Opérateurs |
Centre national de la danse |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’année 2020 a débuté avec une manifestation autour du Studio santé, dont la mise en œuvre, les 15 et 16 janvier, a été rendue possible grâce à la taxe d’apprentissage collectée. Ce studio est à la disposition des danseurs depuis le mois de septembre 2019. Dans ce cadre, 78 participants ont été recensés, à la fois des professeurs de danse, mais aussi des danseurs professionnels.
L’établissement a organisé l’événement Canal les 30 et 31 janvier à Pantin en accueillant vingt structures actives pour la danse. Prenant la suite d’Occupation artistique lancé en 2019, il intégrait cette année l’invitation de plusieurs structures internationales : le Teatro Municipal do Porto/Festival Dias da Dança, Mercat de les Flors et Charleroi Danse. Cette manifestation a attiré 676 professionnels venus rencontrer des artistes en phase de production ou de répétition lors de séances d’une demi-heure dans chaque studio.
En réaction aux mesures du gouvernement brésilien qui menaçaient sa tenue, le CND a accueilli le festival Panorama, foyer de résistance et de réflexion critique. Le CND a ainsi prolongé l’action du festival qui, depuis sa création en 1992 notamment à l’initiative de Lia Rodrigues, a mis en lumière la création émergente locale et organisé son dialogue avec la création contemporaine internationale. L’édition organisée à Pantin du 5 au 21 mars devait accueillir de jeunes compagnies lors de trois weekends mais a dû s’interrompre de manière anticipée le samedi 14 mars du fait du début de la crise sanitaire.
Par la suite, l’activité de l’établissement a été fortement perturbée et l’ensemble des activités a été annulé ou reporté (notamment le festival Camping, plateforme chorégraphique axée sur la transmission et le networking, prévu en juin). Une reprise progressive de l’activité a pu s’amorcer en juin : mise à disposition des studios pour des résidences de compagnies (et ouverture exceptionnelle au public l’été), tenue de toutes les formations au DE 200 et 400 à Pantin et à Lyon, maintien du programme Éditions spéciales et modules de médiation.
L’ensemble des activités du CND a repris en septembre 2020 avec des mesures de réduction de jauges. Si le couvre-feu d’octobre puis le reconfinement ont conduit à adapter le fonctionnement de l’établissement, des mesures ont pu être prises afin de poursuivre l’activité en soutien au secteur chorégraphique : maintien de certaines répétitions ainsi que des formations ne pouvant se tenir à distance, mise en place d'un fil d'actualité pour les professionnels de la danse, participation active au groupe de travail sur la reprise d’activité, mise en place de cours en ligne gratuits sur le site internet grâce au mécénat de Van Cleef & Arpels, etc.
L’activité du CND en tant que pôle de ressources pour la médiation et l’éducation artistique et culturelle en danse a continué son développement en 2020 : formations de formateurs (91 participants), coordination des PREAC Danse (39 participants) et newsletter (1 600 destinataires).
Gouvernance et pilotage stratégique
Catherine Tsekenis a été nommée directrice générale de l’établissement par décret du président de la République en date du 11 juin 2019 pour un premier mandat de trois ans et a pris ses fonctions le 1er juillet 2019. Une lettre de mission lui a été adressée le 31 octobre 2019. L’établissement reste placé sous la présidence de Rémi Babinet. L’action du CND s’est inscrite dans le contrat de performance conclu pour la période 2018-2020. Le travail de rédaction du contrat de performance 2021-2023 a débuté à l’automne 2020.
En termes de politique immobilière, l’établissement est toujours confronté à une problématique complexe au regard de la détérioration croissante de ses façades en béton sur le site de Pantin. L’établissement a notamment collaboré avec la DDFIP Seine Saint-Denis en vue de l’évaluation de la valeur vénale du bâtiment, propriété de la Ville de Pantin, en vue d’une potentielle acquisition par l’Etat en amont des travaux de réhabilitation des façades. De nouvelles réunions de négociations se sont tenues avec la Ville de Pantin au cours de l’année. De nouveaux filets de protection ont été installés sur les façades en fin d’année.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
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| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P185 – Diplomatie culturelle et d'influence |
| 2 |
|
|
|
|
Transferts |
| 2 |
|
|
|
|
P131 – Création | 9 582 | 9 582 | 9 430 | 9 430 | 9 550 | 9 550 |
Subventions pour charges de service public | 9 095 | 9 095 | 9 000 | 9 000 | 9 074 | 9 074 |
Dotations en fonds propres | 487 | 487 | 430 | 430 | 476 | 476 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 184 | 184 |
|
| 180 | 180 |
Subventions pour charges de service public | 147 | 147 |
|
|
|
|
Transferts | 37 | 37 |
|
| 180 | 180 |
P186 – Recherche culturelle et culture scientifique | 40 | 40 |
|
| 27 | 27 |
Subventions pour charges de service public | 40 | 40 |
|
| 27 | 27 |
P111 – Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
|
|
|
|
| 1 |
Transferts |
|
|
|
|
| 1 |
P147 – Politique de la ville | 40 | 40 |
|
| 40 | 40 |
Transferts | 40 | 40 |
|
| 40 | 40 |
Total | 9 846 | 9 848 | 9 430 | 9 430 | 9 796 | 9 797 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart de +74 k€ entre les crédits prévus en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :
En investissement sur ce même programme l’écart de 46 k€ entre les crédits votés en LFI et l’exécution 2020 s’explique par :
Par ailleurs, sur le programme 186 « Recherche culturelle et culture scientifique », l’établissement a bénéficié du versement d’une subvention exceptionnelle pour renforcer le dispositif d’aide à la recherche et au patrimoine en danse (+27 k€ en AE=CP).
Enfin, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » l’établissement a bénéficié de transferts de crédits en soutien à son action d’éducation artistique et culturelle pour 144 k€ au total. Ceux-ci visent à assurer la poursuite des projets Constellation et Caravane Kids (+74 k€ en AE=CP) et la mise en œuvre de l’été culturel et apprenant (70 k€ en AE=CP).
Plusieurs transferts de crédits d’intervention ont enfin été réalisés par la DRAC Auvergne Rhône-Alpes au titre du financement de plusieurs événements et programmes de formation, pour un montant global de 36 k€ en AE=CP.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
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Emplois rémunérés par l'opérateur : | 108 | 100 | 105 |
– sous plafond | 97 | 100 | 96 |
– hors plafond | 11 |
| 9 |
dont contrats aidés | 2 |
| 1 |
dont apprentis |
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|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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– rémunérés par l'État par ce programme |
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– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
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|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
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L’établissement rémunère 104,7 ETPT, dont 8,5 hors plafond correspondant à des CDD d’usage, notamment pédagogiques. Leur montant s’est avéré moins important que prévu suite au report de différentes manifestations.
Le plafond d’emplois, fixé à 100 ETPT, connaît une sous-exécution de 3,8 ETPT. Celui-ci rend compte de mouvements inverses :
Etablissement public de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
La crise sanitaire a entraîné plusieurs séquences de fermetures et d’ouvertures en 2020. La première fermeture de l’établissement de la mi-mars jusqu’à la fin de saison 2019/2020 a contraint l’établissement à annuler 170 concerts, le festival Days Off ainsi que l’ensemble des activités pédagogiques et culturelles, soit 1 569 séances. L’ouverture de l’exposition Les musiques de Picasso a, quant à elle, pu être reportée à la fin du mois de septembre.
A partir de juillet, l’établissement s’est investi dans le projet de « l’Eté culturel et apprenant » en organisant 57 ateliers, concerts et manifestations, pour la plupart hors les murs, représentants plus de 170 heures d’interventions. Au regard des conditions sanitaires, la Cité de la Musique – Philharmonie de Paris (CMPP) a fait le choix de proposer des formes de spectacle pour le plein air et de petites jauges de publics, avec l’objectif de rendre accessibles à des publics peu habitués des salles de concerts de grandes œuvres du répertoire, jouées en temps normal dans des salles de concerts (par exemple création d’une version jeune public de La Flûte enchantée de Mozart, pour petit effectif et façon théâtre de rue). Les musiciens de l’Orchestre de Paris se sont engagés dans ce programme, notamment via des "consultations musicales" avec le Théâtre de la Ville, un conte musical participatif en plein air ou des contes musicaux dans les centres de loisirs de la Ville de Paris. Au total, presqu’un millier de personnes ont été touchées à travers 24 actions réalisées par la présence de 78 musiciens pendant les mois de juillet et août.
En septembre et octobre, les activités de l'établissement ont été rythmées par des conditions de plus en plus restrictives (limitation de jauge à 1 000 personnes, couvre-feu), avant de fermer à nouveau ses portes au public en novembre et jusqu’à la fin de l’année. Au cours de ces deux mois d’ouverture, sur les 80 concerts programmés, un tiers des concerts a été annulé ou reporté, un tiers a été maintenu tel que prévu initialement et un tiers a été modifié (principalement pour limiter les effectifs sur scène, supprimer les entractes, etc.). Dans le cadre du festival Jazz à la Villette, 17 concerts ont pu être programmés contre 35 les années précédentes.
Malgré l’impossibilité d’accueillir du public pendant plusieurs mois, la CMPP a mené une politique volontaire de maintien de l’activité afin de garantir son lien avec les publics. Lors du premier confinement, elle a mis en place le dispositif « La Philharmonie s’invite chez vous ». Chaque soir, du 21 mars au 9 juillet, un concert capté, puisé dans les archives de l’établissement, a été proposé gratuitement. Parallèlement, une programmation de concerts et contenus éducatifs a été mis en ligne via « Eduthèque », ainsi que des contenus ludo-éducatifs (des quiz, des mots-croisés, etc.). La fréquentation totale s’est élevée à 850 000 personnes connectées le soir pour suivre le concert diffusé en streaming. Parallèlement, l’établissement s’est engagé dans une série de concerts captés sans public, diffusés en live ou en différé. Ainsi en novembre et décembre une quinzaine de captations ont été réalisées. Le Musée a développé la visite virtuelle de l’exposition Les musiques de Picasso et mis en place un système d’accès éducatif à la collection permanente en collaboration avec une équipe de 12 conférenciers. Enfin, les activités éducatives hors les murs ont été maintenues lorsque c’était possible. L’établissement a également proposé des alternatives d’ateliers à distance pour la pratique musicale collective et les formations à distance pour des publics d’étudiants et de professionnels. Concernant Démos, pendant le deuxième confinement, sur 1 600 séances prévues, 26 % ont pu être maintenues hors les murs via certaines structures sociales et les autres activités se sont déroulées à distance.
Gouvernance et pilotage stratégique
Laurent Bayle a été nommé, pour un mandat de cinq ans, directeur général de l’établissement par décret du président de la République en date du 30 mars 2016.
Patricia Barbizet a été nommée le 24 mars 2016 présidente du Conseil d’administration de la Cité de la musique – Philharmonie de Paris. Son mandat de personnalité qualifiée est arrivé à échéance le 9 février 2021.
Le contrat d’objectifs et de performance de l’établissement couvre la période 2017-2020. Le prochain contrat d’objectifs et de performance devra intégrer des indicateurs propres à l’Orchestre de Paris.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
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| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 46 472 | 46 472 | 44 219 | 44 219 | 52 480 | 52 480 |
Subventions pour charges de service public | 41 919 | 41 919 | 42 069 | 42 069 | 48 177 | 48 177 |
Dotations en fonds propres | 4 554 | 4 554 | 2 150 | 2 150 | 4 303 | 4 303 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 3 472 | 3 472 |
|
| 3 548 | 3 548 |
Subventions pour charges de service public | 3 402 | 3 402 |
|
| 3 520 | 3 520 |
Transferts | 70 | 70 |
|
| 28 | 28 |
P214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale | 100 | 100 |
|
| 120 | 210 |
Subventions pour charges de service public | 100 | 100 |
|
| 120 | 210 |
Transferts |
|
|
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|
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P123 – Conditions de vie outre-mer | 40 | 40 |
|
| 40 | 40 |
Transferts | 40 | 40 |
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| 40 | 40 |
P147 – Politique de la ville | 206 | 206 |
|
| 235 | 235 |
Transferts | 206 | 206 |
|
| 235 | 235 |
P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État |
|
|
|
| 78 | 78 |
Dotations en fonds propres |
|
|
|
| 78 | 78 |
Total | 50 291 | 50 291 | 44 219 | 44 219 | 56 501 | 56 590 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart de 6,108 M€ (AE=CP) entre la LFI 2020 et l’exécution s’explique par :
En outre, l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (0,944 M€ en AE=CP).
En investissement sur ce même programme, l’écart de 2,153 M€ (AE=CP) entre les crédits prévus en LFI et la réalisation 2020 résulte de :
Par ailleurs, l’établissement a bénéficié de subventions de fonctionnement du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » d’un montant total de 3,520 M€ pour :
Enfin, un transfert de crédits d’intervention pour 28 k€ en AE=CP a par ailleurs été effectué au titre de l’action de l’établissement dans les territoires d’Outre-mer.
Compte financier 2020
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
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Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 50 209 | 45 574 | Subventions de l'État | 43 769 | 44 593 |
dont contributions employeur au CAS pensions |
|
| – subventions pour charges de service public | 43 769 | 44 593 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 63 650 | 52 293 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions | 16 350 | 16 388 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 13 327 | 17 475 | Revenus d’activité et autres produits | 54 675 | 39 221 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 13 327 | 17 475 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions | 12 250 | 12 316 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
| 1 | dont produits de cession d’éléments d’actif |
| 2 |
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs |
|
| |
Total des charges | 113 859 | 97 867 | Total des produits | 114 794 | 100 203 |
Résultat : bénéfice | 935 | 2 336 | Résultat : perte |
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Total : équilibre du CR | 114 794 | 100 203 | Total : équilibre du CR | 114 794 | 100 203 |
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Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
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Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
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| Capacité d'autofinancement | 2 012 | 7 493 |
Investissements | 3 227 | 4 289 | Financement de l'actif par l'État | 2 264 | 4 342 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État | 9 996 | 9 995 | |
|
| Autres ressources | 595 | 446 | |
Remboursement des dettes financières | 11 996 | 13 717 | Augmentation des dettes financières |
|
|
Total des emplois | 15 223 | 18 006 | Total des ressources | 14 867 | 22 277 |
Augmentation du fonds de roulement |
| 4 270 | Diminution du fonds de roulement | 356 |
|
|
Le résultat de l’année 2020 s’établit à 2,336 M€. Malgré la crise sanitaire, il s’avère supérieur de +1,401 M€ aux prévisions initiales.
Cet excédent s’explique essentiellement par le versement d’une subvention exceptionnelle de +6,1 M€, au titre de la troisième LFR, pour garantir une trésorerie d’au moins 45 jours à l’établissement. En effet le modèle économique de la CMPP est basé sur la couverture tendancielle à 100 % des coûts variables par les recettes d’activités. L’arrêt brutal de l’établissement au moins de mars combiné à un faible fonds de roulement structurel ont mis la trésorerie sous tension dès le mois de juin.
L’intervention de l’Etat a permis d’absorber le déficit d’exploitation prévisionnel évalué à 3,5 M€ au BR3. Le reste de cette subvention est provisionné pour risque de pertes de recettes des prochains mois (1,8 M€) et pour soutenir l’investissement, notamment numérique (700 k€).
Cette provision contribue à l’amélioration de la CAF pour +5,84 M€ et permet d’abonder le fonds de roulement à hauteur de +4,27 M€. Il s’établit à 166 M€, pour 5 M€ effectivement mobilisables.
Il est à noter que l’écart entre les données figurant dans la section « Financement de l’Etat » et les liasses de l’opérateurs s’expliquent :
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
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Dépenses | Budget initial 2020 | Compte financier 2020 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 50 460 | 50 460 | 46 106 | 46 106 |
Fonctionnement | 42 945 | 49 928 | 25 210 | 32 773 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 2 569 | 13 223 | 2 841 | 14 258 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 95 974 | 113 611 | 74 158 | 93 138 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 0 | 0 | 0 | 0 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 89 927 | 77 534 |
Subvention pour charges de service public | 40 409 | 47 777 |
Autres financements de l’État | 2 287 | 2 342 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 12 098 | 11 572 |
Recettes propres | 35 133 | 15 843 |
Recettes fléchées | 24 745 | 23 633 |
Financements de l’État fléchés | 3 760 | 3 610 |
Autres financements publics fléchés | 16 937 | 16 606 |
Recettes propres fléchées | 4 048 | 3 418 |
Total des recettes (C) | 114 672 | 101 167 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 1 061 | 8 029 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 0 | 0 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
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Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Concerts et spectacles | 21 904 | 17 114 | 17 184 | 0 | 0 | 138 | 138 | 39 156 | 39 226 |
Éditions, informations et Ressources numériques | 1 920 | 755 | 765 | 0 | 0 | 51 | 51 | 2 726 | 2 736 |
Éducation artistique et culturelle - Médiation | 9 533 | 4 947 | 4 981 | 0 | 0 | 630 | 630 | 15 110 | 15 144 |
Fonctions support (TOM) | 11 605 | 17 220 | 24 015 | 0 | 0 | 1 540 | 12 194 | 30 365 | 47 814 |
Musées et expositions temporaires | 4 640 | 2 277 | 2 351 | 0 | 0 | 210 | 210 | 7 127 | 7 201 |
Valorisation culturelle et commerciale Valorisation culturelle et commerciale v | 858 | 432 | 432 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 290 | 1 290 |
Total | 50 460 | 42 745 | 49 728 | 0 | 0 | 2 569 | 13 223 | 95 774 | 113 411 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 0 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 3 722 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 0 | 0 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 119 250 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 0 | 122 972 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 1 061 | 451 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 451 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 1 061 | 4 902 |
Total des besoins | 1 061 | 123 423 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 1 061 | 8 029 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 0 | 2 000 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | 113 393 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 1 061 | 123 423 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 0 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 4 902 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 0 | 0 |
Total des financements | 1 061 | 123 423 |
|
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 77 % en AE et 82 % en CP. On note ainsi :
Cette sous-exécution de -20,193 M€ s’avère supérieure à celles des recettes qui s’établit à -13,5 M€. Cette baisse limitée à 12 % est néanmoins principalement le fait de la subvention exceptionnelle de 6,1 M€ qui compense l’effondrement des recettes propres. La perte s’établit à -19,2 M€ et concerne principalement la billetterie de spectacles (14,2 M€) ainsi que les ressources issues de la location d’espaces (3,213 M€).
L’amélioration du solde budgétaire, soit 6,9 M€, et le rééchelonnement de remboursements de l’avance consentie à la CMPP au titre de l’acquisition de la Salle Pleyel (4 M€ par an intégrant dorénavant les intérêts), permettent d’abonder la trésorerie, en dépit d’un solde provisoirement débiteur d’opérations sur TVA.
Cette dernière s’établit donc à 14,97 M€, et permet d’assurer 55 jours de fonctionnement en 2021.
L’écart entre les données figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles du compte financier de l’établissement s’expliquent :
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 539 | 482 | 527 |
– sous plafond | 484 | 482 | 476 |
– hors plafond | 55 |
| 51 |
dont contrats aidés | 14 |
| 14 |
dont apprentis |
|
|
|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
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|
|
L’établissement rémunère 527,54 ETPT, dont 51,3 hors plafond au titre du projet DEMOS. Le plafond d’emploi de l’établissement, fixé à 482 ETPT, connaît une sous-exécution conjoncturelle de -5,78 ETPT. Ce niveau est lié à la crise sanitaire et aux annulations de spectacles qui ont entraîné un moindre recours à des CDD.
CNAP - Centre national des arts plastiques |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’année 2020 constitue un exercice hors norme pour les équipes du Cnap, l’établissement s’étant vu confier par le ministère la gestion des aides en faveur du secteur des arts visuels.
Afin de répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par les artistes auteurs plasticiens et les professionnels du secteur avec lesquels il travaille déjà, l’établissement a mis en place :
Son action s’est également orientée en direction de tous les publics, l’établissement ayant mis en œuvre diverses initiatives pour garantir une accessibilité digitale aux œuvres durant les périodes de confinement, à l’instar de :
Il s’est en outre investi dans le dispositif #Culturecheznous, en mettant à disposition sa collection en ligne (87 000 œuvres) ainsi que des kits pédagogiques (Le ludographe et Série graphique).
Il est enfin à noter que, malgré cet investissement important, l’établissement a bien honoré les initiatives majeures déjà prévues : commande publique nationale d’œuvres temporaires et réactivables dans l’espace public, commande photographique nationale « Image 3.0 » et commande publique nationale d’estampes dans le cadre de l’année de la BD.
Gouvernance et pilotage stratégique
Béatrice Salmon a été nommée directrice de l’établissement par arrêté du ministre de la Culture du 24 octobre 2019. Elle a pris ses fonctions le 1er novembre 2019.
Le conseil d’administration du Cnap a également été renouvelé par arrêté du 7 mars 2019. Il est désormais présidé par Nathalie Talec.
Un quatrième contrat d’objectifs et de performance a été adopté par le conseil d’administration le 28 juin 2019. Il décline les nouvelles orientations du Centre, fixées par le décret statutaire du 23 avril 2015. La période couverte (2019-2022) en fait néanmoins un contrat de transition qui vise à l’installation de l’ensemble des bureaux et réserves d’œuvres de l’établissement sur le futur site de Pantin (93).
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P175 – Patrimoines |
|
|
|
| 50 | 50 |
Dotations en fonds propres |
|
|
|
| 50 | 50 |
P131 – Création | 18 832 | 12 932 | 10 167 | 10 167 | 16 718 | 16 718 |
Subventions pour charges de service public | 8 217 | 8 217 | 7 617 | 7 617 | 11 887 | 11 887 |
Dotations en fonds propres | 10 615 | 4 715 | 2 550 | 2 550 | 4 831 | 4 831 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 78 | 78 |
|
| 25 | 25 |
Subventions pour charges de service public | 48 | 48 |
|
|
|
|
Dotations en fonds propres | 30 | 30 |
|
|
|
|
Transferts |
|
|
|
| 25 | 25 |
P147 – Politique de la ville | 40 | 40 |
|
| 39 | 39 |
Transferts | 40 | 40 |
|
| 39 | 39 |
Total | 18 950 | 13 050 | 10 167 | 10 167 | 16 832 | 16 832 |
En fonctionnement, sur le programme 131 « Création », l’écart de +4 270 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution s’explique par les mouvements suivants :
Il est enfin à noter que l’établissement a bénéficié de la levée de la réserve de précaution appliquée à sa subvention de fonctionnement et à sa subvention exceptionnelle au titre de la redevance due à Paris la Défense (293 k€).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +2 281 k€ en AE=CP s’explique par :
Sur le programme 175 « Patrimoine », l’établissement a bénéficié d’une dotation en fonds propre de 50 k€ en AE=CP au titre du fonds du patrimoine pour contribuer à l’acquisition d’une œuvre de Pascal Convert.
Enfin, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’établissement a bénéficié d’un transfert pour la mise en œuvre de deux projets en faveur de la généralisation de l’éducation artistique et culturelle (+25 k€ en AE=CP).
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 24 | 20 | 25 |
– sous plafond | 19 | 20 | 20 |
– hors plafond | 5 |
| 5 |
dont contrats aidés |
|
|
|
dont apprentis | 4 |
| 4 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
| 51 | 51 |
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
| 51 | 51 |
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’opérateur rémunère 25 ETPT, dont 5 hors plafond. Son plafond d’emploi, qui s’élève à 20 ETPT, est entièrement consommé. 51,2 ETPT ont par ailleurs été rémunérés par l’Etat, soit un niveau sensiblement supérieur aux prévisions qui s’explique par la mise à disposition, par l’administration centrale, de renforts visant à accompagner l’établissement dans la gestion de la crise sanitaire dans le secteur des arts visuels.
Comédie Française |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
Dans le droit fil de l’année 2019, l’activité de la Comédie-Française a débuté en 2020 avec une programmation très riche : création d’Angel in America et reprises de La Puce à l’oreille, La Nuit des rois, Les Fourberies de Scapin, Electre/Oreste et La Vie de Galilée. Présentées en salle Richelieu, les 83 représentations données entre le 1er janvier et le 17 mars ont réuni 68 371 spectateurs (dont 65 617 spectateurs payants) pour atteindre un taux de remplissage de 95,1 % (91,5 % si l’on ne considère que les payants).
La crise sanitaire et le confinement ont brutalement interrompu cette dynamique. L’activité de diffusion, prévue à Marigny du fait des travaux de la Salle Richelieu, n’a en effet repris qu’en septembre-octobre, selon des modalités dégradées. L’établissement a pu y représenter deux spectacles uniquement, François le Saint Jongleur (Studio Marigny) et Du coté de Guermantes (grande salle), pour 22 représentations et une répétition générale.
En raison de la forte mobilisation de la troupe et des équipes techniques dans quatre salles au lieu de trois salles habituellement, le programme des tournées avait dû être quelque peu allégé sur 2020. En définitive, mis à part quelques « Singulis », aucune des tournées n’a pu avoir lieu comme prévu. Les tournées de Hors la loi, Construire un feu ont toutes été annulées. S’agissant de 20 000 lieues sous les mers, quelques représentations ont pu être jouées en Espagne. Malgré cela, la rentabilité de cette activité n’a pas été remise en cause. Un résultat positif a pu être dégagé grâce aux représentations qui ont été données : la série des « seul-en-scène ou Singulis » - La seule certitude que j’ai c’est d’être dans le doute (Desproges) à Castelnaudary, Hamlet à part à Bastia, Les Forçats de la route à Monaco et L’Evénement à Beyrouth.
Afin de trouver les conditions de sa diffusion, l’établissement s’est par ailleurs doté d’une web tv, « La Comédie continue », lancée en mars et diffusée jusqu’en juillet. Ses contenus (dont 116 spectacles) ont été visionnés 920 000 fois. De plus, sept millions de téléspectateurs ont regardé les spectacles de la Comédie-Française diffusés sur FranceTV. « La Comédie d’automne » a pris le relais, avec la diffusion sur le site d’une pièce par semaine et de programmes spécifiquement créés (792 000 web-spectateurs comptabilisés jusqu’à fin décembre).
Gouvernance et pilotage stratégique
Eric Ruf a été nommé administrateur général de la Comédie-Française en conseil des ministres le 16 juillet 2014, sur proposition de la ministre de la Culture. Il a été renouvelé pour un second mandat, le 19 juillet 2020, par décret du président de la République.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 29 010 | 29 210 | 25 660 | 25 660 | 26 517 | 26 517 |
Subventions pour charges de service public | 25 304 | 25 304 | 25 304 | 25 304 | 25 311 | 25 311 |
Dotations en fonds propres | 3 705 | 3 905 | 356 | 356 | 1 206 | 1 206 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 20 | 20 |
|
| 212 | 212 |
Subventions pour charges de service public | 20 | 20 |
|
| 200 | 200 |
Transferts |
|
|
|
| 12 | 12 |
P230 – Vie de l'élève | 40 | 40 |
|
| 40 | 40 |
Subventions pour charges de service public | 40 | 40 |
|
| 40 | 40 |
P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État |
|
|
|
| 317 | 317 |
Dotations en fonds propres |
|
|
|
| 317 | 317 |
Total | 29 070 | 29 270 | 25 660 | 25 660 | 27 086 | 27 086 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par l’octroi par l’Etat d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (7 k€ en AE=CP). En outre, l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (311 k€).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +850 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :
Par ailleurs, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’établissement a bénéficié du versement de deux subventions exceptionnelles au titre de « l’Eté culturel et apprenant » (200 k€ en AE=CP).
Enfin, il a bénéficié de transferts de crédits issus du dispositif « Pacte Républicain pour la Culture » au titre de l’action de formation de formateurs (12 k€ en AE=CP).
Compte financier 2020
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 25 493 | 27 277 | Subventions de l'État | 24 479 | 24 784 |
dont contributions employeur au CAS pensions |
|
| – subventions pour charges de service public | 24 479 | 24 784 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 11 676 | 7 819 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions | 120 | 158 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 2 527 | 1 952 | Revenus d’activité et autres produits | 12 570 | 10 488 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 2 527 | 1 952 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions | 1 062 | 2 356 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
| dont produits de cession d’éléments d’actif |
|
|
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 1 947 | 1 588 | |
Total des charges | 37 169 | 35 096 | Total des produits | 37 169 | 35 429 |
Résultat : bénéfice |
| 333 | Résultat : perte |
|
|
Total : équilibre du CR | 37 169 | 35 429 | Total : équilibre du CR | 37 169 | 35 429 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement | 482 | 1 658 | Capacité d'autofinancement |
|
|
Investissements | 5 808 | 3 374 | Financement de l'actif par l'État | 342 | 1 259 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État | 280 | 176 | |
|
| Autres ressources | 55 |
| |
Remboursement des dettes financières | 86 | 133 | Augmentation des dettes financières |
|
|
Total des emplois | 6 376 | 5 166 | Total des ressources | 677 | 1 435 |
Augmentation du fonds de roulement |
|
| Diminution du fonds de roulement | 5 699 | 3 731 |
|
Comptant parmi les opérateurs de spectacle vivant les plus durement touchés par la crise du Covid-19, la Comédie-Française enregistre néanmoins un excédent comptable de +333 k€ sous l’effet de différentes écritures.
Le régime organisationnel et financier propre à la Comédie-Française, fondé sur un mécanisme de partage lissable dans le temps et des comptabilisations de charges et produits en cours d’exercice, conduit à rendre inopérante la comparaison de BI à CF en droits constatés.
Ainsi, malgré les apparences, 2020 marque un décrochage net avec les exercices précédents. Le chiffre d’affaires (hors mécénat et subventions hors Etat) s’établit à 3,9 M€, soit une sous-exécution de -3 M€ par rapport au BI et -8 M€ par rapport à la précédente exécution. Elle ne saurait être absorbée par une baisse des charges plus contenue compte tenu du poids du théâtre en ordre de marche dans le budget de l’établissement.
L’équilibre n’est ainsi assuré qu’à la faveur de la comptabilisation en « autres produits » de :
L’important niveau des recettes non encaissables a néanmoins pour effet de dégrader la CAF de l’établissement de -1,17 M€.
Le renoncement à certaines opérations d’investissement et le versement de subventions d’investissement complémentaires par l’Etat permettent toutefois de limiter le prélèvement sur fonds de roulement à hauteur de 3,73 M€. Il s’établit ainsi à 16,35 M€, dont seulement 3,78 M€ disponibles.
Il est à noter que l’écart entre les données de financements figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles dans la section « Compte financier de l’opérateur » s’explique :
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2020 | Compte financier 2020 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 30 264 | 30 264 | 28 039 | 28 039 |
Fonctionnement | 9 432 | 8 944 | 4 831 | 4 878 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 4 107 | 5 808 | 3 223 | 3 374 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 43 804 | 45 017 | 36 092 | 36 291 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 0 | 0 | 113 | 113 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 35 180 | 29 152 |
Subvention pour charges de service public | 24 479 | 24 784 |
Autres financements de l’État | 0 | 258 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 0 | 0 |
Recettes propres | 10 702 | 4 110 |
Recettes fléchées | 1 714 | 2 601 |
Financements de l’État fléchés | 342 | 1 259 |
Autres financements publics fléchés | 120 | 117 |
Recettes propres fléchées | 1 252 | 1 225 |
Total des recettes (C) | 36 894 | 31 753 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 0 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 8 123 | 4 538 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Bâtiments monuments historiques | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 42 | 45 | 42 | 45 |
Dépenses artistiques | 2 724 | 3 113 | 2 927 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 837 | 5 651 |
Éducation artistique et culturelle - Médiation | 95 | 10 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 105 | 105 |
Théâtre en ordre de marche | 26 834 | 5 925 | 5 622 | 0 | 0 | 4 065 | 5 763 | 36 824 | 38 219 |
Valorisation culturelle et commerciale | 611 | 384 | 384 | 0 | 0 | 0 | 0 | 995 | 995 |
Total | 30 264 | 9 432 | 8 944 | 0 | 0 | 4 107 | 5 808 | 43 804 | 45 017 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 8 123 | 4 538 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 86 | 133 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 2 360 | 5 461 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 562 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 10 569 | 10 694 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 0 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 2 601 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 0 |
Total des besoins | 10 569 | 10 694 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 0 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 55 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 739 | 2 957 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | 529 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 794 | 3 485 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 9 775 | 7 208 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 1 612 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 9 775 | 8 197 |
Total des financements | 10 569 | 10 694 |
|
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 82 % en AE et 81 % en CP. Si les destinations EAC et monuments historiques connaissent une exécution proche du prévisionnel (respectivement -4 et -3 k€), la crise conduit à une sous-exécution :
Ces dernières couvrent pour partie une baisse de recettes propres de -6,618 M€, dont -5,315 M€ pour la seule billetterie. Il faut néanmoins préciser que ce montant masque de belles performances résultant de la stratégie numérique et audiovisuelle de l’établissement qui a consenti des efforts importants en la matière. Ainsi, les recettes audiovisuelles ont été trois fois supérieures au prévisionnel, et le chiffre d’affaire de la boutique en ligne a progressé de plus de 100 %.
Avec un solde -4,538 M€ malgré les efforts de l’ensemble du théâtre, la comptabilité budgétaire rend davantage compte de la situation de l’établissement en 2020. Ce déficit, ainsi qu’un solde d’opérations pour compte de tiers de -2,5 M€ conduisent ainsi à un prélèvement sur trésorerie de -7 M€. Celle-ci s’établit à 17 M€, à mettre en regard des 15 M€ d’investissements à prévoir entre 2022 et 2024.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 389 | 398 | 423 |
– sous plafond | 389 | 398 | 388 |
– hors plafond |
|
| 35 |
dont contrats aidés |
|
|
|
dont apprentis |
|
|
|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’établissement rémunère 423 ETPT, dont 35 Contrats à Durée Déterminée d'Usage. Son plafond d’emploi, fixé à 398 ETPT, est sous-consommé à hauteur de 10 ETPT résultant des effets d’entrée et de sortie dans la troupe (8 ETPT) et de vacances dans un contexte de procédures de recrutement rallongées (2 ETPT).
Ensemble intercontemporain |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’activité de l’année 2020 a été fortement marqué par le contexte de crise sanitaire. Plus de 30 concerts ont été annulés à partir de mars et jusqu’à la fin 2020, soit la moitié des concerts prévus pour cette saison 2019/2020.
L’accueil du public a pu reprendre au début de la saison 2020/2021, en adaptant les formats et programmes des concerts aux contraintes sanitaires. A compter de fin octobre et de la fermeture des établissements recevant du public (ERP), les concerts ont été transformés en captations. Une tournée internationale a pu être maintenue à Moscou en novembre 2020.
Dans une logique de soutien aux compositeurs, fortement touchés par la crise sanitaire, l’EIC a passé une série de 18 commandes de musique de chambre, en partenariat avec le Châtelet. Ce projet capté est nommé « Re-Créations ». Le nombre de créations mondiales augmente ainsi de 64 % entre la saison 2018/2019 et 2019/2020.
L’opérateur a poursuivi les actions de médiation et de transmission, en particulier à destination des jeunes professionnels. En dehors de ses collaborations déjà régulières avec le CNSMDP et l’IRCAM, l’ensemble a pris part à une académie d’interprétation d’une semaine à Annecy (European Creative Academy) et à un programme d’accompagnement d’étudiants en composition à la Juilliard School à New York, à distance, pendant le confinement.
Sur le plan budgétaire, les mesures votées, notamment en loi de finances rectificative n° 3, offrent aux structures des secteurs les plus touchés des exonérations de charges ainsi que des aides au paiement, permettent à l’ensemble de prévoir un excédent de 258 k€ pour l’exercice 2020.
Gouvernance et pilotage stratégique
Olivier Leymarie a été nommé directeur général de l’association en décembre 2017. Il est placé sous la présidence d’Henri Loyrette dont le mandat a été renouvelé fin 2018.
Le quatrième contrat de performance de l’ensemble a été signé le 3 juin 2019 et couvre la période 2019-2022.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 3 970 | 3 970 | 3 970 | 3 970 | 4 020 | 4 020 |
Subventions pour charges de service public | 3 870 | 3 870 | 3 970 | 3 970 | 3 970 | 3 970 |
Dotations en fonds propres | 100 | 100 |
|
| 50 | 50 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
|
|
|
| 40 | 40 |
Transferts |
|
|
|
| 40 | 40 |
P214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale |
|
|
|
| 24 | 24 |
Transferts |
|
|
|
| 24 | 24 |
Total | 3 970 | 3 970 | 3 970 | 3 970 | 4 084 | 4 084 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (70 k€).
En investissement, sur ce même programme, l’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par le versement d’une subvention exceptionnelle au titre du renouvellement du parc instrumental de l’établissement (+50 k€ en AE=CP).
Enfin, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’établissement a bénéficié de crédits d’intervention visant à soutenir ses actions éducatives et culturelles (+40 k€ en AE=CP).
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 44 | 47 | 44 |
– sous plafond | 43 | 47 | 43 |
– hors plafond | 1 |
| 1 |
dont contrats aidés |
|
|
|
dont apprentis |
|
|
|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
En 2020, l’établissement rémunère 44 ETPT, dont 1 hors plafond correspondant aux stagiaires mobilisés au cours de l’année.
Son plafond d’emploi, qui s’établit à 47 ETPT, est sous-consommé à hauteur de 4 ETPT. Cela s’explique par le départ à la retraite de deux musiciens, en plus d’un poste vacant, et l’impossibilité d’organiser les concours de recrutement nécessaires en 2020 en raison du contexte sanitaire (un concours est déjà planifié en 2021).
EPPGHV - Etablissement public du parc et de la grande halle de la Villette |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
La crise sanitaire a entraîné la fermeture du parc de la mi-mars jusqu’à la fin du mois de mai 2020 et la mise à l’arrêt de toute les activités de l’établissement et du site jusqu’à cette date. La reprise d’activité encadrée à l’été par les contraintes sanitaires, à l’automne par les différentes mesures visant à limiter la propagation du virus, puis la fermeture à nouveau des salles à compter du mois de novembre, ont conduit l’établissement à annuler la majeure partie de sa programmation de l’année, soit plus de 150 représentations sur 32 spectacles. Cette situation a néanmoins poussé à expérimenter de nouvelles formes de propositions et de relations au public, via le numérique tout en exploitant toutes les ressources du parc et du réseau des Micro-Folies, à l’appui d’une forte mobilisation des équipes.
Après la réouverture du parc début juin, l’EPPGHV a proposé le projet « Plaine d’artistes » du 2 juillet au 2 août 2020, dans le cadre de l’opération ministérielle de l’Été culturel et apprenant. En réponse à plusieurs mois d’absence de spectacles, de concerts et d’expositions, environ 250 artistes ont été invités à investir tous les espaces du parc de la Villette (Grande halle, Folies, Studios, jardins, etc.). Plus de 16 000 personnes ont assisté à ces répétitions ouvertes dont de nombreux scolaires. Le « cinéma de plein air » de l’été 2020 a également pu se dérouler dans ce cadre.
Depuis le mois de novembre, des capsules vidéo en ligne permettent de visionner sur les réseaux sociaux les résidences d’artistes qui se sont poursuivies tout au long du second semestre 2020. L’établissement s’est également essayé au live streaming avec le festival de danse urbaine « Freestyle 2.0 » (plus de 90 000 vues). Par ailleurs, l’établissement s’est adapté pour continuer à mener ses actions d’éducation artistique et culturelle (EAC) et de médiation en se déplaçant hors de ses murs pour des ateliers ou des immersions avec les artistes, dans les écoles, les collèges, les lycées, les hôpitaux, etc. Il a en particulier continué de proposer ses impromptus artistiques « les Pop-Up » dans les établissements scolaires : 34 compagnies émergentes s’y sont déplacées en 2020 à ce titre. Des capsules de tous ces projets ont été filmées puis retransmises sur les réseaux sociaux. La fermeture des salles a également été l’occasion pour l’EPPGHV de valoriser sa singularité de plus grand parc culturel urbain d’Europe à travers des propositions, in situ ou en ligne, de découverte du parc, de son architecture et de ses ressources (exposition Archi-Folies, séries pédagogiques sur les œuvres d’art « cachées » du parc, sur la pratique du sport à l’appui du réaménagement du jardin des voltiges en espace de street working, etc.).
Dans ce contexte, l’EPPGHV a poursuivi ses missions de déploiement et d’animation du réseau des Micro-Folies avec notamment l’organisation de Micro-Festivals dans le cadre de l’Été culturel et apprenant, tout en continuant de relayer les initiatives locales issues du réseau. Presque une soixantaine de projets ont vu le jour dans le cadre de ce dispositif. Plus de 30 artistes sont allés à la rencontre des publics, au sein de 39 Micro-Folies, dans une grande diversité de territoires (quartiers politiques de la ville, territoires ruraux, villes moyennes, etc.).
Il n’en reste pas moins que le modèle économique de l’établissement, qui repose sur un volume important de ressources propres générées par les activités du parc, est aujourd’hui fortement ébranlé par la crise sanitaire. Tous les postes de ressources de l’établissement ont été affectés, qu’il s’agisse de la billetterie des spectacles, des redevances locatives pour l’accueil d’évènements ou des redevances perçues au titre de la trentaine de concessions présentes sur le parc, dont la grande majorité, restaurants et salles de spectacles (Zénith, Cabaret Sauvage, Trabendo, etc.), a été fortement fragilisée. Néanmoins, le soutien de l’Etat, les moindres dépenses réalisées sur l’activité artistique ainsi que les économies de fonctionnement ont permis de piloter l’exercice 2020 pour atténuer l’impact de cette crise.
Gouvernance et pilotage stratégique
Didier Fusillier, nommé président de l’EPPGHV en juin 2015, a été renouvelé pour un second mandat de cinq ans par décret du président de la République le 3 août 2020.
En parallèle du processus de renouvellement, un nouveau contrat d’objectifs et de performance (COP) couvrant la période 2020-2024 a été élaboré, approuvé par le conseil d’administration du 2 décembre 2020. En lien, un nouvel accord d’intéressement couvrant la période 2020-2022 a été signé le 3 septembre 2020.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P216 – Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
|
|
|
|
|
|
Transferts |
|
|
|
|
|
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P131 – Création | 24 697 | 24 697 | 24 548 | 24 548 | 24 992 | 24 992 |
Subventions pour charges de service public | 21 248 | 21 248 | 21 248 | 21 248 | 21 248 | 21 248 |
Dotations en fonds propres | 3 449 | 3 449 | 3 300 | 3 300 | 3 744 | 3 744 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 48 | 48 |
|
| 3 542 | 3 542 |
Subventions pour charges de service public | 48 | 48 |
|
| 3 542 | 3 542 |
P123 – Conditions de vie outre-mer | 10 | 4 |
|
|
| 6 |
Transferts | 10 | 4 |
|
|
| 6 |
P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire | 800 | 747 |
|
| 1 000 | 607 |
Transferts | 800 | 747 |
|
| 1 000 | 607 |
P147 – Politique de la ville | 50 | 50 |
|
| 50 | 50 |
Transferts | 50 | 50 |
|
| 50 | 50 |
Total | 25 606 | 25 546 | 24 548 | 24 548 | 29 584 | 29 198 |
En fonctionnement, sur le programme 131 « Création », l’établissement a bénéficié d’une levée totale de la réserve de précaution (+593 k€).
L’écart de +444 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur ce même programme s’explique en investissement par :
Par ailleurs, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’écart de 3 542 k€ entre la LFI et l’exécution s’explique par :
Compte financier 2020
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 12 852 | 12 873 | Subventions de l'État | 20 053 | 20 634 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 81 | 89 | – subventions pour charges de service public | 20 053 | 20 634 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 34 192 | 27 832 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions | 1 772 | 2 699 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 6 900 | 10 739 | Revenus d’activité et autres produits | 25 029 | 17 706 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 6 900 | 10 739 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions | 6 900 | 10 387 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
| dont produits de cession d’éléments d’actif |
|
|
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs |
|
| |
Total des charges | 47 044 | 40 705 | Total des produits | 46 854 | 41 039 |
Résultat : bénéfice |
| 334 | Résultat : perte | 190 |
|
Total : équilibre du CR | 47 044 | 41 039 | Total : équilibre du CR | 47 044 | 41 039 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement | 190 |
| Capacité d'autofinancement |
| 686 |
Investissements | 6 929 | 3 805 | Financement de l'actif par l'État | 4 624 | 5 351 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État | 700 | 3 | |
|
| Autres ressources |
| 0 | |
Remboursement des dettes financières |
| 3 | Augmentation des dettes financières |
| 25 |
Total des emplois | 7 118 | 3 808 | Total des ressources | 5 324 | 6 066 |
Augmentation du fonds de roulement |
| 2 258 | Diminution du fonds de roulement | 1 794 |
|
|
Le résultat de l’année 2020 s’établit à +334 k€. Il s’avère, contre toute attente, supérieur de 523 k€ aux prévisions initiales et surtout largement positif, malgré les incertitudes liées aux évolutions de la situation sanitaire et les contraintes de sécurité qui faisaient anticiper à l’établissement un résultat de -5,083 M€ au stade du BR1 en juillet 2020 puis de -472 k€ au stade du BR2 en décembre 2020.
En raison de la nature de son activité, l’EPPGHV a été fortement impacté par la crise sanitaire qui a conduit à un effondrement de ses recettes d’activité (-10,81 M€). Si l’équilibre a pu être maintenu au global, c’est grâce à une importante contraction des charges de fonctionnement qui diminuent de 19 % sur l’exercice (-6,539 M€), comme à un fort soutien de l’Etat, notamment la levée intégrale de la réserve de précaution sur les crédits de fonctionnement du programme 131.
Par conséquent, le budget 2020 se clôt avec une CAF positive de 686 k€, soit une amélioration de +876 k€. Associée à des financements publics plus élevés que prévus, elle permet de couvrir la programmation d’investissements de l’année 2020 dans un calendrier maintenu malgré les reports d’amorce de certaines opérations durant le premier confinement (3,124 M€ par rapport à la prévision initiale). Il est à noter à ce titre que les investissements de l’exercice s’établissent en réalité à un niveau important : 8,8 M€ de dépenses en comptabilité budgétaire (4,6 M€ d’AE et 3,8 M€ de CP). Ce niveau correspond principalement à la réalisation des opérations courantes de maintien à niveau et d’aménagement du parc et de ses équipements, à la fin des paiements sur les travaux acoustiques du Zénith ainsi qu’au paiement d’une première phase du projet de construction du bâtiment d’exploitation.
Ces différents éléments conduisent à un abondement du fonds de roulement pour un montant de 2,258 M€ portant celui-ci à 18 M€, alors qu’un prélèvement à hauteur de 1,794 M€ était prévu en début d’exercice (-4,494 M€ au stade du BR1 et -1,745 M€ au stade du BR2). Ce niveau doit néanmoins être appréhendé avec prudence, l’amélioration de la situation patrimoniale de l’établissement résultant principalement d’annulations et de reports d’opérations sur l’exercice 2021.
Il est à noter que l’écart entre le tableau des financements consentis par l’Etat et le compte financier de l’établissement s’explique :
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2020 | Compte financier 2020 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 12 852 | 12 852 | 12 990 | 12 990 |
Fonctionnement | 27 265 | 27 292 | 17 206 | 17 404 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 6 270 | 6 929 | 4 596 | 3 771 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 46 387 | 47 073 | 34 792 | 34 165 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 81 | 81 | 89 | 89 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 46 718 | 36 673 |
Subvention pour charges de service public | 20 053 | 20 634 |
Autres financements de l’État | 7 552 | 7 893 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 284 | 440 |
Recettes propres | 18 829 | 7 704 |
Recettes fléchées | 0 | 0 |
Financements de l’État fléchés | 0 | 0 |
Autres financements publics fléchés | 0 | 0 |
Recettes propres fléchées | 0 | 0 |
Total des recettes (C) | 46 718 | 36 673 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 2 507 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 354 | 0 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Dépenses artistiques | 0 | 14 170 | 14 170 | 0 | 0 | 0 | 0 | 14 170 | 14 170 |
Éducation artistique et culturelle - Médiation | 0 | 2 120 | 2 120 | 0 | 0 | 45 | 45 | 2 165 | 2 165 |
Exploitation et valorisation du site | 0 | 7 091 | 7 091 | 0 | 0 | 5 501 | 6 453 | 12 592 | 13 544 |
Fonctions support | 12 852 | 2 566 | 2 593 | 0 | 0 | 724 | 431 | 16 142 | 15 875 |
Valorisation culturelle | 0 | 1 318 | 1 318 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 318 | 1 318 |
Total | 12 852 | 27 265 | 27 292 | 0 | 0 | 6 270 | 6 929 | 46 387 | 47 073 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 354 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 3 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 0 | 1 550 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 77 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 354 | 1 630 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 2 540 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 2 540 |
Total des besoins | 354 | 4 170 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 2 507 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 25 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 0 | 1 828 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | -190 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 0 | 4 170 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 354 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 354 | 0 |
Total des financements | 354 | 4 170 |
|
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 75 % en AE et 72 % en CP. On note ainsi :
Il est à noter en revanche que l’établissement exécute à 99 % ses dépenses relatives aux actions d’éducation artistique et culturelle et de médiation en direction des publics, illustrant ainsi son engagement en la matière. Il en va de même de la destination support, témoignant de l’exemplarité de l’EPPGHV dans sa gestion interne malgré le contexte de crise.
Cette diminution optique des dépenses, associées au financement consenti par l’Etat au titre de différents projets, permet à l’établissement d’achever l’exercice sur un solde budgétaire supérieur au prévisionnel (+2,861 M€). Ce solde excédentaire de 2,5 M€ masque néanmoins des pertes de recettes propres considérables (soit 11,1 M€ au global) dont -5,8 M€ sur les recettes artistiques, principalement la billetterie, -3 M€ sur les concessions et -1 M€ sur l’activité évènementielle.
Ce résultat ainsi qu’un solde légèrement positif d’opérations pour compte de tiers (Micro-Folies) permettent de consolider la trésorerie de l’établissement de 2,540 M€. Son niveau final doit néanmoins être apprécié au regard des importants besoins en financement de l’activité, qui conduisent dès le BI 2021 à un prélèvement de plus de 4,442 M€, et ce dans un contexte d’incertitude persistante concernant la reprise des activités et le retour à niveau « anté crise » des ressources importantes qu’elles génèrent.
Il est à noter que l’écart entre le tableau des financements consentis par l’Etat et les autorisations budgétaires de l’établissement s’explique :
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 207 | 207 | 207 |
– sous plafond | 207 | 207 | 207 |
– hors plafond |
|
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|
dont contrats aidés |
|
|
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dont apprentis |
|
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|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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|
– rémunérés par l'État par ce programme |
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– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
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|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
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|
L’établissement rémunère 207 ETPT correspondant au plafond maximal prévu en LFI.
Etablissement public Cité de la céramique - Sèvres et Limoges |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’année 2020 constitue une année historique pour l’établissement, confronté pour la première fois à la fermeture de ses manufactures.
A l’issue de la mise en œuvre d’un plan de continuité pour les deux sites, des mesures ont été prises pour assurer la conservation des collections ainsi qu’une poursuite a minima de l’activité de production. La reprise, à la fin du printemps, a nécessité des investissements substantiels pour assurer la poursuite des activités dans un cadre permettant de garantir les mesures sanitaires.
La conjonction de l’arrêt de la production et de la fermeture de la majorité des foires et salons a eu une incidence majeure sur les équilibres de l’établissement, dont le chiffre d’affaires a connu un effondrement. Cela l’a conduit à revoir entièrement sa stratégie commerciale de vente et de production de porcelaine, dans un contexte qui demeure néanmoins des plus incertains puisque le marché de l’art, dont il est dépendant, connaît un impact extrêmement sensible de la crise sanitaire.
Si l’exposition « A Table ! Le repas, tout un art », préparée malgré le contexte, n’a finalement jamais pu ouvrir face au deuxième confinement de la fin 2020, la Cité de la céramique a su construire d’autres modalités de dialogue avec les publics. Elle s’est notamment emparée de l’initiative ministérielle « Culture chez vous » et a mené un travail de terrain auprès des publics jeunes, dont la part a atteint 28,7 % de la fréquentation du site de Limoges grâce à la Fête de la Science.
Enfin, il est à noter que l’établissement a contribué à l’effort national, en mobilisant ses stocks d’équipements et de protections individuelles au profit des établissements de santé.
Gouvernance et pilotage stratégique
Romane Sarfati a été renouvelée dans ses fonctions de directrice générale de l’établissement par décret du président de la République en date du 24 juillet 2019. La présidence du conseil d’administration reste assurée par Catherine Mayenobe.
Le COP de l’établissement, qui couvre la période 2019-2021, a été validé par le conseil d’administration du 14 décembre 2018 et est en cours d’exécution.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 4 545 | 4 545 | 4 464 | 4 464 | 4 999 | 4 999 |
Subventions pour charges de service public | 4 148 | 4 148 | 4 054 | 4 054 | 4 457 | 4 457 |
Dotations en fonds propres | 398 | 398 | 410 | 410 | 543 | 543 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 42 | 42 |
|
| 30 | 30 |
Dotations en fonds propres | 42 | 42 |
|
| 30 | 30 |
Total | 4 588 | 4 588 | 4 464 | 4 464 | 5 030 | 5 030 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart de +403 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :
En outre, l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (98 k€ en AE=CP).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +133 k€ résulte de :
Enfin, l’établissement a bénéficié d’une subvention d’investissement du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » visant à couvrir une partie des dépenses liées à la rénovation des logements de fonction (+30 k€ en AE=CP).
Compte financier 2020
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 2 898 | 2 740 | Subventions de l'État | 3 964 | 4 504 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 48 | 38 | – subventions pour charges de service public | 3 964 | 4 504 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 4 767 | 4 186 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions | 561 |
|
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 670 | 568 | Revenus d’activité et autres produits | 3 256 | 1 902 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 670 | 568 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions |
|
|
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
| dont produits de cession d’éléments d’actif |
|
|
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 561 | 449 | |
Total des charges | 7 665 | 6 926 | Total des produits | 7 781 | 6 406 |
Résultat : bénéfice | 116 |
| Résultat : perte |
| 520 |
Total : équilibre du CR | 7 781 | 6 926 | Total : équilibre du CR | 7 781 | 6 926 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
| 401 | Capacité d'autofinancement | 225 |
|
Investissements | 1 468 | 1 808 | Financement de l'actif par l'État | 394 | 1 282 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
| 70 | |
|
| Autres ressources | 303 |
| |
Remboursement des dettes financières |
|
| Augmentation des dettes financières |
|
|
Total des emplois | 1 468 | 2 208 | Total des ressources | 922 | 1 352 |
Augmentation du fonds de roulement |
|
| Diminution du fonds de roulement | 547 | 856 |
|
Le résultat de l’année 2020 s’établit à -520 k€. Il est inférieur aux prévisions initiales (-636 k€) en raison de la crise sanitaire. En effet, la baisse des charges (-739 k€) et le versement de subventions exceptionnelles pour 540 k€ au global ne parviennent pas à compenser les pertes importantes (-1,9 M€) liées à la mise en arrêt de l’activité, notamment de production.
La capacité de financement de l’établissement est donc fortement dégradée (-401 k€ soit une baisse de -626 k€ par rapport aux prévisions), alors que le besoin en investissement s’est avéré plus important que prévu (+339 k€).
Il en résulte un prélèvement sur fonds de roulement à hauteur de 856 k€, portant ce dernier à 5,4 M€.
Il est à noter que l’écart entre les données de financements figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles dans la section « Compte financier de l’opérateur » s’explique :
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2020 | Compte financier 2020 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 3 028 | 3 028 | 2 887 | 2 887 |
Fonctionnement | 4 346 | 3 967 | 3 862 | 3 708 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 1 441 | 1 468 | 1 196 | 1 253 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 8 814 | 8 463 | 7 945 | 7 848 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 0 | 0 | 38 | 38 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 6 934 | 5 845 |
Subvention pour charges de service public | 3 956 | 4 454 |
Autres financements de l’État | 8 | 30 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 0 | 0 |
Recettes propres | 2 970 | 1 361 |
Recettes fléchées | 983 | 892 |
Financements de l’État fléchés | 394 | 573 |
Autres financements publics fléchés | 266 | 90 |
Recettes propres fléchées | 323 | 229 |
Total des recettes (C) | 7 917 | 6 737 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 0 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 547 | 1 111 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Bâtiments et domaines | 0 | 1 760 | 1 377 | 0 | 0 | 634 | 674 | 2 394 | 2 051 |
Collection | 0 | 244 | 194 | 0 | 0 | 232 | 210 | 475 | 403 |
Fonctions support | 3 028 | 824 | 824 | 0 | 0 | 192 | 192 | 4 044 | 4 044 |
Production culturelle | 0 | 579 | 654 | 0 | 0 | 0 | 0 | 579 | 654 |
Production et commercialisation de porcelaine | 0 | 784 | 764 | 0 | 0 | 380 | 390 | 1 164 | 1 154 |
Publics | 0 | 154 | 154 | 0 | 0 | 3 | 3 | 157 | 157 |
Total | 3 028 | 4 346 | 3 968 | 0 | 0 | 1 441 | 1 468 | 8 814 | 8 463 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 547 | 1 111 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 500 | 565 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 10 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 1 047 | 1 687 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 0 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 178 | 0 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 0 |
Total des besoins | 1 047 | 1 687 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 0 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 395 | 290 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | 53 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 395 | 343 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 651 | 1 344 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 829 | 44 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 0 | 1 299 |
Total des financements | 1 047 | 1 687 |
|
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 90 % en AE et 93 % en CP. On note ainsi :
En dépit de ces baisses de dépenses, l’établissement connaît un déficit supérieur aux prévisions initiales, la crise sanitaire ayant entrainé des pertes de recettes de 1,6 M€. Le chiffre d’affaires commercial en particulier baisse de 50 %.
Ce solde budgétaire de -1,111 M€ contribue pour grande partie au prélèvement sur trésorerie d’1,3 M€, les opérations non budgétaires, liées à la TVA, ne connaissant par principe que peu d’évolution.
Il est à noter que l’écart entre les données de financements figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles dans la section « Autorisations budgétaires », notamment sur le montant de SCSP, s’explique par le retard pris dans le titrage de la prime Covid.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 47 | 58 | 54 |
– sous plafond | 44 | 45 | 44 |
– hors plafond | 3 | 13 | 10 |
dont contrats aidés | 3 |
|
|
dont apprentis |
| 5 | 7 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
| 190 | 182 |
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
| 190 | 182 |
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’opérateur rémunère 54 ETPT, dont 10 au titre de l’Ecole de Sèvres. Son plafond d’emploi, qui s’élève à 45 ETPT, est sous-consommé à hauteur d’1 ETPT correspondant à une vacance de poste.
182 ETPT ont par ailleurs été rémunérés par l’Etat, soit un niveau sensiblement inférieur aux prévisions qui s’explique par des procédures de recrutement longues afin de remplacer les agents partis à la retraite ou effectuant une mobilité.
Opéra comique |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’Opéra-Comique a fait face aux nombreuses difficultés engendrées par la crise sanitaire et aux épisodes successifs de fermeture au public, couvre-feu et confinements.
Entre mars et décembre, la crise sanitaire et la fermeture administrative du théâtre ont eu pour conséquence l’annulation, le report ou l’aménagement de six productions lyriques sur sept, du festival jeunesse et de plusieurs petites formes périphériques (78 représentations dont 25 représentations de productions lyriques ont été annulées ou reportées).
Tout au long de cette année, et dès le premier confinement, l’ensemble des services est parvenu à maintenir le bon fonctionnement de l’établissement malgré des conditions de travail dégradées : négociations avec les artistes et les coproducteurs, traitement des paies, règlement des fournisseurs, poursuite des processus de commandes, maintien des échanges avec les représentants du personnel et le conseil d’administration, remboursements de billets, etc.
Dans ce contexte, l’établissement a néanmoins su inventer des solutions pour maintenir le lien avec ses publics, notamment en s’appuyant sur des formes numériques. L’Opéra-Comique a réussi à mener à bien la création d’une nouvelle production pendant le 2ème confinement qui se concrétisera par une diffusion d’Hippolyte et Aricie sur Arte Concert à destination du public le plus large. Par ailleurs, la captation de petites formes ne pouvant être données en public (telles que Mécanopéra) viendra enrichir l’offre numérique de médiation.
Très présent dans l’offre de « l’été culturel et apprenant », l’établissement a proposé des actions pédagogiques ciblées à destination des publics scolaires et jeunes via la production de supports numériques d’apprentissage ou la tenue de projets in situ. Son action en faveur de la jeunesse a également été menée à l’appui de la Maîtrise Populaire dont le développement s’est poursuivi. Cette dernière a notamment nourri le projet porté par l’établissement au titre de « Ecole ouverte », visant à faire découvrir la pratique du chant choral et de la danse contemporaine à travers les méthodes pluridisciplinaires et intuitives issues de l’enseignements de la Maîtrise.
Gouvernance et pilotage stratégique
Olivier Mantei a été nommé directeur du Théâtre national de l’Opéra-Comique le 27 juin 2015, après en avoir été le directeur adjoint entre 2006 et 2015. Il a été renouvelé dans cette fonction par décret du 24 juin 2020. Sa lettre de mission est en cours de finalisation.
Jean-Yves Larrouturou a été nommé président du conseil d’administration de l’établissement public par décret du 24 juin 2020 pour un second mandat.
La réouverture de l’établissement au printemps 2017 et la stabilisation de son nouveau modèle économique et artistique au cours des dernières années vont permettre la rédaction d’un premier contrat d’objectifs et de performance qui devrait être adopté début 2021 pour le prochain mandat de direction.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 13 501 | 13 501 | 12 510 | 12 510 | 14 798 | 14 798 |
Subventions pour charges de service public | 12 210 | 12 210 | 12 210 | 12 210 | 14 010 | 14 010 |
Dotations en fonds propres | 1 291 | 1 291 | 300 | 300 | 788 | 788 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 90 | 90 |
|
| 585 | 585 |
Subventions pour charges de service public | 90 | 90 |
|
| 290 | 290 |
Transferts |
|
|
|
| 295 | 295 |
P147 – Politique de la ville | 30 | 30 |
|
| 60 | 60 |
Transferts | 30 | 30 |
|
| 60 | 60 |
Total | 13 621 | 13 621 | 12 510 | 12 510 | 15 443 | 15 443 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart de +1 800 k€ (AE=CP) entre la LFI 2020 et l’exécution s’explique par :
En outre, l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (213 k€ en AE=CP).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +488 k€ (AE=CP) entre les crédits prévus en LFI et la réalisation 2020 résulte de :
Par ailleurs, l’établissement a bénéficié de subventions de fonctionnement du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » d’un montant total de 290 k€ pour :
Des transferts de crédits d’intervention (pour 295 k€ en AE=CP) permettront de poursuivre ces différentes actions en 2021.
Compte financier 2020
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 12 408 | 8 915 | Subventions de l'État | 11 750 | 13 526 |
dont contributions employeur au CAS pensions |
|
| – subventions pour charges de service public | 11 750 | 13 526 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 8 146 | 6 628 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions |
|
|
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 750 | 973 | Revenus d’activité et autres produits | 8 520 | 3 246 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 750 | 973 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions |
|
|
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
| dont produits de cession d’éléments d’actif |
|
|
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 750 | 562 | |
Total des charges | 20 554 | 15 543 | Total des produits | 20 270 | 16 772 |
Résultat : bénéfice |
| 1 229 | Résultat : perte | 283 |
|
Total : équilibre du CR | 20 554 | 16 772 | Total : équilibre du CR | 20 554 | 16 772 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement | 283 |
| Capacité d'autofinancement |
| 1 640 |
Investissements | 1 350 | 311 | Financement de l'actif par l'État | 288 | 788 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
|
| |
|
| Autres ressources | 30 |
| |
Remboursement des dettes financières |
| 6 | Augmentation des dettes financières |
| 17 |
Total des emplois | 1 633 | 317 | Total des ressources | 318 | 2 445 |
Augmentation du fonds de roulement |
| 2 128 | Diminution du fonds de roulement | 1 315 |
|
|
Le résultat de l’année 2020 s’établit à 1,229 M€. Malgré la crise sanitaire, il s’avère très supérieur (+1,512 M€) aux prévisions initiales qui envisageaient un déficit de -0,28 M€.
Le résultat net comptable excédentaire s’explique essentiellement par le bénéfice des mesures issues de la troisième LFR, soit le versement d’une subvention exceptionnelle de +1,6 M€ pour garantir une trésorerie d’un mois et demi et l’éligibilité de l’établissement au dispositif d’exonération de charges patronales. En effet, la baisse des charges hors mesure d’exonération (-4,2 M€) n’aurait pas permis de couvrir la perte de 64 % des ressources propres
(-5 M€), dont 2,44 M€ de produits issus des coproductions et 2,10 M€ de recettes de billetterie.
Ce résultat, ainsi que les provisions réalisées pour couvrir des créances douteuses notamment, génèrent une CAF de 1,64 M€, soit une amélioration nette de +1,973 M€. L’effet cumulé de cette amélioration et du financement consenti par l’Etat pour couvrir les travaux sur les réseaux, reportés en 2021, permet d’abonder le fonds de roulement à hauteur de +2,1 M€.
Il passe ainsi de 374 k€ au BI à 3,694 M€. Après retraitement des crédits fléchés sur les travaux de mise en conformité, il s’établit à 2,16 M€, soit un peu plus d’un mois et demi de fonctionnement.
Il est à noter que l’écart entre les données de financement figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles dans la section « Compte financier de l’opérateur » s’explique sur le compte de résultat, et la ligne SCSP, par l’inscription des seuls crédits de fonctionnement du programme 131 après déduction de la TVA, les autres crédits étant comptabilisés dans les autres ressources, hors des 290 k€ d’ « été culturel et apprenant » rattachés à l’exercice visé.
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2020 | Compte financier 2020 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 12 408 | 12 408 | 9 950 | 9 950 |
Fonctionnement | 7 308 | 7 416 | 5 679 | 5 573 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 1 219 | 1 350 | 468 | 311 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 20 935 | 21 174 | 16 097 | 15 834 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 0 | 0 | 0 | 0 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 19 808 | 17 877 |
Subvention pour charges de service public | 11 750 | 13 526 |
Autres financements de l’État | 288 | 683 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 0 | 0 |
Recettes propres | 7 770 | 3 668 |
Recettes fléchées | 30 | 500 |
Financements de l’État fléchés | 0 | 0 |
Autres financements publics fléchés | 0 | 0 |
Recettes propres fléchées | 30 | 500 |
Total des recettes (C) | 19 838 | 18 377 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 2 543 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 1 335 | 0 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Bâtiment / Monuments historiques | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 42 | 45 | 42 | 45 |
Dépenses artistiques | 2 724 | 3 113 | 2 927 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 837 | 5 651 |
Education artistique et culturelle | 95 | 10 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 105 | 105 |
Théâtre en ordre de marche | 26 834 | 5 925 | 5 622 | 0 | 0 | 4 065 | 5 763 | 36 824 | 38 219 |
Valorisation culturelle et commerciale | 611 | 384 | 384 | 0 | 0 | 0 | 0 | 995 | 995 |
Total | 30 264 | 9 432 | 8 944 | 0 | 0 | 4 107 | 5 808 | 43 804 | 45 016 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 1 335 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 6 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 0 | 869 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 315 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 1 335 | 1 191 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 3 260 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 486 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 2 774 |
Total des besoins | 1 335 | 4 451 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 2 543 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 17 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 0 | 440 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | 1 451 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 0 | 4 451 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 1 335 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 1 335 | 0 |
Total des financements | 1 335 | 4 451 |
|
Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 77 % en AE et 75 % en CP. On note ainsi :
Le passage en comptabilité budgétaire modifie l’équilibre global. En effet, le report d’investissements permet une forte baisse des dépenses (soit -5,54 M€), alors que la baisse de ressources propres est plus modérée (-3,63 M€). La perte de recettes de coproductions ou de tournées s’avère moins importante en comptabilité budgétaire, une partie des encaissements ayant été prévus, dès le BI, après le fait générateur de 2020. En outre, l’établissement a bénéficié de dons et legs pour un montant de +585 k€ n’apparaissant pas au compte de résultat.
Au regard de ces éléments et des financements consentis par l’Etat au titre du fonctionnement comme de l’investissement, l’établissement achève l’exercice sur un solde budgétaire bien supérieur au prévisionnel (+3,78 M€).
Cet excédent de +2,54 M€ et un volume conséquent d’encaissements non budgétaires consolident la trésorerie à hauteur de +3,26 M€. Elle s’établit ainsi à 5,21 M€ hors crédits fléchés et restes à payer pour 907 k€.
Il est à noter que l’écart entre les données de financement figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles dans la section « Autorisations budgétaires » s’explique :
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 157 | 91 | 98 |
– sous plafond | 90 | 91 | 94 |
– hors plafond | 67 |
| 4 |
dont contrats aidés |
|
| 4 |
dont apprentis |
|
|
|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’établissement rémunère 98 ETPT, dont 4 contrats aidés hors plafond.
Son plafond d’emploi, fixé à 91 ETPT, est sur-exécuté de 2,67 ETPT, rendus nécessaires afin de renforcer les équipes de l’établissement durant la crise, en particulier sur les fonctions financières et sur la billetterie.
Opéra national de Paris |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
Avant dernière année du mandat de Stéphane Lissner, l’année 2020 devait être marquée par la production à l’Opéra Bastille d’une nouvelle Tétralogie de Wagner. Celle-ci devait débuter au printemps avec l’Or du Rhin et la Walkyrie, suivis à l’automne de Siegfried et du Crépuscule des Dieux, le cycle étant ensuite prévu en intégralité en fin d’année sous la forme d’un festival à l’occasion de deux séries de représentations.
La crise sanitaire, survenant à l’issue d’une importante mobilisation sociale, n’a malheureusement pas permis la tenue de ces événements. Le premier confinement a entraîné l’annulation de la fin de la saison 2019-2020 et conduit à la décision d’une interruption prolongée afin d’effectuer par anticipation les travaux de rénovation de la machinerie scénique. La reprise à l’automne s’est alors trouvée compromise par le second confinement.
Dans ce contexte, l’Opéra national de Paris a consacré son année à adapter son activité aux contraintes sanitaires tout en maintenant le lien avec ses publics et ses partenaires. Les différents canaux numériques dont dispose l’établissement ont été valorisés et enrichis à cette fin. La web-app « Aria » a ainsi été lancée dès le mois d’avril et comptabilise à ce jour plus de 280 000 utilisateurs uniques. Suite au dispositif « L’Opéra chez soi », déployé lors du premier confinement pour mettre à disposition des spectateurs les captations de ses spectacles, l’Opéra a lancé au deuxième semestre une plateforme de vidéos à la demande proposant des captations inédites ou déjà existantes, en direct ou en différé, des contenus pédagogiques et des créations de la « 3ème Scène ». Cette plateforme également intitulée « L’Opéra chez soi » s’appuie sur un modèle économique mixte, gratuit et payant selon le contenu, et est disponible partout dans le monde.
Au deuxième semestre, et à l’appui d’un changement de gouvernance anticipé, l’Opéra a engagé son plan stratégique autour de deux missions complémentaires : la mission de Georges-François Hirsch et Christophe Tardieu diligentée par la ministre de la Culture et la mission menée par le cabinet BearingPoint à la demande de l’établissement. Les conclusions de ces deux rapports convergent vers un projet de transformation qui sera lancé en 2021. Il aura pour ambition de revisiter non seulement le modèle économique et productif de l’OnP, mais aussi de réaffirmer le rôle et la place de cet établissement culturel majeur au sein de la société.
Gouvernance et pilotage stratégique
Le mandat de Stéphane Lissner, directeur général depuis le 1er août 2014, devait arriver à terme le 31 juillet 2021. Appelé à d’autres fonctions, il a été remplacé par Alexander Neef, directeur préfigurateur depuis le 24 juillet 2019 et directeur général depuis le 1er septembre 2020.
Le conseil d’administration est présidé par Jean-Pierre Clamadieu. Celui-ci a été nommé par un décret du président de la République en date du 24 juillet 2019.
Un contrat de performance couvrant la période 2019-2021 a été présenté et adopté au cours du Conseil d’administration du 17 juin 2019.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P175 – Patrimoines | 1 500 | 1 500 |
|
| 2 800 | 2 800 |
Dotations en fonds propres | 1 500 | 1 500 |
|
| 2 800 | 2 800 |
P131 – Création | 104 206 | 104 206 | 98 751 | 98 751 | 98 715 | 98 715 |
Subventions pour charges de service public | 97 251 | 97 251 | 97 251 | 97 251 | 97 275 | 97 275 |
Dotations en fonds propres | 6 955 | 6 955 | 1 500 | 1 500 | 1 440 | 1 440 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 50 | 50 |
|
| 130 | 130 |
Subventions pour charges de service public | 50 | 50 |
|
|
|
|
Transferts |
|
|
|
| 130 | 130 |
P147 – Politique de la ville | 60 | 60 |
|
| 60 | 60 |
Transferts | 60 | 60 |
|
| 60 | 60 |
Total | 105 816 | 105 816 | 98 751 | 98 751 | 101 705 | 101 705 |
Sur le programme 131 « Création », les écarts pour -36 k€ au global s’expliquent :
Il est à noter à ce titre que l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution de ses seuls crédits de fonctionnement (1,358 M€ en AE=CP).
Sur programme 175 « Patrimoine », l’écart de +2,8 M€ (AE=CP) entre la LFI 2020 et le réalisé 2020 s’explique par le financement de travaux portant sur le clos et le couvert du Palais Garnier, classé monument historique.
Enfin, l’établissement a bénéficié de crédits exceptionnels d’intervention du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » pour un montant global de 130 k€. Ceux-ci ont été octroyés au titre du projet d’Académie Digitale (30 k€ en AE=CP) et de « l’Eté culturel et apprenant » (100 k€ en AE=CP).
Compte financier 2020
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 152 600 | 125 392 | Subventions de l'État | 94 450 | 135 460 |
dont contributions employeur au CAS pensions |
|
| – subventions pour charges de service public | 94 450 | 135 460 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 76 132 | 57 762 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions | 169 | 147 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 18 200 | 21 612 | Revenus d’activité et autres produits | 133 428 | 41 289 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 18 200 | 21 611 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions |
| 905 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
| 1 | dont produits de cession d’éléments d’actif |
| 1 |
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 9 000 | 8 251 | |
Total des charges | 228 732 | 183 154 | Total des produits | 228 048 | 176 896 |
Résultat : bénéfice |
|
| Résultat : perte | 685 | 6 258 |
Total : équilibre du CR | 228 732 | 183 154 | Total : équilibre du CR | 228 732 | 183 154 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
|
| Capacité d'autofinancement | 8 515 | 6 198 |
Investissements | 28 011 | 11 912 | Financement de l'actif par l'État | 3 225 | 4 240 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
| 50 | |
|
| Autres ressources | 660 |
| |
Remboursement des dettes financières |
|
| Augmentation des dettes financières |
|
|
Total des emplois | 28 011 | 11 912 | Total des ressources | 12 400 | 10 488 |
Augmentation du fonds de roulement |
|
| Diminution du fonds de roulement | 15 610 | 1 423 |
|
La crise sanitaire constitue le fait caractéristique majeur de cet exercice, en dépit d’un déficit comptable qui semble contenu à hauteur de -6,258 M€, grâce à l’inscription en produits à recevoir de la dotation consentie par l’Etat au titre du plan de Relance 2021, pour un montant de 41 M€ TTC.
En effet, la mise à l’arrêt de l’établissement sur la quasi-totalité de l’année en raison de la crise sanitaire et de l’avancement des travaux scéniques s’est naturellement traduite par une violente contraction des produits décaissables issus des activités artistiques et commerciales, soit -91,390 M€.
Ce manque à gagner n’a pu être absorbé par une baisse des charges à due concurrence, l’établissement étant confronté à un accroissement exceptionnel du montant et de la nature de certaines charges liées à la mise en place des mesures sanitaires sur un quadruple site et pour un volume extrêmement significatif de salariés. Il a en outre dû provisionner 2,738 M€ de créances douteuses détenues auprès de différents concessionnaires ou partenaires dont la situation paraissait fragile.
Il en ressort une CAF de 6,198 M€ qui contribue à assurer le financement d’une programmation d’investissement plus modeste que prévue (-16 M€) suite à une revue précise de l’ensemble des opérations et au maintien des seuls besoins vitaux pour le fonctionnement courant de l’établissement.
Le fonds de roulement se trouve donc abondé à hauteur de +1,423 M€ pour s’établir à 54,134 M€, soit un montant très supérieur au prévisionnel (+6,212 M€). Ce niveau doit néanmoins être apprécié au regard des besoins à venir et des crédits fléchés, la partie libre d’emploi s’établissant à 26 M€, soit à peine plus d’un mois et demi de fonctionnement.
Il est à noter que l’écart entre les données de financements figurant dans la section « Financement de l’Etat » et celles dans la section « Compte financier de l’opérateur » s’explique sur le compte de résultat, et la ligne SCSP, par l’application de la TVA micro-réduite et l’inscription des crédits Relance 2021 en produits à recevoir.
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2020 | Compte financier 2020 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 152 500 | 152 500 | 127 506 | 127 506 |
Fonctionnement | 84 315 | 54 632 | 46 846 | 38 473 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 37 919 | 27 129 | 18 412 | 12 814 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 274 734 | 234 261 | 192 763 | 178 793 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 0 | 0 | 0 | 0 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 218 836 | 105 784 |
Subvention pour charges de service public | 94 450 | 95 403 |
Autres financements de l’État | 3 225 | 1 440 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 169 | 207 |
Recettes propres | 120 991 | 8 733 |
Recettes fléchées | 65 | 2 826 |
Financements de l’État fléchés | 0 | 2 800 |
Autres financements publics fléchés | 0 | 0 |
Recettes propres fléchées | 65 | 26 |
Total des recettes (C) | 218 901 | 108 610 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 0 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 15 360 | 70 183 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Dépenses artistiques | 37 512 | 22 974 | 20 985 | 0 | 0 | 0 | 0 | 60 486 | 58 497 |
Éducation artistique et culturelle - Médiation | 2 409 | 1 678 | 1 678 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 088 | 4 088 |
Théâtre en ordre de marche | 112 571 | 53 147 | 25 470 | 0 | 0 | 37 919 | 27 129 | 203 636 | 165 170 |
Valorisation culturelle et commerciale | 8 | 6 517 | 6 499 | 0 | 0 | 0 | 0 | 6 524 | 6 507 |
Total | 152 500 | 84 315 | 54 632 | 0 | 0 | 37 919 | 27 129 | 274 734 | 234 261 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 15 360 | 70 183 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 263 | 482 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 19 279 | 48 647 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 0 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 34 903 | 119 312 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 0 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 0 |
Total des besoins | 34 903 | 119 312 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 0 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 1 239 | 222 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 20 713 | 48 241 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | 0 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 21 953 | 48 463 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 12 950 | 70 850 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 450 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 12 950 | 70 399 |
Total des financements | 34 903 | 119 312 |
|
Au plan budgétaire, les dépenses ont été exécutées à hauteur de 70 % en AE et 76 % en CP. On note ainsi :
En dépit de ces baisses de dépenses, l’établissement connaît un déficit supérieur aux prévisions initiales, la crise sanitaire ayant entrainé des pertes de recettes historiques de 112,258 M€, dont plus de 65 M€ pour la seule billetterie. Il est à noter à ce titre que l’impact de la crise en comptabilité budgétaire est particulièrement sensible à l’Opéra national de Paris, qui encaisse d’ordinaire une partie significative de recettes de la saison N+1 lors de ses campagnes d’abonnement de mars.
Le solde budgétaire présente ainsi un déficit record de -70,183 M€ qui contribue pour la majeure partie au prélèvement sur la trésorerie. Elle s’établit en fin d’exercice à 37,192 M€, les opérations non budgétaires étant importantes mais par nature proches de l’équilibre.
Il est cependant à noter que la variation de trésorerie, pour un montant de 119,312 M€, rend compte de l’année exceptionnelle qu’a connu l’établissement.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 1 548 | 1 509 | 1 482 |
– sous plafond | 1 490 | 1 509 | 1 422 |
– hors plafond | 58 |
| 60 |
dont contrats aidés | 52 |
| 54 |
dont apprentis |
|
|
|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’établissement rémunère 1 482 ETPT, dont 60 hors plafond, correspondant pour 54 d’entre eux à des contrats visant à favoriser l’insertion.
Son plafond d’emploi, fixé à 1509 ETPT, connaît une sous-exécution conjoncturelle de -87 ETPT. Ce niveau, bien inférieur à la réalisation 2020, est lié à la crise sanitaire et aux annulations de spectacles qui ont entraîné de nombreux décalages d’embauche de titulaires et un recours à des CDD de remplacement en très nette diminution.
Théâtre national de Chaillot |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
La crise sanitaire a fortement impacté la programmation de l’établissement, avec seulement 17 spectacles accueillis (37 en 2019) pour 108 représentations (222 en 2019). La fréquentation a par conséquent connu une baisse avec 30 801 places payantes (contre 117 371 en 2019), soit un taux de fréquentation payante de 75,4 % (qui monte à 85,9 % pour l’ensemble de la fréquentation payante et non-payante sur l’année).
Dans ce contexte, l’établissement a travaillé sur une offre culturelle innovante : développement de sa stratégie digitale (création de contenus, renouvellement des formats, développement et structuration des canaux de diffusion et des modes d’adresse aux publics), déploiement d’une offre audiovisuelle (captation de spectacles, participation à des programmes audiovisuels originaux sur une chaîne nationale) et programmation culturelle renouvelée et adaptée (programmes « été culturel et apprenant » et « Chaillot ouvre la danse ! »).
Il a poursuivi la mise en œuvre de son plan d’action en matière d’éducation artistique et culturelle malgré l’annulation de certaines actions du fait de la crise. Le projet « Chaillot en partage » s’est poursuivi pour la huitième année consécutive et a concerné 76 élèves de deux collèges parisiens. L’établissement a également développé des parcours EAC autour des spectacles de la programmation, en partenariat avec neuf établissements scolaires du premier et secondaire, cinq établissements de l’enseignement supérieur et universitaire et sept associations du champ social. Une vingtaine d’actions ont été parallèlement mises en œuvre avec les publics en situation de handicap sensoriel.
L’établissement a renouvelé son programme d’actions avec « Chaillot expérience », un ensemble de propositions de rencontres avec les artistes, d’ateliers et d’évènements permettant au public de prolonger et d’approfondir l’expérience des spectacles. Le dispositif se décline également à travers des parcours EAC sur mesure autour des thématiques qui traversent les saisons ainsi qu’à travers des actions tournées vers le secteur scolaire et la formation des enseignants. Par ailleurs, grâce au dispositif « L’art d’être spectateur », 5 182 personnes ont bénéficié de rencontres avec les artistes et leurs univers : l’Artiste et son monde, Chaillot nomade, bords de plateau, impromptus artistiques, pratique et cours de danse collectifs, projection de films et Bal des enfants.
Enfin, le travail engagé avec les organisations syndicales s’est poursuivi en 2020, avec une actualité sociale particulièrement dense. L’accord relatif à l’égalité professionnelle 2018 a connu sa première année de mise en application. L’accord NAO 2020 a poursuivi la consolidation des modifications conventionnelles concernant différentes catégories de personnel (refonte des nomenclatures et clarification des niveaux d’embauche) et l’établissement a par ailleurs engagé un travail concernant son accord ARTT de 2003, dénoncé en décembre.
Il est à rappeler que Chaillot fait face depuis plusieurs années à la vétusté de son bâtiment et de ses installations. L’établissement a donc poursuivi son travail visant à mettre en œuvre la seconde tranche du Schéma directeur de 2011, à savoir notamment la rénovation de la salle Jean Vilar qui répondait également aux besoins de travaux d’urgence liés à la vétusté précitée.
Gouvernance et pilotage stratégique
Le directeur de Chaillot est Didier Deschamps depuis le 7 juillet 2011. Son mandat a été renouvelé par décret du président de la République du 4 juillet 2016 et s’achèvera le 4 avril 2021.
En vue du renouvellement de la direction en 2021, différentes actions ont été conduites en 2020. Le ministère de la Culture a engagé, à l’été, une réflexion plus large intitulée « Chaillot, quel Théâtre national de la Danse pour demain? ». Quatre réunions se sont tenues entre le 25 juin et le 17 juillet 2020. Elles ont réuni au total 60 participants issus pour la plupart du champ chorégraphique ou en qualité de spécialistes d’autres domaines. En parallèle, une inspection de l’IGAC a été menée durant l’été.
Enfin, après trois années de travail entre l’établissement et le ministère de la Culture, un nouveau décret statutaire a été pris en Conseil d’Etat le 10 novembre 2020. Les apports principaux de ce nouveau décret statutaire sont les suivants : il priorise désormais la mission de soutien à la création chorégraphique et entérine le nom de l’établissement, appelé Chaillot – Théâtre national de la Danse.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 14 233 | 14 233 | 14 255 | 14 255 | 14 978 | 14 978 |
Subventions pour charges de service public | 13 530 | 13 530 | 13 530 | 13 530 | 13 832 | 13 832 |
Dotations en fonds propres | 703 | 703 | 725 | 725 | 1 146 | 1 146 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 30 | 30 |
|
| 200 | 200 |
Subventions pour charges de service public | 30 | 30 |
|
| 200 | 200 |
P147 – Politique de la ville | 60 | 60 |
|
| 40 | 40 |
Transferts | 60 | 60 |
|
| 40 | 40 |
Total | 14 323 | 14 323 | 14 255 | 14 255 | 15 218 | 15 218 |
En fonctionnement, sur le programme 131 « Création », l’écart de +302 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution s’explique par les mouvements suivants :
L’établissement a par ailleurs bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (+279 k€ en AE=CP).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +421 k€ s’explique par :
Enfin, l’établissement a bénéficié d’une subvention exceptionnelle du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » au titre de l’été culturel et apprenant (+200 k€ en AE=CP).
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 138 | 138 | 127 |
– sous plafond | 133 | 138 | 126 |
– hors plafond | 5 |
| 1 |
dont contrats aidés |
|
|
|
dont apprentis | 3 |
|
|
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’établissement rémunère 127 ETPT, dont 1 hors plafond. Le plafond d’emploi, fixé à 138 ETPT, fait apparaître une sous exécution de 12 ETPT, s’expliquant :
Il convient en outre de préciser que l’établissement emploie un volet important de Contrats à Durée Déterminée d'Usage
hors champ. Ainsi, le nombre d’emplois total rémunérés par la structure s’établit à hauteur de la prévision.
Théâtre national de la Colline |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
Sans surprise, le bel élan dans lequel le Théâtre national de la Colline avait su inscrire son action en 2019 a connu un fléchissement à la suite de la fermeture de l’établissement durant de longs mois. Ce sont ainsi 70 % des représentations qui ont été annulées (soit 150 sur 272), ramenant le nombre de spectateurs payants à 23 975. En outre, sur 72 représentations prévues en tournée, 20 ont été réalisées et 52 annulées.
Dès le mois de mars 2020, le Théâtre national de la Colline a néanmoins conçu un programme visant à la continuité de l’activité et notamment au maintien de la relation aux différents publics. Sous l’intitulé « Les Poissons pilotes de la Colline », la création s’est déplacée vers un usage accru de l’outil numérique. Le « Journal de confinement » de Wajdi Mouawad, partagé quotidiennement du 16 mars au 20 avril, a par exemple fait l’objet de 820 000 écoutes.
Il est amené à connaître une exploitation mondiale suite à l’achat de droits par différentes maisons d’édition internationales.
La Colline s’est aussi investie dans l’été culturel et apprenant, avec une programmation de formes légères jouées en extérieur, mais aussi avec la reprise de Littoral en juillet pour 17 représentations dont six en matinée. Ces différents projets (numériques et spectaculaires) ont mobilisé un grand nombre d’artistes, participant ainsi au soutien à un secteur sinistré et permettant de maintenir, voire d’amplifier, la relation au public. Il est à noter à ce titre que la fréquentation de moins de 30 ans s’établit cette année à près de 40 %.
Les recettes propres ont lourdement pâti des différentes annulations (48 % de la prévision inscrite au BI, soit 1,4 M€), en raison d’une perte de 70 % des recettes de billetterie qui n’ont pu être couvertes par le maintien de 80 % des recettes de tournée suite au paiement de dédits par les structures d’accueil. Les dispositifs de soutien, notamment l’exonération de charges sociales, permettent malgré tout à la structure de dégager un excédent en 2020.
Gouvernance et pilotage stratégique
L’établissement est dirigé par Wajdi Mouawad, nommé par décret du président de la République en date du 6 avril 2016. Un nouveau mandat de cinq ans a commencé le 28 mai 2018, sur la base de la lettre de mission signée le 11 janvier 2017.
Il inscrit par ailleurs son action dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de performance 2017-2020, approuvé en avril 2017.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 10 273 | 10 273 | 10 190 | 10 190 | 10 268 | 10 268 |
Subventions pour charges de service public | 9 480 | 9 480 | 9 630 | 9 630 | 9 680 | 9 680 |
Dotations en fonds propres | 793 | 793 | 560 | 560 | 588 | 588 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 60 | 60 |
|
| 350 | 350 |
Subventions pour charges de service public | 60 | 60 |
|
| 320 | 320 |
Transferts |
|
|
|
| 30 | 30 |
P147 – Politique de la ville | 17 | 17 |
|
| 33 | 33 |
Transferts | 17 | 17 |
|
| 33 | 33 |
Total | 10 350 | 10 350 | 10 190 | 10 190 | 10 650 | 10 650 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par le versement d’une subvention exceptionnelle afin d’accompagner l’établissement (50 k€ en AE=CP). En outre, ce dernier a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (154 k€).
En investissement, l’écart de +28 k€ en AE=CP entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 131 « Création » s’explique par :
Par ailleurs, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’établissement a bénéficié du versement de deux subventions exceptionnelles au titre de « l’été culturel et apprenant » (320 k€ en AE=CP).
L’établissement a par ailleurs bénéficié de transferts de crédits d’intervention du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » en soutien au projet d’éducation artistique et culturelle « Mise au jardin » (+30 k€ en AE=CP).
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 123 | 95 | 113 |
– sous plafond | 93 | 95 | 87 |
– hors plafond | 30 |
| 26 |
dont contrats aidés | 6 |
| 2 |
dont apprentis |
|
| 6 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
|
|
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
|
|
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L’établissement rémunère 113 ETPT, dont 26 hors plafond (8 au titre des dispositifs d’insertion - contrats aidés et d’apprentissage). Son plafond d’emplois, fixé à 95 ETPT est néanmoins sous-exécuté de 8 ETPT en raison :
Théâtre national de l'Odéon |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’année 2020 pour l’Odéon a bien évidemment été marquée par la crise sanitaire : 64 % de la programmation a été annulée (soit 179 représentations sur 282), abaissant la jauge offerte de 160 000 à 47 000 places du fait des annulations de printemps et des jauges dégradées de l’automne. L’établissement a ainsi enregistré une fréquentation de 45 950 spectateurs, soit un niveau considérablement plus faible que les années précédentes, mais un taux de remplissage de 86 %. L’essentiel des dates de tournée de la saison 2019-2020 ont été annulées ou reportées. Seules huit représentations sur les 39 prévues ont été effectivement réalisées.
La direction a néanmoins su prendre la mesure de la crise et adapter sa programmation : Stéphane Braunschweig a par exemple signé, à la rentrée, une Iphigénie adaptée aux circonstances : double distribution, mise-en-scène permettant une distanciation physique des acteurs, mise en place d’un dispositif en salle respectant cette même distanciation, etc. En outre, l’établissement s’est illustré par un accompagnement renforcé des artistes, en payant les cessions et accueillant des répétitions dès la fin du confinement de six spectacles différents, dont celui du directeur.
Enfin, l’Odéon a mis en place un certain nombre de dispositifs pour assurer la continuité de l’activité, notamment à destination des divers publics. L’offre numérique Théâtre et canapé a proposé de nouveaux contenus qui ont eu un succès certain (127 300 vues). L’Odéon s’est aussi impliqué dans « l’été culturel et apprenant » : petite forme itinérante à destination de la jeunesse, ciblage sur la proche banlieue, ateliers, etc. Plus de 1 000 jeunes ont été touchés dans ce cadre.
Dans ce contexte, les recettes propres ont connu une importante dégradation par rapport au BI (2,345 M€ sur les 5 M€ inscrits) en dépit de prestations tout à fait satisfaisantes en matière de mécénat et du maintien des recettes de coproduction.
Gouvernance et pilotage stratégique
Le directeur du Théâtre national de l’Odéon est Stéphane Braunschweig, nommé par décret du président de la République du 13 janvier 2016, et disposant d’une lettre de mission signée le 10 janvier 2017. Il a été renouvelé dans ses fonctions le 8 janvier 2021, par décret, pour un nouveau mandat de trois ans.
Le contrat d’objectifs et de performance (COP) couvre la période 2017-2020, correspondant au mandat du directeur (fin de mandat en janvier 2020). Il a été présenté pour approbation au conseil d'administration le 26 mars 2017. Un nouveau COP (2021-2023) sera élaboré en 2021.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 13 998 | 13 998 | 12 975 | 12 975 | 13 740 | 13 740 |
Subventions pour charges de service public | 12 530 | 12 530 | 12 530 | 12 530 | 12 532 | 12 532 |
Dotations en fonds propres | 1 468 | 1 468 | 445 | 445 | 1 207 | 1 207 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
|
|
|
| 200 | 200 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
| 200 | 200 |
P147 – Politique de la ville | 30 | 30 |
|
| 60 | 60 |
Transferts | 30 | 30 |
|
| 60 | 60 |
Total | 14 028 | 14 028 | 12 975 | 12 975 | 14 000 | 14 000 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par l’octroi, par le ministère, d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (2 k€ en AE=CP). En outre, l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (220 k€).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +762 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :
Par ailleurs, l’établissement a bénéficié de subventions de fonctionnement du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » d’un montant total de 200 k€ au titre de « l’été culturel et apprenant ».
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 134 | 131 | 134 |
– sous plafond | 131 | 131 | 130 |
– hors plafond | 3 |
| 4 |
dont contrats aidés | 3 |
| 4 |
dont apprentis |
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Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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– rémunérés par l'État par ce programme |
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– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
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– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
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L’établissement rémunère 134 ETPT, dont 4 hors plafond au titre des emplois aidés.
Son plafond d’emploi, fixé à 131 ETPT, est presque intégralement consommé, l’écart observé (0,7 ETPT) résultant d’une vacance frictionnelle.
TNS - Théâtre national de Strasbourg |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Principaux faits structurants de l’année 2020
L’année 2020 devait s’inscrire dans la continuité de celle de 2019, caractérisée par un renforcement de l’activité du théâtre et par des résultats très satisfaisants en termes de productions, de tournées et de fréquentation (notamment jeune).
Si l’offre de l’établissement chute drastiquement suite à l’annulation de huit des 17 spectacles prévus (soit 75 représentations maintenues sur 135), le taux de remplissage s’établit néanmoins à un taux encourageant de 88 %. En outre, bien que la crise ait limité la diffusion en tournée de l’établissement avec seulement 36 représentations jouées sur les 96 contractualisées, il est à noter que 50 dates ont pu être reportées et donneront lieu à une présentation au public en 2021.
Afin de maintenir un lien avec un public large, le théâtre a mis en place le programme #TNSChezVous. Une multiplicité de propositions numériques a été spécifiquement créée (lectures, commandes d’écriture, carte blanche, etc.). En complément, et dans une logique de soutien artistique aux auteurs, cinq commandes d’écriture ont été passées sur le thème du développement durable.
La structure s’est aussi fortement investie dans « l’Été culturel et apprenant » en mettant en place « La Traversée de l’été » grâce à un financement exceptionnel du ministère. Dix projets artistiques différents ont composé cet « Été culturel » : spectacles itinérants dans l’espace public, lectures publiques, ateliers d’écriture, résidences d’artistes et résidences d’écriture ouvertes au public. Sur un plan quantitatif, cette initiative s’est traduite par 324 interventions/séances réalisées par 50 artistes, plus de 4 000 spectateurs/visiteurs et plus de 170 participants aux ateliers.
Enfin, l’Ecole du TNS s’est adaptée pendant la durée du confinement pour assurer la continuité pédagogique à distance. Des aides individuelles ont été apportées aux élèves et des équipements informatiques ont été fournis afin de réduire la fracture numérique.
Gouvernance et pilotage stratégique
L’établissement est dirigé par Stanislas Nordey, nommé par décret du président de la République en date du 28 octobre 2019.
Enfin, l’établissement inscrivait son action dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de performance couvrant la période 2016-2019, dont le renouvellement a été suspendu par la crise sanitaire et qui sera relancé courant 2021.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
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| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P131 – Création | 11 618 | 11 618 | 10 130 | 10 130 | 10 736 | 10 736 |
Subventions pour charges de service public | 9 580 | 9 580 | 9 730 | 9 730 | 9 852 | 9 852 |
Dotations en fonds propres | 2 038 | 2 038 | 400 | 400 | 884 | 884 |
P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture | 94 | 94 |
|
| 457 | 457 |
Subventions pour charges de service public | 60 | 60 |
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Transferts | 34 | 34 |
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| 457 | 457 |
Total | 11 712 | 11 712 | 10 130 | 10 130 | 11 193 | 11 193 |
En fonctionnement sur le programme 131 « Création », l’écart de 122 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :
En outre, l’établissement a bénéficié de la levée de la mise en réserve de précaution (187 k€).
En investissement sur ce même programme, l’écart de +484 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :
Par ailleurs, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’établissement a bénéficié de transferts pour un montant global de 457 k€ en AE=CP. Ces derniers visaient à accompagner :
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2019 | Prévision 2020 | Réalisation 2020 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 119 | 97 | 126 |
– sous plafond | 97 | 97 | 96 |
– hors plafond | 22 |
| 30 |
dont contrats aidés |
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dont apprentis |
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Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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– rémunérés par l'État par ce programme |
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– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
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– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
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L’établissement rémunère 126 ETPT, dont 30 hors plafond qui sont principalement des CDD d’usage liés aux besoins et aux projets intervenus en cours d’année, notamment sur l’activité de transmission (intervenants de l’école, mise en œuvre de l’été culturel, etc.).
Son plafond d’emploi, fixé à 97 ETPT, est sous-exécuté d’1 ETPT. Celui-ci est intégralement le fait de vacances frictionnelles, la crise sanitaire ayant retardé la finalisation de procédures de recrutement.