$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,113)

$@FwLOVariable(libelleProg,Paysages eau et biodiversité)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Sites, paysages, publicité

 
 

6 587 721
5 184 958

6 587 721
5 184 958

 
 

6 584 479
5 096 017

6 584 479
5 096 017

02 – logistique, formation et contentieux

 
 

5 668 754
1 816 550

5 668 754
1 816 550

 
 

5 661 580
1 100 937

5 661 580
1 100 937

07 – Gestion des milieux et biodiversité

 
 

183 567 481
189 328 267

192 816 006
189 328 267

 
 

189 777 896
184 353 047

199 026 421
184 353 047

Total des crédits prévus en LFI *

0

195 823 956

195 823 956

0

202 023 955

202 023 955

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+18 843 205

+18 843 205

 

+23 177 669

+23 177 669

Total des crédits ouverts

0

214 667 161

214 667 161

0

225 201 624

225 201 624

Total des crédits consommés

0

196 329 775

196 329 775

0

190 550 000

190 550 000

Crédits ouverts - crédits consommés

 

+18 337 386

+18 337 386

 

+34 651 624

+34 651 624


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

La consommation du programme 113 en crédits LFI s’établit pour l’exercice 2020 à 189,9 M€ en AE et 181,4 M€ en CP soit respectivement 97 % et 90% des crédits ouverts en LFI. En intégrant les fonds de concours, l’exécution est de 196,3 M€ en AE et 190,5 M€.


Au regard des crédits disponibles après application de la réservation de précaution et les mouvements réglementaires (transferts), ce taux passe respectivement à 98% et 91 %. Le taux pour les CP atteint 95 % après neutralisation des 7 M€ correspondant au paiement des indemnisations des propriétaires de l'immeuble "Le Signal" à Soulac-sur-Mer qui n’interviendront qu’en 2021.


Les retraits d’engagement sur exercices antérieurs (REJB n’ayant pas fait l’objet d’un recyclage, cf infra) viennent minorer le niveau de consommation de l’exercice courant à hauteur de 3,44 M€.


Les reliquats de crédits non consommés représentent 18,34 M€ en AE et 34,65 M€ en CP, dont 73 % des AE et 37 % des CP relevant de fonds de concours. Le solde en CP est majoritairement constitué des crédits dédiés au financement de l’indemnisation des propriétaires de l’immeuble Le Signal (7 M€) et à l’organisation du congrès mondial de la nature de l’UICN, initialement prévu pour juin 2020 et reporté à septembre 2021 en raison de la crise sanitaire.

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

195 314 700

195 314 700

0

201 514 699

201 514 699

Amendements

0

+509 256

+509 256

0

+509 256

+509 256

LFI

0

195 823 956

195 823 956

0

202 023 955

202 023 955

 

Les crédits inscrits en PLF 2020 en faveur du programme 113 représentaient 195,31 M€ en AE et 201,51 M€ en CP.

L’examen parlementaire a fait évoluer cette dotation au travers des amendements suivants :

 

  • amendement AN-II-893 : il majore les crédits du programme de 0,5 M€ (AE=CP) afin de financer la création de 8 équivalents temps plein travaillé supplémentaires au bénéfice des parcs nationaux ;
  • amendement AN-II-26 : il minore les crédits du programme de 9 256 € (AE=CP) au titre du financement du surcoût lié au rendez-vous salarial.

 

Il en résulte une enveloppe de crédits de 195,82 M€ en AE et 202,02 M€ en CP pour le programme 113.

 

   Modifications de maquette

Aucune modification de maquette n’a été réalisée.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Au cours de l'exercice 2020, le programme 113 a fait l’objet des mouvements réglementaires suivants :


– un transfert sortant de 3,2 M€ (AE=CP) en faveur du ministère de l’agriculture et de l’alimentation correspondant

à la contribution du MTE au financement des mesures de protection contre le loup ;

– un transfert sortant de 238 822 € (AE=CP) au profit du programme des interventions territoriales de l’État correspondant à la correction du transfert effectué en LFI 2020 au titre du fonds interministériel pour la transformation de la Guyane ;

– un transfert entrant pour 94 946 € (AE=CP) en provenance du ministère des outre-mer au titre des opérations d’urgence mises en œuvre après le passage des cyclones Irma et Maria ;

– un transfert entrant de 505 847 € (AE=CP) depuis le fonds d'Accompagnement interministériel Ressources humaines destiné au financement de l’Office français de la biodiversité (OFB).

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits


Le programme 113 dans le cadre de la mise en oeuvre des politiques dont il a la responsabilité a reçu de la part de tiers les contributions suivantes (en M€) :

Fonds de concours et objet

Financeur

AE

CP

1-2-00163 – Participation a des opérations d’aménagement dans

le domaine du littoral et des cours d'eau

Agence de l'eau Loire-Bretagne

780 120

798 120

AFITF

5 000 000

5 000 000

Reg ion Centre Val de Loire

84 416

84 416

1-1-00821 – Participation de la Communauté européenne à des actions de protection de la nature et de l'environnement (autre que FEDER)

Union européenne

1 192 086

1 192 086

1-1-00822 – Participation du FEDER aux actions de protection de la nature et de l'environnement (rattachement en AE-CP)

Union européenne

35 060

35 060

1-3-00549 – Contributions internationales aux activités du CAR

SPAW

Divers

20 793

20 793

1-2-00594 – Contribution au congrès UICN 2020 (reporté en 2021)

Département des Bouches-du-Rhône

1 500 000

1 500 000

Total

8 612 475

8 630 475

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

0

7 162 169

7 162 169

0

7 410 169

7 410 169

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

-7 000 000

-7 000 000

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

0

162 169

162 169

0

7 410 169

7 410 169

 

Pour l’exercice 2020, la réserve de précaution initiale a représenté un montant de 7,16 M€ en AE et 7,41 M€ en CP.


Elle a fait l’objet d’un dégel en cours d’exercice à hauteur de 7 M€ en AE afin de permettre au programme de prendre en charge le financement de l’indemnisation des propriétaires de l’immeuble Le Signal. Le solde, 162 169 € en AE a été annulé par la loi de finances rectificative du 30 novembre 2020.


En CP, un dégel de 7M€ a eu lieu en fin d'année à l'occasion du schéma de fin de gestion et n'apparait donc pas dans ce tableau. Ce dégel accompagné d'un report permet le paiement de l'indemnisation des propriétaires du Signal, qui intervient en 2021. Le solde de 410 169 € en CP a été annulé par la loi de finances rectificative du 30 novembre 2020.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Contrats de plan État-région (CPER)


Génération 2015 - 2020

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Total Actions

153 345 027

56 800 423

37 110 563

28 060 269

34 765 593

168 109 170

161 923 213

01 - Sites, paysages, publicité

4 734 000

2 363 737

2 054 266

854 039

692 124

4 386 411

3 014 462

07 - Gestion des milieux et biodiversité

148 611 027

54 436 686

35 056 297

27 206 230

34 073 469

163 722 759

158 908 751

Total Opérateurs

1 454 571 682

196 580 330

254 418 210

129 185 737

140 425 879

1 376 848 536

730 267 965

Agences de l'eau

1 379 460 000

189 946 007

241 090 311

129 185 737

132 931 360

1 301 736 854

688 033 797

OFB - Office français de la biodiversité

75 111 682

6 634 323

13 327 899

 

7 494 519

75 111 682

42 234 168

Total

1 607 916 709

253 380 753

291 528 773

157 246 006

175 191 472

1 544 957 706

892 191 178


 

Génération 2007 - 2014

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Agences de l'eau

 

 

 

 

755 747

745 400 000

669 105 193

OFB - Office français de la biodiversité

 

 

 

 

227 284

31 100 000

31 100 000

Total

 

 

 

 

983 031

776 500 000

700 205 193


 

Le montant des crédits que le programme 113 et les opérateurs qui lui sont rattachés devaient consacrer au financement des CPER 2015-2020 s’élevait initialement à 1 624,54 M€. Ce montant a été ajusté en raison de la création des contrats de convergence et de transformation pour les Outre-mer qui ont pris en 2019 le relais des CPER 2015-2020. Il s’élève désormais à 1 608 M€.


Pour les Outre-mer, seules les annuités courant de 2015 à 2018 sont prises en compte dans le suivi de l’exécution des CPER 2015-2020.


Ainsi, pour le programme 113 qui s’était engagé à consacrer 17,32 M€ au financement des CPER des Outre-mer, le montant à prendre en considération est de 11,54 M€.


De même, à compter de la contractualisation des contrats de convergence et de transformation (CCT) en outre-mer, les engagements nouveaux de l’AFB puis de l’OFB sont portés sur les CCT (cf. infra). En conséquence, les CPER 2015-2020 ne portent plus que les paiements liés aux engagements pris antérieurement au 1er janvier 2019. Les engagements au titre des CPER 2015-2020 sont donc définitivement arrêtés à 75,1 M€.

 

Contrats de convergence et de transformation (CCT)


Génération 2019 - 2022

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur
Territoire

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

07 - Gestion des milieux et biodiversité

7 721 866

 

 

2 413 123

2 268 865

4 262 349

3 981 007

Guadeloupe

2 135 133

 

 

874 119

708 120

1 367 902

1 201 903

La Réunion

2 565 000

 

 

650 641

641 272

1 254 434

1 204 306

Martinique

1 736 200

 

 

448 217

448 217

839 767

839 767

Mayotte

1 285 533

 

 

440 146

471 256

800 246

735 031

Guadeloupe

19 200 000

 

 

3 169 630

716 439

4 668 130

1 165 989

Guyanne

10 400 000

 

 

 

 

2 791 482

837 445

La Réunion

6 480 000

 

 

5 919 773

1 691 924

12 429 550

3 884 911

Martinique

6 480 000

 

 

9 049 785

2 459 713

11 400 782

3 239 076

Mayotte

36 240 000

 

 

625 000

187 500

892 150

267 645

OFB - Office français de la biodiversité

78 800 000

 

 

18 764 188

5 055 576

39 025 529

11 448 097

Saint-Martin

 

 

 

 

 

6 843 435

2 053 031

Total

86 521 866

 

 

21 177 311

7 324 441

43 287 878

15 429 104


 

Le montant que le programme 113 et l’OFB devaient consacrer au financement des contrats de convergence et de transformation (CCT) des Outre-mer entre 2019 et 2022 avait été initialement arrêté à 66,22 M€.

 

Cependant, les moyens du programme 113 afférents au financement du CCT de la Guyane ont fait l’objet d’un transfert en base du PLF 2019 vers le programme 162 « interventions territorialisées de l’État ». La contribution de l’OFB fait l’objet quant à elle d’un versement par la voie d'un fonds de concours au programme 162 depuis la gestion 2020.

 

De fait, le montant des engagements pris par le programme 113 et l’OFB ont été ajustés : ils s’élèvent désormais à 54,92 M€.

 

Dans le tableau ci-dessus, pour ce qui est du CCT de la Guyane, seuls sont recensées pour l’OFB les engagements opérés en 2019 et les paiements afférents à ces engagements (à compter de 2020, le suivi des dépenses de cet établissement est assuré par le responsable du programme 162).

 

Les crédits contractualisés pour l’OFB au titre des CCT 2019-2022 s’élèvent à 78,8 M€, dont 7,6 M€ au titre de la contribution de l’OFB au PITE Guyane (sur une enveloppe de 10,4 M€ programmés pour le CCT Guyane).

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

214 667 161

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

225 201 624

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

196 329 775

 

CP consommés en 2020
(P2)

190 550 000

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

459 052

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

47 637 500

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

17 878 334

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

142 912 500

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

93 402 370

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

3 423

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

93 405 793



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

47 637 500



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

45 768 293

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

196 329 775



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

142 912 500



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

53 417 275

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

99 185 568

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

41 657 939


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

57 527 629

 

Le solde au 31 décembre 2020 des engagements non couverts par des crédits de paiement est arrêté à la somme de 99,2 M€. Le montant des restes à payer du programme 113 est en augmentation par rapport au constat fait à la fin 2019 (93,40 M€).


Les engagements antérieurs non couverts par des paiements au 31 décembre 2020 sont principalement constitués :


– du dispositif NATURA 2000 qui représente 28,3 M€ soit près de 28,5 % du total. Parmi ces engagements figurent, d’une part pour 8,28 M€, les aides versées dans le cadre des contrats Natura 2000, d’autre part les actions consacrées à l’élaboration et l’animation des documents d’objectifs (DOCOB) des sites Natura 2000 pour 16,07 M€. Ce dernier montant s’explique par la budgétisation de ce dispositif qui fait l’objet d’un engagement de la totalité des AE sur le premier exercice puis le mandatement sur 3 ans ;


– des actions menées dans le cadre des milieux et espaces marins pour environ 27 M€, soit 27 % du total des restes à payer. Il s’agit notamment de la politique de protection du trait de côte et du domaine public maritime (DPM) et de la mise en œuvre de la directive cadre stratégie sur les milieux marins (DCSMM). Le DPM représente près de 16 M€ dont 7 M€ correspondant à l’indemnisation des copropriétaires de l’immeuble le Signal à Soulac-sur-Mer en Gironde ;


– des dispositifs mis en œuvre dans le cadre des actions portant sur la connaissance et la préservation de la biodiversité pour 19 M€ (dont 8,5 M€ concernent l’organisation du congrès mondial de la nature de l’UICN qui aura lieu en 2021), soit 19 % de la totalité des engagements restant à couvrir ;


– des mesures territoriales dans le domaine de l’eau pour 8 M€ soit 8 % de la totalité des restes à payer (notamment des opérations de restauration de la continuité écologique des cours d’eau) ;


– des actions menées dans le cadre la protection des sites et paysages pour 7,90 M€ soit 8 % du montant des restes à payer ;


– des dispositifs mis en œuvre en matière d’espaces protégés et de la trame verte et bleue (TVB) pour environ 7 M€ soit 7 % de l’ensemble des engagements restant à couvrir sur le programme. Parmi ces restes, figurent les subventions d’investissement versées aux parcs nationaux pour 1,7 M€.

 

Justification par action

 

ACTION

01 – Sites, paysages, publicité


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Sites, paysages, publicité

 
 

6 587 721
5 184 958

6 587 721
5 184 958

 
 

6 584 479
5 096 017

6 584 479
5 096 017

 

L’action 1 « Sites, paysages et publicité » recouvre les activités de protection et de gestion des paysages et sites classés.


L’objectif est d’inciter les acteurs concernés par la conservation des sites et paysages remarquables et exceptionnels ainsi que par la gestion des paysages du quotidien à adopter des mesures de protection ou de gestion. Il s’agit, en complément des instruments réglementaires (classement de site, « Opérations grands sites »), de mettre en œuvre des outils partagés ayant pour finalité non seulement de contribuer à la valorisation des paysages exceptionnels mais aussi de prendre en compte le paysage quotidien dans les politiques sectorielles. Ainsi, sur la question de la transition énergétique et plus particulièrement de l’énergie éolienne, plusieurs livrables ont été produits en 2020 pour améliorer la prise en compte du paysage dans les projets d’énergies renouvelables (ENR).


La connaissance du paysage se traduit notamment dans les atlas de paysages et les observatoires photographiques du paysage (OPP). Fin 2020, le territoire métropolitain est désormais entièrement couvert par les atlas des paysages existants, en cours d’élaboration ou d’actualisation. Les atlas sont un outil important d’aide à la décision en aménagement et doivent permettre de traduire les objectifs paysagers dans les politiques sectorielles à travers notamment les démarches paysagères. Il en est de même pour les OPP qui dépassent la simple illustration en ce qu’ils sont représentatifs de ce qui constitue et transforme le territoire. Associés aux archives photographiques existantes, les OPP participent à la création d’une base de données de référence et peuvent constituer le point de départ d’un suivi précis de l’évolution d’un territoire. Ces outils de connaissance font actuellement l’objet d’un travail d’investigation visant à les rendre plus opérationnels et à en faire de véritables outils d’aide à la décision pour les élus.


Cette politique publique contribue, par la protection qu’elle leur apporte, à la valorisation des territoires concernés. Les sites inscrits (4 794 sites pour 1 600 000 hectares soit 2,5 % du territoire national) et les sites classés (2 693 sites sur l’ensemble du territoire dont l’outre-mer pour 1 136 518 hectares, soit 1,8 % du territoire) constituent certes une modeste part de la surface nationale mais, par leur valeur patrimoniale exceptionnelle, ils exercent un rôle déterminant pour l’attractivité touristique de la France et les retombées économiques sur ces territoires.


Les services déconcentrés assurent le classement des sites majeurs identifiés par la liste indicative de la circulaire du 2 octobre 2006, et notamment ceux dont le classement contribue à la protection des biens inscrits ou candidats au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit également de donner une nouvelle dimension au paysage du quotidien en tant que levier de coopération territoriale, économique, écologique et énergétique. Le soutien aux démarches paysagères, qui associent concertation locale et prise en compte de l’ensemble des spécificités d’un territoire, doit donc être encouragé, de même que les initiatives exemplaires sur la publicité notamment les règlements locaux de publicité intercommunaux qui permettent aux collectivités d’adapter la publicité aux enjeux de leurs territoires. La promotion des démarches paysagères comme des règlements locaux de publicité intercommunaux fait l’objet d’appel à projets annuels destinés aux collectivités.


La cible de classement de 2 % du territoire national suppose de classer 260 nouveaux sites. Le classement de 30 000 nouveaux hectares est une cible annuelle pour le triennal.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 420 172

1 176 114

3 679 279

1 685 019

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 420 172

1 185 714

3 679 279

1 685 019

Subventions pour charges de service public

 

-9 600

 

 

Titre 5 : Dépenses d’investissement

85 000

 

115 000

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

85 000

 

115 000

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 082 549

4 008 844

2 790 200

3 410 998

Transferts aux ménages

 

23 329

 

3 024

Transferts aux entreprises

100 000

19 600

100 000

57 804

Transferts aux collectivités territoriales

1 401 520

1 972 179

1 246 584

1 758 307

Transferts aux autres collectivités

1 581 029

1 993 736

1 443 616

1 591 863

Total

6 587 721

5 184 958

6 584 479

5 096 017

 

L’action 1 « Sites, paysages et publicité », dont la dotation en LFI 2020, est de 6,59 M€ en AE et 6,58 M€ en CP, pour une exécution arrêtée à 5,18M€ en AE et 5,10 M€ en CP (dont 20 k€ en AE et 4 k€ en CP de fonds de concours), s’articule autour des trois politiques suivantes :


– politique du paysage et de la publicité ;

– politique des sites ;

– appui au classement au Patrimoine mondial.



1.  Politique du paysage et de la publicité : AE = 2,43 M€ – CP = 2,52 M€ en CP


La politique du paysage portée par le gouvernement répond à deux objectifs majeurs : d’une part garantir la qualité et la diversité des paysages à l’échelle nationale, et d’autre part, faire du paysage un outil au service des territoires et d’une approche privilégiée en matière d’aménagement de l’espace.


La prévision de dépenses inscrite en LFI 2020 pour ce qui concerne cette politique représentait 3,06 M€ (AE=CP). La consommation effective constatée est 2,43 M€ en AE et 2,52 M€ en CP, soit sensiblement le même niveau d’exécution qu’en 2019.


En administration centrale, les dépenses constatées représentent 0,92 M€ en AE et 1,04 M€ en CP pour une prévision de 1,82 M€ en AE et 1,64 M€ en CP. Les dépenses de fonctionnement ont été de 0,07 M€ en AE et 0,20 M€ et correspondent à diverses prestations liées à la réalisation de guides, brochures ou encore au développement de sites internet.


Le décalage constaté entre la prévision et l’exécution s’explique essentiellement par l’impact de la crise sanitaire. En effet, la politique publique « paysage » vise notamment à sensibiliser le grand public à la démarche paysagère à travers l’organisation d’évènements en lien avec le paysage. Du fait de l’annulation de nombreux évènements en raison du contexte sanitaire, certaines manifestations comme les journées du paysage, le Printemps des paysages (en lien avec le Printemps des poètes), ou encore le Tour de France des paysages n’ont pu se tenir ou se sont tenus dans un format dématérialisé, ce qui a considérablement réduit les coûts liés notamment aux frais de déplacements.


Outre l’organisation de tels évènements, le ministère soutient également les acteurs intervenant dans le domaine des paysages tels la Fédération des parcs naturels régionaux de France (FPNRF), la Fédération française des paysages (FFP), le Collectif des paysages de l’après-pétrole, le Réseau des grands sites de France (RGSF) ou encore l’association des paysagistes conseils de l’État (APCE) qui accompagnent les actions de l’État via la publication d’ouvrages, la création d’outils visant à mieux intégrer le paysage dans les projets d’aménagement ou encore la promotion de projets ou de travaux exemplaires (organisation de prix du paysage notamment). L’enveloppe destinée en administration centrale à ces structures associatives a représenté 0,35 M€ (AE=CP).


Une contribution a également été versée au Conseil de l’Europe dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention européenne du paysage (0,03 M€).


Le soutien financier apporté aux établissements d’enseignement supérieur dont les 5 écoles de formation des paysagistes concepteurs a représenté quant à lui 0,39 M€ (AE=CP). L’aide apportée à ces écoles vise à favoriser le développement des compétences en matière de paysage et d’architecture mais aussi la constitution d’experts de haut niveau dans ces domaines.


Les services déconcentrés, quant à eux, ont mobilisé 1,31 M€ (AE=CP). Il s’agit notamment d’accompagner les collectivités dans la mise en œuvre d’une politique intégrée des paysages, ce qui passe par différents outils, tels les plans de paysages (notamment à travers un appel à projets lancé chaque année – en 2020, une enveloppe de 0,45 M€ en AE et 0,25 M€ en CP a été ouverte), les atlas de paysages ou encore les OPP.


En 2020, 15 nouveaux territoires ont été récompensés dans le cadre de l’appel à projets « plans de paysages » mentionné ci-dessus, et 6 l’ont été au titre du volet thématique « Transition énergétique » financé par l’Ademe, ce qui porte désormais à 130 le nombre de plans de paysages reconnus dans le cadre de ces appels à projets lancés tous les ans (soit 21 plans supplémentaires par rapport à 2019).


Fin 2020, le territoire métropolitain est désormais entièrement couvert par les atlas des paysages existants, en cours d’élaboration ou d’actualisation. Ainsi sur 101 départements français (métropole et outre-mer), 90 sont couverts d’un atlas de paysages. Près de la moitié de ces atlas nécessite une actualisation, voire pour les plus les obsolètes, une création.


Il est à noter que si les atlas régionaux ne sont pas prévus par le code de l’environnement, de nombreuses régions en sont dotées pour élaborer leurs stratégies paysagères. La plupart de ces atlas couvre les anciennes régions administratives et l'objectif à moyen terme serait leur actualisation aux échelles régionales actuelles.


S’agissant des OPP, la diffusion et la promotion de l’outil ont incité certains territoires à s’en emparer dans le cadre de projets prospectifs d’aménagement (OPP portés par exemple par des antennes locales de l’ONF pour suivre et documenter la modification des espaces forestiers).


En matière d’application de la réglementation de la publicité, la dépense constatée représente 0,20 M€ en AE et 0,17 M€ et porte essentiellement sur un appel à projet « Règlements locaux de publicité intercommunaux – RLPi ».


Enfin, le lancement du site Objectif Paysage en 2020 permet de promouvoir la politique publique du paysage en regroupant un grand nombre de données sur les outils, les acteurs, les publications, les initiatives exemplaires, et bien sûr l’actualité du paysage.



2.  Politique des sites, des sites classés et « Opérations Grands Sites » : AE = 2,67 M€ – CP = 2,49 M€


La politique des sites résulte d’une législation mise en place par la loi du 21 avril 1906 organisant la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique et confortée par la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites (articles L. 341-1 à 22 du code de l’environnement). Cette politique des sites d’exception comprend plusieurs phases : la préservation avec l’inscription ou le classement, puis la valorisation et la gestion du site au niveau national ou international avec respectivement les « Opérations grands sites » (OGS) ou l’inscription sur la liste du patrimoine mondial.


Les sites classés en 2020 sont les étangs de Saint-Blaise et la forêt de Castillon, classé par décret le 28 février 2020 (Bouches du Rhône, PACA), l’ensemble formé par le parc de la Garenne et les jardins du Roy de Nérac, site classé par décret le 3 juillet 2020, (Lot-et-Garonne, Nouvelle aquitaine), les vallons de l'ouest lyonnais, site classé par décret du 25 septembre 2020, (département du Rhône, AURA).


Le classement a vocation à assurer une protection pérenne des parties naturelles d’un site. Sur le modèle de la législation relative aux monuments historiques, la législation sur la protection des sites comporte un niveau de protection complémentaire au classement : l’inscription. Celle-ci permet de surveiller l’évolution des ensembles bâtis constitués inclus dans les limites du site. Le site inscrit fait l’objet d’une surveillance plus légère, sous forme d’un avis de l’architecte des bâtiments de France sur les travaux qui y sont entrepris.


En LFI pour 2020, la prévision de dépenses pour la politique de préservation des sites était de 1,70 M€ (AE=CP). La consommation effective a été de 1,27 M€ en AE et 1,49 M€ en CP. Cet écart est essentiellement lié à un report d’opérations dû au contexte sanitaire.


Les crédits ont été exécutés quasi intégralement en services déconcentrés (1,07 M€ en AE et 1,36 M€ en CP). Ils ont essentiellement été consacrés au financement de marchés d’études relatives à la préservation, la valorisation et la gestion des sites.


En administration centrale, les dépenses de fonctionnement relatives à la politique des sites ont représenté en AE 0,18 M€ et 0,13 M€ en CP. Une large part a porté sur le développement d’une application informatique pour la gestion des sites d’exception intitulé SITE (0,16 M€ en AE et 0,09 M€ en CP). Il s’agit d’un portail avec deux interfaces :


– une interface de gestion pour les services du ministère notamment DGALN, DREAL dans le cadre de l'instruction des demandes d'autorisation ministérielles de travaux en sites classés d'une part et, d'autre part, pour accéder aux informations disponibles sur les autres sites ;

– une interface de visualisation pour le grand public de l'ensemble des sites.



Pour ce qui concerne la valorisation et la gestion des sites, la prévision de dépenses en LFI pour cette politique était de 1,52 M€ (AE=CP). La consommation effective a été de 1,39 M€ en AE et 0,99 M€ en CP.


Les démarches Grands Sites de France (Opérations Grands Sites et label Grand Site de France) concernent les sites classés les plus prestigieux et les plus fréquentés du patrimoine national. Les collectivités qui en sont gestionnaires s’engagent à mettre en œuvre des projets ambitieux de réhabilitation et de gestion de leur patrimoine paysager dans une logique de développement durable.

Ainsi, au 31 décembre 2020, la France compte une soixantaine d’OGS dont 21 reconnus par le label "Grand Site de France". Au titre de l’année 2020, deux nouveaux label ont été attribués : Vallée de la Vézère et l’estuaire de la Charentes et deux labels ont été renouvelés : Pont du Gard et Solutré Pouilly Vergisson.


Les services déconcentrés ont consacré à ces dispositifs en 1,23 M€ en AE et 0,75 M€ en CP.


Pour les Opérations Grands Sites (OGS), au niveau central un montant de 0,16 M€ en AE et 0,24 M€ en CP, a permis l’attribution de subventions, notamment au Réseau des Grands Sites de France (RGSF), à hauteur de 0,10 M€ (AE=CP).



3.  Patrimoine Mondial : AE = 0,08 M€ – CP = 0,09 M€


Les dépenses liées à la politique du patrimoine mondial ont été en priorité consacrées à la gestion des biens naturels et mixtes français inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, avec par exemple l’organisation en 2020 d’un atelier technique « Enjeux de gestion du Bien Pitons, cirques et remparts de l’île de la Réunion ». Les crédits délégués aux services déconcentrés ont contribué à la mise en œuvre des plans de gestion des biens ainsi qu’à des actions de communication autour de la Valeur universelle exceptionnelle de ces biens. Par ailleurs, l’accompagnement des nouvelles candidatures a été poursuivi, notamment par l’appui financier à la collectivité territoriale de Martinique dans le cadre du contrat de convergence et de transformation.


Les crédits ont également été mobilisés dans le cadre du soutien apporté par le ministère aux partenaires dans le domaine du patrimoine mondial : le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Association des biens français du patrimoine mondial (ABFPM), la section française du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) pour le financement d’études, d’évènements, d’actions de formations ou encore d’animations de réseaux.

 

ACTION

02 – logistique, formation et contentieux


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – logistique, formation et contentieux

 
 

5 668 754
1 816 550

5 668 754
1 816 550

 
 

5 661 580
1 100 937

5 661 580
1 100 937

 

L’action n°02 « Logistique, formation et contentieux » regroupe d’une part les crédits consacrés aux dépenses de fonctionnement courant du programme (formation des agents, frais de représentation, de communication et de mission, maintenance des systèmes d’informations métiers) et d’autre part ceux consacrés au règlement des contentieux relevant de la compétence du programme 113 (ingénierie publique concurrentielle, biodiversité, eau, paysage).

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 668 754

1 821 306

5 661 580

1 099 407

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 668 754

1 821 306

5 661 580

1 099 407

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

-6 285

 

 

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

-6 285

 

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

1 529

 

1 529

Transferts aux autres collectivités

 

1 529

 

1 529

Total

5 668 754

1 816 550

5 661 580

1 100 937

 

1.  Logistique et formation : AE = 0,60 M€ – CP = 0,66 M€


Les crédits consacrés à la logistique et la formation ont été exécutés à hauteur de 0,60 M€ en AE et 0,66 M€ en CP, pour une prévision en LFI arrêtée à 0,60 M€ (AE=CP).


L’administration centrale concentre la quasi-totalité de l’exécution. Ces chiffres sont inférieurs à ceux constatés en 2019 essentiellement du fait de la crise sanitaire.


Les dépenses concernent principalement les frais de mission, de représentation et de communication de l’administration centrale, mais également la formation des agents de la direction générale. L’exécution des services en régions correspond à de mauvaises imputations puisqu’ils ne sont pas concernés par ce volet de la sous-action logistique et formation.


En matière de formation, l’offre de formation nationale a pour objectif de consolider les compétences des agents ou de former de nouveaux agents lors de leur prise de poste. Les actions en maîtrise d’ouvrage locale complètent utilement l’offre nationale en prenant en compte les problématiques locales.


La pandémie a impacté de manière significative le dispositif de formation puisque les CVRH, qui assurent la maîtrise d’œuvre de formation pour la DGALN, ont été fermés entre le 16 mars et 1er septembre 2020. Par ailleurs les contraintes sanitaires strictes imposées n’ont pas favorisées le déploiement des sessions de formation à partir de septembre. Pour pallier ces contraintes, des formations dites « en distanciel » (en classe virtuelle) ont été proposées.


Les crédits ont été consommés à hauteur de 0,05 M€ en AE et 0,08 M€ en CP (pour information les formations « en distanciel » n’engendrent aucun coût).


L’ensemble des actions de formations réalisées en 2020 est au nombre de 42 sessions, pour un total de 933 agents formés, pour 2844 journées/stagiaires. 10 sessions en distanciel ont été réalisées.


Une offre spécifique de 2 formations diplômantes, en partenariat avec les universités (de niveau mastère 1 ou licence 3) a été proposée. Ces formations ont été réalisées entièrement en distanciel à partir du 16 mars. Elles permettent aux agents d’acquérir des connaissances d’expertise et scientifiques qui leur permettent de mieux appréhender leurs missions. Cette démarche crée au sein des services déconcentrés un vivier de personnes ressources (20 agents ont été formés en 2020).


En ce qui concerne le volet gestion des milieux, l’exercice 2020 s’est déroulé dans la continuité des formations des années précédentes avec la poursuite de l’adaptation des compétences des agents. Les formations relatives à la « police de l’environnement » ont vu leur programme évoluer, elles seront démultipliées dans les années à venir pour répondre aux besoins des services.


Pour le volet « sites-paysages-publicité », les formations « sites » ont intégré le programme national.



2.  Contentieux de l’ingénierie, de l’eau et de la biodiversité : AE = 1,21 M€ – CP = 0,44 M€


En LFI 2020, la dotation inscrite pour le paiement des contentieux était de 5,06 M€ (AE=CP), soit à un niveau similaire à celui de 2019. En effet, compte-tenu de l’imprévisibilité de ces dépenses, la budgétisation reprend par défaut le niveau des années passées. Néanmoins, la consommation effective a été de 1,21 M€ en AE et de 0,44 M€ en CP. Ce montant est largement en dessous de ceux observés ces dernières années (en 2018 environ 4 M€, en 2019 plus de 6 M€). Cette baisse pourrait s’expliquer d’une part par l’impact de la crise sanitaire sur le fonctionnement des juridictions administratives et, d’autre part, par le moindre nombre de recours déposés.


Le décalage de budgétisation s’explique essentiellement par le paiement de restes à payer sur des exécutions d’office notamment dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.


Les contentieux pris en charge par le programme 113 se répartissent selon les trois catégories suivantes : les contentieux de l’eau, de la biodiversité et des sites, les contentieux de l’ingénierie publique et enfin les protocoles transactionnels et exécutions d’office.


En premier lieu, les contentieux de l’eau, de la biodiversité et des sites (0,93 M€ en AE et 0,15 M€ en CP) portent sur des thématiques diverses (chasse, nature, domaine public maritime, protection des espèces et des espaces, eau, etc.). Les montants dépensés en 2020 se répartissent entre :


  • le domaine public maritime avec 0,83 M€ en AE et 0,05 M€ en CP (0,13 M€ en AE et 0,20 M€ en CP en 2019 et 1,5 M€ en AE et 1,84 M€ en CP en 2018). La baisse s’explique notamment par les mesures prises par l’État ses dernières années pour exécuter les décisions de justice en lieu et place des justiciables condamnés afin de prévenir des dommages éventuels qui pourraient être causés à des tiers et pour lesquels sa responsabilité pourrait être mise en cause. Elles portent sur la démolition de constructions illégales sur le domaine public maritime ;
  • l’eau et de la biodiversité avec 0,09 M€ (AE=CP) (près de 6 M€ en 2019 et 0,27 M€ en AE et 0,44 M€ en 2018) ;
  • et enfin de la publicité avec 0,01 M€ (AE=CP), soit un niveau équivalent à ceux constatés en 2019 et 2018.


En second lieu, les contentieux de l’ingénierie publique (0,28 M€ en AE=CP), stables au regard de 2019, mais en très nette baisse par rapport à 2018 (2 M€) devraient connaître une assez lente diminution en raison de l’extinction progressive de la responsabilité de l’État dans la mise en œuvre de la garantie décennale (concernant les installations telles que les stations d’épuration, les digues, etc.).

 

ACTION

07 – Gestion des milieux et biodiversité


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Gestion des milieux et biodiversité

 
 

192 816 006
189 328 267

192 816 006
189 328 267

 
 

199 026 421
184 353 047

199 026 421
184 353 047

 

L’action n°07 « Gestion des milieux et biodiversité » a pour finalité d’appliquer les directives européennes dans les domaines de l’eau et de la nature, mettre en œuvre la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) 2011-2020, la loi de 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, le plan biodiversité lancé en 2019, les décisions prises lors des conférences environnementales assorties d’une feuille de route, et enfin contribuer aux actions internationales dans les domaines de l’eau et de la biodiversité. Elle concourt à la lutte contre la perte de biodiversité, à la  qualité des espaces sensibles et à l’atteinte du bon état des eaux souterraines et de surface (y compris littorales).

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

82 733 327

79 510 479

82 772 005

75 842 762

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

40 532 327

36 097 469

40 571 005

32 199 617

Subventions pour charges de service public

42 201 000

43 413 010

42 201 000

43 643 145

Titre 5 : Dépenses d’investissement

2 991 240

760 607

3 034 148

769 310

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

2 172 733

760 607

2 178 501

769 310

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

818 507

 

855 647

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

106 097 821

107 620 549

112 230 741

106 324 878

Transferts aux ménages

 

43 240

 

23 281

Transferts aux entreprises

17 193 194

12 443 542

17 625 259

11 984 189

Transferts aux collectivités territoriales

25 086 786

23 708 419

25 204 797

23 950 128

Transferts aux autres collectivités

63 817 841

71 425 349

69 400 685

70 367 280

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

993 618

1 436 632

989 527

1 416 097

Dotations en fonds propres

993 618

1 436 632

989 527

1 416 097

Total

192 816 006

189 328 267

199 026 421

184 353 047

 

Les subventions pour charges de service public (SCSP) sont versées exclusivement par l’administration centrale. Ce montant a représenté 43,06 M€ (AE=CP).


Les autres dépenses affichées en catégorie 32 relèvent d’erreurs d’imputations commises en services déconcentrés.


L’action 7 « Gestion des milieux et biodiversité » est composée des six sous actions suivantes :


  • espaces et milieux marins (dans laquelle est intégrée, depuis 2019, la sous-action relative aux ressources minérales non énergétiques) ;
  • politique de l’eau ;
  • trame verte et bleue et autres espaces protégés ;
  • Natura 2000 ;
  • connaissance et préservation de la biodiversité ;
  • opérateurs.


Outre les crédits budgétaires, le programme a bénéficié de participation de la part d’établissements publics sous forme de fonds de concours. Ces contributions ont surtout concerné les politiques de protection du littoral, d’une part, et de mise en œuvre de la continuité écologique des cours d’eau d’autre part (5,86 M€ en AE et 5,88 M€ en CP).


L’Union européenne, dans une moindre mesure, a également contribué au financement des politiques de biodiversité au travers les fonds européens (FEADER et FEDER) pour 1,22 M€ (AE=CP).


Enfin, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône à apporter une contribution de 1,5 M€ (AE=CP) dans le cadre de l’organisation à Marseille du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui devait initialement se tenir en juin 2020. En raison de la crise sanitaire, cette manifestation a été reportée à septembre 2021.


Au total, les dépenses réalisées au moyen de fonds de concours ont représenté près de 6,44 M€ en AE et 9,12 M€ en CP.


Les tableaux qui sont présentés infra affichent uniquement les dépenses réalisées à partir des crédits budgétaires de la LFI.


En matière de préservation de la biodiversité, l’année 2020 a été marquée par la poursuite du Plan biodiversité, lancé en 2019, qui a vocation à s’appliquer sur une durée de quatre ans. Le budget annuel alloué aux actions inscrites dans le plan représente 10 M€ (AE=CP). La répartition, par action, des dépenses 2020 dans le cadre de ce plan est la suivante :

en M€


Prévisions

Exécution

Sous-action

AE

CP

AE

CP

Milieux et espaces marins

0,9

0,9

4,4

4,2

Politique de l’eau

0,6

0,6

0,6

0,4

TVB – Espaces protégés

5,0

5,0

2,7

2,6

Connaissance et préservation de la biodiversité

3,5

3,5

2,5

1,9

Total

10,0

10,0

10,2

9,1


L’exécution au-delà des prévisions pour ce qui concerne la sous-action relative aux milieux et espaces marins s’explique par l’accélération des actions dédiées à la lutte contre les pollutions plastiques en mer s’inscrivant dans le cadre de la Directive cadre stratégie milieux marins (DCSMM).


1. Espaces et milieux marins : AE = 23,08 M€ – CP = 14,42 M€


La politique conduite en matière d’espaces marins s’appuie en partie sur la mise en œuvre des engagements pris au niveau communautaire et international par la France, mais également sur des impératifs propres, que ce soit dans les domaines de la protection du littoral ou de la connaissance des milieux marins.


en M€

Dépenses

Prévision LFI

Consommation


AE

CP

AE

CP


Titre

Catégorie

Intitulé


3

31

Fonctionnement courant

6,15

6,17

10,32

3,09


32

Subventions pour charge de service public

0,00

0,00

0,00

0,00


5

51

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

0,00

0,00

0,04

0,04


52

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

0,16

0,18

0,00

0,00


6

62

Transferts aux entreprises

8,27

8,28

3,04

2,52


63

Transferts aux collectivités territoriales

0,00

0,00

2,16

1,52


64

Transferts aux autres collectivités territoriales

5,50

5,44

7,53

7,25


Total

20,09

20,07

23,09

14,42




a) Directive-cadre « stratégie pour les milieux marins » – DCSMM : AE = 7,06 M€ - CP = 6,83 M€


La directive-cadre du 17 juin 2008 (2008/56/CE du 17 juin 2008) fixe un objectif d’atteinte ou de maintien du bon état écologique des eaux marines au plus tard en 2020. Cette politique nouvelle constitue le pilier environnemental de la politique maritime intégrée de l’Union européenne.


Dans le cadre de son application, les prévisions inscrites en LFI représentaient 9,45 M€ en AE et 9,49 M€ en CP pour une exécution constatée de 7,06 M€ en AE et 6,83 M€ en CP (soit à un niveau équivalent à 2019). Cette sous-exécution s’explique notamment par un redéploiement vers le dispositif POLMAR qui a nécessité un abondement pour faire face aux accidents maritimes qui ont eu lieu sur notre littoral.


Les dépenses de fonctionnement exécutées à hauteur de 0,56 M€ en AE et 0,70 M€ en CP, portent notamment sur des travaux de reprographie, des analyses, l’achat de fournitures mais également des études, des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage, la rédaction de guides ou encore la construction d’application informatique dans le cadre des programmes de mesures en application de la DCSMM (application OSMOMM).


Les dépenses d’intervention, pour un montant de 6,51 M€ en AE et 6,14 M€ en CP, se sont concentrées en administration centrale avec 6,02 M€ en AE et 5,78 M€ en CP des dépenses. Il s’agit pour l’essentiel de subventions accordées à des établissements publics en charge de la mise en œuvre de la DCSMM.


L’IFREMER, le SHOM et le BRGM ont été sollicités pour apporter leurs appuis techniques et scientifiques sur cette politique publique de long terme :


  • Pour mener à bien les missions d’expertise et d’assistance qui lui sont confiées dans le domaine des milieux marins, particulièrement dans le cadre de la mise en œuvre de la DCSMM, l’IFREMER a été doté à lui seul de près de 2,4 M€ en AE et 2 M€ en CP. L’IFREMER en collaboration avec l’OFB, est ainsi chargé de la coordination des travaux scientifiques et techniques sur le bon état écologique menés par différents établissements publics tels, entre autres, le MNHN, le SHOM, l’ANSES ou encore le CNRS ;
  • A côté de l’IFREMER, le SHOM a également été associé à la mission d’appui à la mise en œuvre de la DCSMM. Une enveloppe de 0,96 M€ en AE et 0,75 M€ en CP lui a été allouée dans ce cadre ;
  • Enfin, le troisième établissement public intervenant, dans une moindre mesure, dans la mise en œuvre de la DCSMM est le BRGM. En 2020, les dotations qui lui ont été versées ont représenté 0,18 M€ en AE et 0,16 M€ en CP.


Outre, ces deux établissements, il a été également fait appel à l’expertise de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) ainsi que plusieurs universités (Université de la Rochelle – UMS Pelagis, Université Bretagne Sud et Université de Bretagne Occidentale).


L’Agence de services et de paiement (ASP) a été mobilisée dans le cadre la gestion des contreparties de l’État au fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) qui participe au financement d’actions s’inscrivant dans le cadre de la DCSMM telle l’acquisition de connaissances.


Par ailleurs, des associations telles le CEDRE, Mer-Terre, Surfrider, FNE ou encore Humanité et biodiversité ont également été sollicitées en tant qu’acteurs de terrain. L’enveloppe consacrée à ces acteurs incontournables a représenté 1,4 M€ (AE=CP) dont près de 0,70 M€ au CEDRE qui jour un rôle majeur en matière de lutte contre les déchets marins.


b) Domaine public maritime naturel (DPM), protection du littoral et gestion intégrée du trait de côte : AE = 11,39 M€ – CP = 3,54 M€


Les prévisions inscrites en LFI, pour ce qui concerne le littoral, représentaient 3,44 M€ (AE=CP). L’exécution constatée est de 11,39 M€ en AE et 3,54 M€ en CP. L’écart en AE s’explique par l’indemnisation effectuée en faveur des copropriétaires de l’immeuble le Signal à Soulac-sur-Mer en Gironde dont l’érosion marine nécessite sa démolition. Le protocole transactionnel passé entre l’État et les collectivités locales permet de procéder l’indemnisation des copropriétaires. En 2020, l’enveloppe dégagée par l’État a fait l’objet d’un engagement à hauteur de 7 M€ ; les paiements interviendront en 2021.



Les dépenses engagées en matière d’études, de travaux d’entretien, d’aménagement et de sécurisation réalisés dans le cadre du domaine public maritime naturel (DPMn) et de protection du littoral ont représenté 2 M€ M€ en AE et 1,81 M€ en CP.


Par ailleurs, des subventions ont été également allouées pour un montant total de 2,3 M€ en AE et 1,73 M€ en CP. Parmi ces subventions figure pour 1,12 M€ (AE=CP) la contribution du MTES au Syndicat mixte du Mont Saint-Michel dans le cadre du fonctionnement du barrage du Couesnon dans le département de la Manche.


À ces crédits budgétaires, il convient d’ajouter les opérations financées au moyen du fonds de concours provenant de l’AFITF à hauteur de 3,95 M€ en AE et 3,94 M€ en CP. Il s’agit de subventions accordées à des collectivités territoriales telles des communautés de communes, des communautés d’agglomération ou des syndicats mixtes aux fins d’études ou de travaux pour la protection du littoral (endiguement, renforcement dunaire, …), mais également d’études et recherches commandées par les services en régions ou encore d’acquisition de matériels.


Sur ces financements de l’AFITF, le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres (CELRL) a bénéficié d’une allocation de 1,36 M€ (AE=CP) afin, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale du trait de côte, d’élaborer un programme d’actions pour soutenir les opérations expérimentales sur la libre évolution du trait de côte qui sont conduites de façon innovante par cet établissement et ses partenaires gestionnaires.


c. Natura 2000 en mer : AE = 0,52 M€ – CP = 0,25 M€


La dépense sur ce dispositif (0,52 M€ en AE et 0,25 M€ en CP) est relativement conforme à la prévision en CP (0,46 M€ en AE = CP).


Les sites Natura 2000 à composante marine dotés de DOCOB sont au nombre de 152 à fin 2020.


d) Études et connaissances des milieux marins : AE = 0,27 M€ - CP= 0,25 M€


La prévision de dépenses inscrite en LFI était de 0,89 M€ en AE et 0,86 M€ en CP pour une exécution constatée de 0,27 M€ en AE et 0,25M€ en CP.


Les actions ont toutes quasiment été réalisées par les services déconcentrés dont une majorité en Outre-mer. Il s’agit de commandes d’études, d’analyses ou de cartographies auprès de laboratoires, de cabinets d’études dans le but d’améliorer la connaissance du fonctionnement des écosystèmes marins, notamment sur les zones protégées au titre de la directive cadre eau (eaux conchylicoles, eaux de baignade, ...).


La recherche en matière de résilience des écosystèmes marins revêt également une importance particulière dans le domaine de la connaissance des milieux marins.


e) Action de préservation des espèces marines : AE = 1,94 M€ – CP = 1,64 M€


En LFI, la prévision de dépenses sur ce dispositif était de 2,59 M€ en AE et 2,57 M€ en CP. La consommation effective s’est élevée à 1,94 M€ en AE et 1,64 M€ en CP.


La moitié de ces dépenses a été réalisée par les services déconcentrés (0,27 M€ en AE et 0,46 M€ en CP), notamment à travers l’appui en faveur d’associations œuvrant dans la mise en œuvre des 8 plans nationaux d’actions (esturgeon européen, tortues marines, albatros d’Amsterdam, Dugong, …).


À côté de ces PNA, la protection des récifs coralliens tient une place d’importance dans les politiques de préservation des espèces marines notamment du fait de son érosion. Cette action passe notamment par le soutien en faveur d’associations dans le cadre de l’Initiative Française pour les récifs coralliens (IFRECOR). C’est l’exemple de Reef Check France (RCF).


Il est à noter que la préservation des récifs coralliens (action 37 a) ainsi que la protection des cétacés (action 43) font partie du plan biodiversité lancé en 2019. Le financement qui leur a été consacré est respectivement de 0,43 M€ en AE et 0,34 M€ en CP, et 0,05 M€ (AE=CP).


Enfin, les actions mises en œuvre à la Réunion dans le cadre du plan requin ont représenté 0,17 M€ en AE et 0,20 M€.


e) Lutte contre les pollutions marines : AE = 1,91 M€ (AE=CP)


La prévision inscrite en LFI était de 3,25 M€ en AE et 3,26 M€ en CP. La sous-consommation constatée résulte notamment de l’absence de déclenchement du plan POLMAR, pour lequel une dotation de 0,87 M€ était spécialement ouverte.


Par ailleurs, le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE), dont l’expertise en matière de lutte contre les pollutions est reconnue mondialement est soutenu par le ministère à hauteur de 1,79 M€ (AE=CP). Cette dotation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’action 18 du Plan biodiversité qui prévoit l’amélioration de la récupération des macro-déchets et des particules de plastique avant qu’ils n’arrivent en mer.



2. Politique de l’eau : AE = 16,23 M€ – CP = 15,72 M€



Dépenses

Prévision LFI

Consommation


AE

CP

AE

CP


Titre

Catégorie

Intitulé


3

31

Fonctionnement courant

10,39

10,46

11,37

11,62


32

Subventions pour charge de service public

0,00

0,00

-0,06

0,05


5

51

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

2,17

2,18

0,73

0,68


52

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

0,28

0,23

0,00

0,00


6

62

Transferts aux entreprises

2,25

2,14

0,95

0,93


63

Transferts aux collectivités territoriales

0,11

0,11

1,18

0,66


64

Transferts aux autres collectivités territoriales

0,66

0,70

2,06

1,78


Total

15,87

15,82

16,23

15,72



a) Soutien à la politique de l’eau : 2,66 M€ en AE et 2,39 M€ en CP


Les dépenses ont été consacrées à hauteur de 1,47 M€ en AE et 1,33 M€ en CP au fonctionnement courant. Il s’agit notamment des actions mises en œuvre dans le cadre de l’application de la directive cadre sur l’eau (DCE) à travers par exemple l’élaboration ou la révision des SDAGE et la mise en place du système d’informations pour le suivi de la mise en œuvre de la planification dans le domaine de l’eau (application OSMOSE). Les services de l’État dans les départements et régions ultra-marins (DROM), où la problématique de l’eau est particulièrement prégnante (sécheresse, potabilité, représentent à eux seuls 0,76 M€ en AE et 0,94M€ en CP des crédits dépensés en fonctionnement.


Les dépenses d’intervention ont quant à elles représenté 0,34 M€ en AE et 0,30 M€ en CP. Au total, la dotation allouée aux territoires ultra-marins dans le cadre de cette politique a représenté 1,10 M€ en AE et 1,24 M€ en CP.


Par ailleurs, 0,73 M€ en AE et 0,63 M€ en CP ont été alloués aux associations sous forme de subventions dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique (FNE, ANEB, LPO, FNSAFER…) ou d’établissements publics comme l’IRSTEA ou l’INRAE.


Enfin, le MTE a participé au financement à hauteur de 0,13 M€ (AE=CP) de la Commission internationale pour la protection du Rhin et la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman.


b) Police de l’eau : AE = 4,15 M€ – CP = 3,88 M€


En matière de police de l’eau, l’exécution a été de 4,15 M€ AE et 3,88 M€ en CP (pour une prévision de 4,70 M€ en AE=CP).


Les dépenses effectuées par les services déconcentrés (2,14 M€ en AE et 2,06 M€ en CP) relèvent essentiellement du fonctionnement : contrôles, notamment les analyses chimiques, et l’acquisition de matériels.


En administration centrale, les crédits (2 M€ en AE et 1,82 M€ en CP) ont notamment été consacrés au remboursement du prestataire interne du ministère de l’agriculture et de l’alimentation en charge de la réalisation et la maintenance d’outils informatiques sur la police de l’eau et de la nature pour 0,68 M€ en AE=CP (exemple du portail LANCELEAU et des applications associées, telles CASCADE ou ROSEAU, en partenariat avec le ministère de l’agriculture), et, pour le reste, aux financements de prestations pour la réalisation d’applications telle ANAE dans le cadre de la mise en œuvre, en commun avec les services « ICPE » de la nouvelle procédure d’autorisation environnementale ou encore dans le cadre du déploiement de guichets uniques numériques IOTA/AP 2022.


c) Bon état des eaux souterraines et superficielles : AE = 0,59 M€ en AE – 0,55 M€ en CP


En matière de bon état des eaux, les crédits exécutés ont représenté une dépense de 0,59 M€ en AE et 0,55 M€ en CP (pour des prévisions initiales de 1,05 M€ en AE=CP).


Les dépenses, similaires à celles constatées en 2019, ont exclusivement été réalisées en services déconcentrés notamment par les laboratoires des DREAL, et portent sur leur activité de production en régie axée sur l’expertise et le développement de méthodologie en matière d’hydrobiologie. Il s’agit bien souvent d’acquisition de matériels, de réalisations d’analyses scientifiques voire des prestations d’études.


d) Plans d’action dans le domaine de l’eau : AE = 0,46 M€ – CP = 0,38 M€


Les prévisions inscrites en LFI s’élevaient à 0,76 M€ (AE=CP) pour une réalisation finale de 0,46 M€ en AE et 0,38 M€ en CP.


Les plans d’action visent à déterminer les politiques à conduire pour atteindre les objectifs fixés par les directives (plans assainissement, micropolluants ou résidus de médicaments ou encore programmes d’actions nitrates). Pour ce faire le ministère s’entoure de l’expertise d’établissements publics scientifiques (IGN, IRSTEA, BRGM ou INRAE) de cabinets d’étude ou encore d’associations œuvrant dans le domaine de l’eau telle l’OIEau.


Les dépenses ont largement été le fait de l’administration centrale à travers la commande de rapports d’évaluation (par exemple en matière de nitrates) ou de prestations de maintenance informatique.


e) Domaine public fluvial non navigable (DPF) : AE = 5,74 M€ – CP = 5,91 M€


En matière de domaine public fluvial (DPF) non navigable, relevant de la compétence de l’État, l’exécution s’est élevée à 5,74 M€ en AE et 5,91 M€ en CP, et concerne exclusivement les services en région. Les prévisions initiales étaient de 5,54 M€ en AE et 5,49 M€ en CP. Les opérations réalisées portent essentiellement sur des travaux d’entretien courant et régulier des cours d’eau, de mise en sécurité pour l’accessibilité et la préservation des berges naturelles (par conséquent, hors du périmètre de gestion de l’établissement public Voies navigables de France – VNF).


La nécessité de ces interventions est accrue par la survenance de phénomènes climatiques brutaux et par la multiplication des ouvrages dans le lit mineur, qui ralentissent le courant, réduisent les débits et empêchent l’énergie naturelle du cours d’eau de faire une grande partie du travail de régulation naturelle.


Les inondations survenues dans l’Aude en 2018 constituent un exemple de ces phénomènes. Elles ont nécessité la mobilisation, par redéploiement budgétaire interne au programme, de moyens importants (plus de 7 M€) afin notamment de réaliser les premiers travaux de désembaclement du DPF sur le fleuve de l’Aude. En 2020, 1 M€ y ont été consacrés.


Pour ce qui concerne le Plan Loire grandeur nature (PLGN), spécialement dédié à l’entretien régulier du DPF sur le bassin hydrographique de la Loire, les dépenses ont représenté 1,07 M€ en AE et 1,17 M€ en CP.



En complément, en application des règles européennes (DCE, règlement instituant des mesures de reconstitution du stock d’anguilles européennes) et française (loi sur l’eau et les milieux aquatiques, Grenelle de l’environnement), l’État a engagé un vaste plan national d’action pour la restauration de la continuité écologique des cours d’eau avec l’appui financier des agences de l’eau.


La principale opération est en cours en Normandie : il s’agit, dans le département de la Manche, de l’arasement du barrage de Vézins sur la Sélune et la renaturation de la vallée éponyme. Le coût total de cette opération représente un montant de 40 M€ totalement financée par fonds de concours de l’Agence de l’eau Seine-Normandie. En 2020, 1,12 M€ en AE et 2,59 M€ en CP relevant de ces fonds de concours ont été mobilisés.


En complément des crédits budgétaires, les crédits de fonds de concours provenant des agences de l’eau ont été exécutés à hauteur de 2 M€ en AE et 4,59 M€ (y compris opération de la Sélune).


f) Zones humides et aquatiques : AE = 0,62 M€ – CP = 0,64 M€


La prévision de dépenses concernant cette politique était en LFI de 0,81 M€ en AE et 0,82 M€ en CP. La consommation effective s’est élevée à 0,62 M€ en AE et 0,64 M€ en CP.

Les dépenses en matière de protection des espaces humides s’inscrivent dans le cadre du 3ème plan d’actions en faveur des milieux humides. En administration centrale, elles ont surtout porté sur des subventions versées aux associations participant à la mise en œuvre du plan ou à l’animation du réseau des sites RAMSAR : FNE, Fondation du Tour du Valat, FCEN, MEDWET, RAMSAR France.

Au niveau déconcentré, les dépenses à hauteur de 0,34 M€ en AE et 0,31 M€ en CP, se sont également concentrées sur le soutien aux association ou syndicats mixtes en charge de la gestion de zones humides notamment dans le cadre des pôles relais zones humides.


g) Schémas de carrière, études sur les ressources minérales non énergétiques : AE = 2 M€ – CP = 1,96 M€


La prévision en LFI était de 1,81 M€ (AE=CP), l’exécution en est assez proche.


Les dépenses enregistrées en administration centrale (1,47 M€ en AE et 1,34 M€ en CP) se sont concentrées sur le financement d’acteurs de premier plan en matière de gestion des ressources minérales, notamment l’IFREMER et le BRGM.


En dehors du rôle important qu’il joue dans la mise en œuvre de la DCSMM, le BRGM est également chargé de contribuer aux politiques publiques en matières de ressources minérales (notamment à travers son expertise dans la sécurité d’approvisionnement en matières premières minérales). Les subventions en sa faveur ont principalement été versées par l’administration centrale (0,72 M€ en AE et 0,73 M€ en CP) pour la conduite de travaux sur les ressources minérales (intelligence économique, sécurisation de l’approvisionnement de la France et des territoires d’outre-mer en ressources minérales).

En administration centrale, outre le BRGM, d’autres établissements scientifiques sont sollicités : l’IFREMER, pour la réalisation de travaux sur les granulats marins (0,11 M€ en AE=CP).


L’exercice 2020 a vu la poursuite du chantier relatif au cadastre minier numérique ouvert – CAMINO. Il s’agit d’un service public numérique de l’administration des mines pour mieux gérer les projets. Ce service s’adresse aux entreprises du secteur minier, aux citoyens et à leurs représentants (élus et ONG) concernés par les projets miniers ainsi qu’aux administrations et opérateurs publics en charge de l’administration des mines. Le coût en 2020 a été de 0,23 M€ en AE et 0,15 M€ en CP.


Dans les services déconcentrés, dont l’exécution totale a été de 0,53 M€ en AE et 0,62 M€ en CP, le BRGM est également sollicité particulièrement dans le cadre de la réalisation des schémas régionaux des carrières. En Guyane, par exemple, il est davantage tourné vers la gestion durable de la filière minière, notamment aurifère.



3. Trame verte et bleue et autres espaces protégés : AE = 40,17 M€ – CP = 40,95 M€


Les crédits mobilisés visent à soutenir la mise en œuvre de la démarche Trame verte et bleue (TVB), les espaces naturels protégés et les dispositifs associés.


En M€

Dépenses

Prévision LFI

Consommation


AE

CP

AE

CP


Titre

Catégorie

Intitulé


3

31

Fonctionnement courant

6,60

5,92

0,70

0,53


32

Subventions pour charge de service public

0,00

0,00

0,01

0,01


5

51

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

0,00

0,00

0,01

0,01


6

62

Transferts aux entreprises

5,93

5,93

6,80

6,75


63

Transferts aux collectivités territoriales

16,90

16,99

11,09

12,42


64

Transferts aux autres collectivités territoriales

11,52

10,71

20,12

19,81


7

72

Dotations en fonds propres

0,99

0,99

1,44

1,42


Total

41,94

40,54

40,17

40,95



a) Trame verte et bleue (TVB) et schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE) : AE = 1,43 M€ – CP = 1,20 M€


En LFI, la prévision de dépenses dédiées à la mise en œuvre de ce dispositif représentait 3,42 M€ en AE et 2,66 M€ en CP.


Les dépenses ont été très largement exécutées en régions (1,08 M€ en AE et 0,92 M€ en CP) sous la forme de subventions en faveur de syndicats mixtes en charge de la gestion d’espaces protégés, de collectivités de communes ou encore de métropoles urbaines (notamment dans la prise en compte de la TVB dans l’élaboration des documents d’urbanisme) qui engagent dans la mise en œuvre de la TVB.


Les associations locales bénéficient également du soutien de l’État en faveur de la mise en œuvre de la TVB et du rétablissement de la continuité écologique (conservatoires d’espaces naturels, association gestionnaires de RNN, agences d’urbanisme,…).


b) Espaces naturels protégés : AE = 38,74 M€ – CP = 39,75 M€


En LFI la dépense prévue dans le cadre des espaces naturels protégés représentait 38,52 M€ en AE et 37,88 M€ en CP. La consommation effective a été plus importante à 37,86 M€ en AE et 38,94 M€ en CP.


Ces dépenses ont porté essentiellement sur les cinq grands types d’aires protégées suivantes :


  • Les parcs naturels régionaux (PNR) : AE= 7,34 M€ – CP= 7,38 M€

Le soutien apporté par l’État aux PNR prend la forme d’une subvention moyenne annuelle de fonctionnement (0,12 M€) versée au syndicat mixte gestionnaire du site. En 2020, l’enveloppe totale allouée aux 56 PNR (dont deux ultramarins) a atteint 6,71 AE et 6,75 M€ en CP, un peu plus qu’en 2019.


Il est à noter qu’en 2020 deux nouveaux parcs ont été créés : Mont Ventoux et Baie de Somme Picardie portant le nombre total de PNR à 56.


En complément, la Fédération des parcs naturels régionaux (FPNRF), qui constitue la tête de réseau des PNR, a reçu également, en tant qu’animateur du réseau, un appui de l’État à hauteur de 0,63 M€ (AE=CP).


  • Les réserves naturelles nationales (RNN) : AE=20,51 M€ – CP=21,65 M€


Le financement par l’État des réserves naturelles nationales (RNN), au nombre de 167, a représenté en 2020 19,98 M€ en AE et 20,02 M€ en CP, soit en moyenne 0,12 M€ par RNN.


A cela doit s’ajouter le montant alloué à la collectivité d’outre-mer Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) au titre du fonctionnement de la RNN des terres australes françaises, plus grande réserve naturelle française avec 99 % de la surface totale des RNN, soit 1,10 M€ en CP.


Enfin, l’association Réserves naturelles de France (RNF) qui fédère le réseau des réserves naturelles a bénéficié d’un soutien financier de 0,53 M€ (AE=CP).


  • Les conservatoires régionaux des espaces naturels (CREN) : AE=1,97 M€ – CP=1,95 M€


Les associations chargées de la gestion des CREN, au nombre de 21, ont reçu en 2020 un soutien financier de la part de l’État de 1,97 M€ en AE et 1,95 M€ en CP. Ces aides sont destinées à couvrir une partie du fonctionnement de ces structures, mais également leurs programmes d’acquisition, d’équipement, de restauration et de mise en valeur des espaces naturels. Les CREN seront encouragés à diversifier leurs financements, notamment auprès des collectivités territoriales et de l’Union européenne, afin de réduire à terme les subventions de l’État.


La Fédération des conservatoires d’espaces naturels (FCEN) qui représente et anime le réseau des CREN a reçu une subvention de 0,38 M€ (AE=CP) dans le cadre de cette mission.


  • Les forêts : AE= 6,62 M€ – CP= 6,54 M€


Les moyens mobilisés dans le cadre de la politique forestière l’ont été sous la forme de subventions essentiellement allouées à l’opérateur majeur qu’est l’Office national des forêts (ONF – 5,79 M€ en AE et 5,72 M€ en CP).


Elles ont notamment été accordées dans le cadre des missions suivantes :


  • mission d’intérêt général biodiversité : 2, 67 M€ en AE et 2,62 M€ en CP) ;
  • mission d’intérêt général départements d’outre-mer : 0,42 M€ en AE et 0,40 M€ en CP ;
  • RENECOFOR (système de suivi de l’évolution et de l’adaptation des écosystèmes forestiers aux pollutions et au changement climatique) : 0,20 M€ (AE=CP).


Ainsi qu’au titre de l’indemnisation de 2,50 M€ (AE=CP) versée à l’ONF dans le cadre de la création du parc national de Forêts. Il s’agit là de la première annuité sur les quatre prévues pour un total de 10 M€. Cette indemnisation s’inscrit dans le cadre du plan biodiversité (action 36).


Hors ONF, le Domaine national de Chambord a également reçu un appui dans le cadre de sa mission de gestionnaire du domaine de Rambouillet (0,36 M€ en AE=CP).


Enfin, un soutien à hauteur de 0,46 M€ (AE=CP) a également été apporté aux organismes agissant dans la gestion forestière (GIP ECOFOR, FNE, CNPF, Institut de formation forestière et communale, ...).


  • Les parcs nationaux (PN) : AE=2,29 M€ - CP=2,22 M€


Hors subventions de fonctionnement versées par l’OFB, les parcs nationaux bénéficient de dotations en fonds propres en provenance du budget général. La prévision était de 0,99 M€ (AE=CP) pour une exécution de 1,44 M€ en AE et 1,42 M€ en CP.


La dotation en fonds propres allouée aux parcs nationaux en 2020 a été augmentée de 0,5 M€ en gestion 2020. En effet, un abondement pérenne à hauteur de ce montant lié à un amendement parlementaire concernant les effectifs des parcs nationaux (cf. ci-dessous la partie « consolidation des emplois ») a été entériné en LFI 2020 et a été affecté en gestion à la dotation en fonds propres. Fin 2020 les restes à payer sur l’enveloppe de dotation en fonds propres des parcs nationaux s’élèvent à 1,6 M€.


Les dotations en fonds propres ont couvert en 2020 des besoins en investissements immobiliers essentiellement :


- finalisation des travaux tranche 1 de la maison du parc de Maripasoula et la finalisation des travaux de la maison du parc de Camopi, finalisation des travaux de rénovation scénographique de la maison de parc de Tinée-Vésubie, aménagement des abords et de la boutique paysanne de la maison du mont Aigoual à hauteur de 0,37 M€ ;

- travaux divers et réhabilitation de refuges (Prariond notamment) pour 0,35 M€ ;

- réhabilitation de bâtiments patrimoniaux (villa Michel Simon) et financement d'une partie des études et des travaux de restauration et de valorisation du fort du Pradeau sur la presqu'île de Giens à hauteur de 0,25 M€;

- réfection des toitures et travaux d’aménagement des bâtiments (intérieurs et extérieur) de sièges de deux parcs nationaux à hauteur de 0,24 M€ ;

- requalification de l’aire de stationnement de Vallouise (0,06 M€) ;

- financement de la réalisation d’une plateforme d’observation de la 2ème chute du Carbet, installation de mouillages écologiques sur des sites très fréquentés par le public ou le développement du balisage réglementaire des engins de pêche (0,05 M€).



Les parcs nationaux ont également bénéficié de crédits d’intervention à hauteur de 0,88 M€ en AE et 0,81 M€ en CP sous la forme de subvention de fonctionnement.



4. Natura 2000 : AE = 25,83 M€ – CP = 25,19 M€


Les crédits mobilisés visent à mettre en œuvre la politique communautaire pour la conservation de la biodiversité et la protection des espaces naturels. En 2020, l’exécution a été de 25,83 M€ en AE et 25,19 M€ en CP, pour une prévision respectivement de 32,83 et 33,73 M€. L'écart à la prévision de la LFI est moindre qu'en 2019 mais reste substantiel.


Dépenses

Prévision LFI

Consommation


AE

CP

AE

CP


Titre

Catégorie

Intitulé


3

31

Fonctionnement courant

7,11

7,74

6,10

5,87


32

Subventions pour charge de service public



0,27

0,35


5

51

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État



0,01

0,01


52

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

0,07

0,13




6

61

Transferts aux ménages



0,02

0,02


62

Transferts aux entreprises

0,39

0,28

0,05

0,10


63

Transferts aux collectivités territoriales

6,49

6,61

4,74

4,87


64

Transferts aux autres collectivités territoriales

18,77

18,97

14,65

13,98


Total

32,83

33,73

25,83

25,19




a) Elaboration et l’animation des documents d’objectifs (DOCOB) - contrats Natura 2000 : AE = 22,46 M€ – CP = 21,97 M€


Les dépenses en matière d’élaboration, de révision et d’animation des DOCOB ont représenté 18,39 M€ en AE et 17,78 M€ en CP. Elles ont toutes été effectuées au niveau régional.


Une partie de la consommation de crédits du programme 113, contrepartie nationale à la contribution du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), pour la sous-action Natura 2000 est liée au versement de fonds à l’ASP, en charge du paiement de ces aides aux bénéficiaires de cette politique.


D’autres paiements ont été versés directement vers d’autres acteurs que l’ASP, portant, tout comme ceux versés à l’ASP, à la fois sur les contrats et sur l’élaboration et l’animation des DOCOBS, illustrant les difficultés rencontrées localement pour mettre en place le dispositif Natura 2000 dans le cadre de sa régionalisation. En effet, en l’absence de possibilité de mobilisation locale des fonds européens et afin de répondre aux exigences communautaires sur ce dispositif, il a été choisi de financer certaines opérations à 100 % par des crédits du programme 113.



Les dépenses consacrées à la conclusion de contrats Natura 2000 ont été de 4,07 M€ en AE et 4,19 M€ en CP. Ces contrats sont généralement conclus sur une durée de 5 ans. Leur gestion financière est majoritairement confiée à l’ASP. L’enjeu est de développer ces contrats Natura 2000, porteurs directs d’actions au bénéfice de la biodiversité.


b) L’appui à la politique Natura 2000 : AE = 2,47 M€ – CP = 2,30 M€


Cette ligne regroupe les conventions d’appui technique, naturaliste ou méthodologique, pour l’évaluation de l’état de conservation, les inventaires ou l’évaluation des incidences Natura 2000, ainsi que des études ou inventaires ponctuels.


Au niveau national, elle a porté sur le soutien à l’animation du réseau des acteurs Natura 2000 (mise en place d’un système d’information commun, logistique du séminaire annuel, élaboration de guides méthodologiques, financement d’études, appui technique de l'ASP) pour 0,15 M€ en AE=CP.


Elle inclut l’aide apportée au Centre thématique européen sur la diversité biologique (CTE) de l’Agence européenne pour l’environnement, dont l’antenne « biodiversité », hébergée par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), est notamment chargée de la réalisation des expertises relatives à la suffisance et à la cohérence des réseaux Natura 2000 européens (0,15 M€ en AE=CP) mais également celle en faveur de la FPNRF (0,10 M€ en AE =CP).


Le financement de l’application SIN2 qui concerne le suivi des projets Natura 2000 a quant à lui représenté une dépense de 0,12 M€ en AE et 0,14 M€ en CP.

Au niveau déconcentré, elle a financé (2,12 M€ en AE et 1,91 M€ en CP) les travaux d’analyse de la cohérence du réseau, l’évaluation de l’état de conservation du réseau et les inventaires nécessaires notamment au titre du rapportage prévu par les textes communautaires et en réponse aux demandes de la Commission.


c) La politique LIFE « nature et biodiversité » : AE = 0,90 M€ – CP = 0,92 M€


Les dépenses qui s’inscrivent dans le cadre du dispositif LIFE ont représenté quant à elles 0,90 M€ en AE et 0,92 M€ en CP, soit à un niveau proche des prévisions (0,99 M€ en AE et 1,08 M€ en CP).


En services déconcentrés, niveau de mise en œuvre des projets LIFE, la réalisation a été de 0,52 M€ en AE et 0,54 M€ en CP.


En administration centrale, la dépense s’est élevée à 0,38 M€ (AE=CP). Elle a concerné des subventions accordées à des projets LIFE, tels LIFE Barge Baie de l’Aiguillon (PNR Marais poitevin), LIFE Tourbières du Jura, LIFE Habitats Calanques ou encore LIFE Avaloirs (PNR Normandie Maine).


Au total, 11 projets LIFE ont été financés en 2020.


Des subventions ont également été versées à l’association RNF pour son action dans le cadre du projet LIFE Naturadapt, visant à adapter la gestion de réserves naturelles au changement climatique ou encore en faveur de la LPO dans le cadre du projet LIFE BIODIV’OM qui porte sur l’enrayement de la perte de la biodiversité dans certains DOM.



En complément des crédits budgétaires, les crédits de fonds de concours provenant du FEADER ont été exécutés à hauteur de 0,49 M€ en AE et 0,56 M€ en CP.



5. Connaissance et préservation de la biodiversité : AE = 34,52 M€ – CP = 35,88 M€


En LFI 2020, la prévision de dépenses en matière de connaissance et de préservation était de 30,63 M€ en AE et 37,41 M€ en CP. L’exécution constatée a été quant à elle de 34,52 M€ en AE et 35,88 M€ en CP.


Parmi les dépenses inscrites dans cette sous-action, figure le financement de l’organisation du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UCN) qui devait initialement se dérouler à Marseille en juin 2020 et qui se déroulera finalement en septembre 2021.



Dépenses

Prévision LFI

Consommation


AE

CP

AE

CP


Titre

Catégorie

Intitulé


3

31

Fonctionnement courant

1,03

1,03

3,59

5,07


32

Subventions pour charge de service public



0,06

0,08


5

51

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État



0,01

0,01


52

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

0,31

0,31




6

61

Transferts aux ménages



0,02



62

Transferts aux entreprises

0,35

1,01

1,46

1,51


63

Transferts aux collectivités territoriales

1,58

1,49

3,86

3,44


64

Transferts aux autres collectivités territoriales

27,36

33,58

25,51

25,76


Total

30,63

37,41

34,52

35,88




a) Inventaires et expertises : AE = 19,47 M€ – CP = 18,70 M€


Les dépenses constatées dans le cadre de la réalisation des inventaires et expertises ont représenté 19,47 M€ en AE et 18,70 M€ en CP, pour des prévisions inscrites en LFI à 13,94 M€ en AE et 14,44 M€ en CP.


  • Acquisition des connaissances


L’acquisition, le partage, et la valorisation de connaissances sur la biodiversité contribuent à l’atteinte de l’un des principaux objectifs (objectif 18) fixés par la Stratégie nationale pour la biodiversité adoptée en 2011.

Les dépenses réalisées dans le cadre du volet relatif à l’acquisition des connaissances ont représenté 7,84 M€ en AE et 7,37 M€ en CP.


La majorité de ces dépenses a été réalisée en services déconcentrés (4,78 M€ en AE et 4,44 M€ en CP). Elles ont en partie porté sur des commandes de prestations (études, diagnostics) et d’acquisition de matériels.


L’essentiel des dépenses réalisées par les services en régions ont concerné l’octroi de subventions dans le cadre missions réalisées par des associations locales ou par des opérateurs publics tels le BRGM, l’ONF ou des universités.


Les syndicats mixtes, collectivités de communes et autres conservatoires d’espaces naturels ont également été sollicités sur leurs zones de compétences.


En administration centrale, les dépenses (3,06 M€ en AE et 2,93 M€ en CP) ont davantage été orientées vers le soutien aux opérateurs de premier plan dans la recherche en matière de biodiversité, tels le MNHN, l’IGN, l’IRSTEA, le CNRS, l’INRAE ou encore des universités.


Par ailleurs, le Domaine National de Chambord reçu une subvention de 0,61 M€ (AE=CP) afin d’assurer ses activités scientifiques et cynégétiques et de pourvoir à la gestion du domaine de Rambouillet.


  • Réalisation d’inventaires


L’acquisition, le partage, et la valorisation de connaissances sur la biodiversité contribuent à l’atteinte de l’un des principaux objectifs (objectif 18) fixés par la Stratégie nationale pour la biodiversité adoptée en 2011.


Ce champ d’action est largement investi par les 11 conservatoires botaniques nationaux (CBN). L’appui qui leur a été apporté en 2020 a représenté 4,38 M€ en AE et 4,35 M€ en CP.


Outre le financement des CBN, les actions menées en matière de connaissance et de préservation de la biodiversité ont notamment porté sur la réalisation d’inventaires ou d’études faunistiques et floristiques qui s’inscrivent dans la démarche d’acquisition des connaissances, laquelle est fondamentale en matière de protection de la biodiversité. Ces dispositifs sont souvent mis en œuvre par les CBN sur leur zone de gouvernance (exemple des inventaires des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique – ZNIEFF ou les cartographies des habitats).


  • Valorisation des connaissances


En matière de valorisation des connaissances, les moyens financiers mobilisés ont été de 3,38 M€ en AE et 3,41 M€ en CP.


En administration centrale, ces moyens (1,48 M€ en AE et 1,58 M€ en CP) ont, entre autres, porté sur le développement d’outils informatiques de bases de données (1,14 M€ en AE et 0,54 M€ en CP).


Des associations, de dimension nationale, sont également parties prenantes dans le cadre de ce dispositif à travers notamment la réalisation d’enquêtes, rapportage, observatoires. Ces subventions pour 0,83 M€ (AE=CP), ont notamment concerné la LPO, TELA BOTANICA, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Humanité et biodiversité, la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM), l’association pour le développement d’outils naturalistes et informatique pour la fonge (ADONIF) ou encore l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE).


Le MTE a également apporté dans le cadre de cette politique une contribution de 0,20 M€ (AE=CP) à deux organismes internationaux : le Système mondial d'information sur la biodiversité (GBIF) et la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).


Dans les services déconcentrés, l’exécution s’est élevée à 1,90 M€ en AE et 1,83 M€ en CP une large partie en faveur d’associations locales notamment pour la mise en œuvre de projets sur les connaissances.


  • Mobilisation des acteurs de la biodiversité


Les moyens mis en œuvre dans le cadre du soutien apporté aux structures ou associations nationales ou internationales pour des opérations destinées à favoriser la mobilisation des acteurs et des experts ont représenté 3,86 M€ en AE et 3,57 M€ en CP.


La plus grande partie a été initiée en administration centrale (3,16 M€ en AE et 2,99 M€ en CP) en partenariat avec des établissements publics (MNHN, OFB) ou des associations à l’envergure nationale (comité français de l’UICN, LPO, FNE, Robin des bois, ...).


b) Préservation des espèces : AE = 13,64 M€ – CP = 13,22 M€


La politique de préservation des espèces se décline au travers des trois dispositifs suivants :


  • Plans nationaux d’actions (PNA)


Les dépenses consacrées à la mise en œuvre des 62 plans nationaux d’actions (PNA), couvrant plus de 200 espèces, ont représenté 5,95 M€ en AE et 6,07 M€ en CP, conformément aux prévisions inscrites en LFI.


La très grande majorité des moyens a été engagée en services déconcentrés, niveau d’exécution territoriale des PNA (4,77 M€ en AE et 4,93 M€ en CP).


En administration centrale, le reliquat (1,18 M€ en AE et 1,14 M€ en CP) a contribué au financement de plusieurs associations qui couvrent des PNA au niveau national (LPO, Oiseau migrateurs du paléarctique occidental – OMPO, Plantes et cités, Fondation Tour du Valat, OFB, …).


Au niveau international, le MTE intervient également dans la politique de préservation des espèces par l’intermédiaire de contributions à des organisations internationales de premier plan telles l’UNEP ou le Conseil de l’Europe dans le cadre de la convention de Berne pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe.


  • Lutte contre les espèces exotiques envahissantes


L’exécution a été de 1,23 M€ en AE et 1,04 M€ en CP. La quasi-totalité des crédits dépensés dans le cadre de cette politique est le fait des services déconcentrés (1,07 M€ en AE et 0,87 M€ en CP), près de la moitié dans les départements ultra marins qui sont fortement touchés par cette problématique (0,48 M€ en AE et 0,42 M€ en CP).


  • Politique des grands prédateurs


Le coût de la prise en charge de la politique des grands prédateurs a augmenté de 3,50 M€ en 2018 à 8M€ en 2019. Pour 2020, il s'élève à 6,45 M€ en AE et 6,11 M€ en CP. A ces dépenses, il convient d’ajouter le transfert de 3,20 M€ (AE=CP) vers le ministère de l’agriculture et de l’alimentation dans le cadre de la contribution du ministère de l’écologie aux mesures de protection contre les attaques de prédateurs pilotées par le MAA.


Une partie du montant consacré à cette politique a porté sur l’indemnisation des éleveurs dont les troupeaux domestiques sont victimes des attaques de grands prédateurs (loups, lynx, ours). En 2020 le montant versé à l’ASP, dans le cadre de son rôle de payeur des indemnisations a représenté 4 M€.


Outre l’indemnisation, le MTE finance un certain nombre d’autres dépenses telles les mesures de protection en lien avec la prédation : clôtures, chiens de protection, études de vulnérabilité des élevages, le coût des études et expérimentations prévues par le PNA, coordination par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes (dont l'enveloppe pour les Parcs nationaux et le défraiement des louvetiers) ; ou encore, en Occitanie le financement de la feuille de route « pastoralisme et ours ».


Le MTE apporte également des subventions aux associations intervenant dans le domaine du pastoralisme telles FERUS ou FADEAR pour 0,2 M€.



Au total, la prise en charge de la politique des grands prédateurs par le ministère de l’écologie a représenté en 2020 un coût proche de 10 M€ conforme à la prévision.


c) Organisation du Congrès mondial de la nature 2020 : AE = 1,33 M€ en AE – CP = 3,90 M€


La France a été désignée pays hôte du congrès mondial de la nature de l’UICN qui devait initialement se tenir à Marseille en juin 2020. Le budget alloué à l’organisation de cette manifestation mondiale a été arrêté à 20 M€ (AE=CP) avec notamment un cofinancement de la part des ministères des affaires étrangères et des outre-mer à hauteur de 4,80 M€.


Néanmoins, la crise sanitaire apparue en 2020 a bouleversé l’organisation de la manifestation dont la tenue a été reportée en septembre 2021.


L’exécution constatée en 2020 s’est résumée aux dépenses incontournables préalables à la tenue du congrès (location du site, aménagement, convention d’accueil UICN, organisateur professionnel de congrès, …).


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

15 168 261

16 163 693

17 000 000

17 000 000

16 624 776

15 924 343

Subventions pour charges de service public

 

105 000

 

 

250 000

344 000

Transferts

15 168 261

16 058 693

17 000 000

17 000 000

16 374 776

15 580 343

CNPF - Centre national de la propriété forestière (P149)

25 000

36 486

 

 

228 906

172 399

Transferts

25 000

36 486

 

 

228 906

172 399

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206)

452 724

213 848

 

 

-1 496

190 081

Transferts

452 724

213 848

 

 

-1 496

190 081

ONF - Office national des forêts (P149)

7 136 674

7 126 752

5 500 000

5 500 000

7 491 507

7 389 945

Subventions pour charges de service public

155 959

103 350

 

 

5 000

65 249

Transferts

6 980 715

7 023 402

5 500 000

5 500 000

7 486 507

7 324 696

Ecoles d'architecture - Ecoles nationales supérieures d'architecture (P224)

105 900

105 900

 

 

100 360

88 660

Transferts

105 900

105 900

 

 

100 360

88 660

SHOM - Service hydrographique et océanographique de la marine (P212)

908 807

1 557 758

900 000

450 000

737 811

731 754

Transferts

908 807

1 557 758

900 000

450 000

737 811

731 754

Météo-France (P159)

 

 

 

 

197 800

98 900

Transferts

 

 

 

 

197 800

98 900

CELRL - Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (P113)

1 948 681

1 955 871

 

 

444 186

788 438

Transferts

1 948 681

1 955 871

 

 

444 186

788 438

Etablissement public du Marais poitevin (P113)

491 317

491 317

501 000

501 000

486 901

486 901

Subventions pour charges de service public

491 317

491 317

501 000

501 000

486 901

486 901

OFB - Office français de la biodiversité (P113)

 

 

41 350 000

41 450 000

43 997 163

44 045 223

Subventions pour charges de service public

 

 

41 200 000

41 200 000

41 200 000

41 200 000

Transferts

 

 

150 000

250 000

2 797 163

2 845 223

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

606 829

651 290

600 000

600 000

1 016 134

784 334

Transferts

606 829

651 290

600 000

600 000

1 016 134

784 334

INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181)

92 999

60 000

 

 

124 800

114 360

Transferts

92 999

60 000

 

 

124 800

114 360

Parcs nationaux (P113)

4 678 173

4 973 194

1 693 618

1 689 527

4 387 387

4 318 009

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

22 999

9 000

Dotations en fonds propres

2 358 621

2 617 238

993 618

989 527

1 436 632

1 416 097

Transferts

2 319 553

2 355 957

700 000

700 000

2 927 756

2 892 912

CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (P159)

26 000

26 000

 

 

525 223

411 722

Transferts

26 000

26 000

 

 

525 223

411 722

Universités et assimilés (P150)

1 507 658

1 151 594

 

 

2 835 029

2 067 248

Transferts

1 507 658

1 151 594

 

 

2 835 029

2 067 248

Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)

85 750

85 750

 

 

58 000

58 000

Transferts

85 750

85 750

 

 

58 000

58 000

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

2 361 416

2 518 968

1 000 000

1 000 000

2 727 830

2 706 640

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

1 370 000

1 370 000

Transferts

2 361 416

2 518 968

1 000 000

1 000 000

1 357 830

1 336 640

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

1 290 770

1 241 290

1 600 000

1 600 000

1 403 654

1 391 417

Transferts

1 290 770

1 241 290

1 600 000

1 600 000

1 403 654

1 391 417

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

368 132

473 015

1 000 000

1 000 000

343 498

422 492

Transferts

368 132

473 015

1 000 000

1 000 000

343 498

422 492

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

2 045 092

2 106 735

2 300 000

2 300 000

2 419 866

2 168 970

Transferts

2 045 092

2 106 735

2 300 000

2 300 000

2 419 866

2 168 970

INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172)

 

2 831

50 000

50 000

366 994

330 121

Transferts

 

2 831

50 000

50 000

366 994

330 121

Groupe Mines Télécom (P192)

 

 

 

 

50 605

 

Transferts

 

 

 

 

50 605

 

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

240 250

261 727

 

 

201 057

200 000

Transferts

240 250

261 727

 

 

201 057

200 000

Total

39 540 433

41 204 020

73 494 618

73 140 527

86 767 992

84 889 956

Total des subventions pour charges de service public

647 276

699 667

41 701 000

41 701 000

43 334 900

43 475 150

Total des dotations en fonds propres

2 358 621

2 617 238

993 618

989 527

1 436 632

1 416 097

Total des transferts

36 534 537

37 887 115

30 800 000

30 450 000

41 996 460

39 998 709

 

Les crédits versés aux opérateurs depuis le budget général ne représentent qu’une partie du financement global des opérateurs du programme 113.


En effet les ressources affectées constituent l’essentiel du financement global des opérateurs que ce soit (les chiffres sont présentés en encaissements budgétaires) :


  • directement et intégralement pour deux opérateurs, dont intégralement pour les agences de l’eau (2 180 M€ de redevances des agences de l’eau en 2020 hors part de redevances pour pollutions diffuses prélevée et reversée à l'OFB au titre du financement annuel du volet national du programme Ecophyto plafonné à 41 M€) et le CELRL (37,5 M€ de droit à la francisation et à la navigation en 2020). Depuis 2020 les plafonds des redevances cynégétiques et du droit de timbre, affectés à l’ONCFS jusqu’en 2019, ont été transférés aux agences de l’eau afin de diversifier les redevances des agences de l'eau et d'élargir ces ressources à des contributions dans le champ des atteintes à la biodiversité (l’Agence de l’eau Adour-Garonne mutualisant ces recouvrements), portant ainsi le plafond global des recettes des agences de l'eau à 2 157 M€ ;
  • ou indirectement avec la contribution des agences de l’eau à l’OFB à hauteur de 331,89 M€ en 2020, ainsi que la contribution de l’OFB aux parcs nationaux à hauteur de 66,5 M€ en 2020. La contribution des agences de l’eau à l’OFB a augmenté de 51,62 M€ par rapport à 2019 afin de compenser le transfert des taxes affectées indiquées ci-dessus. La contribution de l’OFB aux parcs nationaux a augmenté quant à elle de 3,2 M€ par rapport à 2019, afin d’une part de pouvoir financer le parc national de Forêts d’une dotation de fonctionnement de 1,5 M€ et d’autre part afin de compenser une partie du surcoût généré par la mise en œuvre des mesures générales et catégorielles (PPCR, quasi-statut, RIFSEEP et future requalification des ATE en TE) et de réévaluer les dotations de fonctionnement de certains établissements publics de parcs nationaux..


Le financement des opérateurs doit de ce fait être appréhendé de manière plus globale, dans le cadre du respect de la norme globale de dépenses.


Les crédits alloués aux opérateurs depuis le budget général par le programme 113 en 2020 s’élèvent globalement à 86,77 M€ en AE et 84,89 M€ en CP (hors prestations et marchés), contre 40,25 M€ en AE et 42,48 M€ en CP en 2019. Ce montant représente environ 44% des AE et 45% des CP du programme 113 en 2020, contre 24% des AE et 27% des CP en 2019.


Les montants indiqués en tant que subventions pour charges de service public (SCSP) pour l’ASP, l’ONF ou les parcs nationaux sont des erreurs d’imputation des services déconcentrés et auraient dû être comptabilisés en « transferts ».

Le montant total des SCSP (hors erreurs d’imputation) versées en 2020 aux opérateurs de l’eau et de la biodiversité par le programme 113 s’élève à 43,057 M€ pour l’OFB, l’EPMP et le MNHN, contre 0,49 M€ en 2019, du fait essentiellement de l’attribution d’une SCSP à l’OFB afin de compenser la baisse de la redevance cynégétique suite à la réforme de la chasse qui accompagne la création de l’établissement, le transfert de missions aux fédérations de chasse (transfert des plans de chasse des services déconcentrés), et financer les dépenses liées à l'éco-contribution (actions « Biodiversité » conduites par les fédérations de chasseurs), contenues dans la loi du 24 juillet portant création de l’OFB et transférant certaines missions aux fédérations de chasseurs. La SCSP versée au MNHN à hauteur de 1,37 M€, arbitrée en cours de gestion, est destinée à financer des missions d’intérêt général inscrites dans le contrat pluriannuel passé entre le MNHN et l’Etat sur 2019-2023, afin d’affirmer le positionnement de l’établissement en tant qu’acteur majeur en matière d’observation, d’infrastructure, d’expertise et de sciences participatives sur la biodiversité, et développer les activités de valorisation et de transfert technologique.


Les crédits versés sous forme de transferts en 2020 par le programme 113 à ses opérateurs sous tutelle (qui font l’objet d’une présentation détaillée dans la partie « opérateurs » du RAP) s’élèvent à un montant de 6,17 M€ en AE et 6,53 M€ en CP (parcs nationaux pour 2,89 M€ en CP dont 0,7 M€ pour le conservatoire botanique national de Porquerolles, CELRL pour 0,79 M€ en CP et OFB pour 2,85 M€ en CP), contre 4,69 M€ en AE et 5,04 M€ en CP en 2019, soit une hausse globale de 1,5 M€ environ en AE et CP.

Par ailleurs, le programme a versé en 2020 35,83 M€ en AE et 33,47 M€ en CP en crédits de transferts à un ensemble d’établissements publics sous cotutelle ou n’étant pas sous la tutelle du programme pour la conduite de ses politiques, contre 32,55 M€ en AE et 34,29 M€ en CP en 2019. Ces financements ont été notamment destinés à l’ONF pour cofinancer ses missions d’intérêt général Biodiversité et Outre-mer et la compensation financière à hauteur de 2,5 M€ (à compter de 2019 jusque 2022) dans le cadre de la création du 11e parc national, ainsi qu’à l’ASP pour le financement des contrats Natura 2000 et de l’indemnisation des éleveurs victimes de grands prédateurs (loup, ours), ou encore à l’IFREMER dans le cadre d’un programme d’actions 2019-2023 d’appui scientifique et technique pour la mise en œuvre de la DCSMM.



Les crédits de dotations en fonds propres (compte budgétaire 72) ont été versés aux parcs nationaux à hauteur de 1,44 M€ en AE et 1,42 M€ en CP, contre 2,36 M€ en AE et 2,62 M€ en CP en 2019 du fait de l’absence de consommations exceptionnelles de crédits fin 2020, selon la répartition suivante :

Établissement

CP

Parc national des Calanques

100 000

Parc amazonien de Guyane

309 000

Parc national de Port-Cros

150 000

Parc national de la Guadeloupe

144 445

Parc national des Cévennes

107 967

Parc national des Ecrins

55 000

Parc national des Pyrénées

149 686

Parc national du Mercantour

50 000

Parc national de la Vanoise

350 000

TOTAL parcs nationaux

1 416 097


La dotation en fonds propres allouée aux parcs nationaux en 2020 a été augmentée de 0,5 M€ en gestion 2020. En effet, un abondement pérenne de 500 000 € lié à un amendement parlementaire concernant les effectifs des parcs nationaux (cf. ci-dessous la partie « consolidation des emplois ») a été entériné en LFI 2020 et a été affecté en gestion à la dotation en fonds propres. Fin 2020 les restes à payer sur l’enveloppe de dotation en fonds propres des parcs nationaux s’élèvent à 1,6 M€.


Les dotations en fonds propres ont couvert essentiellement en 2020 des besoins en investissement immobilier pour accueillir le public et les agents des parcs nationaux :


- travaux sur maisons de parc destinées à accueillir du public et refuges (0,77 M€) : finalisation de la tranche 1 de travaux de construction de la maison de parc du parc amazonien de Guyane à Maripasoula et finalisation des travaux de la maison de parc de Camopi, finalisation des travaux de réhabilitation scénographique à St Etienne de Tinée au parc national du Mercantour, aménagement des abords et de la boutique paysanne de la maison du mont Aigoual au parc national des Cévennes, rénovation de la plateforme d’observation de la 2eme chute du Carbet au parc national de la Guadeloupe, travaux divers et réhabilitation de refuges au Parc national de la Vanoise (Prariond notamment)


- travaux sur bâtiments patrimoniaux (0,25 M€) : réhabilitation de la villa Michel Simon au parc national des Calanques, lancement des travaux de réhabilitation du Fort du Pradeau au parc national de Port-Cros


- travaux sur bâtiments destinés à accueillir les agents (0,24 M€) : finalisation des travaux du siège du parc national des Pyrénées, réfection des toitures et travaux d’aménagement des bâtiments et cour du siège au parc national des Cévennes,


- autres travaux (0,1 M€) : requalification de l’aire de stationnement de Vallouise au parc national des Ecrins, installation de mouillages écologiques sur des sites touristiques très fréquentés au parc national de la Guadeloupe et développement du balisage réglementaire des engins de pêche.


Enfin, une subvention exceptionnelle de 0,094 M€ a été allouée au parc national de la Guadeloupe destinée à financer une partie des réparations suite aux dégâts occasionnés par les ouragans Maria et Irma de septembre 2017. Ces dépenses sont couvertes par le Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE), créé par le règlement du conseil n°2012/2002 du 11 novembre 2002 pour venir en aide aux Etats-membres touchés par une catastrophe naturelle. Un transfert de crédit de la DGOM (programme 123) a été effectué sur le programme 113, qui a ensuite procédé au versement de ces crédits au parc national de la Guadeloupe.





 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2019 
Prévision 2020 
Réalisation 2020 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

Agences de l'eau

0
0
0

1 566
1 536
1 522

12
13
9

0
0
0

12
13
9

0
0
0

CELRL - Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres

0
0
0

140
140
140

21
24
15

3
7
1

2
2
2

25
26
25

Etablissement public du Marais poitevin

0
0
0

8
8
8

0
0
0

0
0
0

0
0
0

0
0
0

OFB - Office français de la biodiversité

0
0
0

2 639
2 659
2 612

134
150
129

67
90
59

12
5
11

21
36
24

Parcs nationaux

0
0
0

793
802
802

49
56
61

7
7
2

2
7
3

2
5
3

Total

0
0
0

5 146
5 145
5 084

216
243
214

77
104
62

28
27
25

48
67
52


* Les emplois sous plafond 2020 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

Au PLF (PAP) 2020, le plafond en ETPT des opérateurs s’élevait à 5 137 ETPT, avec notamment une préservation du plafond d’emplois de l’OFB en cette première année d’installation de l’établissement.

En LFI 2020, à la suite de l’amendement parlementaire II-2509, le plafond d’emplois des opérateurs du programme 113 a été porté à 5 145 ETPT, soit +8 ETPT (prélevés sur d’autres opérateurs de la mission EDMD), afin d'annuler le schéma d’emploi annuel de - 3 ETPT des parcs nationaux, et de renforcer de +5 ETPT leur plafond d’emplois (en plus des 5 ETPT transférés de l’OFB vers les parcs nationaux, correspondants aux emplois portés jusque-là par l’ex-AFB dans le cadre de la préfiguration du parc national de Forêts).


Les plafonds notifiés par la tutelle diffèrent de ceux indiqués en LFI pour 3 opérateurs ou groupe d’opérateurs à la suite d’ajustements en gestion du responsable de programme, tout en respectant le plafonnement global de ETPT de 5 145 ETPT :



Agences de l'eau

OFB

Parcs nationaux

mouvements en gestion du responsable de programme

ETP

ETPT

ETP

ETPT

ETP

ETPT

mises à disposition d'agents de l'OFB aux agences de l'eau

-3

2,9

3

-2,9

0

0

"prêt" d'un ETPT de l'OFB aux agences de l'eau dans le cadre de leur chantier de mutualisation

0

1

0

-1

0

0

non prise en compte du mouvement entre l'ex-AFB et les parcs voté en LFI 2019

0

0

0

5

0

-5

mouvement en gestion 2018 de 2 ETPT de l'ex-AFB vers les parcs nationaux ultramarins

0

0

0

-2

0

2

création du premier poste du service facturier en 2019  au sein du groupement comptable des parcs nationaux de l'ex-AFB

0

0

0

1

0

-1

Transfert en gestion (« mesure de périmètre ») des effectifs mis à disposition du GIP préfigurateur du 11e parc national jusqu’en 2019 par l’ex-AFB vers les parcs nationaux

0

0

-5

-5

5

5








total des mouvements

-3

3,9

-2

-4,9

5

1








plafonds et schémas votés en LFI 2020

-40

1 536

0

2 659

8

802

plafonds et schémas notifiés en 2020 par le responsable de programme

-43

1 539,9

-2

2 654,1

13

803


En réalisation 2020 les ETPT des opérateurs du programme 113 s’élèvent à 5 084 ETPT contre 5 146 ETPT en réalisation 2019, soit une diminution de 62 ETPT par rapport à 2019.

La sous exécution de 61 ETPT par rapport au plafond fixé en LFI s’explique essentiellement par la faible exécution du plafond d’emplois pour deux opérateurs ou groupes d’opérateurs :

  • l’OFB (2 612 ETPT consommés pour un plafond d’emplois notifié en gestion de 2 654 ETPT soit un écart de 42 ETPT), du fait du contexte de mise en place de l’établissement nouvellement créé en 2020 et du fait de la crise sanitaire qui a entraîné un décalage des recrutements.
  • les agences de l’eau (1 522 ETPT consommés pour un plafond d’emplois notifié en gestion de 1 540 ETPT soit un écart de 18 ETPT). Outre le contexte de crise sanitaire qui a contribué à allonger les délais de recrutement de certains postes et n’a pas permis de finaliser l’ensemble des procédures de recrutement, de même que des départs imprévus d’agents en mobilité en cours d’année pour certaines agences à la suite à leur réussite à des concours de déprécarisation expliquent cette sous-exécution. Certaines agences rencontrent également un problème de faible attractivité de leur territoire, rendant difficile certains recrutements de CDD de courte durée.


Concernant les emplois hors plafond ceux-ci s’élèvent en 2020 à 214 ETPT contre 216 ETPT en 2019 (211 ETPT si on raisonne à périmètre constant hors services civiques), soit globalement une quasi-stabilité. Toutefois cette stabilité apparente ne doit pas cacher une poursuite des dynamiques déjà entamées depuis quelques années. On constate d’une part la poursuite d’une hausse des emplois hors plafond sur conventions fléchées (127 ETPT en 2020 contre 107 ETPT en 2019), soit une hausse de 20 ETPT (+19 %) notamment pour les parcs nationaux (+43%). On observe à l’inverse la poursuite de la diminution des contrats aidés, à 62 ETPT (-15 ETPT, par rapport à 2019 soit -19%), notamment pour l’OFB et les parcs nationaux. Le nombre d’apprentis, 24 ETPT en 2020, diminue également, toutefois de manière moins marquée, essentiellement pour les agences de l’eau et le CELRL, du fait de la crise sanitaire en 2020, qui a freiné l'ouverture et le recrutement de nouveaux emplois d’apprentis.

Il est à souligner également que les services civiques ont représenté en 2020 79 ETPT au sein des opérateurs.


Concernant les mises à disposition, essentiellement à l’OFB et au CELRL, celles-ci se sont élevées à 53 ETPT en 2020 contre 48 ETPT en 2019, soit une quasi-stabilité.

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2020 *

5 145

5 084


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2020 en ETP

-35

-36

 

Il était prévu en PLF 2020 un schéma d’emplois des opérateurs du programme 113 à hauteur de -43 ETP. En LFI 2020, à la suite de l’amendement parlementaire II-2509, ce schéma d’emplois a été augmenté de +8 ETP (prélevés sur d’autres opérateurs de la mission EDMD), afin d'annuler le schéma d’emploi annuel de - 3 ETP des parcs nationaux, et de renforcer de +5 ETP le plafond d’emplois des parcs nationaux (en plus des 5 ETP transférés de l’OFB vers les parcs nationaux, correspondants aux emplois portés jusque-là par l’AFB dans le cadre de la préfiguration du parc national de Forêts).



Le schéma d’emploi s’est ainsi élevé en LFI 2020 à -35 ETP. Celui-ci a été intégralement exécuté, voire même légèrement surréalisé (-36 ETP). La consommation s'établit ainsi à 4 980 ETP fin 2020 contre 5 016 ETP fin 2019 (et non 5 015 ETP comme indiqué dans le RAP 2019, du fait de corrections effectuées postérieurement à la rédaction du RAP).


Pour le parc national de Forêts, l’arrivée en 2021 du directeur de l’établissement au lieu de décembre 2020 a conduit à une sous-réalisation de 0,59 ETP. A l’inverse les agences de l’eau ont légèrement surréalisé leur schéma d’emplois de 0,42 ETP du fait essentiellement des renouvellements tardifs et imprévisibles d’agents en temps partiel thérapeutique.


 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file


Intitulé de l’opérateur

Budget initial
 

Compte financier

Agences de l'eau

2 131 889 403

2 136 083 217

CELRL - Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres

1 671 929

38 000 883

Etablissement public du Marais poitevin

1 359 000

0

OFB - Office français de la biodiversité

332 254 272

0

Parcs nationaux

72 724 190

630 374

Total

2 539 898 794

2 174 714 474