Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice | 1 847 139 929 | 530 632 825 | 2 377 772 754 | 1 847 139 929 | 628 666 594 | 2 475 806 523 |
02 – Accueil et accompagnement des personnes placées sous main de justice | 548 925 990 | 266 165 950 | 815 391 940 | 548 925 990 | 565 938 018 | 1 115 164 008 |
04 – Soutien et formation | 235 395 290 | 154 134 013 | 389 629 303 | 235 395 290 | 132 729 181 | 368 224 471 |
Total des crédits prévus en LFI * | 2 631 461 209 | 950 932 788 | 3 582 393 997 | 2 631 461 209 | 1 327 333 793 | 3 958 795 002 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | +16 620 702 | +1 074 886 180 | +1 091 506 882 | +16 620 702 | -66 321 991 | -49 701 289 |
Total des crédits ouverts | 2 648 081 911 | 2 025 818 968 | 4 673 900 879 | 2 648 081 911 | 1 261 011 802 | 3 909 093 713 |
Total des crédits consommés | 2 604 477 736 | 1 752 843 765 | 4 357 321 501 | 2 604 477 736 | 1 258 962 673 | 3 863 440 408 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +43 604 175 | +272 975 204 | +316 579 379 | +43 604 175 | +2 049 130 | +45 653 305 |
|
L’exécution 2020 en crédits de paiements hors titre 2 du programme s’élève à 1 259 M€ pour une dotation disponible en fin de gestion de 1 261 M€ après annulation de crédits, soit 2 M€ de crédits non consommés. Cela correspond à une progression de consommation de 92,6 M€ par rapport au montant consommé en 2019. En dépit d'une baisse de la population carcérale et des retards ou suspensions de chantier liés à la crise sanitaire, les dépenses se sont maintenues à un rythme soutenu, tant sur le fonctionnement que sur l'immobilier.
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 2 631 471 619 | 950 706 061 | 3 582 177 680 | 2 631 471 619 | 1 327 107 066 | 3 958 578 685 |
Amendements | -10 410 | +226 727 | +216 317 | -10 410 | +226 727 | +216 317 |
LFI | 2 631 461 209 | 950 932 788 | 3 582 393 997 | 2 631 461 209 | 1 327 333 793 | 3 958 795 002 |
Le programme 107 a fait l’objet d’un amendement à l’occasion de l’examen du PLF 2020 d’un montant de 0,2 M€. Cet amendement concerne la revalorisation du barème de remboursement des frais de repas pour les agents publics en formation ou en mission, avec un rehaussement de la prise en charge de 15,25 € par repas à 17,50 €.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
1 – décret de transfert
Le décret n°2020-1015 du 7 août 2020 portant transfert de crédits a ouvert 300 000 € de crédits de titre 2 sur le programme 107.
Le décret n°2020-1448 du 24 novembre 2020 portant transfert de crédits a ouvert 230 000 € de crédits de titre 2 sur le programme 107.
2 – décret de virement
Le décret de virement n°2020-1539 du 8 décembre 2020 portant virement de crédits a annulé -2 055 000 € de crédits de titre 2 sur le programme 107.
3 – arrêté portant répartition des crédits
L’arrêté du 25 septembre 2020 a ouvert 114 318 € de crédits de titre 2 sur le programme 107.
4 – arrêté de reports
Les crédits reportés correspondent à un rattachement tardif de fonds de concours et d’attribution de produits (48 k€ en AE et 217k€ en CP), d’aux autorisations d’engagement affectées mais non engagées (194,9 M€ en AE) et au reliquat d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement non consommés (948,1 M€ en AE et 7 M€ en CP). Ce reliquat permet de financer la programmation immobilière 2020 de l’APIJ, qui prévoit notamment de poursuivre la mise en œuvre du programme 15 000, dont plusieurs opérations doivent passer en phase opérationnelle en 2020.
5 – Loi de finances rectificative
La LFR du 30 novembre 2020 a annulé 70,3 M€ en AE et 75,7 M€ en CP de crédits HT2.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
En 2020, le programme 107 a bénéficié de 1,5 M€ de rattachements par voie de fonds de concours et de 576 798€ d’attributions de produits, hors reports de 2019.
Les rattachements par voie de fonds de concours ont concerné :
Les attributions de produits ont concerné :
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 13 157 306 | 37 423 815 | 50 581 121 | 13 157 306 | 52 479 855 | 65 637 161 |
Surgels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 13 157 306 | 37 423 815 | 50 581 121 | 13 157 306 | 52 479 855 | 65 637 161 |
En titre 2, la réserve de précaution a été intégralement dégelée dans le cadre de la loi n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020.
Emplois et dépenses de personnel |
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire | 0,00 | 13,00 | 15,00 | 0,00 | 10,00 | -5,00 |
1037 – Personnels d'encadrement | +6,00 | 2 136,00 | 2 238,00 | +9,00 | 2 233,05 | -13,95 |
1039 – B administratifs et techniques | 0,00 | 1 320,00 | 1 289,00 | 0,00 | 1 349,98 | +60,98 |
1040 – Personnels de surveillance C | 0,00 | 28 618,00 | 29 362,00 | 0,00 | 28 944,06 | -417,94 |
1041 – C administratifs et techniques | 0,00 | 3 577,00 | 3 292,00 | 0,00 | 3 865,96 | +573,96 |
1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif | +4,00 | 3 679,89 | 4 269,00 | 0,00 | 4 057,03 | -211,97 |
1043 – B métiers du greffe et du commandement | 0,00 | 1 519,11 | 1 854,00 | 0,00 | 1 311,99 | -542,01 |
Total | +10,00 | 40 863,00 | 42 319,00 | +9,00 | 41 772,07 | -555,93 |
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire | 0,00 | 0,00 | -2,84 | -0,16 | +0,23 | -0,39 |
1037 – Personnels d'encadrement | 0,00 | -3,00 | +61,70 | +35,35 | +49,00 | -13,65 |
1039 – B administratifs et techniques | 0,00 | -21,00 | -26,76 | +77,74 | +51,21 | +26,53 |
1040 – Personnels de surveillance C | 0,00 | 0,00 | -27,68 | +353,74 | -103,64 | +457,38 |
1041 – C administratifs et techniques | 0,00 | -1,00 | +176,05 | +113,91 | +123,07 | -9,16 |
1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif | 0,00 | 0,00 | +187,82 | +193,32 | +130,60 | +62,72 |
1043 – B métiers du greffe et du commandement | 0,00 | -2,00 | -198,23 | -6,89 | +20,32 | -27,21 |
Total | 0,00 | -27,00 | +170,06 | +767,01 | +270,79 | +496,22 |
Le plafond d’emplois 2020 de l’administration pénitentiaire est sous-exécuté de 556 ETPT par rapport à la loi de finances.
Ce résultat est notamment la conséquence d’une réalisation partielle du schéma d’emplois 2019. En effet, la loi de finances pour 2020 intégrait l’impact de la création de 959 créations d’emplois au titre de l’exercice 2019, alors que 757 ont été effectivement réalisés. Cette sous-exécution de 202 ETP au 31 décembre 2019 s’est répercutée sur la consommation du plafond d’emploi en 2020.
Par ailleurs, la crise sanitaire a entraîné le décalage de plusieurs campagnes de recrutements en cours de gestion 2020. Les promotions correspondant au premier concours de surveillants pénitentiaires 2020 auraient dû entrer à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire en août et septembre, mais ont été fusionnées en une seule promotion entrée courant octobre. La rentrée de la promotion 2020 de lieutenants pénitentiaires a en outre été décalée de juillet à novembre 2020. L’ensemble de ces ajustements se traduit par une économie de 133 ETPT.
Plus marginalement, certains concours ont donné lieu à moins de recrutements que prévu. Les recrutements de contractuels mis en œuvre en contrepartie sont intervenus plus tardivement au cours de l’exercice, avec un impact moindre sur le plafond d’emplois.
La consommation du PAE 2020 à partir de l’outil CHORUS s’élève à 41 739 ETPT. Cette consommation a été retraitée à hauteur de 333 ETPT, principalement au titre des rémunérations versées par acompte (primorecrutements à hauteur de 239 ETPT).
Enfin, des retraitements ont été opérés afin de corriger des erreurs d’imputation entre catégories budgétaires, principalement entre les catégories budgétaires 1037 « Personnels d’encadrement », 1042 « A métiers du social, de l’insertion et de l’éducatif » et 1043 « B Métiers du greffe et du commandement ». Ces trois catégories ont été impactées par la mise en œuvre des réformes statutaires ayant permis le passage de B en A des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation et des assistants de service social en février 2019 ; certaines imputations erronées ont été réalisées depuis, surévaluant les effectifs de la catégorie 1042. Les écarts à la loi de finances doivent en conséquence être interprétés avec prudence.
Les corrections techniques s’expliquent principalement par un changement de méthodologie entre le RAP 2019 (ETPT issus de Chorus) et le RAP 2020 (ETPT issus de CHORUS retraités).
Les mesures de transferts en LFI à hauteur de -27 ETPT recouvrent :
-23 ETPT au titre de la réforme du secrétariat général (transferts au profit du programme 310 « conduite et pilotage de la politique de la justice ») :
-13 ETPT au titre des 20 ETP arrivés en avance de phase au 1er septembre 2019 (ces 20 transferts étaient inscrits en LFI 2020) ;
-10 ETPT au titre des 10 transferts réalisés au 1er janvier 2020 ;
-4 ETPT en faveur de l’ENAP et destinés à la création d’un département de formation dédié au renseignement pénitentiaire. Le transfert d’un ETPT était prévu en LFI 2020, les 3 autres ont été réalisés en avance de phase. Ces 3 ETPT sont inscrits en transferts sortants en LFI 2021.
A ces transferts, s’ajoutent des transferts en gestion pour 9 ETPT correspondant aux emplois transférés par le ministère de la ville au titre des personnels de la DAP mis a disposition en qualité des délégués du préfet.
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire | 5,00 | 0,00 | 4,00 | 4,80 | 0,00 | 4,60 | -0,20 | 0,00 |
1037 – Personnels d'encadrement | 223,20 | 46,00 | 5,30 | 297,30 | 53,00 | 7,77 | +74,10 | +95,00 |
1039 – B administratifs et techniques | 197,00 | 31,00 | 7,43 | 257,40 | 27,00 | 7,50 | +60,40 | +11,00 |
1040 – Personnels de surveillance C | 1 175,90 | 421,00 | 6,40 | 1 840,20 | 1 509,00 | 5,80 | +664,30 | +543,00 |
1041 – C administratifs et techniques | 636,10 | 70,00 | 6,50 | 650,20 | 93,00 | 6,81 | +14,10 | +42,00 |
1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif | 411,10 | 42,00 | 6,86 | 780,20 | 231,00 | 8,80 | +369,10 | +265,00 |
1043 – B métiers du greffe et du commandement | 133,00 | 25,00 | 6,50 | 131,20 | 48,00 | 8,90 | -1,80 | +44,00 |
Total | 2 781,30 | 635,00 | 3 961,30 | 1 961,00 | +1 180,00 | +1 000,00 |
Le schéma d'emplois autorisé pour le programme 107 était de 1 000 ETP au titre de la LFI 2020, soit 400 ETP permettant le renforcement des SPIP, 300 ETP au titre du comblement des vacances de postes des personnels de surveillance, 155 ETP affectés à des missions spécifiques de sécurité et 145 ETP dans le cadre de l’ouverture de nouveaux établissements. Toutefois, il a été porté en gestion à 1 100 ETP pour tenir compte de l'autorisation de recrutement de 100 conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation contractuels accordée en fin d'année 2020 au titre du renforcement de la justice de proximité.
La réalisation du schéma d'emplois de la direction de l'administration pénitentiaire s'élève à 1 180 ETP, soit une sur-exécution de 80 ETP. Cette dernière s’explique essentiellement par une nette diminution des flux sortants de surveillants par rapport au constat des années précédentes (1 750 départs, contre 2 022 en 2018 et 1 920 en 2019) et, dans une moindre mesure, une attrition plus faible du volume d’élèves surveillants effectivement entrés à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire en octobre 2020.
La sous-exécution sur la catégorie 1043 – B métiers du greffe et du commandement s’explique en partie par des recrutements plus faibles qu’attendus sur le concours d’officier : 72 entrées concours attendues contre 48 réalisées, ainsi que par un moindre recrutement de contractuels : +11 contre +20 attendus. La sur-exécution sur la catégorie 1039 – B administratifs et techniques s’explique principalement par les recrutements de contractuels qui ont été autorisés pour compenser la sous-exécution constatée sur la catégorie 1043.
La sous-exécution sur la catégorie 1041 – C administratifs et techniques s’explique par des entrées plus faibles qu’attendu, notamment sur les recrutements d'adjoints administratifs (95 contre 110 prévus) et par des recrutements de contractuels qui n’ont pas permis de les compenser (-4 sur les contractuels1041).
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | ETP |
---|---|---|---|---|---|---|
Administration centrale | 405,00 | 427,19 | -19,00 | 0,00 | 2,61 | 441,40 |
Services régionaux | 41 914,00 | 41 344,88 | -8,00 | 0,00 | 167,45 | 41 806,60 |
Total | 42 319,00 | 41 772,07 | -27,00 | 0,00 | 170,06 | 42 248,00 |
Les services déconcentrés regroupent les sièges des directions interrégionales, les établissements pénitentiaires et les services pénitentiaires d'insertion et de probation. Ils concentrent la majorité des effectifs. Les effectifs de l'administration centrale ont par ailleurs augmenté du fait de la poursuite du renforcement du Service national du renseignement pénitentiaire et de la création de l'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle.
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
01 – Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice | 31 427,00 | 31 227,42 |
02 – Accueil et accompagnement des personnes placées sous main de justice | 6 322,00 | 6 047,04 |
04 – Soutien et formation | 4 570,00 | 4 497,61 |
Total | 42 319,00 | 41 772,07 |
Transferts en gestion | +9,00 |
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 : 128
En 2020 et en dépit de la crise sanitaire qui a pesé sur l’ambition initiale, l’accueil des apprentis au sein du ministère de la justice s’est renforcé. 150 apprentis sont prévus dans la budgétisation pour 2021 du programme 107 votée en loi de finances initiale.
Indicateurs de gestion des ressources humaines
Ratios gestionnaires / effectifs gérés | Effectifs gérés (ETP 31/12) | |||
(inclus dans le plafond d'emplois) | ||||
(ETP) | 42 248 | |||
Effectifs gérants | 948 | 2,24% | ||
Administrant et gérant | 472 | 1,12% | ||
Organisant la formation | 225 | 0,53% | ||
Consacrés aux conditions de travail | 131 | 0,31% | ||
Consacrés au pilotage et à la politique des compétences | 120 | 0,28% | ||
Administrant et gérant | Agents chargés de la gestion administrative et financière et de la gestion des relations sociales | |||
Organisant la formation | Personnels des unités régionales de formation et de qualification et responsables de formation des directions interrégionales et de la mission Outre-mer | |||
Consacrés aux conditions de travail | Effectifs gérant l’action sociale | |||
Consacrés au pilotage et à la politique des compétences | Agents chargés de l’élaboration et de la gestion des plafonds de masse salariale et d’emplois, de la conduite des réformes statutaires, de la mise en œuvre des outils de suivi (agents de l’administration centrale et des directions interrégionales) |
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 1 483 033 793 | 1 531 044 356 | 1 536 190 966 |
Cotisations et contributions sociales | 1 033 462 587 | 1 089 400 129 | 1 056 863 046 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 854 641 111 | 902 691 341 | 873 881 507 |
– Civils (y.c. ATI) | 853 622 658 | 902 691 341 | 872 833 523 |
– Militaires | 1 018 453 |
| 1 047 985 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
|
|
|
Cotisation employeur au FSPOEIE |
|
|
|
Autres cotisations | 178 821 477 | 186 708 788 | 182 981 539 |
Prestations sociales et allocations diverses | 11 064 886 | 11 016 724 | 11 423 724 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 2 527 561 266 | 2 631 461 209 | 2 604 477 736 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 1 672 920 155 | 1 728 769 868 | 1 730 596 228 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
Le coût de l'allocation d'aide au retour à l'emploi pour l'administration pénitentiaire s’est élevé à 4,5 M€ (contre 3,3 M€ en LFI), soit une augmentation de 29 % par rapport à 2019. L'exercice 2020 confirme la dynamique de cette dépense, accentuée cette année par la mesure de prolongation des droits mise en oeuvre durant le premier état d'urgence sanitaire, pour un montant de 63 701 €.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2019 retraitée | 1 651,05 |
Exécution 2019 hors CAS Pensions | 1 672,92 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019 | -1,23 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -20,64 |
– GIPA | -0,05 |
– Indemnisation des jours de CET | -4,57 |
– Mesures de restructuration | -0,27 |
– Autres dépenses de masse salariale | -15,75 |
Impact du schéma d'emplois | 24,72 |
EAP schéma d'emplois 2019 | 8,78 |
Schéma d'emplois 2020 | 15,94 |
Mesures catégorielles | 7,18 |
Mesures générales | 1,00 |
Rebasage de la GIPA | 1,00 |
Variation du point de la fonction publique |
|
Mesures bas salaires |
|
GVT solde | 3,39 |
GVT positif | 20,32 |
GVT négatif | -16,93 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 41,58 |
Indemnisation des jours de CET | 5,67 |
Mesures de restructurations | 0,16 |
Autres rebasages | 35,75 |
Autres variations des dépenses de personnel | 1,66 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,36 |
Autres variations | 1,31 |
Total | 1 730,60 |
La ligne "Autres" de la rubrique "Débasage de dépenses au profil atypique" (-15,75 M€) concerne des dépenses 2019 et intègre le versement transport employeur (-13,26 M€), les congés longue durée (-4,89 M€), le remboursement des mises à disposition au profit de l’emploi pénitentiaire et des délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG) ainsi que les récupérations d’indus de paie (+ 4,28 M€), le versement de rappel d'indemnités pour charges pénitentiaires (ICP) de 2018 sur 2019 (-0,36 M€) et les dépenses liées à l'apprentissage (-1,52 M€).
La ligne "Autres" de la rubrique "Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA" (35,75 M€) correspond:
- au versement transport employeur : 13,8 M€ ;
- au versement de la "prime Covid", non prévue en LFI : 22,4 M€ ;
- aux dépenses liées à l'apprentissage : 1,7 M€ ;
- au remboursement des mises à disposition au profit de l’emploi pénitentiaire et des délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG) ainsi qu’à des récupérations d’indus de paie : -3,3 M€ ;
- au retraitement des accomptes (neutralisation du coût des contractuels recrutés en fin d'année 2020 ayant un impact budgétaire en 2021) : -0,7 M€ ;
- aux congés longue durée (CLD) : 5,8 M€ ;
- à la moindre dépense liée aux agents en congé maladie ordinaire (CMO) qui restent décomptés en schéma d'emplois lorsqu'ils sont rémunérés à demi-traitement : - 4,0 M€.
La ligne "Autres" de la rubrique "Autres variations des dépenses de personnel" (1,31 M€) correspond à :
- la baisse du coût de l'IE CSG : -0,2 M€ ;
- la baisse des dépenses liées aux heures supplémentaires des personnels de surveillance : -0,8 M€ ;
- le rattrapage du versement des indemnités DJF et nuits aux personnels en décharge syndicale : 0,4 M€ ;
- la hausse du coût des majorations outre-mer et primes spécifiques d'installation en outre-mer : 0,5 M€ ;
- le transfert en gestion d'un ETP à l'ENAP : - 0,1 M€ ;
- la baisse de la dépense liée aux aumôniers : -0,3 M€ ;
- l'effet volume des mesures catégorielles d'augmentation de la PSS et en faveur de la filière insertion-probation : 0,6 M€ ;
- la hausse des dépenses liées à l'indemnité différentielle SMIC : 0,4 M€ ;
- la baisse des dépenses liées à la rémunération des réservistes et des assesseurs : -0,1 M€ ;
- le coût de la suspension du jour de carence pendant l'état d'urgence sanitaire : 0,4 M€ ;
- des dépenses liées à des rappels de rémunération à hauteur de 0,5 M€.
Le GVT positif (ou effet de carrière) est évalué à 1,47 % (contre 1,9 % en LFI), avec une augmentation des primes indexées établi à 35,62 % du GVT indiciaire, soit un impact représentant 1,17 % de la masse salariale hors CAS (20,32 M€). Le GVT négatif (ou effet de noria) est évalué à 0,98 % de la masse salariale, soit une moindre dépense de 16,93 M€. Le GVT solde est ainsi évalué à 3,39 M€, soit 0,20 % de la masse salariale.
Au total, la consommation des crédits du titre 2 s’est élevée à 1 730,59 M€ hors CAS pensions.
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire | 74 085 | 48 406 | 71 917 | 66 831 | 43 674 | 64 743 |
1037 – Personnels d'encadrement | 49 918 | 56 781 | 59 567 | 44 484 | 50 728 | 53 145 |
1039 – B administratifs et techniques | 37 155 | 40 375 | 41 255 | 33 031 | 36 041 | 36 659 |
1040 – Personnels de surveillance C | 33 115 | 40 085 | 39 263 | 29 434 | 36 021 | 35 056 |
1041 – C administratifs et techniques | 33 413 | 32 127 | 33 998 | 29 731 | 28 605 | 30 148 |
1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif | 32 408 | 38 700 | 43 793 | 28 498 | 34 320 | 38 760 |
1043 – B métiers du greffe et du commandement | 31 618 | 49 901 | 53 071 | 27 769 | 44 481 | 47 130 |
Les coûts d'entrée et de sortie sont issus de l'infocentre INDIA-Remu et ne prennent pas en compte le coût des agents contractuels ventilés dans les catégories d'emplois. Le coût d'entrée chargé des agents contractuels hors aumôniers est estimé à 29 444 €. Le coût de sortie chargé des agents contractuels hors aumôniers est estimé à 30 484 €.
Le coût de sortie inférieur au coût d'entrée s'agissant des magistrats peut s'expliquer par la faiblesse des effectifs.
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures statutaires | 6 661 054 | 6 661 054 | |||||
Poursuite de la mise en oeuvre du PPCR | 33 885 | A, B et C | Filière technique, DPIP, CC, AA, Attachés | 01-2020 | 12 | 6 661 054 | 6 661 054 |
Mesures indemnitaires | 515 848 | 515 848 | |||||
Revalorisation de la filière sociale | 91 | A | Assistants des services sociaux | 01-2020 | 12 | 114 318 | 114 318 |
Prime de fidélisation | 765 | B et C | Corps de commandement et CEA | 01-2020 | 12 | -2 982 901 | -2 982 901 |
Deuxième revalorisation de la PSS | 28 957 | B et C | Corps de commandement, CEA | 01-2020 | 12 | 3 384 431 | 3 384 431 |
Total | 7 176 902 | 7 176 902 |
La poursuite de la mise en oeuvre du protocole PPCR, lancé en 2016, concerne l’ensemble des agents titulaires de la DAP et a représenté une dépense de 6,7 M€ en 2020.
La prime de fidélisation a été introduite en 2019. Un premier versement a été effectué au bénéfice des 3 531 agents présents depuis plus de 3 ans dans les établissements éligibles lors de la mise en oeuvre de cette prime et à 405 agents ayant atteint trois ans d’ancienneté au cours de l’année 2019. Les versements effectués en 2020, à hauteur de 0,8 M€, sont inférieurs à la budgétisation en raison du décalage de la mise en oeuvre des premiers concours nationaux à affectation locale au premier semestre 2020 : les premières fractions de la prime au titre de cette voie de recrutement ne seront versées qu'en 2021. Les 765 agents qui ont bénéficié d'un versement en 2020 l'ont ainsi perçu en raison de la réalisation de trois années de service effectif dans l'un des établissements éligibles.
Dans le cadre de la revalorisation de la filière sociale du ministère, une hausse du socle indemnitaire des assistants de service social (ASS) a été mise en oeuvre en 2020 pour 91 agents, via un transfert en gestion, pour un coût de 0,1 M€.
Enfin, la revalorisation de la prime de sujétion spéciale allouée aux agents du corps de commandement et du corps d’encadrement et d’application passant de 27 % à 27,5 % au 1er janvier 2020 a concerné 28 975 agents et a représenté un coût de 3,38 M€.
Les principaux écarts avec la LFI résident dans le retard dans la mise en œuvre des réformes de la filière de commandement et de la filière technique.
Action sociale - hors titre 2
L'action sociale de la mission Justice est financée par le programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice » .
Marchés de partenariat |
Marché de partenariat / CONSTRUCTION D'ETABLISSEMENTS PENITENTIAIRES : Nouveau programme immobilier
Les contrats de partenariat pour la construction et la maintenance d’établissements pénitentiaires au titre du nouveau programme immobilier sont divisés en trois lots :
Opération | Acteur public | Pouvoir | Type de | Partenaire | Date de |
Lot A | État | APIJ | PPP | Hélios A | Décembre 2012 |
Lot B | État | APIJ | AOT-LOA | Hélios B | Décembre 2012 |
Paris-La Santé | État | APIJ | PPP | Quartier santé | Novembre 2014 |
L’année 2012 a marqué l’engagement de nouveaux projets immobiliers en PPP qui ont été livrés en 2015.
Le lot A a été signé le 21 décembre 2012 et concerne les établissements suivants :
- centre pénitentiaire de 456 places à Valence, livré le 21 juin 2015 ;
- centre pénitentiaire de 554 places à Riom, livré le 5 octobre 2015.
Ce lot inclut dans le contrat de partenariat les services à la personne pour une durée de neuf années.
À la même date, a été signé le lot B qui concerne le centre pénitentiaire de Beauvais, d’une capacité de 594 places de détention et qui a été livré le 21 juin 2015. Contrairement au lot A, le lot B n’inclut pas les prestations de services aux personnes qui sont réalisées via un marché de gestion déléguée (MGD 08).
A cet effet, 433,1 M€ d’AE ont été engagées pour les lots A et B :
- 154,9 M€ pour l’affermissement de la tranche ferme du lot A (site de Valence) ;
- 140,9 M€ pour l’affermissement de la première tranche conditionnelle du lot A (site de Riom) ;
- 137,3 M€ pour l’affermissement de la tranche ferme du lot B (site de Beauvais).
Les marchés des lots A et B fonctionnant depuis plusieurs années, le montant des AE de dédit et de garantie a été diminué. Il représente aujourd’hui 22,9 M€.
En 2014, 259,5 M€ ont été engagés lors de la signature d’un contrat de partenariat pour la démolition-reconstruction du centre pénitentiaire de Paris La Santé (PLS), qui a été livré le 22 juin 2018.
Les loyers ont commencé à être versés en 2015 pour les premiers sites des lots A et B, ainsi que de PLS (pour le seul centre de semi-liberté).
Les établissements du NPI ont atteint leur rythme normal de consommation en 2017 et PLS a commencé sa montée en charge progressive en 2018.
La direction de l'administration pénitentiaire (DAP) a engagé une démarche volontariste pour profiter des conditions favorables proposées par les marchés financiers afin de refinancer les emprunts bancaires privés initiaux adossés à deux contrats de partenariat (PPP), dont les maturités sont alignées sur la durée de la phase d’exploitation des sites (25 ans, soit jusqu’en 2040). Le principal enjeu de ces opérations consiste à optimiser les loyers « investissement-financement » payés par l’État, en réduisant les marges bancaires. Le refinancement permet également d’améliorer la structure financière issue de la période de construction. Les négociations menées par la DAP ont permis d’augmenter significativement les réductions de loyers revenant à l’État, ainsi de porter à plus de 30 M€ les économies cumulées entre 2019 et 2040.
La consommation des crédits en AE à hauteur de 97 M€ sur le titre 5, pour les dépenses d’investissements, est inférieure en 2020 de 66 M€ par rapport à 2019. Concernant 2019, ces consommations tenaient compte du réengagement pluriannuel observé sur les lots A et B. S’agissant de 2020, la bascule des engagements juridiques (EJ) a modifié la consommation de crédit, en raison d'un changement de comptable assignataire en cours d’année pour la DISP de Lyon (Lot A) et au refinancement du CP Beauvais (Lot B).
| 2018 et avant | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 531 300 000 38 700 000 | 318 822 018 30 592 810 | 0 29 400 000 | 163 026 820 30 425 901 | 0 31 617 840 | 97 038 953 30 816 948 | 0 31 961 405 | 0 31 961 405 | 0 367 659 350 |
| 72 300 000 72 300 000 | 50 001 791 69 520 258 | 32 700 000 32 700 000 | 25 630 990 27 654 885 | 30 183 851 30 183 851 | 28 587 610 28 933 521 | 30 706 994 30 706 994 | 30 706 994 30 706 994 | 551 802 161 551 802 161 |
| 50 500 000 50 500 000 | 23 618 440 51 054 043 | -106 902 924 18 043 487 | -106 902 924 18 043 487 | 21 345 771 21 345 771 | 12 521 887 12 496 281 | 21 345 771 21 345 771 | 21 345 771 21 345 771 | 375 665 611 250 719 200 |
AOT-LOA / CONSTRUCTION D’ETABLISSEMENTS PENITENTIAIRES : Programme immobilier 13 200
Les contrats de partenariat pour la construction et la maintenance d’établissements pénitentiaires pour le programme immobilier 13 200 sont divisés en trois lots :
Opération | Acteur public | Pouvoir | Type de | Partenaire | Date de |
Lot 1 | État | APIJ | AOT-LOA | Optimep 4 | Juillet 2004 |
Lot 2 | État | APIJ | AOT-LOA | Thémis SAS | Octobre 2006 |
Lot 3 | État | APIJ | PPP | Théia SAS | Février 2008 |
Le lot 1, réalisé en maîtrise d’ouvrage privée (AOT-LOA), a été lancé fin juillet 2004 avec 2 790 places réparties sur quatre établissements pour détenus majeurs localisés comme suit :
- centre de détention de 600 places à Roanne (site du quartier Mâtel), livré en janvier 2009 ;
- maison d’arrêt de 690 places à Lyon (Corbas), livré en mai 2009 ;
- centre pénitentiaire de 690 places à Nancy (site des carrières de Solvay-sud), livré en juin 2009 ;
- centre pénitentiaire de 810 places à Béziers (site de Gasquinoy), livré en novembre 2009.
Le lot 2 de construction en AOT-LOA, lancé en octobre 2006, a permis la réalisation de 1 650 places réparties sur trois établissements :
- centre pénitentiaire de 560 places à Poitiers (site de Vivonne), livré en octobre 2009 ;
- centre pénitentiaire de 690 places au Havre (site de Saint-Aubin - Routot), livré en avril 2010 ;
- maison d’arrêt de 400 places au Mans (site de Coulaines), livré en janvier 2010.
Le lot 3, réalisé dans le cadre d'un contrat de partenariat conclu en application de l’ordonnance n° 2004-559 du 17 juin 2004 et signé en février 2008, a permis la création de 1 996 places supplémentaires réparties sur les trois établissements suivants :
- centre pénitentiaire de 688 places à Lille, livré en février 2011 ;
- centre pénitentiaire du Sud francilien de 798 places, livré en juin 2011 ;
- maison d’arrêt de 510 places à Nantes (site du Bel), livré en décembre 2011 et quartier courtes peines de 60 places.
Ce dernier lot inclut dans le contrat de partenariat, outre l’exploitation et la maintenance immobilière des bâtiments, les services à la personne pour une durée de 27 ans (contrat conclu en « full » PPP).
Les AE engagées dans le cadre de ces contrats de partenariat se déclinent ainsi :
- en 2006, 265,6 M€ ont été engagés pour la tranche ferme (site de Roanne pour 145,5 M€) et pour l’affermissement de la première tranche conditionnelle (site de Lyon Corbas pour 120,2 M€) du lot 1. La même année, 134,3 M€ ont été engagés pour la tranche ferme du lot 2 (site de Poitiers). Ces montants comprennent 121,1 M€ d’AE de dédit qui n’ont pas à être couvertes par des CP lorsque le contrat est mené à son terme ;
- en 2007, 248,1 M€ d’AE ont été consommées pour engager les deux tranches conditionnelles restantes du lot 1 (site de Béziers pour 128,7 M€ et site de Nancy pour 119,5 M€). De plus, 219,8 M€ ont permis l’affermissement, s’agissant du lot 2, des tranches relatives à l’établissement du Mans (97,3 M€) et du Havre (122,5 M€). Les AE de dédit engagées en 2007 représentent 147,4 M€ ;
- en 2008, 355,8 M€ d’AE ont été engagées pour les opérations du lot 3 afin d’affermir les sites de Nantes pour 191,9 M€ et de Lille-Annœullin pour 163,9 M€. Ces engagements comprennent 117,8 M€ d’AE de dédit ;
- enfin, en 2009, 180,8 M€ d’AE ont été engagées au titre de l’affermissement de la première tranche conditionnelle du lot 3 (établissement du Sud Francilien) dont 65,5 M€ d’AE de dédit. Par ailleurs, un retrait d’engagement de 4,6 M€ a été réalisé sur le lot 2 (avenant n°1).
Fin 2009, l’ensemble des autorisations d’engagement correspondant aux lots 1 à 3 a été engagé, soit 1 399,8 M€ dont 451,8 M€ d’AE de dédit.
Les marchés fonctionnant depuis plusieurs années, le montant des AE de dédit et de garantie a été diminué, il représente aujourd’hui 321,2 M€.
Les loyers ont commencé à être versés en 2009 pour les premiers sites des lots 1 et 2, et en 2011 pour le lot 3.
En 2020, la consommation des crédits en AE sur le titre 5, pour les dépenses d’investissements, est plus importante qu’en 2019 de 208,8 M€ en raison de la bascule des engagements juridiques (EJ) liée au changement de comptable assignataire en cours d’année pour la DISP de Lyon (Lot 1 et 2). Les consommations négatives en AE s’enregistrent sur le lot 2 pour l’établissement du CP Le Havre rattaché à la DISP de Rennes en raison de la reventilation des engagements juridiques (0,9 M€).
| 2018 et avant | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 et après | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Exécution | Prévision | Prévision | Prévision |
| 1 213 200 000 220 700 000 | 1 962 240 186 309 446 527 | -33 076 890 32 782 882 | -33 076 890 32 782 882 | 0 32 782 882 | 175 714 064 31 835 105 | 0 32 782 882 | 0 32 782 882 | 0 828 291 582 |
| 472 800 000 472 800 000 | 706 485 028 487 726 247 | 79 655 870 79 655 870 | 79 655 870 63 892 360 | 79 980 747 79 980 747 | 64 432 862 63 870 652 | 79 980 747 79 980 747 | 79 980 747 79 980 747 | 1 316 301 889 1 316 301 889 |
| 218 900 000 218 900 000 | 347 876 137 239 092 959 | 34 294 501 26 933 460 | 34 294 501 26 933 460 | 21 758 636 21 758 636 | 25 439 343 23 469 931 | 21 758 636 21 758 636 | 21 758 636 21 758 636 | 319 829 591 327 190 632 |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
| AE 2020 |
| CP 2020 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2020 * 2 025 818 968 |
| CP ouverts en 2020 * 1 261 011 802 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2020 1 752 843 765 |
| CP consommés en 2020 1 258 962 673 |
| ||
| AE affectées 138 623 103 |
| dont CP consommés en 526 686 001 |
| ||
| AE non affectées 134 352 100 |
| dont CP consommés 732 276 672 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2019 non 4 574 219 462 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 860 173 |
| |||||
| Engagements ≤ 2019 non 4 575 079 634 |
| CP consommés en 2020 526 686 001 |
| Engagements ≤ 2019 non 4 048 393 633 |
|
| AE engagées en 2020 1 752 843 765 |
| CP consommés en 2020 732 276 672 |
| Engagements 2020 non 1 020 567 093 |
|
| Engagements non couverts 5 068 960 726 |
| ||||
| | Estimation des CP 2021 851 887 879 | ||||
* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 4 217 072 847 |
Le montant prévisionnel des AE qui restent à couvrir par des CP au 31 décembre 2020 est de 5 069 M€ contre 4 574 M€ en 2019.
Les restes à payer ont augmenté de 495 M€ entre 2019 et 2020. Cette différence s’explique principalement par des engagements importants au titre des opérations immobilières lancées en fin d'année 2020 (AE > CP) et des consommations d’AE au niveau des contrats de partenariat liés à la bascule des EJ, compensés par les marchés de gestion déléguée qui ont fortement diminué les restes à payer (AE < CP).
La prévision du solde des engagements non couverts par des CP au 31 décembre 2020 intègre :
- les crédits destinés à l’ensemble des marchés de gestion déléguée jusqu’à épuisement des AE positionnées dans Chorus sur les engagements juridiques ;
- les loyers du titre 5 dus au titre des contrats de partenariat (lots 1 à 3 et lots A et B du NPI) ;
- les crédits relatifs aux opérations immobilières lancées avant le 31 décembre 2019 ;
- les crédits destinés aux marchés portés localement (fluides, maintenance et entretien, restauration) ainsi que les loyers correspondant aux structures administratives non implantées dans le parc domanial (DISP et SPIP).
S’agissant des marchés de gestion déléguée (MGD), les AE engagées en 2015 et 2017 sur les marchés MGD-2015, MGD-2016 et MGD-2017 ont vocation à être couvertes par des CP au fur et à mesure du déroulement des marchés. Les taux d’occupation constatés dans les établissements pénitentiaires et la révision des taux d’indexation peuvent consommer les AE positionnées sur les engagements juridiques à un rythme plus élevé qu’initialement prévu. Des AE dites "techniques" sont dans ce cas prévues pour y remédier. Les restes à payer s’établissent à 705 M€, en baisse de 318 M€ par rapport à fin 2019.
La part investissement et les intérêts intercalaires des loyers des établissements construits en contrat de partenariat ont vocation à être couverts par des CP au fur et à mesure du paiement des loyers des établissements. En revanche, la part fonctionnement relève d’un cadre annuel et n’apparaît donc pas ici. Pour les établissements des lots 1, 2 et 3, les loyers PPP étant dus durant vingt-sept ans, les dernières AE devront être couvertes en 2038. Les AE concernant les établissements de Valence, Riom et Beauvais ont été engagées en 2012 ; elles ont fait l’objet d'une clôture puis d'un ré-engagement au titre du refinancement effectué en 2019. Les AE nécessaires à la rénovation de la maison d’arrêt de Paris-La Santé (MAPLS) ont été engagées à hauteur de 259,5 M€ en 2014. Suite au changement de comptable assignataire en cours d’année, la bascule des engagements juridiques a été modifiée entrainant une consommation de crédits en AE sur la DISP de Lyon (Lot 1, 2 et A), et au refinancement du CP Beauvais (Lot B).
Les restes à payer correspondant aux AE engagées, s’élèvent à 1 711 M€ pour tous les lots soit une hausse de 212 M€ par rapport à 2019.
Contrat de partenariat | Reste à payer au 31 Décembre 2020 (estimation) |
PPP AOT-LOA Lot 1 | 465 M€ |
PPP AOT-LOA Lot 2 | 197 M€ |
PPP AOT-LOA Lot 3 | 377 M€ |
Lot A | 673 M€ |
Lot B | |
Paris-la-Santé |
Les autres AE immobilières non couvertes par des CP au 31 décembre 2020 ont été engagées dans le cadre d’opérations immobilières hors PPP portant les restes à payer à 2 353 M€, en progression de 518 M€ par rapport à l’année précédente.
Enfin, il convient d'ajouter à ces montants 78 M€ d'AE sur la gestion publique de titre 3 (charges à payer, marchés pluriannuels notamment de maintenance ou de fluides) et 130 M€ sur les autres moyens de fonctionnement (charges à payer ou baux pluriannuels des SPIP).
ACTION
01 – Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice | 1 847 139 929 | 530 632 825 | 2 377 772 754 | 1 847 139 929 | 628 666 594 | 2 475 806 523 |
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 1 847 139 929 | 1 973 082 327 | 1 847 139 929 | 1 973 082 327 |
Rémunérations d’activité | 1 074 724 892 | 1 167 504 307 | 1 074 724 892 | 1 167 504 307 |
Cotisations et contributions sociales | 764 681 841 | 800 664 157 | 764 681 841 | 800 664 157 |
Prestations sociales et allocations diverses | 7 733 196 | 4 913 863 | 7 733 196 | 4 913 863 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 233 542 825 | 249 522 563 | 236 842 825 | 251 905 082 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 233 542 825 | 249 561 828 | 236 842 825 | 251 944 347 |
Subventions pour charges de service public |
| -39 265 |
| -39 265 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 297 090 000 | 1 099 265 302 | 391 823 769 | 312 666 686 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 297 090 000 | 1 099 265 302 | 391 823 769 | 312 666 686 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 61 000 |
| 270 593 |
Transferts aux ménages |
| 32 175 |
| 18 025 |
Transferts aux entreprises |
|
|
| 193 333 |
Transferts aux autres collectivités |
| 28 825 |
| 59 235 |
Total | 2 377 772 754 | 3 321 931 192 | 2 475 806 523 | 2 537 924 688 |
DEPENSES HORS TITRE 2
Les dépenses hors titre 2 effectuées sur l'action « garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » se déclinent comme suit :
dépenses de fonctionnement
Contrôle des personnes placées sous main de Justice : les Aménagements de peine, alternatives à l’incarcération (21,6 M€ en AE et 26,5 M€ en CP)
Le développement des aménagements de peine et des mesures alternatives à l’incarcération est une priorité de l’administration pénitentiaire, dans l’esprit notamment des orientations définies par la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales.
La loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice du 23 mars 2019 comporte également des dispositions qui ont vocation à faire baisser la surpopulation carcérale. La loi prévoit notamment un véritable parcours de peine comportant systématiquement une fin de peine exécutée en dehors d’un établissement pénitentiaire par le biais d’un aménagement ou d’une libération sous contrainte.
Les moyens alloués par l’administration pénitentiaire au soutien de ces objectifs visent notamment à favoriser le développement des mesures de surveillance électronique et de placement extérieur. Le bracelet anti rapprochement (BAR), mis en service fin 2020 dans la cadre de lutte contre les violences conjugales, vient compléter l’arsenal de ces mesures.
a) Les mesures liées à la surveillance électronique
Le placement sous surveillance électronique (PSE) constitue la première mesure d’aménagement de peine ordonnée par les juridictions permettant d’aménager les courtes peines d’emprisonnement ainsi que les fins de peine. Par ailleurs, le placement sous surveillance électronique mobile (PSEM), qui n’est pas un aménagement de peine, vise à s’assurer que les personnes considérées comme présentant un risque particulier de récidive respectent les obligations et interdictions imposées par l’autorité judiciaire. Le suivi et la surveillance à distance s’accompagnent nécessairement d’une prise en charge socio-éducative visant à favoriser une réinsertion sociale progressive.
La consommation des crédits au titre des PSE et des PSEM s’est élevée en 2020 à 12,8 M€ en AE et 18,1 M€ en CP.
Le nombre de personnes placées sous surveillance électronique (hors LSC) s’est élevé en moyenne à 9 717 sur l’année 2020. Il est passé de 10 976 au 1er janvier 2020 à 10 764 au 1er décembre 2020, avec une forte baisse entre mars et juin. En effet, si la période de confinement a eu pour effet de réduire cette moyenne, les poses de bracelets ont repris à un rythme très élevé dès septembre 2020.
En outre, le dispositif des bracelets anti rapprochement (BAR), financé sur cette ligne à hauteur de 0,6 M€ en AE et 0,7 M€ en CP a été expérimenté à la fin de l’année 2020 et sera déployé plus largement en 2021. Il s’agit d’un dispositif innovant, reposant sur la technologie de la surveillance électronique mobile afin de lutter contre les violences conjugales. Il a pour objectif de réduire le nombre d’agressions en proposant une technologie assurant la sécurité des victimes, la surveillance des auteurs et une mobilisation rapide des forces de l’ordre en cas de besoin.
b) Le placement à l’extérieur
Le placement à l’extérieur (PE) constitue une autre modalité d’aménagement de peine. Les personnes placées à l’extérieur sont prises en charge par des organismes ayant conclu une convention avec l’administration pénitentiaire. La rémunération versée par l’administration à ses partenaires associatifs dépend de la nature de la prestation (notamment, l’hébergement ou non de la personne sous main de justice par l’association).
La mesure de placement extérieur cible actuellement à titre principal des personnes fortement marginalisées sur le plan social, ou souffrant d’une problématique addictive forte.
Le besoin actuel porte sur la diversification des modalités d’accueil, de contenu, et de prise en charge et non sur la seule augmentation brute du nombre de places d’accueil. L’administration pénitentiaire oeuvre également à identifier localement les besoins afin de pouvoir favoriser l’émergence de projets adaptés.
La consommation au titre du placement extérieur s’est élevée à 8,8 M€ en AE et 8,4 M€ en CP. Le nombre de placements à l’extérieur (hors LSC) s’est élevé à 968 en moyenne sur l’année 2020. II est passé de 882 à 927 entre le 1er janvier 2020 et le 1er décembre 2020, avec un pic à 1 121 en mai 2020. Ce niveau de consommation est maintenu à hauteur de 2019 notamment par l’utilisation de ces mesures alternatives à l’incarcération pendant les périodes de confinement de la crise sanitaire.
SÉCURISATION DES SITES (80,4 M€ en ae et 74,5 M€ en CP)
La consommation de crédits au titre de la sécurisation et de la maintenance des bâtiments pénitentiaires s’est élevée à 80,4 M€ en AE et 74,5 M€ en CP.
Ces crédits ont permis le financement de la sécurisation passive (caillebotis, concertina, etc.), de la sécurisation active (armes, munitions, équipements de protection individuelle, etc.) et de la maintenance des établissements en gestion publique.
Les dépenses d’équipements de brouillage des communications illicites s'élèvent, pour l'exercice 2020, à 30,1 M€ en AE et 25,2 M€ en CP. À ce jour, cinq établissements sont équipés d’un dispositif de brouillage couvrant tout l’établissement : les établissements de Paris-La-Santé et d’Osny pour la DISP de Paris, le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil pour la DISP de Lille, le centre pénitentaire de Condé-sur-Sarthe pour la DISP de Rennes et le centre de détention de Montmédy pour la DISP de Strasbourg.
Le dispositif est en cours de déploiement dans les établissements suivants : le centre pénitentiaire de Seysses pour la DISP de Toulouse, le centre pénitentiaire de Marseille-Baumettes et de Toulon pour la DISP de Marseille, le centre pénitentiaire de Villenauxe pour la DISP de Strasbourg, le centre pénitentaire de Lille-Sequedin pour la DISP de Lille, le centre pénitentaire d’Orléans-Saran pour la DISP de Dijon, le centre pénitentiaire de Moulins pour la DISP de Lyon et le centre pénitentiaire de Vezin pour la DISP de Rennes. Le premier confinement a entraîné la suspension des chantiers en cours, qui ont progressivement repris à partir de la mi-mai.
Dans le cadre de la lutte contre les drones malveillants, l’administration pénitentiaire française a équipé deux premiers établissements de la région parisienne en 2019. Un troisième dispositif est en cours d’installation. L’évaluation de la solution sur les deux premiers sites pilotes a permis de valider la commande de douze nouveaux dispositifs durant l’été 2020 (pour un montant de 3,6 M€ en AE) qui seront progressivement déployés dans douze établissements pénitentiaires parmi les plus exposés aux risques de survols durant le 1er trimestre 2021. L’efficacité du dispositif a notamment été évaluée au regard de la détection des drones, de la caractérisation de la menace et de la possible neutralisation par brouillage.
La DAP a fait le choix d’une solution mobile, facilement déployable avec un minimum de travaux de câblages. La durée de ce marché a été volontairement restreinte à 1 an (renouvelable 2 fois), pour préserver la capacité d'évolution des solutions retenues, le secteur, très dynamique, produisant régulièrement de nouvelles approches innovantes de lutte contre les drones. De ce point de vue, l’administration pénitentiaire mène un travail continu de prospective pour être à la pointe des dernières solutions offertes.
S’agissant des mesures de sécurisation, les crédits ont permis de financer :
A 33,2 M€ en AE et 30,6 M€ en CP, les dépenses de maintenance et d'entretien ont subi la crise sanitaire, pour un surcoût de 3,5 M€, avec le renforcement des exigences sanitaires de nettoyage et de désinfection entrainant une augmentation de la fréquence des prestations de nettoyage et d’entretien.
Au-delà des mesures nouvelles prévues par la LFI, les crédits de sécurisation ont également permis de couvrir les dépenses liées au relevé de conclusion du 29 janvier 2018 réalisé en concertation avec les partenaires sociaux, ce qui a conduit la DAP à prévoir l’acquisition de nombreux matériels de sécurité au profit des agents (vêtements de protection, boucliers, gants, gilets pare-balle, émetteurs-récepteurs) et des établissements pénitentiaires (mise en place de passes-menottes et de quartiers étanches).
Par ailleurs, tous les personnels ont obtenu, à compter de 2020, de nouvelles dotations en chaussures pour améliorer leurs conditions de travail.
Le montant de ces dépenses d’équipement de sécurité a été de 3,3 M€ en AE et 8 M€ en CP en 2020.
LOYERS DES ÉTABLISSEMENTS CONSTRUITS ET exploitÉs EN PPP (133,3 M€ AE et 130,9 M€ CP)
Sans préjudice d'une provision pour les demandes de travaux et de modification (DTM), de 0,5 M€ en AE et CP qui a été effectuée sur ce poste, le total des loyers liés au fonctionnement des établissements des lots 1 à 3 et des lots A et B est de 133.3 M€ en AE et 130.9 M€ en CP, qui se répartissent comme suit :
| AE | CP |
Lot 1 | 32 031 061 | 28 838 654 |
Roanne | 7 668 527 | 7 007 283 |
Lyon-Corbas | 8 057 347 | 7 667 842 |
Nancy | 6 995 360 | 6 661 005 |
Béziers | 9 309 827 | 7 502 525 |
Lot 2 | 19 043 213 | 17 793 675 |
Poitiers | 7 770 701 | 7 213 433 |
Le Mans | 4 612 554 | 5 117 866 |
Le Havre | 6 659 958 | 5 462 376 |
Lot 3 | 40 913 122 | 42 877 013 |
Lille-Annoeullin | 8 510 501 | 9 618 951 |
Sud Francilien | 15 026 579 | 14 814 393 |
QMA Nantes | 17 376 042 | 18 443 669 |
NPI | 40 820 732 | 40 864 372 |
Valence | 10 455 280 | 10 740 798 |
Riom | 10 303 216 | 10 561 089 |
Beauvais | 4 045 341 | 4 050 400 |
Paris-La-Santé | 16 016 895 | 15 517 485 |
Total général | 132 808 128 | 130 373 715 |
dépenses d’investissement
Investissements immobiliers hors aot-loa et ppp (1 113,4 M€ en Ae et 268,2 M€ en CP)
Le BOP immobilier a consommé au global 1 113,4 M€ en AE et 268,2 M€ en CP (titres 3, 5).
Le budget d’investissement immobilier pénitentiaire comprend trois composantes :
Les opérations menées par les services déconcentrés :
La maintenance, l’adaptation et la mise aux normes réglementaires du patrimoine pénitentiaire conduites par les services déconcentrés ont engendré en 2020 une dépense de 203,1 M€ en AE et de 149,5 M€ en CP (dont 0,6 M€ en AE et CP imputés en maintenance et entretien relevant de l’action 2 et 11,8M€ en AE et 17,6 M€ en CP imputés sur le titre 3). Des redéploiements internes à partir des crédits destinés aux opérations lourdes ayant subi des retards calendaires ont permis de porter l’enveloppe disponible de 110,0 M€ en LFI à 149,5 M€ en exécution.
Ce haut niveau d’exécution est à souligner dans le contexte de crise sanitaire et démontre la capacité d’adaptation et le professionnalisme des départements des affaires immobilières des directions interrégionales.
En 2020, ces crédits ont permis la réalisation des opérations suivantes :
Les opérations conduites par l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ)
Les procédures et le pilotage des travaux confiés à l’APIJ en 2020 s’inscrivent principalement dans le cadre du programme immobilier pénitentiaire, qui prévoit la création de 15 000 places de prison supplémentaires, dont 7 000 seront livrées ou à un stade de construction très avancé et 8 000 seront lancées au cours de l’actuel quinquennat, afin de résorber la surpopulation dans les maisons d’arrêt et d’atteindre l’objectif de 80 % d’encellulement individuel.
Ce programme comportera des établissements diversifiés pour mieux adapter les régimes de détention à la situation de chaque détenu selon sa peine, son profil, son parcours et ses objectifs de réinsertion. Il comprendra ainsi des places très sécurisées, des places à sûreté adaptée et des structures d’accompagnement vers la sortie, qui visent à favoriser par une prise en charge soutenue la réinsertion des publics en fin de peine ou condamnés à de courtes peines.
Outre la poursuite des opérations en cours, l’exercice 2020 a notamment permis de progresser dans le lancement des opérations.
Ainsi, 910,3 M€ d’AE ont été engagées au titre de l’année 2020, réparties comme suit :
Passage en phase opérationnelle de la phase 3 de l’extension de l’ENAP pour 28,4 M€.
Par ailleurs, les retraits annuels des indemnités de dédit et provisions pour aléas des lots 1, 2 et 3 des PPP sont intervenus pour respectivement 5,9 M€, 4,1 M€ et 6,8 M€. La renégociation des taux des lots A et B des PPP a entrainé un retrait de l’intégralité des indemnités de dédit pour un montant de 44,7 M€, compensée par un réengagement de 22,9 M€.
Les crédits de paiement consommés par l’APIJ s’établissent à 118,7 M€ et se répartissent principalement sur les opérations suivantes :
La valeur du parc immobilier des services pénitentiaires est inscrite à l’actif du bilan de l’Etat. Elle comprend des immobilisations en cours (travaux et constructions non encore achevées) et des immobilisations en service, contrôlées par le ministère de la justice.
Les établissements pénitentiaires sont évalués au coût de remplacement déprécié, c’est-à-dire au coût de reconstruction à neuf, minoré d’une dépréciation qui correspond au coût estimé de la baisse de potentiel de service des actifs.
Catégories d’immobilisations (en millions d’euros) | Valeur brute 2020 | Amortissements ou dépréciations | Valeur nette 2020 | Valeur nette 2019 | Evolution 2019-2020 |
Travaux et constructions en cours | 531 | 0 | 531 | 394 | + 137 |
Parc immobilier pénitentiaire | 14 041 | - 4 629 | 9 412 | 9 417 | - 5 |
Parc immobilier hors pénitentiaire | 929 | - 14 | 915 | 900 | + 15 |
TOTAL GENERAL | 15 501 | - 4 643 | 10 858 | 10 711 | - 147 |
Investissements immobiliers EN MAÎTRISE D’OUVRAGE PRIVÉE : LES LOYERS DES ETABLISSEMENTS PPP ET AOT-LOA (-1,7 M€ en Ae et 62,7M€ en CP)
Les crédits de paiement correspondant à la part des loyers relative aux coûts d’investissement et aux intérêts intercalaires s’élèvent, pour les 14 établissements pénitentiaires concernés en service en 2020, à 62,7 M€.
En CP | Loyer du T5 |
Lot 1 | 10 439 994 |
Roanne | 2 804 784 |
Lyon-Corbas | 1 838 436 |
Nancy | 2 767 182 |
Béziers | 3 029 593 |
Lot 2 | 9 235 605 |
Poitiers | 3 134 656 |
Le Mans | 2 158 417 |
Le Havre | 3 942 532 |
Lot 3 | 12 159 506 |
Lille-Annoeullin | 6 278 045 |
Sud Francilien | 2 864 603 |
QMA Nantes | 3 016 858 |
NPI | 30 816 949 |
Valence | 3 160 080 |
Riom | 2 824 850 |
Beauvais | 6 557 464 |
Paris-La-Santé | 18 274 554 |
Total général | 62 652 054 |
dépenses d’intervention
Subventions d’équipement et d’investissement pour la santé (0,06 M€ en AE et 0,27 M€ en CP)
Les consommations correspondent à des indemnités versées dans le cadre d’opérations immobilières cofinancées par des collectivités territoriales ou des hôpitaux.
La consommation de crédits de paiement des subventions d’équipement et d’investissement pour la santé résulte d’une erreur d’imputation de dépenses qui relèvent en fait des dépenses :
ACTION
02 – Accueil et accompagnement des personnes placées sous main de justice |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Accueil et accompagnement des personnes placées sous main de justice | 548 925 990 | 266 465 950 | 815 391 940 | 548 925 990 | 566 238 018 | 1 115 164 008 |
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 548 925 990 | 363 424 868 | 548 925 990 | 363 424 868 |
Rémunérations d’activité | 319 382 639 | 210 967 199 | 319 382 639 | 210 967 199 |
Cotisations et contributions sociales | 227 245 229 | 151 698 796 | 227 245 229 | 151 698 796 |
Prestations sociales et allocations diverses | 2 298 122 | 758 873 | 2 298 122 | 758 873 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 252 865 950 | 246 181 669 | 552 638 018 | 532 923 531 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 252 865 950 | 246 186 733 | 552 638 018 | 532 927 808 |
Subventions pour charges de service public |
| -5 063 |
| -4 277 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 5 836 953 |
| 7 208 545 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 5 836 953 |
| 7 208 545 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 13 600 000 | 13 382 320 | 13 600 000 | 13 468 231 |
Transferts aux ménages | 3 700 000 | 6 184 829 | 3 700 000 | 6 255 095 |
Transferts aux autres collectivités | 9 900 000 | 7 197 491 | 9 900 000 | 7 213 136 |
Total | 815 391 940 | 628 825 810 | 1 115 164 008 | 917 025 174 |
Les dépenses hors titre 2 effectuées sur l'action 2 « Accueil et accompagnement des personnes placées sous-main de justice » se déclinent comme suit :
dépenses de fonctionnement
Établissements en gestion déléguée (29,7 M€ en ae et 300,4 M€ en Cp)
La consommation en gestion déléguée s’élève à 29,7 M€ en AE et 300,4 M€ en CP, pour une dotation initiale de 23,9 M€ en AE et 323,6 M€ en CP (montants LFI).
L’exécution des crédits par marché se répartit ainsi :
AE | CP | |
MGD 2015 – A | 1,8 | 142,9 |
MGD 2015 – B | 40 | |
MGD 2015 – C | 6 | |
MGD 2016 | 3,8 | |
MGD 2017 | 79,5 | |
MGD 2019 | 2,5 | |
1,8 | 274,7 |
En 2020, la crise sanitaire a conduit à une baisse de la population pénale, générant une réduction sur le versement des loyers payés par l’administration pénitentiaire aux prestataires mais cette réduction est toutefois limitée en raison de la composition des loyers qui présente une part fixe conséquente ce qui rigidifie le niveau des reports de charges 2019 sur 2020 à hauteur de 14 M€ et explique le bon niveau de l’exécution. Il est à noter également que les DISP ont pu, cette année, régler les parts fixes de décembre à hauteur de 3 M€. Comme pour les établissements en gestion publique, les établissements en gestion déléguée ont dû faire face à de nouvelles dépenses de fournitures et d’équipements de protections sanitaires liées au COVID 19.
En 2020, sept avenants ont élargi les prestations proposées dans les marchés :
Les marchés de gestion déléguée dits MGD-2015 (2016-2021)
Ces marchés ont été conclus pour une durée de 6 ans et ont débuté au 1er janvier 2016.
Le marché 2015-A est un marché multi-services et multi technique qui concerne 32 établissements métropolitains. Il comprend des services immobiliers et des services à la personne et est décomposé en 5 lots :
– lot 1 : DISP de Lille ;
– lot 2 : DISP de Paris et Rennes ;
– lot 3 : DISP de Lyon et Dijon ;
– lot 4 : DISP de Bordeaux et Toulouse ;
– lot 5 : établissement « Baumettes 2 » (Marseille).
Au total, la consommation 2020 s’élève à 142,9 M€ en CP pour une budgétisation de 144,5 M€.
Le marché 2015-B est un marché multi-services qui concerne 7 établissements en métropole construits en AOT-LOA et la restauration de la MA de Fleury-Mérogis. Les 3 lots qui le composent concernent :
– lot 1 : les CP de Poitiers – Vivonne, Le Mans – Les Croisettes, Le Havre et Béziers ;
– lot 2 : la restauration de la MA de Fleury-Mérogis ;
– lot 3 : le CD de Roanne, la MA de Lyon-Corbas et le CP de Nancy – Maxéville.
Pour 2020, l’exécution des crédits destinés à assurer le fonctionnement de ce marché s’est élevée à 40 M€ en CP, pour une budgétisation de 32,7 M€.
Le marché 2015-C est un marché multi-services et multi technique qui concerne le CP de Saint-Denis de la Réunion et la restauration du CD du Port à la Réunion.
La consommation 2020 s’élève à 6 M€ en CP pour une budgétisation de 6,4 M€ en CP.
Le marché de gestion déléguée dit MGD-2016 (2017-2023)
Ce marché a été conclu pour couvrir les prestations de services d’exploitation-maintenance de quatre établissements pénitentiaires ultra-marins. Il a été conclu pour une durée de 7 ans.
La consommation 2020 s’élève à 3,8 M€ en CP pour une budgétisation 3,9 M€.
Les marchés de gestion déléguée dits MGD-2017 (2018-2024)
Ces marchés ont été conclus pour une durée de 7 ans. Au titre de l’exercice 2020, la consommation des crédits s’élève à 79,5 M€ en CP.
Le marché dit MGD 2019 (2019-2024)
Le MGD-2019 couvre les dépenses liées aux services à la personne du CP de Beauvais (établissement construit en contrat de partenariat sans les services à la personne). Ce marché a débuté le 21 juin 2019 et arrivera à échéance le 31 décembre 2024.
En 2020, le coût des prestations s'établit à 2,5 M€ en CP pour une budgétisation de 3 M€.
Le marché couvrant la rénovation du poste central de Fleury-Mérogis
Le marché de rénovation du poste d’information de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis a été conclu pour une durée d’un an et une maintenance de ce poste sur une durée de 12 ans.
En 2020, le coût des prestations de maintenance s’élève à 1,8 M€.
Les crédits d’ouverture et d’accompagnement (hors marchés)
En 2020, la consommation des crédits d’ouverture et d’accompagnement s’établit à 27,9 M€ en AE et 25,7 M€ en CP. Ces crédits permettent de financer les dépenses non couvertes par les contrats de GD (uniformes, dégradations individuelles volontaires, dépenses des services administratifs non prises en charge par le prestataire), ainsi que le primo-équipement des établissements récemment ouverts.
Établissements en gestion Publique (152 M€ en ae et 168,6 M€ en cp)
L’hébergement et restauration (83,4 M€ en AE et 71,6 M€ en CP)
Le montant des crédits consommés pour l’hébergement et la restauration s’élève à 83,4 M€ en AE et 71,6 M€ en CP, pour une budgétisation initiale de 65 M€ en AE et CP. Ce poste de dépenses comprend notamment l’alimentation, l’habillement et le couchage, les produits d’hygiène et de propreté, ainsi que la blanchisserie. En 2020, la sur-exécution s’explique par la mise en œuvre de mesures en faveur des personnes détenues dans le cadre de la pandémie : la gratuité de la prestation de télévision entre mars et août pour 3,1M€ en AE = CP et une subvention téléphonique entre mars en juillet pour 2,7 M€ en AE = CP. Cette dernière mesure a été reconduite depuis novembre 2020 en raison du second confinement puis du couvre-feu limitant les visites des familles. S’ajoutent également le coût supplémentaire de certaines denrées alimentaires (jusqu’à 30 % d’augmentation pendant la première période de confinement sur certains produits frais) et la prise en compte de reports de charge 2019 sur 2020 élevés à hauteur de 5 M€.
Le transport des détenus (7,3 M€ en AE et 8,9 M€ en CP)
Les dépenses relatives au transport des personnes détenues sont de 7,3 M€ en AE et 8,9 M€ en CP pour une budgétisation de 2,9 M€ en AE et en CP. La sur-exécution provient des dépenses liées aux renouvellements indispensables de véhicules pour réduire la vétusté du parc. Ces dépenses intègrent également le renouvellement périodique du parc et les acquisitions de véhicules indispensables à la montée en charge des extractions judiciaires. Ces dépenses d’équipement sont budgétées en LFI sur les moyens de fonctionnements inscrites dans l’action 4 mais sont imputées sur cette ligne de l’action 2 en gestion.
Le pilotage des établissements (61, 3 M€ en AE et 88,1 M€ en CP)
La majorité des dépenses de pilotage concerne notamment le paiement des fluides. Les autres dépenses regroupées dans cette activité concernent les logements de fonction dans le parc privé, les dépenses de personnel (uniformes, frais de déplacement, formation) et les autres dépenses inéluctables (enlèvement des déchets, hygiène). En 2020, se sont ajoutées des dépenses supplémentaires par l’achat d’équipements et de fournitures sanitaires en lien avec la crise sanitaire pour un montant de 2,7 M€ en AE et 2,3 M€ en CP.
Santé des détenus (6,2 M€ EN AE et 6 M€ en CP)
L’article 55 de la LFI 2018 a transféré la charge de la santé des personnes détenues à l'assurance maladie, marquant ainsi la fin de la prise en charge de cette dépense par le programme 107, à l’exception des dépenses de santé des détenus dans les collectivités d’outre-mer (COM).
En 2020, la consommation au titre de la santé des détenus s’est élevée à 6,2 M€ en AE et 6 M€ en CP, pour une budgétisation de 3,5 M€ en AE et en CP. Cette augmentation est principalement d au renouvellement d’une convention entre la DAP et la Polynésie Française mais également à l’apurement d’arriérés.
PRÉVENTION DE LA RÉCIDIVE ET DE LA RÉINSERTION DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE (58,3 M€ EN AE ET 58 M€ EN CP)
Le service général (33,4 M€ en AE et CP)
Le travail en détention, particulièrement pour ce qui est du service général, participe du fonctionnement et de l’entretien des établissements pénitentiaires. Il est surtout, pour une population majoritairement éloignée de l’emploi, un levier majeur d’insertion socio-professionnelle.
La création, à compter du 10 décembre 2018, de l’agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des personnes placées sous-main de justice (ATIGIP) a notamment pour objet de renforcer le travail pénitentiaire et de développer des modalités d’accompagnement vers l’emploi favorisant une insertion professionnelle durable. A cet égard et compte tenu des caractéristiques de la population carcérale, des expérimentations de structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) ont été conduites au cours de l’exercice 2019. Un bilan en a été établi et des conditions de pérennisation et d’essaimage desdites structures ont été définies en lien avec la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP). Un travail conjoint entre l’agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des personnes placées sous-main de justice (ATIGIP) et la DGEFP a ensuite permis d’élaborer un guide d’implantation de structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) en milieu pénitentiaire. Les services déconcentrés des ministères de la justice et du travail, les SIAE déjà implantées ainsi que les têtes de réseaux de l’insertion par l’activité économique (IAE) ont été associés à la rédaction de ce guide. Trois nouveaux projets ont été initiées en 2020, au sein des maisons d’arrêt de Strasbourg et Nice ainsi qu’au centre pénitentiaire de Borgo. Ces structures sont actuellement en fonctionnement.
En 2020, 28,5% de la population pénale a travaillé entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020 (28,7% en 2019), soit une moyenne mensuelle d’environ 18 364 personnes (20 387 en 2019). Cette stagnation intervient dans un contexte difficile pour le travail pénitentiaire en 2020 en raison de la crise sanitaire. Le premier confinement a stoppé la quasi-totalité des activités de production et le redémarrage progressif, courant mai, s’est fait avec un nombre limité d’opérateurs dans les ateliers pour respecter les consignes sanitaires édictées par le ministère du travail. Malgré cette situation, le taux d’emploi des personnes détenues est resté stable et les chiffres de la fin de l’année 2020 confirme la dynamique positive engagée en 2019.
La répartition, par régime de travail, s’établit comme suit :
En 2020, cela représente une masse salariale de 33,4 M€ pour 13 563 735 heures travaillées dans les trois classes du service général.
Les dépenses de service général permettent de couvrir la rémunération des détenus travaillant au fonctionnement et à l’entretien de l’établissement (buanderie, cuisines, entretien, bibliothèque, etc.). Elles permettent de développer le travail en détention et sont nécessaires au bon fonctionnement des établissements pénitentiaires.
Ainsi, le service général représente 61,2% des activités de travail pénitentiaire, la concession 33,4% et le SEP-RIEP 5,4%.
En 2020, la masse salariale du travail pénitentiaire représente 60 M€ pour 19 551 040 heures travaillées :
- 33,4 M€ pour 13 563 735 heures travaillées dans les trois classes du service général ;
- 21,1 M€ pour 4 977 982 heures travaillées en concession ;
- 5,5 M€ pour 1 009 323 heures travaillées au SEP-RIEP.
La formation professionnelle des détenus (5,7 M€ en AE et 6,1 M€ en CP)
La compétence de droit commun en matière de formation professionnelle des personnes détenues relève des régions depuis la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale.
La population placée sous-main de justice (PPSMJ), particulièrement celle détenue, présente des niveaux faibles de qualification, très inférieurs à ceux de la population générale. Ainsi, 76% de la population écrouée hébergée détient au plus un titre de niveau 5 (CAP ou brevet des collèges) et 60% n’a aucune qualification. La formation est donc un axe majeur pour favoriser l’insertion des PPSMJ.
En 2020, le nombre d’heures de formation dispensées s’élève à 1 221 816 (89 % par les régions, 9,7% par les partenaires privés et 1,3% par le Service de l’Emploi Pénitentiaire) dont 91,3% sont rémunérées.
En outre, l’administration pénitentiaire maintient son action spécifique d’accompagnement à travers la mise en œuvre du Programme Personnalisé d’Accompagnement à l’Insertion Professionnelle (PPAIP). Il s’agit, en l’espèce, d’une action d’orientation préalable à la construction de tout parcours de formation professionnelle.
Au total, environ 8,1% des publics confiés au service public de la justice bénéficient d’une action de formation professionnelle. Cela recouvre, en outre, des réalités très hétérogènes selon les territoires considérés. Le transfert du financement de ces actions de formation professionnelle aux régions s’est traduit, dans nombre de ressorts, par une baisse significative de l’effort de formation au profit des publics confiés à la DAP. Il a fallu une action volontaire de l’administration pénitentiaire et un accord avec l’association des régions de France (ARF) au 1er semestre 2018, consistant à remettre à la charge de l’Etat les coûts d’investissements (création et équipement des plateaux de formation) ainsi que ceux d’accueil et d’évaluation des personnes entrant dans le dispositif de formation, les régions ne conservant que les coûts pédagogiques, pour que les actions de formation professionnelle au profit des PPSMJ redémarrent, de manière inégale selon les territoires. La situation sanitaire a fortement réduit le nombre de personnes détenues pouvant accéder à un dispositif de formation professionnelle. Lors des confinements du printemps et de l’automne, les dispositifs de formation professionnelle en détention ont été stoppés et n’ont pu reprendre que partiellement, du fait des restrictions sanitaires et de la non reprise des enseignements de l’éducation nationale qui complètent généralement les processus de validation de formations. Il est à noter l’importante mobilisation des conseils régionaux pour maintenir la rémunération des stagiaires détenus pendant l’arrêt des sessions de formation professionnelle, particulièrement lors du premier confinement.
Plusieurs chantiers ont été initiés en 2020, dont les effets ne peuvent encore être mesurés à ce stade :
L’enseignement (0,9 M€ en AE et en CP)
La rémunération des enseignants relève du ministère de l’éducation nationale. La dépense prise en charge par l’administration pénitentiaire couvre essentiellement l’achat de matériels dédiés à l’enseignement des personnes détenues inscrites dans ce dispositif et s’élève à 0,9 M€.
Les autres dépenses de réinsertion (18.3 M€ en AE et 17.5 M€ en CP)
Les autres dépenses de réinsertion s’élèvent à 18.3 M€ en AE et 17.5 M€ en CP. Les services pénitentiaires d’insertion et de probation financent, au soutien de leurs missions, des actions de réinsertion destinées aux personnes suivies en milieu ouvert et en milieu fermé via un tissu local. Ces actions ont comme principale visée la prévention de la récidive.
S’agissant de la mission de lutte contre la radicalisation violente (MLRV), elle s’inscrit dans le cadre gouvernemental de la lutte contre le terrorisme. Elle s’articule en trois axes : la détention, l’évaluation et l'adaptation de la prise en charge à la personnalité et au comportement des détenus radicalisés. Depuis 2017, des programmes de prévention de la radicalisation violente (PPRV) sont développé dans les établissements et mis en œuvre par des équipes pluridisciplinaires avec l’appui de partenaires extérieurs. Cette action a permis d’augmenter et de diversifier les activités offertes aux personnes détenues au cours de leur détention (apprentissage social, sportif, culturel et professionnel), permettent d'aider le détenu dans sa réinsertion et de prévenir les risques de récidive et de radicalisation. En 2017, 27 établissements sont concernés par la mise en place des PPRV avec une cible de déploiement de ces programmes dans 79 établissements.
dépenses d’investissement
En prévision, les crédits inscrits sur l’action 2 sont budgétés uniquement en titre 3 et en titre 6, alors qu’en exécution les services peuvent être amenés à imputer certains investissements sur le titre 5. C’est notamment le cas pour l’achat des véhicules, en particulier pour les pôles de rattachement d’extractions judiciaires (PREJ) dans les directions interrégionales des services pénitentiaires (DISP).
Ces dépenses s’élèvent en 2020 à 5,8 M€ en AE et 7,2 M€ en CP.
dépenses d’intervention
prévention de la récidive et Réinsertion des personnes placées sous main de justice (13,4 M€ en ae et 13,5 M€ en cp)
La lutte contre la pauvreté (6,8 M€ en AE et 6,9 M€ en CP)
L’indigence se caractérise par une situation, temporaire ou durable, d’insuffisance de ressources sur la part disponible du compte nominatif de la personne détenue.
Au-delà de la priorité accordée aux personnes identifiées comme sans ressources suffisantes pour l’accès aux activités rémunérées, la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, complétée par l’article D.347-1 du code de procédure pénale, consacre le principe d’une aide matérielle et financière au bénéfice de ces personnes détenues. Pour permettre la réalisation effective de ce principe, l’administration pénitentiaire a créé en 2011 une dotation budgétaire spécifique. Ce montant recouvre les aides en nature (kit hygiène, kit entretien...) et les aides numéraires correspondent à 20 € mensuels par personne éligible.
Les aides versées en 2020 se sont élevées à 6,8 M€ en AE et 6,9 M€ en CP pour une budgétisation de 3,7 M€ en AE et CP. La crise sanitaire a conduit la DAP à distribuer une aide en numéraire à un panel plus large de personnes détenues en raison de la fermeture des parloirs et de la fermeture des ateliers sur la période de mars à juillet 2020.
Plus de 50% de personnes détenues écrouées ont bénéficié de cette aide durant le 1er confinement (Mars à juillet) contre 20% en temps normal.
Au 1er janvier 2021, 13 457 personnes pouvaient être qualifiées de dépourvues de ressources suffisantes selon les critères du code de procédure pénale, soit 21,5% de la population écrouée détenue.
Les aides directes aux détenus (0,1 M€ en AE et en CP)
Ces aides directes participent à la lutte contre la pauvreté en permettant aux détenus qui le nécessitent de bénéficier de titres de transport (à l’occasion d’une permission de sortie ou d’une libération) ou de vêtements.
Les subventions aux associations (6,5 M€ en AE et en CP)
Le développement et la diversification du réseau partenarial de l’administration pénitentiaire, tant au niveau national que local, demeure un outil privilégié des services pénitentiaires d’insertion et de probation. Les partenariats avec les services de l’État et les collectivités territoriales doivent être particulièrement soutenus, tout comme le travail avec les partenaires privés, qu’ils soient de type associatif ou non. Ces subventions permettent de nouer des partenariats avec de nombreuses associations, favorisant par exemple le maintien des liens familiaux, le développement des activités sportives et les actions à but culturel.
Le montant global des subventions versées aux associations en 2020 s’élève à 6,5 M€ en AE et en CP pour une budgétisation à 9,9 M€ en AE et CP. La crise sanitaire n’a pas permis la réalisation de toutes les actions même si dès les premières semaines du confinement la DAP s’est engagée à soutenir les associations.
ACTION
04 – Soutien et formation |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Soutien et formation | 235 395 290 | 154 234 013 | 389 629 303 | 235 395 290 | 132 829 181 | 368 224 471 |
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 235 395 290 | 267 970 541 | 235 395 290 | 267 970 541 |
Rémunérations d’activité | 136 936 825 | 157 719 460 | 136 936 825 | 157 719 460 |
Cotisations et contributions sociales | 97 473 059 | 104 500 094 | 97 473 059 | 104 500 094 |
Prestations sociales et allocations diverses | 985 406 | 5 750 987 | 985 406 | 5 750 987 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 154 234 013 | 135 713 060 | 132 829 181 | 137 611 950 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 120 075 869 | 103 917 101 | 98 671 037 | 105 815 991 |
Subventions pour charges de service public | 34 158 144 | 31 795 959 | 34 158 144 | 31 795 959 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 2 361 385 |
| 2 422 090 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 2 361 385 |
| 2 422 090 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 519 513 |
| 485 966 |
Transferts aux ménages |
| 2 700 |
| 2 841 |
Transferts aux autres collectivités |
| 516 814 |
| 483 125 |
Total | 389 629 303 | 406 564 498 | 368 224 471 | 408 490 546 |
DÉPENSES HORS TITRE 2
Les dépenses hors titre 2 effectuées sur l'action 4 « Soutien et formation » se déclinent comme suit :
dépenses de fonctionnement
École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) : recrutement et formation des personnels (31,8 M€ en AE et en CP)
L’ENAP assure la formation initiale de l’ensemble des personnels pénitentiaires et organise des actions de formation continue.
L’établissement, qui est un opérateur de l’État, a bénéficié en 2020 d’une subvention pour charges de service public (SCSP) s’élevant à 31,8 M€ en AE et CP pour couvrir ses dépenses de fonctionnement et de personnel. Compte tenu de la crise sanitaire, la SCSP a été minorée de 1,4 M€ pour prendre en compte l’interruption des formations et la fermeture de l’école entre le 17 mars et le 25 juin entrainant une sous exécution du plan de charge.
Le financement de l’État et le compte financier de l'ENAP sont détaillés dans la partie consacrée aux opérateurs.
Dépenses de fonctionnement hors enap (99.5 M€ en AE et 101.6 M€ en CP)
Fonctionnement de l’administration centrale (41,7 M€ en AE et 39,6 M€ en CP)
Les dépenses de fonctionnement de l’administration centrale s’élèvent à 41,7 M€ en AE et 39,6 M€ en CP. Ces crédits permettent de financer le fonctionnement courant, les transfèrements des personnes détenues outre-mer et à l’étranger, ainsi que les frais de contentieux de l’administration pénitentiaire. Cette enveloppe permet également d’assurer le développement des solutions informatiques de l’administration pénitentiaire, dont le projet GENESIS (4,8 M€ en AE et 5,4 M€ en CP en 2020 pour le maintien en conditions opérationnelles et le pilotage de l’application) ainsi que des dépenses nécessaires à la maintenance et aux développements des autres applicatifs (3,2 M€ en AE et 3 M€ en CP).
7,8 M€ en AE et CP ont été dépensés pour acquérir des ordinateurs portables au profit des services déconcentrés et ainsi de garantir la continuité d’activité de la DAP.
1 M€ en AE et 1,4 M€ en CP ont été consacrés au financement d’actions de sensibilisation et des formations dans le cadre de la lutte contre la radicalisation.
La crise sanitaire a généré des dépenses pour l’acquisition de protections sanitaires, dont notamment des masques lavables pour le personnel de l’administration pénitentiaire. L’ensemble de ces dépenses représente 1,9 M€ en AE et 1,8 M€ en CP.
Concernant le dispositif du BAR, 0,6 M€ en AE et 0,4 M€ en CP ont été consommés pour la mise en place des moyens informatiques et du serveur.
Fonctionnement des sièges des DISP (29.3 M€ en AE et 29.7 M€ en CP)
Les crédits consommés au titre du fonctionnement des sièges des directions interrégionales s’élèvent à 33,7 M€ en AE et 33,9 M€ en CP. Ces crédits permettent le financement les loyers, les fluides, le nettoyage et l’entretien des locaux, les véhicules, les réparations civiles, la formation des personnels et l’informatique.
La dotation couvre également les dépenses en matière d’extractions judiciaires, qui s’élèvent à 2,4 M€ en AE et CP au global, hors acquisition de véhicules, et dont la consommation effective est répartie entre les trois actions du programme 107.
S’agissant de l’impact de la crise sanitaire, des dépenses supplémentaires d’équipements et de fournitures sanitaires ont été supportées par les DISP pour un montant de 2,8 M€ en AE et 2,4 en CP.
Fonctionnement des SPIP (28,5 M€ en AE et 32,3 M€ en CP)
Le premier poste de dépense des SPIP est constitué des loyers. En 2020, 19,7 M€ en AE et 21,1 M€ en CP ont été consacrés aux locaux des services pénitentiaires d’insertion et de probation. Compte tenu des recrutements importants mis en œuvre depuis plusieurs années dans la filière d’insertion, les SPIP sont régulièrement à la recherche de locaux adaptés. L’écart de consommation entre les AE et les CP s’explique par l’engagement de ces baux pluriannuels sur les années précédentes.
Les autres dépenses s’élèvent à 8,8 M€ d’AE et 11,2 M€ de CP. Elles recouvrent toutes les dépenses de fonctionnement courant (informatique, frais de déplacement, formation, réparations civiles). En outre, le renforcement des SPIP entraine le recrutement de nouveaux agents, ce qui nécessite l’achat de matériel bureautique, avec un coût par agent de 7 K€.
dépenses d’investissement
Comme pour l’action 2, la part des dépenses immobilisables imputable sur l’action 4 correspond à des achats de véhicules, notamment pour les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) et les SPIP. Le montant des dépenses s’établit à 2,4 M€ en AE et CP.
dépenses d’intervention
Ces dépenses correspondent aux subventions nationales versées au niveau central à des associations. Les dépenses s’élèvent à 0,5 M€ en AE et en CP qui correspondent en partie à une convention passée avec Emmaüs pour l'ouverture de deux structures de placement à l'extérieur.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs |
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
ASP - Agence de services et de paiement (P149) | 40 000 | 40 000 |
|
| 40 000 | 40 000 |
Transferts | 40 000 | 40 000 |
|
| 40 000 | 40 000 |
Musée du Louvre (P175) |
|
|
|
| 16 100 | 16 100 |
Transferts |
|
|
|
| 16 100 | 16 100 |
ENAP - Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (P107) | 32 862 912 | 32 862 912 | 34 158 144 | 34 158 144 | 31 795 959 | 31 795 959 |
Subventions pour charges de service public | 32 862 912 | 32 862 912 | 34 158 144 | 34 158 144 | 31 795 959 | 31 795 959 |
Universités et assimilés (P150) | 660 | 600 |
|
|
| 60 |
Transferts | 660 | 600 |
|
|
| 60 |
Mission de recherche "Droit et Justice" (P310) |
|
|
|
| 11 000 | 11 000 |
Transferts |
|
|
|
| 11 000 | 11 000 |
CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) | 11 626 | 15 626 |
|
| 26 330 | 26 330 |
Transferts | 11 626 | 15 626 |
|
| 26 330 | 26 330 |
ARS - Agences régionales de santé (P124) |
|
|
|
| 40 000 | 40 000 |
Transferts |
|
|
|
| 40 000 | 40 000 |
Pôle emploi (P102) | 807 993 | 807 993 |
|
| 807 993 | 727 194 |
Transferts | 807 993 | 807 993 |
|
| 807 993 | 727 194 |
Total | 33 723 191 | 33 727 131 | 34 158 144 | 34 158 144 | 32 737 382 | 32 656 643 |
Total des subventions pour charges de service public | 32 862 912 | 32 862 912 | 34 158 144 | 34 158 144 | 31 795 959 | 31 795 959 |
Total des transferts | 860 279 | 864 219 |
|
| 941 423 | 860 684 |
En sus de la subvention pour charges de service public versée à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (ENAP), le programme 107 « Administration pénitentiaire » a versé des crédits d’intervention aux opérateurs suivants :
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file |
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
Opérateur Réalisation 2019 | ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes | ETPT rémunérés par les opérateurs | ETPT rémunérés | |||
---|---|---|---|---|---|---|
sous plafond * | hors plafond | dont contrats | dont apprentis | |||
ENAP - Ecole nationale de l'administration pénitentiaire | 0 | 255 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Total | 0 | 255 | 2 | 0 | 0 | 0 |
|
Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| Prévision | Réalisation |
---|---|---|
Emplois sous plafond 2020 * | 264 | 262 |
|
| Prévision | Réalisation |
---|---|---|
Schéma d'emplois 2020 en ETP | 0 | 0 |
La plafond d’emploi été fixé en LFI 2020 à 264 ETPT, en hausse de 1 ETPT par rapport à 2019 afin de lancer la création du département de formation au renseignement pénitentiaire (DFRP).
La sous exécution des emplois hors plafond est liée aux difficultés de recrutement de titulaires dans le cadre des campagnes de mobilités, notamment des personnels administratifs, d’autant plus accentué avec la crise sanitaire.