Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF
1 – Inciter à l'innovation et à la diversité de la création |
INDICATEUR
1.1 – Place de la création dans la programmation des structures de production subventionnées |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part de la programmation de créations dans les fauteuils mis en vente | % | 44 | 45 | >42 | >42 | 43 | >42 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Comédie Française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot) et enquête « Ethnos » auprès des centres dramatiques nationaux (CDN).
Mode de calcul :
N1/N2 en % où :
- N1 = Nombre de fauteuils mis à la vente dans le cadre de la programmation de créations au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n. On entend par création une première présentation au public français d’une œuvre ou une nouvelle production d’une œuvre créée antérieurement.
- N2 = Nombre total de fauteuils mis à la vente au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n pour les opérateurs du spectacle vivant, saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et année civile n-1 pour les Centres Dramatiques Nationaux.
Les données sont calculées sur trois saisons antérieures (ici, 2017/2018, 2018/2019 et 2019/2020), à l’exception des Centres Dramatiques Nationaux dont les données sont recueillies sur la saison 2017/2018, l’année civile 2018 et l’année civile 2019, du fait du changement de logiciel de collecte des données.
Analyse des résultats
L’indicateur présenté permet de mesurer la part de la création dans la programmation des opérateurs et structures subventionnées du spectacle vivant.
Le taux de création dans les structures de production du spectacle vivant diminue de 2 points par rapport à 2019 pour s’établir à 43 % des places mises à la vente. La cible reste toutefois atteinte pour la troisième année consécutive (> 42 %). Ce bon résultat traduit l’importance et la cohérence des objectifs assignés aux dirigeants d’établissements publics de spectacle vivant dans le cadre de leur lettre de mission, et ce en dépit du nombre exceptionnel d’annulations survenues lors de la saison 2019/2020, principalement liées à la crise sanitaire, aux fermetures causées par les deux confinements, à la réduction des jauges lors des réouvertures, ainsi qu’aux grèves, qui ont marqué les mois de décembre 2019 et le début de l’année 2020.
Le taux de création des trois dernières saisons des institutions dites de répertoire (Comédie française et Opéra national de Paris) est en baisse de 4 points pour atteindre 42 %. À l’exception du Théâtre national de Strasbourg qui connaît une baisse drastique de 17 points de la part de la création dans sa programmation, sous l’effet de la crise sanitaire ayant empêché ses créations d’avoir lieu, l’effort de création demeure constant dans l’ensemble des institutions hors-répertoire.
OBJECTIF
2 – Donner des bases économiques et professionnelles solides à la création |
INDICATEUR
2.1 – Équilibre financier des opérateurs |
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des fonctions supports au budget | % | 56 | 54 | <60 | <65 | 62 | <60 |
Taux de ressources propres des opérateurs du spectacle vivant | % | 43 | 43,4 | >43 | >10 | 18,9 | >43 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie française, EPPGHV, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot).
Mode de calcul :
1ère ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Montant des crédits de paiement inscrits sur les enveloppes de personnel et de fonctionnement de la destination relative aux fonctions support, issu du tableau des dépenses par destination de la liasse budgétaire GBCP.
N2 = Montant des crédits de paiement inscrits sur les enveloppes fonctionnement et personnel du tableau des autorisations budgétaires de la liasse budgétaire GBCP.
2e ligne : (N1-N3) /(N2-N3) en % où :
N1 = Montant des autres produits, issu du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP pour l'année civile considérée
N2 = Total des produits issus du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP
N3 = Somme des produits non encaissables issus du tableau de situation patrimoniale de l'année N (reprises sur amortissements, dépréciations et provisions + produits de cession d'éléments d'actifs + quote-part au résultat des financements rattachés à des actifs).
Il faut noter que les recettes propres intègrent notamment les dons, legs et mécénat.
INDICATEUR
2.2 – Promotion de l'emploi artistique |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Spectacle vivant : part de la masse salariale artistique dans la masse salariale totale | % | 26,4 | 27 | >26 | >24 | 17,2 | >26 |
Arts visuels : part des crédits d'acquisition et de commandes versés directement à des artistes dans les budgets des FRAC et du CNAP | % | 6 | 7 | 6 | 4 | 10 | 9 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot) et enquêtes DGCA pour les arts visuels.
Mode de calcul :
1ère ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Montant des crédits de paiement inscrits sur l'enveloppe personnel de la destination "dépenses artistiques", sous destination "masse salariale" issu du tableau " dépenses par destination" de la liasse budgétaire GBCP, pour les saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n.
N2 = Total des produits issus du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP, pour les saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n.
2e ligne : N1 / N2 en % où :
N1 = Montant des acquisitions et des commandes réalisées auprès d’artistes par les FRAC et le CNAP + Montant des acquisitions et des commandes réalisées auprès des galeries par les FRAC et le CNAP x 50 % (coefficient correctif qui permet de ne pas prendre en compte dans le calcul de l'indicateur la part versée aux galeristes pour de telles transactions) ;
N2 = Budget global des structures concernées (CNAP, FRAC).
Analyse des résultats
L’équilibre financier des structures tient en premier lieu à leur capacité à mobiliser des recettes propres, notamment artistiques.
Concernant le premier sous-indicateur, le ministère veille à ce que les établissements préservent leur marge artistique par le recours à la coproduction et un effort d’optimisation de leur gestion. Malgré les efforts engagés par les établissements dans la maîtrise de leurs charges - en particulier fixes qui s’établissent à un niveau inférieur à 2019 - la part des fonctions support demeure importante et augmente de 8 points par rapport à 2019. Cela s’explique par une forte diminution des dépenses artistiques du fait de l’annulation de la majeure partie de la programmation, et des orientations artistiques prises au second semestre. En effet, les établissements ont procédé à un réaménagement notable de leur programmation du début de saison 2020-2021 en privilégiant des formats de spectacles plus légers qu’à l’accoutumé, à même d’assurer des processus de création respectueux des mesures sanitaires, comme une présentation au public en jauge restreinte. Il convient par ailleurs de préciser que la baisse des dépenses artistiques dans le budget des établissements – et la progression à due concurrence des fonctions support – devra être appréciée dans une perspective pluriannuelle, certains spectacles ou engagements ayant été reportés.
Par ailleurs, les structures sont encouragées à développer leur part d’autofinancement, notamment en recherchant de nouveaux mécènes et en augmentant certains tarifs dits exceptionnels, afin d’améliorer leur taux de ressources propres. Les établissements n’ayant été ouverts que deux mois et demi en conditions normales d'exploitation (janvier- mi-mars), puis deux mois (septembre et octobre) en conditions dégradées (jauges réduites) en raison de la crise sanitaire, le taux de ressources propres observé en 2020 diminue de plus de moitié et passe de 43,4 % à 18,9 %, tout en restant au-dessus de la prévision 2020 actualisée. Les recettes de billetterie et de tournée se sont globalement effondrées. Seules certaines recettes de mécénat sont restées stables et ont même vu leur résultat en hausse pour certains établissements, grâce aux billets transformés en dons par de nombreux spectateurs.
En matière de soutien à l’emploi artistique dans le secteur du spectacle vivant, la part de la masse salariale artistique dans la masse salariale totale des établissements diminue considérablement et s’établit à 17,2 % (-10 points), ce qui reflète l’arrêt de l’activité de production artistique tout au long de l’année. Toutefois, malgré l’annulation de la plupart des spectacles au siège et en tournée, et dans un souci de maintien de l’emploi artistique, certains établissements ont préservé les salaires des artistes auxquels ils étaient liés par des contrats de travail déjà signés et par des promesses d’embauche et ont, d’autre part, malgré les fermetures, maintenu les répétitions sur l’année 2020 lorsque cela était possible.
Dans le secteur des arts visuels, le ministère fixe au Centre National des Arts Plastiques (CNAP) des objectifs en matière d’acquisitions du Fonds national d’art contemporain (FNAC) et de commande publique nationale.
La part des crédits du CNAP consacrés aux acquisitions et à la commande publique augmente de 4 points par rapport à 2019, passant de 9 % à 13 %. Le montant des acquisitions réalisées auprès des galeries en 2020 est plus important en raison de la mise en place d’une commission d'acquisition exceptionnelle organisée pour faire face à la crise sanitaire à la suite d’un abondement supplémentaire de crédits du ministère de la Culture. La marge de progression constatée concernant les achats directs aux artistes est due à l'attention portée par le CNAP à la scène française et aux artistes émergents de celle-ci étant entendu que ces artistes dont la notoriété est naissante n'ont souvent pas encore de galerie ou souhaitent s'inscrire dans une économie de l'art indépendante des galeries.
La part des crédits d’acquisitions versés directement à des artistes dans le budget des fonds régionaux d’art contemporains (FRAC) augmente de 2 points par rapport à 2019 (de 6 % à 8 %), témoignant d’un effort accru en faveur de l’acquisition d’œuvres.
Ces évolutions permettent d’aboutir, pour cet indicateur, à un résultat en augmentation de 3 points par rapport à 2019, supérieur à la cible actualisée pour 2020.
A noter que les chiffres de réalisation 2017 et 2018 ont été retraités afin de prendre en compte le changement de nomenclature GBCP, et de les harmoniser avec les résultats de 2019.
OBJECTIF
3 – Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l'ensemble du territoire |
INDICATEUR
3.1 – Fréquentation des lieux subventionnés |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Spectacle vivant : Fréquentation payante des lieux subventionnés | Nb | 5461849 | 6 174 127 | 5 700 000 | 2 800 000 | 4 363 718 | 6 000 000 |
Spectacle vivant : Part du public scolaire dans la fréquentation payante des lieux subventionnés | % | 14 | 14 | 15,5 | 8 | 18,4 | 18 |
Spectacle vivant : Part des jeunes (hors scolaires) dans la fréquentation payante | % | 12 | 11 | 13 | 13 | 12 | >15 |
Arts visuels : Fréquentation totale des lieux subventionnés | Nb | 3104563 | 3 134 510 | >3 200 000 | > 2 240 000 | 1 445 113 | >3 200 000 |
Arts visuels : Part du public scolaire dans la fréquentation totale des lieux subventionnés | % | 16 | 16 | 16,5 | 8,25 | 14 | 16 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Pour le spectacle vivant : enquêtes DGCA pour les centres dramatiques nationaux, les scènes nationales et les opéras nationaux en région et collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot, Centre national de la danse et EPPGHV) ;
Pour les arts visuels: enquêtes DGCA pour les fonds régionaux d’art contemporain (FRAC), les centres d’art et collecte de données auprès du Palais de Tokyo, du Jeu de Paume, de la Cité de la céramique Sèvres-Limoges et de l’EPPGHV (seulement depuis 2020).
Mode de calcul :
1ère ligne : N1 = Nombre de places vendues au siège pour l’ensemble d’une saison (année civile n-1 pour les CDN et Scènes Nationales) dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées.
2e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre de places vendues au siège dans le cadre de sorties scolaires (classes accompagnées) pour l’ensemble d’une saison dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées (hors CND et opéras nationaux en région) ;
N2 = Nombre de places vendues au siège pour l’ensemble d’une saison (année civile n-1 pour les CDN et Scènes Nationales) dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées (hors CND et opéras nationaux en région).
3e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = nombre de places vendues dans le cadre du tarif "public jeune" pour l’ensemble d’une saison. Le périmètre est élargi aux CDN, SN (année civile n-1) et au Centre national de la danse en 2020. Les données intégrées à ce titre ne correspondent pas à un seuil d’âge unique, les pratiques des salles dans ce domaine étant encore diversifiées (moins de 26 ans, moins de 28 ans, etc.).
N2 =nombre total de places vendues au siège des lieux de spectacles subventionnés de la saison n-1 / n (année civile n-1 pour les CDN, SN).
4e ligne : N1 = Nombre cumulé de visiteurs dans les murs et hors les murs des lieux de création et de diffusion des arts plastiques subventionnés de l’année civile n.
Les chiffres de fréquentation des structures subventionnées en région sont le fruit d’estimations.
5e ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre cumulé de visiteurs en sortie scolaire (classes accompagnées) dans les murs et hors les murs.
N2 = Nombre cumulé de visiteurs dans les murs et hors les murs des lieux de création et de diffusion des arts plastiques subventionnés de l’année civile n.
Analyse des résultats
Le ministère de la Culture encourage le développement de la fréquentation des lieux culturels subventionnés, notamment par les jeunes publics. Les sous-indicateurs retenus mesurent, d’une part, le niveau de fréquentation des lieux subventionnés du spectacle vivant et des arts visuels et, d’autre part, la proportion du public scolaire et du public jeune dans cette fréquentation.
La fréquentation payante au siège pour l’ensemble des institutions de spectacle vivant diminue de 30 % par rapport à 2019. Elle se situe toutefois au-delà de la cible 2020 actualisée. Ce résultat en baisse traduit l’impact de la crise sanitaire, les deux confinements ayant entraîné la fermeture de ces établissements, ainsi que l’impact de la réduction des jauges lors des périodes d’ouverture et des grèves de décembre 2019 et début 2020. La fréquentation diminue par exemple de 59 % à l’Opéra national de Paris, de 51 % à la Comédie Française et de 36 % au Centre national de la Danse du fait de l’annulation ou du report des spectacles. Elle connaît une baisse de 67 % à l’Opéra comique, malgré les captations et diffusions gratuites sans public pour pallier les reports et annulations. Avec plus de 50 % des représentations publiques annulées dès mars 2020, le Théâtre de l’Odéon a vu sa fréquentation diminuer de 46 %.
Dans le secteur des arts visuels, la fréquentation totale diminue également par rapport à 2019 et est inférieure à la cible actualisée 2020 de 2 240 000 visiteurs. La fréquentation enregistrée varie d’une structure à une autre :
le Palais de Tokyo a vu sa fréquentation baisser de 52 % par rapport à 2019. Cette diminution s’explique par la situation de crise sanitaire, qui a entraîné la fermeture du centre d’art (du 13 mars au 14 juin 2020, puis du 29 octobre 2020 à la fin de l’année, soit 5 mois au total), des modifications successives des horaires d’ouverture (12h-21h, du 15 juin au 16 octobre, 10h-19h, à partir du 17 octobre, au lieu du traditionnel midi-minuit) et la réduction de la jauge (400 visiteurs maximum au même moment) ;
la fréquentation du Jeu de Paume connaît une baisse sans précédent de 81 %, en partie anticipée en perspective des travaux dans le bâtiment générant une fermeture de 6 mois, mais qui a été accentuée par la crise sanitaire ;
la fréquentation de la Cité de la céramique Sèvre-Limoges diminue de 54 %. La fermeture de l’établissement du 13 mars 2020 au 29 juin 2020 puis du 30 octobre 2020 au 31 décembre 2020 a eu pour conséquence l’annulation ou le report de toutes les activités vis-à-vis du public ;
pour les labels en région, les niveaux de la fréquentation des FRAC et des centres d’art ont respectivement diminué de 62 % et 34 % par rapport à 2019.
La proportion du public scolaire dans la fréquentation payante des lieux de spectacle vivant s’élève à 18,4 % (+4,4 points) et dépasse la cible établie au PAP 2020. Dans le secteur des arts visuels, la part du public scolaire dans la fréquentation des lieux subventionnés est en légère baisse (-2 points), passant de 16 % en 2019 à 14 % en 2020. Elle reste toutefois conforme à la cible 2020 actualisée. Une action volontariste « Un été culturel et apprenant » a notamment permis d’atténuer, voire de compenser en partie, une baisse prévisible liée à la situation sanitaire dans les secteurs du spectacle vivant et des arts visuels.
Quant à la part du public jeune dans le spectacle vivant, elle augmente d’un point de 2019 à 2020. Ce résultat masque des disparités selon les structures. Grâce à une politique volontariste, la part de public jeune est en hausse au Théâtre de la Colline (+ 2 points) et au Théâtre national de l’Opéra comique (+ 2 points) par rapport à la saison 2018/2019. Celle-ci s’affiche en revanche en repli à la Cité de la musique-Philarmonie de Paris (- 4 points), ainsi qu’au Théâtre national de l’Odéon (- 6 points).
OBJECTIF
4 – Diffuser davantage les oeuvres et les productions culturelles en France et à l'étranger |
INDICATEUR
4.1 – Effort de diffusion territoriale |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Spectacle vivant : taux de représentations hors ville siège des structures de production et de diffusion subventionnées | % | 38 | 35 | >39 | >20 | 33 | >39 |
Arts visuels : taux des manifestations hors les murs réalisées par les FRAC | % | 81 | 82 | >80 | >20 | 81 | >80 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Pour le spectacle vivant : enquêtes DGCA auprès des centres chorégraphiques nationaux, des opéras nationaux en région et des centres dramatiques nationaux, ainsi que données collectées auprès des opérateurs (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot).
Pour les arts visuels : bilans d’activités des FRAC.
Mode de calcul :
1ère ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre de représentations des spectacles hors ville siège (dans ou en dehors de la région d’origine en France et à l’étranger) au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n pour les opérateurs, saison n-3/n-2, année civile n-2 et n-1 pour les centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques nationaux, années civiles n-3, n-2 et n-1 pour les opéras nationaux en région ;
N2 = Nombre total de représentations des spectacles offertes au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n pour les opérateurs, saisons n-3/n-2, n‑2/n‑1 et année civile n-1 pour les centres dramatiques nationaux, centres chorégraphiques nationaux et scènes nationales, années civiles n-3, n-2 et n-1 pour les opéras nationaux en région.
2ème ligne : N1/N2 en % où :
N1 = Nombre d’expositions réalisées par les FRAC hors les murs en France et à l’étranger ;
N2 = Nombre total d’expositions réalisées par les FRAC (dans et hors les murs) en France et à l’étranger.
INDICATEUR
4.2 – Intensité de représentation et de diffusion des spectacles |
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre moyen de représentations au siège par spectacle et sur une saison | ratio | 3,57 | 2,9 | >3,40 | >3 | 2,76 | >3,30 |
Commentaires techniques
Sources des données :
Enquêtes DGCA auprès des centres dramatiques nationaux et des scènes nationales, données collectées auprès des opérateurs (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot, EPPGHV).
Mode de calcul :
1ère ligne :
N1 / N2 avec :
N1 = Nombre total de représentations (toutes salles confondues) au siège dans les réseaux de diffusion considérés durant la saison n-1/n pour les opérateurs, durant l’année civile n-1 pour les centres dramatiques nationaux et scènes nationales;
N2 = Nombre total de spectacles diffusés au siège dans les institutions considérées durant la saison n-1/n pour les opérateurs, durant l’année civile n-1 pour les centres dramatiques nationaux et scènes nationales.
Analyse des résultats
L’objectif poursuivi vise à améliorer la diffusion et la circulation des œuvres et des productions culturelles auprès du public, en France et à l’étranger. Le premier indicateur évalue l’effort de rayonnement territorial des structures subventionnées visant à donner l’occasion à d’autres publics de découvrir les manifestations et spectacles programmés. Le deuxième indicateur mesure l’intensité de la diffusion et de l’exploitation des spectacles.
Le sous-indicateur 4.1.1 mesure la part des représentations en tournée hors ville siège des structures de production et de diffusion sur les trois dernières saisons. Du fait de la crise sanitaire, il est en baisse de 2 points par rapport au résultat présenté en 2019. Certains théâtres nationaux voient leur proportion de représentations en tournée baisser considérablement, notamment celle de l’Opéra comique qui baisse de 17 points (de 35 % à 18 %), celle du Théâtre national de l’Odéon qui baisse de 11 points (de 14 % à 3 %) ou encore celle du Théâtre de la Colline qui baisse de 15 points (de 24 % à 9 %). La baisse de la proportion de représentations en tournée concerne également, dans des proportions moindres, la Comédie-Française (- 1 point), le Théâtre national de Chaillot (- 2 points) et le Théâtre national de Strasbourg (- 5 points).
Le sous indicateur 4.1.2 mesure dans le secteur des arts visuels la proportion de manifestations hors-les-murs organisées par les FRAC au cours de l’année. Cette proportion est en légère baisse (- 1 point), soit à 81 % en 2020.
Le sous-indicateur 4.2.2 mesure quant à lui la durée d’exploitation moyenne des spectacles sur une saison et dans un même lieu. Il est le reflet d’une politique volontariste du ministère de la Culture cherchant à augmenter le nombre de représentations des spectacles au cours d’une saison, ce qui a une influence positive sur l’économie du secteur et l’élargissement des publics visés. La crise sanitaire ayant également impacté cet indicateur, le nombre de représentations par spectacle en 2020 s’élève à 2,76, en baisse par rapport à 2019 et au-dessous de la cible fixée. Cette diminution s’explique essentiellement par les résultats des scènes nationales (plus de 60 % des représentations du sous-indicateur) dont le nombre de représentations par spectacle passe de 2,3 en 2019 à 2,2 en 2020, tandis que pour les établissements publics nationaux sous tutelle du ministère de la Culture, la moyenne s’élève en 2019 à plus de 4,5 représentations par spectacle et en augmentation par rapport à la saison précédente.