Source des données : France Télévisions.

Mode de calcul :

Les dépenses de programmes correspondent au coût de grille. Les dépenses totales correspondent aux charges d’exploitation du diffuseur.

La prévision actualisée 2019 correspond à la révision des hypothèses budgétaires présentée au Conseil d’administration du 11 juillet 2019.

En 2018, les dépenses de programmes représentent le poste essentiel des charges opérationnelles de l’entreprise, en ligne avec les priorités stratégiques de France Télévisions (81,3%).

L’année 2019 s’inscrit quant à elle dans un contexte de poursuite de la contribution du secteur audiovisuel public au rétablissement de l’équilibre des comptes publics, via, dans le cas de France Télévisions, une diminution des concours publics qui lui sont alloués de 26,5 M€ par rapport à 2018. L’offre de programmes proposée aux téléspectateurs et internautes doit cependant être préservée, en donnant la priorité notamment à l’information, l’offre de création et la proximité. L’offre de programmes proposée aux téléspectateurs et internautes doit cependant être préservée, en donnant la priorité notamment à l’information, l’offre de création et la proximité.

Ce contexte nécessite le maintien d’une gestion rigoureuse dans toutes les directions de l’entreprise, au service des priorités éditoriales et afin de maintenir la priorité donnée aux contenus au sein des charges d’exploitation.

Ainsi, la part des dépenses de programmes dans les dépenses totales devrait représenter 81,6 % en 2019, en légère augmentation par rapport à 2018 (+0,3 point). Cette hausse prévisionnelle s’explique par une diminution de l’ensemble des charges opérationnelles de l’entreprise (-0,9 %) supérieure à celle du coût de grille (-0,6 %).

Aux termes du projet de loi de finances pour 2020, le niveau de dotation publique alloué à la société s’établirait en baisse de -60 M€ par rapport à 2019. Les réformes de structure étant d’ores et déjà engagées par l’entreprise (en particulier avec l’ouverture au second semestre 2019 d’un plan de départs volontaires qui produira ses effets progressivement jusqu’en 2022), la conciliation du maintien d’un niveau de dépenses de création très élevé et de la préservation de l’équilibre du résultat devrait se traduire par une mise à contribution substantielle du coût des autres programmes.

Dans ces conditions, il n’est pas possible à ce stade de fixer une cible pour l’indicateur n°1.1 pour l’année 2020 ; il est du reste probable que l’indicateur ne poursuive pas en 2020 son évolution à la hausse, quand bien même la priorité continuerait d’être accordée aux dépenses de contenus. Cependant, France Télévisions maintiendra en toute hypothèse une part prépondérante de dépenses de programmes au sein de ses dépenses totales.

Source des données : Harris et IFOP.

Mode de calcul :

- Pour la qualité de la fiction, les chiffres correspondent à la moyenne des notes obtenues par les programmes de fiction française diffusés sur France 2 et France 3. Ces notes sont fournies par le baromètre qualitatif, appelé « Quali TV », enquête quotidienne d’évaluation de la qualité des programmes, piloté par l’institut de sondage Harris Interactive. Chaque jour, 1 800 à 2 000 individus âgés de 15 ans ou plus évaluent les émissions en leur donnant une note sur 10.

*Fin 2016, l’institut Harris Interactive a fait évoluer la notion de « qualité » : jusqu’alors centrée autour de la note de satisfaction, la notion de « qualité » repose désormais sur la note d’impact qui agrège les indicateurs de satisfaction, mais également de souvenir, d’attention et de recommandation. Plus complète et reflétant mieux les nouveaux modes de consommation de la télévision, la note d’impact est mécaniquement plus faible que la note de satisfaction. Ainsi en 2017, la note de satisfaction des fictions françaises sur France 2 et France 3 est comme en 2016 de 8,0/10, tandis que la note d’impact, désormais utilisée, atteint 7,7/10.

- Pour la qualité de l’information, les chiffres sont issus d’une étude annuelle initiée en 2016, réalisée par l’institut IFOP auprès d’un échantillon de 2 000 individus représentatif de la population de 15 ans et plus. Les répondants ont évalué les offres d’information de France Télévisions et de ses principaux concurrents par des notes de satisfaction (note sur 10). La « réalisation 2018 » correspond à la mesure réalisée au printemps 2019, légèrement différée dans le temps en raison du mouvement des « Gilets jaunes ». Comme pour l’ensemble des offres d’information, la perception du public porte la marque de la crise de défiance envers les médias qui a marqué cette période. Les offres du service public sont toujours créditées néanmoins d’une meilleure notation générale que leurs concurrentes privées  : 6/10 en moyenne pour l’offre d’information globale de France Télévisions vs. 5,7/10 pour celle des offres concurrentes privées.  

Indicateur de suivi 1-2-1 : Volume d’heures de fiction diffusées sur les antennes de France Télévisions

Précisions méthodologiques

Source des données : France Télévisions.

Mode de calcul :

*Cet indicateur, qui visait historiquement l’ensemble des chaînes du groupe, est recentré à compter du PAP 2020 sur les seules antennes de France 2, France 3 et France 5. La chronique a donc été reconstituée ex post sur ce nouveau périmètre, s’agissant des réalisations 2017 et 2018.

Ce volume intègre les heures de fiction jeunesse.

Indicateur de suivi 1-2-2 : Dépenses en faveur de la production d'œuvres audiovisuelles européennes et d'expression originale française

Précisions méthodologiques

Source des données : France Télévisions et CSA (bilans annuels de la société nationale de programmes France Télévisions).

Mode de calcul : Dépenses réglementaires consacrées à la production d’œuvres audiovisuelles patrimoniales françaises et européennes (fiction, documentaire, animation, spectacles vivants), auxquelles s’ajoutent les investissements dans les documentaires régionaux et ultramarins. L’accord conclu en décembre 2018 avec les organisations professionnelles, et formellement signé le 9 juillet 2019, engage France Télévisions à sanctuariser un investissement annuel minimal de 420 M€ dans la création audiovisuelle.

Indicateur de suivi 1-2-3 : Mesure de la qualité de l’information par type de programme

Précisions méthodologiques

Source des données : IFOP.

Mode de calcul : étude réalisée chaque année auprès d’un échantillon de 2 000 individus représentatif de la population de 15 ans et plus. Les répondants ont évalué les offres d’information de France Télévisions et de ses principaux concurrents par des notes de satisfaction (note sur 10) et des items d’image.

Indicateur de qualité des programmes de fiction

La fiction française constitue un enjeu prioritaire pour France Télévisions qui doit continuer d’en améliorer la qualité et la singularité. Après des années de prédominance des œuvres anglo-saxonnes, l’offre de fiction française de France Télévisions est parvenue à s’imposer auprès du public, à l’instar des séries originales Maman à tort, Victor Hugo ennemi d’Etat, Dix pour cent, Speakerine et des fictions unitaires abordant des sujets de société (L’enfant que je n’attendais pas, Illettré, La soif de vivre, etc.). Déjà performante en 2016 et en 2017, la fiction française confirme son renouveau en 2018 : le genre a atteint son plus haut niveau d’audience depuis 11 ans sur France 3 avec 3,8 millions de téléspectateurs en moyenne (vs 3,7 en 2017) et jusqu’à 8,2 millions de téléspectateurs pour la fiction Capitaine Marleau.

Pour autant, face à l’intensification de la concurrence en provenance notamment de plateformes étrangères, la poursuite du renouvellement de la fiction proposée par le service public demeure un enjeu crucial. Afin de répondre à ce défi, France Télévisions doit faire évoluer son offre et diversifier les écritures, les thèmes et les supports de diffusion pour conquérir de nouveaux publics tout en conservant la solide assise de ses fictions les plus populaires. Le groupe entend ainsi maintenir un niveau élevé de qualité pour les fictions françaises dans les années à venir, l’orientation de l’indicateur étant par conséquent attendue à la hausse.

Afin d’objectiver plus encore le niveau d’appréciation des programmes du service public, France Télévisions suivra particulièrement le niveau de satisfaction des téléspectateurs sur les critères d’originalité et d’éducation évalués par le « QualiTV » (cf. notice indicateur 1.2.). France Télévisions s’efforcera de classer, chaque mois, au moins 7 programmes parmi les 10 meilleurs sur ces deux dimensions.

En 2018, le volume horaire de fiction diffusé atteint 877 heures sur France 2 (+27 heures vs. 2017) et 1 337 heures sur France 3 (+72 heures vs. 2017), portés par Un si grand soleil et des fictions européennes sur France 3. Le volume est attendu en hausse sur l’année 2019 en raison notamment de l’effet en année pleine du feuilleton quotidien Un si grand soleil diffusé sur France 2 à partir du mois d’août 2018.

Il convient de relever que les fictions 100% numériques (comme Skam, proposé sur la plateforme Slash) ne sont pas comptabilisées au sein de cet indicateur

Indicateur de qualité de l’information

Pour la troisième année consécutive, France Télévisions a fait réaliser une étude de perception de la qualité de ses offres d’information, qui confirme sa bonne position dans son univers de concurrence.

La demande d’une information certifiée, indépendante et de qualité est apparue comme une priorité du public lors de la consultation citoyenne conduite par France Télévisions et Radio France fin 2018. Dans un contexte de multiplication des offres d’information, et notamment face à la montée en puissance des réseaux sociaux qui constituent d’ores et déjà l’une des premières sources d’information pour les nouvelles générations, l’information de service public se doit en effet d’être une référence indiscutable de sérieux, de compétence et d’impartialité.

La note obtenue pour l’offre globale d’information de France Télévisions en 2018 atteint 6/10 (vs. 6,4 en 2017). Alors que la défiance vis-à-vis des médias a progressé fin 2018, dans un contexte de tension sociale liée au mouvement des « Gilets jaunes », l’offre d’information de France Télévisions a conservé un niveau de confiance (apprécié en pourcentage) élevé, se distinguant ainsi d’autres offres privées en forte baisse sur ce critère (jusqu’à -15 points de pourcentage).

Par ailleurs, les notes attribuées aux journaux télévisés, franceinfo et aux sites/applications d’information du service public dépassent systématiquement celles de la moyenne des offres concurrentes privées : 6,0 pour les journaux télévisés de TF1 et M6 ; 5,1 pour les chaînes BFMTV, LCI et Cnews ; 5,3 pour les sites/applications Le Monde, Le Figaro, 20minutes et BFMTV. France Télévisions poursuit ses efforts pour maintenir cette dynamique, en particulier en renforçant son action en matière de lutte contre les fausses informations, de décryptage et d’investigation.

Audience des chaînes

Source des données : Médiamétrie, France Télévisions.

Mode de calcul : Pourcentage des téléspectateurs ayant regardé les chaînes du groupe France Télévisions sur le poste de télévision pendant au moins quinze minutes consécutives ou non dans la semaine.

En 2017, Médiamétrie a modifié la méthode de calcul de l’audience cumulée. Auparavant basée sur les individus du panel ayant répondu tous les lundis au cours de la période étudiée, cet indicateur est désormais calculé sur la base des individus ayant répondu durant au moins 90% des jours de la période étudiée ainsi que le dernier jour. La prévision 2019 et la cible 2020 ont été définies en 2016, avant l’annonce de la réforme de l’audiovisuel public, et avant que Médiamétrie ne soit en capacité de mesurer la couverture hebdomadaire sur les 4 écrans. Cet indicateur pourra évoluer dans un horizon proche.

Audience des offres numériques

Source des données : France Télévisions, AT Internet.

Mode de calcul : nombre de vidéos vues, toutes plateformes et tous supports. Mesure réalisée mensuellement sur les plateformes éditées par France Télévisions et les plateformes externes. Web, mobiles, tablettes et IPTV. Suite à des réajustements de périmètres liés à l’évolution des offres, l’audience des offres numériques réalisée en 2016 a été recalculée. Le périmètre de l’indicateur (toutes plateformes) pourra évoluer dans un horizon proche pour tenir compte de l’inflexion stratégique évoquée supra.

Indicateur de suivi 2-1-1 : Audience 4 écrans

Précisions méthodologiques

Source des données : Médiamétrie et France Télévisions.

Mode de calcul : Taux de couverture mensuelle 4 écrans. Ce nouvel indicateur lancé par Médiamétrie en juin 2016 prend en compte l’ensemble des écrans (télévision, ordinateur, mobile et tablette). Il n’est fourni par Médiamétrie à un rythme hebdomadaire que depuis juillet 2019.

Indicateur de suivi 2-1-2 : Structure de l'audience de France Télévisions par tranche d'âge :

Précisions méthodologiques

Source des données : Médiamétrie et France Télévisions.

Mode de calcul : Part d’audience consolidée 24h/24 des antennes nationales de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et) auprès de quatre tranches d’âge de référence (4-14 ans, 15-24 ans, 25-59 ans, 60 ans et +). France Ô est mesurée en 2018 via le panel Mediamat Thématik.

Source des données : France Télévisions.

Mode de calcul : Masse salariale de FTV S.A. correspondant au compte 64, y compris CICE, retraité des indemnités de départ en retraite et de licenciement et des suppléments de cachet.

La réalisation 2018 a été rectifiée par rapport au RAP 2018 pour neutraliser l’impact rétroactif du 1/10 de congés payés sur les années antérieures (2013 – 2016), à hauteur de 4,6 M€, cet élément ne traduisant pas l’exploitation 2018.

La prévision actualisée 2019 correspond à la reprévision présentée au Conseil d’administration du 11 juillet 2019, cohérente avec la poursuite de la diminution des effectifs prévue au budget.

e budget de France Télévisions repose sur une hypothèse centrale de maîtrise de la masse salariale. Il est donc attendu que les efforts déjà engagés soient poursuivis pour maintenir le résultat de la société à l’équilibre, tout en préservant les priorités stratégiques du groupe.

En 2018, la masse salariale (hors indemnités de départ en retraite et de licenciement et hors suppléments de cachets) s’établit à 899,3 M€, compte non tenu de l’impact rétroactif du 1/10 de congés payés correspondant aux années 2013 à 2016, pour un montant de 4,6 M€. Ce niveau s’inscrit en ligne avec les objectifs définis qui avaient été fixés dans le COM 2016 – 2020 de l’entreprise.

Afin de maîtriser sa masse salariale, France Télévisions a notamment poursuivi le pilotage fin de ses effectifs. En 2018, ils se situent à un niveau inférieur aux prévisions budgétaires (-51 ETP) et en diminution significative par rapport à 2017 (-224 ETP). Au global, depuis 2012, l’effectif total a été réduit de 872 ETP (soit -8 %).

Au budget 2019, la masse salariale – au sens de l’indicateur du COM – s’établit à 889 M€, en nouvelle baisse par rapport à 2018. Elle prend en compte les glissements salariaux, qui sont toutefois plus que compensés par la diminution des ETP (9 470 ETP moyens annuels, soit -148 ETP par rapport à 2018) malgré l’impact, en année pleine du nouveau feuilleton quotidien de France 2 fabriqué en interne. La reprévision 2019 présentée au Conseil d’administration du 11 juillet 2019 confirme les hypothèses budgétaires.

Les efforts seront poursuivis sur l’année 2020, parallèlement à la mise en œuvre des priorités stratégiques rappelées plus haut.

Un accord-cadre a été conclu le 9 mai 2019 avec trois organisations syndicales représentatives sur le déploiement du projet d’entreprise à l’horizon 2022. Il prévoit notamment un volet d’accompagnement des départs pour ceux des collaborateurs qui le souhaiteraient et un volet recrutements, qui doivent converger vers une cible de 8 570 ETP au 1er janvier 2023. Au terme de ce plan, les effectifs de France Télévisions auront diminué de près de 20% entre 2012 et janvier 2023.

Source des données : France Télévisions.

Mode de calcul : Somme des lignes « publicité et parrainage », autres recettes, résultat des autres activités du compte de résultat métier, retraité des recettes affectées qui trouvent une contrepartie dans les charges de France Télévisions et ne peuvent être considérées comme des ressources propres.

 Indicateur de suivi 3-2-1 : Développement des recettes commerciales

Précisions méthodologiques

Source des données: France Télévisions.

Mode de calcul : Somme des résultats d’exploitation de France Télévisions Publicité (FTP) et France Télévisions Distribution (FTD), du résultat net consolidé de Francetv.Studio et des reversements de FTD à FTV au titre des activités pour lesquelles FTV la mandate.

En 2018, l’indicateur de ressources propres s’établit à 398,2 M€, proche des résultats obtenus en 2017. Dans un contexte pourtant marqué par l’entrée en vigueur de l’interdiction de la publicité autour des programmes pour enfants du service public depuis le 1^er janvier 2018, les recettes publicitaires se maintiennent, grâce notamment aux bonnes performances du parrainage qui bénéficie de l’assouplissement réglementaire mis en œuvre début 2017.

Les recettes commerciales s’établissent quant à elles à 18 M€ en 2018. Elles intègrent le résultat déficitaire de l’activité SVOD, lié à l’arrêt du projet initial (porté par France Télévisions seule) au profit d’un projet élargi avec TF1 et M6 (Salto). Mis à part cet impact SVOD, les recettes commerciales sont en progression de
1,1 M€ par rapport à 2017, grâce principalement aux bonnes performances de France Télévisions Publicité, de France.tv Studio (développement significatif de l’activité de production de fiction et lancement du nouveau feuilleton quotidien sur France 2) et à la hausse des reversements de la filiale France Télévisions Distribution à France Télévisions.

La prévision actualisée 2019 affiche des recettes commerciales à 17,7 M€, en ligne avec celles de 2018. La hausse prévue des reversements de France Télévisions Distribution, les bonnes performances de France.tv Studio et l’écart favorable sur le résultat de l’activité SVOD ne permettent pas de compenser totalement la baisse attendue des résultats d’exploitation de France Télévisions Publicité, dont le chiffre d’affaires publicitaire est attendu en baisse.

En 2020, les ressources propres devront continuer à jouer pleinement leur rôle dans la préservation de l’équilibre des comptes de la société.

Source des données : France Télévisions.

Mode de calcul : Résultat net consolidé FTV après impôts. La prévision actualisée 2019 correspond au chiffre issu de la reprévision présentée au conseil d’administration de France Télévisions du 11 juillet 2019.

En 2018, le résultat d’exploitation est légèrement positif à 0,4 M€, pour la troisième année consécutive. Avant éléments non récurrents, le résultat net du groupe 2018 est quant à lui bénéficiaire pour la quatrième année consécutive (+3,5 M€). Il s’établit toutefois à -89,3 M€ en tenant compte de la provision comptabilisée lors de la clôture des comptes pour anticiper le financement du plan de départs volontaires sous-tendant le projet d’entreprise 2019-2022. Le financement de ce dispositif affecte ainsi mécaniquement le résultat net, indépendamment des caractéristiques de l’exploitation au cours de l’année 2018.

Le budget 2019 s’établit à l’équilibre dans un contexte de diminution de la ressource publique allouée à France Télévisions, soit -26,5 M€ par rapport à 2018 et -57,3 M€ par rapport à 2017. La prévision actualisée 2019 maintient l’objectif d’afficher un résultat d’exploitation à l’équilibre et un résultat net positif.

Dans ce cadre économique, le budget 2019 nécessite de réaliser des efforts dans l’ensemble des directions, au travers de la diminution de la masse salariale et d’objectifs d’économies spécifiques sur le programme national, les sports et les fonctions supports. Ce budget traduit le maintien d’une gestion rigoureuse au service des priorités éditoriales que sont l’information, la création, le numérique et la proximité.

L’année 2019 représente également une étape significative de la transformation de France Télévisions à l’horizon 2022 avec notamment :

• le maintien de la priorité donnée à la création, renforcement de la culture et de l’éducation ;
• un exercice de transition pour France 4 et France Ô dans la perspective de l’arrêt de leur diffusion TNT, qui doit intervenir en 2020 aux termes de l’arbitrage rendu par le Gouvernement à l’été 2018;
• le développement d’une offre de proximité sur France 3 ;
• l’augmentation des budgets consacrés au numérique, qu’il s’agisse des contenus ou des technologies.

Le budget 2020 de France Télévisions est en phase de pré-cadrage à l’été 2019. Il sera présenté au Conseil d’administration lors de sa séance du 19 décembre 2019. La préservation de l’équilibre des comptes doit rester durablement un paramètre incontournable de la gestion de l’entreprise.