Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Logement | | 206 620 100 | 206 620 100 | | 181 903 765 | 181 903 765 |
02 – Aménagement du territoire | | 196 878 770 | 197 128 770 | | 161 871 267 | 162 121 267 |
03 – Continuité territoriale | | 43 487 485 | 43 487 485 | | 43 787 485 | 43 787 485 |
04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports | | 5 650 000 | 5 650 000 | | 5 650 000 | 5 650 000 |
06 – Collectivités territoriales | | 171 616 048 | 171 616 048 | | 144 201 122 | 144 201 122 |
07 – Insertion économique et coopération régionales | | 969 500 | 969 500 | | 969 500 | 969 500 |
08 – Fonds exceptionnel d'investissement | | 110 000 000 | 110 000 000 | | 60 000 000 | 60 000 000 |
09 – Appui à l'accès aux financements bancaires | | 39 346 329 | 39 346 329 | | 26 489 805 | 26 489 805 |
Total des crédits prévus en LFI * | 0 | 774 568 232 | 774 568 232 | 0 | 624 872 944 | 624 872 944 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
| -5 066 758 | -5 066 758 |
| -2 862 106 | -2 862 106 |
Total des crédits ouverts | 0 | 769 501 474 | 769 501 474 | 0 | 622 010 838 | 622 010 838 |
Total des crédits consommés | 0 | 657 954 413 | 657 954 413 | 0 | 603 940 322 | 603 940 322 |
Crédits ouverts - crédits consommés |
| +111 547 062 | +111 547 062 |
| +18 070 516 | +18 070 516 |
|
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 0 | 808 889 775 | 808 889 775 | 0 | 659 194 487 | 659 194 487 |
Amendements | 0 | -34 321 543 | -34 321 543 | 0 | -34 321 543 | -34 321 543 |
LFI | 0 | 774 568 232 | 774 568 232 | 0 | 624 872 944 | 624 872 944 |
Le programme 123 "conditions de vie outre-mer" a fait l'objet de quatre amendements ayant modifié le montant des crédits prévus en PAP 2020 :
Amendement AN n°II-865 : majoration de 100 000 € du programme 123 et minoration de 100 000 € sur le programme 138.
Cet amendement vise à augmenter les crédits permettant l’insertion économique des départements et des collectivités d’outre-mer dans leur environnement régional. Les départements et les collectivités d’outre-mer souffrent d’un déficit commercial structurel, les échanges avec leur environnement économique sont peu développés. L’un des objectifs principaux consiste à développer les liens commerciaux avec leur entourage international immédiat afin notamment de développer les exportations vers les pays tiers.
Cela représente un transfert de crédits de 100 000 euros de l’action n° 3 du programme 138 « Emploi outre-mer » pour abonder l’action n° 7 du programme 123 « conditions de vie outre-mer ».
Amendement AN n°II-1624 : majoration de 1 M€ du programme 123 et minoration de 1 M€ du programme 138.
Parmi les aides financées par le fonds de continuité territoriale, figure notamment une aide au transport de corps, destinée à financer, sous conditions de ressources et à défaut de service assurantiel, une partie de la dépense afférente au transport aérien de corps engagée par une personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles du défunt et régulièrement établie sur le territoire national.
Le champ de cet aide n’est toutefois ouvert qu’aux seules personnes ayant leur résidence habituelle dans les outre-mer. Elle ne permet pas à des personnes nées dans les outre-mer et demeurant depuis longtemps dans l'hexagone d'être inhumées où elles sont nées, dans les territoires auxquelles elles demeurent liées. En outre, les critères de ressources actuellement retenus sont restrictifs et interdisent à des personnes aux revenus très limités d'en bénéficier.
Cet amendement vise à permettre cet élargissement des critères par un transfert de crédits de 1 M€ de l’action n° 1 du programme 138 « Emploi outre-mer » pour abonder l’action n° 3 du programme 123 « conditions de vie outre-mer ».
Amendement AN n°1226 : minoration de 27 000 000 € en AE=CP du programme.
La budgétisation des crédits dédiés au RSA en Guyane, prévue dans le PLF 2020, est abandonnée. Le RSA versé en Guyane demeure inscrit en prélèvement sur recette.
Amendement AN n°II-11 : minoration de 8 421 543 € du programme 138.
Afin de tenir compte des votes intervenus dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2020, cet amendement procède à une minoration de 10 000 000 € des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de la mission « Outre-mer ». Cette minoration est répartie de la façon suivante :
- une minoration de 1 578 457 € des autorisations d’engagement et des crédits de paiement du programme « Emploi outre-mer » ;
- une minoration de 8 421 543 € des autorisations d’engagement et des crédits de paiement du programme « Conditions de vie outre-mer ».
Modifications de maquette
Conformément aux engagements du précédent Président de la République lors de sa visite en Polynésie française le 22 février 2016, la dotation globale d’autonomie, restaurée, à compter de 2017, à son niveau d’origine, soit 90 552 000 € en AE/CP est financée par prélèvement sur les recettes de l’État (PSR) à compter de l’exercice 2020
Par ailleurs, conformément aux termes de la réunion interministérielle du 19 mars 2019, les crédits inscrits au contrat de convergence et de transformation (CCT) portés par le programme 123 "Conditions de vie outre-mer" ont été transférés en PLF 2020 vers le programme 162 « Interventions territoriales de l’Etat » dans le périmètre de l'action "fonds interministériel pour la transformation de la Guyane".
A ce titre, il a été procédé à un transfert en base de 7 211 111 € en AE et de 2 668 111 € en CP.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Les mouvements réglementaires intervenus en gestion 2020 sur le programme 123 se déclinent comme suit.
1/ Les reports
L’origine des reports est la suivante :
2/ Les décrets de transferts
Le décret de transfert n°2020-1015 du 07 août 2020 regroupe les mouvements suivants:
le financement de la mission des observateurs de l'ONU dans le processus d'établissement des listes électorales en Nouvelle-Calédonie : un transfert de 1,2 M€ (AE=CP) a été réalisé au profit du programme 232 "Vie politique, culturelle et associative";
Le décret n°2020-1448 du 24 novembre 2020 regroupe les mouvements suivants:
3/ La loi de finances rectificatives
La loi de finances rectificative n°2020-1473 du 30 novembre 2020 a procédé à une annulation 22,3 M€ en AE et 35 M€ en CP de crédits positionnés en réserve de précaution et une annulation supplémentaire de 40 M€ en CP.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Sur le programme 123, les rattachements de fonds de concours se sont élevés à 5 337 000 € en AE=CP intégralement sur le fonds n°1-2-724 et correspondant à titre principal au financement par le programme d'investissements avenir du très haut débit sur l'île de Saint-Martin.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 0 | 40 982 729 | 40 982 729 | 0 | 34 994 918 | 34 994 918 |
Surgels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 0 | 40 982 729 | 40 982 729 | 0 | 34 994 918 | 34 994 918 |
Le montant de la réserve de précaution s'est élevé à 5,3 % en AE et 5,6 % des crédits votés en LFI 2020 par rapport au taux de 4 % appliqué à l'ensemble des programmes. Cette majoration résulte d'un déport d'une partie de la réserve du programme 138, préservant ainsi les dépenses obligatoires de la mission que sont les exonérations de cotisations sociales patronales, et mettant en œuvre le principe de solidarité entre les programmes de la mission outre-mer.
Un dégel de 18,7 M€ d’AE a été mis en oeuvre en fin de gestion 2020 afin de permettre le report du troisième volet du produit de cession des SIDOM sur la gestion 2021. Le reliquat de la réserve de précaution a été annulé par la LFR de fin d’année.
Avertissement :
La répartition des engagements et mandatements entre actions, titres et catégories doit être appréhendée avec réserve : s’agissant de l’exécution des autorisations d’engagement, les restitutions issues du progiciel Chorus intègrent les retraits d’engagements sur années antérieures dans le montant total des consommations, susceptibles de venir minorer la consommation des AE (pour mémoire, les AE résultant de retraits sur années antérieures ne sont pas recyclables, sauf exception validée par les services du CBCM).
En conséquence, un retraitement des données est nécessaire afin de faire apparaître de manière distincte la consommation des AE de l’exercice des retraits d’AE d’années antérieures. Le montant des retraits effectués sur les autorisations d’engagement engagées sur les années antérieures atteint 87 M€ contre 84,9 M€ en 2019. Ainsi, hors retraits d’AE d’années antérieures, la consommation d’AE du programme 123 au titre de l’exercice 2020 atteint 745 M€.
Le résultat du retraitement de ces données, tant en imputation qu’en montant, est recensé dans le tableau ci-après et
permet de distinguer, pour l’ensemble du programme, les consommations 2020 au regard des crédits ouverts en loi de finances initiale pour 2020, déclinées par catégories de dépenses :
Action | Intitulé de l'action | Titre | Compte budgétaire | LFI | Consommation Chorus | Consommation retraitée des mouvements sur années antérieures | |||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | ||||
0123-01 | Logement | 3 | 31 | 481 883 | 563 570 | 0 | 0 | ||
6 | 61 | 34 000 000 | 30 092 127 | 19 016 371 | 25 702 364 | 27 958 753 | 24 938 902 | ||
62 | 133 620 100 | 117 294 198 | 131 037 279 | 127 561 041 | 134 844 627 | 102 970 411 | |||
63 | 39 000 000 | 34 517 440 | 29 206 230 | 12 110 243 | 55 136 575 | 39 438 622 | |||
64 | 2 776 122 | 1 397 313 | 0 | 0 | |||||
7 | 71 | -800 | 0 | 0 | |||||
72 | 0 | 12 000 000 | 0 | 12 000 000 | |||||
Total 0123-01 | 206 620 100 | 181 903 765 | 182 517 084 | 179 334 531 | 217 939 955 | 179 347 935 | |||
0123-02 | Aménagement du territoire | 3 | 31 | 90 000 | 90 000 | 10 986 486 | 11 428 908 | 12 414 612 | 11 415 505 |
32 | 0 | 66 600 | 0 | 66 600 | |||||
5 | 51 | 2 640 000 | 6 390 000 | 26 367 116 | 7 949 603 | 26 367 116 | 7 949 603 | ||
6 | 61 | 3 900 000 | 7 300 621 | 237 158 | 154 136 | 255 451 | 154 136 | ||
62 | 34 077 522 | 32 130 823 | 40 597 512 | 32 130 823 | |||||
63 | 184 627 469 | 141 669 345 | 96 740 176 | 75 412 613 | 117 017 963 | 75 412 613 | |||
64 | 5 621 301 | 6 421 301 | 13 353 858 | 9 957 326 | 14 600 440 | 9 957 326 | |||
Total 0123-02 | 196 878 770 | 161 871 267 | 181 762 316 | 137 100 008 | 211 253 093 | 137 086 605 | |||
0123-03 | Continuité territoriale | 3 | 31 | 211 843 | 249 960 | 216 350 | 249 960 | ||
6 | 61 | 32 444 434 | 32 444 434 | 17 105 584 | 17 098 085 | 17 113 919 | 17 098 085 | ||
62 | 6 123 901 | 6 423 901 | 9 869 281 | 7 849 955 | 9 870 227 | 7 849 955 | |||
63 | 2 879 150 | 2 879 150 | 3 334 482 | 3 313 909 | 3 367 072 | 3 313 909 | |||
64 | 2 040 000 | 2 040 000 | 3 020 337 | 2 966 643 | 3 115 764 | 2 966 643 | |||
Total 0123-03 | 43 487 485 | 43 787 485 | 33 541 527 | 31 478 553 | 33 683 332 | 31 478 553 | |||
0123-04 | Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports | 3 | 31 | 342 487 | 243 817 | 342 487 | 243 817 | ||
6 | 61 | 1 700 000 | 1 700 000 | 356 851 | 356 851 | 356 851 | 356 851 | ||
62 | 221 000 | 212 200 | 221 000 | 212 200 | |||||
63 | 12 108 336 | 13 963 620 | 12 218 714 | 13 963 620 | |||||
64 | 3 950 000 | 3 950 000 | 7 388 685 | 6 725 802 | 7 397 963 | 6 725 802 | |||
Total 0123-04 | 5 650 000 | 5 650 000 | 20 417 359 | 21 502 291 | 20 537 015 | 21 502 291 | |||
0123-06 | Collectivités territoriales | 3 | 31 | 995 101 | 995 101 | 556 401 | 524 637 | 556 047 | 524 283 |
5 | 51 | 18 980 | 18 980 | 18 980 | 18 980 | ||||
6 | 61 | 10 000 000 | 10 000 000 | 24 576 | 24 576 | 833 094 | 2 560 141 | ||
62 | 769 374 | 769 374 | 0 | 0 | |||||
63 | 160 620 947 | 133 206 021 | 153 431 374 | 148 002 039 | 168 589 544 | 146 344 171 | |||
64 | 107 969 | 107 969 | 0 | 0 | |||||
Total 0123-06 | 171 616 048 | 144 201 122 | 154 908 674 | 149 447 575 | 169 997 665 | 149 447 575 | |||
0123-07 | Insertion économique et coopération régionale | 3 | 31 | 80 000 | 80 000 | 41 186 | 88 683 | 43 529 | 88 683 |
32 | -6 458 | 0 | 0 | ||||||
6 | 61 | 2 500 | 1 250 | 0 | 0 | ||||
62 | 76 869 | 59 073 | 0 | 0 | |||||
63 | 62 904 | 65 000 | 0 | 0 | |||||
64 | 889 500 | 889 500 | 184 766 | 233 385 | 431 046 | 358 708 | |||
Total 0123-07 | 969 500 | 969 500 | 361 767 | 447 391 | 474 575 | 447 391 | |||
0123-08 | Fonds exceptionnel d'investissement | 6 | 62 | 0 | 223 915 | 0 | 0 | ||
63 | 110 000 000 | 60 000 000 | 50 745 686 | 54 956 239 | 57 414 601 | 55 180 154 | |||
Total 0123-08 | 110 000 000 | 60 000 000 | 50 745 686 | 55 180 154 | 57 414 601 | 55 180 154 | |||
0123-09 | Appui à l'accès aux financements bancaires | 6 | 62 | 15 000 000 | 925 500 | 0 | 29 807 | 0 | 29 807 |
63 | 24 346 329 | 25 564 305 | 33 700 000 | 29 420 013 | 33 700 000 | 29 420 013 | |||
Total 0123-09 | 39 346 329 | 26 489 805 | 33 700 000 | 29 449 820 | 33 700 000 | 29 449 820 | |||
Total général | 774 568 232 | 624 872 944 | 657 954 413 | 603 940 322 | 745 000 236 | 603 940 323 |
Contrats de plan État-région (CPER) |
Génération 2015 - 2020 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2020 | Consommation 2020 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
02 - Aménagement du territoire | 341 623 000 |
|
|
| 9 377 730 | 142 249 960 | 85 379 044 |
Total | 341 623 000 |
|
|
| 9 377 730 | 142 249 960 | 85 379 044 |
Génération 2007 - 2014 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2020 | Consommation 2020 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
02 - Aménagement du territoire | 402 340 604 |
| 3 173 400 |
| 4 169 949 |
| 328 244 710 |
Total | 402 340 604 |
| 3 173 400 |
| 4 169 949 |
| 328 244 710 |
Contrats de convergence et de transformation (CCT) |
Génération 2019 - 2022 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2020 | Consommation 2020 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
02 - Aménagement du territoire | 404 321 869 | 68 572 726 | 47 091 099 | 63 344 565 | 20 131 325 | 104 778 414 | 30 435 434 |
Guadeloupe | 30 500 000 | 7 947 151 | 3 300 000 | 5 387 838 | 1 291 845 | 8 985 453 | 1 351 368 |
Guyanne | 32 033 330 | 2 817 775 | 3 297 419 | 5 061 638 | 1 609 898 | 13 300 627 | 2 209 898 |
La Réunion | 75 337 932 | 12 341 983 | 5 470 401 | 12 389 824 | 4 996 302 | 21 701 643 | 7 848 208 |
Martinique | 27 865 875 | 7 233 334 | 4 253 334 | 5 257 775 | 1 067 495 | 10 826 918 | 2 377 970 |
Mayotte | 163 012 732 | 19 378 183 | 19 378 183 | 15 085 928 | 3 332 541 | 23 448 055 | 3 989 646 |
Saint-Martin | 39 500 000 | 9 825 000 | 6 243 462 | 10 597 367 | 1 519 650 | 10 472 367 | 1 519 650 |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 9 500 000 | 2 025 300 | 2 148 300 | 2 718 765 | 1 349 495 | 3 366 087 | 1 787 219 |
Wallis-et-Futuna | 26 572 000 | 7 004 000 | 3 000 000 | 6 845 430 | 4 964 099 | 12 677 264 | 9 351 475 |
Total | 404 321 869 | 68 572 726 | 47 091 099 | 63 344 565 | 20 131 325 | 104 778 414 | 30 435 434 |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
| AE 2020 |
| CP 2020 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2020 * 769 501 474 |
| CP ouverts en 2020 * 622 010 838 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2020 657 954 413 |
| CP consommés en 2020 603 940 322 |
| ||
| AE affectées 6 465 576 |
| dont CP consommés en 368 567 650 |
| ||
| AE non affectées 105 081 486 |
| dont CP consommés 235 372 672 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2019 non 1 690 870 625 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 14 259 |
| |||||
| Engagements ≤ 2019 non 1 690 884 884 |
| CP consommés en 2020 368 567 650 |
| Engagements ≤ 2019 non 1 322 317 234 |
|
| AE engagées en 2020 657 954 413 |
| CP consommés en 2020 235 372 672 |
| Engagements 2020 non 422 581 740 |
|
| Engagements non couverts 1 744 898 974 |
| ||||
|
| Estimation des CP 2021 436 224 744 | ||||
* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 1 308 674 231 |
Le montant des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2020 s'élève à 1,744 Md€. Il progresse de 54 M€ par rapport à fin 2019, soit de près de 25 M€ de moins que l'année précédente, grâce aux efforts menés en 2020 pour maîtriser l'évolution des restes à payer.
En effet, la gestion 2020 est marqué par une consommation de CP aux deux tiers portée sur les exercices antérieurs et par le retrait de 88 M€ d'AE engagés antérieurement à 2020 annulées en fin de gestion.
Comme en 2019, le taux de consommation de CP varie selon les actions.
Les consommations de CP sur les AE de l'année concernant principalement les actions 3 "continuité territoriale" (98%) et 4 "sanitaire, social, culture et jeunesse" (90%) et 6 "Collectivités territoriales" (56%).
En revanche, pour les actions qui portent essentiellement des opérations pluriannuelles d'investissement, les restes à payer demeurent élevés même si les actions de maîtrise engagées depuis 2018 ont permis de mieux les contrôler.
Le travail d'apurement des restes à payer s'est également poursuivi avec la clôture d'engagements juridiques. Des instructions spécifiques ont été adressées début 2020 aux préfectures pour une mise en oeuvre des retraits d'engagement d'années antérieures.
Ces retraits concernent principalement les actions 1 "Logement" et 2 "Aménagement du territoire" du programme 123.
Action du P123 | % des mouvements sur EJ antérieurs |
Action 1 | 40% |
Action 2 | 34% |
Action 3 | 0% |
Action 4 | 0% |
Action 6 | 18% |
Action 7 | 0% |
Action 8 | 8% |
Comme les années précédentes, les engagements de l'action 1 apurés concernent des opérations demeurées sans début de commencement dans les délais réglementaires ou ayant connu des difficultés de mise en oeuvre conduisant à leur abandon.
Les restes à payer progressent par rapport à l’exercice précédent de 3 %. Cette faible progression révèle les efforts fournis relatifs aux nettoyages important des restes à payer couplé à une progression maîtrisée sur les actions 1 (stable par rapport à 2019), 2 (+13%) et 6 (2%) et 9 (2%).
ACTION
01 – Logement |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Logement | | 206 620 100 | 206 620 100 | | 181 903 765 | 181 903 765 |
L'exécution 2020 de l’action n°01 comprend des opérations nouvelles sur AE de l'année qui se sont élevées à 217,9 M€ d'AE et des nettoyages d'opérations anciennes à hauteur de 35 M€ qui réduisent donc d’autant l'exécution issue de Chorus. Ces nettoyages ont été mis en œuvre en vue d’une meilleure maîtrise des restes à payer.
L’écart constaté au niveau des autorisations d’engagement et des crédits de paiement entre les montants programmés en LFI (206,6 M€ en AE et 181,9 M€ en CP) et l’exécution au 31 décembre 2020 a pour origine notamment, pour la Guadeloupe et Mayotte, les arrêts des chantiers pendant la période de confinement et les difficultés d’approvisionnement en matières premières liés à la crise COVID.
Par ailleurs, les difficultés rencontrées dans le lancement et le déroulement de chantiers durant la crise sanitaire ont eu pour conséquence le dépôt tardif des demandes d’acompte ou de solde. Il convient également de préciser que le rythme de consommation des CP est structurellement tributaire de l’avancement des opérations et de la gestion administrative des maîtrises d’ouvrage concernés.
Néanmoins, à la différence de l’exercice 2019, l’action n°1 a connu en 2020 une dépense en AE supérieure aux prévisions avec une progression de la dépense de + 34,8 M€ en AE et une baisse de - 4,3 M€ en CP par rapport à 2019, traduisant, malgré les freins générés par la crise sanitaire, la dynamique du plan logement Outre-Mer 2 (PLOM) 2019-2022.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 481 883 |
| 563 570 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 481 883 |
| 563 570 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 206 620 100 | 182 036 001 | 181 903 765 | 166 770 961 |
Transferts aux ménages | 34 000 000 | 19 016 371 | 30 092 127 | 25 702 364 |
Transferts aux entreprises | 133 620 100 | 131 037 279 | 117 294 198 | 127 561 041 |
Transferts aux collectivités territoriales | 39 000 000 | 29 206 230 | 34 517 440 | 12 110 243 |
Transferts aux autres collectivités |
| 2 776 122 |
| 1 397 313 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières |
| -800 |
| 12 000 000 |
Prêts et avances |
| -800 |
|
|
Dotations en fonds propres |
|
|
| 12 000 000 |
Total | 206 620 100 | 182 517 084 | 181 903 765 | 179 334 531 |
DEPENSES D'INTERVENTION
AE : 217,9 M€ CP : 179,3 M€
CATEGORIE 61 - TRANSFERTS AUX MENAGES
AE : 27,9 M€ CP : 24,9 M€
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 27,9 M€ en AE et 24,9 M€ en CP.
Accession à la propriété : AE : 3,3 M€ CP : 6,2 M€
La mise en extinction de l'aide personnalisée au logement (APL) votée par le Parlement dans le cadre de la loi de finances pour 2018 participe principalement à l'objectif de réorientation et de redynamisation de la stratégie de l'État en faveur de l'accession à la propriété des ménages les plus modestes. Si cette mise en extinction a été réalisée progressivement, la production a connu une décroissance, passant de 94 logements en 2018 à 59 en 2019.
En 2020, 92 logements ont été réalisés.
La dépense budgétaire a représenté 3,2 M€ en AE et 6,1 M€ en CP, pour un coût moyen par logement de 35 666 €.
GUADELOUPE | MARTINIQUE | GUYANE | LAREUNION | MAYOTTE | TOTAL | |||||||
€ | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP |
2019 | 113 054 | 406 088 | 1 663 369 | 1 532 786 | 0 | 36 370 | 71 572 | 3 559 906 | 217 804 | 635 236 | 2 065 799 | 6 170 386 |
2020 | 63 770 | 284 960 | 811 257 | 492 485 | 170 544 | 101 871 | 1 768 230 | 4 466 551 | 475 905 | 821 515 | 3 289 705 | 6 167 382 |
Amélioration de l’habitat privé : AE : 24,7 M€ CP : 18,8 M€
Des aides et prêts sont accordés, sous conditions de ressources, pour réaliser des travaux d'amélioration du logement ou des travaux de rénovation énergétique. Ce dispositif vise également à favoriser la mise en œuvre de politiques locales d’amélioration de l’habitat privé ciblées (centre urbains, centres bourg, adaptations de logement, politique de rénovation de copropriété, etc.).
Au titre de l’exercice 2020, les aides octroyées pour l’amélioration de l’habitat privé ont concerné un total de 1 101 logements financés, soit un niveau supérieur aux deux années antérieures (1 043 en 2018 et 1 057 en 2019), pour un coût moyen par logement de 24 773 €. Il apparaît ainsi que le rétablissement de l'aide à l'accession très sociale et à l'amélioration de l'habitat commence à produire des effets.
En Guadeloupe, 226 logements ont été financés soit une dépense en AE de 3,8 M€ et en CP de 2,2 M€.
En Guyane, le nombre de logements pris en charge augmente (36 en 2020 contre 18 en 2019). La modification de l’arrêté préfectoral intervenue en novembre 2019, pour assouplir le dispositif et le relancer a donc porté ses fruits. Un travail est également effectué au niveau national dans le cadre du PLOM 2 pour conduire à la création d’une catégorie de propriétaires modestes susceptibles d’être éligibles au dispositif.
La dépense a représenté un total de 0,7 M€ en AE et 0,4 M€ en CP.
A La Réunion, en 2020, le nombre de projets financés a quasiment doublé, 418 contre 213 en 2019, soit une croissance de + 96%, pour une dépense en augmentation à 11,8 M€ en AE et 5,9 M€ en CP. Ce territoire a pleinement bénéficié du rétablissement de l'aide à l'accession très sociale et à l'amélioration de l'habitat.
En Martinique, l’aide à l’amélioration de l’habitat a financé 421 logements contre 537 en 2019, soit une diminution de -21,6%. De fait, le niveau de la dépense s'élève à 8,1 M€ en AE et 10 M€ en CP.
Enfin à Mayotte, il n’y a eu aucune consommation de crédits en AE en gestion 2020 et une dépense de 17 k€ en CP. Les premières opérations programmées et initiées en 2020 comme les opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) dans le cadre des dispositifs « Action cœur de ville » ou « logement d’abord » devraient aboutir en 2021.
CATÉGORIE 62 - TRANSFERTS AUX ENTREPRISES
AE : 134,8 M€ CP : 102,9 M€
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 134,8 M€ en AE et 102,9 M€ en CP.
Logement locatif social : AE : 116,5 M€ CP : 91,1 M€
Les logements sociaux financés en 2020 (soit 4 240 LLS/LLTS) se décomposent ainsi qu’il suit :
- 2 694 logements locatifs sociaux
- 1 546 logements locatifs très sociaux
Rapporté en nombre de logements inscrits dans la programmation annuelle de performance, soit un objectif de 4800 logements à réaliser dont 400 logements spécifiques, la consommation au 31 décembre 2020 n’atteint pas la cible initiale, avec un écart de – 560 logements, soit un recul de -11,6%.
Le sous-programme « logements spécifiques » est le plus fortement impacté par cette baisse avec un taux de réalisation négatif.
Tableau comparatif du nombre de logements financés par territoires
Martinique | Guadeloupe | Guyane | La Réunion | Mayotte | Total | |
LLS | 244 | 413 | 983 | 534 | 237 | 2411 |
LLTS | 164 | 172 | 570 | 982 | 148 | 2036 |
Total 2019 | 408 | 585 | 1553 | 1516 | 385 | 4447 |
LLS | 463 | 359 | 937 | 791 | 144 | 2694 |
LLTS | 422 | 137 | 266 | 652 | 69 | 1546 |
Total 2020 | 885 | 496 | 1203 | 1443 | 213 | 4240 |
Tous territoires confondus | ||
€ | AE | CP |
LLS | 53 432 808 | 44 247 063 |
dont 2694 dossiers en 2020 | 63 774 275 | |
dont retraits AE années antérieures | -10 341 467 | |
LLTS | 46 673 912 | 46 871 904 |
dont 1546 dossiers en 2020 | 52 692 295 | |
dont retraits AE années antérieures | -6 018 382 | |
Total 2020 y c retrait | 100 106 720 | 91 118 967 |
Total retrait | -16 359 849 |
|
Total | 116 466 569 | 91 118 967 |
En Martinique, si la crise sanitaire de la Covid-19 a eu un impact sur l’activité des chantiers sur l’ensemble du secteur du Bâtiment et travaux Publics (BTP) avec des répercussions directes sur la consommation des CP, elle n’a généré aucune conséquence sur la consommation en AE.
Au total, la Martinique enregistre une année "record" avec 885 logements financés au titre de la construction de logements sociaux neufs en 2020 contre 408 en 2019. L’effort financier sur ces dispositifs a représenté 20,1 M€ en AE à 12,3 M€ en CP.
La Martinique est le territoire où le coût moyen par LLS/LLTS est le plus faible. Il a représenté 24 462 € en 2020.
En Guadeloupe, l’année a été marquée par la crise sanitaire liée à la Covid-19 avec un arrêt complet des chantiers pendant plusieurs mois et la fermeture d’une partie des services administratifs des collectivités en charge de l’instruction des permis de construire induisant un recul net dans l’aboutissement des projets. En sus de l’impact de la crise sanitaire, il convient également de noter les effets positifs des actions et dispositifs de sécurisation adoptés en 2018 pour réduire le niveau de désengagement et assurer le financement de projets plus matures ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre depuis 2019 du référentiel pour le financement du logement social (engagement du PLOM 2).
Le bilan de l’exécution de l’année 2020 connaît ainsi une baisse de 15,2% des logements financés par rapport à 2019 (585), soit 496 financés. L’effort financier sur ces dispositifs a représenté 18,3 M€ en AE à 14,3 M€ en CP.
Le coût moyen par LLS/LLTS en 2020 en Guadeloupe s’élève à 30 831 €, soit l’un des plus élevés de l’ensemble des DROM.
En Guyane, la situation particulière de ce territoire, où l'explosion démographique entretient de manière alarmante le phénomène du logement insalubre, appelle d'urgence la création de logements neufs. De fait, l’engagement politique accordé à ce territoire s’est traduite en 2019, par une augmentation des crédits alloués, engagement poursuivi en 2020.
Avec 19 dossiers de demandes de financement engagés permettant le financement de 1 203 logements (dont 4 projets sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, soit 266 LLS et 136 LLTS), le bilan 2020 apparaît toutefois en baisse par rapport à 2019 où le nombre de logements réalisés a atteint 1553 (983 LLS et 570 LLTS).
La consommation s’est établi à 31 M€ en AE et de 26,4 M€ en CP, pour un coût moyen par LLS/LLTS de 25 792 €.
A La Réunion, la programmation 2020, principalement portée par trois opérateurs, la SHLMR (45%), la SIDR (22%) et la SODEGIS (21%), a connu une diminution de la production de logements sociaux (1 443 en 2020 contre 1 516 en 2019). Les difficultés de programmation des opérations restent principalement liées à la raréfaction du foncier disponible et aménagé, à des prix compatibles avec les contraintes financières du logement social, hors quartiers politique de la ville.
Le prix du foncier demeure ainsi un frein à la production de logement social, d’autant que, malgré les valeurs élevées des terrains concernés, leur viabilisation doit souvent être réalisée et reste donc à financer. Enfin, l’acceptabilité politique de ces programmes peut se traduire de plus en plus souvent par des difficultés d’obtention des autorisations d’urbanisme, voire des retraits de permis de construire, après obtention de l’arrêté de financement.
791 LLS et 652 LLTS ont été financés en 2020 pour un montant de 41,1 M€ en AE et 32,4 M€ en CP, pour un coût moyen de 28 483 €.
A Mayotte, neuf opérations ont été financées à hauteur de 5,8 M€ en AE et 5,7 M€ en CP, représentant un total de 213 logements sociaux financés. Les engagements initiaux d’une programmation annuelle de 450 logements sociaux n’ont pu être tenus en raison du contexte national et local consécutif à la pandémie et aux élections municipales tardives ayant conduit à de nombreux changements dans les services.
Avec un coût moyen de construction de LLS/LLTS en 2020 à 27 501 €, Mayotte demeure parmi les territoires où le foncier est le plus onéreux.
Amélioration du parc locatif social : AE : 14,6 M€ CP : 9,6 M€
Alors que le projet annuel de performance 2020 prévoyait le financement de 3 200 logements au titre de l’amélioration du parc locatif social, ce sont finalement 1 699 logements qui ont été pris en charge. Si l’objectif initial n’a pas été atteint, il est constaté une augmentation de ce dispositif de + 163% par rapport à l’année 2019 où seulement 646 logements avaient été réalisés.
Cette forte augmentation correspond à un recentrage sur l'activité de réhabilitation des logements locatifs sociaux dont le besoin a été souligné à l'occasion de l'élaboration du PLOM 2.
La consommation 2020 a représenté un total de 14,6 M€ en AE contre 2,4 M€ en 2019, consécutive au rattrapage constaté de l’activité de financement en Guadeloupe, Guyane et à La Réunion.
En outre, il apparaît que c'est en Guyane que le coût moyen pour réhabiliter un logement social s’avère le plus élevé, soit 18 820 € par logement.
Etudes et manifestations et autres interventions : AE : 3,7 M€ CP : 2,3 M€
En 2020, le montant global consacré aux « études et autres dépenses d'intervention » (OIN, GIP, 50 pas géométriques etc.) a atteint la somme de 3,7 M€.
Concernant les territoires, la Martinique (1,91 M€ en AE) et Mayotte (0,71 M€ en AE) ont principalement mobilisé cette ligne budgétaire.
Au niveau du ministère des outre-mer, une convention de financement a été conclue le 10 novembre 2020 avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), conformément aux orientations du nouveau plan logement outre-mer 2019-2022 signé en décembre 2019, qui concluait sur le fait que « le logement reste un enjeu essentiel pour les territoires ultramarins ».
Cette convention mobilisant 977 515 € en AE et 488 758 € en CP poursuit l’objectif de déterminer les moyens de baisser les coûts et lever les freins de la construction en outre-mer. Le programme d’actions confié au CSTB se décline en 4 grands axes :
310 000 € en CP ont été versés en règlement de trois conventions prises antérieurement avec les partenaires professionnels (SOLIHA, ANIL et l’association nationale des Compagnons Bâtisseurs) dans le cadre de mission d’accompagnement, particulièrement dans le domaine de l’habitat privé.
Enfin, le marché ouvert en 2018 dans le cadre du PRDA (plan de recherche et développement amiante) afin d’apporter des réponses ciblées aux problématiques de la filière amiante et la gestion de ces déchets dans les outre-mer s’est poursuivi. En 2020, les études ont continué d’être menées avec une consommation de 16 596 € en AE et le règlement à hauteur de 106 925 € de prestations au titre de ce marché.
CATEGORIE 63 - TRANSFERTS AUX COLLECTIVITES
AE : 55,1 M€ CP : 39,4 M€
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 55,1 M€ en AE et 39,4 M€ en CP.
Résorption de l’habitat insalubre (RHI) : AE = 32,1 M€ CP = 16,5 M€
La situation des DROM en matière d'insalubrité et d'habitat indigne présente une gravité et une acuité particulières. Environ 100 000 logements en relèveraient dans les cinq départements et régions d'outre-mer. Les besoins en matière de résorption et d’amélioration de l’habitat indigne et insalubre constituent donc un enjeu majeur de santé publique.
En 2020, l’effort de l’État en matière de RHI dans les DOM s’est élevé à 32 M€ en AE (soit +105%) et plus de 16 M€ en CP (soit -21%) contre 15,7 M€ en AE et 20,82 M€ en CP en 2019.
En Guadeloupe, 3,2 M€ en CP ont été consommés, il n’y a pas eu d’engagements nouveaux en 2020. Les projets de RHI ont accusé un fort recul en raison de mesures spéciales mises en œuvre dans le cadre de la Covid-19, qui ont conduit à l’arrêt de chantiers. La consommation en CP s’explique par le recyclage d’AE autorisé pour un montant de 3,2 M€ de projets abandonnés par un bailleur en difficulté financière et de trésorerie.
En Guyane, 5 M€ ont été engagés correspondant à la démolition du squat NZILA à Cayenne, d’une subvention à l’EPFAG relative à des études RHI sur le secteur de Charvein à Mana, d’un diagnostic amiante préalable à la démolition d’un squat à Cayenne, d’une subvention pour une opération de RHI sur le quartier de La Charbonnière à Saint-Laurent-du-Maroni.
La consommation en CP s’est établi à 2 M€ et correspond aux versements d’acomptes de subventions pour les RHI Cotonnière et Cogneau Lamirande opérées par la SEMSAMAR à Matoury.
A La Réunion, huit opérations ont été engagées sur la ligne RHI de la LBU, pour un financement de 1 M€ en AE et 4,5 M€ en CP et ont concerné des maîtrises d’œuvre urbaine et sociale (MOUS) et des études pré-opérationnelles.
En Martinique, le bond du montant engagé (1,4 M€) en 2020 (contre 253 k€ en 2019) est directement lié au financement d’un dossier de l’agglomération de Fort-en France à fort enjeu (social, économique et urbanistique). A noter que les deux principaux dispositifs (construction neuve de logements sociaux et l’AAH) ont été les leviers de la consommation des AE, en forte progression par rapport aux années précédentes, et ce, en dépit de la crise sanitaire.
Mayotte, 13 dossiers ont été retenus par le territoire en 2020 portant sur 7 phases de travaux et 6 études. Sur ces opérations, 93 logements tiroirs ont été pris en charges permettant ainsi le décasement des ménages et leur relogement sur site. A noter que la structuration des collectivités se révèle importante sur cette thématique. Ainsi, deux postes de conducteur d’opérations RHI ont été financés pour 3 ans sur les communes de Koungou et de Bandrelé. Mayotte possède la plus forte densité de population de l’outre-mer avec 577 habitants par km2 (6 fois plus que la moyenne nationale). En outre, 50% des logements mahorais apparaissent insalubres.
Par conséquent, la consommation de 24,7 M€ en AE et 5 M€ en CP, en forte augmentation par rapport à 2019 (+ 111 %), traduit la volonté de lutter contre l’habitat insalubre dans ce territoire. Comme en Guyane, la loi Elan qui prévoit que les pouvoirs de police du préfet soient renforcés pour faciliter la démolition des poches d’habitats illégaux et indignes, limiter les risques pesant sur leurs occupants et favoriser l’aménagement et la résorption de l’habitat insalubre, se révèle efficace.
Aménagement urbain : AE = 23 M€ CP = 22,9 M€
L’objectif du dispositif est d’accompagner les collectivités dans leurs projets de développement territorial et d’aménagement urbain (ORT, Action cœur de ville…) tout en maîtrisant les coûts de la construction et les problématiques spécifiques de vulnérabilité des constructions pour chaque territoire.
En 2020, l’effort de l’État en matière d’aménagement urbain dans les DROM s’est élevé à 23 M€ en AE et 22,9 M€ en CP.
En crédits de paiement, l’exercice 2020 connaît une hausse de + 36,4% par rapport à l’année 2019. Cette situation s’explique par un meilleur pilotage budgétaire, les crédits de paiement sont par exemple ajustés aux besoins réels des territoires, en fonction de l’avancée des différents projets. En outre, notamment à Mayotte et en Guyane, des plateformes d’ingénierie ont été mises en place. Une première évaluation de ces plateformes démontre leur efficacité, puisque des projets ont été réactivés et d’autres lancés sur ces deux territoires permettant ainsi une consommation des crédits pour l’année 2020 plus importante.
La Guadeloupe a très peu consommé en AE et en CP en 2020 (0,2 M€ en AE et CP) avec un montant en baisse significative pour les CP ;
En Guyane, la consommation s’est établie à 13,9 M€ en AE et 10,3 M€ en CP, montants en très forte hausse en ce qui concerne la consommation en CP au regard de l'année 2019. Cela concerne le financement et l’aménagement de voies et routes départementales secondaires à Saint-Laurent du Maroni et au financement d'un apport en capital à l'EPFAG pour la création d'un office foncier solidaire (OFS) et d'une filiale dédiée au recyclage foncier ;
A La Réunion, le bilan du dispositif fait apparaître une réalisation de 1,5 M€ en AE et 4,7 M€ en CP, montants en baisse pour les AE et en baisse pour les CP au regard de l'année 2019 ;
En Martinique, la consommation a atteint 1,3 M€ en AE et 2,6 M€ en CP, montants en très forte baisse pour les AE et en hausse pour les CP au regard de l'année 2019. L'année 2020 est marquée par l'engagement des derniers dossiers d'un dispositif qui va évoluer en 2021, ce qui explique la forte baisse des montants engagés ;
A Mayotte, il a été consommé 6 M€ en AE et 5,1 M€ en CP.
DEPENSES D'OPERATIONS MONETAIRES
CATEGORIE 72 - DOTATIONS EN FONDS PROPRES
AE : 0 M€ 12 M€ en CP
Dans la continuité de l’exercice 2019, et conformément au projet annuel de performance 2020, les crédits alloués, au titre de la catégorie 72 - dotations en fonds propres – visent à permettre à l’EPFAM de poursuivre les missions suivantes :
• l’acquisition de terrains pour opérations portées en propre mais également pour du portage sur les territoires prioritaires d’intervention identifies par l’Etat ;
• la création de structures « villages relais » ;
• la création et la capitalisation d’un organisme foncier solidaire.
ACTION
02 – Aménagement du territoire |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Aménagement du territoire | | 197 128 770 | 197 128 770 | | 162 121 267 | 162 121 267 |
L’exécution 2020 en AE de l’action 2 comprend des opérations nouvelles sur AE de l’année qui se sont élevées à 211,3 M€ d’AE et des nettoyages d’anciennes opérations à hauteur de 29,5 M€ qui réduisent donc l’exécution issue de Chorus. Ces nettoyages ont été mis en œuvre dans l’objectif de disposer d’une vision plus réaliste du stock d’engagement de l’Etat et ainsi réduire les restes à payer. Ces nettoyages correspondent à la clôture d’opérations anciennes des précédents CPER qui ont connu une exécution en deçà de la prévision.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 240 000 | 10 986 486 | 240 000 | 11 495 508 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 240 000 | 10 986 486 | 240 000 | 11 428 908 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
| 66 600 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 2 640 000 | 26 367 116 | 6 390 000 | 7 949 603 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 2 640 000 | 26 367 116 | 6 390 000 | 7 949 603 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 194 248 770 | 144 408 714 | 155 491 267 | 117 654 897 |
Transferts aux ménages |
| 237 158 |
| 154 136 |
Transferts aux entreprises | 4 000 000 | 34 077 522 | 7 400 621 | 32 130 823 |
Transferts aux collectivités territoriales | 184 627 469 | 96 740 176 | 141 669 345 | 75 412 613 |
Transferts aux autres collectivités | 5 621 301 | 13 353 858 | 6 421 301 | 9 957 326 |
Total | 197 128 770 | 181 762 316 | 162 121 267 | 137 100 008 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
CATÉGORIE 31 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL
AE 8 461 221 € CP 7 676 717€
Après retraitement des erreurs d’imputation, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 8,5 M€ en AE et 7,7 M€ de CP.
Les dépenses de fonctionnement exécutées sur l'action n°2 recouvrent d'une part des opérations non contractualisées et d'autre part le programme d'assistance technique européenne.
Etudes et évaluation : AE 1 149 935 € - CP 1 050 847 €
Le ministère des outre-mer conduit un programme d’évaluations des politiques publiques en collaboration avec les ministères et collectivités territoriales concernés. Le ministère des outre-mer a ainsi participé à différentes études effectuées en lien avec l’INSEE
Les études suivantes ont été menées en 2020 :
Programme national d’assistance technique européenne (EUROP’ACT) : AE 602 901 € - CP 516 787 €
Le ministère des outre-mer participe à une mission d’appui aux programmes opérationnels des régions ultrapériphériques dans le cadre de la programmation des fonds européens structurels d’investissement 2014-2020.
En 2020, 602 901 € en AE et 516 787 € en CP ont été consommés pour le concours du ministère des outre-mer au programme Europ’Act. Le reste des dépenses de crédits d’assistance technique est réparti en :
• frais de transport, liés aux missions des agents du ministère leur permettant de se rendre aux comités de suivi organisés dans les régions ultrapériphériques - RUP - afin de représenter le ministère des outre-mer dans ces instances. Cette participation permet de connaître l’état de la mise en œuvre des programmes européens dans ces territoires. Ces missions se font dans le cadre du marché de transport avec la société Amex ;
• frais de mission inhérents à ces déplacements.
Dépenses liées à la lutte contre l’épidémie de COVID 19 : AE 6 403 743 € - CP 5 703 991 €
Les principales mesures entreprises par les territoires sont les suivantes :
En Guadeloupe, 4,9 M€ en AE et 4,2 M€ ont été consommés, afin de reconstituer le service minimum d’alimentation en eau potable du territoire, suite à un réseau d’approvisionnement défectueux, aggravé par le caractère pathogène et contagieux du COVID-19.
A La Réunion, une campagne d’appels sortants pour le suivi des quatorzaines a été effectuée, ainsi que la création d’un site internet et des campagnes de communication et de sensibilisation aux gestes barrières à destination des entreprises pour un montant de 0,7 M€ en AE=CP.
Actions en faveur du développement économique : AE 304 641 € - CP 405 092 €
Les dépenses en faveur des observatoires des prix, des marges et des revenus se répartissent comme suit :
BOP | AE | CP |
Guadeloupe | 66 636 | 162 229 |
Martinique | 47240 | 58 636 |
Guyane | 5 648 | 5 648 |
La Réunion | 108 893 | 79 790 |
Saint-Pierre et Miquelon | 2 224 | 3 142 |
Mayotte | 38 000 | 59 646 |
Wallis-et-Futuna | 36 000 | 36 000 |
Total | 304 641 | 405 092 |
DÉPENSES D'INVESTISSEMENT
CATÉGORIE 51 - DÉPENSES POUR IMMOBILISATIONS CORPORELLES DE L'ÉTAT
AE 24 632 904€ CP 7 618 837 €
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 2
24,6 M€ en AE et 7,6 M€ en CP.
Deux opérations d’envergure ont été engagées et payées au cours de l’exercice 2020.
- la construction de la route reliant Maripasoula à Papaïchton en Guyane :
Afin de désenclaver le sud de la Guyane, et permettre ainsi un meilleur accès des habitants aux services publics de base, scolaire et médical, il a été décidé de construire une route entre les villes de Maripasoula et de Papaïchton. Une tranche fonctionnelle a été créée pour l’engagement des marchés de travaux. Elle a été alimentée à hauteur de 12 113 103 €. Les AE ont été engagées à hauteur de 11 601 224 € pour une consommation de CP de 4 222 264 €. Pour répondre au besoin d’engagement de nouveaux marchés, une délégation d’AE anticipée 2021 a été attribuée à la Guyane en décembre 2020 pour 3,875 M€.
- modernisation du quai de croisière de Saint Pierre et Miquelon :
Le projet de modernisation du quai de croisière de Saint-Pierre-et-Miquelon visant à aménager le quai en eaux profondes et donc à améliorer les conditions d’accueil des navires dans le port de Saint-Pierre se poursuivent. Il sera financé conjointement par le ministère de la transition écologique et solidaire et le ministère des outre-mer.
Une tranche fonctionnelle a été créée en 2019, le marché de travaux a été attribué en 2020 avec un engagement de 13 031 680 € et des paiements de 3 396 123 €.
DÉPENSES D'INTERVENTION
178 128 093 € en AE et 121 742 644 € en CP
• OPÉRATIONS CONTRACTUALISÉES AE : 153 916 543 € CP : 99 508 805 €
Après neutralisation des retraits sur EJ antérieurs, le montant des dépenses consacrées aux opérations contractualisées s’est élevé à 153,9 M€ en AE et 99,5 M€ en CP.
Les raisons de l’écart à la prévision des montants programmés dans le PLF 2021 (188 M€ en AE et 128,3 M€ en CP) sont de plusieurs ordres :
I - Contrat de convergence et de transformation – CCT pour la période 2019 – 2022
Au titre du contrat de convergence et de transformation, 378,87 M€ ont été contractualisés sur le programme 123 de l’action 2, pour les 5 DROM et ainsi que pour les 3 collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre et Miquelon, Wallis-et-Futuna et Saint-Martin). Pour cette deuxième année d’exécution 63,34 M€ ont été engagés et 20,32 M€ ont été mandatés.
P123/Territoire | Montant contractualisé | Montant contractualisé | Exécution 2020 | Cumul 2019 - 2020 | ||||
AE 2020 | CP 2020 | AE 2020 | CP 2020 | Taux d'engagement | Taux de couverture des engagements | |||
Guadeloupe | 30,50 | 30,50 | 5,39 | 1,29 | 8,99 | 1,35 | 29% | 15% |
Guyane | 32,03 | 15,04 | 5,06 | 1,61 | 13,30 | 2,21 | 88% | 17% |
La Réunion | 75,34 | 75,34 | 12,39 | 5,00 | 21,63 | 7,85 | 29% | 36% |
Martinique | 27,87 | 27,87 | 5,26 | 1,07 | 10,83 | 2,38 | 39% | 22% |
Mayotte | 163,01 | 163,01 | 15,65 | 3,33 | 23,46 | 3,99 | 14% | 17% |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 9,50 | 9,50 | 2,72 | 1,35 | 3,37 | 1,79 | 35% | 53% |
Saint Martin | 31,04 | 10,60 | 1,52 | 10,60 | 1,52 | 34% | 14% | |
Wallis-et-Futuna | 26,57 | 26,57 | 6,85 | 4,96 | 12,68 | 9,23 | 48% | 73% |
TOTAL | 364,84 | 378,87 | 63,92 | 20,13 | 104,85 | 30,32 | 28% | 29% |
* Montant contractualisé 2019 : erreur dans le RAP, les montants contractualisés ne comprenaient pas les montants dédiés par le P123 au FEI sports.
CCT de la Guadeloupe : AE = 5,4 M€ CP = 1,3 M€
Le CCT a permis à la Guadeloupe d’engager 18 opérations en 2020, relevant de plusieurs thématiques :
• le développement de projets touristiques (2,5 M€ sur le programme OCEAN) ;
• le financement d’infrastructures sportives (1,4 M€) ;
• la solidarité intergénérationnelle (1,2 M€ consacré au fonds d’investissements pour l’adaptation du cadre de vie des personnes âgées et des personnes dépendantes) ;
• l’alimentation en eau potable et assainissement des eaux usées (0,5 M€ pour la mise en œuvre du Plan Eau DOM).
CCT de la Guyane : AE = 5,1 M€ CP = 1,6M€
En 2020, 53 % des crédits contractualisés au titre du P 123 et du FEI sports ont été transférés sur l'action "fonds interministériel pour la transformation de la Guyane" du programme 162 « Interventions territoriales de l’Etat ».
Cinq opérations ont été engagées en 2020 :
CCT de La Réunion : AE = 12,4 M€ CP = 5 M€
Dans le cadre du CCT, 107 opérations ont été engagées. Les principales portent sur les thématiques suivantes :
• la recherche et l’innovation (2,5 M€) ;
• l’alimentation en eau potable et assainissement des eaux usées (1,2 M€) ;
• la prévention du risque requins (1 M€).
CCT de la Martinique : AE = 5,3 M€ CP = 1,1M€
14 dossiers ont été engagés sur quatre thématiques :
• l’enseignement supérieur (construction d’un internat 2 M€) ;
• les infrastructures portuaires (création et modernisation d’un port de plaisance à hauteur de1,53 M€) ;
• la transition numérique au service de l’action publique et les infrastructures sportives (0,9 M€).
CCT de Mayotte : AE = 15,7 M€ CP = 3,3 M€
Les autorisations d’engagement ont été mobilisées pour différents projets tels que :
•les infrastructures scolaires (4,4M€ pour la mise aux normes et rénovation des équipements sportifs et 5,7 M€ pour l’internat du Lycée de Coconi) ;
• l’alimentation en eau potable et l’assainissement des eaux usées (1,5 M€) ;
• le développement de projets touristiques (1,4 M€) ;
• le soutien dans la filière pêche – pontons et équipements (1,04 M€).
CCT de Saint-Pierre et Miquelon : AE = 2,7 M€ CP = 1,4 M€
Les principales opérations financées concernent l’étude du développement des infrastructures de plaisance à Saint-Pierre et le développement des équipements portuaires à Miquelon (2,24 M€).
CCT de Saint-Martin : AE = 10,6 M€ CP = 1,5M€
Le CCT, signé le 22 juin 2020, a permis d’engager 16 opérations en 2020, parmi lesquelles :
• le financement d’infrastructures sportives (dont 4,6 M€ pour l’ouverture d'un centre nautique et la construction de 2 bassins de natation) ;
• la rénovation et de la sécurisation de la production d'eau potable et l’extension des réseaux d’assainissement des eaux usées (2,5 M€) ;
• l’aménagement routier du quartier de la Savane pour 1 M€.
CCT de Wallis-et-Futuna : AE = 6,9 M€ CP = 5 M€
Les principales opérations engagées portent sur les thématiques suivantes :
• l’alimentation en eau potable et assainissement des eaux usées (0,8 M€) ;
• le programme pluriannuel d'investissement de l'agence de santé (1,2 M€)
•les infrastructures scolaires (1,2 M€) ;
• la cohésion sociale et l’employabilité (1,5 M€).
• les infrastructures sanitaires (1,7 M€).
II - Contrat plan Etat-Région – CPER
1) Contrat plan Etat-Région – CPER 2007 – 2014
CPER 2007-2014 P123
CPER 2007-2014 (en M€) | Exécution 2020 | Exécution cumulée 2007-2020 | Taux d'engagement définitif (dernier engagement en 2015 | Taux de couverture des engagements | ||
AE | CP | AE | CP | |||
Guadeloupe |
| 0,6 | 58,1 | 51,3 | 92% | 88% |
Martinique |
| 0,1 | 50,7 | 56,6 | 93% | 112% |
Guyane |
| 2,47 | 54,6 | 40,4 | 111% | 74% |
La Réunion |
| 0,00 | 81,9 | 68,7 | 85% | 84% |
Sous-total |
| 3,1 | 245,3 | 216,9 | 93% | 88% |
Mayotte (2008-2013) |
| 1,0 | 139,8 | 111,4 | 100% | 80% |
Total | 0,0 | 4,2 | 385,1 | 328,3 | 96% | 85% |
Le montant total des mandatements réalisés pour couvrir les AE engagées s’est élevé à 328,3 M€, soit un taux de couverture de 85 %.
2) Contrat plan Etat-Région – CPER 2015 – 2019
CPER 2015-2019 P123
CPER 2015 - 2019 P 123 | |||||||||
CPER 2015 - 2020 (en M€) | Date de signature du contrat | Part Etat | Montant initial prévu au contrat P123 | Exécution 2020 | Exécution cumulée | Taux d'engagement | Taux de couverture des engagements | ||
AE | CP | AE | CP | ||||||
Guadeloupe | 05/08/15 | 149,7 | 39,0 |
| 0,3 | 26,6 | 22,4 | 68,1% | 84,4% |
Martinique | 10/11/15 | 142,8 | 35,0 |
| 1,0 | 16,0 | 8,4 | 45,8% | 52,4% |
Guyane | 30/09/15 | 282,3 | 41,3 |
| 1,8 | 19,7 | 7,7 | 47,7% | 39,1% |
La Réunion | 20/08/15 | 197,7 | 110,1 |
| 2,1 | 35,2 | 22,6 | 32,0% | 64,0% |
Mayotte | 30/11/15 | 193,0 | 116,3 |
| 4,1 | 44,8 | 24,3 | 38,5% | 54,3% |
Total |
| 965,6 | 341,6 | 0,0 | 9,4 | 142,2 | 85,4 | 41,6% | 60,0% |
Les derniers engagements sur cette génération de contrats ont été effectués en 2018. Le montant total des mandatements réalisés pour couvrir les AE engagées s’est élevé à 85,4 M€, soit un taux de couverture de 60 %.
III - Contrat de développement (CDEV)
Le montant des dépenses consacrées aux contrats dans les collectivités d’outre-mer s’élève à 90 M€ en AE et à 65,6 M€ en CP, soit un taux de couverture des engagements de 58 %.
CDEV | |||||||
Collectivités | Montant inscrit au contrat relevant du P123 | Exécution 2020 | Exécution cumulée sur la durée des contrats | ||||
AE | CP | AE | CP | Taux d'engagement | Taux de couverture des engagements | ||
Saint-Martin (2014-2020) | 39,0 | 0 | 4,9 | 34,1 | 18,5 | 88% | 54% |
Saint-Pierre et Miquelon (2015-2018) | 7,5 | 0 | 0,07 | 6,0 | 5,7 | 79% | 95% |
Wallis et Futuna | 34,0 | 0 | 0,12 | 32,6 | 32,3 | 96% | 99% |
Polynésie Française | 175,7 | 35,0 | 20,0 | 141,0 | 68,0 | 80% | 48% |
Nouvelle-Calédonie | 372,2 | 55,0 | 40,5 | 235,6 | 135,9 | 63% | 58% |
TOTAL COM | 628,4 | 90,0 | 65,8 | 449,3 | 260,4 | 71% | 58% |
Contrat de développement de Saint-Martin 2014 – 2020 : CP = 4,9 M€
Pour 2020, 4,9 M€ ont été mandatés sur les opérations antérieures. Ces opérations concernent principalement :
• le traitement des eaux usées (1,45 M€) ;
• l’alimentation en eau potable (1 M€) ;
• la reconstruction d’un collège (0,95 M€).
Contrat de développement de Saint-Pierre-et-Miquelon 2015 – 2018 : AE = 0 M€ CP = 0,07 M€
Le contrat de développement de Saint-Pierre et Miquelon est arrivé à son terme le 31 décembre 2018.
Le montant cumulé des autorisations engagées s’élève à 6 M€ soit un taux d’engagement de 79 %. Le montant cumulé des paiements sur cette période s’élève à 5,6 M€ soit un taux de couverture des engagements de 95 %.
Contrat de développement de Wallis-et-Futuna 2012 – 2019 : AE = 0 M€ CP = 0,12 M€
Le contrat de développement de Wallis-et-Futuna est arrivé à échéance le 31 décembre 2018.
Le montant cumulé des autorisations engagées s’élève à 32,6 M€ soit un taux d’engagement de 96 %. Le montant cumulé des paiements sur cette période s’élève à 32,3 M€ soit un taux de couverture des engagements de 99 %.
Contrat de développement de la Polynésie Française 2015 – 2020 : AE = 35 M€ CP = 20,2 M€
Le montant des crédits engagés au cours de l’exercice 2020 sur le contrat de projets de la Polynésie-française 2015 - 2020 est de 35 M€ en AE et de 20 M€ en CP (dont 0,2 M€ pour le contrat de Développement 2018 – 2014). Depuis 2015, 133 opérations ont été engagées sur le contrat de projets.
Les engagements 2020 ont porté principalement sur :
Contrat de développement de Nouvelle-Calédonie 2017 – 2022 : AE = 54,9 M€ CP = 40,5 M€
PERIMETRES | Montant Part P 123 avant avenants | Montant Part P 123 après avenants (à partir de 2020)
| 2020 | 2017-2020 | ||||
(avant 2019) | Engagé 2020 | Mandaté 2020 | Montant total engagé au 31/12/20 | Montant total mandaté au 31/12/20 | Taux engagé | Taux de couverture des engagements | ||
Nord | 126,9 | 209,4 | 11,2 | 13,4 | 68,8 | 35,8 | 33% | 52% |
Sud | 125,9 | 259,7 | 21,6 | 16,1 | 98,1 | 58,1 | 38% | 59% |
Iles | 51,1 | 93,0 | 10,6 | 4,5 | 35,7 | 22,1 | 38% | 62% |
Nouvelle-Calédonie | 33,5 | 147,9 | 7,4 | 1,4 | 14,9 | 4,0 | 10% | 27% |
Inter collectivités | 34,6 | 82,7 | 4,1 | 5,2 | 24,8 | 18,5 | 30% | 74% |
Gouvernance et évaluation | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 40% | 87% |
Total | 372,2 | 792,8 | 54,9 | 40,5 | 242,3 | 138,5 | 31% | 57% |
En 2020 les opérations engagées concernent :
• OPÉRATIONS NON CONTRACTUALISÉES AE : 24 242 268 € CP : 22 296 099 €
Cette rubrique comprend les interventions du programme pour des opérations non intégrées aux contrats et conventions, mais résultant d’accords ou d’engagements antérieurs de l’État. Les principales opérations sont répertoriées ci-après :
Plan séisme Antilles (PSA) : en Martinique, 2 dossiers ont été engagés pour un total de 1 264 347 € au bénéfice de la commune de Rivière Salée pour la construction d’une école de transit (875 000€) et de la commune des Trois Îlets pour l’étude de maîtrise d’œuvre pour la construction d’un plateau scolaire (389 347 €) et 472 690 € ont été payés pour des dossiers engagés les années antérieures.
Le fonds mahorais de développement économique social et culturel (FMDESC) a bénéficié en 2020 de 3,8 M€ en AE et de 2 M€ en CP.
Le programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI) : conformément aux engagements du Président de la République de fin 2019, le ministère des outre-mer a attribué une enveloppe pérenne de 3 M€ à l'office pour le développement de l’économie agricole en outre-mer (ODEAOM) pour le financement de projets d'investissement s'inscrivant dans les objectifs de la Trajectoire outre-mer 5.0.
Une contribution additionnelle de 3,3 M€ est exceptionnellement venue abonder les crédits dits "CIOM", compléments nationaux au programme POSEI, pour le financement des mesures de diversification agricole dans les filières végétale et animale afin d'accompagner l'objectif d'autonomie alimentaire des territoires ultramarins.
Couverture numérique en outre-mer : plusieurs territoires non éligibles au fonds du Plan France Très Haut Débit (PFTHD) souhaitaient bénéficier d’un soutien dans le déploiement d’équipements structurants, indispensables à leur développement. A ce titre, plusieurs projets, jugés indispensables au développement économique de ces territoires, sont financés via un fonds de concours alimenté par la caisse des dépôts et consignation. Ainsi :
Contentieux Broadband : Le territoire des îles de Wallis et Futuna a été condamné par la cour d’appel de Paris le 5 novembre 2019 à indemniser l’entreprise Broadband Pacifique au paiement de 2,5 M€. Dans ce contexte, l’Etat a mis à disposition du territoire les 2,5 M€ en AE=CP.
Fonds pêche : la filière pêche et aquaculture représente un enjeu majeur à Saint-Pierre et Miquelon. Mais le territoire, situé hors UE, ne peut prétendre aux aides apportées par les fonds européens, notamment le FEAMP (fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) qui est actuellement le principal vecteur financier d'accompagnement du secteur. Dans ce contexte, un fonds « pêche et aquaculture » a été mis en place en 2017. Cette mesure a permis de financer du matériel de pêche, des navires et a également permis de contribuer à la structuration de la filière grâce à l'élaboration du volet pêche et aquaculture du plan territorial de l'agriculture durable, de l'alimentation et de la pêche. En 2020, le territoire a consacré 352 778 € en AE et 445 813 € en CP à ces actions.
L’agence pour le développement rural et l’aménagement foncier (ADRAF) a bénéficié cette année d’une subvention de 1,5 M€ en AE=CP. Ces crédits contribuent au budget de fonctionnement de l’organisme et aux acquisitions de terres en Nouvelle Calédonie.
Actions en faveur du tourisme AE : 0,2 M€ CP : 0,14 M€
200 000 € ont été engagés et 80 000 € mandatés dans le cadre d’un nouveau partenariat conclu avec Atout France, qui anime depuis 16 ans un cluster où collaborent les acteurs du tourisme ultramarins, principalement orienté sur des actions de promotion, sous la présidence du ministère des outre-mer. Ce financement est destiné à permettre le déploiement d’actions du cluster tourisme en faveur des destinations ultra-marines, en élaborant une feuille de route opérationnelle, en organisant les rencontres du tourisme ultramarin, en coordonnant les actions entre différentes instances concernées (IEDOM, FEDOM, comités de filières, … ).
Enfin, un versement de 60 000 € en CP a également été opéré au profit de l’agence pour solde de la convention 2019.
Actions en faveur de l’environnement AE : 0,7 M€ CP : 0,6 M€ :
L’Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR) mobilise plusieurs conventions. Ainsi, au titre du programme d’action 2016-2020, des conventions de subvention sont en cours avec l’École pratique des hautes études (EPHE), le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’université de Bretagne occidentale, le cabinet Marex, Eco Maires, Caenostrum et Mangareva.
En raison de la crise sanitaire, le congrès mondial de l’UICN qui devait avoir lieu au cours de l’été 2020 a été repoussé à l’année 2021.
Au titre de l’IFRECOR, le territoire de Saint-Martin a consommé en 2020 43 490 € en AE = CP.
La convention signée en 2020 avec l’Office national des forêts (ONF) a été engagée à hauteur 95 172 € dont 76 138 € ont été liquidés.
Par ailleurs, du fait de l’échouage massif d’algues sargasses dans les Antilles, un plan interministériel a été mis en place, 0,12 M€ ont été engagés en Martinique sur les crédits du ministère des outre-mer.
ACTION
03 – Continuité territoriale |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Continuité territoriale | | 43 487 485 | 43 487 485 | | 43 787 485 | 43 787 485 |
Après retraitement des AE antérieures clôturées et correction des erreurs d’imputation, le montant total de la consommation sur l’action 3 s’élève à 33 590 782 € en AE et 31 384 003 € en CP
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 211 843 |
| 249 960 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 211 843 |
| 249 960 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 43 487 485 | 33 329 684 | 43 787 485 | 31 228 592 |
Transferts aux ménages | 32 444 434 | 17 105 584 | 32 444 434 | 17 098 085 |
Transferts aux entreprises | 6 123 901 | 9 869 281 | 6 423 901 | 7 849 955 |
Transferts aux collectivités territoriales | 2 879 150 | 3 334 482 | 2 879 150 | 3 313 909 |
Transferts aux autres collectivités | 2 040 000 | 3 020 337 | 2 040 000 | 2 966 643 |
Total | 43 487 485 | 33 541 527 | 43 787 485 | 31 478 553 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
CATEGORIE 31 : DEPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL
AE = CP : 39 125 €
Après correction des erreurs d’imputation, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 39 125 € en AE =CP.
Face à la nécessité d’assurer la continuité territoriale entre Point-à-Pitre, Saint-Martin et Saint-Barthélemy dans le contexte de crise sanitaire, la Guadeloupe a assuré une compensation financière au bénéfice de la compagnie Air-Antilles pour un montant de 39 125 € en AE=CP.
DÉPENSES D'INTERVENTION
Après correction des erreurs d’imputations les dépenses d’intervention s’élèvent à 33 551 657 € en AE et 31 344 878 € en CP.
La pandémie de la Covid-19 a entraîné des mesures de restriction de circulation des compagnies aériennes et par voie de conséquence une chute de la mise en oeuvre de la continuité territoriale (LADOM, pour l’ensemble des dispositifs du fonds et FEBECS). Ceci explique l’écart des montants consommées par rapport à la prévision (43,5 M€ en AE et 43,8 M€ en CP).
CATÉGORIE 61 – TRANSFERTS AUX MENAGES
Fonds de continuité territoriale : AE 19 655 798 € CP 19 639 963 €
Périmètre LADOM : AE = CP 16 308 003 €
Les crédits d’intervention alloués en 2020 à L’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM) par le ministère des outre-mer, se sont élevés à 16 308 003 € en AE=CP.
Aide à la continuité territoriale (ACT)
En 2020, 6 463 mesures ACT ont été délivrées pour l’ensemble des départements, pour un budget engagé à hauteur de 1 676 990 €, dont 1 676 362 € ont été consommés pendant l’exercice.
En raison de la crise sanitaire, l’activité s’est arrêtée à partir du 16 mars, et à la reprise, la demande d’aide est restée inférieure aux années précédentes. Par rapport à 2019, la baisse pour l’ensemble est de - 68,3 % en nombre de bons, et - 66,8 % en budget :
EVOLUTION ACTIVITE 2020/2019 | GUADELOUPE | GUYANE | MARTINIQUE | REUNION | MAYOTTE | TOTAL |
Nbre bons réalisés Déc. 2019 | 8 016 | 2 182 | 8 666 | 40 | 1 459 | 20 363 |
Nbre bons réalisés Déc. 2020 | 2 598 | 668 | 2 283 | 50 | 864 | 6 463 |
Variation nbre 20/19 | -5 418 | -1 514 | -6 383 | 10 | -595 | -13 900 |
Variation % 20/19 | -67,6% | -69,4% | -73,7% | 25,0% | -40,8% | -68,3% |
Budget Etat engagé Déc.2019 | 1 908 465 € | 619 950 € | 1 934 670 € | 12 900 € | 573 030 € | 5 049 015 € |
Budget Etat engagé Déc. 2020 | 609 330 € | 190 950 € | 527 240 € | 17 500 € | 331 970 € | 1 676 990 € |
Variation Budget 20/19 | -1 299 135 € | -429 000 € | -1 407 430 € | 4 600 € | -241 060 € | -3 372 025 € |
Variation Budget 20/19 en % | -68,1% | -69,2% | -72,7% | 35,7% | -42,1% | -66,8% |
Les décaissements s’établissent en 2020 à 3 807 855 € et intègrent en partie des régularisations portant sur les exercices antérieurs.
Passeport mobilité études
LADOM a émis 14 209 mesures de transport au titre du programme PME, en baisse de 16 % par rapport à 2019 (16 909 mesures). Le budget engagé a été de 10,259 M€, contre 13,42 M€ en 2019. Cette évolution est exclusivement supportée par la baisse des retours et des renouvellements de passeports mobilité, les premiers départs se situant au même niveau qu’en 2019 (4 580 contre 4 508 en 2019).
Par ailleurs, la baisse constatée de 9 % du coût moyen par trajet est essentiellement due à la forte diminution de la demande de déplacements, et donc d’une disponibilité supérieure de sièges à prix réduits.
PASSEPORT MOBILITE ETUDES 2020 | TOTAL | Rappel TOTAL 2019 | Variation 20/19 |
Nbre mesures (trajets) | 14 209 | 16 909 | -16% |
Nbre de bénéficiaires | 8 892 | 9 843 | -10% |
Budget réalisé | 10 259 442 € | 13 420 935 € | -24% |
Coût moyen trajet | 722 € | 794 € | -9% |
Dont nombre billets premiers aller | 4 580 | 4 508 | 2% |
Dont nombre billets retour | 5 317 | 7 066 | -25% |
Dont nombre renouvellement billets aller | 4 312 | 5 335 | -19% |
Dont boursiers 100% | 11 575 | 13 917 | -17% |
Dont non boursiers 50% | 2 634 | 2 992 | -12% |
Dont remboursements (en nbre de trajets) | 930 | 888 | 5% |
Les décaissements s’établissent en 2020 à 11 478 434€, contre 19M € en 2019.
Passeport pour la mobilité de la formation professionnelle
En 2020, 2 703 mesures de transport ont été délivrées sur l’exercice, pour un engagement de dépense à hauteur de 1,854 M€. Par rapport aux 5 404 mesures de 2019, l’activité est en baisse importante sur un an, essentiellement en raison de la crise sanitaire.
ACT deuil et rapatriement funéraire
La mesure n’a été que très faiblement mobilisée en 2020. Alors que la programmation initiale prévoyait un budget de 45 000 € pour l’ACT deuil, un seul montant de 5 900 € a été mandaté pour 26 mesures. Les rejets concernent principalement :
• les cas où le voyage précède le décès (les familles souhaitant être auprès de leur proche) ;
• les demandes émanant de parents de deuxième degré (grands-parents, petits-enfants, frères sœurs…).
De la même manière, seule une mesure de rapatriement du corps pour un budget de 798 € a été réalisée, pour une programmation initiale de 100 000 €. Les difficultés de mise en œuvre de cette aide viennent principalement du fait que:
• le préfinancement du transport du corps est demandé (les familles étant souvent dans l’incapacité d’avancer les frais) ;
• le transport du corps ne soit possible que vers le lieu de résidence (ne sont donc pris en charge que les personnes en séjour temporaire).
Les décaissements s’établissent en 2020 à 14 005 €.
Périmètre COM : AE 3 347 795 € CP 3 331 960 €
La pandémie de la Covid-19 a entraîné la fermeture des espaces aériens et donc la suspension des vols internationaux réguliers au départ et à destination des collectivités du Pacifique entre mars et juillet 2020. Seule une dizaine de vols de continuité territoriale a été assurée entre Paris et ces collectivités d’outre-mer. Financés par l’Etat, ils ont permis de rapatrier les voyageurs Calédoniens, Polynésiens ou Wallisiens bloqués en métropole, d’assurer les évacuations sanitaires ou encore d’acheminer du fret, notamment médical.
Cela s’est traduit en gestion par une baisse des mesures délivrées en 2020 sur les dispositifs du fonds de continuité territoriale : aides à la continuité territoriale (ACT), passeport mobilité études (PME), passeport mobilité formation professionnelle (PMFP) ou passeport mobilité stages professionnelles (PMSP).
S’agissant de la continuité funéraire, seul le territoire de Wallis-et-Futuna a été concerné par ce dispositif.
Tableau récapitulatif consommation 2019 des dispositifs FCT
FONDS DE CONTINUITE TERRITORIALE_PERIMETRE COM | |||||
| Passeport mobilités Etudes (PME) | Passeport mobilités formation professionnelle (PMFP) | Aide à la continuité territoriale (ACT) | Aide à la continuité territoriale Volet funéraire (ACT) | Passeport mobilité stages professionnels (PMSP) |
Territoires |
|
|
|
|
|
Saint-Pierre-et-Miquelon | 112 | 10 | 3 | 0 | 0 |
Nouvelle-Calédonie | 1022 | 297 | 1568 | 0 | 0 |
Polynésie Française | 388 | 165 | 435 | 0 | 25 |
Wallis-et-Futuna | 284 | 61 | 443 | 0 | 0 |
TOTAL | 1806 | 533 | 2449 | 0 | 25 |
Tableau récapitulatif consommation 2020 des dispositifs FCT
FONDS DE CONTINUITE TERRITORIALE_PERIMETRE COM | |||||||||||
Territoires | Passeport mobilités Etudes (PME) | Passeport mobilités formation professionnelle (PMFP) | Aide à la continuité territoriale (ACT) | Aide à la continuité territoriale Volet funéraire (ACT) | Passeport mobilité stages professionnels (PMSP) | ||||||
Saint-Pierre-et-Miquelon | 103 | 11 | 1 | 0 | 0 | ||||||
Nouvelle-Calédonie | 543 | 78 | 467 | 0 | 0 | ||||||
Polynésie Française | 465 | 104 | 83 | 0 | 2 | ||||||
Wallis-et-Futuna | 233 | 38 | 71 | 15 | 1 | ||||||
TOTAL | 1344 | 231 | 622 | 15 | 3 |
CATEGORIE 62 – TRANSFERTS AUX ENTREPRISES
AE : 9,89 M€ CP : 7,90 M€
Au regard de la réduction du trafic aérien sans précédent en 2020 (près de 90 % du trafic aérien selon les compagnies françaises), la continuité territoriale et le désenclavement de certaines collectivités d’outre-mer, soutenus par l’Etat, est toutefois resté une priorité.
Dessertes maritime et aérienne de Saint-Pierre et Miquelon : AE : 9 895 142€ CP : 7 908 480€
La desserte maritime de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, considérée comme essentielle à son approvisionnement, fait l'objet d'une aide publique depuis de nombreuses années sous forme de délégation de service public (DSP), signée en novembre 2016 pour 4 ans, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2017.
L'attributaire de la délégation assure le service public pour les 2 lignes maritimes :
• la desserte entre Saint-Pierre et Halifax (Nouvelle Ecosse) a raison de 50 rotations dans l'année dite internationale ;
• la desserte entre Saint-Pierre et l'île de Miquelon dite inter-îles pour assurer la continuité des marchandises entre les deux îles à raison de 70 rotations maximum.
Ce dispositif reste dynamique en 2020 avec une consommation au 31 décembre qui s’établit à 9 895 142 € en AE et à 7 908 480 € en CP, soit une progression de 52% en AE et 12 % en CP, par rapport à la dépense réalisée en 2019 (6 477 549 € en AE et 7 050 617 € en CP). Par ailleurs, les crédits consommés sont supérieurs aux montants ouverts en LFI (+ 62% en AE et 23 % en CP). La délégation de service public est arrivée à son terme à la fin de l'année 2020, un appel d'offre a été lancé au second semestre pour attribuer la nouvelle délégation de service public.
CATEGORIE 63 – TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES TERRITORIALES :
AE = CP : 2,89 M€
Desserte aérienne de Wallis-et-Futuna AE = CP : 2 892 984€
Le transporteur Aircalin assure depuis 2018, la liaison entre les îles Wallis et Futuna. La période d'exploitation s'étend du 1er mars 2018 au 28 février 2023. La desserte aérienne demeure en effet le seul moyen de transport de personnes, de courrier ou de fret entre Futuna et l'extérieur.
Rapporté à l’année 2019 (2 867 478 € en AE=CP réalisés), les crédits consommés pour l’exercice apparaissent légèrement en hausse à 2 892 984 € en AE=CP, soit une progression de +0, 9%. Cependant, la réalisation 2020 reste conforme aux crédits votés en LFI.
CATEGORIE 64 – TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITES :
Fonds d'Echanges à But Educatif, Culturel et Sportif (FEBECS) : 1 107 733 € en AE et 903 450 € en CP
Au 31 décembre 2020, le bilan de la consommation sur cette activité s’est établi à 1 107 733 M€ en AE et 903 450 € en CP , soit un recul de - 45% en AE et - 56% en CP, par rapport aux montants inscrits en LFI (2 040 000 €) sur cette ligne budgétaire. Au regard de la programmation initiale (2 019 400 € en AE=CP), la baisse sur ce dispositif s’avère tout aussi importante, -45% en AE et – 55 %en CP. Comme toutes les actions de continuité territoriale, le FEBECS a été directement impacté par la crise sanitaire : les confinements et la fermeture des espaces aériens.
FEBECS_Tableau récapitulatif de la consommation 2020
Programmation initiale 2020 | Réalisation au 31/12/20 | ||||
TERRITOIRES | AE | CP | AE | CP | |
Crédits non répartis | 529 € | 529 € | 0,00 € | 0,00 € | |
GUADELOUPE (dont Saint Martin) | 252 483,00 € | 252 483,00 € | 252 470,00 € | 250 370,00 € | |
GUYANE | 319 360,00 € | 319 360,00 € | 327 560,00 € | 72 874,31 € | |
MARTINIQUE | 164 648,00 € | 164 648,00 € | 154 957,00 € | 154 957,00 € | |
MAYOTTE | 391 278,00 € | 391 278,00 € | 142 553,00 € | 144 065,00 € | |
LA REUNION | 611 697,00 € | 611 697,00 € | 150 416,37 € | 216 407,42 € | |
SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON | 29 910,00 € | 29 910,00 € | 0,00 € | 0,00 € | |
WALLIS-ET-FUTUNA | 49 495,00 € | 49 495,00 € | 45 113,00 € | 45 113,00 € | |
NOUVELLE-CALEDONIE | 100 000,00 € | 100 000,00 € | 15 000,00 € | 0,00 € | |
POLYNESIE FRANCAISE | 100 000,00 € | 100 000,00 € | 19 664,00 € | 19 664,00 € | |
TOTAL FEBECS | 2 019 400,00 € | 2 019 400,00 € | 1 107 733,37 € | 903 450,73 € |
Dans le cadre du FEBECS, les actions prioritairement soutenues en 2020 ont porté sur les thématiques suivantes :
- en matière d’éducation et de jeunesse : le déplacement des jeunes dans le cadre de projets d’échanges déposés par les associations (tels que les concours nationaux possédant un volet outre-mer ou les prix littéraires par exemple…) ; la venue dans l’hexagone de classes lauréates d’un concours ou d’un prix national ; les déplacements liés aux projets pédagogiques des classes européennes et les échanges linguistiques présentés par des classes spécifiques organisés dans le cadre de la coopération régionale et après validation de l’autorité académique ; les projets conduits dans le cadre des dispositifs de mobilité d’éducation non formelle hors temps scolaire dans le cadre du programme Erasmus + jeunesse ;
- en matière sportive : la participation aux compétitions nationales des sportifs ayant atteint les minimas requis pour y prétendre ; la participation aux compétitions inscrites aux calendriers des fédérations nationales ; la participation des licenciés et membres d’associations et clubs sportifs aux compétitions et manifestations sportives organisées dans les pays situés dans l’environnement régional ; les déplacements des sportifs inscrits dans les structures des parcours d’excellence sportive (PES) outre-mer pour des stages nationaux (organisés par les directeurs techniques nationaux (DTN) ou de compétitions, notamment celles qui contribuent à leur sélection ;
- concernant le domaine artistique et culturel, les déplacements vers des manifestations privilégiant la découverte de jeunes artistes, le transport des comédiens, musiciens, danseurs retenus dans la distribution d’un spectacle, les déplacements des artistes pour favoriser l’accès de leurs œuvres au circuit marchand métropolitain ou européen.
ACTION
04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports | | 5 650 000 | 5 650 000 | | 5 650 000 | 5 650 000 |
L’exécution 2020 en AE de l’action 4 comprend les engagements réalisés sur l’année à hauteur de 20,5 M€ et des retraits d’engagements à hauteur de 0,1 M€ qui réduisent d’autant l’exécution issue de Chorus.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 342 487 |
| 243 817 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 342 487 |
| 243 817 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 5 650 000 | 20 074 872 | 5 650 000 | 21 258 474 |
Transferts aux ménages | 1 700 000 | 356 851 | 1 700 000 | 356 851 |
Transferts aux entreprises |
| 221 000 |
| 212 200 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 12 108 336 |
| 13 963 620 |
Transferts aux autres collectivités | 3 950 000 | 7 388 685 | 3 950 000 | 6 725 802 |
Total | 5 650 000 | 20 417 359 | 5 650 000 | 21 502 291 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
CATÉGORIE 31 – DÉPENSES AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL
AE : 0,3 M€ - CP : 0,2 M€
Ces dépenses ont concerné à titre principal :
DÉPENSES D’INTERVENTION
CATÉGORIE 61 – TRANSFERTS AUX MÉNAGES
AE : 0,4 M€ - CP : 0,4 M€
Au titre de l'année universitaire 2019-2020, 0,35 M€ ont été mobilisés au bénéfice des 327 étudiants remplissant les conditions d’accès au dispositif de l’aide au logement étudiant. Il convient de noter que ce dispositif a été moins mobilisé que les années antérieures du fait de la crise et de la difficulté pour les étudiants à justifier de leur assiduité en cours ou de leur présence dans les logements.
CATÉGORIE 62 – TRANSFERTS AUX ENTREPRISES
AE : 0,2 M€ CP :0,2 M€
Aide à la production et la diffusion audiovisuelle
Le ministère finance un programme de soutien à la production audiovisuelle en attribuant des subventions aux sociétés de production.
En 2020, 0,2 M€ ont ainsi été consacrés au secteur audiovisuel. Ces crédits ont favorisé la production de 24 documentaires et fictions, principalement consacrés aux thématiques culturelle, historique, environnementale et d’actualité.
CATÉGORIE 63 – TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
AE : 12,4 M€ CP : 14,1 M€
Sur le territoire de la Polynésie Française
La contribution financière de l’État au budget du régime de solidarité de la Polynésie française est encadrée par une convention du 16 avril 2015. En application de cette convention, le Pays s’est engagé à poursuivre les réformes structurelles nécessaires au redressement des comptes sociaux du Territoire. En contrepartie, l’État verse une dotation annuelle de 12 M€ pendant 3 ans. La convention a été prolongée par avenant, pour l'année 2019.
En LFI 2020, le financement de la santé en Polynésie française était prévu sur l'action 2, car il devait être intégré dans le nouveau contrat de développement. Ce contrat n'ayant pas été signé en 2020, un avenant à la convention de 2015 a permis le versement pour 2020 d'une subvention de 10,1 M€ AE=CP.
La convention relative à l'oncologie signée en 2018 est arrivée à échéance en fin d’année 2019. Seuls des paiements sont désormais enregistrés sur ce dispositif. En 2020, 2 M€ de CP ont été payés sur les opérations d'oncologie.
Sur le territoire de Wallis-et-Futuna
S’achevant en 2020 (avenant 3), le pacte social devait faire l’objet d’une renégociation. Cette dernière n’a pu être entamée en 2020, une nouvelle prolongation a été réalisée pour l’année 2021.
1,7 M€ ont été prévus pour l’année 2020 et constituent la contribution de l’Etat au financement des aides aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Au 31 décembre 2020, 1,7 M€ ont été consommés.
| AE | CP |
Aide aux personnes âgées | 1 099 456 | 1 099 456 |
Aide aux personnes handicapées | 407 544 | 394 597 |
Subvention association SIO FOOU | 70 000 | 70 000 |
Subvention association handicapés Wallis | 100 000 | 100 000 |
Subvention association handicapés Futuna | 23 000 | 23 000 |
Total | 1 700 000 | 1 687 053 |
Par ailleurs, le ministère prévoit, avec l’appui de l’AFD, de réaliser une étude sur « le modèle économique de Wallis et Futuna » qui devra apporter des éléments de lecture et d’analyse pour le futur pacte social. Le démarrage de cette étude est programmé en début d’année 2021.
Sur les autres territoires d’outre-mer 0,6 M€ ont été consommés en AE et 0,4 M€ en CP :
0,2 M€ pour la Guadeloupe
0,06 M€ pour La Réunion
0,1 M€ pour le territoire de Mayotte
0,2 M€ pour la Nouvelle Calédonie en AE uniquement
CATÉGORIE 64 – TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS
AE : 7,2 M€ - CP : 6,5 M€
Domaine sanitaire et social 2,8 M€ en AE=CP
La direction générale des outre-mer a attribué des subventions pour 50 actions menées dans le champ sanitaire et social, sur présentation de projets intéressant les publics de l’outre-mer et les ultra-marins en métropole pour un montant de 823 600 €. Ces subventions permettent la réalisation d’actions ou d’opérations cofinancées.
Dans le domaine sanitaire (0,2 M€ en AE = CP) : le ministère des outre-mer a choisi notamment de soutenir les actions de santé s’inscrivant dans les plans nationaux de santé publique et qui affectent particulièrement les outre-mer, notamment :
la santé sexuelle (155 000 €) : actions de prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et d’accompagnement des familles, notamment en Guyane. L’infection par le VIH est encore très active dans les départements des Antilles et en Guyane et doit être combattue en poursuivant les actions d’information, de sensibilisation et de promotion de la santé sexuelle ; le MOM contribue également aux actions du Planning familial dans les DOM ;
la lutte contre les conduites addictives (30 000 €) à l’Association Guyanaise de Réduction des Risques et la participation financière aux études menées par l’OFDT ;
la prévention des cancers féminins - notamment à Mayotte et en Guadeloupe (34 100 €) ;
diverses actions dans les domaines de la nutrition et des maladies rares (13 K€).
Dans le domaine social (0,6 M€ en AE = CP) : le ministère des outre-mer a choisi notamment de soutenir des actions dans les domaines suivants :
La lutte contre les violences et égalité femmes hommes (156 500 €), notamment en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane ; il est à noter que le Mouvement français pour le Planning familial (cité plus haut) développe également des actions dans ce domaine. On peut noter également, des actions de formation et de soutien à l'entrepreneuriat féminin en territoire ultramarin par le développement de l'incubateur en Guadeloupe avec une nouvelle antenne et le renforcement et soutien à l'incubateur de Guyane avec des actions dans deux territoires isolés (Fédération les premières)
Le programme de prévention communautaire du suicide chez les amérindiens du Haut-Maroni (20 000 €) ;
Enquête et prospective : livre blanc sur les perspectives et limites du retour des forces vives de Guadeloupe et de Martinique (60 000 €) ;
Médiation et inclusion numérique (70 000 €) : favoriser l'insertion professionnelle et le retour à l'emploi des personnes vulnérables au travers du numérique, de la programmation informatique/robotique et lutter contre la fracture numérique : Création de 2 Park Num Lab (Mayotte et Guyane) et de 4 Ecoles Nomades (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte).
La Délégation interministérielle pour l'égalité des chances des Français d’outre-mer et la visibilité des outre-mer a également contribué à la gestion de la crise sanitaire du COVID-19 en participant à la mise en place de subventions pour 14 associations sur l’ensemble de l’hexagone, soit un financement de 239 600 € en AE = CP. Ces associations ont accompagné les étudiants ultramarins dans les domaines de l’aide alimentaire, la lutte contre l’isolement, l’aide pour les démarches administratives et le tutorat lors du premier confinement.
Autres actions sociales financées en 2020 sur le territoire de Mayotte
Les crédits alloués en 2020 ont été destinés à des dispositifs de proximité à destination des populations du territoire (financement du dispositif de médiations citoyennes) et de mettre en œuvre des politiques publiques spécifiques à Mayotte (financement du volet social des opérations de lutte contre l’habitat illégal Loi Elan).
1,7 M€ ont été consommées en AE et CP au cours de l’exercice budgétaire 2020 sur ces dispositifs.
Au titre de l’aide sociale, 0,1 M€ ont été engagés et 0,06 M€ payés dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID 19, pour alimenter un fonds de soutien aux artistes martiniquais, qui n’ont pas le statut de professionnel.
Domaine Culture
AE = 3,3 M€ CP = 2,7 M€
Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour l’outre-mer (FEAC)
Le protocole d’accord entre les ministères de l'outre-mer et de la culture, le FEAC favorise les échanges et la circulation des œuvres et des artistes et de fait leur visibilité. Ce fonds est doté à parité par le ministère chargé de l’outre-mer et par le ministère chargé de la culture. Les décisions sont prises en commission sur avis des directions des affaires culturelles des départements, des directions centrales spécialisées (musique, théâtre, danse, musées notamment) et du ministère des outre-mer.
Le protocole initial a été revu en 2017 et en 2018 afin de l’adapter à l’évolution des pratiques culturelles et répondre aux demandes récurrentes des associations. Ainsi, les subventions attribuées dans le cadre des échanges culturels sont désormais calculées sur les frais de transport des personnes et des matériels. De même, le périmètre du fonds est élargi, les échanges avec les pays étrangers (autres que les pays d’Europe et les pays de l’environnement régional) peuvent désormais donner lieu à subvention. Enfin, la liste des projets qui peuvent faire l’objet de l’aide, intègre la formation des artistes, les projets audiovisuels et les projets relatifs au patrimoine matériel et immatériel.
Le fonds global a été abondé à 1 M€ en 2020 par les 2 ministères (500 K€ chacun) et a permis de subventionner 174 projets.
Subventions aux projets sur le secteur de la culture.
Le ministère des outre-mer réserve par ailleurs une enveloppe financière afin de soutenir les projets culturels des associations et les grandes manifestations culturelles ultra-marines en métropole ou celles se déroulant dans les collectivités d’outre-mer. En 2020 elle s’est élevée à 812 000 € correspondant à 67 actions culturelles et socio-culturelles.
Le ministère a également soutenu d’autres projets sociaux-culturels parmi lesquels :
l’installation d’une œuvre dans le Jardin des Tuileries à Paris en hommage à la mémoire des victimes de l’esclavage (960 000 € en AE et 480 000 € en CP) ;
700 000 € en AE = CP de soutien à la « Chaire outre-mer » animée par la Fondation nationale des sciences politiques ;
200 000 € en AE = CP pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Subventions aux projets sur le secteur de la culture (hors FEAC), échanges artistiques et culturels (0,1 M€)
Jeunesse et sports : 1 M€ en AE/CP
Le ministère des outre-mer accorde des subventions pour la réalisation de projets ou la tenue d’événements ayant trait aux sports ou à la jeunesse. Il participe au financement de grandes manifestations qui s’inscrivent dans l’environnement régional des collectivités d’outre-mer. Il accompagne des actions structurantes. Sur le volet Jeunesse, les actions soutenues ont porté notamment sur les champs de l’éducation, du périscolaire, de la médiation en milieu scolaire, de l’illettrisme, du décrochage scolaire et de l’insertion professionnelle.
En 2020, des subventions ont été accordées à 47 actions dans le champ de la jeunesse et des sports sur présentation de projets intéressant les publics de l’outre-mer et les ultra-marins en métropole pour un montant de 689 000 € en AE = CP. Notamment :
changer la vie de 50 jeunes breaking boys/girls des Drom en route vers leur insertion via les JO de Paris 2024 – Fédération française de danse – (50 000 €) ;
poursuite de l’expérimentation nationale de médiation sociale en milieu scolaire – Guyane – CRPV (20 000 €).
appel à projets interministériel « Sport-Santé Alimentation en Outre-mer (et en Corse) » 120 000 € ont été consacrés à 30 projets dans ce domaine par les 3 ministères.
Autres actions jeunesses et sports financées en 2019 : 0,32 M€ pour le territoire de Mayotte.
ACTION
06 – Collectivités territoriales |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
06 – Collectivités territoriales | | 171 616 048 | 171 616 048 | | 144 201 122 | 144 201 122 |
L’exécution 2020 en AE de l’action 6 comprend les engagements réalisés sur l’année à hauteur de 170 371 404 € et des retraits d’engagements à hauteur de 15 088 991 € qui réduisent d’autant l’exécution issue de Chorus.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 995 101 | 556 401 | 995 101 | 524 637 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 995 101 | 556 401 | 995 101 | 524 637 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 18 980 |
| 18 980 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 18 980 |
| 18 980 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 170 620 947 | 154 333 293 | 143 206 021 | 148 903 958 |
Transferts aux ménages | 10 000 000 | 24 576 | 10 000 000 | 24 576 |
Transferts aux entreprises |
| 769 374 |
| 769 374 |
Transferts aux collectivités territoriales | 160 620 947 | 153 431 374 | 133 206 021 | 148 002 039 |
Transferts aux autres collectivités |
| 107 969 |
| 107 969 |
Total | 171 616 048 | 154 908 674 | 144 201 122 | 149 447 575 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
AE : 556 047 € - CP : 524 283 €
Lutte contre l’orpaillage illégal AE = 176 944 € CP = 174 992 €
Opération interministérielle pilotée par le préfet de la région Guyane et le procureur de la République, la lutte contre l’orpaillage illégal est conduite conjointement par les forces armées en Guyane, les forces de gendarmerie nationale et les autres services de l’État (PAF, ONF, DEAL, douanes, parc amazonien de Guyane). Elle exerce une pression constante sur l’orpaillage illégal empêchant l’exploitation clandestine des ressources aurifères du département par les « garimpeiros » en limitant ainsi les conséquences environnementales, sociales et économiques.
Dans la continuité de la réforme de 2018, l’implication forte des militaires et la meilleure coordination avec les forces de sécurité intérieure (FSI) a permis de conserver une constante capacité de saisie et de destruction en 2020 : 2 des 6 escadrons de gendarmerie mobile déployés en permanence sur le département sont dédiés à la mission. Et 4 compagnies d’infanterie et une compagnie du génie de l'armée de terre, 3 avions CASA et 5 hélicoptères PUMA appuient le dispositif, avec en moyenne 190 militaires par jour, soit à 847 patrouilles conjointes FAG/FSI conduites en forêt et sur les fleuves de Guyane permettant ainsi la saisie de 24,1 M€ d’avoirs criminels.
En 2020, l’opération Harpie, opération quotidienne de lutte contre l’orpaillage illégal, a permis la saisie/destruction de matériel nécessaire aux orpailleurs tels que 86 concasseurs, 1 147 motopompes. 183 pirogues, 74 quads, 205,8 kilos de mercure et 5,5 kilos d’or. Le bilan Harpie 2020 est en légère hausse et particulièrement encourageant. Il est le fruit d’une adaptation permanente du dispositif aux contraintes de la crise sanitaire Covid-19 ainsi qu’à celle de la forte résilience de l’adversaire.
Moyens de sécurité civile AE = 216 468 € CP = 186 656 €
Cette dotation vise à financer les projets structurants d’équipement de sécurité civile dans les collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Nouvelle-Calédonie qui possède la compétence). Ce financement intervient en complément et jamais en substitution des moyens pouvant être mis en œuvre par les services de l’État ou les collectivités territoriales. Elle contribue au fonctionnement de la sécurité civile dans les collectivités d’outre-mer soumises à de forts risques naturels.
Les projets sont organisés autour de trois axes :
• améliorer la prévention et l’alerte à la population ;
• améliorer l’équipement des centres d’incendie et de secours ;
• améliorer l’équipement des centres opérationnels de gestion de crise des préfectures et hauts commissariats.
Un effort particulier est consacré au renforcement de l’organisation de la réponse de sécurité civile et des moyens dédiés à Wallis-et-Futuna soumis à de nombreux risques naturels avec des moyens de sécurité civile limités, dont l’emploi est coordonné directement par l’administrateur supérieur.
Les dotations ont notamment permis de financer les programmes suivants :
• Saint-Pierre-et-Miquelon : 16 161 € en AE et 19 418 € en CP pour l’acquisition de divers matériels et la certification des tests d’aptitude des sapeurs-pompiers locaux pour une dotation de 20 000€ ;
• Wallis-et-Futuna : sur une dotation de 100 000 € qui ont servi à l’équipement de matériel en sécurité civile du territoire, 97 003 € d’AE et 79 935,70 € ont été consommés afin de renforcer les moyens de fonctionnement et d’équipement des centres de secours et d’incendie notamment 16 584 € pour l’achat de pièces de rechanges pour sirènes d’alerte tsunami ;
• Polynésie française : 27 958 € en AE et 16 524,77 € en CP pour l’achat de matériels de sécurité civile ainsi que pour les frais liés à l’abonnement satellitaire, pour une dotation de 28 000 € ;
Une opération de rapatriement des étudiants ultramarins a été organisée en mai 2020 avec mise en place d’une quarantaine et réalisation de test PCR avant l’embarquement pour un montant en AE=CP de 48 756 €.
Fonds de solidarité de l’union européenne AE = 162 635 € CP = 162 635 €
En titre 3, la consommation au titre du fonds de solidarité de l'Union européenne s'est élevée à 0,162 M€ en AE = CP et correspond à la poursuite du remboursement aux autres ministères ayant participé aux opérations d'urgence lors du passage des cyclones Irma et Maria sur les îles du Nord et de la Guadeloupe en septembre 2017.
En 2020, ce sont les factures du ministère de la transition écologique et solidaire qui ont été remboursées par facturation interne.
Par ailleurs, le décret de transfert du 7 août 2020 (cf. éléments transversaux) a permis de rembourser les dernières dépenses des ministères de la transition écologique et solidaire et de la cohésion des territoires à hauteur de 920 945 € en AE=CP.
DEPENSES POUR IMMOBILISATIONS
AE : 18 980 € - CP : 18 980 €
Lutte contre l’orpaillage illégal AE = 18 980 € CP = 18 980 €
Cette dépense est relative à l'acquisition d'un jet-ski au profit de la brigade nautique de la gendarmerie nationale qui l'utilise en appui de ses postes de contrôle fluvial dans le cadre de la lutte contre l'orpaillage illégal. Cette dernière utilise des pirogues et des jet-ski pour compléter le dispositif d'entrave fluviale destiné à juguler l'approvisionnement de l'orpaillage clandestin dans l'intérieur du territoire. Il y a 5 postes de contrôle fluvial fixes, répartis sur les principaux axes fluviaux et la gendarmerie intervient à leurs abords pour limiter les contournements ou les passages en force.
DEPENSES D’INTERVENTION
AE : 169,4 M€ CP : 148,9 M€
CATEGORIE 61 - TRANSFERT AUX menages
AE : 0,8 M€ CP : 2,6 m€
Fonds de secours outre-mer AE = 833 094 € CP = 2 560 141 €
Les collectivités d’outre-mer sont soumises à de nombreux aléas naturels, cycloniques, sismiques, volcaniques, à des pluies et inondations de forte intensité. Ces catastrophes naturelles peuvent avoir des conséquences graves sur les infrastructures, l’activité économique, notamment dans le secteur agricole, et déstabiliser gravement l’équilibre social des collectivités concernées.
Le fonds de secours pour l’outre-mer est un dispositif de soutien aux sinistrés de catastrophes naturelles, porté financièrement par le ministère des outre-mer. Il permet à l’État de mobiliser une aide d’urgence et de prendre en charge l’indemnisation partielle des biens mobiliers des particuliers non assurés, des dégâts causés à l’agriculture et aux infrastructures et équipements des collectivités territoriales.
L’objet du fonds de secours est double :
• pendant une catastrophe : dans le cadre d’un secours d’urgence, il permet de subvenir aux besoins de première nécessité d’une population sinistrée (alimentation, couvertures, tentes…), de financer l’acquisition de matériels destinés à protéger les bâtiments endommagés (bâches, étais…) ou de traiter les conséquences immédiates et urgentes de la catastrophe (achat de tronçonneuses, d’outillages divers…) ;
• après une catastrophe : il fournit une aide directe aux particuliers et aux entreprises à caractère artisanal ou familial, en situation économique difficile, dont les biens non assurés ont subi d’importants dommages.
Les exploitants agricoles ultramarins peuvent également bénéficier du fonds de secours pour les pertes de revenus et de récolte subies par leur exploitation, ainsi que les collectivités territoriales pour les dégâts causés à leurs équipements publics non-assurables (ponts, routes, réseaux d’adduction d'eau potable, réseaux d'assainissement…).
Hormis les décisions relatives à l’attribution rapide de secours d’urgence, les dossiers de demandes d’intervention du fonds de secours font l’objet d’une instruction par les services de l’État déconcentrés. Ils sont ensuite soumis à l’arbitrage du comité interministériel du fonds de secours (CIFS), auquel participent les représentants du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, en tant que de besoin, et de la direction du budget.
En 2020, le fonds de secours a été doté en loi de finances initiale de 10 M€ afin de répondre aux nombreuses catastrophes climatiques des années précédentes, le fonds de secours a été mobilisé en 2020 à hauteur de 833 094 € en AE pour 2 560 141 € en CP pour des dépenses d’interventions. En raison de la crise sanitaire, le CIFS n'a pu se réunir de façon régulière, ce qui explique la faiblesse de la consommation en 2020.
L’attribution des aides faisant suite aux décisions prises dans le cadre des CIFS qui se sont tenus en 2020 a concerné :
• la Martinique pour des montants de 760 392 € en AE=CP pour faire face à la sécheresse de 2018-2019 ;
• La Réunion pour un montant de 52 129 € en AE=CP à la suite des tempêtes tropicales Berguitta (17 et 18 janvier 2018) et Fakir (24 avril 2018) ;
• la Nouvelle Calédonie : 20 574 € en AE=CP pour le cyclone OMA survenu le 19 février 2019, avec une indemnisation pour les collectivités de 11 592 € en AE=CP et pour les entreprises locales de 8 982 € en AE=CP.
Le fonds de secours a également été mobilisé sur des restes à payer pour un montant de 1 727 048 € :
• Mayotte : 4 790 € en CP en réponse à la crise de l’eau de 2017 afin d’assurer l’approvisionnement des écoles et 83 702 € en CP correspondant aux travaux d’infrastructures communales endommagées suite au passage du cyclone Hellen en 2014 ;
• la Martinique : 62 080 € en CP pour finir d’indemniser les collectivités locales à la suite des fortes pluies et inondations de 2015 et de 13 392 € en CP au titre de l’ouragan Maria ;
• La Réunion pour un montant de 870 959 € en CP à la suite des tempêtes tropicales Berguitta (17 et 18 janvier 2018) et Fakir (24 avril 2018) ;
• la Polynésie française : 692 125 € en CP consommés pour les inondations de 2015 et 2017 ;
CATEGORIE 63 - TRANSFERT AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES
AE : 168,6 M€ CP : 146,3 M€
L'action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » rassemble plusieurs dotations de l'État au profit des collectivités territoriales ultramarines.
La consommation au 31 décembre 2020 (hors retraitements) s’établit à 168 586 180 € en AE et de 146 340 807 € en CP.
Les dotations territorialisées connaissent une progression en AE et en CP par rapport à la LFI, principalement en raison du dynamisme de la collectivité territoriale de Guyane.
Dotation spéciale de construction d'équipement des établissements scolaires à Mayotte (DSCEES) :
9 837 995 € en AE et 5 131 243 € en CP
Cette dotation est versée aux communes sous forme de subventions sur projets individualisés attribuées par le préfet (décret n° 2014-616 du 12 juin 2014 relatif aux modalités de versement de la dotation spéciale de construction et d’équipement des établissements scolaires à Mayotte).
Par ailleurs, cette dotation est complétée par des crédits du fonds exceptionnel d'investissement (FEI). Ce complément est passé de 3,4 M€ en 2016, de 10 M€ 2017 et 2018 à 20 M€ depuis 2019 dans le cadre du plan pour l'avenir pour Mayotte pour répondre à la demande croissante de constructions de salles de classe, compte tenu de l’évolution démographique dynamique du territoire.
Subvention en faveur de la construction et l'équipement scolaire en Guyane :
12 507 111 € en AE et 8 218 658 € en CP
Considérant les besoins en matière de construction et d'extension d'établissements scolaires en Guyane du fait notamment de la démographie croissante, l’instauration pour la Guyane d’une dotation spéciale d'équipement scolaire pour les écoles permet de répartir la charge financière des constructions de ces équipements entre l'État, au titre d'un effort de solidarité, et les collectivités, dont c'est la compétence.
Après deux années marquées par une sous-consommation, le dispositif de dotation scolaire a été consommé en totalité grâce aux projets portés par la collectivité territoriale de Guyane (CTG) arrivés à maturité tant en termes de demandes d’aide (régularisation de problèmes de foncier, par exemple) que de remontées de dépenses.
La mesure dédiée aux équipements et au rattrapage des équipements scolaires primaires affiche en 2020 une consommation en AE de 12,5 M€ répartis sur 25 groupes scolaires.
Dotation spéciale de construction et d'équipement des lycées et des collèges en Guyane :
58 177 967 € en AE et 49 289 170 € en CP
Pour répondre aux engagements pris par l’Etat dans le cadre du plan d’urgence des accords de Guyane, le Gouvernement a inscrit LFI 2018 une dotation spéciale de construction et d’équipement des lycées et collèges. Cette dotation est versée à la Collectivité Territoriale de Guyane pour la période 2018-2023.
La consommation de cette dotation spéciale pour les équipements du secondaire s’établit au 31 décembre 2020 à 58 M€ en AE et 49 M€ en CP, dépassant nettement les montants inscrits en LFI de 25 M€ en CP. Cette augmentation s’explique essentiellement par l’arrivée à maturité des projets portés par la collectivité et la mise en place d’une plateforme d’ingénierie chargée d’accompagner la collectivité dans l’aménagement et le développement du territoire.
Pour illustrer ce travail, on peut citer comme exemple les deux projets engagés en 2020 : le lycée de Macouria pour un montant de 43,77 M€ et la construction du collège de Montsinéry pour un coût de 14,4 M€.
En outre, d’autres crédits ont été versés dans le cadre de plusieurs opérations, par exemple un paiement de 9,6 M€ au titre du deuxième acompte pour la construction de la cité scolaire de Saint-Georges de l’Oyapock.
Dotation globale de construction et d'équipement des collèges de Nouvelle Calédonie (DGCEC) :
11 396 922 € en AE = CP
La consommation en AE et en CP s’établit en 2020 à 11 396 922 € (AE=CP), montant légèrement inférieur à celui inscrit en LFI, soit 11 831 530 €.
Pour rappel cette dotation, prévue au IV de l'article 181 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, est indexée sur le taux d'évolution, entre les deux années précédant l'année de son versement, du nombre d'élèves inscrits dans les collèges d'enseignement public à la rentrée scolaire.
Subventions d'équilibre : 9,56 M€ AE = CP
Des subventions d'équilibre sont versées chaque année au budget de l'assemblée territoriale des îles de Wallis-et-Futuna (0,81 K€ en AE=CP), des Terres australes et antarctiques françaises (4,08 M€ en AE=CP) afin de compenser la faiblesse des ressources propres de ces territoires.
Lors de l’exercice 2020, ces subventions d’équilibre ont été abondées en gestion par la mission outre-mer :
- pour les TAAF, un versement supplémentaire de 1,2 M€ en AE=CP a été mis en œuvre pour accélérer les opérations d’investissements nécessaires au bon fonctionnement du territoire ;
- pour la Nouvelle-Calédonie, en application d'un arbitrage interministériel, le programme 123 a pris en charge à hauteur de 3,35 M€ en AE=CP les frais de quatorzaines des fonctionnaires ayant fait l'objet d'une mutation au cours du second semestre 2020.
Travaux divers d'intérêt local (TDIL) : AE : 0 € CP : 60 351 €
Ces restes à payer sur AE antérieurs à 2017 ne concernent que la Polynésie Française et sont versés sous la forme de subvention aux collectivités locales. Ils résultent principalement de la suppression le 9 août 2017 de la réserve de crédits mis à disposition des parlementaires pour subventionner des associations ou des projets dans leur circonscription.
Fonds intercommunal de péréquation (FIP) en Polynésie Française : 6 737 648 € AE=CP
Créé en 1971, le fonds intercommunal de péréquation (FIP) est actuellement régi par la loi organique statutaire du 27 février 2004. Sa vocation est de doter les communes polynésiennes d’une source de financement stable et pérenne en l’absence d’une fiscalité propre suffisante. Il s’agit de la principale ressource financière des communes, tant en fonctionnement qu’en investissement.
La réalisation 2020 sur ce dispositif est conforme à la prévision.
Aide à la reconversion polynésienne : 60 368 000 € en AE – 55 946 278 € en CP
La dotation globale de développement économique (DGDE) a été réformée en 2010 avec l’institution de trois instruments :
1) - Dotation globale d'autonomie (DGA) : cette dotation n’est plus versée par la mission outre-mer. Elle a été remplacée par un prélèvement sur recettes à compter de l’exercice 2020 à hauteur de 90 552 000 € en AE=CP
2) - Dotation territoriale pour l'investissement des communes (DTIC) : 9 055 200 € en AE=CP
D'un montant de 9,05 millions d'euros, cette dotation, mise en place par l’article L. 2573-54-1 du CGCT, constitue la seconde contribution de l’Etat au fonds intercommunal de péréquation. Elle a pour vocation de financer spécifiquement les investissements en matière d’adduction en eau potable, d’assainissement, de déchets, de constructions scolaires et d’atténuation ou d’adaptation aux changements climatiques.
3) - Troisième instrument financier (3IF) : 51 312 800 € en AE et 46 891 078 € en CP.
Le troisième instrument financier est né de la réforme de l’ex-dotation globale de développement économique (DGDE) en 2011.
Calibré pour un engagement annuel de l’État de 51 312 800 euros, ce dispositif contractualisé vise à soutenir à hauteur de 70% du montant TTC (80 % du montant HT avant 2020), les investissements prioritaires de la Polynésie française en matière d’infrastructures routières, aéroportuaires, maritimes et de défense contre les eaux.
Depuis sa création, 719 opérations ont été engagées sur ce dispositif pour un montant total de participation de l’État de 496 millions d’euros.
Eu égard à la nature des opérations subventionnées et aux modalités de paiement, le troisième instrument financier connaît un décalage temporel entre engagements et paiements. En effet, la majeure partie des chantiers étant structurants, la conduite des opérations programmées implique généralement un délai de réalisation de 36 mois. De plus, l’État intervient principalement en remboursement des dépenses justifiées par la collectivité. De ce fait, les crédits de paiement mobilisés en N correspondent généralement à des autorisations d’engagement consommées en N-3. Le montant des demandes de paiement émises suit donc une courbe ascendante depuis le troisième exercice de programmation.
En 2020, le total des décaissements réalisés s’élève à 46,8 millions d’euros, soit 91% d’une année d’engagement en hausse par rapport à l’année dernière (41,3 M€), alors que ce dispositif a été soumis aux contraintes liées à la crise sanitaire : plusieurs opérations ont subi des retards importants nécessitant des prolongations du délai de réalisation.
Parmi les chantiers structurants engagés en 2020, on recense :
Ventilation de la programmation 2020
ACTION
07 – Insertion économique et coopération régionales |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
07 – Insertion économique et coopération régionales | | 969 500 | 969 500 | | 969 500 | 969 500 |
L’exécution 2020 en AE de l’action 7 comprend les engagements réalisés sur l’année à hauteur de 474 575 € et des retraits d’engagements à hauteur de 112 808 € qui réduisent d’autant l’exécution issue de Chorus.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 80 000 | 34 728 | 80 000 | 88 683 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 80 000 | 41 186 | 80 000 | 88 683 |
Subventions pour charges de service public |
| -6 458 |
|
|
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 889 500 | 327 039 | 889 500 | 358 708 |
Transferts aux ménages |
| 2 500 |
| 1 250 |
Transferts aux entreprises |
| 76 869 |
| 59 073 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 62 904 |
| 65 000 |
Transferts aux autres collectivités | 889 500 | 184 766 | 889 500 | 233 385 |
Total | 969 500 | 361 767 | 969 500 | 447 391 |
Le fonds de coopération régionale (FCR) contribue à l’insertion des départements, régions et collectivités des outre-mer, dans leur environnement géographique et concourt aux actions de coopération économique, sociale et culturelle avec les pays de la région. Ils sont, en liaison avec les programmes des différents postes diplomatiques, l’un des instruments principaux de la coopération régionale de l’État et des collectivités territoriales pour les actions de coopération menées avec les Etats des Caraïbes, les pays de la zone sud océan Indien, les pays et organisations du Pacifique, ou les Provinces canadiennes francophones le Canada Atlantique (le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Ecosse, l’Ile-du-Prince-Edouard et Terre-Neuve-et-Labrador).
De fait, le FCR induit l’organisation de nombreux déplacements et manifestations à l’extérieur du territoire de résidence. Or, l’année 2020 a été principalement marquée, au niveau national et international, par la situation sanitaire de la Covid-19 et les restrictions et contraintes en matière de déplacements et de transport aérien.
Cette situation exceptionnelle explique la sous-exécution des dépenses relatives à ce dispositif entre les montants prévisionnels inscrits en LFI (969 500 € en AE=CP) et la réalisation (474 575 € en AE et 447 392€ en CP), soit un recul de - 51 % en AE et -53,8 % en CP.
Le tableau ci-dessous présente l’évolution des crédits entre la programmation initiale (930 720 € en AE=CP) et l’exécution en fin de gestion.
Territoires concernés | Programmation initiale AE=CP | Réalisation au 31/12/2020 Autorisations d’engagement | Réalisation au 31/12/2020 Crédits de paiements |
Central | 100 720 | 20 000 | 20 000 |
Guadeloupe | 205 000 | 36 528 | 57 780 |
Guyane | 110 000 | 75 580 | 84 854 |
Martinique | 125 000 | 166 552 | 100 854 |
Mayotte | 190 000 | - | - |
La Réunion | 150 000 | 122 965 | 127 888 |
Nouvelle-Calédonie | 0 | - | - |
Polynésie Française | 0 | - | - |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 50 000 | 3 950 | 7 016 |
TAAF* | 0 | 49 000 | 49 000 |
Wallis-et-Futuna | 0 | - | - |
TOTAL BOP | 930 720 € | 474 575 € | 447 392 € |
*NOTA BENE : il s'agit ici d’une mauvaise imputation de la dépense. Le comité local relève en effet de l'action 2 du P. 123_Actions en faveur de l'environnement, en lien avec l'Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) animé par la direction environnement des TAAF.
Malgré cet aléa, quelques initiatives de coopération régionale ont toutefois pu être financées en 2020 portant sur des thématiques très diverses, tels que le développement économique, l’agriculture, la santé, la culture l’environnement, la sécurité ou le sport. Parmi les projets retenus par les différents comités de gestion du fonds de coopération régionale, peuvent être cités.
Pour la Guadeloupe (36 528 € en AE et 57 780 € en CP) :
La consommation, en autorisations d’engagement a été nettement inférieure à la prévision initiale, soit 205 000€. L’organisation de la principale manifestation de l’exercice, la Conférence de coopération régionale Antilles Guyane (CCRAG), a été annulée en raison de la crise sanitaire. Elle devrait néanmoins se tenir en présentiel en Guadeloupe à la fin du 1er semestre 2021.
Le comité de gestion s’est tenu le 26 novembre 2020 et a retenu les 2 projets ci-dessous :
- élaboration et développement d’un référentiel commun de formation /certification entraînement sportif (entraîneurs/coach/athlètes) – Caraïbes, pour 20 000 €
- Tout Naturel – Haïti-Caraïbes, présenté par l’ACP environnement pour 15 140 €
S’agissant des CP, les 57 780 € mandatés correspondent aux restes à payer des exercices antérieurs ainsi que le versement d’avances.
Pour La Réunion (122 965 € en AE et 127 888 € en CP) :
Les consommations réalisées sont quasi équivalentes à celles de l’exercice 2019 :
- association Lalanbik : pour la structuration et le renforcement du partenariat chorégraphique dans l’océan indien ;
- association Océa Consult pour créer une base de données partagée pour le suivi de la dispersion larvaire des poissons dans l’Ouest de l’Océan Indien ;
- PIROI : le projet vise à améliorer la qualité des soins par le renforcement de la santé communautaire (en Union des Comores).
- CIRAD : Le projet vise à contribuer à la construction de l’Observatoire des Agricultures de l’Océan indien, et en particulier de sa composante malgache.
Pour la Guyane (75 580 € en AE et 84 854 € en CP) :
Les montants exécutés apparaissent nettement inférieurs aux montants inscrits en programmation budgétaire initiale, en raison de la crise sanitaire. En outre, certains restes à payer n’ont pas fait l’objet de finalisation tel que prévu.
Le comité de gestion a retenu les 6 projets ci-après :
- jumelage entre le lycée professionnel Max Joséphine de Guyane et l’IMEAO du Suriname,
- exposition de l’artiste guyanais Fabrice LOVAL;
- organisation du Festival de danses latines (Colombie-Suriname-Cuba);
- festival des rencontres du Maroni avec le Suriname,
- tournoi international de volley-ball avec comme participants l’équipe de France et champions Panaméricains chiliens / équipes de Guyane, du Surinam et de la Guyana. - Valorisation des arts culinaires avec le Suriname,
A noter qu’en raison de la crise sanitaire, les projets en cours d’exécution engagés au titre des années 2017 (1 projet) et 2018 (2 projets) ont été prorogés au 31 décembre 2021.
Pour la Martinique (166 552 € en AE et 100 854 € en CP) :
- une action portée par la CCI Martinique, qui assure le pilotage du programme INTERREG TEECA, pour la structuration du réseau Caricham (réseau des Chambres de Commerces de la Caraïbe) ;
- union départementale des Sapeurs Pompiers de la Martinique (UDSPM) a porté une opération de solidarité régionale permettant d’obtenir les fonds nécessaires à l’achat, dans le cadre de la Covid-19, de plus de 13 000 litres de solution hydro-alcoolique pour Haïti ;
- le Parc naturel régional de Martinique (PNRM) a été financé pour son projet Café Caraïbes afin de développer et commercialiser un produit de niche à haute valeur ajoutée destiné au marché du luxe martiniquais.
Pour Mayotte : aucune dépense n’a été réalisée, au titre du FCR pour l’exercice.
Pour l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, le comité administratif franco-canadien qui devait se réunir au premier trimestre 2020 pour examiner les projets sélectionnés a été annulé, en raison de la pandémie de la Covid-19. La dépense réalisée s’est établie à 3 950 € en AE=CP pour l’exercice et a concerné le fonctionnement du comité.
Enfin, s’agissant des collectivités du Pacifique, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, aucune dépense n’est intervenue en gestion sur cette action du fait de la mise en place, de mars à juillet 2020, par ces collectivités d’une quatorzaine obligatoire stricte afin de prévenir et juguler la propagation de la Covid-19 sur leurs territoires.
ACTION
08 – Fonds exceptionnel d'investissement |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
08 – Fonds exceptionnel d'investissement | | 110 000 000 | 110 000 000 | | 60 000 000 | 60 000 000 |
L’exécution 2020 en AE de l’action n°08 comprend des opérations nouvelles sur AE de l’année qui s’élèvent à 57,1 M€ en AE, et des nettoyages d’anciennes opérations à hauteur de 6,6M€. En CP, 55,2 M€ ont été consommés.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 110 000 000 | 50 745 686 | 60 000 000 | 55 180 154 |
Transferts aux entreprises |
|
|
| 223 915 |
Transferts aux collectivités territoriales | 110 000 000 | 50 745 686 | 60 000 000 | 54 956 239 |
Total | 110 000 000 | 50 745 686 | 60 000 000 | 55 180 154 |
DEPENSES D'INTERVENTION
CATéGORIE 63 - TRANSFERT AUX COLLECTIVITéS TERRITORIALES :
AE : 57 136 160 € CP : 55 180 154 €
Après retraitement des erreurs d’imputation, les dépenses s’élèvent à 57,1 M€ en AE et 55,2 M€ de CP.
Fonds exceptionnel d’investissement : 57,1 M€ en AE et 55,2 M€ en CP
34 M€ d’AE ont été redéployés en gestion vers des dépenses urgentes et inévitables, principalement vers les actions n°2 "aménagement du territoire" et n°4 "action sanitaire et sociale, culture, jeunesse et sport" : il s’agit notamment du financement des travaux de construction de la route Maripasoula-Papaïchton et du poste d’inspection frontalier de Guyane (14,3 M€), l’action de l’Etat en Guadeloupe sur le sujet de l’eau potable (3 M€), le régime social de protection de Polynésie française (10,1 M€) et les versements au titre du programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI pour 6,3 M€).
Ainsi, les opérations programmées se sont élevées à 63,3 M€ en AE. Cependant, la crise sanitaire et le report du second tour des élections municipales ont limité les possibilités d'engagement des projets à hauteur de près de 6 M€ par les BOP locaux, notamment par le territoire de Mayotte.
Hors constructions scolaires de Mayotte (22 opérations financées pour un montant global de 15 635 204 € d’AE), 54 opérations ont bénéficié d’un subventionnement pour tous les territoires à l’exception de la Guyane, pour un montant cumulé de 41,5 M€ d’AE et dans les domaines suivants :
THEMATIQUES | Nombres de Projets | % |
Constructions Scolaires/Jeunesse | 5 | 9% |
Culture | 5 | 9% |
Désenclavement du territoire | 5 | 9% |
Développement économique | 2 | 4% |
Divers | 7 | 13% |
Eau potable-Assainissement | 10 | 19% |
Equipement de proximité sanitaire et sociale | 1 | 2% |
Infrastructures numériques | 1 | 2% |
Prévention des risques majeurs | 9 | 17% |
Tourisme | 2 | 4% |
Traitement et gestion des déchets | 5 | 9% |
Transition énergétique | 2 | 4% |
SOUS TOTAL HORS MAYOTTE | 54 | 100% |
Le tableau ci-dessus précise les montants engagés pour chacun des territoires* pour un montant de 41,5 M€ (sur l’enveloppe ouverte en 2020).
TERRITOIRES | Montant FEI 2020 | Nombre de dossiers | % |
Guadeloupe | 3 742 707,00 | 6 | 9,02% |
St Martin - St Barthélémy | 3 500 000,00 | 2 | 8,43% |
Martinique | 5 448 724,00 | 11 | 13,13% |
Guyane | 0,00 | 0 | 0,00% |
Réunion | 9 995 500,00 | 9 | 24,08% |
*Mayotte | 5 502 498,00 | 5 | 13,26% |
Saint-Pierre et Miquelon | 2 535 000,00 | 4 | 6,11% |
TAAF | 450 000,00 | 4 | 1,08% |
Wallis-et-Futuna | 2 730 755,00 | 9 | 6,58% |
Polynésie française | 3 000 000,00 | 1 | 7,23% |
Nouvelle-Calédonie | 4 595 772,00 | 3 | 11,07% |
TOTAL | 41 500 956,00 | 54 | 100% |
*hors constructions scolaires de Mayotte
Guadeloupe : (total de 7 242 707 € d’AE)
Martinique : (total de 5 448 724 € d’AE)
Mayotte : (hors constructions scolaires: 5 502 498 € ; constructions scolaires : 15 635 204 € d’AE)
Constructions scolaires :
La Réunion : (total de 9 995 500 € d’AE)
Saint-Pierre et Miquelon : (total de 2 535 000 € d’AE)
Nouvelle-Calédonie : (total de 4 595 772 €)
Polynésie française : (total de 3 000 000 € d’AE)
Wallis-et-Futuna : (total de 2 730 755 € d’AE)
Terres australes et arctiques françaises : (total de 450 000 € d’AE)
La consommation des crédits de paiement s’élève à 55 180 154 € (dont 40,03 M€ au titre des engagements des années antérieures de 2009 à 2019 et 15,1 M€ au titre des engagements de l'année 2020).
Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD) et plans locaux de redynamisation (PLR)
En 2020, aucun projet n’a été financé.
ACTION
09 – Appui à l'accès aux financements bancaires |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
09 – Appui à l'accès aux financements bancaires | | 39 346 329 | 39 346 329 | | 26 489 805 | 26 489 805 |
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 39 346 329 | 33 700 000 | 26 489 805 | 29 449 820 |
Transferts aux entreprises | 15 000 000 |
| 925 500 | 29 807 |
Transferts aux collectivités territoriales | 24 346 329 | 33 700 000 | 25 564 305 | 29 420 013 |
Total | 39 346 329 | 33 700 000 | 26 489 805 | 29 449 820 |
DÉPENSES D'INTERVENTION
AE : 33,7 M€ CP : 29,4 M€
CATÉGORIE 62 – TRANSFERTS AUX ENTREPRISES
CP : 29 807 €
Depuis 2011, la bonification est réservée exclusivement au secteur public via le prêt conventionné locatif (PCL, prêt bonifié), conformément aux orientations adoptées par le conseil d’administration de l’agence française de développement (AFD) du 3 février 2011. Les prêts aux entreprises et au secteur privé (PAI) ont ainsi été remplacés par des prêts aux conditions de marché pour les entreprises et les banques. En conséquence, seule une consommation de CP a été enregistrée en 2020, à hauteur de 29 807 € correspondant aux prêts octroyés en 2010.
CATÉGORIE 63 – TRANSFERTS AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
AE : 33,7 M€ CP : 29,4 M€
Un engagement de 33,7 M€ en AE pour un montant prévu en LFI de 39,3 M€, a été alloué à l'agence française de développement pour financer uniquement les bonifications de prêts en 2020. La nette diminution de 43% par rapport 2019 du niveau d'engagement s’explique par l’absence de financement des programmes d'assistance à maîtrise d'ouvrage et du fonds 5.0.
En 2020, tous prêts bonifiés au secteur public confondus, les engagements bonifiés (387 M€) retrouvent la courbe de progression amorcée en 2018 (322 M€), après une année 2019 exceptionnelle (544 M€). Au total, 216 M€ ont été engagés au titre du PSP-B, et 156 M€ au titre du PSP-Vert. Le nombre d’octrois en faveur du secteur public ultramarin passe de 98 en 2019, à 89 concours en 2020. Le montant moyen des concours bonifiés s’élève à 4,3 M€ sur l’exercice (contre 5,6 M€ en moyenne l’année passée).
Parallèlement, les volumes de financements accordés au secteur public en prêts non-bonifiés s’élèvent à 729 M€ (dont 86 M€ de préfinancements de subventions européennes et d’État) en 2020, avec une hausse tirée par les prêts d’urgence octroyés aux collectivités de Nouvelle-Calédonie (240 M€) et de Polynésie Française (240 M€).
Au global, pour 1 € de bonification utilisée pour les interventions en prêts, l’AFD a octroyé près de 12 € de financement, pour 93 € d’investissements réalisés par les contreparties. Le montant global des investissements financés grâce aux prêts est en progression et s’élève à 2,9 Mds€.
Territoire | Engagements 2020 (€) | Nombre de concours octroyés | Bonification autorisée (€) |
Guadeloupe | 43 200 000 | 8 | 4 303 739 |
Guyane | 3 889 500 | 2 | 304 864 |
Martinique | 49 135 833 | 8 |