Mode de calcul : Les dépenses de programmes correspondent au coût des grilles de programmes (coûts des programmes et des frais techniques de fabrication, hors coûts de diffusion).

Au cours de la période 2016-2020, France Médias Monde a renforcé son offre de programmes, notamment à travers le lancement d’une déclinaison de France 24 en espagnol le 24 septembre 2017.

Parallèlement, les efforts d’économies mis en œuvre depuis 2018, notamment en matière de coûts de distribution et de diffusion ainsi que les gains de productivité (départs non remplacés), ont limité la progression des charges d’exploitation de l’entreprise. Ce double effet explique l’augmentation de la part des dépenses de programmes dans les charges d’exploitation de la société depuis 2017. En 2020, la société anticipe une progression de ce ratio de 0,7 point.

FMM propose d’harmoniser l’ensemble des chiffres pour étudier l’image dont jouissent ses offres non seulement sur les mêmes bases (reprise de l’historique dans le tableau ci-dessus sur une base 30 derniers jours) mais aussi sur la même population (15 ans et plus pour les deux marques et non plus seulement pour RFI). Ceci permet une comparaison toutes choses étant égales par ailleurs. Les items servant de base à cet indicateur restent quant à eux inchangés. 

En effet, historiquement, les questions relatives à l’image étaient posées en Afrique aux auditeurs/téléspectateurs au cours des 30 derniers jours alors qu’au Maghreb, elles étaient posées à l’ensemble des téléspectateurs (quelle que soit la fréquence de leur consommation). En 2018, dans un souci d’harmonisation des deux études, l’institut Kantar qui les réalise a modifié son filtre au Maghreb pour poser ces questions aux téléspectateurs au cours des 30 derniers jours (comme en Afrique).

Précisions méthodologiques pour 2018

Cet indicateur a pour objectif d’évaluer l’appréciation des auditeurs et des téléspectateurs quant à la capacité de RFI, France 24 et MCD à porter les valeurs fondamentales que sont l’expertise, l’objectivité et la référence dans leurs zones traditionnelles d’influence.

France 24

Pour France 24, l’indicateur d’appréciation globale est mesuré auprès des 15 ans et plus

→ Africascope

L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de France 24

→ Maghreboscope

L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de France 24.

RFI

Pour RFI, l’indicateur d’appréciation globale est mesuré pour la catégorie grand public (15 ans et plus), public cible de la radio.

→ Africascope

L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de RFI.

MCD

Pour MCD, un indicateur d’appréciation globale a désormais été introduit dans l’étude IPSOS NewsConnect, permettant d’évaluer ces résultats pour la zone Proche et Moyen-Orient, bassin d’audience de la radio. Les items retenus sont « relevant », « credible », « I trust » et « objective » sur la base d’une note moyenne supérieure ou égale à 7/10. Les pays mesurés en 2018 : Jordanie, Koweît, Irak, Bahreïn et Qatar

Sur les principales zones géographiques étudiées, les différents médias de France Médias Monde (France 24 en Afrique et au Maghreb, RFI en Afrique, MCD au Proche et Moyen Orient) voient les opinions favorables évaluant leur expertise, leur objectivité et leur référence augmenter entre 2017 et 2018, à l’exception de France 24 qui connaît une diminution de 5 points, principalement imputable aux résultats enregistrés en Tunisie.

La société anticipe des résultats stables en 2019 et en 2020.

Cet indicateur agrège le nombre d’auditeurs hebdomadaires radio (RFI/MCD) hors radios partenaires, le nombre de téléspectateurs hebdomadaires et l’«empreinte numérique hebdomadaire», c’est-à-dire, les personnes touchées par les contenus des médias de France Médias Monde dans les environnements numériques quelle que soit la nature de ces contenus (sons, vidéos, articles, etc.).

Source des données pour les audiences linéaires :

▪ France 24 : pour l’Afrique francophone : Kantar TNS – Africascope 2018 – Bases : Population 15 ans et plus et Cadres et dirigeants // pour l’Europe : IPSOS – Affluent Europe (terrain 2017) – Base : 20 % des foyers les plus riches / Global Web Index 2018 – Base : Internautes 16-64 ans dédupliqués avec l’étude aflluent Survey // pour le Maghreb : Kantar TNS –Africascope  Maghreb 2018 – Bases : Population 15 ans et plus et Cadres et dirigeants // pour le Moyen-Orient : Ipsos News Connect 2018 – Base : 15 ans et plus // pour l’Asie : Global Web Index 2018 – Base : Internautes 16-64 ans // pour l’Amérique du Sud : Global Web Index 2018 – Base : Internautes 16-64 ans

▪ RFI : pour l’Afrique francophone : Kantar TNS – Africascope 2018 – Base : Population 15 ans et plus // pour la France : Médiamétrie // pour le reste du monde : Ipsos AMPS ou Kantar.

▪ MCD : pour le Moyen-Orient : Ipsos News Connect 2018 – Base : 15 ans et plus // pour le Maghreb : Kantar TNS –Africascope  Maghreb 2018 – Base : Population 15 ans et plus // pour l’Afrique : Kantar

Source des données pour l’empreinte numérique :

L’empreinte numérique prend en compte : les navigateurs uniques de France Médias Monde sur ses environnements propres (fixes ou mobiles), le nombre de navigateurs uniques Youtube (consommation de vidéos), la couverture Facebook (nombre de personnes atteintes chaque semaine par au moins un des contenus France Médias Monde), la couverture estimée par les contenus de France Médias Monde sur Twitter, les navigateurs uniques réalisés avec les contenus de France Médias Monde par les partenaires de syndication (MSN…).

La stratégie de France Médias Monde privilégie une présence, au-delà de ses environnements propres, sur des plateformes tierces (Youtube, Google…) et les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…). Ces environnements externes peuvent être amenés à faire évoluer leur méthodologie de calcul et algorithmes, pouvant entraîner des fluctuations importantes de l’empreinte numérique.

En 2018, les médias de France Médias Monde ont touché 176 millions de contacts hebdomadaires mesurés, en hausse de 26 millions de contacts (+ 17,4%) par rapport à 2017 grâce à la large diffusion de leurs contenus en radio, à la télévision et sur les environnements numériques, en français et en quatorze autres langues, dont :

• 129,8 millions de téléspectateurs et auditeurs hebdomadaires en linéaire (+ 21%), mesurés dans un tiers des pays de diffusion environ et hors radios partenaires ;
• 46,3 millions d’utilisateurs (+ 8,4%) sur les environnements numériques.

Sur les réseaux sociaux, RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya atteignent fin 2018 un total de 65 millions d’abonnés sur Facebook et Twitter, et 3 millions d’abonnés sur leurs chaînes Youtube. Au cours de l’année 2018, 900 millions de vidéos et sons ont été consommés (75 millions par mois, soit + 32 % versus 2017).

Ces résultats positifs confirment la pertinence de la stratégie de France Médias Monde pour améliorer ses offres, consolider ses audiences, et atteindre de nouveaux utilisateurs dans un contexte budgétaire contraint et face à une concurrence accrue.  

La société prévoit  une progression de cet indicateur en 2019 notamment grâce à la dynamique positive des audiences des contenus en langues étrangères sur les environnements numériques, et aux mesures mises en place pour s’adapter aux changements d’algorithmes de Facebook. Le volume de contacts devrait ensuite être stable en 2020 par rapport à 2019.

La mesure des audiences linéaires est réalisée à partir de deux types d’études :

  1.  Des mesures récurrentes de type barométrique avec des pays ou zones de diffusion couverts tous les ans (et même deux fois par an), par exemple via les études Africascope, Maghreb, Affluent Survey en Europe ou Global Web Index.

  2.   Des mesures dites « ad hoc » dont la mise en place est décidée sur la base de plusieurs critères :

  a. Validation et soutien à la stratégie éditoriale et/ou aux développements stratégiques (mesure de l’impact des choix éditoriaux, renforcement de certaines langues, ouverture de nouvelles FM, signatures de contrats de diffusion) ;

  b. Poids démographique du pays investigué, et représentativité géostratégique dans la zone ;

c. Volonté de renouveler les mesures régulièrement (l’objectif étant de disposer de nouvelles données tous les trois ans) ;

d. Respect de l’enveloppe budgétaire.

Les résultats d’audience utilisés par la société en Afrique francophone sont issus pour l’essentiel de l’étude Africascope en co-souscription avec RFI, TV5 Monde, France 24, et Canal +. Elles sont réalisées par l’institut Kantar qui a remporté le marché à l’issue d’un appel d’offres.

Indicateur de suivi 2-2-1 : suivi des audiences linéaires par zone stratégique et par média 

Indicateur de suivi 2-2-2 : audiences numériques 

(**) Les baisses enregistrées en 2018 sont principalement liées à l’impact du changement d’algorithme de Facebook qui a privilégié l’apparition des contenus personnels aux dépens des contenus publiés par des médias. France 24, leader sur ce réseau, en subit les conséquences. Néanmoins, ces résultats ne reflètent pas fidèlement les performances de France 24 sur tous les environnements numériques, tant internes qu’externes, plus particulièrement en ce qui concerne les résultats encourageants sur la consommation délinéarisée des formats audio et vidéo (tous les supports numériques) qui cumulent à près de 60 millions de lancements par mois (+ 30% par rapport à 2017).

En outre, les résultats du 1^er semestre 2019 montrent que la fréquentation des environnements numériques propres de France 24 est repartie à la hausse.

Précisions méthodologiques.

Mode de calcul :

Les données sont exprimées en millions de visites ou de démarrages par mois.

Les indicateurs du nombre de visites et du nombre de démarrages ne tiennent pas compte des performances réalisées sur des environnements numériques tiers. Il s’agit principalement des contenus accessibles par l’intermédiaire des hébergeurs de vidéos (YouTube et Dailymotion), qui peuvent être relayés via Facebook, ainsi que des agrégateurs de radio (Liveradio, Livestation, V-tuner, Com fm, Reciva,…) qui sont devenus les principaux vecteurs de diffusion des contenus de France Médias Monde.

⁽¹⁾ Jusqu’en 2016, l’outil Digital Analytix de ComScore permettait la prise en compte de la fréquentation sur les sites web, les sites mobiles, les applications mobiles et tablettes. En 2017, France Médias Monde a changé de prestataire et le suivi des démarrages de vidéos sur les environnements France 24 n’a pas été intégré au nouvel outil pour la mesure des vidéos démarrées pour des raisons budgétaires et de changement de priorité en termes de stratégie numérique, France Médias Monde concentrant ses efforts sur la consommation des contenus délinéarisés sur des environnements tiers. Cette information est dorénavant accessible uniquement via les données d’analytics de YouTube. Les techniques de comptabilisation ne relèvent pas de France Médias Monde et peuvent expliquer en partie les écarts observés entre les années 2016, 2017 et 2018.

Source des données : Digital Analytix de ComScore jusqu’en Septembre 2017, depuis octobre 2017 AT Internet et Youtube Analytics.

Indicateur de suivi 2-2-3 : Évolution de la notoriété de France 24 et RFI 

Précisions méthodologiques (2.2.3)

Le pourcentage de notoriété totale est obtenu en divisant le nombre de répondants qui déclarent avoir entendu parler des marques RFI et France 24, ne serait-ce que de nom, par le nombre total de personnes interrogées.

Sources des données :

– pour l’Afrique francophone  Kantar TNS – Africascope 2018 – Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;

– pour l’Europe IPSOS – Affluent Europe  – Base : 20 % des foyers les plus riches ;

– pour le Maghreb Kantar TNS – Africascope – Maghreboscpe – Base : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;

– pour le Proche et le Moyen-Orient Ipsos - études ad-hoc et / ou Newsconnect.

1 / AUDIENCES LINÉAIRES HEBDOMADAIRES

En 2018, France 24 a rassemblé 79,8 millions de téléspectateurs hebdomadaires (+30% par rapport à 2017), RFI compte 40,8 millions d’auditeurs hebdomadaires (+0,2% par rapport à 2017) et Monte Carlo Doualiya 9,2 millions d’auditeurs (+70% par rapport à 2017).

France 24 

Les mesures d’audience linéaire 2018 de France 24 sont fondées sur les résultats obtenus dans 71 pays (sur les 183 dans lesquels la chaîne est diffusée). En 2018, l’acquisition d’une nouvelle étude Global Web Index a permis d’étendre la mesure des performances de la chaîne, tout particulièrement en Asie et en Amérique du Sud, peu mesurées auparavant.

En Afrique francophone, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 27,9 millions de téléspectateurs. La chaîne progresse ainsi de 7% par rapport à 2017 et demeure à un niveau élevé malgré un environnement de plus en plus concurrentiel. Ainsi, en dépit de ce contexte, France 24 reste la chaîne d’information internationale la plus regardée dans cette zone. Elle parvient également à se maintenir dans le top 10 des chaînes, tous genres confondus, les plus regardées quotidiennement dans la quasi-totalité des capitales mesurées.

L’Afrique non francophone n’a pas pu faire l’objet de renouvellement d’étude en 2018. La mesure du Nigéria pourrait être introduite à terme.

Dans la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 26,1 millions, en hausse de 10,5 % par rapport à 2017. Au Maghreb, la chaîne enregistre de nouveau une hausse (près de 1,7 million de téléspectateurs hebdomadaires supplémentaires) tirée par les bons résultats obtenus au Maroc et en Algérie. France 24 est devenue la chaîne d’information internationale la plus regardée sur la zone dans chacun des trois pays, devançant l’ensemble de ses concurrentes, y compris les chaînes panarabes. Les résultats du Proche et Moyen-Orient s’inscrivent également en hausse, principalement en Arabie Saoudite.

En Europe, l’audience hebdomadaire de France 24 s’élève à 6,7 millions de téléspectateurs, en progression de 31%. En France notamment, la reprise des programmes de France 24 sur France Info la nuit entre minuit et 6h30 du matin permet à la chaîne d’élargir son public.

En Asie, l’audience hebdomadaire de la chaîne en Asie s’établit à 12 millions de téléspectateurs hebdomadaires.  L’ajout de nouvelles mesures dans cette zone permet de bénéficier d’une vision plus précise de sa performance et de l’intérêt des populations pour une offre complémentaire aux très nombreuses chaînes diffusées localement.

En Amérique Latine, France 24 rassemble 2,3 millions de téléspectateurs hebdomadaires. S’agissant de sa déclinaison hispanophone diffusée dans cette zone, une mesure complète sera réalisée en 2019, conformément aux dispositions du COM.

RFI 

En 2018, l’audience hebdomadaire linéaire de RFI, mesurée dans 33 pays (sur les 150 dans lesquels la chaîne est disponible), s’établit à 40,8 millions d’auditeurs, en légère hausse de 0,2% par rapport à 2017.

En Afrique francophone, principal bassin d’audience (RFI y concentre 73% de ses audiences hebdomadaires mesurées), l’audience de la chaîne s’établit à 29,7 millions d’auditeurs. Si RFI maintient son rang de station la plus écoutée quotidiennement en République démocratique du Congo, en dépit d’une baisse de la consommation constatée pour l’ensemble du média radio, la chaîne pâtit encore de la fermeture de son émetteur FM à Kinshasa imposée par le gouvernement local durant 9 mois et encore en décembre 2018. D’une manière générale, RFI parvient à se maintenir parmi les cinq stations, tous genres confondus, les plus écoutées quotidiennement dans la quasi-totalité des capitales mesurées. La société souligne par ailleurs les résultats positifs des tranches de diffusion de contenus en langue mandingue.

L’Afrique non francophone n’a pas fait l’objet de renouvellement d’étude en 2018 dès lors que la transformation numérique de RFI en anglais et la fermeture de certains relais FM dans cette langue ont été réalisées en 2018. Pour mémoire, l’audience hebdomadaire dans cette zone s’élevait en 2017 à 4,7 millions d’auditeurs, chiffre auquel il convient de retirer aujourd’hui l’audience mesurée au Darfour (0,2 millions d’auditeurs) compte tenu de l’ancienneté de l’étude disponible.

Les mesures d’audience linéaire dans les autres zones (Europe dont la France, Maghreb, Asie et Amérique latine/Caraïbes) restent stables par rapport à 2017.

Monte Carlo Doualiya

En 2018, l’audience hebdomadaire linéaire de MCD s’établit à 9,2 millions d’auditeurs en 2018, en progression de 70% par rapport à 2017. Cette hausse s’explique par la réouverture des relais FM irakiens de la chaîne (+3 millions d’auditeurs) grâce à l’amélioration du climat sécuritaire local.  Des progressions sont également rapportées en Arabie Saoudite et en Jordanie.

2 / AUDIENCES DES OFFRES NUMERIQUES

En 2018, la fréquentation des environnements numériques propres des médias de France Médias Monde atteint 34 millions de visites mensuelles, en hausse de 3% par rapport à 2017 :

• RFI enregistre 16,4 millions de visites mensuelles (+12% par rapport à 2017), notamment sur ses sites mobiles. Cette progression s’explique par la hausse de la consommation des contenus en langues étrangères (plus de 2 millions de visites par mois) ;
• MCD enregistre une augmentation de 100 000 visites mensuelles sur ses environnements propres ;
• France 24 connaît un recul de 6% de la fréquentation mensuelle de ses environnements propres, la société soulignant notamment l’effet négatif de l’évolution de l’algorithme de Facebook.

Concernant la consommation de contenus délinéarisés sur les environnements numériques propres de France Médias Monde, les résultats de RFI sont stables en 2018 avec 4,1 millions de contenus consommés par mois, augmentent de 100 000 contenus pour MCD et diminuent de 900 000 contenus pour France 24.

Les résultats précédemment évoqués sont à mettre au regard de la consommation délinéarisée des programmes de France Médias Monde tous environnements numériques confondus (75 millions de démarrages mensuels, soit +32% par rapport à 2017). La consommation délinéarisée de programmes vidéo et audio édités par France 24 augmente de 31% par rapport à 2017 et s’établit à 59,8 millions de démarrages mensuels tandis qu’elle est doublée pour Monte Carlo Doualiya avec 3,4 millions de démarrages et augmente de 26% pour RFI avec 11,4 millions de démarrages.

3 / ÉVOLUTION DE LA NOTORIÉTÉ DE FRANCE 24 ET RFI

En 2018, les niveaux de notoriété globale de RFI et de France 24 se sont maintenus à des niveaux élevés dans les zones cibles :

• Concernant plus spécifiquement France 24, le paysage audiovisuel est de plus en plus concurrentiel avec l’émergence de nouveaux acteurs télévisuels en Afrique telles les chaînes éditées par le groupe Canal+ comme Novelas TV ou Nollywood. France 24 fait malgré tout partie des trois chaînes de télévision les plus connues dans cette partie du continent avec 82% de notoriété grand public et 99% de notoriété parmi la catégorie des cadres et dirigeants, devançant largement l’ensemble des autres chaînes de télévision internationales d’information sur cet indicateur ;
• Concernant RFI, en Afrique francophone, elle maintient des niveaux élevés de notoriété sur la cible grand public (86%) et sur la cible des cadres et dirigeants (99%). Sa notoriété est supérieure à celle de Africa n°1, BBC, VOA, Radio Chine et Deutsche Welle ;
• Concernant MCD, la notoriété grand public de la radio au Proche et Moyen-Orient (45%) la place à un niveau équivalent à celui de la BBC Arabic.

La société anticipe des résultats stables au cours des exercices 2019 et 2020.

Mode de calcul :

Conformément à la présentation adoptée dans le COM 2016-2020, les charges de personnel correspondent au périmètre des comptes comptables 64, hors charges à payer sur litiges et départs négociés. Concernant l’année 2018, le périmètre de suivi de la masse salariale ne prend pas non plus en compte la réévaluation exceptionnelle de la provision pour congés dans le cadre de l’application de la règle du 10^ème CP.

Tout comme pour les effectifs, les charges de personnel prennent en compte l'impact en masse salariale des développements de France Médias Monde connus au jour de la signature du COM et dont la pérennité est assurée à travers un financement via la CAP (participation de France 24 à la chaîne Franceinfo, environnements numériques), En revanche, l'impact en masse salariale et en effectif des développements non financés par la CAP et non nécessairement pérennes (à l’image du portail consacré aux migrants) n'est pas pris en compte.

Source des données : France Médias Monde

Indicateur de suivi 3-1-1 : Nombre d'ETP permanents et non permanents 

Précisions méthodologiques :

1/ Il s'agit d'effectifs moyens annuels

2/ Base annuelle du décompte jour harmonisé à 190 jours pour les permanents comme pour les non permanents

3/ Depuis 2017, les correspondants salariés employés par France Médias Monde sont exclus du volume global d'ETP non permanents compte tenu de l'hétérogénéité de cette population de correspondants qui opèrent soit à la pige, soit en prestation extérieure. Ce changement de méthodologie a été appliqué rétroactivement sur les années antérieures à 2017.

4/ En 2017, la méthodologie de décompte des effectifs en CDI a également été revue afin de prendre en compte l'impact de la maladie et de la maternité, avec un effet à la baisse (impact du retrait de la traduction en ETP de la quote-part des salaires des CDI en congés maladie ou maternité pris en charge par la sécurité sociale). Ce changement permet un décompte des effectifs davantage en phase avec le périmètre de la masse salariale.

5/ Tout comme pour les charges de personnel, le périmètre des effectifs ci-dessus ne prend pas compte l’impact sur les effectifs des développements nouveaux non financés par la CAP (portail InfoMigrants et Mashable).

Sources de données : France Médias Monde

La maîtrise des charges d’exploitation de France Médias Monde est appréhendée à travers le suivi des charges de personnel, qui représentent 54 % du budget global de France Médias Monde, et le suivi des effectifs.

Charges de personnel

En matière de charges de personnel (base comptes 64 après neutralisation des litiges et transactions et, pour l’année 2018, de la réévaluation exceptionnelle de la provision pour congés dans le cadre de l’application de la règle du 10^ème CP), celles-ci s’élèvent en 2018 à 142,7 M€ (dont 0,5 M€ au titre du portail InfoMigrants et 0,4 M€ au titre de Mashable) versus 140,1 M€ en 2017 (dont 0,3 M€ au titre du portail InfoMigrants et 0,4 M€ au titre de Mashable).

Hors développements non financés par la CAP (portail InfoMigrants et Mashable), les charges de personnel s’élèvent donc en 2018 à 141,8 M€ contre 139,4 M€ en 2017.

L’augmentation de 2,4 M€ entre 2017 et 2018 (à périmètre comparable) résulte principalement du glissement de la masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) et de la revalorisation salariale des pigistes, de l’effet en année pleine de l’accord d’entreprise appliqué à France 24 (mise en place des nouveaux plannings), de l’augmentation de la variation de provision pour Congés payés (CP)/Compte épargne temps (CET)/récupérations (une fois neutralisé l’impact de l’application de règle du 10^eme CP), des évolutions liées aux développements (création de postes numériques, hausse de l’activité de France 24) et des internalisations de prestataires (permettant d’économiser les marges commerciales sur les salaires des prestataires en question).

Ces facteurs sont en partie compensés par les nouveaux gains de productivité réalisés dans le cadre des départs non remplacés, de la baisse des remplacements de personnels permanents au sein de la rédaction de RFI et de la direction technique du fait de l'allongement du temps de travail des CDI dans le cadre de l'accord d'entreprise, ainsi que de certaines reprises de provision sur charges de personnel liées à la non application rétroactive de certains accords.

En 2019 et 2020, les charges de personnel prennent principalement en compte les glissements de masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire ainsi qu’une réévaluation de la variation de la provision pour CP/CET/récupérations.

Effectifs

En 2018, la légère hausse des effectifs traduit l’évolution de l’activité (création de postes dédiés au numérique,  augmentation de l’activité de France 24 au premier semestre) et des internalisations de prestataires qui sont en partie compensées par les économies induites par des départs non remplacés.

En 2019, les effectifs de France Médias Monde devraient sensiblement baisser du fait de l’effet en année pleine dès 2019 des départs non remplacés mis en œuvre en 2018.

Mode de calcul :

Les ressources propres sont constituées des recettes publicitaires et de parrainage, des abonnements auprès de câblo-opérateurs, des ressources liées aux activités de coproduction, syndication de contenus, partenariats, éditions musicales, prestations de services et techniques, droit d’auteurs, etc. (hors échanges de marchandises).

Conformément à la présentation adoptée dans le COM 2016–2020, le périmètre de ressources propres retenu dans l’indicateur ci-dessus ne prend pas en compte les subventions des bailleurs de fonds internationaux (dont les subventions européennes) qui peuvent fluctuer d’une année sur l’autre de manière significative, sans pour autant impacter le résultat de l’entreprise (les charges couvertes par ces subventions évoluent à due concurrence).

Ceci explique l’écart en valeur absolue constatée entre les montants de cet indicateur figurant ci-dessus et ceux figurant dans la présentation du compte de résultat analytique.

Source des données : France Médias Monde.

En 2018, hors subventions des bailleurs de fonds internationaux, les ressources propres de France Médias Monde progressent très légèrement, celles-ci passant de 8,2 M€ en 2017 à 8,3 M€ en 2018.

France Télévisions Publicité, qui assure la commercialisation des espaces publicitaires de France 24, a tenu ses objectifs en 2018 tandis que les recettes tirées des éditions musicales et des produits de diversification gérées par les équipes internes de France Médias Monde sont en légère amélioration.

En 2019 et 2020, les ressources propres de France Médias Monde pourraient légèrement augmenter si les objectifs de recettes publicitaires de France 24, prévues à la hausse, sont atteints.

La progression des recettes commerciales de France Médias Monde est structurellement affectée par :

• le morcellement du marché publicitaire mondial, d’ores et déjà dominé par les diffuseurs anglophones ;
• les limitations du champ de commercialisation des espaces publicitaires spécifiques aux médias d’information (interdiction de parrainer des journaux ou magazines par exemple) ;
• des évolutions réglementaires africaines affectant les décrochages publicitaires locaux ;
• la volatilité des montants de ressources publicitaires numériques dont le niveau dépend du référencement des contenus, lui-même dépendant du paramétrage des algorithmes de recommandation des principaux acteurs du numérique.

Source des données : comptes sociaux et prévisions budgétaires de FMM

En 2018, France Médias Monde a réalisé un résultat net à l’équilibre, conformément au budget et à la reprévision de résultat présentés respectivement aux conseils d’administration des 13 février et 18 octobre 2018.

En 2017, la société avait enregistré une perte exceptionnelle de -1,5 M€ en raison d’un volume important de départs non remplacés à l’origine de coûts exceptionnels qui n’ont pas pu être complètement financés par le budget annuel de l’entreprise, mais qui ont permis de réaliser les gains de productivité nécessaires à l’équilibre financier en 2018.

En 2019 et 2020, dans le cadre de sa participation à l’effort de redressement des comptes publics, France Médias Monde prévoit de préserver ses équilibres budgétaires grâce à la poursuite de ses efforts d’économies.