Indicateur 1.1

La production du Conseil en 2020 n’a été que peu affectée par la crise sanitaire. Les réunions des assemblées plénières prévues entre les mois de mars et de mai n’ont certes pas pu être organisées en raison de la première période de confinement. Elles ont ensuite repris à leur rythme habituel en présence physique réduite dans le respect des consignes sanitaires, l'organisation des travaux à distance ayant permis à l'ensemble des membres du Conseil de participer aux séances, et même de voter. Le retard pris au début de la pandémie n'a toutefois pas pu être totalement rattrapé, ce qui explique que la production totale des avis se soit élevée à 22, en baisse par rapport aux années précédentes et en dessous de l’objectif initialement fixé (30). En revanche de nombreuses études, surtout comparativement aux années précédentes, ont pu être finalisées en 2020 (9 études et communications contre 3 en 2019). Tout bien considéré, au global l’activité de la fonction consultative est maintenue dans des circonstances difficiles à un niveau similaire à celui des exercices précédents.

La prolongation exceptionnelle du mandat jusqu'au 31 mars 2021, dans l'attente du vote par le Parlement de la nouvelle loi organique régissant le CESE et des décrets qui lui sont liés, va en outre permettre de procéder à l'examen des travaux encore en attente (18 avis sont ainsi programmés pour le seul premier trimestre 2021).

 Au total, la production de la mandature actuelle aura été sensiblement plus élevée que celle de la mandature précédente à la même période : 138 travaux (dont 122 avis et assimilés ayant donné lieu à un vote de l’assemblée plénière) contre 124 (dont 110 ayant donné lieu à un vote de l’assemblée plénière) à la fin de l’année 2015. Sur l'ensemble de la mandature en se projetant jusqu’à la fin du mois de mars 2021, 157 travaux devraient avoir été menés à bien (dont 140 ayant donné lieu à un vote de l'assemblée plénière).

Indicateur 1.2

La crise a eu un impact important sur l’activité événementielle du Palais d’Iéna au cours de l’année 2020, entraînant une baisse sensible du nombre d’événements et de visiteuses et visiteurs. Néanmoins, un protocole sanitaire strict, appuyé sur les recommandations des autorités, a été mis en place pour maintenir autant qu’il était possible l’activité du Palais d’Iéna. Face à la durée de cette crise, les organisateurs d’événements se sont adaptés et ont souvent opté pour un format digital afin de maintenir les événements (installation de plateaux télé et diffusion en direct).

Indicateur 1.3

Le nombre de visiteuses et visiteurs du site internet du Conseil a été tiré vers le haut malgré la crise sanitaire, en raison des sessions de la Convention citoyenne pour le climat et notamment les rencontres entre ses membres et le Président de la République accompagnées d’un très intense retentissement médiatique. La préparation de la réforme du CESE a également eu un effet positif et permis d’intéresser le grand public à l’institution.

Les retombées presse quant à elles ont malgré tout été moins denses, en particulier en raison de la focalisation des médias sur la crise sanitaire. De plus, l’activité du CESE a malgré tout été ralentie pendant plusieurs semaines durant le premier confinement ce qui a diminué le nombre d’événements susceptibles de provoquer de telles retombées.

Indicateur 2.1

L’estimation des taux a été difficile à réaliser en 2020, en raison de la crise sanitaire qui a perturbé le suivi du présentéisme pour le deuxième trimestre et l’analyse groupée des 3^ème et 4^ème trimestres pour les formations de travail ainsi que l’arrêt de l’émargement en plénière des 2^ème et 3^ème trimestres. Néanmoins, prendre à nouveau en compte la présence par visioconférence a permis d’obtenir une évaluation fiable. La légère baisse de l’assiduité dans les deux domaines trouve sa source dans les perturbations qu’ont pu rencontrer les conseillères et les conseillers dans leurs emplois du temps dans le cadre de la crise sanitaire, qu’il s’agisse de leurs déplacements ou de l’impossibilité de disposer de chambres d’hôtel à Paris.

Indicateur 2.2

S’agissant de l’évolution des dépenses de fonctionnement stricto sensu par membre, les crédits supplémentaires alloués à l’organisation de la Convention citoyenne pour le climat ont mécaniquement fait augmenter les dépenses de fonctionnement et par conséquent également leur ratio par membre. Cependant, les déplacements des membres représentant un tiers des dépenses de fonctionnement, la baisse de la présence physique des conseillères et des conseillers en raison de la crise sanitaire a eu pour conséquence d’influer à la baisse le premier indicateur.

Concernant le pourcentage des recettes de valorisation rapporté au budget du CESE, ces recettes ont diminué en 2020 en raison de la crise sanitaire, ce qui provoque une légère baisse du ratio. Des efforts importants ont tout de même pallié l’essentiel des effets négatifs attendus et ont permis de rester au-dessus de la cible.

Indicateur 2.3

La crise sanitaire a eu un effet positif sur les indicateurs liés à la politique de développement durable mise en place par le Conseil en diminuant de moitié le bilan carbone des déplacements de membres, en favorisant la tenue des réunions par visioconférence, et en réduisant l’ensemble de la consommation des fluides. En outre, l’activation d’un mode économique pour le gaz pendant les périodes de fermeture du Palais d’Iéna ont permis d’accentuer ces résultats à la baisse.