% | 0.6% | 0.1% |
Les restes à payer concernent essentiellement les dépenses liées à l’organisation des différents scrutins, au paiement du loyer de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques et aux opérations liées à l’entretien et à la sécurisation des bâtiments cultuels en Alsace et en Moselle.
Justification par action
ACTION n° 01 28,4%
Financement des partis |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 50 750 | 68 680 672 | 68 731 422 | 0 |
Crédits de paiement | 50 750 | 68 680 672 | 68 731 422 | 0 |
L’action 1 porte les crédits relatifs à l’aide publique aux partis et groupements politiques qui est répartie chaque année sur la base des dispositions de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 modifiée relative à la transparence financière de la vie politique.
Les crédits dédiés au fonctionnement et à l'indemnité du médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques sont également rattachés à cette action.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 50 750 | 50 750 |
Rémunérations d’activité | 50 750 | 50 750 |
Dépenses de fonctionnement | 10 000 | 10 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 10 000 | 10 000 |
Dépenses d’intervention | 68 670 672 | 68 670 672 |
Transferts aux autres collectivités | 68 670 672 | 68 670 672 |
Total | 68 731 422 | 68 731 422 |
Le montant global des crédits inscrits en loi de finances au titre de l’aide publique est divisé en deux fractions égales, qui sont ensuite reparties entre les partis et les groupements politiques éligibles en application des dispositions de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 modifiée relative à la transparence financière de la vie politique.
La première fraction de l’aide publique est réservée aux partis politiques qui ont présenté, lors du plus récent renouvellement général de l’Assemblée nationale, des candidats ayant chacun obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions.
Les partis politiques n’ayant présenté des candidats qu’en outre-mer bénéficient d’un régime d’éligibilité spécifique. Ces derniers peuvent en effet être rendus éligibles à l’aide publique si les candidats qu’ils ont présentés ont chacun obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés, sans qu’une condition relative au nombre de circonscriptions soit exigée.
La répartition de cette fraction entre les partis bénéficiaires s’effectue proportionnellement au nombre des suffrages obtenus au premier tour par les candidats des élections législatives de référence. L’Assemblée nationale ayant été renouvelée en juin 2017, la répartition de la première fraction est déterminée par les candidatures enregistrées et les suffrages obtenus par les candidats au premier tour de ce scrutin.
La loi n° 2000-493 du 6 juin 2000 modifiée, tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives, limite le montant de l’aide publique attribuée aux formations politiques méconnaissant l’objectif de parité des candidatures (art. 9-1 de la loi du 11 mars 1988 modifiée). Lorsque, pour un parti, l’écart entre le nombre de candidats de chaque sexe dépasse 2 % du nombre total de ces candidats, le montant de la première fraction qui lui est attribué est diminué d’un pourcentage égal à 150 % de cet écart, depuis l’entrée en vigueur des dispositions de la loi n° 2014-873 du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Cette diminution n’est pas applicable aux partis ou groupements politiques n’ayant présenté des candidats qu’en outremer, lorsque l’écart entre le nombre de candidats de chaque sexe n’est pas supérieur à 1.
La seconde fraction de l’aide publique est réservée aux partis et groupements politiques bénéficiaires de la première fraction. Le montant de cette seconde fraction est réparti chaque année proportionnellement au nombre de députés et de sénateurs qui ont déclaré au bureau de leur assemblée, au cours du mois de novembre de l’année précédente, y être inscrits ou s’y rattacher.
En 2020, le montant des crédits dédiés à l’aide publique s’élèvera à 68,7 M€. Cette enveloppe est stable pour la septième année consécutive.
Parmi les dispositions visant à faciliter le financement et la pluralité politiques, la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique prévoyait la mise en place d’un médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques, nommé par décret du président de la République.
Nommé en 2018, celui-ci a vocation à favoriser toute solution de conciliation entre le demandeur et les établissements de crédit et/ou les sociétés de financement en matière de prêt et d’accès à un compte bancaire. Sa rémunération ainsi que ses dépenses de fonctionnement s’élèvent à 60 750 euros.
ACTION n° 02 63,5%
Organisation des élections |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 15 244 989 | 138 581 932 | 153 826 921 | 0 |
Crédits de paiement | 15 244 989 | 140 496 932 | 155 741 921 | 0 |
Les crédits de l’action 2 « Organisation des élections » sont exécutés par le bureau des élections et des études politiques de la direction de la modernisation et de l’administration territoriale du ministère de l’intérieur et par les 106 préfectures et hauts-commissariats dans le cadre de l’organisation matérielle et logistique des élections, référendums et consultations pilotés par le ministère de l’intérieur.
Les outils informatiques destinés aux opérations électorales étaient jusqu'à présent également financés sur cette action. Avec la création de la Direction du Numérique, leurs crédits seront désormais supportés par le programme 216.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 15 244 989 | 15 244 989 |
Rémunérations d’activité | 15 244 989 | 15 244 989 |
Dépenses de fonctionnement | 127 600 932 | 129 515 932 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 127 600 932 | 129 515 932 |
Dépenses d’investissement | ||
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État | ||
Dépenses d’intervention | 10 981 000 | 10 981 000 |
Transferts aux collectivités territoriales | 10 981 000 | 10 981 000 |
Total | 153 826 921 | 155 741 921 |
Les crédits demandés au projet de loi de finances 2020 ont vocation à financer les élections municipales de mars 2020, la deuxième consultation pour l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté, les élections sénatoriales ainsi que les différentes élections partielles qui pourraient se dérouler au cours de l’année.
ACTION n° 03 7,0%
Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 5 486 500 | 11 377 521 | 16 864 021 | 0 |
Crédits de paiement | 5 486 500 | 4 268 835 | 9 755 335 | 0 |
L’action 3 retrace le budget de la CNCCFP, autorité administrative indépendante chargée de contrôler les comptes de
campagne des candidats aux élections et de vérifier que les partis et groupements politiques respectent chaque année leurs obligations comptables.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de personnel | 5 486 500 | 5 486 500 |
Rémunérations d’activité | 3 920 912 | 3 920 912 |
Cotisations et contributions sociales | 1 355 612 | 1 355 612 |
Prestations sociales et allocations diverses | 209 976 | 209 976 |
Dépenses de fonctionnement | 11 377 521 | 4 268 835 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 11 377 521 | 4 268 835 |
Total | 16 864 021 | 9 755 335 |
Pour 2020, 2,5 M€ en AE et 2,7 M€ en CP seront consacrés aux dépenses liées à la mission de contrôle de la commission. Dans ces dépenses, 2 M€ en AE et 2,2 M€ en CP correspondent à des dépenses informatiques liées notamment à la poursuite de la mise en œuvre de la dématérialisation. À ces prévisions s’ajoutent les dépenses liées à la maintenance applicative de l’application liste unique qui permet aux partis politiques de déposer la liste de l’ensemble des donateurs et cotisants (personnes physiques) ainsi que le changement des bases de données, concomitant de la dématérialisation. Enfin, le renouvellement du site internet de la commission amorcé en 2019 devrait être finalisé en début d’année 2020 (0,02 M€ et 0,1 M€).
La mission de contrôle de la commission supporte également les dépenses liées à l’achat du matériel de comptes ainsi qu’à son acheminement (0,4 M€ en AE/CP). Pour ce faire, la commission a sollicité des crédits pour l’acheminement des comptes de campagne des candidats aux élections municipales vers la CNCCFP, les dépenses postales très importantes dans le cadre de la procédure d’examen, ainsi que pour la confection de carnets de reçus-dons et des kits de comptes pour les élections départementales et régionales de 2021. Enfin, les dépenses de communication s’intègrent également à la mission de contrôle de la commission (0,1 M€ en AE/CP). Elles doubleront en 2020 en raison notamment de la mise en place en 2021 d’un plan de communication à destination du grand public et des utilisateurs pour accompagner l’expérimentation de la dématérialisation.
Pour autant, la majorité des autorisations d’engagement (AE) sollicitées en 2020 concerneront les dépenses liées à la mission d’administration générale (8,9 M€ d’AE et 1,6 M€ de CP). La commission s’est installée au 36 rue du Louvre (1er) en novembre 2011 pour une durée ferme de six ans. Le bail a été prolongé en 2017 pour trois années optionnelles et arrive à échéance au 31 octobre 2020. La CNCCFP a budgété 8,3 M€ en AE pour pouvoir éventuellement réaliser une prise à bail de neuf années. 1,3 M€ de CP ont été budgétés pour couvrir les dix mois du bail actuel du 36 rue du Louvre, les deux mois du prochain bail (novembre-décembre 2020), les charges ainsi que les taxes foncières et de bureau. Enfin, 0,2 M€ en AE/CP ont été budgétés pour le déménagement. Le reste des dépenses d’administration générale concernera les dépenses de personnel (0,1 M€ en AE/CP) au premier rang desquelles l’action sociale, la médecine de prévention, la formation des agents et l’externalisation de la gestion des dossiers de chômage. Enfin, 0,1 M€ en AE/CP, sont prévus pour les dépenses de fluides, les fournitures et la sécurité physique de la commission.
Le pic budgétaire de 2020 lié aux circonstances précitées se poursuivra en 2021, année durant laquelle les comptes de campagne présentés sous format « papier » et ceux présentés sous format dématérialisé cohabiteront selon qu’il s’agisse d’élections générales ou d’élections partielles pour lesquelles une expérimentation devrait être mise en place.
ACTION n° 04 1,1%
Cultes |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 2 757 037 | 2 757 037 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 2 777 037 | 2 777 037 | 0 |
L’action 4 « Cultes » recouvre le suivi des affaires relatives aux différents cultes : tutelle administrative sur les congrégations et collectivités religieuses, et application du régime concordataire dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.
Elle ne compte aucun effectif, les emplois y concourant étant inscrits sur le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ».
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’investissement | 680 000 | 700 000 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 680 000 | 700 000 |
Dépenses d’intervention | 2 077 037 | 2 077 037 |
Transferts aux collectivités territoriales | 1 276 037 | 1 276 037 |
Transferts aux autres collectivités | 801 000 | 801 000 |
Total | 2 757 037 | 2 777 037 |
DĖPENSES D’INVESTISSEMENT
Les crédits d’investissement demandés dans le cadre de l’action 4 « Cultes » sont destinés à financer les travaux relevant de la responsabilité de l’État, propriétaire des quatre implantations cultuelles des départements concordataires d’Alsace et de Moselle. Il s’agit des grands séminaires et palais épiscopaux de Metz et Strasbourg.
La dotation budgétaire est exclusivement utilisée à des travaux de pérennisation du patrimoine (réfection de toitures et
de menuiseries extérieures) ou de mise en sécurité (structurelles ou relevant de la réglementation incendie).
DĖPENSES D’INTERVENTION
Les crédits d’intervention d’un montant de 1,3 M€ sont destinés, d’une part, au versement des subventions aux communes pour la réalisation des travaux sur les édifices cultuels (pour l’essentiel des réfections des toitures) et, d’autre part, aux cultes catholique, protestant et israélite pour leurs frais d’administration.
La mise en œuvre du plan de lutte anti-terrorisme augmente les crédits d’intervention d’un montant de 0,8 M€. Cette enveloppe sera consacrée au financement de diplômes d’universités et de recherches en islamologie.
1. Les diplômes d’universités de formation civile et civique :
La qualité de la formation que reçoivent les ministres du culte et les responsables cultuels exerçant sur le sol français est un enjeu majeur, notamment pour l’islam de France. Les consultations locales organisées et les instances de dialogue avec les Français de confession musulmane ont permis d’identifier une demande croissante de formation des cadres religieux musulmans. Les imams en France connaissent, en effet, de grandes disparités de formation, de statut et de compétences. Cette demande rejoint la volonté plus globale du gouvernement de renforcer la formation profane sur le fait religieux et la laïcité, notamment des ministres du culte et des aumôniers. Ainsi, le décret n°2017-756 du 3 mai 2017 a rendu obligatoire l’obtention d’un diplôme sanctionnant une formation civile et civique agréée pour les aumôniers rémunérés ou indemnisé et nouvellement recrutés depuis le 1er octobre 2017.
Le ministère de l’intérieur finance ainsi, depuis 2008, des diplômes d’universités sur le fait religieux et la laïcité. Jusqu’en 2014, six universités dispensaient ces formations (Institut catholique de Paris, Strasbourg, Lyon, Aix, Montpellier et Bordeaux). D’ici la fin de l’année 2019, le nombre de 22 DU devrait être atteint, permettant d’assurer un maillage territorial conséquent, avec la création de nouveaux DU à Chambéry et Dijon. En 2020, un nouveau DU au plus devrait rejoindre le réseau, pour atteindre un total de 23 DU.
Le développement du réseau des DU implique également un maintien du budget lié aux déplacements permettant le suivi et l’évaluation de ces formations financées par le ministère de l’intérieur, ainsi que des réunions bi-annuelles de
coordination. En 2019, un montant global de 0,4 M€ en AE et CP est ainsi consacré à la formation profane des ministres du culte.
2. Les recherches en islamologie et sur l’Islam de France, champ universitaire en perte de vitesse en France :
En février 2015, le ministre de l’intérieur annonçait la volonté gouvernementale de relancer les études sur l’islam de France et l’islamologie à l’université, dans le cadre d’un pilotage conjoint avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
L’objectif de ces programmes de recherche est de répondre aux besoins de connaissance du ministère de l’intérieur au regard de la diversité des institutions, courants, pratiques et discours relatifs à l’islam contemporain en France. Ces crédits ont permis de financer en 2019, douze projets de recherche et un prix de thèse.
En 2020, le montant de ces crédits de recherche sera identique. Un montant de 0,4 M€ en AE et en CP est prévu sur l’action 04 « Cultes » pour financer ces actions de recherche.
ACTION n° 05 0,0%
Vie associative |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FDC et ADP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 0 | 0 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 0 | 0 | 0 |
L’action 5 « Vie associative » regroupe les activités liées au respect de la législation relative aux associations et aux
établissements d’utilité publique.
Éléments de la dépense par nature |
Les crédits de l’action 05 « Vie associative » étaient auparavant destinés au répertoire national des associations (RNA). Le RNA est opérationnel sur l’ensemble du territoire national, hormis en Alsace et en Moselle.
Cet outil interministériel a pour objet de permettre aux préfectures, sous-préfectures et directions départementales interministérielles de tenir le greffe des associations dites « loi 1901 » dans le cadre d’un réseau national. Il permet par ailleurs à l’ensemble des services de l’État de consulter les données communicables de ces associations. En outre, depuis le 9 mars 2017, date de modification de l’arrêté relatif à la mise en œuvre du RNA, les collectivités territoriales sont également autorisées à y accéder. Cette mesure sera mise en œuvre concrètement à partir d’une plate-forme d’accès par internet au RNA, en cours de finalisation.
Les informations communicables du RNA sont devenues « données de référence » accessibles au grand public, dans le cadre de la mise en œuvre, en 2017, de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016.
Depuis 2012, le RNA sert de support à la dématérialisation des déclarations de création, de modification et de dissolution d’associations. En 2014, a été lancé le télé-service « e-modification / e-dissolution » dans tous les départements par lequel les usagers effectuent les déclarations obligatoires auprès du greffe des associations.
Plus d’un million six cent mille associations sont recensées dans le RNA. Les travaux sont réguliers et ont permis la mise en place en 2018 de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux services.
En 2020, le RNA ne sera plus financé par le programme 232, mais par le programme 216 à l'occasion de la création de la Direction du Numérique.