Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF
1 – Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire |
INDICATEUR
1.1 – Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 "les langages pour penser et communiquer" du socle commun |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit (domaine 1) | % | Sans objet | Sans objet | 92,5 | 92,5 | 89,4 | 97 |
Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (domaine 1) | % | Sans objet | Sans objet | 90 | 90 | 85,9 | 95 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP
Champ : enseignement privé sous contrat, France Métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
L’indicateur « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 « les langages pour penser et communiquer » du nouveau socle commun » se fonde sur une évaluation triennale réalisée à la fin de chaque cycle (CE2 en 2017, 6ème en 2018, 3ème en 2019). L’indicateur relatif à l’évaluation de CE2 a été renseigné au RAP 2017 ; il aurait dû être renseigné au RAP 2020. Compte tenu de la crise sanitaire, cette évaluation initialement prévue en fin d’année scolaire 2019-2020 a eu lieu en début d’année de la classe de CM1 ; ce qui ne permet pas d’avoir la mesure de l’indicateur pour le RAP 2020. Cette évaluation rend compte non seulement de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture mais aussi de la redéfinition des cycles, notamment du cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) qui concrétise la continuité école-collège.
Cette évaluation limitée au domaine 1 porte sur deux composantes de ce domaine : " Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit " et " Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ". En conséquence, cette modification a entraîné une rupture de série consécutive au changement du niveau de l’évaluation (CE2 au lieu de CE1) et du contenu de l’évaluation. L’indicateur relatif à l’évaluation de CE2 a été renseigné au RAP 2017 et aurait dû l’être au RAP 2020. Compte tenu de la crise sanitaire, cette évaluation initialement prévue en fin d’année scolaire 2019-2020 a eu lieu en début d’année de la classe de CM1 ; ce qui ne permet pas d’avoir la mesure de l’indicateur pour le RAP 2020
L’échantillon national constitué de 15 000 élèves permet de rendre les intervalles de confiance négligeables.
INDICATEUR
1.2 – Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 "les langages pour penser et communiquer" du socle commun |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit (domaine 1) | % | 89,8 (± 2,51) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (domaine 1) | % | 86,9 (± 2,95) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
L’indicateur « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de sixième, les principales composantes du domaine 1 “les langages pour penser et communiquer” du nouveau socle commun » se fonde sur une évaluation triennale réalisée à la fin de chaque cycle (CE2 en 2017, 6ème en 2018, 3ème en 2019). L’indicateur relatif à l’évaluation de 6e a été renseigné au RAP 2018 ; il le sera à nouveau au RAP 2021. Cette évaluation rend compte non seulement de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture mais aussi de la redéfinition des cycles, notamment du cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) qui concrétise la continuité école-collège.
Cette évaluation également limitée au domaine 1 porte sur deux composantes du domaine « comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit » et « comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ».
La taille de l’échantillon permet de rendre les intervalles de confiance négligeables.
INDICATEUR
1.3 – Proportion d'élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | % | 5,3 | 4,5 | 4,5 | 4,5 | 3,8 | 4,5 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
- numérateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6ème hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) dans les établissements publics et privés, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » ;
- dénominateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6èmehors SEGPA dans les établissements publics et privés.
Cet indicateur apprécie globalement la fluidité des parcours scolaires en école élémentaire dans les établissements privés sous contrat. Les données sont extraites des bases élèves établissements (BEE) qui alimentent les bases élèves académiques (BEA).
Analyse des résultats
Introduit au PAP 2017 pour tenir compte de la mise en œuvre du nouveau socle commun (socle commun de connaissances, de compétences et de culture) et de la redéfinition des cycles d’enseignement à la rentrée scolaire 2016, l’indicateur 1.1 mesure la « proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE2, les principales composantes du domaine 1 " les langages pour penser et communiquer " du nouveau socle commun ». Du fait de la périodicité triennale retenue, la prochaine mesure aurait dû être réalisée en 2020. Compte tenu de la crise sanitaire, l’évaluation des performances des élèves en fin de CE2, initialement prévue en fin d’année scolaire 2019-2020 a eu lieu en début d’année de la classe de CM1, ce qui ne permet pas de disposer de la mesure de l’indicateur pour le RAP 2020.
Concernant l’indicateur 1.2, quelles que soient la composante et la modalité considérées, la dernière mesure ayant été réalisée en 2018, aucune évaluation des performances des élèves en fin de 6ème n’a été faite en 2020. Ce qui rend l’analyse sans objet. La prochaine mesure sera réalisée en 2021.
L’indicateur 1.3 (proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard) mesure la fluidité des parcours scolaires. La proportion d’élèves en retard à l’entrée de la sixième a connu une baisse significative, passant de 6,9 % en 2016 à 5,8 % en 2017, à 5,3 % en 2018, à 4,5 % en 2019. Il continue de baisser en 2020 (3,8 %), ce qui permet de modifier la tendance attendue pour l’évolution de l’indicateur de « stabilité » à « baisse ».
OBJECTIF
2 – Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l'obtention des diplômes correspondants |
INDICATEUR
2.1 – Proportion d'élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 "les langages pour penser et communiquer" du socle commun |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit (domaine 1) | % | Sans objet | 90,4 (± 1,7) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | 92 |
Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques (domaine 1) | % | Sans objet | 81 (± 2,5) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | 96 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
L’indicateur « Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 “les langages pour penser et communiquer” du nouveau socle commun » se fonde sur une évaluation triennale réalisée à la fin de chaque cycle (CE2 en 2017, 6ème en 2018, 3ème en 2019). L’évaluation de fin de 3ème (fin de cycle 4) a été conduite en 2019 : les résultats en sont restitués dans le tableau ci-dessus. Cette évaluation rend compte non seulement de la mise en œuvre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, mais aussi de la redéfinition des cycles, notamment du cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) qui concrétise la continuité école-collège.
Cette évaluation de fin de troisième est limitée au domaine 1 et porte sur deux composantes du domaine : « comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit » et « comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ».
La taille de l’échantillon constitué de 15 000 élèves permet de rendre les intervalles de confiance négligeables.
Les indicateurs sont présentés avec leur intervalle de confiance à 95 %, indiquant la marge d’incertitude liée à l’échantillonnage.
INDICATEUR
2.2 – Mixité des filles et des garçons dans les formations technologiques et professionnelles |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Proportion de filles en terminale STI2D | % | 6,9 | 6,2 | 10 | 9 | 6,5 | 13 |
Proportion de garçons en terminale ST2S | % | 13,1 | 14,1 | 15 | 15 | 15,3 | 16 |
Proportion de filles en terminale professionnelle des spécialités de la production | % | 11,5 | 11,4 | 13 | 12 | 11,9 | 15 |
Proportion de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales | % | 8,9 | 9,6 | 11 | 11 | 10,4 | 12 |
Pour information : proportion de filles en terminale S | % | 46,8 | 47,1 | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Pour information : proportion de garçons en terminale L | % | 20,6 | 20,0 | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
Pour les sous-indicateurs 1 et 3, il s’agit du rapport entre le nombre de filles inscrites dans les classes terminales visées x 100 et les effectifs totaux de ces classes.
Symétriquement, pour les sous-indicateurs 2 et 4, il s’agit du rapport entre le nombre de garçons inscrits dans les classes terminales visées x 100 et les effectifs totaux de ces classes.
Les données du sous-indicateur « proportion de garçons en terminale professionnelle des spécialités plurivalentes sanitaires et sociales » ont fait l’objet d’un nouveau calcul de la part de la DEPP sur l’année 2015.
STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable.
ST2S : sciences et technologies de la santé et du social.
INDICATEUR
2.3 – Taux d'accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d'un cycle de formation |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde GT | % | 90,2 | 90,6 | 93 | 91,5 | Non déterminé | 95 |
Taux d'accès au diplôme de CAP des élèves de première année de CAP | % | - | |||||
1. Par la voie scolaire | % | 73,1 | 75,9 | 76 | 74 | Non déterminé | 76 |
2. Par apprentissage | % | Non déterminé | Non déterminé | 66 | 63 | Non déterminé | 66 |
Taux d'accès au baccalauréat professionnel des élèves de seconde | % | - | |||||
3. Par la voie scolaire | % | 67,5 | 67,6 | 72 | 68.5 | Non déterminé | 74 |
4. Par apprentissage | % | Non déterminé | Non déterminé | 56 | Sans objet | Non déterminé | 56 |
Taux d'accès au BTS des élèves de première année de BTS | % | - | |||||
5. Par la voie scolaire | % | 71,5 | Non déterminé | 75 | 73 | 77,6 | 76 |
6. Par apprentissage | % | Non déterminé | Non déterminé | 72 | 71 | Non déterminé | 72 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS–MESRI-DEPP
Champ : établissements du second degré public et privé dépendant du MENJS, France métropolitaine + DROM
Mode de calcul :
Taux d’accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique (GT)
Cet indicateur mesure la capacité des lycées d’enseignement général et technologique à conduire leurs élèves de seconde jusqu’à l’obtention du baccalauréat, même au prix d’un éventuel redoublement.
Il ne s’agit pas du taux d’accès au baccalauréat d’une promotion d’élèves de seconde, mais d’un taux d’accès transversal, produit des taux d’accès de seconde en première, de première en terminale et de terminale au baccalauréat, l’année scolaire considérée. Par exemple, un élève de seconde générale et technologique en 2018-2019 a 90,6 % de chances d’obtenir le baccalauréat général ou technologique, en appliquant à sa scolarité au lycée les mêmes taux de passage en classe supérieure et de redoublement que ceux constatés en 2018 et 2019, ainsi que les mêmes taux de réussite au baccalauréat que ceux de la session 2019.
Taux d’accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de première année des cycles de formation correspondants
Les sous-indicateurs (CAP, baccalauréat professionnel et BTS) sont calculés selon le même principe. Ils mesurent la capacité des lycées et des centres de formation d’apprentis (CFA) à conduire leurs élèves et apprentis tout au long d’un cycle de formation au CAP, au baccalauréat professionnel ou au BTS, jusqu’à l’obtention du diplôme.
Il ne s’agit pas du taux d’accès au diplôme d’une cohorte réelle d’élèves mais d’un taux fictif, obtenu en effectuant le produit de taux d’accès intermédiaires observés la même année, pour des élèves de niveaux différents.
Ainsi, pour le CAP, l’indicateur se fonde sur les taux d’accès de 1ère année en 2ème année, et de 2ème année au diplôme du CAP l’année scolaire considérée : dire que le taux d’accès au CAP des élèves de 1ère année de CAP par la voie scolaire est de 72,9 % en 2019 signifie qu’un élève de 1ère année de CAP sous statut scolaire en 2018-2019 a 72,9 % de chances d’obtenir le CAP, s’il rencontre dans sa scolarité au lycée professionnel les mêmes taux de passage en classe supérieure et de réussite à l’examen que ceux constatés en 2019.
Les réalisations 2020 concernant le bac général ou technologique et le bac pro par la voie scolaire seront connues lors du 2ème trimestre 2021.
En ce qui concerne l’apprentissage, les réalisations de l’année N ne sont connues qu’au 4ème trimestre de l’année N+1 (4ème trimestre 2021 pour les taux d’accès 2020).
INDICATEUR
2.4 – Proportion d'élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | % | 10,4 | 9,3 | 8 | 9 | 8,2 | 11 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP
Champ : enseignement privé sous contrat, hors SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) pour le collège, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul : indicateur construit à partir du nombre d’élèves en 3ème dans les établissements privés sous contrat, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal » (14 ans à l’entrée en troisième).
Total : élèves de 3ème dans le privé et ayant au moins un an de retard / entrants en 3ème dans le privé.
Analyse des résultats
L’objectif 2 évalue la capacité du système éducatif à former des élèves, avec des compétences et des diplômes leur permettant une insertion sociale et professionnelle de qualité.
Le nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture, qui est entré en vigueur à la rentrée scolaire de septembre 2016, implique une acquisition progressive et continue des connaissances et des compétences par l’élève, comme le rappelle l’intitulé des cycles d’enseignement de la scolarité obligatoire que le socle commun oriente : cycle 2 des apprentissages fondamentaux, cycle 3 de consolidation jusqu’en fin de 6ème cycle 4 des approfondissements de la 5ème à la 3ème .
La « proportion d’élèves maîtrisant, en fin de troisième, les principales composantes du domaine 1 " les langages pour penser et communiquer " du nouveau socle commun » (indicateur 2.1) a été mesurée pour la première fois en 2019 et a donc concerné les élèves ayant bénéficié des nouveaux programmes et de la réforme du collège. Il a donc été renseigné au RAP 2019, et le sera de nouveau au RAP 2022, ces évaluations étant triennales.
Conformément à l’article L.121-1 du code de l’éducation modifié par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013, les collèges et les lycées doivent contribuer à favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d’orientation. Or, des différences persistent dans l’orientation et le choix des spécialités reste marqué par des stéréotypes.
Le dispositif d’orientation progressive au lycée, un accompagnement renforcé de l’élève et le parcours Avenir de la 6ème à la terminale offrent à tous les élèves la possibilité de découvrir le monde professionnel et de se construire un parcours choisi au lycée, ainsi qu’un projet professionnel ou de poursuite d’études. La réforme du lycée et du baccalauréat général et technologique entrée en vigueur à la rentrée 2019 ainsi que la transformation déjà engagée de la voie professionnelle viennent conforter ces dispositifs, ce qui devrait contribuer à une augmentation régulière du « taux d’accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis en première année d’un cycle de formation » (indicateur 2.3).
La plupart des « taux d’accès au diplôme correspondant des élèves ou apprentis inscrits en première année d’un cycle de formation » ne sont pas encore disponibles au moment de la rédaction du RAP 2020.
Des mesures d’accompagnement des élèves de BTS ont été déployées ces dernières années, à l’image du dispositif des classes-passerelles destinées aux bacheliers professionnels de l'année qui, malgré un avis favorable du conseil de classe, n'ont pas reçu de proposition d'admission en BTS. Le taux d’accès au BTS des élèves de première année de BTS par la voie scolaire, qui avait diminué deux années de suite, augmente notablement entre 2019 et 2020 (+6,6 points) et atteint 77,6 %, ce qui est supérieur à la prévision initiale faite au PAP 2020 (75 %) et à son actualisation au PAP 2021 (73 %).
L’efficacité du second degré se mesure également à sa capacité à faire réussir les élèves sans allongement de la durée de leur scolarité.
Dans les établissements d’enseignement privés sous contrat, la fluidité des parcours s’améliore, comme en témoigne les taux de la proportion d’élèves entrant en troisième avec au moins un an de retard (indicateur 2.4) qui continuent à diminuer de manière significative (8,2 % en 2020 contre 9,3 % en 2019) bien en deçà de la cible (11 %). Pour favoriser cette fluidité des parcours, l’article D.331-62 du code de l’éducation prévoit que le redoublement ne peut être décidé par le chef d’établissement qu’à titre exceptionnel. Depuis 2018, le dispositif de prévention et d’accompagnement de la mise en œuvre du redoublement est déployé afin d’identifier et de résoudre les difficultés d’apprentissage le plus tôt possible (décret n° 2018-119 du 20 février 2018 relatif au redoublement). Ainsi, des mesures d’accompagnement pédagogique sont mises en place en cours d’année scolaire lorsque des difficultés importantes d’apprentissage sont détectées. Le redoublement ne peut intervenir que lorsque ces mesures n’ont pas permis de résoudre les difficultés constatées, et après une phase de dialogue avec les élèves concernés et leurs représentants légaux.
OBJECTIF
3 – Favoriser la poursuite d'études ou l'insertion professionnelle des jeunes à l'issue de leur scolarité secondaire |
INDICATEUR
3.1 – Poursuite d'études des nouveaux bacheliers |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur. | % | Non déterminé | 78 | 80 | 80 | Non déterminé | 86 |
Taux de poursuite des filles | % | Non déterminé | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Taux de poursuite des garçons | % | Non déterminé | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Taux de poursuite dans les 4 filières de l’enseignement supérieur des nouveaux bacheliers issus de familles appartenant à des PCS défavorisées | % | Non déterminé | 63 | 64 | 65 | Non déterminé | 65 |
Proportion d'élèves de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) | % | 10,3 | 14 | 12,5 | 12,5 | 8,7 | 12,5 |
Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT. | % | Non déterminé | 14 | 17 | 14 | Non déterminé | 20 |
Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS. | % | Non déterminé | 33,5 | 43 | 35 | Non déterminé | 35 |
Commentaires techniques
–Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur
Source des données : MESRI-DGESIP-DGRI SIES et MENJS-DEPP
Champ : bacheliers des établissements publics (y compris de ceux qui relèvent du ministère de l'agriculture) et privés France métropolitaine + DROM.
Mode de calcul :
Établissements d’enseignement supérieur quel que soit le ministère de tutelle. Les réalisations ne tiennent pas compte des bacheliers étudiant dans l’enseignement supérieur à l’étranger. En STS il est tenu compte des poursuites d’études des bacheliers (toutes séries) par voie d’apprentissage.
– Systèmes d’information SCOLARITÉ, SISE et SIFA.
– Enquêtes auprès des effectifs et diplômés des écoles de commerce et des autres écoles (juridiques, etc.), des établissements d’enseignement supérieur privés, des écoles de formation sanitaire et sociale et des écoles d’enseignement supérieur artistique.
– Système d’information SAFRAN du ministère en charge de l’agriculture.
– Numérateur : 100 x bacheliers de la session N inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur public et privé l'année scolaire N / N+1 ;
– Dénominateur : bacheliers session N.
Les remontées des effectifs d’étudiants dans l'enseignement supérieur sont réalisées à partir d’une dizaine d’enquêtes qui se déroulent en avril N+1. La synthèse de toutes les données recueillies concernant l’année scolaire N / N+1 (pour les élèves qui ont obtenu leur bac l’année N) est effectuée en juin N+1. C’est à partir de cette synthèse que l’on calcule le taux de poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur, disponible en juin N+1.
– Taux de poursuite dans les 4 principales filières de l'enseignement supérieur des nouveaux bacheliers issus de familles appartenant à des PCS défavorisées
Source des données : MENJS – DEPP, SIES.
Champ : bacheliers des établissements publics et privés de France métropolitaine + DROM (hors ceux qui relèvent du ministère de l'agriculture).
Mode de calcul :
Il s’agit des bacheliers inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur l'année suivant l’obtention du baccalauréat dans une des quatre filières principales : université, IUT, STS ou CPGE ayant un parent appartenant à la catégorie PCS défavorisée. La PCS est celle du candidat au moment de l’inscription au baccalauréat. La PCS défavorisée appartient aux modalités Ouvriers, retraités (ouvriers et employés), chômeurs et autres personnes sans activité professionnelle.
– Systèmes d’information du SIES : SISE, et de la DEPP : SCOLARITÉ et SI OCEAN – examens et concours.
– Numérateur : 100 x bacheliers de la session N inscrits en formation initiale dans un établissement d’enseignement supérieur public et privé, dans une des quatre filières que sont l’université, l’IUT, une STS ou une CPGE, l'année scolaire N / N+1 (En STS, il est tenu compte des poursuites d’études des bacheliers (toutes séries) par voie d’apprentissage)
– Dénominateur : bacheliers session N appartenant à une PCS défavorisée, hors bacheliers agricoles.
Biais possibles :
Cet indicateur est à différencier de celui du taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur pour toutes les filières. Celui-ci comprend les autres filières que sont les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce, les écoles sanitaires et sociales, les écoles d’arts, les apprentis inscrits en BTS et les bacheliers agricoles. Les numérateurs et dénominateurs ne sont pas les mêmes.
Le fait de ne pas avoir les étudiants inscrits dans d’autres filières, notamment en écoles privées (commerce, ingénieurs, etc.), peut être un biais réel à cet indicateur car on suppose que les PCS défavorisées sont moins fréquentes chez les parents d’étudiants inscrits dans le secteur privé, ce qui augmente la valeur de l'indicateur.
– Proportion d’enfants de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de CPGE
Source des données : MENJS – DEPP, SIES.
Champ : public, France métropolitaine + DOM, étudiants en première et seconde année de CPGE.
Mode de calcul : il s’agit de la proportion d’étudiants en classes préparatoires et issus de familles appartenant aux professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) défavorisées parmi l'ensemble des étudiants en classes préparatoires. Cette proportion est obtenue en calculant le rapport du nombre d'étudiants de cette PCS en classes préparatoires sur le nombre d’étudiants en classes préparatoires de ce même champ.
– Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un DUT
Source des données : MENJS – DEPP, SIES.
Champ : public + privé, France Métropolitaine + DOM.
Mode de calcul : ce taux est calculé comme suit : (bacheliers technologiques de la session N inscrits en IUT l'année N / N+1) x 100 / (bacheliers technologiques session N). L’exploitation des différentes sources comporte des risques de double-comptes.
– Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS
Source des données : MENJS – DEPP, SIES.
Champ : public + privé, France Métropolitaine + DOM.
Mode de calcul : ce taux est calculé comme suit :
Numérateur : bacheliers professionnels, par voie scolaire ou par voie d'apprentissage, de l'académie de la session N s'inscrivant l'année N / N+1 dans les établissements STS publics (y compris STS du ministère chargé de l'agriculture) et privés - quelle que soit l'académie d'inscription en STS.
Dénominateur : bacheliers professionnels de l'académie de scolarisation session N. Ce taux ne tient pas compte des inscriptions en STS dans le cadre de poursuites d'études sous contrat de professionnalisation.
INDICATEUR
3.2 – Ecarts de pourcentages entre les jeunes en situation d'emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études) - selon le diplôme - et les 25-49 ans en situation d'emploi |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
a- non diplômés | écart | -57,3 | -55,4 | -55 | -54 | Non déterminé | -60 |
b- titulaires du brevet ou CFG | écart | -53,9 | -55,3 | -50 | Sans objet | -57 | |
c- titulaires d'un CAP ou BEP | écart | -46,7 | -47,6 | -43 | -46 | Non déterminé | -50 |
d- titulaires d'un BAC Pro | écart | -28,6 | -28,6 | -25 | -28 | Non déterminé | -31 |
e- titulaires d'un BTS | écart | -12,6 | -11,2 | -9,5 | -10 | Non déterminé | -14 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP et INSEE.
Mode de calcul :
L’indicateur mesure l’écart entre le taux d’emploi des sortants de lycée (1) et le taux d’emploi des 25-49 ans (2) :
1) Taux d’emploi des sortants de lycée :
Champ : France métropolitaine + DOM. Sont interrogés, en février de l’année suivant leur sortie, tous les élèves sortants de formation professionnelle (BTS inclus) dans un établissement du 2nd degré public ou privé (enquête IVA).
Mode de collecte des données de base : les établissements scolaires interrogent par voie postale les élèves n’étant plus scolarisés dans un établissement du second degré de l’académie. Les élèves ont également accès au questionnaire sur internet. Des relances sont effectuées par courrier ou téléphone (enquête IVA).
Mode de calcul : nombre de sortants de lycée en emploi (aidé ou non) rapporté à l'ensemble des sortants de lycée (hors poursuite d’étude et apprentissage), selon le plus haut diplôme obtenu (quelle que soit la dernière classe fréquentée), 7 mois après leur sortie du lycée. Ce taux d’emploi est redressé pour tenir compte des non-réponses.
2) Taux d’emploi des 25-49 ans :
Données d’une enquête auprès des ménages ordinaires de France Métropolitaine : l’enquête « Emploi en continu » (résultats du premier trimestre) de l’INSEE.
Mode de collecte des données de base : un enquêteur interroge une ou différentes personnes du logement (ménage), en face à face ou par téléphone (enquête emploi).
Mode de calcul : nombre de personnes âgées de 25 à 49 ans occupant un emploi rapporté au nombre total de personnes de ce groupe d’âges (emploi défini selon les normes du Bureau international du travail), au 1er trimestre de l’année considérée.
Limites et biais connus :
Taux d’emploi des sortants de lycée : ne sont interrogés que les sortants d’année terminale de formation. À partir de 2014, les sortants de terminales technologiques ne sont plus interrogés.
Indicateur : est considéré comme en emploi dans l’enquête IVA toute personne se déclarant comme telle, alors que dans l’enquête « Emploi en continu », il s’agit de toute personne ayant effectué au moins 1 heure de travail rémunéré au cours de la semaine de référence (norme BIT).
Modalités d’interprétation : plus l’indicateur est proche de 0, plus les chances d’être en emploi 7 mois après la sortie du lycée sont proches de celles des 25-49 ans (0 : égalité des taux d’emploi entre entrants sur le marché du travail et population des 25-49 ans).
Analyse des résultats
Comme chaque année, les dernières réalisations relatives au taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur (indicateur 3.1) ne sont pas disponibles lors de la rédaction du rapport annuel de performances. Elles le seront au RAP 2021. En revanche, au vu des dernières réalisations connues (2018 et 2019), et sans préjuger des résultats 2020, les taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur s’améliorent.
Seul le sous-indicateur « proportion d’élèves de familles appartenant aux PCS défavorisées parmi les élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) » a pu être renseigné : la proportion d’élèves a atteint 8,7 % en 2020, bien au deçà des prévisions 2020.
La circulaire n° 2013-0012 du 18 juin 2013 a eu pour objet de présenter les modalités de collaboration de l’enseignement scolaire et de l’enseignement supérieur dans la construction du continuum de formation, articulant les trois années qui précèdent et les trois années qui suivent le baccalauréat. Placée sous la responsabilité du ministère de l’éducation nationale et s’appuyant sur les recteurs, la politique d’orientation des lycéens vers l’enseignement supérieur se décline sur le territoire académique et régional afin de pouvoir poursuivre la hausse du niveau de qualification des jeunes.
L’indicateur 3.2 « Écarts de pourcentage entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée selon le niveau de diplôme, et les 25-49 ans en situation d’emploi » était renseigné jusqu'en 2019 sur la base de l’enquête IVA. À partir de 2020, le dispositif d’enquête a été rénové, dans le but notamment de permettre, conformément aux dispositions de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la publication d’indicateurs sur le parcours scolaire et l’insertion dans l’emploi des jeunes en formation professionnelle, par la voie scolaire ou l’apprentissage, au niveau de chaque CFA et lycée professionnel. Le taux d’emploi des jeunes sortants du lycée (hors ceux poursuivant des études) n’est plus estimé sur une base déclarative 7 mois après la sortie du lycée, mais calculé grâce au rapprochement des bases de données administratives relatives à la scolarité et à l’emploi (notamment la déclaration sociale nominative) sur une semaine de référence 6 mois après la fin de la scolarité. Cette évolution permet de gommer les biais du dispositif précédent qui étaient liés à un taux de réponse moyen de 54 %.
La rénovation du dispositif de recueil des données ne permet pas de comparer les résultats 2019 (obtenus avec l’enquête IVA) avec ceux de 2020 (issus de la première itération d’InserJeunes).
OBJECTIF
4 – Répondre aux besoins éducatifs de tous les élèves sur l'ensemble du territoire |
INDICATEUR
4.1 – Scolarisation des élèves en situation de handicap dans l'enseignement primaire et secondaire |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1. 1er degré - Taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS écoles | % | 86,7 | 84,6 | 94 | 86 | 86 | 96 |
2. 1er degré - Pour information : Nombre de notifications d’affectation en ULIS écoles | Nb | 3 597 | 3 653 | Sans objet | Sans objet | 3 721 | Sans objet |
3. 1er degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de l'école primaire | % | 2 | 2,1 | Sans objet | Sans objet | 2,2 | Sans objet |
4. 2nd degré - Taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS | % | 84 | 83,8 | 91 | 85 | 82,4 | 94 |
5. 2nd degré – Pour information : Nombre de notifications d’affectation en ULIS | Nb | 5 030 | 5 551 | Sans objet | Sans objet | 6 190 | Sans objet |
6. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de collège | % | 2,5 | 1,4 | Sans objet | Sans objet | 2,9 | Sans objet |
7. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de LEGT | % | 1,1 | 1,4 | Sans objet | Sans objet | 1,4 | Sans objet |
8. 2nd degré - Pour information : Proportion d'élèves en situation de handicap parmi les élèves de LP | % | 4,4 | 4,1 | Sans objet | Sans objet | 5,3 | Sans objet |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS –MESRI – DEPP – DGESCO
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
Sous-indicateurs 1 et 4 : les taux de couverture des notifications d’affectation en unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) écoles et en ULIS des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) rapportent les nombres d’élèves scolarisés, soit en ULIS école soit en ULIS (avec une notification d’affectation en ULIS école ou ULIS 2nd degré), au nombre total de notifications d’affectation, soit en ULIS école soit en ULIS, exprimés en pourcentage (100 x nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en ULIS école ou en ULIS / nombre de notifications d’affectation en ULIS école ou en ULIS).
Depuis l’année scolaire 2011-2012, les enquêtes en ligne DEPP – DGESCO sur la scolarisation des élèves en situation de handicap, remplies par les enseignants référents de ces élèves, permettent de savoir quels élèves étaient scolarisés en ULIS école ou en ULIS, et de comptabiliser le nombre des notifications correspondantes, nécessaire au calcul du taux de couverture.
Sous-indicateurs 2 et 5 : le nombre de notifications d’affectation en ULIS école ou en ULIS est donné pour information, de manière à pouvoir interpréter l’évolution du taux de couverture ; il est disponible en janvier n+1 pour l’année scolaire n/n+1.
Sous-indicateurs 3, 6, 7 et 8 : les proportions d’élèves en situation de handicap parmi les élèves sont calculées ainsi : 100 x nombre d’élèves en situation de handicap / nombre total d’élèves. Ces proportions connaissent un plafond mécanique, lié à la part de ces élèves dans la population globale ; elles sont donc données pour information et ne sauraient être assorties d’un ciblage.
INDICATEUR
4.2 – Taux de remplacement (des congés maladie ou maternité) |
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de remplacement (des congés maladie ou maternité) | % | Non connu | Non connu | Non déterminé | Non déterminé | Non déterminé | Non déterminé |
Commentaires techniques
Source :MENJS – MESRI – DAF
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
Cet indicateur recense le nombre de journées d’absence effectivement remplacées par rapport au nombre total de journées d’absence liées aux congés de maladie et de maternité ayant fait l’objet d’une demande de remplacement supérieure ou égale à 15 jours.
INDICATEUR
4.3 – Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée |
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'académies bénéficiant d'une dotation en personnels équilibrée | Nb | 23 | 23 | 25 | 24 | 22 | 26 |
Commentaires techniques
Source des données : MENJS – MESRI – DEPP – DAF
Champ : enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM
Mode de calcul :
Cet indicateur est construit à partir du taux d’encadrement des académies (H / E : nombre d’heures d’enseignement / nombre d’élèves). Il est calculé pour l’année N en janvier N+1.
Le H / E de chaque académie est comparé au H / E moyen national. On obtient alors l’écart entre le taux d’encadrement de chaque académie et le taux moyen national.
Lorsque l’écart au taux moyen est :
- > à +5 % l’académie est considérée comme « excédentaire » en moyens ;
- < à -5 % l’académie est considérée comme « déficitaire » en moyens.
On estime donc que lorsque l’ensemble des 29 académies disposera d’une dotation en moyens située entre -5 % et +5 % autour du taux moyen, l’objectif d’une plus grande équité sera atteint.
La comparaison des résultats 2020 avec ceux de 2019 doit prendre en considération que le nombre des académies, hors Mayotte, passe de 30 en 2019 à 29 en 2020 du fait de la fusion des académies Caen et Rouen en une seule académie, Normandie, depuis le 1er janvier 2020.
Analyse des résultats
L’accueil des élèves en situation de handicap en milieu scolaire est un élément révélateur de la capacité de l’école à remplir sa mission d’inclusion, dans la lignée de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et renforcé par la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance.
Le détail des données relatives à la réalisation 2020 du « taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS écoles » et du « taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS » (indicateur 4.1) fait état d’une hausse des taux de couverture des notifications d’affectation en ULIS écoles (86 % en 2020 contre 84,6 % en 2019) et une baisse en ULIS (82,4 % en 2020 contre 83,8 % en 2019) alors que les évolutions étaient attendues à la hausse pour le 2nd degré. Ces résultats peuvent être nuancés au regard des fortes augmentations du nombre de notifications d’affectation à traiter en ULIS école (3 721 en 2020 contre 3 653 en 2019, soit + 1,83 %) et en ULIS (6 191 en 2020 contre 5 551 en 2019, soit +10,32 %).
La capacité des établissements de l’enseignement privé à remplacer les maîtres absents est mesurée par l’indicateur 4.2, qui n’est pas renseigné dans le présent document, du fait d’une refonte de la méthodologie de calcul de cet indicateur, dans un souci de fiabilisation des données et d’amélioration de l’analyse, comme indiqué au PAP 2020.
Les moyens de l’enseignement privé demeurent répartis équitablement sur l’ensemble du territoire (indicateur 4.3) : 22 académies sur 29 se situent dans les limites préconisées pour garantir un taux d’encadrement comparable à la moyenne nationale du secteur. La réalisation reste stable par rapport à 2019 : l’analyse des résultats entre 2019 et 2020 doit prendre en considération que le nombre d’académie, hors Mayotte, passe de 30 à 29 en 2020 du fait de la fusion des académies de Caen et Rouen, qui avaient une dotation équilibrée en 2019, en une seule académie, Normandie.