Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Soutien aux entreprises | | 1 468 057 887 | 1 468 057 887 | | 1 468 057 887 | 1 468 057 887 |
02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle | 160 602 988 | 89 251 130 | 266 254 118 | 160 602 988 | 93 819 852 | 270 822 840 |
03 – Pilotage des politiques des outre-mer | | 2 100 000 | 2 100 000 | | 2 100 000 | 2 100 000 |
04 – Financement de l'économie | | 24 302 576 | 24 302 576 | | 23 014 576 | 23 014 576 |
Total des crédits prévus en LFI * | 160 602 988 | 1 583 711 593 | 1 744 314 581 | 160 602 988 | 1 586 992 315 | 1 747 595 303 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | -562 569 | +13 408 460 | +12 845 891 | -562 569 | +15 818 564 | +15 255 995 |
Total des crédits ouverts | 160 040 419 | 1 597 120 053 | 1 757 160 472 | 160 040 419 | 1 602 810 879 | 1 762 851 298 |
Total des crédits consommés | 159 510 590 | 1 564 835 700 | 1 724 346 290 | 159 510 590 | 1 568 401 494 | 1 727 912 084 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +529 829 | +32 284 353 | +32 814 182 | +529 829 | +34 409 386 | +34 939 215 |
|
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 160 602 988 | 1 586 390 050 | 1 746 993 038 | 160 602 988 | 1 589 670 772 | 1 750 273 760 |
Amendements | 0 | -2 678 457 | -2 678 457 | 0 | -2 678 457 | -2 678 457 |
LFI | 160 602 988 | 1 583 711 593 | 1 744 314 581 | 160 602 988 | 1 586 992 315 | 1 747 595 303 |
Trois amendements ont modifié les crédits du programme 138 en 2020, dans l’ordre de leur adoption par les assemblées.
Amendement AN n°II-865 : majoration de 100 000 € du programme 123 et minoration de 100 000 € sur le programme 138.
Cet amendement vise à augmenter les crédits permettant l’insertion économique des départements et des collectivités d’outre-mer dans leur environnement régional.
Amendement AN n°II-1624 : majoration de 1 M€ du programme 123 et minoration de 1 M€ du programme 138.
Cet amendement vise à permettre l'élargissement des critères de la continuité territoriale par un transfert de crédits de 1 M€ de l’action n° 1 du programme 138 « Emploi outre-mer » pour abonder l’action n° 3 du programme 123 « conditions de vie outre-mer ».
Amendement AN n°II-11 : minoration de 1 578 457 € du programme 138.
Afin de tenir compte des votes intervenus dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2020, cet amendement procède à une minoration de 10 000 000 € des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de la mission « Outre-mer ». Cette minoration est répartie de la façon suivante :
- une minoration de 1 578 457 € des autorisations d’engagement et des crédits de paiement du programme « Emploi outre-mer » ;
- une minoration de 8 421 543 € des autorisations d’engagement et des crédits de paiement du programme « Conditions de vie outre-mer ».
Modifications de maquette
Il n'y a pas eu de modification de maquette en 2020 sur le programme 138.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Les mouvements réglementaires intervenus en gestion 2020 sur le programme 138 se déclinent comme suit :
1/ Les reports
Les reports se sont élevés à 20,2 M€ en AE et 31,9 M€ en CP. Environ la moitié correspondent aux fonds de concours non consommés en gestion 2019. Ces derniers s’établissent à 7,6 M€ en AE et 17,5 M€ en CP.
Les reports d'AENE de tranches fonctionnelles se sont élevés à 10,4 M€.
2/ Les décrets de transfert
Le décret de transfert n°2020-1015 du 07 août 2020 prévoit un mouvement de 155 121 € en CP uniquement pour le financement des prestations avancées par la direction de la communication pour la mise en œuvre des Assises des outre-mer qui se sont tenues à Oudinot en 2018.
3/ La loi de finances rectificative pour 2020
S'agissant du hors titre 2, suite à l’actualisation de la prévision de consommation des exonérations de cotisations sociales patronales, un dégel de 10,5 M€ en AE et de 1,5 M€ en CP a été réalisé. Le reliquat de la réserve de précaution du hors titre 2 a été annulé par la LFR de fin d’année.
Sur le titre 2, les incertitudes concernant des régularisations de paies mise en œuvre dans le cadre de l’évolution de l’applicatif « Source code », ont conduit le ministère à faire une demande de dégel de la réserve de précaution hors CAS de 0,24 M€. Cette demande a été prise en compte avec un dégel mis en œuvre le 25 novembre 2020. Le reliquat de la réserve de précaution du titre 2 a été annulé par la LFR de fin d’année.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Les fonds de concours et attributions de produits bénéficiant au programme 138 concernent, pour leur totalité, le SMA. En 2020, leur montant prévisionnel avait été évalué à 16,4 M€ en AE et CP en LFI puis actualisé à 20,5 M€ en cours de gestion. Le montant total du versement des fonds de concours obtenus s’élève à 35 098 981 €, et celui des attributions de produits à 763 642 € en AE/CP.
Cette différence avec le prévisionnel tient pour partie à des rattachements de fonds qui n’étaient pas attendus avant 2021.
La répartition des fonds de concours et attributions de produits rattachés au programme se décline comme suit :
concours du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) à des travaux du Service militaire adapté dans les départements d’outre-mer. En 2020, le régiment du Service militaire adapté de la Martinique a obtenu 678 189 € au titre de ce fonds de concours notamment pour la mise en conformité d’une zone CACES en Martinique et la construction d’un plateau pédagogique en Guyane.
concours du Fonds Social Européen (FSE) et de l’Initiative Emploi Jeunes (IEJ) au profit du Service militaire adapté dans les départements d’outre-mer. Dans le cadre de ses opérations conventionnées relatives à « l’insertion socio-professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi », le SMA a été crédité en 2020 de 33 147 119 € pour son action en faveur notamment de « l’intégration sur le marché du travail des jeunes, en particulier ceux qui ne travaillent pas, ne font pas d’études ou ne suivent pas de formation, y compris les jeunes exposés à l’exclusion sociale et ceux de groupes marginalisés (...) » ;
participation des départements et des collectivités d’outre-mer à diverses opérations au profit du SMA. En 2020, les rattachements de crédits ont abondé le Service militaire adapté de 1 273 673 €. Il s’agit principalement de subventions régionales destinées à la formation et à l’acquisition d’équipements à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie ;
recettes provenant de prestations diverses effectuées par le Service militaire adapté (SMA) dans le cadre de sa mission outre-mer. Au titre de cette attribution de produit, le SMA a perçu 327 914 € en 2020. Il s’agit essentiellement des recettes issues de la taxe d’apprentissage au profit des formations du SMA éligibles.
produits des cessions de biens mobiliers réformés du Service militaire adapté. L’abondement du SMA en 2020 s’est élevé à 435 728 €.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 803 015 | 53 184 835 | 53 987 850 | 803 015 | 53 316 064 | 54 119 079 |
Surgels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 803 015 | 53 184 835 | 53 987 850 | 803 015 | 53 316 064 | 54 119 079 |
Sur le hors titre 2, la réserve initiale correspondait à 3% des crédits du programme 138 (comprenant un taux minoré de 1,6% pour les exonérations de charges sociales), avec application des modalités dérogatoires de décompte pour l’opérateur LADOM
Sur le titre 2, la réserve initiale s’élevait à 0,5% des crédits CAS et hors CAS.
Avertissement
La répartition des engagements et paiements entre actions, titres et catégories de dépenses doit être appréhendée avec réserve : des erreurs de saisie sont en effet constatées dans les imputations des opérations, corrigées a posteriori dans le tableau présenté ci-après. Par ailleurs, il convient de noter que, s’agissant de l’exécution des autorisations d’engagement, les restitutions issues du progiciel Chorus intègrent les retraits d’engagements sur années antérieures dans le montant total des consommations, susceptibles de venir minorer la consommation des AE (pour mémoire, les AE résultant de retraits sur années antérieures ne sont pas recyclables, sauf exception validée par les services du CBCM). En conséquence, une décomposition de la consommation des AE est nécessaire afin de faire apparaître la seule consommation des AE de l’exercice qui, pour l’année 2020, s’élève à 1 725,3 M€ au lieu de 1 724,3 M€ en tenant compte des retraits d’AE.
Le résultat du retraitement de ces données, tant en imputation qu’en montant, est recensé dans le tableau ci-après et permet de distinguer, pour l’ensemble du programme, les consommations 2020 au regard des crédits ouverts en loi de finances initiale pour 2020, déclinées par catégories de dépenses :
Action | Intitulé de l'action | Titre | Compte budg. | LFI 2020 | Consommation Chorus 2020 | Exécution 2020 retraitée | |||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | ||||
0138-01 | Soutien aux entreprises | 6 | 62 | 1 468 057 887 | 1 468 057 887 | 1 435 001 629 | 1 435 115 668 | 1 435 001 629 | 1 435 001 629 |
Total 0138-01 | 1 468 057 887 | 1 468 057 887 | 1 435 001 629 | 1 435 115 668 | 1 435 001 629 | 1 435 001 629 | |||
0138-02 | Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle | 2 | 21 | 99 934 248 | 99 934 248 | 98 588 213 | 98 588 213 | 98 588 213 | 98 588 213 |
22 | 58 953 116 | 58 953 116 | 58 795 949 | 58 795 949 | 58 795 949 | 58 795 949 | |||
23 | 1 715 624 | 1 715 624 | 2 126 428 | 2 126 428 | 2 126 428 | 2 126 428 | |||
3 | 31 | 33 550 000 | 33 550 000 | 58 245 760 | 57 392 783 | 57 900 654 | 57 090 189 | ||
32 | 7 200 000 | 7 200 000 | 7 075 629 | 7 075 629 | 7 075 629 | 7 075 629 | |||
5 | 51 | 12 186 130 | 15 642 589 | 13 664 924 | 14 260 849 | 13 621 881 | 14 260 849 | ||
52 | -43 043 | 13 127 | 0 | 13 127 | |||||
6 | 61 | 33 395 000 | 34 119 263 | 5 297 172 | 7 812 774 | 13 358 512 | 15 639 413 | ||
62 | 84 793 | 84 793 | 57 045 | 57 045 | |||||
63 | 1 624 265 | 1 621 605 | 0 | 0 | |||||
64 | 2 620 000 | 2 620 000 | 9 219 692 | 9 249 692 | 3 345 000 | 3 375 000 | |||
7 | 72 | 300 000 | 688 000 | 285 000 | 937 678 | 285 000 | 937 678 | ||
Total 0138-02 | 249 854 118 | 254 422 840 | 254 964 782 | 257 959 520 | 255 154 311 | 257 959 520 | |||
0138-03 | Pilotage des politiques des outre-mer | 3 | 31 | 2 100 000 | 2 100 000 | 2 181 172 | 2 057 423 | 2 182 490 | 2 057 423 |
5 | 51 | 82 263 | 80 318 | 82 263 | 80 318 | ||||
52 | 34 968 | 23 874 | 34 968 | 23 874 | |||||
6 | 64 | 28 500 | 28 500 | 28 500 | 28 500 | ||||
Total 0138-03 | 2 100 000 | 2 100 000 | 2 326 903 | 2 190 114 | 2 328 221 | 2 190 114 | |||
0138-04 | Financement de l'économie | 3 | 31 | 38 866 | 0 | 0 | |||
6 | 61 | 8 500 | 8 500 | 0 | 0 | ||||
62 | 22 302 576 | 21 014 576 | 29 037 859 | 31 068 431 | 26 673 688 | 27 435 820 | |||
64 | 2 000 000 | 2 000 000 | 2 967 749 | 1 569 850 | 6 150 000 | 5 325 000 | |||
0138-04 | 24 302 576 | 23 014 576 | 32 052 975 | 32 646 781 | 32 823 688 | 32 760 820 | |||
Total général | 1 744 314 581 | 1 747 595 303 | 1 724 346 290 | 1 727 912 084 | 1 725 307 848 | 1 727 912 084 |
Emplois et dépenses de personnel |
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1349 – Volontaires du SMA | 0,00 | 4 301,00 | 4 400,00 | 0,00 | 4 021,00 | -379,00 |
1361 – Personnels administratifs | 0,00 | 33,00 | 33,00 | 0,00 | 33,00 | 0,00 |
1362 – Personnels techniques | 0,00 | 26,00 | 27,00 | 0,00 | 29,00 | +2,00 |
1364 – Militaires (hors gendarmes) | 0,00 | 1 068,00 | 1 114,00 | 0,00 | 1 101,00 | -13,00 |
1365 – Ouvriers d'Etat | 0,00 | 9,00 | 9,00 | 0,00 | 7,00 | -2,00 |
Total | 0,00 | 5 437,00 | 5 583,00 | 0,00 | 5 191,00 | -392,00 |
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1349 – Volontaires du SMA | 0,00 | 0,00 | -0,28 | -279,72 | 0,00 | -279,72 |
1361 – Personnels administratifs | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
1362 – Personnels techniques | 0,00 | 0,00 | 0,00 | +3,00 | 0,00 | +3,00 |
1364 – Militaires (hors gendarmes) | 0,00 | 0,00 | 0,00 | +33,00 | 0,00 | +33,00 |
1365 – Ouvriers d'Etat | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -2,00 | 0,00 | -2,00 |
Total | 0,00 | 0,00 | -0,28 | -245,72 | 0,00 | -245,72 |
Le personnel du SMA est rémunéré par trois systèmes d’information (SI) différents :
En 2020, le plafond d’emplois a été fixé à 5 583 ETPT en 2020 répartis entre 4 400 ETPT de volontaires et 1 183 ETPT de cadres. Le plafond d'emplois a été consommé à hauteur de 93 %, soit un taux correspondant à un volume de 5 191 ETPT. La gestion 2020 a été perturbée par la crise sanitaire qui a engendré une sous-consommation du plafond d'emploi notamment pour ce qui concerne les volontaires stagiaires.
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1349 – Volontaires du SMA | 4 192,00 | 0,00 | 2,08 | 3 535,00 | 3 535,00 | 1,00 | -657,00 | 0,00 |
1362 – Personnels techniques | 0,00 | 0,00 | 1,00 | 3,00 | 0,00 | 1,00 | +3,00 | 0,00 |
1364 – Militaires (hors gendarmes) | 351,00 | 0,00 | 1,00 | 384,00 | 7,00 | 1,00 | +33,00 | +35,00 |
1365 – Ouvriers d'Etat | 2,00 | 0,00 | 1,00 | 0,00 | 0,00 | 1,00 | -2,00 | 0,00 |
Total | 4 545,00 | 0,00 | 3 922,00 | 3 542,00 | -623,00 | +35,00 |
répartition des effectifs
Le personnel du SMA est recruté tout au long de l’année, sur la base de remplacements concomitants. Par convention, leur date d’entrées-sorties est fixée au 1er janvier.
Entrées-sorties réalisées en 2020
Le personnel civil est mis en place par le ministère des armées, en fonction des postes rendus disponibles à la suite de mutations (réalisées sur demande des intéressés dans la majorité des cas). En 2020, la mise à la retraite de deux ouvriers d’État a permis l’affectation de deux personnels techniques ; un personnel technique supplémentaire a été affecté à des fonctions de soutien.
Les militaires affectés outre-mer le sont pour une durée de deux à trois ans. Il n’y a pas de départ à la retraite pour cette catégorie de personnel durant leur mission. La prévision de + 35 ETPT de cadres en 2020 s’est traduite dans les faits par un schéma d’emplois de + 33 ETP en raison de la difficulté des directions des ressources humaines des armées et des services interarmées à honorer certains postes sous tension (par exemple les postes de médecins et d’infirmiers).
La catégorie des volontaires stagiaires (VS) représente près de 60 % des effectifs et se caractérise par une grande volatilité. En effet, les VS (3200 ETPT) sont recrutés au titre de contrats courts (de 6 à 12 mois) et leur gestion est complexe en raison des flux importants d’entrées et de sorties de cette population tout au long de l’année. Cela explique le schéma d’emplois négatif de - 657 ETP qui ne reflète pas la sous-consommation en ETPT de – 379 ETPT constatée en fin d’année. Ce schéma d’emploi négatif correspond à l’arrêt des recrutements compte tenu de la situation sanitaire et de la nécessité de poursuivre la formation et l’insertion de VS « longs » dont les contrats ont été prolongés afin qu’ils puissent achever leur formation dans de bonnes conditions.
In fine, 4192 bénéficiaires ont pu suivre les formations proposées par le SMA en 2020.
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | ETP |
---|---|---|---|---|---|---|
Administration centrale | 38,00 | 38,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 38,00 |
Services régionaux | 1 145,00 | 1 132,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 1 145,00 |
Autres | 4 400,00 | 4 021,00 | 0,00 | 0,00 | -0,28 | 4 058,00 |
Total | 5 583,00 | 5 191,00 | 0,00 | 0,00 | -0,28 | 5 241,00 |
Les emplois de l’administration centrale correspondent aux postes de l’état-major du commandement du SMA localisé à Paris. Les emplois des services régionaux correspondent à l’encadrement civil et militaire des organismes du SMA.
Les emplois classés dans la catégorie « Autres » correspondent aux volontaires, bénéficiaires du dispositif SMA. Cette catégorie d’emplois implique un rythme atypique de recrutement pour tenir compte d’un taux d’attrition fluctuant et difficilement maîtrisable.
La colonne « corrections techniques » prend en compte l’ajustement sur les ETPT rendu nécessaire du fait de la précision de l’outil Tango ».
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle | 5 583,00 | 5 191,00 |
Total | 5 583,00 | 5 191,00 |
Transferts en gestion | 0,00 |
Le plafond d’emplois du programme 138 correspond uniquement à celui du SMA. 5 191 ETPT ont été réalisés en 2020 pour 5 583 ETPT autorisés en LFI. Les dépenses de personnel de ce programme, toutes catégories d’emplois confondues, sont intégralement imputées sur l’action n°02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » de ce programme.
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 : 1
Indicateurs de gestion des ressources humaines
Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés | Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d'emplois) | |
(ETPT) | 5191 | |
Effectifs gérant | 97 | 1,87 % |
administrant et gérant | 51 | 0,98 % |
organisant la formation | 42 | 0,81 % |
consacrés aux conditions de travail | 4 | 0,08 % |
consacrés au pilotage et à la politique des compétences | 0 | 0% |
Les effectifs consacrés à la gestion des ressources humaines, à l’organisation de la formation et aux conditions de travail sont définis par les référentiels des emplois en organisation (REO) des formations du SMA, élaborés en fonction des plafonds d’emplois en ETPT autorisés dans la loi de finances.
L'ensemble des postes prévus en LFI a été honoré.
Il est à noter que s’agissant du personnel « organisant la formation », cette typologie d’emplois est étroitement liée à la mission du SMA de formation professionnelle des volontaires, expliquant ainsi un ratio proche de celui relatif au personnel « administrant et gérant ». Le pilotage et la politique des compétences RH sont quant à eux effectués par le ministère des armées (direction des ressources humaines de l’armée de terre).
Au total, le ratio des effectifs consacrés à la gestion des ressources humaines est relativement stable par rapport à 2019.
Effectifs inclus dans le plafond d’emplois | Effectifs hors plafond d’emplois | |||
intégralement gérés | partiellement gérés (agents en détachement, en MAD) (1) | gérés pour un autre ministère | gérés pour des organismes autres que les ministères | gérés pour le ministère (CLD, CFA) (2) |
80,87 % | 19, 13 % | 0% | 0% | 0% |
(1) mise à disposition (MAD)
(2) congé de longue durée (CLD), congé de fin d’activité (CFA)
Cet indicateur permet de singulariser la gestion et l’administration RH directement effectuées en régie par le SMA (engagés volontaires et volontaires du SMA) de celles partiellement et indirectement partagées avec le ministère des armées (cadres militaires et personnel civil). Les ratios, conformes aux prévisions, sont relativement stables par rapport à la gestion précédente.
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 96 021 333 | 99 934 248 | 98 588 213 |
Cotisations et contributions sociales | 56 402 693 | 58 953 116 | 58 795 949 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 49 232 346 | 51 545 512 | 51 030 743 |
– Civils (y.c. ATI) | 1 088 107 | 789 864 | 972 259 |
– Militaires | 48 144 239 | 50 755 648 | 50 058 484 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
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Cotisation employeur au FSPOEIE | 86 478 | 120 000 | 89 645 |
Autres cotisations | 7 083 869 | 7 287 604 | 7 675 561 |
Prestations sociales et allocations diverses | 1 741 391 | 1 715 624 | 2 126 428 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 154 165 418 | 160 602 988 | 159 510 590 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 104 933 072 | 109 057 476 | 108 479 847 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
Les ressources ouvertes en LFI 2020 ont été suffisantes pour couvrir les besoins en masse salariale. En gestion, un dégel de la réserve a été nécessaire pour tenir compte d'un aléa de gestion lié à la mise en œuvre, dans le courant de l'année, du nouveau calculateur de solde, Source Solde, qui a induit en comptabilité une surconsommation d'environ 0,5 M€ en HCAS au titre des rémunérations principales. D'autres facteurs expliquent également le recours à un dégel de la réserve tels que le remboursement au BOP du service de santé des armées (0,27 M€) pour du personnel engagé au profit du SMA, le paiement des primes COVID (0,028 M€), la mise en œuvre de mesures de quarantaine induisant une double présence de certains personnels durant la période des mutations (0,062 M€).
En 2020, l’assiette du CAS Pensions déterminée en LFI pour le personnel civil a été sous-dimensionnée, avec un montant de CAS en exécution de 0,97 M€, pour un montant programmé de 0,79 M€ en 2020, en raison d'une sous-évaluation inscrite dans le PAP 2020. S'agissant du CAS Pensions des militaires, son exécution à hauteur de 99 % (39,71 M€) témoigne d'un montant prévisionnel (40,1 M€) correctement calculé.
Le montant versé au titre des prestations sociales est étroitement lié à la composition familiale du personnel d’encadrement affecté dans les territoires ultra-marins ; son coût en 2020 a été nettement supérieur aux crédits présentés dans le cadre du PLF 2020 de 0,38 M€.
Il n’y a pas eu d’allocation pour perte d’emplois en 2020.
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2019 retraitée | 104,93 |
Exécution 2019 hors CAS Pensions | 104,93 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019 |
|
Débasage de dépenses au profil atypique : | 0,00 |
– GIPA | 0,00 |
– Indemnisation des jours de CET |
|
– Mesures de restructuration |
|
– Autres dépenses de masse salariale |
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Impact du schéma d'emplois | 1,31 |
EAP schéma d'emplois 2019 |
|
Schéma d'emplois 2020 | 1,31 |
Mesures catégorielles | 0,55 |
Mesures générales | 0,43 |
Rebasage de la GIPA | 0,00 |
Variation du point de la fonction publique |
|
Mesures bas salaires | 0,43 |
GVT solde | 0,35 |
GVT positif | 0,35 |
GVT négatif |
|
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 0,03 |
Indemnisation des jours de CET |
|
Mesures de restructurations |
|
Autres rebasages | 0,03 |
Autres variations des dépenses de personnel | 0,88 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,39 |
Autres variations | 0,49 |
Total | 108,48 |
Les déterminants habituels de la masse salariale (schéma d'emplois, GVT, mesures catégorielles et générales) ont été des facteurs d'évolution par rapport à la gestion précédente.
En 2020, l'impact du schéma d’emplois s'est élevé à 1,31 M€ pour une prévision de 2,25 M€ en LFI.
Les mesures catégorielles prévues à hauteur de 0,6 M€ en LFI se sont élevées à 0,55 M€ consécutivement à la mise en œuvre décalée du PPCR (protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations) au ministère des armées. La typologie des mesures mises en œuvre est précisée dans le paragraphe relatif aux mesures catégorielles.
Les mesures générales, prévues à hauteur de 0,9 M€, se sont élevées à 0,43 M€ et ont porté essentiellement sur la revalorisation des bas salaires.
S'agissant du facteur « glissement-vieillesse-technicité » (GVT), le personnel militaire qui constitue l'essentiel des ETPT de l'encadrement du SMA étant affecté pour 3 ans, le taux de progression de leur masse salariale est peu élevé. Ainsi, le GVT positif a généré une variation de masse salariale de 0,35 M€ ce qui représente 0,32 % de la masse salariale exécutée hors CAS Pensions.
Compte tenu du faible flux d'entrée-sortie du personnel civil, de l'important mouvement de l'encadrement militaire remplacé par du personnel de grade et d'ancienneté équivalente et du type de rémunération des volontaires, le GVT négatif est nul.
Dans la rubrique «Rebasages de dépenses à profil atypique », l’écart de +0,02 M€ par rapport à la LFI 2020 s’explique par le versement de la prime « COVID ».
La variation de l’’IECSG est de -9 549 euros par rapport à 2019.
S’agissant des « autres variations », il s‘agit de l’indemnité d’installation outre-mer dont le versement se fait en trois fractions dont deux l’année suivant l’année d’affectation pour le personnel nouvellement arrivé en fonction de leur grade. Cette prime a ainsi généré un surcoût de 0,49 M€.
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1349 – Volontaires du SMA | 8 885 | 8 885 | 8 885 | 8 225 | 8 225 | 8 225 |
1361 – Personnels administratifs | 44 714 | 44 714 | 44 714 | 39 832 | 39 832 | 39 832 |
1362 – Personnels techniques | 38 487 | 38 487 | 38 487 | 33 941 | 33 941 | 33 941 |
1364 – Militaires (hors gendarmes) | 61 334 | 61 334 | 61 334 | 57 039 | 57 039 | 57 039 |
1365 – Ouvriers d'Etat | 74 612 | 74 612 | 74 612 | 61 806 | 61 806 | 61 806 |
Ces coûts moyens ont été déterminés à partir des restitutions de solde et de l’exécution 2020 par compte PCE constatés dans Chorus. Ils correspondent, pour chaque catégorie d’emplois, au coût moyen annuel hors CAS Pensions et hors prestations sociales.
Compte tenu de ce que le personnel servant au SMA ne sert que deux à trois ans sur son poste, les coûts d’entrées et de sorties du personnel sont considérés identiques car tout personnel « sortant » est remplacé par un personnel de grade et de qualification équivalents.
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mesures statutaires | 457 850 | 457 850 | |||||
PPCR - revalorisation | 1 070 | Militaires | Militaires | 01-2020 | 12 | 299 751 | 299 751 |
Revalorisation de la solde des volontaires | 4 740 | Militaires | Volontaires | 01-2020 | 12 | 158 099 | 158 099 |
Mesures indemnitaires | 94 484 | 94 484 | |||||
Revalorisation de l'indemnité pour temps d'activité et d'obligations professionnelles complémentaires | 1 070 | Militaires | Militaires | 01-2020 | 12 | 94 484 | 94 484 |
Total | 552 334 | 552 334 |
Du fait de leur statut, les catégories de personnel du SMA bénéficient des mesures catégorielles du ministère des armées.
La mesure relative à la revalorisation de la solde des volontaires, budgétisée à hauteur de 0,158 M€ a effectivement été mise en œuvre pour un montant de 0,158 M€.
La mesure relative à la mise en œuvre du Parcours Professionnel Carrière Rémunération (PPCR) dans son volet revalorisation budgétisée à hauteur de 0,3 M€ a été bien réalisée à hauteur de 0,3 M€.
Enfin, 2020 a vu le paiement de la dernière tranche de la revalorisation d’indemnité pour temps d’activité et d’obligations professionnelles complémentaires à hauteur de 0,94 M€ pour 0,194 M€ inscrits au PAP 2020.
Action sociale - hors titre 2
Aucun crédit destiné à l’action sociale n’est consommé sur ce programme. L’action sociale du SMA est portée par le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » de la mission « Défense ».
Coûts synthétiques |
Indicateurs immobiliers
Nature | Repère | Libellé | Unité | Services déconcentrés | |||||
Surface | 1 | SHON du parc | m2 | 223 600 | |||||
2 | SUB du parc | m2 | 182 940 | ||||||
3 | SUN du parc | m2 | 58 372 | ||||||
4 | SUB du parc domanial | m2 | 172 032 | ||||||
5 | Ratio SUB / SHON | % | 82 | ||||||
Occupation | 6 | Effectif ETPT (réf. PEA) | nb | 5 156 | |||||
7 | Ratio SUN / Poste de travail | m2 / PT | 11 | ||||||
8 | Coût de l’entretien courant | € | 6 455 020 | ||||||
9 | Ratio entretien courant / SUB | € / m2 | 35 | ||||||
Entretien lourd | 10 | Coût de l’entretien lourd * | € | AE | 4 107 753 | ||||
(parc domanial et quasi-propriété) | CP | 2 876 485 | |||||||
11 | Ratio entretien lourd * / SUB | € / m2 | AE | 22 | |||||
(parc domanial et quasi-propriété) | CP | 16 | |||||||
12 | Coût des travaux structurants | € | AE | 2 125 750 | |||||
CP | 3 390 837 |
* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État".
Le commandement du SMA en administration centrale, intégré au sein des locaux de la DGOM, est entièrement soutenu par le ministère des Outre-mer. Les items inscrits dans la colonne « services déconcentrés » correspondent aux dépenses effectuées au profit des régiments du SMA.
Contrats de convergence et de transformation (CCT) |
Génération 2019 - 2022 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prévision 2020 | Consommation 2020 | Consommation cumulée | ||||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
02 - Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle | 5 440 000 | 1 270 000 | 1 270 000 | 1 089 962 | 1 077 468 | 2 202 185 | 2 189 692 |
Wallis-et-Futuna | 5 440 000 | 1 270 000 | 1 270 000 | 1 089 962 | 1 077 468 | 2 202 185 | 2 189 692 |
Total | 5 440 000 | 1 270 000 | 1 270 000 | 1 089 962 | 1 077 468 | 2 202 185 | 2 189 692 |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation |
| AE 2020 |
| CP 2020 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2020 * 1 597 120 053 |
| CP ouverts en 2020 * 1 602 810 879 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2020 1 564 835 700 |
| CP consommés en 2020 1 568 401 494 |
| ||
| AE affectées 13 198 552 |
| dont CP consommés en 25 321 911 |
| ||
| AE non affectées 19 085 801 |
| dont CP consommés 1 543 079 583 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2019 non 65 924 823 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 123 854 |
| |||||
| Engagements ≤ 2019 non 66 048 677 |
| CP consommés en 2020 25 321 911 |
| Engagements ≤ 2019 non 40 726 766 |
|
| AE engagées en 2020 1 564 835 700 |
| CP consommés en 2020 1 543 079 583 |
| Engagements 2020 non 21 756 117 |
|
| Engagements non couverts 62 482 883 |
| ||||
| | Estimation des CP 2021 31 266 712 | ||||
* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 31 216 171 |
La majorité des dépenses du programme 138 « emploi outre-mer » s'exécute sur l'année en cours. Par exception, quelques dépenses du dispositif ont généré des restes à payer.
L’évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2020, à hauteur de 62,4 M€ se répartit essentiellement comme suit :
- BOP SMA : 21,8 M€, dont 50% représente la part restant à verser sur les opérations d’investissement engagées en 2020 ;
- BOP Emploi : 40,3 M€, l’essentiel de ces restes à payer porte sur :
les suites de parcours des jeunes stagiaires inscrits en formation dans le cadre du Passeport mobilité formation professionnelle ;
les subventions versées au titre des dispositifs d’aide au fret ;
les subventions d'investissement au profit des entreprises ultramarines.
Le travail d’apurement entrepris ces dernières années, notamment sur certaines opérations des dispositifs d’aide au fret ainsi que sur les opérations les plus anciennes ouvertes au titre de la formation professionnelle et du SMA, se poursuit et doit permettre une diminution significative des restes à payer au titre des seuls engagements à clôturer, pour près de 10 M€.
ACTION
01 – Soutien aux entreprises |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Soutien aux entreprises | | 1 468 057 887 | 1 468 057 887 | | 1 468 057 887 | 1 468 057 887 |
Cette action porte l’ensemble des dispositifs d’exonérations de cotisations sociales patronales (y compris sur les périmètres de l’assurance chômage et de la retraire complémentaire) en outre-mer compensés par des crédits budgétaires. Le financement est identique en AE et CP.
Le montant des réalisations pour 2020 s’établit à 1 435 001 629 €. Le dépassement en CP de 114 039 € relève en réalité de l’action 4 (aide au fret). Imputé à tort sur cette ligne, il est rectifié a posteriori dans les écritures.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 1 468 057 887 | 1 435 001 629 | 1 468 057 887 | 1 435 115 668 |
Transferts aux entreprises | 1 468 057 887 | 1 435 001 629 | 1 468 057 887 | 1 435 115 668 |
Total | 1 468 057 887 | 1 435 001 629 | 1 468 057 887 | 1 435 115 668 |
DEPENSES D'INTERVENTIONS
CATÉGORIE 62 – TRANSFERTS AUX ENTREPRISES
AE = CP : 1 435 001 629 €
Compensation aux organismes sociaux des exonérations de cotisations sociales patronales
AE = CP : 1 435 001 629 €
Les dispositifs des exonérations de cotisations sociales spécifiques aux outre-mer constituent le principal axe d’intervention du programme. Au regard des montants consommés sur le programme, y compris les dépenses de titre 2, il représente 83 % des AE et des CP exécutés en 2020. Au sein des seuls crédits hors titre 2, les montants consacrés à ces dispositifs ont représenté 91,5 % des AE et 91,7 % des CP.
Profondément réformées par la loi pour le développement des outre-mer (LODEOM) de 2009, ces exonérations compensées à l'euro par l’État en faveur des très petites entreprises (TPE) – soit 96 % des entreprises des DOM – ont connu des réformes successives jusqu’en 2019, afin notamment de concentrer l’effort sur des secteurs prioritaires ainsi que sur les moyens et bas salaires.
En 2019, les moyens consacrés à ce dispositif ont été accrus pour tenir compte de la suppression du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) et assurer sa compensation par un renforcement des exonérations et allègements des cotisations patronales ciblé vers les entreprises les plus fragiles et les plus exposées à la concurrence internationale ou contribuant au rattrapage des territoires. A ce titre, une réforme de grande ampleur a été mise en œuvre par lla loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, notamment par un élargissement de l’assiette des cotisations, et la compensation des exonérations ciblées d’assurance chômage auprès de l’UNEDIC et de retraite complémentaire dues à l’AGIRC-ARRCO.
En 2020, le dispositif a été légèrement modifié afin :
Trois régimes d’exonérations coexistent aujourd’hui pour les outre-mer :
Ce dispositif, malgré un coût en augmentation de 3 % par rapport à 2019 (+ 44,8 M€), a subi les aléas économiques engendrés par la situation sanitaire avec un recours massif à l’activité partielle (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) et une baisse des effectifs salariés. Le financement de l’activité partielle a été entièrement pris en charge par l’Etat dans le cadre du programme « prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire » créé par la loi n°2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020. Mécaniquement, la baisse de l’assiette de la masse salariale a induit une diminution des montants à compenser par le programme 138 auprès des différents régimes.
Le montant des prévisions pour 2020 (et des réalisations pour la caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et- Miquelon,) s’est établi à 1,459 M€, montant porté à 1,435 M€ après régularisations des dettes et des créances de l’exercice 2019 auprès de l’UNEDIC et l’AGIRC-ARRCO. En effet, au regard des ressources disponibles et des réalisations comptables pour 2019, il a été décidé de procéder aux régularisations en 2020 auprès de ces deux caisses, qui présentaient des écarts significatif.
Pour l’AGIRC ARRCO, il s’agit d’un trop-perçu de 45,12 M€ en faveur de l’État entre l’estimation de l’ACOSS et la facture 2019 transmise par l’AGIRC-ARRCO. Cet écart s’explique par le fait que l’ACOSS ne disposait pas des réalisations comptables de l’AGIRC-ARRCO et que ses prévisions étaient fondées sur la base d’une clé de répartition entre les différents régimes.
S’agissant de l’UNEDIC, une dette de 21,45 M€ a majoré les versements 2020.
Sur la base des prévisions arrêtées par les organismes de sécurité sociale au 15 octobre 2020 et inscrites dans le schéma de fin de gestion, les versements effectivement réalisés en gestion auprès des différents régimes se sont établis à 1 435 001 629 € en AE/CP, en légère augmentation par rapport à 2019.
Les versements effectués auprès des différentes caisses de sécurité sociale et régimes se répartissent comme suit :
En euros | ACOSS | CCMSA | Caisse nationale déléguée à la sécurité sociale des indépendants | ENIM | UNEDIC | AGIRC-ARRCO | CPS de SPM | Total des versements |
Entreprises et travailleurs indépendants implantées dans les DOM (LODEOM) | 1 078 417 605 | 11 377 191 | 3 100 000 | 7 664 199 | 157 531 249 | 150 854 622 | 6 533 752 | 1 415 478 618 |
Contrat d’accès à l’emploi (CAE champ et hors-champ Exo DOM) | 161 305 | 7 665 |
|
|
|
| 168 970 | |
Déduction forfaitaire pour les particuliers employeurs dans les DOM | 19 354 041 |
|
|
|
|
|
| 19 354 041 |
Total des versements par organisme de sécurité sociale | 1 097 932 951 | 11 384 856 | 3 100 000 | 7 664 199 | 157 531 249 | 150 854 622 | 6 533 752 | 1 435 001 629 |
Décliné par territoires, le nombre d’entreprises et d’effectifs salariés s’établit comme suit :
| Nombre d'entreprises 2020 ciblées et hors cible exonérations spécifiques outre-mer | Nombre d'entreprises 2020 ciblées exonérations spécifiques outre-mer | effectifs salariés |
Guadeloupe | 10 506 | 8 884 | 41 118 |
Guyane | 4 437 | 3 642 | 17 995 |
Martinique | 9 607 | 8 021 | 39 059 |
Réunion | 20 185 | 16 792 | 81 122 |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 642 | 542 | 1 499 |
Total | 45 376 | 37 880 | 180 793 |
ACTION
02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle | 160 602 988 | 105 651 130 | 266 254 118 | 160 602 988 | 110 219 852 | 270 822 840 |
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations sur l'action 2 du programme s'établit à 255 154 311 € en AE et à 257 959 520 € en CP.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 160 602 988 | 159 510 590 | 160 602 988 | 159 510 590 |
Rémunérations d’activité | 99 934 248 | 98 588 213 | 99 934 248 | 98 588 213 |
Cotisations et contributions sociales | 58 953 116 | 58 795 949 | 58 953 116 | 58 795 949 |
Prestations sociales et allocations diverses | 1 715 624 | 2 126 428 | 1 715 624 | 2 126 428 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 55 750 000 | 65 321 389 | 55 750 000 | 64 468 412 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 48 550 000 | 58 245 760 | 48 550 000 | 57 392 783 |
Subventions pour charges de service public | 7 200 000 | 7 075 629 | 7 200 000 | 7 075 629 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement | 13 586 130 | 13 621 881 | 17 042 589 | 14 273 976 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État | 13 586 130 | 13 664 924 | 17 042 589 | 14 260 849 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
| -43 043 |
| 13 127 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 36 015 000 | 16 225 922 | 36 739 263 | 18 768 864 |
Transferts aux ménages | 33 395 000 | 5 297 172 | 34 119 263 | 7 812 774 |
Transferts aux entreprises |
| 84 793 |
| 84 793 |
Transferts aux collectivités territoriales |
| 1 624 265 |
| 1 621 605 |
Transferts aux autres collectivités | 2 620 000 | 9 219 692 | 2 620 000 | 9 249 692 |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 300 000 | 285 000 | 688 000 | 937 678 |
Dotations en fonds propres | 300 000 | 285 000 | 688 000 | 937 678 |
Total | 266 254 118 | 254 964 782 | 270 822 840 | 257 959 520 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
AE = 64 976 283 € CP = 64 165 818 €
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 64,98 M€ d'AE et 64,17 M€ de CP.
CATÉGORIE 31 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL
AE= 57 900 653 € CP = 57 090 189 €
Les consommations AE/CP mentionnées ci-dessous correspondent aux consommations relatives aux dépenses de fonctionnement du SMA. Ces dépenses ont permis de financer la formation professionnelle de près de 4 192 bénéficiaires en 2020 et le fonctionnement courant de huit formations administratives.
Sur l’ensemble de la consommation, 1 M€ concernent des dépenses liées à l’impact la crise sanitaire.
Les dépenses liées à la formation professionnelle :
Elles représentent 42,9 M€ en AE et 42,1 M€ en CP, soit 74 % des dépenses de fonctionnement.
Il s’agit essentiellement :
de dépenses de formation directe : 19,5 M€ en AE et 20,2 M€ en CP
Le SMA met en œuvre 91 formations réparties dans 12 familles professionnelles : métiers de la terre et de la mer, du bâtiment et travaux publics, de la mécanique et travail des métaux, de la maintenance, des transports et de la logistique, de la gestion administrative des entreprises, de la sécurité, du commerce, de l’hôtellerie-restauration, des services, de l’action culturelle et sportive, de la remobilisation vers l’emploi ou du numérique. Pour 2020, ces formations regroupent 193 filières, dont 5 ont été mises en place au cours de l’année et 21 ont fait l’objet d’une adaptation.
Le SMA poursuit sa politique d’adaptation des formations professionnelles offertes en fonction des besoins du secteur économique local et en développant les formations menant à un titre professionnel. Cette politique implique une mise aux normes permanente des filières et le recours à l’externalisation pour certains pans de la formation.
de dépenses d’alimentation : 7,3 M€ en AE/CP
Ces dépenses ont permis de financer les prestations d’alimentation au profit des 5 191 ETPT du SMA (cadres et volontaires). La baisse des dépenses d’alimentation en 2020 s’explique par la fermeture temporaire des formations des régiments en période de crise sanitaire.
de dépenses liées au soutien courant des volontaires : 16,1 M€ en AE et 14,6 M€ en CP
Cette catégorie de dépense comprend :
Cette dépense a contribué à entretenir un parc immobilier étendu sur 21 emprises dont la surface utile nette (SUN) est de 55 872 m². Les travaux entrepris ont permis rattraper le retard pris (compte tenu de la priorité donnée aux investissements à réaliser dans le cadre du plan SMA 6 000) sur la maintenance obligatoire et la mise à niveau des emprises afin de garantir un usage sécurisé des bâtiments existants tout en améliorant leur performance technique et en abaissant leur coût de fonctionnement.
les dépenses d’énergie et de fluides : 2,9 M€ en AE et 2,7 M€ en CP ;
Malgré l’augmentation des effectifs et des tarifs appliqués outre-mer, ces dépenses sont contenues par la mise en œuvre d’une politique globale de maîtrise des consommations visant à réduire les dépenses d’énergie et de fluides, notamment celles portant sur la climatisation.
le transport : 2,2 M€ en AE et 1,5 M€ en CP ;
Il s’agit des dépenses liées au transport d’équipement et de matériels vers les formations du SMA stationnées en outre-mer (véhicules, engins de travaux publics, etc.). Le niveau de cette dépense est également lié au volume de mobilier à transporter pour équiper les bâtiments.
les dépenses postales et de télécommunication : 0,6 M€ en AE et 0,6 M€ en CP ;
Ces dépenses sont en légère hausse compte tenu de l’augmentation du nombre de cadres et de stagiaires accueillis.
l’ameublement : 1,6 M€ en AE et 1,5 M€ en CP.
Il s’agit des dépenses de première dotation et de renouvellement de l’ameublement (acquisition de nouvelles collections pour l’ameublement des chambres collectives et des salles de formation des stagiaires).
Les dépenses de fonctionnement courant et de soutien général :
Elles représentent 15 M€ en AE et 15 M€ en CP, soit 26 % des dépenses de fonctionnement et comprennent :
les changements de résidence et frais de déplacements : 4,2 M€ en AE et 4,2 M€ en CP ;
Il s’agit des dépenses liées à la mutation des cadres affectés au SMA ainsi que celles liées aux missions et aux liaisons administratives, techniques et de commandement effectuées par le personnel du SMA. Le niveau de dépense est en diminution par rapport à 2019.
les locations immobilières : 10,8 M€ en AE/CP ;
Cette dépense a permis de financer 773 baux destinés à l’hébergement des agents civils et militaires d’encadrement. La tendance légèrement haussière de la dépense est principalement liée à l’augmentation du nombre de cadres (+32), à l’adaptation du parc locatif à la composition des familles lors du plan annuel de mutation et à la revalorisation annuelle des loyers.
CATÉGORIE 32 - SUBVENTION POUR CHARGE DE SERVICE PUBLIC
AE=CP : 7 075 629 €
Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées, l’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM), unique opérateur du ministère des outre-mer, bénéficie d’une subvention pour charges de service public (SCSP), fixée à 7 200 000 € en LFI 2020.
Après application de la mise en réserve gouvernementale (124 371 €), la SCSP de LADOM s’est élevée en 2020 à 7 075 629 € en AE=CP (cf. partie opérateur du programme).
Dépenses d'investissement
AE = 13 621 881 € CP = 14 273 976 €
Les consommations mentionnées ci-dessous correspondent aux consommations du SMA en matière d’investissement. À ces engagements s’ajoutent les AE affectées sous tranches fonctionnelles (TF) et non consommées d’un montant total de 13 198 552 €. Ces AENE sont destinées essentiellement aux opérations suivantes qui visent à garantir l’attractivité et le niveau de performance du SMA :
6,7 M€ pour la construction du futur ensemble alimentation-loisirs et 1,3 M€ relatifs à la rénovation de la zone technique à Saint-Jean du Maroni en Guyane (quartier NEMO) ;
1,1 M€ pour la réhabilitation des ateliers DML, ainsi que 314k€ pour finaliser la construction d’un nouveau poste de commandement et 544k€ pour débuter la réhabilitation des logements domaniaux, le tout au RSMA de La Martinique ;
1,9 M€ pour la construction d’un hangar de formation professionnelle et la rénovation de la zone des ateliers de maintenance du régiment de La Réunion. Partiellement condamnés, car dangereux, les bâtiments de la zone technique doivent être réhabilités pour également accueillir des docks de formation professionnels ;
637 k€ pour la finalisation de la construction/réhabilitation des bâtiments destinés aux cadres célibataires et 306 k€ pour lancer les études préliminaires à la construction d’un nouvel ensemble de restauration/pôle formation hôtellerie du RSMA de Mayotte.
Cette situation est conforme au schéma directeur d’infrastructure du SMA. Ce dernier a été établi lors du quinquennal 2018-2022 afin d’héberger, d’alimenter et de former 6 000 bénéficiaires. Ce schéma prend en compte le niveau des restes à payer, le montant des crédits de paiement accordés par année et le rythme de construction dans les territoires. Il est maintenant complété par le schéma directeur immobilier (SDI) du SMA du 30 janvier 2019. Celui-ci permet, aux travers de lignes directrices et de critères de notations des opérations d’infrastructure de définir une stratégie immobilière permettant au SMA d’atteindre son format « SMA 2025 »
Les dépenses d’infrastructure :
Les AE ont été engagées à hauteur de 9,9 M€ et les CP ont été consommés à hauteur de 10,7 M€. Ces dépenses se répartissent de la façon suivante :
constructions : 3,7 M€ en AE et 4,4 M€ en CP ;
Les crédits en AE ont notamment permis de construire un poste de commandement au profit de la nouvelle compagnie créée au RSMA-Guyane. Une autre part de ces crédits a été utilisé pour la passation d’un marché d’architecture en vue de la construction d’un nouvel ensemble d’alimentation et loisirs pour le RSMA-Guyane au quartier NEMO.
travaux structurants : 2,1 M€ en AE et 3,4 M€ en CP ;
Le SMA a notamment engagé des travaux structurants permettant d’augmenter la capacité d’alimentation du nouveau centre de formation de BOURAIL au profit du RSMA-Nouvelle-Calédonie.
entretien lourd : 4,1 M€ en AE et 2,9 M€ en CP ;
Les crédits en AE ont permis de poursuivre les travaux de construction/réhabilitation des bâtiments cadres célibataires du RSMA-Mayotte ainsi que la réhabilitation de l’ensemble des ateliers de maintenance et de logistique du RSMA-Mayotte.
Depuis 2010, afin d’atteindre l’objectif des 6 000 bénéficiaires, la quasi-totalité des crédits d’investissement a été consacrée à l’adaptation capacitaire des fonctions indispensables à l’accueil immédiat des stagiaires (hébergement, alimentation et formation professionnelle). Cet objectif étant atteint, le schéma directeur infrastructure du SMA va permettre d’orienter les efforts sur la maintenance des infrastructures et sur les conditions de vie en internat au profit des stagiaires.
Les dépenses d’équipement :
Pour ces dépenses, les AE ont été engagées à hauteur de 3,7 M€ et les CP ont été consommés à hauteur de 3,6 M€. Elles ont permis de poursuivre l’équipement des pôles de formation des régiments, le renouvellement et l’alignement de certains engins aux évolutions de la réglementation CACES en vigueur depuis le 1er janvier 2020 ainsi que le renouvellement réglementaire du parc automobile (116 véhicules et engins achetés).
DÉPENSES D’INTERVENTION
AE = 16 760 557 CP= 19 071 458
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 16,76 M€ d'AE et 19,07 M€ de CP.
CATÉGORIE 61 – TRANSFERTS AUX MÉNAGES
AE = 13 358 512 CP = 15 639 413
L’opérateur LADOM (AE = 4 203 000 € ; CP = 6 537 750 €)
Passeport mobilité formation professionnelle
Le dispositif passeport pour la mobilité de la formation professionnelle (PMFP) s’adresse aux demandeurs d’emploi résidant en outre-mer, désireux d’accéder à une formation en mobilité en raison de la saturation ou de l’inexistence de la formation souhaitée dans leur territoire de résidence. Il se caractérise par une prise en charge, sous conditions de ressources, des dépenses liées à la mobilité (frais pédagogiques, d’installation et frais de transport).
Trois mesures sont ainsi inscrites au PMFP :
l’allocation complémentaire de mobilité (ACM) ;
l’action mobilité formation emploi (AMFE) ;
l’accompagnement post-mobilité (APM), qui permet également au stagiaire d’assurer les dépenses liées à sa recherche d’emploi pendant une période de 2 mois après sa sortie de formation.
L'agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM), est chargée de la gestion des aides en application de l’article L.1803-10 du code des transports.
En 2020, 1 364 nouvelles mesures de formations professionnelles ont été engagées. L’activité est en forte baisse par rapport à l’exercice 2019, conséquence de la crise sanitaire et des effets du confinement, puis d’une reprise perturbée par le prolongement des restrictions. La baisse est de 54 % en moyenne, avec un impact majoré en Guyane et à La Réunion. Le recul est moins marqué en Guadeloupe et à Mayotte.
Cette baisse s’est traduite par un ajustement du financement prévu en LFI, soit 22,3 M€ en AE et 23,1 M€ en CP. LADOM a en effet consommé 4 203 000 € en AE et 6 537 750 € en CP pour 2020, soit un coût unitaire moyen de 10 130 € par action, comprenant les frais pédagogiques, la rémunération « stagiaire » et les cotisations sociales.
En complément des mesures de formation, 1 143 allocations complémentaires de mobilité (ACM) ont été engagées pour un budget de 2,531 M€. En 2019, LADOM avait délivré 2 130 ACM pour un budget de 4,977 M€.
Dans le cadre du programme Cadres pour Mayotte, 43 nouvelles mesures ont été prises en charge, pour un budget de 162 000 €.
Par ailleurs un processus de rapprochement avec Pôle emploi a été initié en 2020 portant notamment sur l’achat et la prescription de formations en mobilité, l’accompagnement post formation, les systèmes d’information et le contrôle interne.
Le tableau ci-dessous précise le nombre de bénéficiaires enregistrés en 2020 par dispositif du PMFP.
Cadres de Mayotte : (AE= 254 304 € CP= 213 226 €)
Le dispositif des « cadres de Mayotte », ouvre la possibilité à de jeunes mahorais de suivre une formation menant à un diplôme de niveau master 2 (bac + 5) en prenant en charge à la fois le transport, une aide à l’installation et une allocation mensuelle pendant une durée de cinq ans. Cette dernière est destinée à « compléter les ressources financières » de l’étudiant et ne peut réglementairement dépasser 808 euros mensuels au titre des différentes aides financières versées par l’État (art. D. 1803-40 du code des transports).
Cette politique vise à faciliter aux étudiants volontaires leur accès à l’emploi dans des postes d’encadrement dans les entreprises, les collectivités publiques et les établissements publics à Mayotte, c’est-à-dire dans la perspective d’un retour dans le département une fois le cursus de formation achevé (art. D. 180-37 du code des transports).
Depuis 2018, le ministère des outre-mer s'appuie sur l’expérience de l’ACESTE CNAM pour l’accompagnement pédagogique tout au long du parcours de formation et le suivi des mahorais bénéficiaires du programme Cadres Avenir.
A la rentrée universitaire 2020-2021, 60 étudiants sont suivis dans le cadre du dispositif. Les cinq premiers diplômés qui en sont issus sont employés à Mayotte sur des postes en adéquation avec leur formation (gestionnaire comptable au centre universitaire et de recherche de Mayotte, chargé de mission au centre de ressources politique de la ville.).
Le montant total du financement pour 2020 s’est élevé à 254 304 € en AE et 213 226 € en CP.
Programmes spécifiques dans les collectivités du Pacifique
AE = 8 900 931 € ; CP = 8 888 437 €
S’agissant de la Nouvelle-Calédonie :
AE = 7 117 065 € ; CP = 7 117 065 €
La période de confinement au cours de l’année 2020 liée à la pandémie de la Covid-19 a provoqué des effets directs et immédiats sur l’insertion professionnelle des jeunes. La réalisation apparaît ainsi en baisse par rapport aux crédits inscrits en LFI (7 358 412 €).
Le tableau ci-dessous récapitule par mesures spécifiques, la consommation réalisée en 2020.
Intitulé de la mesure spécifique | Consommation en AE au 31/12/2020 | Consommation en CP au 31/12/2020 |
CHANTIER DEVT LOCAL | 236 753 | 236 753 |
JEUNES STAGIAIRES DEVT | 199 127 | 199 127 |
INSERT EMP COM CPER Bourses des îles | 838 000 | 838 000 |
INSERT EMP COM Cadres d’avenir | 5 400 000 | 5 400 000 |
Master of Business of Administration | 443 185 | 443 185 |
TOTAL en euros | 7 117 065 | 7 117 065 |
Chantiers de développement local (CDL)
La dotation 2020 a permis d’accueillir 64 stagiaires, dont 34 femmes, pour un total de 162 mois CDL.
La durée moyenne de chaque chantier a été de 2,6 mois (contre 2,4 mois en 2019). La moyenne d’âge des stagiaires est de 35 ans. 3% des stagiaires ont exercé dans les administrations de l’Etat et à 97 % dans le milieu associatif, les administrations communales ou de la Nouvelle-Calédonie, ce qui représente une évolution positive au regard de l’objectif de mieux servir le milieu associatif.
Au total, le dispositif a consommé 236 753 € en AE=CP.
Cadres Avenir
Il s’agit d’un dispositif politique destiné au rééquilibrage économique et sociale de la Nouvelle Calédonie, le programme Cadres Avenir accompagne pédagogiquement, notamment les populations d’origine Kanak qui souhaitent reprendre un cursus d’études supérieures en métropole, afin de leur permettre d’accéder « aux responsabilités dans tous les secteurs d’activités ».
Financé à 90% par l’Etat et à 10% par la Nouvelle-Calédonie, au travers d’une subvention accordée au GIP Formation Cadres Avenir, ce dispositif est encadré par un comité de suivi regroupant les partenaires économiques et politiques de la Nouvelle-Calédonie, dont les signataires des Accords de Matignon Oudinot et de Nouméa.
Le GIP gère en moyenne plus de 150 étudiants par an en métropole.
Pour l’année 2019/2020 et malgré les contraintes liées à la crise sanitaire, le taux de réussite des étudiants reste identique aux trois dernières années, soit 82 %
La consommation au 31 décembre 2020, soit 5 400 000 € en AE=CP, est conforme à la prévision initiale.
Programme Master Business Administration (MBA)
Le dispositif « Maîtrise en administration des affaires » appelé « MBA » a comme objectif de former des cadres dirigeants, déjà en poste, afin d’acquérir des outils de gestion et des postures managériales.
Entre 2014 et 2020, 68 personnes dont 50 % sont d’origine kanak ont bénéficié de ces formations. Le taux global de réussite reste inchangé, soit environ 60 %.
En 2020, la subvention accordée à la collectivité pour la mise en œuvre de ce programme s’établit à 443 185 € en AE=CP.
Jeunes stagiaires pour le développement (JSD)
La dotation allouée en 2020 a permis d’accueillir 72 stagiaires, dont 41 femmes, pour un total de 200 mois CDL. La durée moyenne de chaque chantier a été de 2,6 mois (au lieu de 3,14 mois en 2019) et la moyenne d’âge des stagiaires de 22 ans.
26% de stagiaires ont exercé dans les administrations de l’Etat et 72 % dans le milieu associatif, les administrations communales ou de la Nouvelle-Calédonie, au lieu de 32 % en 2019.
Au total, le financement du dispositif a représenté 199 127 € en AE=CP.
Bourses des îles Loyautés
Il s’agit d’attribuer aux élèves et étudiants méritants, bacheliers avec une mention, titulaires d'un diplôme de niveau III (BTS, DUT), étudiants titulaires d'un diplôme universitaire français, ou étranger reconnu par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, étudiants préparant un diplôme d'ingénieur, d'une école de commerce, d'une école normale supérieure, d'une école vétérinaire agréée par l'Education nationale une bourse spécifique, attribuée par décision de l'exécutif dans la limite des crédits budgétaires et selon les besoins exprimés par le plan de formation prévisionnelle validé par le bureau de l'assemblée de Province des îles Loyauté.
L’étudiant s’engage à réaliser un projet professionnel pour la Province des Îles Loyauté pendant les 7 années suivant l'obtention du diplôme. A défaut, l'étudiant doit rembourser la totalité des sommes perçues.
Dans le cadre du contrat de développement Etat/Province des îles Loyauté, 838 000 € en AE=CP ont été consommés au titre de ce dispositif.
S’agissant de Wallis-et-Futuna :
AE = 1 410 531 € CP = 1 398 038 €
Le tableau ci-dessous récapitule par mesures spécifiques, la consommation réalisée en 2020.
Intitulé de la mesure spécifique | Consommation en AE au 31/12/2020 | Consommation en CP au 31/12/2020 |
CHANTIER DEVT LOCAL | 1 011 136 | 1 008 476 |
INSERT EMP COM | 267 369 | 267 369 |
PASSEPORT MOBILITE FORMATION PROFESSIONNELLE | 132 026 | 122 193 |
TOTAL | 1 467 576 | 1 455 083 |
Chantiers de développement locaux
Le programme des chantiers de développement locaux doit offrir un double accompagnement : une aide financière temporaire et une aide à la réinsertion sociale et professionnelle ou complément de formation initiale pour les jeunes.
Sur le territoire de Wallis, le dispositif est piloté par la circonscription d’Uvéa pour les chantiers conduits par la chefferie et par le SITAS (service de l’inspection du travail et des affaires sociales) pour le suivi de tous les autres organismes d’accueil.
Sur l’île de Futuna, le dispositif est piloté par le SITAS pour les circonscriptions comme pour les associations.
Rattaché au CCT, le dispositif « chantiers de développement locaux » bénéficie d’une enveloppe contractualisée de l’Etat à hauteur de 4 000 000 € pour la période 2019-2022.
Au 31 décembre 2020, 1 011 136 € en AE et 1 008 476 € en CP ont été consommés au titre du présent dispositif, répartis ainsi qu’il suit :
La consommation a été dynamique en gestion et le dispositif a été abondé de 17 136 € en AE et 14 476 € en CP par rapport à l’enveloppe initiale (994 000 € en AE=CP), pour mieux répondre aux besoins des circonscriptions et du SITAS.
Formation professionnelle Passeport mobilité
La mise en œuvre du dispositif passeport mobilité formation professionnelle est effectuée par le SITAS en partenariat avec l’agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM) pour les jeunes en formations professionnelles hors Territoire (métropole, Nouvelle-Calédonie, etc.) avec possibilité de prise en charge des frais de déplacement, des frais de formation, d’aide financière mensuelle ou d’aide à l’installation.
Le dispositif, dorénavant rattaché au contrat de convergence et de transformation, bénéficie d’une enveloppe contractualisée de l’État, à hauteur de 1 055 000 € en AE = CP, pour la période 2019-2022.
En 2020, la dotation attribuée au Territoire s’est établie à 173 800 € en AE=CP.
Cependant, le SITAS n’a été en mesure de consommer que 132 0256 € en AE et 122 1923 € en CP, ce qui représente respectivement un taux de consommation de 76 % en AE et 70 % en CP.
Cadres de Wallis et Futuna
Ce programme permet à des personnes originaires du Territoire, d’acquérir par la formation les compétences nécessaires pour occuper des postes à hautes responsabilités, tant dans le secteur privé que public à Wallis ou à Futuna.
Une enveloppe initiale de 270 000 € en AE=CP a été allouée au dispositif « Cadres de Wallis et Futuna » pour l’année 2020. Cependant, compte tenu de la situation sanitaire liée à la crise de la COVID-19 (mise en place de mesures spécifiques en matière de formation professionnelle pour les acteurs et financeurs de la formation, restrictions des déplacements, mesures barrières) et à la suite du raccordement de l’île au très haut débit (THD), le Territoire a décidé de privilégier l’e-formation ou les formations à distance. Peuvent être citées pour exemple les mesures suivantes :
34 107 € en AE=CP ont été consommés pour répondre aux demandes d’e-formation au sein de l’Université numérique (ex. Campus connecté) du Territoire ;
66 819 € en AE=CP ont été réalisés pour le Diplôme universitaire de gestion des entreprises, qui constitue la 1ʳᵉ formation diplômante proposé par l’Université numérique.
Au total, la consommation du SITAS a représenté au 31 décembre 2020, 250 737 € en AE=CP, dont 149 813 € en AE=CP directement fléchés sur le dispositif « Cadres de Wallis et Futuna ».
S'agissant de la Polynésie française :
373 335 € en AE = CP
Chantiers de développement locaux
Ce dispositif a pour but de procurer une aide financière temporaire et une insertion professionnelle à des populations particulièrement défavorisées en contrepartie d’un travail d’intérêt général dans divers secteurs d’activité. Les chantiers sont ouverts aux personnes à la recherche d’un emploi :
âgées d’au moins 16 ans et de moins de 26 ans « chantiers jeunes », d’une durée de 12 semaines ;
âgées de 26 ans et plus, « chantiers adultes » d’une durée minimale de 4 semaines,
En 2020, malgré le contexte de crise sanitaire impactant l’activité économique et social, 198 contrats ont pu être mis en place pour 73 jeunes et 125 adultes. Plus de la majorité (50 %) des CDL ont bénéficié aux communes, 20 % aux services de l’État, 13 % au Pays et seulement 12 % à des associations.
La consommation au 31 décembre 2020 s’élève à 373 335 € en AE=CP, soit une légère baisse de -0,4 % par rapport à l’enveloppe initiale (375 000 € en AE=CP), liée à une augmentation des contrats interrompus en cours de gestion en raison de congés maladie.
CATEGORIE 62 – TRANSFERTS AUX ENTREPRISES
AE = CP : 57 045 €
Prime à la création d’emploi en faveur des jeunes
Il s’agit d’une aide, prime versée pour le recrutement d’un jeune sans emploi âgé de 16 à moins de 26 ans, en contrat à durée déterminée, à temps complet, pendant 3 ans. L’aide accordée représente 20 % du SMIG pour les 2 premières années et 10 % pour la 3ᵉ année.
Au 31 décembre 2020, le SITAS a consommé 88 % de sa dotation initiale de 65 000 € en AE=CP, soit 57 045 € en AE=CP.
CATÉGORIE 64 – TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS
AE = 3 345 000 € CP = 3 375 000 €
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 3,34 M€ d'AE et 3,37 M€ de CP.
Subvention à l’IFCASS : AE = CP : 3 000 000 €
L’institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales (IFCASS) prépare un public de jeunes ultramarins à la présentation de divers concours, prioritairement orientés vers les métiers de la santé et de l’accompagnement social. Dans ce cadre, il a pour objet d’assurer en priorité la formation de jeunes originaires d’outremer résidant dans leur département ou territoire d’origine.
Par convention budgétaire du 28 février 2020, l’IFCASS bénéficie d'une subvention de 2 400 000 € répartis à raison de 1 152 000 € au titre des dépenses de fonctionnement et 1 248 000 € destinés à la remise aux normes « incendie » et « accessibilité » des bâtiments.
Les premières études et les travaux entrepris en 2020 ont mis en évidence la nécessité de mener rapidement à bien ces réfections pour des raisons sécuritaires. En raison du confinement, l’établissement a dû fermer temporairement ses portes, ce qui a permis d'accélérer ces travaux de remise aux normes. 600 000 € supplémentaires ont été alloués par avenant, en avance de phase, afin de démarrer ces travaux d’urgence conformément à la réglementation en matière de protection incendie.
La participation totale du ministère des outre-mer au budget de l’IFCASS s’est élevée pour 2020 à 3 M€ en AE=CP.
Autres mesures d’accompagnement AE = 345 000 € CP = 375 000 €
Le ministère des outre-mer a apporté un soutien financier à plusieurs collectivités afin de les accompagner dans les politiques pour l’emploi en outre-mer et encourager l’inclusion dans l’emploi durable des ultramarins les plus en difficulté sur le marché du travail :
un versement annuel de 45 000 € en AE et CP est effectué à l’agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), dans le cadre de la convention de partenariat, afin notamment de permettre à ce groupement d’intérêt public de mener des études d’impact d’insertion professionnelle et contribuer à résorber l’illettrisme ;
une subvention de 30 000 € en CP a été attribuée à l’association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) à la Nouvelle-Calédonie, conformément à la convention-cadre, signée pour la période 2019-2021 ;
un engagement et un versement de 300 000 € ont été effectués au bénéfice de l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) au titre de la participation du MOM au financement de sessions régionales et de cycles de formation avec pour objectif de développer l’esprit de défense et de sécurité d’un public ultra-marin, notamment de jeunes.
Dépenses d'opérations financières
CATÉGORIE 72 - DOTATION EN FONDS PROPRES
AE = 285 000 € ; CP = 937 678 €
En 2020, LADOM a bénéficié d'une dotation en fonds propres affectée à des opérations d’investissement (titre 7 – catégorie 72) à hauteur de 285 k€ en AE et 937 678 € en CP, en vue du développement et de la modernisation des réseaux informatiques et du renouvellement du matériel. Dans le contexte de gestion de la crise sanitaire, l’opérateur a également effectué de nombreuses dépenses pour le télétravail.
ACTION
03 – Pilotage des politiques des outre-mer |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
03 – Pilotage des politiques des outre-mer | | 2 100 000 | 2 100 000 | | 2 100 000 | 2 100 000 |
Après retraitement des données, le montant des consommations sur l'action 3 du programme s'établit à 2 328 211 € en AE et 2 190 114 € en CP.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 2 100 000 | 2 181 172 | 2 100 000 | 2 057 423 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 2 100 000 | 2 181 172 | 2 100 000 | 2 057 423 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 117 231 |
| 104 192 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 82 263 |
| 80 318 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
| 34 968 |
| 23 874 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention |
| 28 500 |
| 28 500 |
Transferts aux autres collectivités |
| 28 500 |
| 28 500 |
Total | 2 100 000 | 2 326 903 | 2 100 000 | 2 190 114 |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
CATÉGORIE 31 - DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT AUTRES QUE CELLES DE PERSONNEL
AE : 2 182 490 € CP : 2 057 423 €
L'action recouvre les dépenses courantes des trois entités du ministère des outre-mer : le cabinet du ministre des outre-mer, la délégation interministérielle à l'égalité des chances des Français d'outre-mer et la visibilité des outre-mer (DIECFOMVI) et la direction générale des outre-mer (DGOM). L'exécution consiste, pour l’essentiel, en dépenses de fournitures et matériels de bureau, déplacements, documentation, frais de communication et de représentation. Les dépenses ont diminué d’environ 12% par rapport à 2019 avec une consommation de 2 182 490 € en AE et
2 057 423 € en CP en 2020. Cela est dû notamment à la limitation des déplacements entre les outre-mer et l’hexagone dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID-19.
DÉPENSES D’INTERVENTION
CATÉGORIE 64 - TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS
AE = CP : 28 500 €
La gestion de la crise sanitaire a également entraîné l’annulation de manifestations telles que celles de la fête de la musique (87 394 €) et des anciens combattants outre-mer (18 436 €), prévues par le ministère, ainsi que celle du forum étudiant outre-mer (15 000€), organisée annuellement par la DIECFOMVI.
Parallèlement, en réponse à cette crise, la DIECFOMVI a consacré 28 500 € pour participer à des prestations au bénéfice des étudiants ultramarins et originaires des outre-mer, présents en hexagone pendant le premier confinement en application du décret du 23 mars 2020. Les prestations à destination des étudiants comprennent notamment : la plateforme téléphonique gouvernementale 0800 130 000 pour la prise en compte des problématiques spécifiques aux ultramarins ; la plateforme « outremers.solidaire.gouv.fr » pour faciliter la mise en relation des étudiants et des associations ; le recensement des étudiants souhaitant rentrer dans leur collectivité d’origine à l’issue du premier confinement. Concernant les résidents ultramarins, les prestations incluent le recensement de ce public en lien avec les délégations hexagonales des collectivités territoriales concernées et la mobilisation des aides nécessaires en collaboration avec l’union nationale des centres communaux d’action sociale.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
AE : 117 231 € CP : 104 192 €
Dans une logique de mutualisation, les dépenses d’infrastructures, de réseaux de communication et informatiques ainsi que des dépenses immobilières sont financées sur les crédits du ministère de l’intérieur. La mission outre-mer reste en charge de ses immobilisations incorporelles et de son parc automobile. A cet égard, le travail de rationalisation et de verdissement du parc de véhicules s’est poursuivi en 2020 : trois véhicules thermiques ont été remplacés par un véhicule électrique et un hybride pour 82 263 € en AE et 80 318 € en CP.
Par ailleurs, 34 968 € en AE et 23 874 € en CP ont été consommés au titre de dépenses informatiques de la DIECFOMVI.
ACTION
04 – Financement de l'économie |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Financement de l'économie | | 24 302 576 | 24 302 576 | | 23 014 576 | 23 014 576 |
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputation, le montant des engagements et paiements de l'année 2020 sur l'action 4 s'établit à 32 823 688 € en AE et 32 760 820 € en CP.
Éléments de la dépense par nature |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
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Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement |
| 38 866 |
|
|
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
| 38 866 |
|
|
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 24 302 576 | 32 014 109 | 23 014 576 | 32 646 781 |
Transferts aux ménages |
| 8 500 |
| 8 500 |
Transferts aux entreprises | 22 302 576 | 29 037 859 | 21 014 576 | 31 068 431 |
Transferts aux autres collectivités | 2 000 000 | 2 967 749 | 2 000 000 | 1 569 850 |
Total | 24 302 576 | 32 052 975 | 23 014 576 | 32 646 781 |
DEPENSES D'INTERVENTION
Catégorie 62 : Transferts aux entreprises
AE : 26 673 688 € CP : 27 435 820 €
Ce montant tient compte de la rectification pour 4,5 M€ d’une action conduite par l’ADIE imputée à tort en catégorie 62 et qui relève de la catégorie 64.
Abaissement du coût du fret AE : 5 898 688 € CP : 2 759 522 €
Les crédits consommés en 2020 sont inférieurs à la prévision d’exécution en raison de la crise sanitaire, qui a eu pour conséquence la transmission tardive des dépôts de dossiers de subventions voire leur report sur 2021, ainsi que l’arrêt des services d’instructions durant le confinement.
Toutefois, malgré la crise sanitaire, 183 subventions ont été attribuées à 107 entreprises ; La subvention moyenne s’est établie à 32 233 € (contre 36 746 € en 2019), montant en diminution de 12 % par rapport à 2019.
Les secteurs d’activité pour lesquels des aides sont attribuées restent sensiblement les mêmes que les années précédentes. Les subventions versées en 2020 bénéficient toujours majoritairement aux entreprises de l’industrie manufacturière, tant par le nombre d’établissements bénéficiaires du dispositif que par les montants consacrés.
Les autres secteurs bénéficiaires sont, tout comme en 2019 la « production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution » ainsi que les autres activités de services, qui en 2020 ont concerné des associations de recyclage de déchets automobiles en Guyane. Ces deux secteurs représentent au total 32 % des subventions octroyées.
Par ailleurs, 1 400 000 € en AE et 700 000 € ont été consommés afin de compenser en partie le surcoût du fret engendré par la crise du COVID-19 et ce au bénéfice des entreprises commercialisant les fruits de La Réunion vers l’hexagone.
Lancé en 2017, le prêt de développement outre-mer (PDOM) est un prêt sans garantie à destination des PME qui a été remanié en 2019 selon trois axes : une ouverture géographique élargie aux collectivités du Pacifique, un périmètre d’intervention étendu aux entreprises de moins de trois ans, un accroissement de l’encours maximum du prêt, pour les entreprises de plus de trois ans, de 300 k€ à 750 k€, et un allongement de sa durée maximale, de cinq à sept ans.
Le PDOM intervient en qualité de produit de cofinancement, au côté d’un financement privé (participatif, bancaire, apport en capital ou en quasi-fonds propres). Le coût du financement privé étant plus élevé en outre-mer qu’en métropole, le taux bonifié du PDOM permet aux entreprises ultra-marines de se financer à un taux moyen similaire à celui observé en métropole.
En fin d'année 2020, les volumes d’accords de financements et les décaissements du PDOM atteignent respectivement 60 M€ et 53 M€.
A compter de 2019, la contribution de la mission « Outre-mer » s’est élevée à 17,5 M€. En 2020, une dotation complémentaire de 20 M€ a été attribuée en AE=CP à la Banque publique d'investissement (Bpifrance) afin d’accroître sa capacité d’intervention compte tenu des besoins en financements exprimés et du rythme de consommations.
Afin de favoriser l’émergence en outre-mer de projets innovants et environnementaux-compatibles, l'Etat a missionné Bpifrance dès 2019 pour décliner une offre spécifique via deux produits :
• une « subvention d’investissement » permettant à l’entreprise de maîtriser ou diminuer son impact sur l’environnement (montant d’aide maximum de 100 k€ (200 k€, en cas exceptionnel), et en respect du plafond d’aide de minimis) ;
• une « subvention d’innovation » pour répondre aux besoins des sociétés innovantes en matière d’industrialisation et de déploiement de leurs projets de R&D (couverture de 75 % des dépenses éligibles prévisionnelles dans la limite du respect des plafonds d’aide autorisés au titre du règlement de minimis)
En 2020, ont été opérés les versements des premières subventions aux entreprises concernées : 4,35 M€ ont ainsi été accordées par Bpifrance au profit de sociétés implantées en Martinique, Guyane, Guadeloupe et à La Réunion (1,8 M€ de subventions innovation et 2,55 M€ de subventions investissement).
Le versement de 4 M€ en CP constitue le solde sur la convention engagée en toute fin 2019 à hauteur de 10 M€.
Les actions de Business France, telles que prévues initialement ont pour partie été empêchées en raison de la crise COVID (annulation des salons professionnels, demandes d’accompagnements individuels en chute de moitié, séminaire à Paris des relais Invest repoussés du fait de l’annulation des assises économiques de l’outre-mer). Business France s’est toutefois adaptée en reformatant le plan d’actions en « tout digital », avec notamment :
Dans ce contexte de crise sanitaire, le ministère des outre-mer a par ailleurs souhaité augmenté de 50% à 80% l’aide au financement des volontariats internationaux en entreprise (VIE) afin de permettre le maintien de plusieurs d’entre eux en poste.
Le financement de ces mesures a donné lieu au versement de 95 048 € pour solde des actions menées en 2019 et 193 750 € tels que prévu par la convention 2020.
Enfin, dans la continuité des actions en cours et en complémentarité avec le volet « export » du plan de relance, une nouvelle convention a été signée fin 2020 mobilisant 775 000 € en AE et 387 500 € en CP.
Catégorie 64 : Transferts aux autres collectivités
AE = 6 150 000 € CP = 5 325 000 €
Après retraitement des données et rectification des erreurs d'imputations, le montant des consommations s'établit à 6,15 M€ d'AE et 5,32 M€ de CP.
Avec un tissu économique principalement constitué de très petites entreprises, l’accès au crédit dans le cadre de projets professionnels constitue, face au chômage, un vecteur d’insertion professionnelle particulièrement adapté dans les territoires ultra-marins.
A ce titre, l’accompagnement par des acteurs spécialisés (aide au montage de projet, financement et suivi post –création, conseils) contribue de manière décisive à l’insertion sociale. C’est dans ce cadre qu’intervient le financement par le ministère des outre-mer de partenariats avec l’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE), en charge de l’accompagnement ainsi que de contribuer à assurer la pérennité des activités créées, par divers leviers.
La contribution du ministère a permis la mise en place de microcrédits et formations, en soutien aux entrepreneurs de Guadeloupe, Saint-Martin, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte ainsi qu’en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française,
Le nombre total de bénéficiaires de financement s’est élevé à 7 845 et 8 779 microcrédits (représentant un total de 44 M€) ont été alloués par l’ensemble des antennes ADIE financées dans les outre-mer.
Dans la continuité des actions conduites en 2019, les axes de développement ont porté en 2020, conformément aux termes de la nouvelle convention, notamment sur :
Pour mener à bien ses missions, l’association a bénéficié d’une subvention de 1,65 M€ dont 50% versés en CP sur l’exercice.
L’ADIE, acteur majeur du microcrédit et partenaire de longue date du MOM, a également été sollicitée dans le cadre de nouvelles mesures pour relancer l’économie, en assurant la mise en œuvre de prêts d’honneur à destination des petites entreprises (TPE de moins de 10 salariés), au travers d’un partenariat de 10 ans avec l’Etat. Ces prêts à taux zéro sont sans intérêt ni garantie, le bénéficiaire s’engageant à rembourser sur l'honneur.
Il s’agit de couvrir les besoins immédiats de trésorerie des entreprises en difficultés en Guadeloupe, à Saint-Martin, en Guyane, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna, à La Réunion et à Mayotte. Les prêts d’honneur sont octroyés en complément d’un microcrédit de l’ADIE, pour un montant maximum de 10 000 € et une durée maximum de 60 mois (différé de 24 mois maximum).
4,5 M€ en AE et CP ont été consacrés au financement de cette mesure.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs |
| Réalisation 2019 | Prévision LFI 2020 | Réalisation 2020 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
CAMPUS France (P185) |
| 205 655 |
|
| 139 099 | 139 099 |
Transferts |
| 205 655 |
|
| 139 099 | 139 099 |
IHEDN - Institut des hautes études de Défense nationale (P129) |
|
|
|
| 300 000 | 300 000 |
Transferts |
|
|
|
| 300 000 | 300 000 |
LADOM - L'agence de l'Outre-mer pour la mobilité (P138) | 31 106 878 | 26 037 974 | 30 968 000 | 32 177 763 | 11 563 906 | 10 114 946 |
Subventions pour charges de service public | 7 043 599 | 7 074 183 | 7 200 000 | 7 200 000 | 7 075 629 | 7 075 629 |
Dotations en fonds propres | 1 516 400 | 152 518 | 300 000 | 688 000 | 285 000 | 937 678 |
Transferts | 22 546 879 | 18 811 273 | 23 468 000 | 24 289 763 | 4 203 277 | 2 101 639 |
Business France (P134) | 775 000 | 1 005 720 |
|
| 463 827 | 676 298 |
Transferts | 775 000 | 1 005 720 |
|
| 463 827 | 676 298 |
Universités et assimilés (P150) |
| 11 503 |
|
| -13 497 |
|
Transferts |
| 11 503 |
|
| -13 497 |
|
Total | 31 881 878 | 27 260 852 | 30 968 000 | 32 177 763 | 12 453 334 | 11 230 342 |
Total des subventions pour charges de service public | 7 043 599 | 7 074 183 | 7 200 000 | 7 200 000 | 7 075 629 | 7 075 629 |
Total des dotations en fonds propres | 1 516 400 | 152 518 | 300 000 | 688 000 | 285 000 | 937 678 |
Total des transferts | 23 321 879 | 20 034 151 | 23 468 000 | 24 289 763 | 5 092 705 | 3 217 035 |
Le programme 138 « Emploi outre-mer » vise parmi ses objectifs principaux à soutenir la politique de l'emploi outre-mer, au profit des publics les plus éloignés de l'emploi (améliorer le taux d'emploi, favoriser l'accompagnement, l'accès et le retour à l'emploi des demandeurs d'emploi qui rencontrent des difficultés spécifiques d'insertion et/ou de maintien sur le marché du travail ou tout simplement de mobilité). A ce titre, les principaux opérateurs financés par le programme 138 sont :
LADOM, l'opérateur de la mission Outre-mer (cf. partie Opérateur) ;
Business France, qui a bénéficié de financements au titre de l'action n°4 « Financement de l'économie » ;
Campus France, les Universités et l'INHEDN ont bénéficié de financement au titre des actions de formation financées sur l'action n°2 « Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle ».
Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file |
Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État
Opérateur Réalisation 2019 | ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes | ETPT rémunérés par les opérateurs | ETPT rémunérés | |||
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sous plafond * | hors plafond | dont contrats | dont apprentis | |||
LADOM - L'agence de l'Outre-mer pour la mobilité | 0 | 127 | 12 | 12 | 0 | 6 |
Total | 0 | 127 | 12 | 12 | 0 | 6 |
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Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État
| Prévision | Réalisation |
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Emplois sous plafond 2020 * | 127 | 127 |
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| Prévision | Réalisation |
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Schéma d'emplois 2020 en ETP | 0 | 0 |