Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF
1 – Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international |
INDICATEUR
1.1 – Taux d'insertion des diplômés |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'insertion des diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95 | 96 | 95 | 95 | 95,3 | 90,5 |
Taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 91 | 93,3 | 91 | 92 | 92,2 | 85 |
Commentaires techniques
Source des données : enquête annuelle adaptée de l’enquête « Conférence des Grandes Écoles », effectuée au sein des écoles de l'enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage relevant du ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Les diplômés sont interrogés 12 et 24 mois après leur sortie.
Mode de calcul :
- numérateur : nombre de diplômés en activité professionnelle (y compris en volontariat) au moment de l’enquête ;
- dénominateur : population totale des diplômés de la même année qui sont en emploi ou en recherche d’emploi.
Les diplômés élèves-fonctionnaires sont exclus du calcul.
Analyse des résultats
En 2020, le taux d’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage un an après l’obtention de leur diplôme s’élève à 92,2% et à 95,3% deux ans après l’obtention.
Les taux d’insertion des diplômés sont stables et demeurent à des niveaux élevés, reflétant ainsi l’attractivité des diplômes délivrés.
Outre la qualité reconnue des formations, de tels résultats s’expliquent par la politique développée par les écoles, consistant à donner une place importante aux stages en entreprises et à l’organisation de sessions de préparation à l’emploi en dernière année.
OBJECTIF
2 – Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service |
INDICATEUR
2.1 – Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) |
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) | € | 14041 | 13 979 | 13 950 | 14200 | 13774 | 15 300 |
Commentaires techniques
Source des données : Données budgétaires de dotation des établissements – actions 1 et 2 ; système d’information sur le suivi des étudiants (SISE) et enquête de rentrée de la DGER.
Mode de calcul :
- numérateur : ETP valorisés au coût moyen de salaire chargé par catégorie NNE (méthode normalisée sous la tutelle du ministère) + crédits dédiés ;
- dénominateur : effectifs étudiants en formation de référence (ingénieur, vétérinaire ou paysagiste).
L’indicateur évalue la dépense du programme en subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et en rémunération des personnels consacrée à la formation. Il s’agit du coût de formation pour l’Etat au sens strict : les dépenses consacrées à la recherche ne sont pas comptabilisées. Les cursus concernent les ingénieurs (3 ans d’études après un Bac+2), les vétérinaires (5 ans d’études après un Bac+2) et les paysagistes (4 ans d’études après un Bac+2). Le périmètre comprend une école pour le paysage, quatre écoles pour les vétérinaires et cinq écoles pour les ingénieurs.
Des clés de ventilation s’appliquent pour répartir les ETP et les crédits par activités.
Analyse des résultats
Le coût unitaire de formation par étudiant pour l’Etat s’établit à 13 774€ en 2020 pour les cursus de référence. Le coût pour les formations d’ingénieur, qui représentent près des deux tiers des effectifs, s’établit à 13 135€ tandis que le coût de celle des vétérinaires (un tiers des effectifs) s’élève à 14 900€.
La baisse constatée en 2020 par rapport à l’année précédente s’explique par l’augmentation importantes des effectifs (+5,6%) qui est supérieure à l’augmentation des subventions pour charges de service public des établissements du fait d’un soutien exceptionnel dans le contexte de crise liée à la Covid-19 et celle liée à la masse salariale (glissement vieillesse-technicité).
Compte tenu de la spécificité de leurs activités, le soutien financier exceptionnel versé pour compenser en partie la baisse des ressources propres des établissements a proportionnellement plus bénéficié aux écoles nationales vétérinaires.
OBJECTIF
3 – Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques |
INDICATEUR
3.1 – Nombre d'expertises rendues / nombre de demandes d'appui aux politiques publiques |
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2020 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des publications destinées aux secteurs professionnels et à l'appui aux politiques publiques | % | Non déterminé | (*) | (*) | Non connu | 22.5 |
Analyse des résultats
Le contexte de fusion entre l’INRA et IRSTEA pour former l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) en 2020 n’a pas permis de fournir le résultat de l'indicateur "Part des publications destinées aux secteurs professionnels et à l'appui aux politiques publiques". Un nouvel indicateur est mis en place à compter de 2021.
Cependant, en 2020, trois expertises de l’INRAE en appui aux secteurs professionnels et aux politiques publiques, objet de l'indicateur, ont été publiées : il s’agit de l’étude « Agriculture européenne 2050 », d’une expertise sur la qualité des aliments d’origine animale selon les conditions de production et de transformation et de l’ouvrage « Quelle politique agricole commune demain ? » publié aux Editions QUAE. Ces publications ont vocation à éclairer les politiques publiques nationales, européennes et internationales.