Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Coordination du travail gouvernemental | 61 828 729 | 35 416 649 | 97 245 378 | 61 828 729 | 35 484 210 | 97 312 939 |
02 – Coordination de la sécurité et de la défense | 80 073 291 | 306 199 113 | 386 272 404 | 80 073 291 | 272 706 429 | 352 779 720 |
03 – Coordination de la politique européenne | 11 821 551 | 3 621 067 | 15 442 618 | 11 821 551 | 3 621 067 | 15 442 618 |
10 – Soutien | 40 871 708 | 58 017 988 | 99 704 696 | 40 871 708 | 74 034 817 | 115 721 525 |
11 – Stratégie et prospective | 13 953 182 | 9 266 523 | 23 319 705 | 13 953 182 | 9 266 523 | 23 319 705 |
13 – Ordre de la Légion d'honneur | | 27 987 595 | 27 987 595 | | 27 987 595 | 27 987 595 |
15 – Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives | 2 107 628 | 14 915 849 | 35 023 477 | 2 107 628 | 14 915 849 | 35 023 477 |
16 – Coordination de la politique numérique | 14 714 047 | 29 594 596 | 44 708 643 | 14 714 047 | 26 644 596 | 41 758 643 |
Total des crédits prévus en LFI * | 225 370 136 | 485 019 380 | 710 389 516 | 225 370 136 | 464 661 086 | 690 031 222 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | -1 716 154 | +6 262 727 | +4 546 573 | -1 716 154 | -4 662 443 | -6 378 597 |
Total des crédits ouverts | 223 653 982 | 491 282 107 | 714 936 089 | 223 653 982 | 459 998 643 | 683 652 625 |
Total des crédits consommés | 215 178 220 | 444 755 564 | 659 933 784 | 215 178 220 | 404 647 121 | 619 825 340 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +8 475 763 | +46 526 543 | +55 002 306 | +8 475 763 | +55 351 522 | +63 827 285 |
|
Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 4 680 000 €.
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 225 370 136 | 487 553 714 | 712 923 850 | 225 370 136 | 467 195 420 | 692 565 556 |
Amendements | 0 | -2 534 334 | -2 534 334 | 0 | -2 534 334 | -2 534 334 |
LFI | 225 370 136 | 485 019 380 | 710 389 516 | 225 370 136 | 464 661 086 | 690 031 222 |
Les crédits du programme 129 inscrits dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2020 s'élevaient à 712 923 850 € en AE et 692 565 556 € en CP dont 225 370 136 € en AE et CP de titre 2.
L'amendement n° II-22 adopté par l'Assemblée nationale a entraîné une diminution des crédits hors titre 2 du programme 129 pour un montant de 2 534 334 € en AE et CP, afin de gager par des économies complémentaires les dépenses nouvelles adoptées lors du débat parlementaire.
Le montant total des crédits inscrits en loi de finances initiale (LFI) pour 2020 s'élève ainsi à 710 389 516 € en AE et 690 031 222 € en CP dont 225 370 136 € en AE et CP de titre 2.
Modifications de maquette
Le programme 129 n'a pas fait l'objet d'évolution de maquette en exercice 2020.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Les ressources du programme 129 fixées en LFI 2020 ont été modifiées en cours de gestion à la suite de mouvements réglementaires sur les crédits de titre 2 et hors titre 2.
Les crédits de titre 2 votés en LFI 2020 pour le programme 129 s’élèvent à 225,37 M€ en AE et CP. Les principaux mouvements sont les suivants :
- les reports de fonds de concours :
- 0,03 M€ – fonds de concours n° 1-1-00501 « Contributions aux actions du Secrétariat général de la mer » au bénéfice du SGMER ;
- 1,1 M€ – fonds de concours n° 1-2-00534 « Investissement d'avenir : Transition numérique de l’Etat et modernisation de l’action publique » au bénéfice de la DINUM ;- 0,1 M€ – fonds de concours n° 1-2-00562 « Financement des grands défis – Directeurs de projets » au bénéfice du SGPI ;
- les transferts de crédits :
- décret n° 2020-1015 du 7 août 2020 portant transfert entrant de crédits de titre 2 à hauteur de 0,7 M€ à destination de la DINUM au titre de la résilience du RIE ;
- décret n° 2020-1448 du 24 novembre 2020 portant transfert de crédits à hauteur de 0,5 M€ à destination de la DINUM, au titre du recrutement de deux entrepreneurs d'intérêt général "LINK" et de profils atypiques sur des projets d'innovation numérique ;
- les attributions de produits et fonds de concours :
- du rattachement de 0,03 M€ au titre de l'attribution de produit n° 2-2-00057 et n° 2-3-00029 des cessions de biens mobiliers et de la valorisation du patrimoine immatériel des services du Premier ministre ainsi que des études réalisées par les organismes rattachés au CGSP ;
- rattachement de 0,2 M€ au titre du fonds de concours n° 1-1-00501 « Contributions aux actions du Secrétariat général de la mer » au bénéfice du SGMER ;
- rattachement de 0,7 M€ au titre du fonds de concours n° 1-2-00562 « Financement des grands défis – Directeurs de projets » au bénéfice du SGPI ;
- la loi de finances rectificative : la loi de finances rectificative n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 minorant les ressources ouvertes en LFI en crédits de titre 2 pour un montant de 5,0 M€ en AE et CP (dont 1,0 M€ en T2 HCAS).
Ainsi, les crédits de titre 2 disponibles au programme 129 en fin de gestion 2020 s’élevaient à 218,97 M€. Les crédits de titre 2 consommés au titre de l’année 2020 se sont élevés à 215,18 M€, dont 30,09 M€ de CAS « Pensions ».
Les crédits hors titre 2 votés en LFI 2020 sur le programme 129 s'élevaient à 485,0 M€ en AE et 464,7 M€ en CP. Les mouvements suivants ont affecté la ressource en 2020 :
- les reports de crédits 2019 vers 2020 ont représenté 46,2 M€ en AE et 57,4 M€ en CP dont :
- 0,4 M€ en AE de reports de tranches fonctionnelles (AE affectées non-engagées) ;
- 33,2 M€ en AE et 43 M€ en CP de report de crédits de fonds de concours ;
- 12,5 M€ en AE et 14,4 M€ en CP de report de crédits généraux ;
- des décrets de transferts entrants pour un montant total de 11,8 M€ en AE et 7,8 M€ en CP ;
- des décrets de transferts sortants à hauteur de 85,7 M€ en AE et 88,9 M€ en CP, dont 82,7 M€ en AE et 85,9 M€ en CP depuis le BOP du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) transférés à différents ministères (principalement ceux des armées et de l’intérieur) au titre du renforcement des capacités techniques interministérielles ;
- des rattachements de crédits par voie de fonds de concours à hauteur de 24,7 M€ en AE et CP et d’attributions de produits à hauteur de 0,2 M€ en AE et CP ;
- la loi n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020 (LFR 4) par :
- une ouverture de 9,0 M€ en AE (afin d'engager la commande pour une constitution d'un stock stratégique interministériel de 50 000 PC portables pour l'État) ;
- une annulation de 5,9 M€ en CP.
Hors fongibilité asymétrique, les crédits disponibles à la fin de l’exercice 2020 s’élèvent à 491,3 M€ en AE et 460 M€ en CP.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Pour les crédits de titre 2, le montant total du rattachement de fonds de concours et d’attributions de produit est de 2 094 755 € en AE et en CP se décomposant comme suit :
- 28 057 € en AE et CP d’attribution de produit n° 2-2-00057 au bénéfice du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) ;
- 1 211 120 € par voie de fonds de concours n° 1-2-00534 au bénéfice de la Direction interministérielle du numérique (projets ETALAB-PIA de la DINUM) ;
- 790 654 € par voie de fonds de concours n° 1-2-00562 au bénéfice du Secrétariat général pour l'investissement (directeurs « Grands Défis » SGPI) ;
- 223 331 € par voie de fonds de concours n° 1-1-00501 au bénéfice du Secrétariat général de la mer (SGMer).
Pour les crédits hors titre 2, le montant total des rattachements de crédits par voie de fonds de concours en 2020 s’élève à 24,7 M€ en AE et CP. Ce montant correspond aux fonds de concours suivants :
- n° 12-1-2-864 « Produit des cessions de biens confisqués dans le cadre de la lutte contre les produits stupéfiants » à destination de la MILDECA, abondé de 19,8 M€ en 2020 ;
- n° 12-1-1-499 « Contributions aux actions du Secrétariat général de la mer » à destination du SGMer, abondé à hauteur de 3,8 M€ en 2020 ;
- n° 12-1-2-544 « Financement des contre-expertises du SGPI et des grands défis » à destination du SGPI, abondé à hauteur de 0,6 M€ en 2020 ;
- n° 12-1-2-388 « Investissements d’avenir : Transition numérique de l’État et modernisation de l’action publique » à destination de la DINUM et du CGSP, abondé de 0,2 M€ en 2020 ;
- n° 12-1-2-336 « Participation au projet VITAM (investissements d'avenir) » à destination de la DINUM, abondé à hauteur de 0,2 M€ en 2020 ;
- n° 12-1-2-523 « Participation du Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique au renforcement des mesures d'insertion dans les services du Premier ministre » à destination de la DINUM et du Soutien, abondé à hauteur de 0,1 M€ en 2020.
Le montant total des rattachements de crédits par voie d’attribution de produits en 2020 est de 219 917 € en AE et CP hors titre 2. Ce montant correspond aux attributions de produits suivantes :
- n° 2-2-00719 « Produit des cessions de biens mobiliers bénéficiant aux services du Premier ministre » abondé en 2020 à hauteur de 144 450 € en crédits hors titre 2 ;
- n° 2-3-00029 « Produit des cessions, à des tiers situés hors métropole, des études réalisées par le centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) » du CGSP abondé à hauteur de 53 000 € en crédits hors 2 en 2020 ;
- n° 2-2-00057 « Produit des cessions des études réalisées par le centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) » du CGSP abondé en 2020 à hauteur de 12 467 € en crédits hors 2 ;
- n° 2-2-00258 « Valorisation du patrimoine immatériel des services du Premier ministre » abondé à hauteur de 10 000 € en crédits hors titre 2 en 2020.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 1 053 281 | 17 112 535 | 18 165 816 | 1 053 281 | 16 416 203 | 17 469 484 |
Surgels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 1 053 281 | 17 112 535 | 18 165 816 | 1 053 281 | 16 416 203 | 17 469 484 |
La réserve de précaution, prévue par l'alinéa 4 bis de l'article 51 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, s'est élevée à 1 053 280 € en AE et CP en crédits de titre 2, soit le taux de mise en réserve usuel de 0,5 % sur les dépenses de personnel, et 17 112 535 € en AE et 16 416 203 € en CP de crédits hors titre 2. En cours de gestion, la réserve de précaution a évolué comme suit :
Crédits de titre 2
Il a été procédé à un dégel technique de la réserve de précaution à hauteur de 1 053 281 € en vue de son annulation en loi de finances rectificative.
Crédits hors titre 2
Dans le cadre du schéma de fin de gestion, la réserve de précaution hors titre 2 a intégralement été dégelée en AE (17,1 M€ afin d'engager la commande pour une constitution d'un stock stratégique interministériel de 50 000 PC portables pour l'État), et partiellement dégelée en CP (10,5 M€ pour faire face aux dépenses engagées par le SIG au titre de la communication gouvernementale sur l'épidémie de COVID-19).
Fongibilité asymétrique
Un mouvement de fongibilité asymétrique a été réalisé à hauteur de 4,7 M€ des crédits de titre 2 vers les crédits hors titre 2 du programme 129 :
- 4,5 M€ afin de participer à la constitution d’un stock stratégique de PC interministériel ;
- 0,2 M€ afin de régler la pénalité due par les services du Premier ministre dans le cadre du dispositif des nominations équilibrées.
Emplois et dépenses de personnel |
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1134 – Catégorie A + | -1,00 | 152,00 | 189,00 | 0,00 | 143,47 | -45,53 |
1135 – Catégorie A | -10,00 | 427,00 | 423,00 | 0,00 | 378,36 | -44,64 |
1136 – Catégorie B | -7,00 | 340,00 | 426,00 | 0,00 | 206,91 | -219,09 |
1137 – Catégorie C | 0,00 | 559,00 | 614,00 | 0,00 | 474,65 | -139,35 |
1138 – Contractuels | -12,00 | 1 324,00 | 1 262,00 | +5,00 | 1 409,79 | +142,79 |
Total | -30,00 | 2 802,00 | 2 914,00 | +5,00 | 2 613,18 | -305,82 |
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1134 – Catégorie A + | 0,00 | 0,00 | -14,22 | +4,69 | +8,55 | -3,86 |
1135 – Catégorie A | 0,00 | 0,00 | -59,35 | +0,71 | -3,62 | +4,33 |
1136 – Catégorie B | 0,00 | 0,00 | -131,59 | -8,50 | -0,42 | -8,08 |
1137 – Catégorie C | 0,00 | 0,00 | -67,68 | -16,67 | -6,17 | -10,50 |
1138 – Contractuels | 0,00 | -17,00 | +27,25 | +58,54 | -3,33 | +61,87 |
Total | 0,00 | -17,00 | -245,59 | +38,77 | -4,99 | +43,76 |
En LFI 2020, le plafond d’emplois du programme 129 s’élève à 2 914 ETPT, en baisse de 30 ETPT par rapport au plafond de la LFI 2019 (2 944 ETPT). Comme les années précédentes, ce plafond LFI tient compte des ETPT mis à disposition par le ministère des Armées.
Pour l’année 2020, on observe une consommation effective de 2 613 ETPT. L’écart entre le plafond d’emplois autorisé et la consommation effective d'emplois (- 301 ETPT) provient principalement de la décision de ne plus procéder au remboursement des ETPT jusqu’alors mis à disposition par le ministère des Armées au titre de la participation de ce ministère à la coordination de la sécurité et de la défense nationale. Cette situation ne se renouvellera pas, la LFI 2021 prévoyant le transfert des ETPT au profit du ministère des Armées.
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
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Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1134 – Catégorie A + | 39,00 | 0,00 | 6,30 | 43,00 | 0,00 | 8,00 | +4,00 | +15,00 |
1135 – Catégorie A | 89,00 | 2,00 | 6,50 | 97,00 | 0,00 | 6,50 | +8,00 | +9,00 |
1136 – Catégorie B | 61,00 | 10,00 | 6,00 | 44,00 | 0,00 | 5,50 | -17,00 | -3,00 |
1137 – Catégorie C | 99,00 | 16,00 | 7,00 | 78,00 | 0,00 | 7,00 | -21,00 | -1,00 |
1138 – Contractuels | 686,00 | 4,60 | 7,50 | 821,00 | 0,00 | 7,50 | +135,00 | +28,00 |
Total | 974,00 | 32,60 | 1 083,00 | 0,00 | +109,00 | +48,00 |
Le schéma d’emplois initialement arbitré au niveau du programme 129 était de + 48 ETP, hors transferts d’emplois entre ministères, traduisant les priorités données à quelques orientations stratégiques du Gouvernement en même temps qu'un effort de rationalisation des moyens des services du Premier ministre. Il se décomposait ainsi :
- création de 42 ETP au titre du renforcement des moyens de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) ;
- création de 13 ETP au titre de la poursuite du renforcement des moyens du GIC suite à l'adoption de la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement ;
- création de 5 ETP pour le SIG dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale de communication gouvernementale ;
- création de 5 ETP à la DINUM afin d’accompagner le projet de renforcement de la résilience du RIE et la mise en œuvre du programme « Tech.gouv » ;
- suppression de 17 ETP au titre de la participation à l’effort de maîtrise des dépenses publiques (- 2 ETP au sein des commissions rattachées aux services du Premier ministre, - 4 ETP à la DSAF, - 2 ETP à la MILDECA, et - 9 ETP au CGSP).
Afin de tenir compte des besoins de la DINUM et des cabinets apparus suite au changement de gouvernement de juillet 2020, le schéma d’emplois arbitré du programme 129 pour 2020 a été porté à + 72 ETP par la lettre plafond du 31 juillet 2020, les 24 ETP supplémentaires étant répartis entre 9 ETP au titre des modifications de la configuration des cabinets ministériels et 15 ETP pour soutenir l’activité de la DINUM.
Le schéma d’emplois réalisé, en excluant les transferts, s’élève à + 109 ETP, soit une sur-exécution de 37 ETP, qui s’explique principalement par le dépassement du schéma d’emplois des cabinets rattachés au Premier ministre résultant du changement de la composition du Gouvernement et de l’accroissement de la taille des cabinets ministériels suite au décret n° 2020-682 du 11 juillet 2020.
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | ETP |
---|---|---|---|---|---|---|
Administration centrale | 2 914,00 | 2 613,18 | -17,00 | 0,00 | -245,59 | 2 646,50 |
Total | 2 914,00 | 2 613,18 | -17,00 | 0,00 | -245,59 | 2 646,50 |
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
01 – Coordination du travail gouvernemental | 688,00 | 636,16 |
02 – Coordination de la sécurité et de la défense | 1 216,00 | 965,80 |
03 – Coordination de la politique européenne | 136,00 | 133,27 |
10 – Soutien | 553,00 | 561,76 |
11 – Stratégie et prospective | 143,00 | 141,11 |
15 – Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives | 19,00 | 20,07 |
16 – Coordination de la politique numérique | 159,00 | 155,01 |
Total | 2 914,00 | 2 613,18 |
Transferts en gestion | +5,00 |
L'effectif comporte une légère majorité de contractuels (54 %).
Certains services, tels le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information et la direction interministérielle du numérique, comportent une majorité de personnels contractuels. Ces derniers exercent leurs fonctions en majorité dans les métiers pour lesquels il n'existe pas de filière spécifique au sein de la fonction publique, notamment pour les métiers de la communication, de la publication et de l'informatique de haut niveau.
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 : 70
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 148 255 662 | 149 084 073 | 147 468 574 |
Cotisations et contributions sociales | 71 063 622 | 73 032 097 | 64 974 357 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 37 089 997 | 34 901 216 | 30 086 833 |
– Civils (y.c. ATI) | 25 895 630 | 30 050 357 | 25 560 931 |
– Militaires | 11 194 368 | 4 850 859 | 4 525 902 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
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Cotisation employeur au FSPOEIE | 15 530 |
| 5 205 |
Autres cotisations | 33 958 095 | 38 130 881 | 34 882 319 |
Prestations sociales et allocations diverses | 2 890 525 | 3 253 966 | 2 735 289 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 222 209 809 | 225 370 136 | 215 178 220 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 185 119 812 | 190 468 920 | 185 091 386 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
Le montant de la contribution de l'employeur au compte d'affectation spéciale des pensions a été de 25,56 M€ au titre des personnels civils (calculé sur la base d'un taux de 74,6 %) et de 4,53 M€ au titre des personnels militaires (calculé sur la base d'un taux de 126,07 %).
Le montant des allocations de retour à l'emploi versées en 2020 s'élève à 1,73 M€.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
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Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2019 retraitée | 187,48 |
Exécution 2019 hors CAS Pensions | 185,12 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019 | 2,79 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -0,43 |
– GIPA | -0,01 |
– Indemnisation des jours de CET | -0,42 |
– Mesures de restructuration |
|
– Autres dépenses de masse salariale |
|
Impact du schéma d'emplois | 3,42 |
EAP schéma d'emplois 2019 | -0,14 |
Schéma d'emplois 2020 | 3,55 |
Mesures catégorielles | 0,98 |
Mesures générales | 0,01 |
Rebasage de la GIPA | 0,01 |
Variation du point de la fonction publique |
|
Mesures bas salaires |
|
GVT solde | 2,08 |
GVT positif | 2,26 |
GVT négatif | -0,18 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 0,35 |
Indemnisation des jours de CET | 0,34 |
Mesures de restructurations |
|
Autres rebasages | 0,01 |
Autres variations des dépenses de personnel | -9,22 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,01 |
Autres variations | -9,22 |
Total | 185,09 |
Les précisions suivantes peuvent être apportées :
- l’exécution du titre 2 hors CAS « Pensions » pour l’année 2019 s’élève à 185,12 M€ ;
- l’impact des mesures de transfert et de périmètre s’élève à 2,79 M€ ;
- la catégorie « Débasage des dépenses au profil atypique » s’élevant à -0,43 M€ correspond au débasage de l’indemnité de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) et de la monétisation des jours des comptes épargne-temps (CET) ;
- l’impact du schéma d’emplois s’élève à +3,42 M€, dont -0,14 M€ d’extension en année pleine du schéma d’emplois 2019 et + 3,55 M€ d’impact du schéma d’emplois 2020 ;
- l’impact des mesures catégorielles s’élève à 0,98 M€ (cf. détail ci-après) ;
- les mesures générales se composent du rebasage de la GIPA 2020 ;
- l’impact du GVT s’élève à 2,08 M€ et correspond au solde du GVT positif et du GVT négatif ;
- le rebasage de dépenses au profil atypique s'élève à 0,35 M€ et correspond principalement au rebasage de la monétisation des jours de CET (0,34 M€) ;
- les « Autres variations des dépenses de personnel » s’élèvent à -9,22 M€. Elles comprennent -9,15 M€ de variation des dépenses HPSOP et la variation de la dépense de prestations sociales (5 051 €).
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1134 – Catégorie A + | 86 504 | 96 116 | 105 728 | 73 083 | 81 203 | 89 323 |
1135 – Catégorie A | 76 212 | 71 898 | 74 774 | 62 004 | 58 494 | 60 834 |
1136 – Catégorie B | 41 608 | 46 231 | 50 854 | 36 813 | 40 903 | 44 953 |
1137 – Catégorie C | 33 387 | 37 097 | 40 689 | 29 642 | 32 935 | 36 125 |
1138 – Contractuels | 72 915 | 81 016 | 89 618 | 55 695 | 61 662 | 67 828 |
Les coûts moyens globaux par catégories ventilés ci-dessus ne comprennent pas les agents payés avec ordonnancement préalable (HPSOP).
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures statutaires | 84 000 | 84 000 | |||||
GRAF des attachés | A | attachés | 01-2020 | 12 | 4 000 | 4 000 | |
PPCR | A et C | A et C | 01-2020 | 12 | 80 000 | 80 000 | |
Mesures indemnitaires | 894 277 | 894 277 | |||||
Revalorisation du régime indemnitaire SGDSN | Tous | Tous | 01-2020 | 12 | 422 350 | 422 350 | |
Part variable SGAE | A+ / A | A+ / A | 01-2020 | 12 | 29 780 | 29 780 | |
Astreinte et Indemnités spécifique GIC | Tous | Tous | 01-2020 | 12 | 316 178 | 316 178 | |
RIFSEEP - réexamen triennal, tickets mobilité et promotion et révision barèmes | Tous | Tous | 01-2020 | 12 | 125 969 | 125 969 | |
Total | 978 277 | 978 277 |
Le montant des mesures catégorielles exécuté en 2020 s'élève à 0,98 M€ et intègre notamment la revalorisation du régime indemnitaire des agents du SGDSN, la mise en place d'une part variable et la poursuite de la mise en application du protocole relatif à la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR).
Action sociale - hors titre 2
Type de dépenses | Effectif concerné | Réalisation | Réalisation | Total |
---|---|---|---|---|
Restauration | 2 216 | 1 348 233 |
| 1 348 233 |
Famille, vacances | 7 | 153 258 |
| 153 258 |
Mutuelles, associations | 130 | 76 910 |
| 76 910 |
Prévention / secours | 5 | 43 887 |
| 43 887 |
Autres | 63 | 338 691 |
| 338 691 |
Total | 1 960 979 |
| 1 960 979 |
Le montant exécuté en 2020 pour l'action sociale hors titre 2 s'élève à 1,96 M€.
La rubrique intitulée « Autres » correspond notamment aux dépenses consacrées aux dépenses de crèche, à l'arbre de Noël, ainsi qu'aux autres dépenses de prêts sociaux et conseils juridiques.
Grands projets informatiques |
FranceCloud
Suite à l’abandon du co-financement via le Fonds de transformation de l’action publique (FTAP), le projet est arrêté.
Année de lancement du projet | 2018 |
Financement | 129 |
Zone fonctionnelle principale |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2022 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 0,00 | 0,00 | 0,56 | 0,25 | 0,37 | 0,43 | 0,00 | 0,25 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,93 | 0,68 |
Titre 2 | 0,00 | 0,00 | 0,16 | 0,16 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,16 | 0,16 |
Total | 0,00 | 0,00 | 0,72 | 0,41 | 0,37 | 0,43 | 0,00 | 0,25 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 1,09 | 0,84 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 46,40 | 0,84 | -98,19 % |
Durée totale en mois | 54 | 24 | -55,56 % |
FranceConnect Phase II
FranceConnect est un mécanisme d’identification et d’authentification des usagers pour l’accès aux services publics numériques. Il apporte de la simplicité, l’usager ayant aussi la possibilité via FranceConnect de maîtriser les données personnelles échangées le concernant. L’État, les collectivités locales ainsi que les opérateurs, bénéficient d’un système universel efficace qui offre simultanément rationalisation et innovation dans la manière de concevoir de nouveaux services publics numériques.
FranceConnect s’inscrit dans une démarche globale baptisée « État Plate-forme ». L’ensemble du projet a fait l’objet d’une communication en conseil des ministres le 17 septembre 2014. Les objectifs ont été confirmés par le Premier ministre le 18 juin 2015 à l’occasion de la remise du rapport du Conseil national du numérique. Ce projet fait également l’objet de l’engagement n° 17 du « Plan d’action pour une action publique transparente et collaborative » du Gouvernement signé et remis par le Président de la République le 16 juillet 2015 au Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).
Un premier projet lancé en 2014 a permis la mise en place de FranceConnect Particulier à l’été 2016, qui offre la possibilité aux usagers français de se connecter aux services en ligne de plusieurs administrations en utilisant les mêmes identifiants. Il a également permis de réaliser des prototypes de l’extension de FranceConnect sur de nouveaux périmètres pour les entreprises (FranceConnect Entreprises) et pour les agents publics (FranceConnect Agent).
Au-delà de ce premier projet « FranceConnect », un projet « FranceConnect phase II » a démarré en 2018. Les principaux objectifs en sont les suivants :
- développement et industrialisation d’échanges de données entre administrations utilisant FranceConnect Particulier pour recueillir le consentement de l’usager ;
- ouverture maîtrisée de FranceConnect Particulier au secteur privé ;
- intégration de schémas d’authentification plus forts afin de permettre de nouveaux usages de FranceConnect Particulier (état-civil, procuration électorale, lutte anti-blanchiment, etc.) ;
- développement et industrialisation de FranceConnect Agent ;
- développement et industrialisation de FranceConnect Entreprise ;
- ouverture et montée en puissance des maisons France Services dans le cadre du projet AidantConnect.
Année de lancement du projet | 2017 |
Financement | 0129-16 |
Zone fonctionnelle principale | Gestion et contrôle des accès / Identification & Authentification |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
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| 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2022 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 0,00 | 0,00 | 1,45 | 0,12 | 3,18 | 3,33 | 4,58 | 4,94 | 5,37 | 4,60 | 4,00 | 4,00 | 0,00 | 1,95 | 14,00 | 14,00 |
Titre 2 | 0,00 | 0,00 | 0,20 | 0,20 | 0,70 | 0,70 | 0,70 | 0,70 | 0,80 | 0,80 | 0,80 | 0,80 | 0,00 | 0,00 | 2,50 | 2,50 |
Total | 0,00 | 0,00 | 1,65 | 0,32 | 3,88 | 4,03 | 5,28 | 5,64 | 6,17 | 5,40 | 4,80 | 4,80 | 0,00 | 1,95 | 16,50 | 16,50 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 7,93 | 16,50 | +108,07 % |
Durée totale en mois | 36 | 48 | +33,33 % |
En 2018, la phase I de FranceConnect a pris fin tandis que sont intervenues les premières dépenses pour FranceConnect phase II.
L’exécution 2020 est à la hausse par rapport à 2019 en raison :
- du financement intégral du projet sur le programme 129 ;
- de l’accélération de l’utilisation de FranceConnect qui est passée de 6 millions d’utilisateurs à l’été 2018 à 20 millions d’utilisateurs fin 2020 ;
- du renforcement du socle technique de FranceConnect pour accueillir des fournisseurs d’identité et des usages nécessitant une sécurité renforcée. Ce renforcement a permis d’obtenir une attestation de conformité de l’ANSSI et vise à héberger des identités encore plus sécurisées fin février 2021.
FranceConnect phase II doit permettre d’atteindre d’ici 2022 la cible de 30 millions d’utilisateurs.
Des crédits du plan de relance (programme 363) compléteront en 2021 le financement du programme 129 pour un montant estimatif de 1,3 M€ en AE et CP. Le plan de relance permettra de financer des dépenses relatives à AgentConnect (développement, sécurité, support, hébergement et appui aux projets ministériels d’intégration à l’écosystème AgentConnect).
Les objectifs de la phase 2 devraient être atteints fin 2021 et le projet pourrait prendre fin en décembre 2021. L’augmentation importante du coût du projet phase 2 est due à l’intégration de tous les coûts de FranceConnect, notamment les coûts récurrents de développement informatique pour maintenir et faire évoluer le volet technique de FranceConnect (code, sécurité) ainsi que le support utilisateurs.
Pour les « fournisseurs de services » (administrations proposant les services en ligne intégrant FranceConnect), les économies sont potentiellement de trois sortes :
- ils délèguent aux fournisseurs d’identité la gestion de l’authentification des usagers ;
- avec les échanges de données sécurisées par FranceConnect, ils améliorent la collecte et le traitement des pièces justificatives et données demandées aux usagers dans leurs démarches en ligne ;
- ils évitent, via la garantie donnée par l’authentification des usagers, d’imposer à ces derniers de se présenter aux guichets (réduisant les coûts liés à ces présentations aux guichets via une dématérialisation plus forte des échanges).
Ces gains sont répartis entre toutes les administrations (FranceConnect a été utilisé en 2020 par 850 « fournisseurs de services »). Ils sont donc difficilement chiffrables mais, à titre d’exemple, l’intégration de FranceConnect sur le seul service en ligne de consultation du solde de points du permis de conduire a permis d’éviter des milliers de présentations au guichet, et d’envois de codes confidentiels par lettre recommandée.
VITAM
Le programme VITAM, lancé en 2015 par les ministères chargés des affaires étrangères, de la culture et des armées sous le pilotage de la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC), a pour but de mettre en place un socle d’archivage électronique implémenté par les porteurs du programme et réutilisable par les autres administrations. À ce titre, une solution logicielle libre d’archivage numérique, évolutive, facilement interfaçable et qui permette la gestion unitaire et sécurisée de très gros volumes d’archives a été développée : la solution logicielle Vitam.
Le programme couvre ainsi : le projet de solution logicielle Vitam, les trois projets d'implémentation de la solution logicielle Vitam (Adamant, Archipel et Saphir) dans les trois ministères porteurs du programme et le projet Ad-Essor qui vise à la promotion de l'archivage numérique et de la solution logicielle Vitam : participation aux travaux de normalisation, proposition d’ateliers pour prendre en main le produit ou se former aux concepts, lancement de réflexions sur des chantiers fonctionnels, suivi du dispositif d’archivage numérique en territoire du Service interministériel des archives de France...
L'objectif du projet « solution logicielle Vitam » est de développer une brique logicielle permettant la conservation et la consultation de très gros volumes de documents numériques dans le respect des obligations légales et réglementaires. Cette brique logicielle constitue, pour les trois ministères, le cœur des projets de développement de services d’archivage numérique, mais peut aussi être mise en place pour d’autres organisations (collectivités territoriales, hôpitaux, opérateurs...). 23 entités composent ainsi aux côtés des trois ministères porteurs le Club utilisateurs. La version 1 a été livrée en mars 2018. Le Programme Vitam est depuis 2020 en phase de maintenance et amélioration continue et vient de proposer sa quatrième version.
Le programme Vitam a été retenu dans le cadre de l'action « Transition numérique de l’État et modernisation de l'action publique » du programme d'investissements d'avenir (PIA). Le financement du PIA porte sur le projet de réalisation de la solution logicielle pour un montant de 16,5 M€ versé en deux fois : 12 M€ en 2015 et 4,5 M€ en 2017. Il ne comporte pas de crédits de titre 2. Les tableaux ci-dessous présentent la consommation des crédits hors titre 2 sur le fonds de concours du PIA.
La phase de maintenance et amélioration continue lancée en 2020 est financée par les trois ministères porteurs (programme 224 du ministère de la culture, programme 112 du ministère des armées et programme 105 du ministère de l’Europe et des affaires étrangères).
Année de lancement du projet | 2015 |
Financement | PIA et 0129-16 |
Zone fonctionnelle principale | Archives définitives |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2022 | Total | ||||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 10,02 | 7,28 | 4,19 | 4,34 | 2,10 | 3,74 | 0,19 | 1,14 | 0,19 | 1,14 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 16,50 | 16,50 |
Titre 2 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
Total | 10,02 | 7,28 | 4,19 | 4,34 | 2,10 | 3,74 | 0,19 | 1,14 | 0,19 | 1,14 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 16,50 | 16,50 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 16,50 | 16,50 |
|
Durée totale en mois | 60 | 66 | +10,00 % |
La livraison de la version 2 de la solution logicielle a été réalisée à la fin de l’année 2018, conformément aux prévisions. L’année 2019 a ainsi été consacrée à la promotion de cette version ainsi qu’au développement de la version 3, prévue pour la fin de l’année. Le calendrier d’exécution des dépenses a été prolongé jusqu’au milieu de l’année 2020, en conservant le montant prévisionnel initial. L’objectif est d’assurer une transition efficace avec la deuxième phase du programme, la phase de maintenance et amélioration continue, opérée par le Ministère de la Culture. Le marché relatif à cette phase a été publié et attribué en mars 2020.
L’objectif du programme Vitam était de créer un système d’archivage numérique et de le diffuser en open source pour favoriser sa réutilisation par le secteur public. Les premiers objectifs sont remplis et la réalisation va même au-delà grâce aux travaux récemment engagés. Ils permettent à l’État d’offrir une solution logicielle inédite, adoptée par de nombreuses entités, et même de proposer un service enrichi pour ses opérateurs, avec en plus des composants accessibles à tous et adoptés par de plus en plus d’acteurs grâce à la politique active de réutilisation.
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
| AE 2020 |
| CP 2020 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2020 * 495 962 107 |
| CP ouverts en 2020 * 464 678 643 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2020 444 755 564 |
| CP consommés en 2020 404 647 121 |
| ||
| AE affectées 428 538 |
| dont CP consommés en 101 924 405 |
| ||
| AE non affectées 50 778 005 |
| dont CP consommés 302 722 716 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2019 non 412 191 513 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 12 906 |
| |||||
| Engagements ≤ 2019 non 412 204 419 |
| CP consommés en 2020 101 924 405 |
| Engagements ≤ 2019 non 310 280 014 |
|
| AE engagées en 2020 444 755 564 |
| CP consommés en 2020 302 722 716 |
| Engagements 2020 non 142 032 848 |
|
| Engagements non couverts 452 312 863 |
| ||||
| | Estimation des CP 2021 132 907 651 | ||||
* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 319 405 212 |
Le suivi des crédits de paiement associés à la consommation des autorisations d'engagement est détaillé ci-dessous :
Consommation sur engagements antérieurs
Les CP consommés sur engagements antérieurs à 2020 relèvent principalement :
- de la Direction des services administratifs et financiers pour 41,6 M€ (dont 30,2 M€ pour l'ensemble immobilier Ségur-Fontenoy) ;
- du Secrétariat général pour la défense et de la sécurité nationale (37,4 M€) ;
- de la Direction interministérielle du numérique (9,9 M€).
Engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2020
Les engagements hors tranches fonctionnelles non couverts par des paiements au 31 décembre 2020 s'élèvent à 452,3 M€ sur le programme 129.
Les principaux postes de dépenses concernés par ces restes à payer sont les suivants :
Direction des services administratifs et financiers, 301,7 M€ dont :
- 15,9 M€ pour les engagements dans le domaine de la logistique ;
- 4,7 M€ pour les engagements liés aux dépenses d'informatique ;
- les décaissements futurs attendus dans le cadre du bail en état d'achèvement conclu avec la société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM) au titre de l’opération Ségur-Fontenoy (370 M€ ont été engagés en 2013 et doivent donner lieu à décaissement jusqu’en 2029).
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, 75,8 M€ dont :
- 33 M€ liés aux engagements dédiés aux dépenses immobilières ;
- d'autres engagements pluriannuels de type convention de recherche, maintenance programmée et corrective d’équipements, principalement dans le domaine des installations techniques, des réseaux et des systèmes d’information et de communication sécurisés interministériels ou gouvernementaux, dont la couverture se poursuivra en 2021.
Direction interministérielle du numérique, 53,9 M€ dont :
- 35,1 M€ du stock stratégique d'ordinateurs portables ;
- 8 M€ d'engagements pluriannuels liés au déploiement et au fonctionnement du réseau interministériel de l’État.
ACTION
01 – Coordination du travail gouvernemental |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Coordination du travail gouvernemental | 61 828 729 | 35 416 649 | 97 245 378 | 61 828 729 | 35 484 210 | 97 312 939 |
L’action 01 « Coordination du travail gouvernemental » comporte cinq sous-actions :
- la sous-action 1.1 porte les crédits du cabinet du Premier ministre et des secrétaires d'État qui lui sont rattachés ;
- la sous-action 1.2 regroupe les crédits du Secrétariat général du Gouvernement ;
- la sous-action 1.3 concerne le service d’information du Gouvernement ;
- la sous-action 1.6 rassemble les commissions et autres structures rattachées aux services centraux ;
- la sous-action 1.7 porte les crédits du comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires.
1. Cabinets ministériels
Il s’agit des cabinets du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d'État qui lui sont rattachés.
L’action 01 regroupe également les crédits destinés à l’intendance du cabinet du Premier ministre et au versement des subventions accordées par le Premier ministre aux fondations et associations œuvrant en faveur des droits de l’Homme et du développement de la citoyenneté.
2. Secrétariat général du Gouvernement
La mission du secrétariat général du Gouvernement (SGG) consiste à assister le Premier ministre dans l’organisation et la coordination du travail gouvernemental (préparation de l’ordre du jour du Conseil des ministres, des travaux et réunions interministériels), ainsi que dans le déroulement des procédures législatives et réglementaires (préparation des projets de loi, transmission entre les assemblées parlementaires, préparation et signature des décrets, publication au Journal officiel).
3. Service d’information du Gouvernement
Les missions du service d’information du Gouvernement (SIG) sont les suivantes :
- analyser l’évolution de l’opinion publique et le contenu des médias ;
- diffuser aux élus, à la presse et au public des informations sur l’action gouvernementale ;
- entreprendre des actions d’information d’intérêt général à caractère interministériel sur le plan national, et à destination des services déconcentrés de l’État en liaison avec les préfets ou les ambassadeurs ;
- apporter une assistance technique aux administrations publiques et coordonner la politique de communication de celles-ci, en particulier en matière de campagnes d’information et d’études d’opinion.
4. Commissions et autres structures rattachées aux services centraux
Les crédits de titre 2 inscrits sur l'action 01 permettent aussi le financement de structures de taille plus modeste, dont notamment :
- le haut-commissariat au plan (créé par le décret n° 2020‑1101 du 1er septembre 2020) ;
- le secrétariat général de la mer (SGMer, créé par le décret n° 95-1232 du 22 novembre 1995) ;
- la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), instituée par le décret n° 2002-1392 du 28 novembre 2002, jusqu’à son transfert vers le ministère de l’intérieur en application du décret n° 2020-867 du 15 juillet 2020 ;
- l'académie du renseignement (instituée par le décret n° 2010-800 du 13 juillet 2010) ;
- le DILCRAH (institué par le décret n° 2003‑1164 du 8 décembre 2003 modifié) ;
- la commission supérieure de codification (instituée par le décret n° 89-647 du 12 septembre 1989) ;
- des commissions consultatives.
Les dépenses de fonctionnement de ces entités, gérées de façon mutualisée par la DSAF, sont retracées au sein de l’action 10.
5. Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires
Le comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) a été institué en application de la loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010. Depuis la loi de finances initiale pour 2014 et le rattachement de ce comité au programme 129, les crédits de l’action 01 prennent en charge la masse salariale et les frais de fonctionnement courant du CIVEN, les indemnisations versées sous forme de capital aux victimes ainsi que les frais d’expertise médicale y afférant.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 61 828 729 | 56 027 799 | 61 828 729 | 56 027 799 |
Rémunérations d’activité | 42 040 947 | 40 210 844 | 42 040 947 | 40 210 844 |
Cotisations et contributions sociales | 18 835 623 | 15 612 113 | 18 835 623 | 15 612 113 |
Prestations sociales et allocations diverses | 952 159 | 204 842 | 952 159 | 204 842 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 16 419 668 | 29 248 545 | 16 487 229 | 30 575 411 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 16 419 668 | 29 248 545 | 16 487 229 | 30 575 411 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 18 996 981 | 17 808 251 | 18 996 981 | 17 808 251 |
Transferts aux ménages | 7 783 587 | 10 441 151 | 7 783 587 | 10 441 151 |
Transferts aux autres collectivités | 11 213 394 | 7 367 100 | 11 213 394 | 7 367 100 |
Total | 97 245 378 | 103 084 595 | 97 312 939 | 104 411 461 |
Les dépenses hors titre 2 de l'action 01 se répartissent comme suit :
Dépenses de fonctionnement
Intendance (1,8 M€ en AE et 1,6 M€ en CP)
Les crédits de fonctionnement de l'intendance du Premier ministre sont destinés à couvrir les besoins en produits alimentaires, personnels intérimaires de restauration, produits non alimentaires (matériel, produits d'entretien, etc.) et les dépenses de personnels intérimaires.
Compte tenu de la réduction de l’activité de l’intendance liée à la crise sanitaire, les crédits consommés se sont élevés à 1,83 M€ en AE et 1,59 M€ en CP, soit une sous-exécution de 17 % en AE et 30 % en CP par rapport à la prévision 2020.
SIG (27 M€ en AE et 28,6 M€ en CP)
Les crédits consommés par le SIG s'élèvent à 27 M€ en AE et 28,6 M€ en CP. L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire de la COVID-19 qui a généré d’importantes dépenses supplémentaires, empêchant en conséquence toute comparaison pertinente avec l’exercice 2019 ou les exercices antérieurs.
Le budget du SIG est passé de 14,1 M€ en AE et CP prévus en LFI à 27,8 M€ en AE et 28,6 M€ en CP fin 2020 par le biais de réallocations de crédits au sein du programme 129.
S’agissant des dépenses directement engendrées par la crise sanitaire et évaluées à 18,4 M€ en AE et 17,4 M€ en CP, elles relèvent principalement des projets suivants :
- activation du numéro vert 24/7 durant la première vague (mars à juin) : 8,8 M€ en AE et CP. Le dispositif et la dépense afférente ont ensuite été pris en charge par le ministère de la santé et des solidarités ;
- création et diffusion de supports de communication dédiés à la COVID-19 : 8 M€ en AE et 7,07 M€ en CP. Le différentiel s’explique par la finalisation d'une campagne en fin d’année 2020 dont le paiement interviendra en 2021 ;
- réalisation de sondages visant le suivi de l’adoption des gestes barrières, la connaissance des Français sur l’épidémie et le besoin d’informations qui en découle : 1,6 M€ en AE et CP.
Le SIG a également procédé à des redéploiements internes à hauteur de 3,6 M€ pour financer l’impact de la crise. En effet, 9,4 M€ en AE ont été consommés au titre de l’activité hors COVID-19 pour une dotation nette de 13,2 M€, soit une réallocation de 3,6 M€ correspondant principalement à l’arrêt de campagnes de communication initiées fin 2019 et début 2020 (écologie, réforme des retraites…).
9,4 M€ ont été utilisés pour le fonctionnement courant du SIG.
0,2 M€ en AE ont été consommés au titre de la campagne de communication concernant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
CIVEN (0,4 M€ en AE et CP)
Les crédits de fonctionnement consommés du CIVEN s'élèvent à 0,4 M€ pour une prévision LFI de 0,55 k€. L'écart constaté s'explique principalement par un changement d’imputation budgétaire au cours de l'exercice 2020 touchant les frais de justice et les intérêts moratoires. Ces dépenses étaient auparavant imputées sur le titre 6 et le sont désormais sur le titre 3.
Les dépenses de fonctionnement du CIVEN se répartissent de la façon suivante :
- Les dépenses « métiers » du CIVEN imputées sur le titre 3 (0,23 M€ en AE et en CP)
Le montant des frais des intérêts moratoires pris en charge par le CIVEN au cours de l’exercice 2020, et imputé sur le titre 3, est de 0,21 M€. Le CIVEN a également été condamné par les juridictions administratives à verser un montant de 19 900 € au titre des frais de justice.
- Les dépenses d’occupation immobilière et logistiques refacturées par les services du Premier ministre (0,08 M€ en AE et en CP)
Le CIVEN est situé au 101, rue de Grenelle à Paris depuis fin 2019. Ces locaux appartenant aux services du Premier ministre, le CIVEN reverse, par facturation interne, une participation, calculée sur une quote-part, pour couvrir divers frais d’occupation des locaux (gardiennage, ménage, courriers…) et de logistique (impression, téléphones, postes informatiques…).
- Les dépenses liées à l’organisation et à l’accomplissement des missions dévolues au CIVEN (0,05 M€ en AE et CP)
Ce poste de dépenses regroupe essentiellement les frais de déplacement, y compris ceux des experts en Polynésie française, les remboursements des frais de mission des membres du Collège et des dépenses de représentation.
Au cours de l’exercice 2020, deux missions ont eu lieu en Polynésie française. Celles-ci avaient pour objectif de procéder à l’expertise médicale des victimes des essais nucléaires français reconnues par le CIVEN et résidant en Polynésie française. Chaque mission amenait une délégation de deux médecins mandatés par le CIVEN permettant par la suite de procéder à l’indemnisation des victimes. Ces missions sont nécessaires par manque de médecins experts en Polynésie.
- Les dépenses liées à la maintenance, y compris évolutive, de l’application « métier » (0,03 M€ en AE et 0,02 M€ en CP)
Le CIVEN, en lien avec la direction des services administratifs et financiers des services du Premier ministre, a poursuivi la maintenance, y compris évolutive, de son application « métier ».
Dépenses d'intervention
Subventions accordées par le Premier ministre (7,4 M€ en AE et CP)
Les dépenses d'intervention rattachées à l'action 01 (sous-action 2) se sont élevées à 7,37 M€ en AE et en CP.
Elles recouvrent essentiellement les subventions accordées par le Premier ministre aux fondations et associations œuvrant en faveur des droits de l’Homme ou au développement de la citoyenneté, pour lesquelles la consommation s'est élevée à 7,3 M€.
À cela s'ajoute une subvention de 0,04 M€ attribuée pour le compte de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) à l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles.
CIVEN (10,4 M€ en AE et CP)
Ce poste de dépenses a pour objet principal l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français (9,3 M€ en AE et CP). Il regroupe également des dépenses annexes et accessoires comme le paiement des expertises médicales (0,2 M€ en AE et CP), les frais de justice du début de l'exercice 2020 (0,05 M€ en AE et CP) et des intérêts moratoires (0,03 M€ en AE et CP).
À ces dépenses, il convient d’ajouter un décalage d'activité de l’exercice 2019 sur l’exercice 2020 sur ce titre pour un montant de 1 M€ en AE et CP.
Depuis mi-2020 les frais de justice et les intérêts moratoires dus par le CIVEN sont imputés sur le titre 3.
La sous-consommation constatée par rapport aux crédits prévus en LFI au titre de l'indemnisation résulte d'un décalage d'activité sur l'exercice 2021, au regard des décisions d'indemnisation prises fin 2020. Ce décalage d'activité s'élève à 2,3 M€ et sera absorbé sur la gestion 2021.
ACTION
02 – Coordination de la sécurité et de la défense |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Coordination de la sécurité et de la défense | 80 073 291 | 306 199 113 | 386 272 404 | 80 073 291 | 272 706 429 | 352 779 720 |
L’action 02 regroupe les dépenses du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), du Groupement interministériel de contrôle (GIC), ainsi que les fonds spéciaux.
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
Le SGDSN assiste le Premier ministre dans l’exercice de ses responsabilités en matière de défense et de sécurité nationale. Il assure le secrétariat des conseils de défense et de sécurité nationale que préside le chef de l’État. Il agit ainsi en appui de la prise de décision politique. Son champ d’intervention couvre l’ensemble des questions stratégiques de défense et de sécurité, dans le domaine de la programmation militaire, de la politique de dissuasion, de la sécurité intérieure concourant à la sécurité nationale, de la sécurité économique et énergétique, de la lutte contre le terrorisme et de la planification des réponses aux crises.
Le SGDSN assure trois missions principales :
- la veille et l’alerte face aux menaces et aux risques. Dans ce cadre, il est chargé du suivi des crises, de la préparation des plans gouvernementaux et de l’organisation de l’État en temps de crise ;
- le conseil et la rédaction des décisions prises par l’exécutif en matière de défense et de sécurité nationale. Le SGDSN contribue ainsi à l’élaboration des projets de loi et des textes réglementaires dans ses domaines de compétences ;
- enfin, le SGDSN assure la gestion des habilitations, des documents classifiés, des communications gouvernementales, la sécurité des systèmes d’information, la cyberdéfense, la tutelle de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) dont la dissolution prend effet au 1er janvier 2021, conformément au décret n° 2020-1591 du 16 décembre 2020 portant dissolution de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), rattachée au SGDSN, est en charge de la cybersécurité.
L’Opérateur des systèmes d’information interministériels classifiés (OSIIC), service à compétence nationale créé par le décret n° 2020-455 du 21 avril 2020 et relevant du SGDSN, a pris la suite du centre de transmissions gouvernemental (CTG) et de la sous-direction informatique de l'ANSSI. L'OSIIC est en charge des communications gouvernementales.
Fonds spéciaux
Les fonds spéciaux sont consacrés au financement de diverses actions confidentielles liées à la sécurité extérieure et intérieure de l’État.
Groupement interministériel de contrôle
Le groupement interministériel de contrôle (GIC), rattaché au Premier ministre, est un service à compétence nationale chargé de centraliser les demandes d'autorisation pour la mise en œuvre de techniques de renseignement émises par les services. Il les présente au Premier ministre après les avoir soumises à l'avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, autorité indépendante chargée de vérifier que celles-ci sont employées dans le respect du cadre légal.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
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Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 80 073 291 | 75 337 556 | 80 073 291 | 75 337 556 |
Rémunérations d’activité | 49 922 665 | 51 406 924 | 49 922 665 | 51 406 924 |
Cotisations et contributions sociales | 28 887 880 | 23 158 070 | 28 887 880 | 23 158 070 |
Prestations sociales et allocations diverses | 1 262 746 | 772 563 | 1 262 746 | 772 563 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 186 185 379 | 176 162 188 | 152 781 696 | 156 721 985 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 172 815 142 | 165 807 253 | 139 411 459 | 146 367 050 |
Subventions pour charges de service public | 13 370 237 | 10 354 935 | 13 370 237 | 10 354 935 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 116 028 895 | 16 436 750 | 116 352 110 | 19 895 547 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 108 709 307 | 12 054 169 | 109 064 384 | 14 720 496 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État | 7 319 588 | 4 382 581 | 7 287 726 | 5 175 051 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 3 984 839 | 1 480 500 | 3 572 623 | 1 784 500 |
Transferts aux entreprises | 1 239 713 | 30 000 | 1 221 524 | 30 000 |
Transferts aux autres collectivités | 2 745 126 | 1 450 500 | 2 351 099 | 1 754 500 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières |
|
|
| 96 000 |
Dépenses de participations financières |
|
|
| 96 000 |
Total | 386 272 404 | 269 416 995 | 352 779 720 | 253 835 588 |
Les crédits hors titre 2 de l'action 2 se répartissent comme suit :
Les crédits hors titre 2 programmés en LFI pour l'action 2 ont été diminués d'une réserve de précaution de 12,3 M€ en AE et 11 M€ en CP.
Dépenses de fonctionnement
Les dépenses de fonctionnement de l'action 2 s'élèvent à 176,2 M€ en AE et 156,7 M€ en CP et se répartissent de la façon suivante :
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
Les crédits de fonctionnement destinés aux services et directions du SGDSN se sont élevés à 82,8 M€ en AE et 64,6 M€ en CP. Ils correspondent aux principales dépenses suivantes :
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel (72,5 M€ en AE et 54,2 M€ en CP)
Pilotage national de la politique de sécurité des systèmes d’information (8,4 M€ d’AE et 8,5 M€ de CP)
Ces crédits ont vocation à assurer le financement de la politique de sécurité des systèmes d’information développée par l’ANSSI auprès des ministères et des opérateurs d’importance vitale. Cela recouvre le financement du centre opérationnel de sécurité des systèmes d’information, des dépenses d’études et de projets dans le domaine de l’expertise et du conseil en sécurité des systèmes, ainsi que des dépenses liées aux produits de sécurité informatique.
Communications électroniques sécurisées (13,2 M€ d’AE et 15 M€ de CP)
Il s’agit des dépenses relatives au déploiement, à la maintenance et au fonctionnement des réseaux sécurisés mis à disposition des services de l’État et soutenus par le SGDSN. S’y ajoutent les liaisons officielles ayant pour objet de bâtir des réseaux sécurisés entre États, et d’assurer des moyens de communication sécurisés dans le cadre des voyages officiels.
Depuis le 1er juillet 2020, cette dépense a été marquée par la création de l’Opérateur des Systèmes d’Information Interministériels Classifiés (OSIIC). Pour mieux organiser et coordonner les missions de la sous-direction du numérique (SDN) de l’ANSSI et du centre de transmissions gouvernemental (CTG), la décision a été prise de fusionner ces deux entités au sein de ce nouveau service à compétence nationale. Il a été créé par le décret n° 2020-455 du 21 avril 2020, entré en vigueur le 1er juillet 2020, lui donnant pour mission de répondre aux besoins en moyens de communication classifiés au profit des plus hautes autorités de l’État et du gouvernement, afin de garantir la confidentialité de leurs échanges et la disponibilité des services associés (téléphonie, données et visioconférence). Il participe, en temps de crise, à la mise en œuvre des plans gouvernementaux et à la continuité de l’État et de l’action gouvernementale. Il assure également la fonction de direction des systèmes d’information du SGDSN, jusqu’alors portée par l’ANSSI.
Coordination interministérielle de sécurité et défense (3,3 M€ en AE et 3,6 M€ en CP)
Ces dépenses correspondent à des subventions et au financement d’études dans le domaine des risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques, chimiques et explosifs (versement au Commissariat à l’énergie atomique, notamment).
Support immobilier (38,5 M€ d’AE et 15,8 M€ de CP)
Ces crédits ont été consacrés au financement de travaux immobiliers (6 M€ d’AE et 6,9 M€ de CP), des services aux bâtiments (1,7 M€ d’AE et 2 M€ de CP), des loyers (28,8 M€ d’AE et 5,1 M€ de CP), des charges immobilières (3 M€ d’AE et 0,6 M€ de CP) et coûts d’occupation (0,9 M€ d’AE et 1,13M€ de CP). Le SGDSN a réengagé pour une durée de 7 ans le bail de la Tour Mercure (Paris 15e) qu’occupe l’ANSSI (5,2 M€ d’AE ont été recyclés au titre de l’année 2021 puisque le bail a été renouvelé avant l’échéance prévue et l’année 2021 se trouvait engagée à la fois sur l’ancien et le nouveau bail).
Support informatique et télécom (2,8 M€ d’AE et 5,9 M€ de CP)
Ces dépenses, initialement supportées par l’ANSSI, ont été reprises par l’OSIIC à compter du 1er juillet 2020 et sont principalement consacrées à l’équipement de postes de travail, aux solutions d’impression, et aux télécommunications.
Services d’infrastructures, applicatifs et mutualisés (2 M€ d’AE et 1,7 M€ de CP)
Depuis le 1er juillet 2020, ces dépenses sont également supportées par l’OSIIC et couvrent les achats de matériels informatiques ainsi que les maintenances et développements des logiciels des directions du SGDSN.
Fonctionnement courant (4,4 M€ en AE et 3,8 en CP)
Sont couvertes les dépenses liées à la formation, aux déplacements temporaires, à l’action sociale, à l’équipement et au mobilier, à la documentation ainsi qu’à la rémunération de personnels temporaires.
La différence entre la LFI et l’exécution est due au contexte de crise sanitaire qui a engendré une sous-consommation de certaines catégories de dépenses de fonctionnement courant. Les organisations et/ou tenues d’événements en présentiel ont été reportées ou annulées engendrant une baisse sensible des dépenses de transports et déplacements, des frais de réceptions, de colloques ou de formations.
Dépenses de subventions pour charges de service public (SCSP) aux opérateurs
Les subventions pour charges de service public se sont élevées à 10,35 M€, dont 5,34 M€ au bénéfice de l’Institut national des hautes études de défense nationale (IHEDN) et 5,01 M€ pour l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ).
L’écart par rapport à la LFI s’explique notamment par la prise en compte de la décision de dissolution de l’INHESJ au 31 décembre 2020. À ce titre, il a été décidé de réduire de 1 M€ en AE et CP le montant versé à cet institut et de faire appel à ses capacités de trésorerie.
Par ailleurs, la subvention pour charges de service public prévue pour l’IHEDN a été diminuée de 2 M€ en AE et CP. Ce montant a fait l’objet d’un décret de transfert du programme 129 vers le programme 212 « Soutien de la politique de la défense ». Le montant de ce transfert correspond à la contribution de l’IHEDN au financement des travaux de rénovation réalisés par le ministère des armées des locaux que l’institut occupe à l'École militaire.
Groupement interministériel de contrôle
Les dépenses de fonctionnement courant du GIC ont représenté 11 M€ d’AE et 9,8 M€ de CP :
- 1,8 M€ d’AE et 1,6 M€ de CP ont été consacrés aux dépenses de support immobilier (charges immobilières, services aux bâtiments, fluides, taxes et travaux immobiliers) pour les différentes implantations du GIC ;
- 0,7 M€ d’AE et 1,1 M€ de CP ont servi au fonctionnement courant de la structure (dépenses d’équipement, de transports et déplacements, de formation, d’action sociale, documentation et gratifications ou vacations pour des personnels temporaires) ;
- 0,6 M€ d’AE et 0,5 M€ de CP ont été destinés au support informatique et télécommunications (postes de travail, solutions d’impression et télécommunications individuelles) ;
- 8 M€ d’AE et 6,6 M€ de CP ont été consacrés à des dépenses métiers : l’acquisition ou le renouvellement de licences, l’acquisition et la maintenance d’équipements informatiques et l’accompagnement par des prestataires sur des projets informatiques complexes.
Fonds spéciaux
Le financement d’actions liées à la sécurité extérieure et intérieure de l’État s’est élevé à 82,4 M€ en AE et en CP.
Dépenses d'investissement
Les dépenses d'investissement s'élèvent à 16,4 M€ en AE et 19,9 M€ en CP et se répartissent de la façon suivante :
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
Les dépenses d’investissement réalisées par le SGDSN ont représenté 11,1 M€ d’AE et 14,1 M€ de CP. Elles se déclinent comme suit :
- 5,6 M€ d’AE et 7,5 M€ de CP ont été déployés pour des achats de matériels et pour la création, rénovation et extension de réseaux locaux d’infrastructure, sécurisés en et hors de France métropolitaine afin de développer les réseaux sécurisés ;
- 2,3 M€ d’AE et 2,5 M€ de CP ont été affectés aux liaisons sécurisées des hautes autorités de l’État et aux liaisons internationales (achat de matériels destiné au fonctionnement et au développement des liaisons sécurisées : boucle optique gouvernementale, notamment) ;
- 2,1 M€ d’AE et 2,3 M€ de CP ont été employés pour le pilotage national de la politique de sécurité des systèmes d’information ;
- 0,6 M€ d’AE et 1,2 M€ de CP ont été consacrés aux travaux immobiliers des emprises du SGDSN. Des travaux d’aménagements ont été réalisés sur le site de Pantin qui sert aujourd’hui de locaux de stockage pour le SGDSN ;
- 0,5 M€ en AE et CP, délégué à un service de sécurité intérieure, a été investi dans l’achat de matériels NRBC ;
- 0,1 M€ en AE et CP a servi à l’achat de véhicules pour le renouvellement d’une partie du parc automobile du SGDSN.
La différence entre les prévisions de la LFI et la réalisation s'explique, comme tous les ans, par des transferts de crédits sortants, dont notamment :
- les mouvements réglementaires liés aux capacités techniques interministérielles que le SGDSN cofinance (78 M€ en AE et CP) ;
- un transfert de 4,3 M€ en AE et CP au profit de la gendarmerie nationale, de la sécurité civile, de la police nationale et de la santé dans le cadre des préventions NRBC-E ;
- un transfert de 3,7 M€ en CP à destination du ministère des armées a également été réalisé pour renforcer les moyens interministériels sécurisés de communications, dans le cadre du développement des produits de sécurité ;
- 2 M€ en AE et CP transférés au programme 212 « Soutien de la politique de la défense » au titre des travaux de restructuration des locaux de l’École militaire occupés par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
De plus, dans le cadre de la crise sanitaire, 6,7 M€ AE et 0,3 M€ de CP ont été redéployés au profit d'autres BOP du programme.
Groupement interministériel de contrôle
Les dépenses d’investissement du GIC se sont élevées à 5,3 M€ d’AE et 5,8 M€ de CP. Ces dépenses ont été dédiées aux achats et à la maintenance des logiciels (« software ») ainsi qu’à de l’informatique courante et à de la bureautique : achats de matériels (« hardware » serveurs, baies, routeurs…).
Dépenses d'intervention
Les dépenses d'intervention s'élèvent à 1,5 M€ en AE et 1,8 M€ en CP.
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
Les dépenses d’intervention du SGDSN ont représenté 1,5 M€ d’AE et 1,8 M€ de CP et comprennent notamment des subventions à des GIP et à des associations.
La différence entre programmation et exécution s’explique essentiellement par le non-versement en 2020 de subventions au profit de l’agence nationale pour la recherche (ANR) en raison d’un programme de travaux réduits et n’appelant pas de financement au terme de cette année. Les actions réalisées par l’ANR ont été financées par des versements antérieurs, en 2019 notamment.
Dépenses d'opérations financières
Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
Cette dépense correspond à un partenariat conclu dans le cadre de l’OTAN en vue de développer des standards internationaux de cybersécurité et l’interopérabilité entre systèmes d’information nationaux. La dépense a été engagée initialement en 2017, sur des crédits de titre 7.
ACTION
03 – Coordination de la politique européenne |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Coordination de la politique européenne | 11 821 551 | 3 621 067 | 15 442 618 | 11 821 551 | 3 621 067 | 15 442 618 |
Le Secrétariat général des affaires européennes est un service du Premier ministre principalement chargé de la coordination interministérielle pour les questions européennes et les activités de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il est le garant de la cohérence et de l’unité de la position française au sein de l’Union européenne et à l’OCDE.
Aujourd’hui, sa mission de coordination interministérielle sur les dossiers européens s’étend à tous les domaines couverts par le traité sur l’Union européenne, le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et le traité Euratom, à l’exception de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) qui est suivie par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, pour autant que cette politique ne fasse pas appel à des instruments communautaires.
Le SGAE est également compétent pour connaître des questions traitées dans le cadre d'autres institutions ou organisations internationales, lorsqu'elles relèvent de la compétence communautaire et font, à ce titre, l'objet d'une coordination communautaire (Organisation mondiale du commerce (OMC), Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), etc.). Le SGAE assure en particulier le secrétariat du Comité interministériel à l'alimentation et à l'agriculture (CIAA) dans le cadre de la coordination des positions françaises à la FAO et au Codex Alimentarius. Le SGAE est aussi point de contact national Jumelages et TAIEX (Technical Assistance and Information Exchange Instrument, l'instrument d'assistance technique et d'échange d'information de la Commission européenne dans le processus de transposition, de mise en place et d'application de la législation et des politiques de l’UE).
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 11 821 551 | 10 995 491 | 11 821 551 | 10 995 491 |
Rémunérations d’activité | 7 712 329 | 7 105 260 | 7 712 329 | 7 105 260 |
Cotisations et contributions sociales | 3 977 673 | 3 830 846 | 3 977 673 | 3 830 846 |
Prestations sociales et allocations diverses | 131 549 | 59 385 | 131 549 | 59 385 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 2 996 067 | 1 809 330 | 2 996 067 | 1 779 967 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 2 996 067 | 1 809 330 | 2 996 067 | 1 779 967 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 625 000 | 625 000 | 625 000 | 625 000 |
Transferts aux autres collectivités | 625 000 | 625 000 | 625 000 | 625 000 |
Total | 15 442 618 | 13 429 821 | 15 442 618 | 13 400 458 |
La consommation hors titre 2 du SGAE est de 2,4 M€ en AE et en CP.
dépenses de fonctionnement
Les dépenses de fonctionnement se décomposent comme suit :
- 0,9 M€ en AE et CP de dépenses de fonctionnement recouvrant notamment : les frais de déplacement, les dépenses de formation et d’action sociale ; les services aux bâtiments (dépenses immobilières, entretien, fluides, gardiennage-accueil, nettoyage des locaux, entretien parc et jardin) ; la logistique (fournitures, reprographie, automobile, abonnements, affranchissement), les frais de représentation, de traduction et d’équipement, les gratifications données aux stagiaires, la contribution au fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ;
- 0,7 M€ en AE et CP de frais d’interprétation facturés par le secrétariat général du Conseil de l’UE, montant conforme à la prévision ;
- 0,1 M€ en AE et en CP d'applications métiers correspondant aux marchés informatiques, de bureautique et de prestations intellectuelles.
Ces niveaux de consommation à la baisse par rapport à la prévision s’expliquent essentiellement par :
- une moindre dépense en matière de déplacements due à la crise sanitaire (baisse de deux tiers) ;
- un recul des frais d'interprétation dû à l'instauration par le Conseil de l’Union européenne d'une enveloppe supplémentaire dite technique (impact du Brexit) ainsi que la baisse des frais d’interprétation, la plupart des réunions ayant été organisées en visioconférences en raison de l'épidémie de Covid-19 (0,7 M€ en AE et CP pour une prévision initiale de 1,5 M€).
En outre, les crédits alloués au SGAE en 2020 avaient été majorés de 0,1 M€ pour conduire des études préalables et des prototypages du futur site internet de la Présidence française de l’Union européenne. La crise sanitaire ayant retardé la nomination du SGPFUE ainsi que les arbitrages sur la stratégie de communication de la PFUE 2022 (1re communication à l’occasion du Conseil des ministres du 4 novembre 2020), ces crédits feront l’objet d’une reprogrammation en 2021.
dépenses d’intervention
Les dépenses d’intervention s'élèvent à 0,6 M€ et correspondent au versement de la subvention au Groupement d’intérêt économique « Toute l’Europe ».
ACTION
10 – Soutien |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
10 – Soutien | 40 871 708 | 58 832 988 | 99 704 696 | 40 871 708 | 74 849 817 | 115 721 525 |
La direction des services administratifs et financiers du Premier ministre (DSAF) exerce les missions d'administration générale destinées à fournir les moyens de leur fonctionnement au Premier ministre et aux membres du Gouvernement placés auprès de lui, à leurs cabinets, aux services centraux du Premier ministre et aux autorités qui lui sont budgétairement rattachées, sous réserve de leurs attributions.
Ses missions sont définies par le décret n° 2017-1531 du 3 novembre 2017 et son organisation par l’arrêté du 3 décembre 2019 relatif à l’organisation de la direction des services administratifs du Premier ministre. Les services soutenus dans leur fonctionnement, totalement ou partiellement, par la DSAF comprennent notamment :
- le cabinet du Premier ministre ;
- les cabinets des différents ministres délégués et secrétaires d'État directement rattachés au Premier ministre ;
- le secrétariat général du Gouvernement ;
- la direction interministérielle du numérique ;
- le service d’information du Gouvernement ;
- les anciens présidents de la République et les anciens Premiers ministres ;
- le secrétariat général de la mer ;
- la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (jusqu’au 16 juillet 2020) ;
- la délégation interministérielle au développement de la vallée de la Seine ;
- l’observatoire de la laïcité ;
- l’académie du renseignement ;
- la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT ;
- le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes ;
- le secrétariat général du comité interministériel au handicap ;
- le délégué interministériel à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement ;
- le Défenseur des droits ;
- le haut-commissaire au plan ;
- plusieurs entités des programmes 129 et 308 « Protection des droits et des libertés » pour lesquelles des remboursements interviennent, en cours de gestion, au profit de l’action 10 « Soutien », dans le cadre de conventions de prestations (secrétariat général des affaires européennes, commissariat général à la stratégie et à la prospective, mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, commission pour l’indemnisation des victimes de spoliation intervenues du fait des législations antisémites pendant l’Occupation, autorités administratives indépendantes).
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 40 871 708 | 43 673 066 | 40 871 708 | 43 673 066 |
Rémunérations d’activité | 27 955 895 | 28 274 026 | 27 955 895 | 28 274 026 |
Cotisations et contributions sociales | 12 319 143 | 13 933 319 | 12 319 143 | 13 933 319 |
Prestations sociales et allocations diverses | 596 670 | 1 465 721 | 596 670 | 1 465 721 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 49 401 949 | 44 961 841 | 65 965 877 | 66 092 817 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 49 401 949 | 44 961 841 | 65 965 877 | 66 092 817 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 1 379 794 | 2 295 996 | 820 212 | 2 498 101 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 1 379 794 | 1 133 617 | 820 212 | 1 443 859 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
| 1 162 379 |
| 1 054 242 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 8 051 245 | 11 092 436 | 8 063 728 | 10 853 311 |
Transferts aux ménages |
| 8 000 |
| 8 000 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 142 660 |
| 142 660 |
Transferts aux autres collectivités | 8 051 245 | 10 941 776 | 8 063 728 | 10 702 651 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières |
| 1 500 |
| 1 500 |
Prêts et avances |
| 1 500 |
| 1 500 |
Total | 99 704 696 | 102 024 839 | 115 721 525 | 123 118 795 |
Dépenses de fonctionnement
Dépenses immobilières du site Ségur-Fontenoy (5,3 M€ en AE et 29,3 M€ en CP)
Les dépenses du poste « loyer » du site Ségur-Fontenoy comprennent le loyer, les charges et les taxes payés à la Société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM). En 2020, elles se sont élevées à 25,2 M€ en CP, supérieures de 0,8 M€ en raison d’une révision annuelle plus forte que prévu du loyer et des charges. Comme chaque année, le remboursement par la DILA de sa quote-part de loyer et charges est venu atténuer la consommation de cette ligne d’un montant de 1,4 M€ en AE et en CP, ce qui explique la consommation négative en AE.
Les dépenses de fonctionnement courant du site Ségur-Fontenoy s’élèvent à 6,7 M€ en AE et 4,1 M€ en CP (soit - 1,5 M€ en AE et - 1,2 M€ en CP par rapport à la prévision).
Les principaux postes de dépense présentant un écart à la prévision sont les suivants :
- gardiennage (- 0,7 M€ en AE et en CP) : la diminution des dépenses de gardiennage est liée à la réduction de l’activité durant les périodes successives de confinement. En CP, l’écart constaté s’explique aussi en partie par un retard de facturation suite à un contentieux avec le fournisseur sur la révision appliquée au tarif des prestations. Enfin, il est à noter que la consommation sur ce poste a été atténuée par un remboursement de 0,5 M€ en AE et CP lié à la refacturation de prestations aux entités soutenues par la DSAF ;
- sécurité incendie (- 0,4 M€ en AE et - 0,3 M€ en CP) : la consommation apparente de ce poste a été minorée par un remboursement de 0,37 M€ en AE et CP ;
- nettoyage (+ 0,5 M€ en AE et + 0,1 M€ en CP) : cette hausse s’explique, d’une part, par une révision plus forte que prévu des tarifs lors du renouvellement de la convention pluriannuelle et, d’autre part, par le renforcement des prestations réalisées en régie et la désinfection des locaux dans le cadre de la prévention de la COVID-19 ;
- fluides (- 0,8 M€ en AE et - 0,1 M€ en CP) : la baisse constatée des dépenses de fluides correspond, d’une part, aux économies réalisées lors de la passation des nouveaux marchés et, d’autre part, à la réduction de l’activité sur site pendant les périodes de confinement successives ;
- déchets (- 0,1 M€ en AE et en CP) : l’écart constaté s’explique, d’une part par les économies réalisées lors de la passation du nouveau marché de traitement et valorisation des déchets et, d’autre part, par la réduction de l’activité sur site pendant les périodes de confinement successives.
Dépenses immobilières des sites historiques (10,8 M€ en AE et 8,2 M€ en CP)
Loyers (0,1 M€ en AE et 1 M€ en CP)
0,7 M€ en CP ont été consacrés au paiement des loyers externes et des charges afférentes. Par ailleurs, plusieurs baux ont été résiliés en 2020, ce qui a engendré des retraits d’engagements pour 0,2 M€, minorant d’autant la consommation apparente en AE. Le montant des taxes immobilières s’est élevé à 0,3 M€ en AE et en CP.
Dépenses immobilières et frais liés aux bâtiments (10,8 M€ en AE et 7,2 M€ en CP)