$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,129)

$@FwLOVariable(libelleProg,Coordination du travail gouvernemental)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Coordination du travail gouvernemental

61 828 729
56 027 799

35 416 649
47 056 795

97 245 378
103 084 595

61 828 729
56 027 799

35 484 210
48 383 662

97 312 939
104 411 461

02 – Coordination de la sécurité et de la défense

80 073 291
75 337 556

306 199 113
194 079 438

386 272 404
269 416 995

80 073 291
75 337 556

272 706 429
178 498 031

352 779 720
253 835 588

03 – Coordination de la politique européenne

11 821 551
10 995 491

3 621 067
2 434 330

15 442 618
13 429 821

11 821 551
10 995 491

3 621 067
2 404 967

15 442 618
13 400 458

10 – Soutien

40 871 708
43 673 066

58 017 988
58 351 773

99 704 696
102 024 839

40 871 708
43 673 066

74 034 817
79 445 729

115 721 525
123 118 795

11 – Stratégie et prospective

13 953 182
13 514 016

9 266 523
7 411 152

23 319 705
20 925 167

13 953 182
13 514 016

9 266 523
6 933 485

23 319 705
20 447 500

13 – Ordre de la Légion d'honneur

 
 

27 987 595
27 246 962

27 987 595
27 246 962

 
 

27 987 595
27 246 962

27 987 595
27 246 962

15 – Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

2 107 628
1 877 313

14 915 849
36 594 623

35 023 477
38 471 936

2 107 628
1 877 313

14 915 849
30 979 487

35 023 477
32 856 800

16 – Coordination de la politique numérique

14 714 047
13 752 978

29 594 596
71 580 491

44 708 643
85 333 469

14 714 047
13 752 978

26 644 596
30 754 798

41 758 643
44 507 776

Total des crédits prévus en LFI *

225 370 136

485 019 380

710 389 516

225 370 136

464 661 086

690 031 222

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-1 716 154

+6 262 727

+4 546 573

-1 716 154

-4 662 443

-6 378 597

Total des crédits ouverts

223 653 982

491 282 107

714 936 089

223 653 982

459 998 643

683 652 625

Total des crédits consommés

215 178 220

444 755 564

659 933 784

215 178 220

404 647 121

619 825 340

Crédits ouverts - crédits consommés

+8 475 763

+46 526 543

+55 002 306

+8 475 763

+55 351 522

+63 827 285


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 4 680 000 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

225 370 136

487 553 714

712 923 850

225 370 136

467 195 420

692 565 556

Amendements

0

-2 534 334

-2 534 334

0

-2 534 334

-2 534 334

LFI

225 370 136

485 019 380

710 389 516

225 370 136

464 661 086

690 031 222

 

Les crédits du programme 129 inscrits dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2020 s'élevaient à 712 923 850 € en AE et 692 565 556 € en CP dont 225 370 136 € en AE et CP de titre 2.


L'amendement n° II-22 adopté par l'Assemblée nationale a entraîné une diminution des crédits hors titre 2 du programme 129 pour un montant de 2 534 334 € en AE et CP, afin de gager par des économies complémentaires les dépenses nouvelles adoptées lors du débat parlementaire.


Le montant total des crédits inscrits en loi de finances initiale (LFI) pour 2020 s'élève ainsi à 710 389 516 € en AE et 690 031 222 € en CP dont 225 370 136 € en AE et CP de titre 2.

 

   Modifications de maquette

Le programme 129 n'a pas fait l'objet d'évolution de maquette en exercice 2020.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Les ressources du programme 129 fixées en LFI 2020 ont été modifiées en cours de gestion à la suite de mouvements réglementaires sur les crédits de titre 2 et hors titre 2.


Les crédits de titre 2 votés en LFI 2020 pour le programme 129 s’élèvent à 225,37 M€ en AE et CP. Les principaux mouvements sont les suivants :


- les reports de fonds de concours :

- 0,03 M€ – fonds de concours n° 1-1-00501 « Contributions aux actions du Secrétariat général de la mer » au bénéfice du SGMER ;

- 1,1 M€ – fonds de concours n° 1-2-00534  « Investissement d'avenir : Transition numérique de l’Etat et  modernisation de l’action publique » au bénéfice de la DINUM ;- 0,1 M€ – fonds de concours n° 1-2-00562 « Financement des grands défis – Directeurs de projets »  au bénéfice du SGPI ;


- les transferts de crédits :

- décret n° 2020-1015 du 7 août 2020 portant transfert entrant de crédits de titre 2 à hauteur de 0,7 M€ à destination de la DINUM au titre de la résilience du RIE ;
- décret n° 2020-1448 du 24 novembre 2020 portant transfert de crédits à hauteur de 0,5 M€ à destination de la DINUM, au titre du recrutement de deux entrepreneurs d'intérêt général "LINK" et de profils atypiques sur des projets d'innovation numérique ;


- les attributions de produits et fonds de concours :

- du rattachement de 0,03 M€ au titre de l'attribution de produit n° 2-2-00057 et n° 2-3-00029 des cessions de biens mobiliers et de la valorisation du patrimoine immatériel des services du Premier ministre ainsi que des études réalisées par les organismes rattachés au CGSP ;
- rattachement de 0,2 M€ au titre du fonds de concours n° 1-1-00501 « Contributions aux actions du Secrétariat général de la mer » au bénéfice du SGMER ;
- rattachement de 0,7 M€ au titre du fonds de concours n° 1-2-00562 « Financement des grands défis – Directeurs de projets » au bénéfice du SGPI ;


- la loi de finances rectificative : la loi de finances rectificative n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 minorant les ressources ouvertes en LFI en crédits de titre 2 pour un montant de 5,0 M€ en AE et CP (dont 1,0 M€ en T2 HCAS).


Ainsi, les crédits de titre 2 disponibles au programme 129 en fin de gestion 2020 s’élevaient à 218,97 M€. Les crédits de titre 2 consommés au titre de l’année 2020 se sont élevés à 215,18 M€, dont 30,09 M€ de CAS « Pensions ».




Les crédits hors titre 2 votés en LFI 2020 sur le programme 129 s'élevaient à 485,0 M€ en AE et 464,7 M€ en CP. Les mouvements suivants ont affecté la ressource en 2020 :


- les reports de crédits 2019 vers 2020 ont représenté 46,2 M€ en AE et 57,4 M€ en CP dont :

- 0,4 M€ en AE de reports de tranches fonctionnelles (AE affectées non-engagées) ;
- 33,2 M€ en AE et 43 M€ en CP de report de crédits de fonds de concours ;
- 12,5 M€ en AE et 14,4 M€ en CP de report de crédits généraux ;


- des décrets de transferts entrants pour un montant total de 11,8 M€ en AE et 7,8 M€ en CP ;


- des décrets de transferts sortants à hauteur de 85,7 M€ en AE et 88,9 M€ en CP, dont 82,7 M€ en AE et 85,9 M€ en CP depuis le BOP du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) transférés à différents ministères (principalement ceux des armées et de l’intérieur) au titre du renforcement des capacités techniques interministérielles ;


- des rattachements de crédits par voie de fonds de concours à hauteur de 24,7 M€ en AE et CP et d’attributions de produits à hauteur de 0,2 M€ en AE et CP ;


- la loi n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020 (LFR 4) par :

- une ouverture de 9,0 M€ en AE (afin d'engager la commande pour une constitution d'un stock stratégique interministériel de 50 000 PC portables pour l'État) ;
- une annulation de 5,9 M€ en CP.

    Hors fongibilité asymétrique, les crédits disponibles à la fin de l’exercice 2020 s’élèvent à 491,3 M€ en AE et 460 M€ en CP.

     

       Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

    Pour les crédits de titre 2, le montant total du rattachement de fonds de concours et d’attributions de produit est de 2 094 755 € en AE et en CP se décomposant comme suit :

    - 28 057 € en AE et CP d’attribution de produit n° 2-2-00057 au bénéfice du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) ;

    - 1 211 120 € par voie de fonds de concours n° 1-2-00534 au bénéfice de la Direction interministérielle du numérique (projets ETALAB-PIA de la DINUM) ;

    - 790 654 € par voie de fonds de concours n° 1-2-00562 au bénéfice du Secrétariat général pour l'investissement (directeurs « Grands Défis » SGPI) ;

    - 223 331 € par voie de fonds de concours n° 1-1-00501 au bénéfice du Secrétariat général de la mer (SGMer).


    Pour les crédits hors titre 2, le montant total des rattachements de crédits par voie de fonds de concours en 2020 s’élève à 24,7 M€ en AE et CP. Ce montant correspond aux fonds de concours suivants :

    - n° 12-1-2-864 « Produit des cessions de biens confisqués dans le cadre de la lutte contre les produits stupéfiants » à destination de la MILDECA, abondé de 19,8 M€ en 2020 ;

    - n° 12-1-1-499 « Contributions aux actions du Secrétariat général de la mer » à destination du SGMer, abondé à hauteur de 3,8 M€ en 2020 ;

    - n° 12-1-2-544 « Financement des contre-expertises du SGPI et des grands défis » à destination du SGPI, abondé à hauteur de 0,6 M€ en 2020 ;

    - n° 12-1-2-388 « Investissements d’avenir : Transition numérique de l’État et modernisation de l’action publique » à destination de la DINUM et du CGSP, abondé de 0,2 M€ en 2020 ;

    - n° 12-1-2-336 « Participation au projet VITAM (investissements d'avenir) » à destination de la DINUM, abondé à hauteur de 0,2 M€ en 2020 ;

    - n° 12-1-2-523 « Participation du Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique au renforcement des mesures d'insertion dans les services du Premier ministre » à destination de la DINUM et du Soutien, abondé à hauteur de 0,1 M€ en 2020.


    Le montant total des rattachements de crédits par voie d’attribution de produits en 2020 est de 219 917 € en AE et CP hors titre 2. Ce montant correspond aux attributions de produits suivantes :

    - n° 2-2-00719 « Produit des cessions de biens mobiliers bénéficiant aux services du Premier ministre » abondé en 2020 à hauteur de 144 450 € en crédits hors titre 2 ;

    - n° 2-3-00029 « Produit des cessions, à des tiers situés hors métropole, des études réalisées par le centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) » du CGSP abondé à hauteur de 53 000 € en crédits hors 2 en 2020 ;

    - n° 2-2-00057 « Produit des cessions des études réalisées par le centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) » du CGSP abondé en 2020 à hauteur de 12 467 € en crédits hors 2 ;

    - n° 2-2-00258 « Valorisation du patrimoine immatériel des services du Premier ministre » abondé à hauteur de 10 000 € en crédits hors titre 2 en 2020.

     

       Réserve de précaution et fongibilité

     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

     

    Titre 2
     

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Mise en réserve initiale

    1 053 281

    17 112 535

    18 165 816

    1 053 281

    16 416 203

    17 469 484

    Surgels

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    Dégels

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

    1 053 281

    17 112 535

    18 165 816

    1 053 281

    16 416 203

    17 469 484

     

    La réserve de précaution, prévue par l'alinéa 4 bis de l'article 51 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, s'est élevée à 1 053 280 € en AE et CP en crédits de titre 2, soit le taux de mise en réserve usuel de 0,5 % sur les dépenses de personnel, et 17 112 535 € en AE et 16 416 203 € en CP de crédits hors titre 2. En cours de gestion, la réserve de précaution a évolué comme suit :

     

     

    Crédits de titre 2

    Il a été procédé à un dégel technique de la réserve de précaution à hauteur de 1 053 281 € en vue de son annulation en loi de finances rectificative.

     

    Crédits hors titre 2

    Dans le cadre du schéma de fin de gestion, la réserve de précaution hors titre 2 a intégralement été dégelée en AE (17,1 M€ afin d'engager la commande pour une constitution d'un stock stratégique interministériel de 50 000 PC portables pour l'État), et partiellement dégelée en CP (10,5 M€ pour faire face aux dépenses engagées par le SIG au titre de la communication gouvernementale sur l'épidémie de COVID-19).

     

     

    Fongibilité asymétrique

    Un mouvement de fongibilité asymétrique a été réalisé à hauteur de 4,7 M€ des crédits de titre 2 vers les crédits hors titre 2 du programme 129 :

    - 4,5 M€ afin de participer à la constitution d’un stock stratégique de PC interministériel ;

    - 0,2 M€ afin de régler la pénalité due par les services du Premier ministre dans le cadre du dispositif des nominations équilibrées.

     

    Emplois et dépenses de personnel


       Emplois rémunérés par le programme

    (en ETPT)

    Catégorie d'emplois

    Transferts
    de gestion
    2019

    (1)

    Réalisation

    2019

    (2)

    LFI + LFR

    2020

    (3)

    Transferts
    de gestion
    2020

    (4)

    Réalisation

    2020

    (5)

    Écart à
    LFI + LFR 2020
    (après transferts
    de gestion)
    (5 - (3 + 4))

    1134 – Catégorie A +

    -1,00

    152,00

    189,00

    0,00

    143,47

    -45,53

    1135 – Catégorie A

    -10,00

    427,00

    423,00

    0,00

    378,36

    -44,64

    1136 – Catégorie B

    -7,00

    340,00

    426,00

    0,00

    206,91

    -219,09

    1137 – Catégorie C

    0,00

    559,00

    614,00

    0,00

    474,65

    -139,35

    1138 – Contractuels

    -12,00

    1 324,00

    1 262,00

    +5,00

    1 409,79

    +142,79

    Total

    -30,00

    2 802,00

    2 914,00

    +5,00

    2 613,18

    -305,82


     

    (en ETPT)

    Catégorie d'emplois

    Mesures
    de périmètre
    en LFI

    (6)

    Mesures
    de transfert
    en LFI

    (7)

    Corrections
    techniques


    (8)

    Impact des
    schémas d'emplois
    pour 2020

    (5-4)-(2-1)-(6+7+8)

    dont extension en
    année pleine du
    schéma d'emplois
    2019 sur 2020

    dont impact du
    schéma d'emplois
    2020 sur 2020

    1134 – Catégorie A +

    0,00

    0,00

    -14,22

    +4,69

    +8,55

    -3,86

    1135 – Catégorie A

    0,00

    0,00

    -59,35

    +0,71

    -3,62

    +4,33

    1136 – Catégorie B

    0,00

    0,00

    -131,59

    -8,50

    -0,42

    -8,08

    1137 – Catégorie C

    0,00

    0,00

    -67,68

    -16,67

    -6,17

    -10,50

    1138 – Contractuels

    0,00

    -17,00

    +27,25

    +58,54

    -3,33

    +61,87

    Total

    0,00

    -17,00

    -245,59

    +38,77

    -4,99

    +43,76

     

    En LFI 2020, le plafond d’emplois du programme 129 s’élève à 2 914 ETPT, en baisse de 30 ETPT par rapport au plafond de la LFI 2019 (2 944 ETPT). Comme les années précédentes, ce plafond LFI tient compte des ETPT mis à disposition par le ministère des Armées.


    Pour l’année 2020, on observe une consommation effective de 2 613 ETPT. L’écart entre le plafond d’emplois autorisé et la consommation effective d'emplois (- 301 ETPT) provient principalement de la décision de ne plus procéder au remboursement des ETPT jusqu’alors mis à disposition par le ministère des Armées au titre de la participation de ce ministère à la coordination de la sécurité et de la défense nationale. Cette situation ne se renouvellera pas, la LFI 2021 prévoyant le transfert des ETPT au profit du ministère des Armées.






     

       Évolution des emplois à périmètre constant

    (en ETP)

    Catégorie d'emploi

    Sorties

    dont départs
    en retraite

    Mois
    moyen
    des sorties

    Entrées

    dont primo
    recrutements

    Mois
    moyen
    des entrées

    Schéma
    d'emplois
     
    Réalisation

    Schéma
    d'emplois
     
    Prévision PAP

    1134 – Catégorie A +

    39,00

    0,00

    6,30

    43,00

    0,00

    8,00

    +4,00

    +15,00

    1135 – Catégorie A

    89,00

    2,00

    6,50

    97,00

    0,00

    6,50

    +8,00

    +9,00

    1136 – Catégorie B

    61,00

    10,00

    6,00

    44,00

    0,00

    5,50

    -17,00

    -3,00

    1137 – Catégorie C

    99,00

    16,00

    7,00

    78,00

    0,00

    7,00

    -21,00

    -1,00

    1138 – Contractuels

    686,00

    4,60

    7,50

    821,00

    0,00

    7,50

    +135,00

    +28,00

    Total

    974,00

    32,60

    1 083,00

    0,00

    +109,00

    +48,00

     

    Le schéma d’emplois initialement arbitré au niveau du programme 129 était de + 48 ETP, hors transferts d’emplois entre ministères, traduisant les priorités données à quelques orientations stratégiques du Gouvernement en même temps qu'un effort de rationalisation des moyens des services du Premier ministre. Il se décomposait ainsi :

    - création de 42 ETP au titre du renforcement des moyens de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) ;

    - création de 13 ETP au titre de la poursuite du renforcement des moyens du GIC suite à l'adoption de la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement ;

    - création de 5 ETP pour le SIG dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale de communication gouvernementale ;

    - création de 5 ETP à la DINUM afin d’accompagner le projet de renforcement de la résilience du RIE et la mise en œuvre du programme « Tech.gouv » ;

    - suppression de 17 ETP au titre de la participation à l’effort de maîtrise des dépenses publiques (- 2 ETP au sein des commissions rattachées aux services du Premier ministre, - 4 ETP à la DSAF, - 2 ETP à la MILDECA, et - 9 ETP au CGSP).


    Afin de tenir compte des besoins de la DINUM et des cabinets apparus suite au changement de gouvernement de juillet 2020, le schéma d’emplois arbitré du programme 129 pour 2020 a été porté à + 72 ETP par la lettre plafond du 31 juillet 2020, les 24 ETP supplémentaires étant répartis entre 9 ETP au titre des modifications de la configuration des cabinets ministériels et 15 ETP pour soutenir l’activité de la DINUM.


    Le schéma d’emplois réalisé, en excluant les transferts, s’élève à + 109 ETP, soit une sur-exécution de 37 ETP, qui s’explique principalement par le dépassement du schéma d’emplois des cabinets rattachés au Premier ministre résultant du changement de la composition du Gouvernement et de l’accroissement de la taille des cabinets ministériels suite au décret n° 2020-682 du 11 juillet 2020.


     

       Effectifs et activités des services

    Répartition du plafond d'emplois par service

    Service

    Prévision LFI
     
    ETPT

    Réalisation
     
    ETPT

    dont mesures
    de transfert

    dont mesures
    de périmètre

    dont corrections
    techniques

    ETP
    au 31/12/2020

    Administration centrale

    2 914,00

    2 613,18

    -17,00

    0,00

    -245,59

    2 646,50

    Total

    2 914,00

    2 613,18

    -17,00

    0,00

    -245,59

    2 646,50

     

     

    Répartition du plafond d'emplois par action

    Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

    Prévision LFI
     
    ETPT

    Réalisation
     
    ETPT

    01 – Coordination du travail gouvernemental

    688,00

    636,16

    02 – Coordination de la sécurité et de la défense

    1 216,00

    965,80

    03 – Coordination de la politique européenne

    136,00

    133,27

    10 – Soutien

    553,00

    561,76

    11 – Stratégie et prospective

    143,00

    141,11

    15 – Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

    19,00

    20,07

    16 – Coordination de la politique numérique

    159,00

    155,01

    Total

    2 914,00

    2 613,18

    Transferts en gestion

    +5,00

     


    L'effectif comporte une légère majorité de contractuels (54 %).


    Certains services, tels le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information et la direction interministérielle du numérique, comportent une majorité de personnels contractuels. Ces derniers exercent leurs fonctions en majorité dans les métiers pour lesquels il n'existe pas de filière spécifique au sein de la fonction publique, notamment pour les métiers de la communication, de la publication et de l'informatique de haut niveau.


     

    Recensement du nombre d'apprentis

    Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 :  70

     

     

       Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

    Catégorie
     

    Exécution
    2019

    Prévision
    LFI 2020

    Exécution
    2020

    Rémunération d’activité

    148 255 662

    149 084 073

    147 468 574

    Cotisations et contributions sociales

    71 063 622

    73 032 097

    64 974 357

    Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

    37 089 997

    34 901 216

    30 086 833

        – Civils (y.c. ATI)

    25 895 630

    30 050 357

    25 560 931

        – Militaires

    11 194 368

    4 850 859

    4 525 902

        – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

     

     

     

        – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

     

     

     

    Cotisation employeur au FSPOEIE

    15 530

     

    5 205

    Autres cotisations

    33 958 095

    38 130 881

    34 882 319

    Prestations sociales et allocations diverses

    2 890 525

    3 253 966

    2 735 289

    Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

    222 209 809

    225 370 136

    215 178 220

    Total titre 2 (hors CAS Pensions)

    185 119 812

    190 468 920

    185 091 386

    FdC et AdP prévus en titre 2

     

     

    Le montant de la contribution de l'employeur au compte d'affectation spéciale des pensions a été de 25,56 M€ au titre des personnels civils (calculé sur la base d'un taux de 74,6 %) et de 4,53 M€ au titre des personnels militaires (calculé sur la base d'un taux de 126,07 %).


    Le montant des allocations de retour à l'emploi versées en 2020 s'élève à 1,73 M€.


     

       Éléments salariaux

    (en millions d'euros)

    Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
     

    Socle d'exécution 2019 retraitée

    187,48

    Exécution 2019 hors CAS Pensions

    185,12

    Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019

    2,79

    Débasage de dépenses au profil atypique :

    -0,43

        – GIPA

    -0,01

        – Indemnisation des jours de CET

    -0,42

        – Mesures de restructuration

     

        – Autres dépenses de masse salariale

     

    Impact du schéma d'emplois

    3,42

    EAP schéma d'emplois 2019

    -0,14

    Schéma d'emplois 2020

    3,55

    Mesures catégorielles

    0,98

    Mesures générales

    0,01

    Rebasage de la GIPA

    0,01

    Variation du point de la fonction publique

     

    Mesures bas salaires

     

    GVT solde

    2,08

    GVT positif

    2,26

    GVT négatif

    -0,18

    Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

    0,35

    Indemnisation des jours de CET

    0,34

    Mesures de restructurations

     

    Autres rebasages

    0,01

    Autres variations des dépenses de personnel

    -9,22

    Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

    0,01

    Autres variations

    -9,22

    Total

    185,09

     

    Les précisions suivantes peuvent être apportées :


    - l’exécution du titre 2 hors CAS « Pensions » pour l’année 2019 s’élève à 185,12 M€ ;


    - l’impact des mesures de transfert et de périmètre s’élève à  2,79 M€ ;


    - la catégorie « Débasage des dépenses au profil atypique » s’élevant à -0,43 M€ correspond au débasage de l’indemnité de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) et de la monétisation des jours des comptes épargne-temps (CET) ;


    - l’impact du schéma d’emplois s’élève à +3,42 M€, dont -0,14 M€ d’extension en année pleine du schéma d’emplois 2019 et + 3,55 M€ d’impact du schéma d’emplois 2020 ;


    - l’impact des mesures catégorielles s’élève à 0,98 M€ (cf. détail ci-après) ;


    - les mesures générales se composent du rebasage de la GIPA 2020 ;


    - l’impact du GVT s’élève à 2,08 M€ et correspond au solde du GVT positif et du GVT négatif ;


    - le rebasage de dépenses au profil atypique s'élève à 0,35 M€ et correspond principalement au rebasage de la monétisation des jours de CET (0,34 M€) ;


    - les « Autres variations des dépenses de personnel » s’élèvent à -9,22 M€. Elles comprennent -9,15 M€ de variation des dépenses HPSOP et la variation de la dépense de prestations sociales (5 051 €).

     

    Coûts entrée-sortie

    Catégorie d'emplois

    Coût moyen chargé HCAS

    dont rémunérations d’activité

    Coût d'entrée

    Coût global

    Coût de sortie

    Coût d'entrée

    Coût global

    Coût de sortie

    1134 – Catégorie A +

    86 504

    96 116

    105 728

    73 083

    81 203

    89 323

    1135 – Catégorie A

    76 212

    71 898

    74 774

    62 004

    58 494

    60 834

    1136 – Catégorie B

    41 608

    46 231

    50 854

    36 813

    40 903

    44 953

    1137 – Catégorie C

    33 387

    37 097

    40 689

    29 642

    32 935

    36 125

    1138 – Contractuels

    72 915

    81 016

    89 618

    55 695

    61 662

    67 828

     

    Les coûts moyens globaux par catégories ventilés ci-dessus ne comprennent pas les agents payés avec ordonnancement préalable (HPSOP).

     

    Mesures catégorielles

    Catégorie ou intitulé de la mesure

    ETP
    concernés

    Catégories

    Corps

    Date d’entrée
    en vigueur
    de la mesure

    Nombre
    de mois
    d’incidence
    sur 2020

    Coût

    Coût
    en
    année pleine

    Mesures statutaires

    84 000

    84 000

    GRAF des attachés

    A

    attachés

    01-2020

    12

    4 000

    4 000

    PPCR

    A et C

    A et C

    01-2020

    12

    80 000

    80 000

    Mesures indemnitaires

    894 277

    894 277

    Revalorisation du régime indemnitaire SGDSN

    Tous

    Tous

    01-2020

    12

    422 350

    422 350

    Part variable SGAE

    A+ / A

    A+ / A

    01-2020

    12

    29 780

    29 780

    Astreinte et Indemnités spécifique GIC

    Tous

    Tous

    01-2020

    12

    316 178

    316 178

    RIFSEEP - réexamen triennal, tickets mobilité et promotion et révision barèmes

    Tous

    Tous

    01-2020

    12

    125 969

    125 969

    Total

    978 277

    978 277

     

    Le montant des mesures catégorielles exécuté en 2020 s'élève à 0,98 M€ et intègre notamment la revalorisation du régime indemnitaire des agents du SGDSN, la mise en place d'une part variable et la poursuite de la mise en application du protocole relatif à la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR).

     

       Action sociale - hors titre 2

    Type de dépenses

    Effectif concerné
    (ETP)

    Réalisation
    Titre 3

    Réalisation
    Titre 5

    Total

    Restauration

    2 216

    1 348 233

     

    1 348 233

    Famille, vacances

    7

    153 258

     

    153 258

    Mutuelles, associations

    130

    76 910

     

    76 910

    Prévention / secours

    5

    43 887

     

    43 887

    Autres

    63

    338 691

     

    338 691

    Total

    1 960 979

     

    1 960 979

     

    Le montant exécuté en 2020 pour l'action sociale hors titre 2 s'élève à 1,96 M€.

    La rubrique intitulée « Autres » correspond notamment aux dépenses consacrées aux dépenses de crèche, à l'arbre de Noël, ainsi qu'aux autres dépenses de prêts sociaux et conseils juridiques.

     

     

    Dépenses pluriannuelles

     

    Grands projets informatiques


     

       FranceCloud

    Suite à l’abandon du co-financement via le Fonds de transformation de l’action publique (FTAP), le projet est arrêté.

     

    Année de lancement du projet

    2018

    Financement

    129

    Zone fonctionnelle principale

    Coût et durée du projet

    Coût détaillé par nature

    (en millions d'euros)

     

    2017
    et années
    précédentes

    2018
    Exécution

    2019
    Exécution

    2020
    Prévision

    2020
    Exécution

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2022
    et années
    suivantes

    Total

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    Hors titre 2

    0,00

    0,00

    0,56

    0,25

    0,37

    0,43

    0,00

    0,25

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,93

    0,68

    Titre 2

    0,00

    0,00

    0,16

    0,16

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,16

    0,16

    Total

    0,00

    0,00

    0,72

    0,41

    0,37

    0,43

    0,00

    0,25

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    1,09

    0,84


     

    Évolution du coût et de la durée

     

    Au lancement
     

    Actualisation

    Écart en %

    Coût total en M€

    46,40

    0,84

    -98,19 %

    Durée totale en mois

    54

    24

    -55,56 %

     

     

     

       FranceConnect Phase II

    FranceConnect est un mécanisme d’identification et d’authentification des usagers pour l’accès aux services publics numériques. Il apporte de la simplicité, l’usager ayant aussi la possibilité via FranceConnect de maîtriser les données personnelles échangées le concernant. L’État, les collectivités locales ainsi que les opérateurs, bénéficient d’un système universel efficace qui offre simultanément rationalisation et innovation dans la manière de concevoir de nouveaux services publics numériques.

    FranceConnect s’inscrit dans une démarche globale baptisée « État Plate-forme ». L’ensemble du projet a fait l’objet d’une communication en conseil des ministres le 17 septembre 2014. Les objectifs ont été confirmés par le Premier ministre le 18 juin 2015 à l’occasion de la remise du rapport du Conseil national du numérique. Ce projet fait également l’objet de l’engagement n° 17 du « Plan d’action pour une action publique transparente et collaborative » du Gouvernement signé et remis par le Président de la République le 16 juillet 2015 au Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).

    Un premier projet lancé en 2014 a permis la mise en place de FranceConnect Particulier à l’été 2016, qui offre la possibilité aux usagers français de se connecter aux services en ligne de plusieurs administrations en utilisant les mêmes identifiants. Il a également permis de réaliser des prototypes de l’extension de FranceConnect sur de nouveaux périmètres pour les entreprises (FranceConnect Entreprises) et pour les agents publics (FranceConnect Agent).

    Au-delà de ce premier projet « FranceConnect », un projet « FranceConnect phase II » a démarré en 2018. Les principaux objectifs en sont les suivants :


    - développement et industrialisation d’échanges de données entre administrations utilisant FranceConnect Particulier pour recueillir le consentement de l’usager ;

    - ouverture maîtrisée de FranceConnect Particulier au secteur privé ;

    - intégration de schémas d’authentification plus forts afin de permettre de nouveaux usages de FranceConnect Particulier (état-civil, procuration électorale, lutte anti-blanchiment, etc.) ;

    - développement et industrialisation de FranceConnect Agent ;

    - développement et industrialisation de FranceConnect Entreprise ;

    - ouverture et montée en puissance des maisons France Services dans le cadre du projet AidantConnect.

     

    Année de lancement du projet

    2017

    Financement

    0129-16

    Zone fonctionnelle principale

    Gestion et contrôle des accès / Identification & Authentification

    Coût et durée du projet

    Coût détaillé par nature

    (en millions d'euros)

     

    2017
    et années
    précédentes

    2018
    Exécution

    2019
    Exécution

    2020
    Prévision

    2020
    Exécution

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2022
    et années
    suivantes

    Total

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    Hors titre 2

    0,00

    0,00

    1,45

    0,12

    3,18

    3,33

    4,58

    4,94

    5,37

    4,60

    4,00

    4,00

    0,00

    1,95

    14,00

    14,00

    Titre 2

    0,00

    0,00

    0,20

    0,20

    0,70

    0,70

    0,70

    0,70

    0,80

    0,80

    0,80

    0,80

    0,00

    0,00

    2,50

    2,50

    Total

    0,00

    0,00

    1,65

    0,32

    3,88

    4,03

    5,28

    5,64

    6,17

    5,40

    4,80

    4,80

    0,00

    1,95

    16,50

    16,50


     

    Évolution du coût et de la durée

     

    Au lancement
     

    Actualisation

    Écart en %

    Coût total en M€

    7,93

    16,50

    +108,07 %

    Durée totale en mois

    36

    48

    +33,33 %

     

    En 2018, la phase I de FranceConnect a pris fin tandis que sont intervenues les premières dépenses pour FranceConnect phase II.


    L’exécution 2020 est à la hausse par rapport à 2019 en raison :


    - du financement intégral du projet sur le programme 129 ;

    - de l’accélération de l’utilisation de FranceConnect qui est passée de 6 millions d’utilisateurs à l’été 2018 à 20 millions d’utilisateurs fin 2020 ;

    - du renforcement du socle technique de FranceConnect pour accueillir des fournisseurs d’identité et des usages nécessitant une sécurité renforcée. Ce renforcement a permis d’obtenir une attestation de conformité de l’ANSSI et vise à héberger des identités encore plus sécurisées fin février 2021.


    FranceConnect phase II doit permettre d’atteindre d’ici 2022 la cible de 30 millions d’utilisateurs.

    Des crédits du plan de relance (programme 363) compléteront en 2021 le financement du programme 129 pour un montant estimatif de 1,3 M€ en AE et CP. Le plan de relance permettra de financer des dépenses relatives à AgentConnect (développement, sécurité, support, hébergement et appui aux projets ministériels d’intégration à l’écosystème AgentConnect).


    Les objectifs de la phase 2 devraient être atteints fin 2021 et le projet pourrait prendre fin en décembre 2021. L’augmentation importante du coût du projet phase 2 est due à l’intégration de tous les coûts de FranceConnect, notamment les coûts récurrents de développement informatique pour maintenir et faire évoluer le volet technique de FranceConnect (code, sécurité) ainsi que le support utilisateurs.


     

    Pour les « fournisseurs de services » (administrations proposant les services en ligne intégrant FranceConnect), les économies sont potentiellement de trois sortes :


    - ils délèguent aux fournisseurs d’identité la gestion de l’authentification des usagers ;

    - avec les échanges de données sécurisées par FranceConnect, ils améliorent la collecte et le traitement des pièces justificatives et données demandées aux usagers dans leurs démarches en ligne ;

    - ils évitent, via la garantie donnée par l’authentification des usagers, d’imposer à ces derniers de se présenter aux guichets (réduisant les coûts liés à ces présentations aux guichets via une dématérialisation plus forte des échanges).


    Ces gains sont répartis entre toutes les administrations (FranceConnect a été utilisé en 2020 par 850 « fournisseurs de services »). Ils sont donc difficilement chiffrables mais, à titre d’exemple, l’intégration de FranceConnect sur le seul service en ligne de consultation du solde de points du permis de conduire a permis d’éviter des milliers de présentations au guichet, et d’envois de codes confidentiels par lettre recommandée.

     

       VITAM

    Le programme VITAM, lancé en 2015 par les ministères chargés des affaires étrangères, de la culture et des armées sous le pilotage de la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC), a pour but de mettre en place un socle d’archivage électronique implémenté par les porteurs du programme et réutilisable par les autres administrations. À ce titre, une solution logicielle libre d’archivage numérique, évolutive, facilement interfaçable et qui permette la gestion unitaire et sécurisée de très gros volumes d’archives a été développée : la solution logicielle Vitam.


    Le programme couvre ainsi : le projet de solution logicielle Vitam, les trois projets d'implémentation de la solution logicielle Vitam (Adamant, Archipel et Saphir) dans les trois ministères porteurs du programme et le projet Ad-Essor qui vise à la promotion de l'archivage numérique et de la solution logicielle Vitam : participation aux travaux de normalisation, proposition d’ateliers pour prendre en main le produit ou se former aux concepts, lancement de réflexions sur des chantiers fonctionnels, suivi du dispositif d’archivage numérique en territoire du Service interministériel des archives de France...


    L'objectif du projet « solution logicielle Vitam » est de développer une brique logicielle permettant la conservation et la consultation de très gros volumes de documents numériques dans le respect des obligations légales et réglementaires. Cette brique logicielle constitue, pour les trois ministères, le cœur des projets de développement de services d’archivage numérique, mais peut aussi être mise en place pour d’autres organisations (collectivités territoriales, hôpitaux, opérateurs...). 23 entités composent ainsi aux côtés des trois ministères porteurs le Club utilisateurs. La version 1 a été livrée en mars 2018. Le Programme Vitam est depuis 2020 en phase de maintenance et amélioration continue et vient de proposer sa quatrième version.


    Le programme Vitam a été retenu dans le cadre de l'action « Transition numérique de l’État et modernisation de l'action publique » du programme d'investissements d'avenir (PIA). Le financement du PIA porte sur le projet de réalisation de la solution logicielle pour un montant de 16,5 M€ versé en deux fois : 12 M€ en 2015 et 4,5 M€ en 2017. Il ne comporte pas de crédits de titre 2. Les tableaux ci-dessous présentent la consommation des crédits hors titre 2 sur le fonds de concours du PIA.


    La phase de maintenance et amélioration continue lancée en 2020 est financée par les trois ministères porteurs (programme 224 du ministère de la culture, programme 112 du ministère des armées et programme 105 du ministère de l’Europe et des affaires étrangères).

     

    Année de lancement du projet

    2015

    Financement

    PIA et 0129-16

    Zone fonctionnelle principale

    Archives définitives

    Coût et durée du projet

    Coût détaillé par nature

    (en millions d'euros)

     

    2017
    et années
    précédentes

    2018
    Exécution

    2019
    Exécution

    2020
    Prévision

    2020
    Exécution

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2022
    et années
    suivantes

    Total

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    Hors titre 2

    10,02

    7,28

    4,19

    4,34

    2,10

    3,74

    0,19

    1,14

    0,19

    1,14

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    16,50

    16,50

    Titre 2

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    Total

    10,02

    7,28

    4,19

    4,34

    2,10

    3,74

    0,19

    1,14

    0,19

    1,14

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    16,50

    16,50


     

    Évolution du coût et de la durée

     

    Au lancement
     

    Actualisation

    Écart en %

    Coût total en M€

    16,50

    16,50

    Durée totale en mois

    60

    66

    +10,00 %

     

    La livraison de la version 2 de la solution logicielle a été réalisée à la fin de l’année 2018, conformément aux prévisions. L’année 2019 a ainsi été consacrée à la promotion de cette version ainsi qu’au développement de la version 3, prévue pour la fin de l’année. Le calendrier d’exécution des dépenses a été prolongé jusqu’au milieu de l’année 2020, en conservant le montant prévisionnel initial. L’objectif est d’assurer une transition efficace avec la deuxième phase du programme, la phase de maintenance et amélioration continue, opérée par le Ministère de la Culture. Le marché relatif à cette phase a été publié et attribué en mars 2020.

     

    L’objectif du programme Vitam était de créer un système d’archivage numérique et de le diffuser en open source pour favoriser sa réutilisation par le secteur public. Les premiers objectifs sont remplis et la réalisation va même au-delà grâce aux travaux récemment engagés. Ils permettent à l’État d’offrir une solution logicielle inédite, adoptée par de nombreuses entités, et même de proposer un service enrichi pour ses opérateurs, avec en plus des composants accessibles à tous et adoptés par de plus en plus d’acteurs grâce à la politique active de réutilisation.

     

    Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
    des autorisations d'engagement (hors titre 2)


     

    AE 2020

     

    CP 2020

     

     

     

    AE ouvertes en 2020 *
    (E1)

    495 962 107

     

    CP ouverts en 2020 *
    (P1)

    464 678 643

     

     

     

    AE engagées en 2020
    (E2)

    444 755 564

     

    CP consommés en 2020
    (P2)

    404 647 121

     

     

    AE affectées
    non engagées
    au 31/12/2020
    (E3)

    428 538

     

    dont CP consommés en
    2020 sur engagements
    antérieurs à 2020

    (P3 = P2 – P4)

    101 924 405

     

     

    AE non affectées
    non engagées
    au 31/12/2020
    (E4 = E1 – E2 – E3)

    50 778 005

     

    dont CP consommés
    en 2020 sur
    engagements 2020

    (P4)

    302 722 716

     

    Restes à payer

    Engagements ≤ 2019 non
    couverts par des paiements
    au 31/12/2019 brut
    (R1)

    412 191 513

     

    Travaux de fin de gestion
    postérieurs au RAP 2019
    (R2)

    12 906

     

    Engagements ≤ 2019 non
    couverts par des paiements
    au 31/12/2019 net

    (R3 = R1 + R2)

    412 204 419



    CP consommés en 2020
    sur engagements
    antérieurs à 2020
    (P3 = P2 – P4)

    101 924 405



    =

    Engagements ≤ 2019 non
    couverts par des paiements
    au 31/12/2020
    (R4 = R3 – P3)

    310 280 014

     

     

    AE engagées en 2020


    (E2)

    444 755 564



    CP consommés en 2020
    sur engagements 2020

    (P4)

    302 722 716



    =

    Engagements 2020 non
    couverts par des paiements
    au 31/12/2020
    (R5 = E2 – P4)

    142 032 848

     

     

    Engagements non couverts
    par des paiements
    au 31/12/2020

    (R6 = R4 + R5)

    452 312 863

     

     

    Estimation des CP 2021
    sur engagements non
    couverts au 31/12/2020
    (P5)

    132 907 651


     
     
    NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
     
     

    * LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

    Estimation du montant
    maximal des CP
    nécessaires après 2021
    pour couvrir les
    engagements non
    couverts au 31/12/2020
    (P6 = R6 – P5)

    319 405 212

     

    Le suivi des crédits de paiement associés à la consommation des autorisations d'engagement est détaillé ci-dessous :



    Consommation sur engagements antérieurs


    Les CP consommés sur engagements antérieurs à 2020 relèvent principalement :


    - de la Direction des services administratifs et financiers pour 41,6 M€ (dont 30,2 M€ pour l'ensemble immobilier Ségur-Fontenoy) ;

    - du Secrétariat général pour la défense et de la sécurité nationale (37,4 M€) ;

    - de la Direction interministérielle du numérique (9,9 M€).


    Engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2020


    Les engagements hors tranches fonctionnelles non couverts par des paiements au 31 décembre 2020 s'élèvent à 452,3 M€ sur le programme 129.


    Les principaux postes de dépenses concernés par ces restes à payer sont les suivants :


    Direction des services administratifs et financiers, 301,7 M€ dont :


    - 15,9 M€ pour les engagements dans le domaine de la logistique ;

    - 4,7 M€ pour les engagements liés aux dépenses d'informatique ;

    - les décaissements futurs attendus dans le cadre du bail en état d'achèvement conclu avec la société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM) au titre de l’opération Ségur-Fontenoy (370 M€ ont été engagés en 2013 et doivent donner lieu à décaissement jusqu’en 2029).


    Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, 75,8 M€ dont :


    - 33 M€ liés aux engagements dédiés aux dépenses immobilières ;

    - d'autres engagements pluriannuels de type convention de recherche, maintenance programmée et corrective d’équipements, principalement dans le domaine des installations techniques, des réseaux et des systèmes d’information et de communication sécurisés interministériels ou gouvernementaux, dont la couverture se poursuivra en 2021.


    Direction interministérielle du numérique, 53,9 M€ dont :


    - 35,1 M€ du stock stratégique d'ordinateurs portables ;

    - 8 M€ d'engagements pluriannuels liés au déploiement et au fonctionnement du réseau interministériel de l’État.

     

    Justification par action

     

    ACTION

    01 – Coordination du travail gouvernemental


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Action / Sous-action

    Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
    Réalisation 

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    01 – Coordination du travail gouvernemental

    61 828 729
    56 027 799

    35 416 649
    47 056 795

    97 245 378
    103 084 595

    61 828 729
    56 027 799

    35 484 210
    48 383 662

    97 312 939
    104 411 461

     

    L’action 01 « Coordination du travail gouvernemental » comporte cinq sous-actions :


    - la sous-action 1.1 porte les crédits du cabinet du Premier ministre et des secrétaires d'État qui lui sont rattachés ;

    - la sous-action 1.2 regroupe les crédits du Secrétariat général du Gouvernement ;

    - la sous-action 1.3 concerne le service d’information du Gouvernement ;

    - la sous-action 1.6 rassemble les commissions et autres structures rattachées aux services centraux ;

    - la sous-action 1.7 porte les crédits du comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires.



    1. Cabinets ministériels

    Il s’agit des cabinets du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d'État qui lui sont rattachés.
    L’action 01 regroupe également les crédits destinés à l’intendance du cabinet du Premier ministre et au versement des subventions accordées par le Premier ministre aux fondations et associations œuvrant en faveur des droits de l’Homme et du développement de la citoyenneté.


    2. Secrétariat général du Gouvernement

    La mission du secrétariat général du Gouvernement (SGG) consiste à assister le Premier ministre dans l’organisation et la coordination du travail gouvernemental (préparation de l’ordre du jour du Conseil des ministres, des travaux et réunions interministériels), ainsi que dans le déroulement des procédures législatives et réglementaires (préparation des projets de loi, transmission entre les assemblées parlementaires, préparation et signature des décrets, publication au Journal officiel).


    3. Service d’information du Gouvernement

    Les missions du service d’information du Gouvernement (SIG) sont les suivantes :


    - analyser l’évolution de l’opinion publique et le contenu des médias ;

    - diffuser aux élus, à la presse et au public des informations sur l’action gouvernementale ;

    - entreprendre des actions d’information d’intérêt général à caractère interministériel sur le plan national, et à destination des services déconcentrés de l’État en liaison avec les préfets ou les ambassadeurs ;

    - apporter une assistance technique aux administrations publiques et coordonner la politique de communication de celles-ci, en particulier en matière de campagnes d’information et d’études d’opinion.


    4. Commissions et autres structures rattachées aux services centraux

    Les crédits de titre 2 inscrits sur l'action 01 permettent aussi le financement de structures de taille plus modeste, dont notamment :


    - le haut-commissariat au plan (créé par le décret n° 2020‑1101 du 1er septembre 2020) ;

    - le secrétariat général de la mer (SGMer, créé par le décret n° 95-1232 du 22 novembre 1995) ;

    - la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), instituée par le décret n° 2002-1392 du 28 novembre 2002, jusqu’à son transfert vers le ministère de l’intérieur en application du décret n° 2020-867 du 15 juillet 2020 ;

    - l'académie du renseignement (instituée par le décret n° 2010-800 du 13 juillet 2010) ;

    - le DILCRAH (institué par le décret n° 2003‑1164 du 8 décembre 2003 modifié) ;

    - la commission supérieure de codification (instituée par le décret n° 89-647 du 12 septembre 1989) ;

    - des commissions consultatives.


    Les dépenses de fonctionnement de ces entités, gérées de façon mutualisée par la DSAF, sont retracées au sein de l’action 10.


    5. Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires

    Le comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) a été institué en application de la loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010. Depuis la loi de finances initiale pour 2014 et le rattachement de ce comité au programme 129, les crédits de l’action 01 prennent en charge la masse salariale et les frais de fonctionnement courant du CIVEN, les indemnisations versées sous forme de capital aux victimes ainsi que les frais d’expertise médicale y afférant.

     

    Éléments de la dépense par nature


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Titre et catégorie

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP
     

    Réalisation

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP

    Réalisation

    Titre 2 : Dépenses de personnel

    61 828 729

    56 027 799

    61 828 729

    56 027 799

    Rémunérations d’activité

    42 040 947

    40 210 844

    42 040 947

    40 210 844

    Cotisations et contributions sociales

    18 835 623

    15 612 113

    18 835 623

    15 612 113

    Prestations sociales et allocations diverses

    952 159

    204 842

    952 159

    204 842

    Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

    16 419 668

    29 248 545

    16 487 229

    30 575 411

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    16 419 668

    29 248 545

    16 487 229

    30 575 411

    Titre 6 : Dépenses d’intervention

    18 996 981

    17 808 251

    18 996 981

    17 808 251

    Transferts aux ménages

    7 783 587

    10 441 151

    7 783 587

    10 441 151

    Transferts aux autres collectivités

    11 213 394

    7 367 100

    11 213 394

    7 367 100

    Total

    97 245 378

    103 084 595

    97 312 939

    104 411 461

     

    Les dépenses hors titre 2 de l'action 01 se répartissent comme suit :


    Dépenses de fonctionnement

    Intendance (1,8 M€ en AE et 1,6 M€ en CP)


    Les crédits de fonctionnement de l'intendance du Premier ministre sont destinés à couvrir les besoins en produits alimentaires, personnels intérimaires de restauration, produits non alimentaires (matériel, produits d'entretien, etc.) et les dépenses de personnels intérimaires.


    Compte tenu de la réduction de l’activité de l’intendance liée à la crise sanitaire, les crédits consommés se sont élevés à 1,83 M€ en AE et 1,59 M€ en CP, soit une sous-exécution de 17 % en AE et 30 % en CP par rapport à la prévision 2020.



    SIG (27 M€ en AE et 28,6 M€ en CP)


    Les crédits consommés par le SIG s'élèvent à 27 M€ en AE et 28,6 M€ en CP. L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire de la COVID-19 qui a généré d’importantes dépenses supplémentaires, empêchant en conséquence toute comparaison pertinente avec l’exercice 2019 ou les exercices antérieurs.


    Le budget du SIG est passé de 14,1 M€ en AE et CP prévus en LFI à 27,8 M€ en AE et 28,6 M€ en CP fin 2020 par le biais de réallocations de crédits au sein du programme 129.


    S’agissant des dépenses directement engendrées par la crise sanitaire et évaluées à 18,4 M€ en AE et 17,4 M€ en CP, elles relèvent principalement des projets suivants :


    - activation du numéro vert 24/7 durant la première vague (mars à juin) : 8,8 M€ en AE et CP. Le dispositif et la dépense afférente ont ensuite été pris en charge par le ministère de la santé et des solidarités ;
    - création et diffusion de supports de communication dédiés à la COVID-19 : 8 M€ en AE et 7,07 M€ en CP. Le différentiel s’explique par la finalisation d'une campagne en fin d’année 2020 dont le paiement interviendra en 2021 ;

    - réalisation de sondages visant le suivi de l’adoption des gestes barrières, la connaissance des Français sur l’épidémie et le besoin d’informations qui en découle : 1,6 M€ en AE et CP.


    Le SIG a également procédé à des redéploiements internes à hauteur de 3,6 M€ pour financer l’impact de la crise. En effet, 9,4 M€ en AE ont été consommés au titre de l’activité hors COVID-19 pour une dotation nette de 13,2 M€, soit une réallocation de 3,6 M€ correspondant principalement à l’arrêt de campagnes de communication initiées fin 2019 et début 2020 (écologie, réforme des retraites…).


    9,4 M€ ont été utilisés pour le fonctionnement courant du SIG.


    0,2 M€ en AE ont été consommés au titre de la campagne de communication concernant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.



    CIVEN (0,4 M€ en AE et CP)


    Les crédits de fonctionnement consommés du CIVEN s'élèvent à 0,4 M€ pour une prévision LFI de 0,55 k€. L'écart constaté s'explique principalement par un changement d’imputation budgétaire au cours de l'exercice 2020 touchant les frais de justice et les intérêts moratoires. Ces dépenses étaient auparavant imputées sur le titre 6 et le sont désormais sur le titre 3.


    Les dépenses de fonctionnement du CIVEN se répartissent de la façon suivante :


    - Les dépenses « métiers » du CIVEN imputées sur le titre 3 (0,23 M€ en AE et en CP)


    Le montant des frais des intérêts moratoires pris en charge par le CIVEN au cours de l’exercice 2020, et imputé sur le titre 3, est de 0,21 M€. Le CIVEN a également été condamné par les juridictions administratives à verser un montant de 19 900 € au titre des frais de justice.


    - Les dépenses d’occupation immobilière et logistiques refacturées par les services du Premier ministre (0,08 M€ en AE et en CP)


    Le CIVEN est situé au 101, rue de Grenelle à Paris depuis fin 2019. Ces locaux appartenant aux services du Premier ministre, le CIVEN reverse, par facturation interne, une participation, calculée sur une quote-part, pour couvrir divers frais d’occupation des locaux (gardiennage, ménage, courriers…) et de logistique (impression, téléphones, postes informatiques…).


    - Les dépenses liées à l’organisation et à l’accomplissement des missions dévolues au CIVEN (0,05 M€ en AE et CP)


    Ce poste de dépenses regroupe essentiellement les frais de déplacement, y compris ceux des experts en Polynésie française, les remboursements des frais de mission des membres du Collège et des dépenses de représentation.


    Au cours de l’exercice 2020, deux missions ont eu lieu en Polynésie française. Celles-ci avaient pour objectif de procéder à l’expertise médicale des victimes des essais nucléaires français reconnues par le CIVEN et résidant en Polynésie française. Chaque mission amenait une délégation de deux médecins mandatés par le CIVEN permettant par la suite de procéder à l’indemnisation des victimes. Ces missions sont nécessaires par manque de médecins experts en Polynésie.


    - Les dépenses liées à la maintenance, y compris évolutive, de l’application « métier » (0,03 M€ en AE et 0,02 M€ en CP)


    Le CIVEN, en lien avec la direction des services administratifs et financiers des services du Premier ministre, a poursuivi la maintenance, y compris évolutive, de son application « métier ».


    Dépenses d'intervention

    Subventions accordées par le Premier ministre (7,4 M€ en AE et CP)


    Les dépenses d'intervention rattachées à l'action 01 (sous-action 2) se sont élevées à 7,37 M€ en AE et en CP.


    Elles recouvrent essentiellement les subventions accordées par le Premier ministre aux fondations et associations œuvrant en faveur des droits de l’Homme ou au développement de la citoyenneté, pour lesquelles la consommation s'est élevée à 7,3 M€.


    À cela s'ajoute une subvention de 0,04 M€ attribuée pour le compte de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) à l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles.



    CIVEN (10,4 M€ en AE et CP)


    Ce poste de dépenses a pour objet principal l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français (9,3 M€ en AE et CP). Il regroupe également des dépenses annexes et accessoires comme le paiement des expertises médicales (0,2 M€ en AE et CP), les frais de justice du début de l'exercice 2020 (0,05 M€ en AE et CP) et des intérêts moratoires (0,03 M€ en AE et CP).


    À ces dépenses, il convient d’ajouter un décalage d'activité de l’exercice 2019 sur l’exercice 2020 sur ce titre pour un montant de 1 M€ en AE et CP.


    Depuis mi-2020 les frais de justice et les intérêts moratoires dus par le CIVEN sont imputés sur le titre 3.


    La sous-consommation constatée par rapport aux crédits prévus en LFI au titre de l'indemnisation résulte d'un décalage d'activité sur l'exercice 2021, au regard des décisions d'indemnisation prises fin 2020. Ce décalage d'activité s'élève à 2,3 M€ et sera absorbé sur la gestion 2021.

     

    ACTION

    02 – Coordination de la sécurité et de la défense


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Action / Sous-action

    Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
    Réalisation 

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    02 – Coordination de la sécurité et de la défense

    80 073 291
    75 337 556

    306 199 113
    194 079 438

    386 272 404
    269 416 995

    80 073 291
    75 337 556

    272 706 429
    178 498 031

    352 779 720
    253 835 588

     

    L’action 02 regroupe les dépenses du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), du Groupement interministériel de contrôle (GIC), ainsi que les fonds spéciaux.

     

     

    Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale

     

    Le SGDSN assiste le Premier ministre dans l’exercice de ses responsabilités en matière de défense et de sécurité nationale. Il assure le secrétariat des conseils de défense et de sécurité nationale que préside le chef de l’État. Il agit ainsi en appui de la prise de décision politique. Son champ d’intervention couvre l’ensemble des questions stratégiques de défense et de sécurité, dans le domaine de la programmation militaire, de la politique de dissuasion, de la sécurité intérieure concourant à la sécurité nationale, de la sécurité économique et énergétique, de la lutte contre le terrorisme et de la planification des réponses aux crises.

     

    Le SGDSN assure trois missions principales :

     

    - la veille et l’alerte face aux menaces et aux risques. Dans ce cadre, il est chargé du suivi des crises, de la préparation des plans gouvernementaux et de l’organisation de l’État en temps de crise ;

    - le conseil et la rédaction des décisions prises par l’exécutif en matière de défense et de sécurité nationale. Le SGDSN contribue ainsi à l’élaboration des projets de loi et des textes réglementaires dans ses domaines de compétences ;

    - enfin, le SGDSN assure la gestion des habilitations, des documents classifiés, des communications gouvernementales, la sécurité des systèmes d’information, la cyberdéfense, la tutelle de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) dont la dissolution prend effet au 1er janvier 2021, conformément au décret n° 2020-1591 du 16 décembre 2020 portant dissolution de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice.

     

    L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), rattachée au SGDSN, est en charge de la cybersécurité.

     

    L’Opérateur des systèmes d’information interministériels classifiés (OSIIC), service à compétence nationale créé par le décret n° 2020-455 du 21 avril 2020 et relevant du SGDSN, a pris la suite du centre de transmissions gouvernemental (CTG) et de la sous-direction informatique de l'ANSSI. L'OSIIC est en charge des communications gouvernementales.

     

     

    Fonds spéciaux

     

    Les fonds spéciaux sont consacrés au financement de diverses actions confidentielles liées à la sécurité extérieure et intérieure de l’État.

     

     

    Groupement interministériel de contrôle

     

    Le groupement interministériel de contrôle (GIC), rattaché au Premier ministre, est un service à compétence nationale chargé de centraliser les demandes d'autorisation pour la mise en œuvre de techniques de renseignement émises par les services. Il les présente au Premier ministre après les avoir soumises à l'avis de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, autorité indépendante chargée de vérifier que celles-ci sont employées dans le respect du cadre légal.

     

    Éléments de la dépense par nature


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Titre et catégorie

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP
     

    Réalisation

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP

    Réalisation

    Titre 2 : Dépenses de personnel

    80 073 291

    75 337 556

    80 073 291

    75 337 556

    Rémunérations d’activité

    49 922 665

    51 406 924

    49 922 665

    51 406 924

    Cotisations et contributions sociales

    28 887 880

    23 158 070

    28 887 880

    23 158 070

    Prestations sociales et allocations diverses

    1 262 746

    772 563

    1 262 746

    772 563

    Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

    186 185 379

    176 162 188

    152 781 696

    156 721 985

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    172 815 142

    165 807 253

    139 411 459

    146 367 050

    Subventions pour charges de service public

    13 370 237

    10 354 935

    13 370 237

    10 354 935

    Titre 5 : Dépenses d’investissement

    116 028 895

    16 436 750

    116 352 110

    19 895 547

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    108 709 307

    12 054 169

    109 064 384

    14 720 496

    Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

    7 319 588

    4 382 581

    7 287 726

    5 175 051

    Titre 6 : Dépenses d’intervention

    3 984 839

    1 480 500

    3 572 623

    1 784 500

    Transferts aux entreprises

    1 239 713

    30 000

    1 221 524

    30 000

    Transferts aux autres collectivités

    2 745 126

    1 450 500

    2 351 099

    1 754 500

    Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

     

     

     

    96 000

    Dépenses de participations financières

     

     

     

    96 000

    Total

    386 272 404

    269 416 995

    352 779 720

    253 835 588

     

    Les crédits hors titre 2 de l'action 2 se répartissent comme suit :



    Les crédits hors titre 2 programmés en LFI pour l'action 2 ont été diminués d'une réserve de précaution de 12,3 M€ en AE et 11 M€ en CP.

    Dépenses de fonctionnement

    Les dépenses de fonctionnement de l'action 2 s'élèvent à 176,2 M€ en AE et 156,7 M€ en CP et se répartissent de la façon suivante :




    Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale


    Les crédits de fonctionnement destinés aux services et directions du SGDSN se sont élevés à 82,8 M€ en AE et 64,6 M€ en CP. Ils correspondent aux principales dépenses suivantes :



    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel (72,5 M€ en AE et 54,2 M€ en CP)


    Pilotage national de la politique de sécurité des systèmes d’information (8,4 M€ d’AE et 8,5 M€ de CP)

    Ces crédits ont vocation à assurer le financement de la politique de sécurité des systèmes d’information développée par l’ANSSI auprès des ministères et des opérateurs d’importance vitale. Cela recouvre le financement du centre opérationnel de sécurité des systèmes d’information, des dépenses d’études et de projets dans le domaine de l’expertise et du conseil en sécurité des systèmes, ainsi que des dépenses liées aux produits de sécurité informatique.


    Communications électroniques sécurisées (13,2 M€ d’AE et 15 M€ de CP)

    Il s’agit des dépenses relatives au déploiement, à la maintenance et au fonctionnement des réseaux sécurisés mis à disposition des services de l’État et soutenus par le SGDSN. S’y ajoutent les liaisons officielles ayant pour objet de bâtir des réseaux sécurisés entre États, et d’assurer des moyens de communication sécurisés dans le cadre des voyages officiels.

    Depuis le 1er juillet 2020, cette dépense a été marquée par la création de l’Opérateur des Systèmes d’Information Interministériels Classifiés (OSIIC). Pour mieux organiser et coordonner les missions de la sous-direction du numérique (SDN) de l’ANSSI et du centre de transmissions gouvernemental (CTG), la décision a été prise de fusionner ces deux entités au sein de ce nouveau service à compétence nationale. Il a été créé par le décret n° 2020-455 du 21 avril 2020, entré en vigueur le 1er juillet 2020, lui donnant pour mission de répondre aux besoins en moyens de communication classifiés au profit des plus hautes autorités de l’État et du gouvernement, afin de garantir la confidentialité de leurs échanges et la disponibilité des services associés (téléphonie, données et visioconférence). Il participe, en temps de crise, à la mise en œuvre des plans gouvernementaux et à la continuité de l’État et de l’action gouvernementale. Il assure également la fonction de direction des systèmes d’information du SGDSN, jusqu’alors portée par l’ANSSI.


    Coordination interministérielle de sécurité et défense (3,3 M€ en AE et 3,6 M€ en CP)

    Ces dépenses correspondent à des subventions et au financement d’études dans le domaine des risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques, chimiques et explosifs (versement au Commissariat à l’énergie atomique, notamment).


    Support immobilier (38,5 M€ d’AE et 15,8 M€ de CP)

    Ces crédits ont été consacrés au financement de travaux immobiliers (6 M€ d’AE et 6,9 M€ de CP), des services aux bâtiments (1,7 M€ d’AE et 2 M€ de CP), des loyers (28,8 M€ d’AE et 5,1 M€ de CP), des charges immobilières (3 M€ d’AE et 0,6 M€ de CP) et coûts d’occupation (0,9 M€ d’AE et 1,13M€ de CP). Le SGDSN a réengagé pour une durée de 7 ans le bail de la Tour Mercure (Paris 15e) qu’occupe l’ANSSI (5,2 M€ d’AE ont été recyclés au titre de l’année 2021 puisque le bail a été renouvelé avant l’échéance prévue et l’année 2021 se trouvait engagée à la fois sur l’ancien et le nouveau bail).


    Support informatique et télécom (2,8 M€ d’AE et 5,9 M€ de CP)

    Ces dépenses, initialement supportées par l’ANSSI, ont été reprises par l’OSIIC à compter du 1er juillet 2020 et sont principalement consacrées à l’équipement de postes de travail, aux solutions d’impression, et aux télécommunications.


    Services d’infrastructures, applicatifs et mutualisés (2 M€ d’AE et 1,7 M€ de CP)

    Depuis le 1er juillet 2020, ces dépenses sont également supportées par l’OSIIC et couvrent les achats de matériels informatiques ainsi que les maintenances et développements des logiciels des directions du SGDSN.


    Fonctionnement courant (4,4 M€ en AE et 3,8 en CP)

    Sont couvertes les dépenses liées à la formation, aux déplacements temporaires, à l’action sociale, à l’équipement et au mobilier, à la documentation ainsi qu’à la rémunération de personnels temporaires.



    La différence entre la LFI et l’exécution est due au contexte de crise sanitaire qui a engendré une sous-consommation de certaines catégories de dépenses de fonctionnement courant. Les organisations et/ou tenues d’événements en présentiel ont été reportées ou annulées engendrant une baisse sensible des dépenses de transports et déplacements, des frais de réceptions, de colloques ou de formations.



    Dépenses de subventions pour charges de service public (SCSP) aux opérateurs


    Les subventions pour charges de service public se sont élevées à 10,35 M€, dont 5,34 M€ au bénéfice de l’Institut national des hautes études de défense nationale (IHEDN) et 5,01 M€ pour l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ).


    L’écart par rapport à la LFI s’explique notamment par la prise en compte de la décision de dissolution de l’INHESJ au 31 décembre 2020. À ce titre, il a été décidé de réduire de 1 M€ en AE et CP le montant versé à cet institut et de faire appel à ses capacités de trésorerie.


    Par ailleurs, la subvention pour charges de service public prévue pour l’IHEDN a été diminuée de 2 M€ en AE et CP. Ce montant a fait l’objet d’un décret de transfert du programme 129 vers le programme 212 « Soutien de la politique de la défense ». Le montant de ce transfert correspond à la contribution de l’IHEDN au financement des travaux de rénovation réalisés par le ministère des armées des locaux que l’institut occupe à l'École militaire.



    Groupement interministériel de contrôle


    Les dépenses de fonctionnement courant du GIC ont représenté 11 M€ d’AE et 9,8 M€ de CP :


    - 1,8 M€ d’AE et 1,6 M€ de CP ont été consacrés aux dépenses de support immobilier (charges immobilières, services aux bâtiments, fluides, taxes et travaux immobiliers) pour les différentes implantations du GIC ;

    - 0,7 M€ d’AE et 1,1 M€ de CP ont servi au fonctionnement courant de la structure (dépenses d’équipement, de transports et déplacements, de formation, d’action sociale, documentation et gratifications ou vacations pour des personnels temporaires) ;

    - 0,6 M€ d’AE et 0,5 M€ de CP ont été destinés au support informatique et télécommunications (postes de travail, solutions d’impression et télécommunications individuelles) ;

    - 8 M€ d’AE et 6,6 M€ de CP ont été consacrés à des dépenses métiers : l’acquisition ou le renouvellement de licences, l’acquisition et la maintenance d’équipements informatiques et l’accompagnement par des prestataires sur des projets informatiques complexes.



    Fonds spéciaux


    Le financement d’actions liées à la sécurité extérieure et intérieure de l’État s’est élevé à 82,4 M€ en AE et en CP.



    Dépenses d'investissement

    Les dépenses d'investissement s'élèvent à 16,4 M€ en AE et 19,9 M€ en CP et se répartissent de la façon suivante :




    Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale


    Les dépenses d’investissement réalisées par le SGDSN ont représenté 11,1 M€ d’AE et 14,1 M€ de CP. Elles se déclinent comme suit :


    - 5,6 M€ d’AE et 7,5 M€ de CP ont été déployés pour des achats de matériels et pour la création, rénovation et extension de réseaux locaux d’infrastructure, sécurisés en et hors de France métropolitaine afin de développer les réseaux sécurisés ;

    - 2,3 M€ d’AE et 2,5 M€ de CP ont été affectés aux liaisons sécurisées des hautes autorités de l’État et aux liaisons internationales (achat de matériels destiné au fonctionnement et au développement des liaisons sécurisées : boucle optique gouvernementale, notamment) ;

    - 2,1 M€ d’AE et 2,3 M€ de CP ont été employés pour le pilotage national de la politique de sécurité des systèmes d’information ;

    - 0,6 M€ d’AE et 1,2 M€ de CP ont été consacrés aux travaux immobiliers des emprises du SGDSN. Des travaux d’aménagements ont été réalisés sur le site de Pantin qui sert aujourd’hui de locaux de stockage pour le SGDSN ;

    - 0,5 M€ en AE et CP, délégué à un service de sécurité intérieure, a été investi dans l’achat de matériels NRBC ;

    - 0,1 M€ en AE et CP a servi à l’achat de véhicules pour le renouvellement d’une partie du parc automobile du SGDSN.


    La différence entre les prévisions de la LFI et la réalisation s'explique, comme tous les ans, par des transferts de crédits sortants, dont notamment :


    - les mouvements réglementaires liés aux capacités techniques interministérielles que le SGDSN cofinance (78 M€ en AE et CP) ;

    - un transfert de 4,3 M€ en AE et CP au profit de la gendarmerie nationale, de la sécurité civile, de la police nationale et de la santé dans le cadre des préventions NRBC-E ;

    - un transfert de 3,7 M€ en CP à destination du ministère des armées a également été réalisé pour renforcer les moyens interministériels sécurisés de communications, dans le cadre du développement des produits de sécurité ;

    - 2 M€ en AE et CP transférés au programme 212 « Soutien de la politique de la défense » au titre des travaux de restructuration des locaux de l’École militaire occupés par l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).


    De plus, dans le cadre de la crise sanitaire, 6,7 M€ AE et 0,3 M€ de CP ont été redéployés au profit d'autres BOP du programme.



    Groupement interministériel de contrôle


    Les dépenses d’investissement du GIC se sont élevées à 5,3 M€ d’AE et 5,8 M€ de CP. Ces dépenses ont été dédiées aux achats et à la maintenance des logiciels (« software ») ainsi qu’à de l’informatique courante et à de la bureautique : achats de matériels (« hardware » serveurs, baies, routeurs…).


    Dépenses d'intervention

    Les dépenses d'intervention s'élèvent à 1,5 M€ en AE et 1,8 M€ en CP.



    Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale


    Les dépenses d’intervention du SGDSN ont représenté 1,5 M€ d’AE et 1,8 M€ de CP et comprennent notamment des subventions à des GIP et à des associations.


    La différence entre programmation et exécution s’explique essentiellement par le non-versement en 2020 de subventions au profit de l’agence nationale pour la recherche (ANR) en raison d’un programme de travaux réduits et n’appelant pas de financement au terme de cette année. Les actions réalisées par l’ANR ont été financées par des versements antérieurs, en 2019 notamment.


    Dépenses d'opérations financières


    Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale


    Cette dépense correspond à un partenariat conclu dans le cadre de l’OTAN en vue de développer des standards internationaux de cybersécurité et l’interopérabilité entre systèmes d’information nationaux. La dépense a été engagée initialement en 2017, sur des crédits de titre 7.

     

    ACTION

    03 – Coordination de la politique européenne


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Action / Sous-action

    Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
    Réalisation 

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    03 – Coordination de la politique européenne

    11 821 551
    10 995 491

    3 621 067
    2 434 330

    15 442 618
    13 429 821

    11 821 551
    10 995 491

    3 621 067
    2 404 967

    15 442 618
    13 400 458

     

    Le Secrétariat général des affaires européennes est un service du Premier ministre principalement chargé de la coordination interministérielle pour les questions européennes et les activités de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il est le garant de la cohérence et de l’unité de la position française au sein de l’Union européenne et à l’OCDE.


    Aujourd’hui, sa mission de coordination interministérielle sur les dossiers européens s’étend à tous les domaines couverts par le traité sur l’Union européenne, le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et le traité Euratom, à l’exception de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) qui est suivie par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, pour autant que cette politique ne fasse pas appel à des instruments communautaires.


    Le SGAE est également compétent pour connaître des questions traitées dans le cadre d'autres institutions ou organisations internationales, lorsqu'elles relèvent de la compétence communautaire et font, à ce titre, l'objet d'une coordination communautaire (Organisation mondiale du commerce (OMC), Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), etc.). Le SGAE assure en particulier le secrétariat du Comité interministériel à l'alimentation et à l'agriculture (CIAA) dans le cadre de la coordination des positions françaises à la FAO et au Codex Alimentarius. Le SGAE est aussi point de contact national Jumelages et TAIEX (Technical Assistance and Information Exchange Instrument, l'instrument d'assistance technique et d'échange d'information de la Commission européenne dans le processus de transposition, de mise en place et d'application de la législation et des politiques de l’UE).

     

    Éléments de la dépense par nature


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Titre et catégorie

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP
     

    Réalisation

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP

    Réalisation

    Titre 2 : Dépenses de personnel

    11 821 551

    10 995 491

    11 821 551

    10 995 491

    Rémunérations d’activité

    7 712 329

    7 105 260

    7 712 329

    7 105 260

    Cotisations et contributions sociales

    3 977 673

    3 830 846

    3 977 673

    3 830 846

    Prestations sociales et allocations diverses

    131 549

    59 385

    131 549

    59 385

    Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

    2 996 067

    1 809 330

    2 996 067

    1 779 967

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    2 996 067

    1 809 330

    2 996 067

    1 779 967

    Titre 6 : Dépenses d’intervention

    625 000

    625 000

    625 000

    625 000

    Transferts aux autres collectivités

    625 000

    625 000

    625 000

    625 000

    Total

    15 442 618

    13 429 821

    15 442 618

    13 400 458

     

    La consommation hors titre 2 du SGAE est de 2,4 M€ en AE et en CP.

    dépenses de fonctionnement

    Les dépenses de fonctionnement se décomposent comme suit :


    - 0,9 M€ en AE et CP de dépenses de fonctionnement recouvrant notamment : les frais de déplacement, les dépenses de formation et d’action sociale ; les services aux bâtiments  (dépenses immobilières, entretien, fluides, gardiennage-accueil, nettoyage des locaux, entretien parc et jardin) ; la logistique (fournitures, reprographie, automobile, abonnements, affranchissement), les frais de représentation, de traduction et d’équipement, les gratifications données aux stagiaires, la contribution au fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ;

    - 0,7 M€ en AE et CP de frais d’interprétation facturés par le secrétariat général du Conseil de l’UE, montant conforme à la prévision ;

    - 0,1 M€ en AE et en CP d'applications métiers correspondant aux marchés informatiques, de bureautique et de prestations intellectuelles.


    Ces niveaux de consommation à la baisse par rapport à la prévision s’expliquent essentiellement par :


    - une moindre dépense en matière de déplacements due à la crise sanitaire (baisse de deux tiers) ;

    - un recul des frais d'interprétation dû à l'instauration par le Conseil de l’Union européenne d'une enveloppe supplémentaire dite technique (impact du Brexit) ainsi que la baisse des frais d’interprétation, la plupart des réunions ayant été organisées en visioconférences en raison de l'épidémie de Covid-19 (0,7 M€ en AE et CP pour une prévision initiale de 1,5 M€).


    En outre, les crédits alloués au SGAE en 2020 avaient été majorés de 0,1 M€ pour conduire des études préalables et des prototypages du futur site internet de la Présidence française de l’Union européenne. La crise sanitaire ayant retardé la nomination du SGPFUE ainsi que les arbitrages sur la stratégie de communication de la PFUE 2022 (1re communication à l’occasion du Conseil des ministres du 4 novembre 2020), ces crédits feront l’objet d’une reprogrammation en 2021.


    dépenses d’intervention

    Les dépenses d’intervention s'élèvent à 0,6 M€ et correspondent au versement de la subvention au Groupement d’intérêt économique « Toute l’Europe ».

     

    ACTION

    10 – Soutien


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Action / Sous-action

    Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
    Réalisation 

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    Titre 2

    Autres titres

    Total

    10 – Soutien

    40 871 708
    43 673 066

    58 832 988
    58 351 773

    99 704 696
    102 024 839

    40 871 708
    43 673 066

    74 849 817
    79 445 729

    115 721 525
    123 118 795

     

    La direction des services administratifs et financiers du Premier ministre (DSAF) exerce les missions d'administration générale destinées à fournir les moyens de leur fonctionnement au Premier ministre et aux membres du Gouvernement placés auprès de lui, à leurs cabinets, aux services centraux du Premier ministre et aux autorités qui lui sont budgétairement rattachées, sous réserve de leurs attributions.


    Ses missions sont définies par le décret n° 2017-1531 du 3 novembre 2017 et son organisation par l’arrêté du 3 décembre 2019 relatif à l’organisation de la direction des services administratifs du Premier ministre. Les services soutenus dans leur fonctionnement, totalement ou partiellement, par la DSAF comprennent notamment :


    - le cabinet du Premier ministre ;

    - les cabinets des différents ministres délégués et secrétaires d'État directement rattachés au Premier ministre ;

    - le secrétariat général du Gouvernement ;

    - la direction interministérielle du numérique ;

    - le service d’information du Gouvernement ;

    - les anciens présidents de la République et les anciens Premiers ministres ;

    - le secrétariat général de la mer ;

    - la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (jusqu’au 16 juillet 2020) ;

    - la délégation interministérielle au développement de la vallée de la Seine ;

    - l’observatoire de la laïcité ;

    - l’académie du renseignement ;

    - la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT ;

    - le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes ;

    - le secrétariat général du comité interministériel au handicap ;

    - le délégué interministériel à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement ;

    - le Défenseur des droits ;

    - le haut-commissaire au plan ;

    - plusieurs entités des programmes 129 et 308 « Protection des droits et des libertés » pour lesquelles des remboursements interviennent, en cours de gestion, au profit de l’action 10 « Soutien », dans le cadre de conventions de prestations (secrétariat général des affaires européennes, commissariat général à la stratégie et à la prospective, mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, commission pour l’indemnisation des victimes de spoliation intervenues du fait des législations antisémites pendant l’Occupation, autorités administratives indépendantes).

     

    Éléments de la dépense par nature


     

    Autorisations d'engagement

    Crédits de paiement

    Titre et catégorie

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP
     

    Réalisation

    Prévision LFI
    y.c. FdC et AdP

    Réalisation

    Titre 2 : Dépenses de personnel

    40 871 708

    43 673 066

    40 871 708

    43 673 066

    Rémunérations d’activité

    27 955 895

    28 274 026

    27 955 895

    28 274 026

    Cotisations et contributions sociales

    12 319 143

    13 933 319

    12 319 143

    13 933 319

    Prestations sociales et allocations diverses

    596 670

    1 465 721

    596 670

    1 465 721

    Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

    49 401 949

    44 961 841

    65 965 877

    66 092 817

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    49 401 949

    44 961 841

    65 965 877

    66 092 817

    Titre 5 : Dépenses d’investissement

    1 379 794

    2 295 996

    820 212

    2 498 101

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    1 379 794

    1 133 617

    820 212

    1 443 859

    Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

     

    1 162 379

     

    1 054 242

    Titre 6 : Dépenses d’intervention

    8 051 245

    11 092 436

    8 063 728

    10 853 311

    Transferts aux ménages

     

    8 000

     

    8 000

    Transferts aux collectivités territoriales

     

    142 660

     

    142 660

    Transferts aux autres collectivités

    8 051 245

    10 941 776

    8 063 728

    10 702 651

    Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

     

    1 500

     

    1 500

    Prêts et avances

     

    1 500

     

    1 500

    Total

    99 704 696

    102 024 839

    115 721 525

    123 118 795

     

    Dépenses de fonctionnement

    Dépenses immobilières du site Ségur-Fontenoy (5,3 M€ en AE et 29,3 M€ en CP)



    Les dépenses du poste « loyer » du site Ségur-Fontenoy comprennent le loyer, les charges et les taxes payés à la Société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM). En 2020, elles se sont élevées à 25,2 M€ en CP, supérieures de 0,8 M€ en raison d’une révision annuelle plus forte que prévu du loyer et des charges. Comme chaque année, le remboursement par la DILA de sa quote-part de loyer et charges est venu atténuer la consommation de cette ligne d’un montant de 1,4 M€ en AE et en CP, ce qui explique la consommation négative en AE.


    Les dépenses de fonctionnement courant du site Ségur-Fontenoy s’élèvent à 6,7 M€ en AE et 4,1 M€ en CP (soit - 1,5 M€ en AE et - 1,2 M€ en CP par rapport à la prévision).


    Les principaux postes de dépense présentant un écart à la prévision sont les suivants :


    - gardiennage (- 0,7 M€ en AE et en CP) : la diminution des dépenses de gardiennage est liée à la réduction de l’activité durant les périodes successives de confinement. En CP, l’écart constaté s’explique aussi en partie par un retard de facturation suite à un contentieux avec le fournisseur sur la révision appliquée au tarif des prestations. Enfin, il est à noter que la consommation sur ce poste a été atténuée par un remboursement de 0,5 M€ en AE et CP lié à la refacturation de prestations aux entités soutenues par la DSAF ;

    - sécurité incendie (- 0,4 M€ en AE et - 0,3 M€ en CP) : la consommation apparente de ce poste a été minorée par un remboursement de 0,37 M€ en AE et CP ;

    - nettoyage (+ 0,5 M€ en AE et + 0,1 M€ en CP) : cette hausse s’explique, d’une part, par une révision plus forte que prévu des tarifs lors du renouvellement de la convention pluriannuelle et, d’autre part, par le renforcement des prestations réalisées en régie et la désinfection des locaux dans le cadre de la prévention de la COVID-19 ;

    - fluides (- 0,8 M€ en AE et - 0,1 M€ en CP) : la baisse constatée des dépenses de fluides correspond, d’une part, aux économies réalisées lors de la passation des nouveaux marchés et, d’autre part, à la réduction de l’activité sur site pendant les périodes de confinement successives ;

    - déchets (- 0,1 M€ en AE et en CP) : l’écart constaté s’explique, d’une part par les économies réalisées lors de la passation du nouveau marché de traitement et valorisation des déchets et, d’autre part, par la réduction de l’activité sur site pendant les périodes de confinement successives.


    Dépenses immobilières des sites historiques (10,8 M€ en AE et 8,2 M€ en CP)


    Loyers (0,1 M€ en AE et 1 M€ en CP)


    0,7 M€ en CP ont été consacrés au paiement des loyers externes et des charges afférentes. Par ailleurs, plusieurs baux ont été résiliés en 2020, ce qui a engendré des retraits d’engagements pour 0,2 M€, minorant d’autant la consommation apparente en AE. Le montant des taxes immobilières s’est élevé à 0,3 M€ en AE et en CP.


    Dépenses immobilières et frais liés aux bâtiments (10,8 M€ en AE et 7,2 M€ en CP)