$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,150)

$@FwLOVariable(libelleProg,Formations supérieures et recherche universitaire)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence

45 948 119
53 235 116

3 363 215 406
3 360 622 500

3 409 163 525
3 413 857 616

45 948 119
53 235 116

3 363 215 406
3 360 615 945

3 409 163 525
3 413 851 061

02 – Formation initiale et continue de niveau master

119 864 090
92 794 055

2 436 879 288
2 417 430 855

2 556 743 378
2 510 224 911

119 864 090
92 794 055

2 436 879 288
2 417 063 131

2 556 743 378
2 509 857 187

03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat

9 424 902
13 709 003

367 419 430
383 369 715

376 844 332
397 078 718

9 424 902
13 709 003

367 419 430
383 369 715

376 844 332
397 078 718

04 – Établissements d'enseignement privés

 
 

84 895 852
81 781 958

84 895 852
81 781 958

 
 

84 895 852
81 749 750

84 895 852
81 749 750

05 – Bibliothèques et documentation

28 166 078
38 714 815

423 977 932
440 805 803

452 144 010
479 520 618

28 166 078
38 714 815

423 977 932
440 819 653

452 144 010
479 534 468

13 – Diffusion des savoirs et musées

22 989 704
29 339 674

104 109 179
105 028 789

127 098 883
134 368 463

22 989 704
29 339 674

104 109 179
105 028 789

127 098 883
134 368 463

14 – Immobilier

45 707 169
29 200 380

1 159 011 974
1 092 629 996

1 225 419 143
1 121 830 376

45 707 169
29 200 380

1 189 899 674
1 115 655 108

1 258 976 593
1 144 855 488

15 – Pilotage et support du programme

117 434 464
173 474 591

1 454 146 068
1 466 681 646

1 571 580 532
1 640 156 238

117 434 464
173 474 591

1 454 146 068
1 466 330 424

1 571 580 532
1 639 805 015

17 – Recherche

137 244 557
74 540 343

3 817 613 914
3 800 568 899

3 954 858 471
3 875 109 242

137 244 557
74 540 343

3 817 613 914
3 800 571 207

3 954 858 471
3 875 111 550

Total des crédits prévus en LFI *

526 779 083

13 211 269 043

13 738 048 126

526 779 083

13 242 156 743

13 768 935 826

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-10 187 567

+84 866 144

+74 678 577

-10 187 567

+13 574 195

+3 386 628

Total des crédits ouverts

516 591 516

13 296 135 187

13 812 726 703

516 591 516

13 255 730 938

13 772 322 454

Total des crédits consommés

505 007 977

13 148 920 162

13 653 928 139

505 007 977

13 171 203 722

13 676 211 699

Crédits ouverts - crédits consommés

+11 583 539

+147 215 025

+158 798 563

+11 583 539

+84 527 216

+96 110 754


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 11 500 000 €.

 

La fongibilité asymétrique de 11,5 M€ réalisée en 2020 est technique et ne correspond pas à une baisse de la consommation des établissements : il s'agit de la traduction budgétaire du passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE) de certains établissements au cours de l'année 2020, ce qui signifie que les consommations correspondantes en crédits et en emplois passent du titre 2 du programme 150 au hors titre 2.

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

526 779 083

13 211 269 043

13 738 048 126

526 779 083

13 242 156 743

13 768 935 826

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

526 779 083

13 211 269 043

13 738 048 126

526 779 083

13 242 156 743

13 768 935 826

 

Le montant inscrit au projet de loi de finances (PLF) pour le programme 150 était de 13 738,05 M€ en AE et 13 768,94 M€ en CP.


Il n’y pas eu de modification de la répartition des crédits entre le projet de loi de finances (PLF) et la loi de finances initiale (LFI).

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Décrets de transfert et de virement

Le solde des transferts et virements effectués en cours de gestion sur le programme 150 est de -1,21 M€ en AE et en CP (cf. décret n° 2020-1015 du 7 août 2020), dont 0,70 M€ sur le titre 2 (-0,42 M€ hors CAS Pensions).


Transferts entrants : +0,75 M€ dont +0,45 M€ de titre 2

Le décret n° 2020-1015 du 7 août 2020 a transféré au profit du programme 150 :

  • 0,24 M€ de crédits de titre 2 en AE et en CP et 4 ETP à compter de mars 2020 (soit 3 ETPT 2020) depuis le programme 214 « soutien de la politique de l’éducation nationale » afin de renforcer le dispositif Parcoursup ;

  • 0,22 M€ de crédits de titre 2 en AE et en CP ainsi qu’un ETPT depuis le programme 214 « soutien de la politique de l’éducation nationale » afin de financer la mise en place d'un recteur délégué ;

  • 0,30 M€ de crédits hors titre 2 en AE et en CP depuis le programme 205 « affaires maritimes » destinés au regroupement du site nantais de l’École nationale supérieur maritime (ENSM) avec celui de l’École centrale de Nantes (ECN) sur le site de l’ECN.


Transferts sortants : -1,97 M€ dont -1,16 M€ de titre 2

Le décret n° 2020-1015 du 7 août 2020 a transféré depuis le programme 150 :

  • 1,32 M€ en AE et en CP dont 0,51 M€ en titre 2 ainsi que 8 ETPT vers le programme 214 « soutien de la politique de l’Éducation nationale » dans le cadre de la suppression des chancelleries (transfert en mi-année) ;

  • 0,65 M€ en AE et en CP de crédits de titre 2 ainsi que 9 ETPT vers le programme 214 « soutien de la politique de l’Éducation nationale » afin de financer la mise en place des recteurs délégués et de leur équipe administrative (transfert en mi-année).


Reports de crédits

Trois arrêtés de reports de crédits 2019 sur 2020 ont été pris pour un montant total de 103,34 M€ en AE et 46,62 M€ en CP.

  • L’arrêté en date du 22 janvier 2020 a permis le report d’AE affectées non engagées (AENE) à hauteur de 74,08 M€ sur les BOP locaux du programme 150 pour la réalisation d’opérations immobilières.

  • L’arrêté en date du 29 janvier 2020 a reporté 17,59 M€ en AE et 36,26 M€ en CP de crédits de fonds de concours rattachés trop tardivement sur l’exercice 2019 pour être consommés en 2019.

  • L’arrêté en date du 7 février 2020 a reporté 11,66 M€ en AE et 10,36 M€ en CP de crédits immobiliers correspondant à l’opération Campus de Nice, au campus hospitalo-universitaire Grand Paris-Nord ainsi qu’à d’autres crédits du programme relatifs à des marchés ou des dispositifs dont la mise en œuvre a été décalée.


Loi de finances rectificative

La loi n°2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative a annulé 51,02 M€ en AE et 59,92 M€ en CP.


Les crédits T2 annulés sont de 9,48 M€ correspondant au montant de la réserve de précaution (2,63 M€) et de marges en gestion à hauteur de 6,85 M€.


Les crédits HT2 annulés sont de :

  • 41,5 M€ en AE, soit le montant de la mise en réserve initiale (69,3 M€) minorée de 27,8 M€ ;
  • 50,4 M€ en CP, soit le montant de la mise en réserve initiale (68,0 M€) minorée de 17,6 M€.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Rattachement de fonds de concours et d’attributions de produits


Le montant des fonds de concours et attributions de produits rattaché en 2020 sur le programme 150 est de 24 209 142 € en AE et 17 898 905 € en CP. Ces crédits correspondent :


  • aux fonds de concours immobiliers pour un total de 23 741 105 €, répartis comme suit :
    • fonds 1-2-00085 (participations diverses à l’aménagement) pour 23 087 000 € en AE et 16 225 513 € en CP ;
    • fonds 1-2-00532 (investissement d’avenir : ville de demain) pour 551 250 € en CP ;
    • fonds 1-2-00609 (rénovation de l’immobilier de l’enseignement supérieur) pour 654 105 € en AE et en CP.


  • aux attributions de produits, principalement du HCERES, pour 468 037 € en AE et en CP.


Les crédits de fonds de concours et d’attributions de produits non consommés en 2020 ont fait l’objet d’une demande de report sur l’année 2021.


Annulation de fonds de concours


Un montant de 644 352 € en AE a été annulé, pour l’année 2020, sur le fond de concours 1-2-00085 par le décret n°2021-164 du 15 février 2021 en raison de recettes de fonds de concours comptabilisées par erreur et restées excédentaires en fin de gestion 2020.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

2 633 896

69 320 118

71 954 014

2 633 896

67 959 747

70 593 643

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

2 633 896

69 320 118

71 954 014

2 633 896

67 959 747

70 593 643

 

La mise en réserve initiale

 

Pour l’exercice 2020, les modalités de mise en réserve de droit commun sont prévues au III de l’exposé des motifs du PLF 2020, soit un taux de 0,5 % des crédits ouverts sur le titre 2 « dépenses de personnel » et un taux de 4 % sur les crédits hors masse salariale (hors titre 2) des programmes dont les dépenses sont plus modulables.

 

Titre 2

Le montant de la réserve des crédits de titre 2 a été calculé avec un taux de 0,5 % des crédits ouverts en LFI, soit 2,6 M€ en AE et en CP.

 

Hors titre 2

Les crédits HT2 ont fait l’objet d’un calcul de mise en réserve dérogatoire :

  • les crédits relatifs à la part de subvention pour charges de service public (SCSP) des opérateurs affectée à la masse salariale sont exonérés de mise en réserve (0 % au lieu du taux de 0,5 %) ;
  • les crédits relatifs à la part de la SCSP des opérateurs affectée aux dépenses de fonctionnement se voient appliquer une mise en réserve forfaitaire de 30 M€ (au lieu de 4 %) ;
  • une exonération de mise en réserve pour les opérations Campus dont les contrats ou les marchés ont déjà été signés, celles non encore finalisées étant gelées en totalité;
  • les autres crédits se voient appliquer une mise en réserve de 8 % (au lieu de 4 %).

Au total, les crédits hors titre 2 mis en réserve se sont élevés à 69,3 M€ en AE et 68,0 M€ en CP.

 

Utilisation de la mise en réserve en gestion

 

Titre 2

L'ensemble des crédits mis en réserve a été annulé dans le cadre de la LFR du 30 novembre 2020.

 

Hors titre 2

Le dégel d’une partie de la réserve de précaution (27,79 M€ en AE et 17,52 M€) a contribué à la couverture des surcoûts liés à la crise sanitaire et notamment la compensation aux établissements des prolongations des contrats doctoraux, post-doctoraux et d’ATER.

 

La loi de finances rectificative n°2020-1473 du 30 novembre 2020 a annulé le solde de la réserve de précaution, soit 41,5 M€ en AE et 50,4 M€ en CP.


 

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2019

(1)

Réalisation

2019

(2)

LFI + LFR

2020

(3)

Transferts
de gestion
2020

(4)

Réalisation

2020

(5)

Écart à
LFI + LFR 2020
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1306 – Enseignants du 1er degré

0,00

15,08

20,00

0,00

14,34

-5,66

1307 – Enseignants du 2nd degré

0,00

479,03

511,00

0,00

461,33

-49,67

1309 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

2 001,06

2 209,00

0,00

1 937,74

-271,26

1310 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

19,26

11,00

0,00

16,99

+5,99

1311 – Personnels d'encadrement

0,00

282,71

190,00

0,00

284,01

+94,01

1312 – Personnels administratif, technique et de service

-2,00

3 753,30

3 573,00

-13,00

3 571,80

+11,80

1313 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

489,16

478,00

0,00

467,79

-10,21

Total

-2,00

7 039,60

6 992,00

-13,00

6 754,00

-225,00


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2020

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2019 sur 2020

dont impact du
schéma d'emplois
2020 sur 2020

1306 – Enseignants du 1er degré

0,00

0,00

-0,07

-0,67

-0,67

0,00

1307 – Enseignants du 2nd degré

0,00

0,00

-14,03

-3,67

-4,00

+0,33

1309 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

0,00

-55,99

-7,33

-4,00

-3,33

1310 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

0,00

-2,94

+0,67

0,00

+0,67

1311 – Personnels d'encadrement

0,00

0,00

-1,03

+2,33

+1,33

+1,00

1312 – Personnels administratif, technique et de service

0,00

+5,00

-157,16

-18,34

-12,67

-5,67

1313 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

-8,00

-16,37

+3,00

+4,00

-1,00

Total

0,00

-3,00

-247,59

-24,01

-16,01

-8,00

 

La colonne "transferts en gestion" s'élève à -13 ETPT et correspond à plusieurs mouvements :

  • le transfert sortant des équipes administratives des recteurs délégués sur le programme 214 (-8 ETPT),
  • le transfert sortant des emplois des 26 chancelleries dissoutes au 31/12/2019 sur le programme 214 (-8 ETPT),
  • le transfert entrant relatif au renforcement de Parcoursup (+3 ETPT).

L’écart de -225 ETPT entre la réalisation 2020 et la LFI après transferts en gestion s’explique en grande partie par la comptabilisation du passage aux RCE de l’ENS Chimie Lille et de la dissolution de plusieurs ComUE à -192 ETPT.

 

L'impact 2020 des transferts d'emplois de titre 2 inscrits en LFI 2020 s'établit à -3 ETPT.

 

Il se décompose en:

+ 4 ETPT pour le transfert, le 1er janvier 2020, de 4 personnels administratif, technique et de service de l’université
Paris I vers l’IAE de Paris au titre d’une convention conclue entre les deux établissements le 1er juillet 2014 ;
+ 1 ETPT pour la consolidation 2020 du transfert de 2 emplois, l'un le 1er janvier 2019 et l'autre le 1er septembre 2019, de la FNSP vers l’IEP de Bordeaux dans le cadre d’une convention de coopération ;

- 8 ETPT vers le programme 214 «Soutien de la politique de l’éducation nationale» de personnels de l’Inspection
Générale des Bibliothèques (IGB) du programme 150 T2, à compter du 1er janvier 2020, au titre de la fusion en une
inspection unique de l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN), l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), l’inspection générale de la jeunesse et des sports (IGJS) et
l’inspection générale de bibliothèques (IGB) ;
 

La colonne "corrections techniques" se décompose en plusieurs mouvements au sein du programme 150, dont principalement des mouvements du T2 vers le HT2 pour -192 ETPT et -12,4 M€ (-9,3 M€ de HCAS) en raison de:

  • la création de l'établissement Centrale Lille Institut se substituant à l'école centrale de Lille et intégrant l'école nationale supérieure de chimie de Lille (-77 ETPT),
  • les dissolutions au 31/12/2019 des ComUE (Aquitaine, LanguedocRoussillon, Côte d’Azur, Université Sorbonne Paris Cité, Grenoble Alpes, Paris Seine ; Paris-Saclay intègre un établissement expérimental, Paris sciences et lettres intègre un établissement expérimental, Lille Nord de France intègre l'université de Lille, HESAM intègre la ComUE PSL ; enfin, les biens, droits et obligations de ComUE Centre-Val-de-Loire et Université Bretagne Loire ont été transférés aux établissements membres) (-115 ETPT).

Cela signifie que les établissements non dissous, jusque-là gérés sur le T2 du 150 sont dorénavant gérés sur le HT2 du 150 (en crédits et en emplois).

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1306 – Enseignants du 1er degré

5,00

0,00

9,00

5,00

0,00

9,00

0,00

0,00

1307 – Enseignants du 2nd degré

33,00

6,00

9,00

34,00

0,00

9,00

+1,00

0,00

1309 – Enseignants chercheurs et assimilés

139,00

34,00

9,00

129,00

106,00

9,00

-10,00

0,00

1310 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

0,00

0,00

2,00

0,00

9,00

+2,00

0,00

1311 – Personnels d'encadrement

7,00

4,00

9,00

10,00

4,00

9,00

+3,00

0,00

1312 – Personnels administratif, technique et de service

219,00

59,00

9,00

202,00

61,00

9,00

-17,00

0,00

1313 – Personnels des bibliothèques et des musées

35,00

6,00

9,00

32,00

7,00

9,00

-3,00

0,00

Total

438,00

109,00

414,00

178,00

-24,00

0,00

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

Service

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

ETP
au 31/12/2020

Administration centrale

549,00

549,00

-8,00

0,00

0,00

559,00

Opérateurs

6 199,00

5 922,00

5,00

0,00

-192,00

5 954,00

Autres

244,00

283,00

0,00

0,00

-55,59

249,00

Total

6 992,00

6 754,00

-3,00

0,00

-247,59

6 762,00

 

La rubrique "Autres" regroupe des entités rattachées à l'administration centrale du MESRI n'ayant pas la qualité
d'opérateurs de l'Etat, comme le Haut-conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur
(HCERES), le bureau des longitudes, l'académie de médecine et l'institut de France.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence

580,00

561,00

02 – Formation initiale et continue de niveau master

1 552,00

1 499,00

03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat

140,00

135,00

05 – Bibliothèques et documentation

350,00

338,00

13 – Diffusion des savoirs et musées

287,00

277,00

14 – Immobilier

587,00

567,00

15 – Pilotage et support du programme

1 559,00

1 506,00

17 – Recherche

1 937,00

1 871,00

Total

6 992,00

6 754,00

Transferts en gestion

-13,00

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 :  12

 

Ces apprentis correspondent à ceux rémunérés sur l'administration centrale. Les apprentis des opérateurs RCE
sont comptabilisés sur le volet Opérateurs du programme.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2019

Prévision
LFI 2020

Exécution
2020

Rémunération d’activité

299 269 680

303 032 572

292 718 488

Cotisations et contributions sociales

212 013 454

219 268 775

209 074 917

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

157 841 616

159 530 905

156 462 708

    – Civils (y.c. ATI)

156 717 307

158 482 390

155 342 733

    – Militaires

91 266

 

71 459

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 033 043

1 048 515

1 048 515

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

54 171 838

59 737 870

52 612 209

Prestations sociales et allocations diverses

3 340 787

4 477 736

3 214 572

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

514 623 921

526 779 083

505 007 977

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

356 782 305

367 248 178

348 545 270

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

La baisse apparente des crédits de titre 2 en 2020 traduit principalement le passage de plusieurs établissements aux responsabilités et compétences élargies (RCE) en cours d'année 2020 : les consommations en emplois et crédits de ces établissements, précédemment réalisées sur le titre 2, se sont faites sur le hors titre 2 à hauteur de 12 M€ environ.  Historiquement, afin d’être effectués à un juste niveau, ces changements de périmètre sur le programme 150 sont pris en compte l'année suivante en PLF (PLF 2021 dans le cas présent). Cela explique en grande partie l'évolution constatée entre 2019 et 2020. A périmètre identique, l'exécution a augmenté en 2020.


En CP et en ETPT

LFI 2019

Exec 2019

LFI 2020

Exec 2020

T2 

(CP retraités des passages RCE)

527 M€

515 M€

527 M€

(514 M€)

505 M€

Plafond d’emplois

(retraités des passages aux RCE)

7 298

7040

6 992

(6800)

6754


Il est à noter également que l'année 2020 a été marquée par un pilotage renforcé des crédits et des emplois de titre 2 avec l'envoi de notifications globales aux établissements, en crédits comme en emplois. Des remontées plus régulières ont également été effectuées par les établissements, ce qui a permis de mieux prendre en compte les effets de la crise sanitaire.

Enfin, la crise sanitaire a entraîné des décalages dans les recrutements et certains types de contrats, en particulier les contrats courts liés à l'accueil du public, ont été fortement affectés. La conjoncture a ainsi conduit à une sous-consommation du plafond d'emplois par rapport à une année classique.


S'agissant de l'indemnisation du chômage, 23 ETP ont bénéficié d'allocations d'aide au retour à l'emploi pour un montant de 0,40 M€. Pour les établissements bénéficiant d'une convention de gestion avec Pôle emploi, le montant des versement d'indemnités a été de 0,62 M€, en progression de 7,6 %.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2019 retraitée

344,77

Exécution 2019 hors CAS Pensions

356,78

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019

-9,52

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,49

    – GIPA

-0,05

    – Indemnisation des jours de CET

-0,95

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

-1,50

Impact du schéma d'emplois

 

EAP schéma d'emplois 2019

 

Schéma d'emplois 2020

 

Mesures catégorielles

1,31

Mesures générales

0,05

Rebasage de la GIPA

0,05

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

2,43

GVT positif

5,59

GVT négatif

-3,16

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

0,10

Indemnisation des jours de CET

0,43

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

-0,33

Autres variations des dépenses de personnel

-0,11

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

 

Autres variations

-0,11

Total

348,55

 

La ligne « mesures de transferts et de périmètre » comptabilise notamment le transfert du T2 vers le HT2 des dépenses de masse salariale de l’ENS Chimie Lille et de ComUE au 1er janvier 2020 (accession aux RCE 2020).


La ligne "autres rebasages" comptabilise l'évolution des indemnités de jury sur 2020 par rapport à 2019. La ligne "autres rebasages comporte également la prime covid pour 300 000 €.


 Le GVT solde représente +1,09% en pourcentage de la masse salariale (+2,47% de GVT positif par rapport à la masse indiciaire et -1,38 % d’effet noria).

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1306 – Enseignants du 1er degré

52 157

58 559

77 267

42 556

47 781

63 044

1307 – Enseignants du 2nd degré

53 733

62 977

79 601

42 556

49 878

63 044

1309 – Enseignants chercheurs et assimilés

48 595

70 820

83 171

40 100

58 440

68 633

1310 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

51 856

53 718

55 559

29 577

31 548

33 499

1311 – Personnels d'encadrement

60 928

65 134

71 564

37 189

41 511

48 058

1312 – Personnels administratif, technique et de service

32 620

35 641

36 019

25 466

28 523

28 935

1313 – Personnels des bibliothèques et des musées

34 031

38 213

39 739

27 575

31 788

33 346

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2020

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

409 643

409 643

PPCR (création échelon sommitaux, promotion grades et échelons)

A + B + C

Tous

01-2020

12

409 643

409 643

Mesures indemnitaires

900 000

900 000

RIFSEEP (Revalorisation triennale IFSE)

A + B + C

ITRF et Bibliothèques

01-2020

12

900 000

900 000

Total

1 309 643

1 309 643

 

L'application du RIFSEEP et du protocole PPCR a eu un impact de 1,3 M€ en 2020.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Contrats de plan État-région (CPER)


Génération 2015 - 2020

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

14 - Immobilier

925 440 000

172 900 000

193 200 000

156 770 161

120 417 385

834 660 161

419 340 925

Total

925 440 000

172 900 000

193 200 000

156 770 161

120 417 385

834 660 161

419 340 925


 

Génération 2007 - 2014

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

14 - Immobilier

1 952 850 000

 

 

 

 

1 511 700 000

1 511 700 000

17 - Recherche

138 900 000

 

 

 

 

98 100 000

98 100 000

Total

2 091 750 000

 

 

 

 

1 609 800 000

1 609 800 000


 

Contrats de projets État-Régions 2007-2014

 

Dans les contrats de projets État-régions 2007-2013, prolongés en 2014, le renforcement de l’effort de recherche et des structures d’enseignement supérieur constituait une thématique prioritaire s’intégrant à l’axe « compétitivité et attractivité des territoires ».

L’enveloppe fixée au titre des CPER 2007-2013 pour l’enseignement supérieur était de 2 260,42 M€ dont 2 121,52 M€ pour l’immobilier universitaire et 138,9 M€ pour les équipements scientifiques relevant de la recherche universitaire.

 

  • Volet immobilier universitaire

L’axe prioritaire du volet immobilier universitaire des CPER portait sur la modernisation des structures d’enseignement supérieur par la mise au standard international de l’immobilier universitaire (mises en sécurité lourdes, réhabilitations de bâtiments existants, développement de locaux accueillant des laboratoires de recherche ou des écoles doctorales) et l’amélioration de l’offre de logements étudiants.

L’enveloppe contractualisée par l’État a été arrêtée à mi-parcours à un montant de 2 121,52 M€ dont 1 952,85 M€ sur le programme 150 et 168,67 M€ sur le programme 231.

Fin 2014, au terme des CPER 2007-2014, le montant total d’AE ouvertes est de 1 655 M€ (1 511,7 M€ sur le P150, 126,6 M€ sur le P231 et 16,7 M€ sur le P723 – CAS immobilier), soit un taux d’exécution de 78 %.

La couverture des AE ouvertes sur cette génération de CPER a été soldée en 2018.

 

  • Volet équipements scientifiques

Le taux d’exécution du volet équipements scientifiques des CPER 2007-2013 est de 70,6 % à fin 2014 (98,1 M€ en AE et CP exécutés sur le programme 150 de 2007 à 2014).


Contrats de plan État-Régions 2015-2020

 

Le MESRI a défini les priorités suivantes pour le CPER 2015-2020 :

  • offrir aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des campus attractifs et fonctionnels :
    • répondre aux besoins de logements étudiants ;
    • engager un plan de réhabilitation et d’aménagement des campus ;
    • promouvoir la performance et la sobriété énergétiques (réhabilitations exemplaires) ;
    • connecter les campus : investir dans le numérique ;
  • soutenir une politique de sites dynamique, cohérente et économiquement soutenable :
    • déployer une politique de site ;
    • soutenir un financement national équilibré de l’ESR en matière immobilière ;
    • soutenir des projets économiquement soutenables sur le long terme.

 

Pour les contrats de plan État-Régions 2015-2020 et les contrats spécifiques de la Polynésie Française et de la Nouvelle-Calédonie, après la procédure de revoyure initiée par le Premier Ministre en 2016, l’enveloppe contractualisée par l’État pour l’enseignement supérieur a été portée à 1 033,30 M€ dont 933,73 M€ sur le P150 (y compris 4 M€ pour le contrat de la Nouvelle-Calédonie et 4 M€ pour celui de la Polynésie française) pour des opérations immobilières universitaires.

Ces enveloppes ont été modifiées à la suite de la clôture anticipée fin 2018 des CPER 2015-2020 des départements et régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion) et portées à un total de 1 027,39 M€ dont 925,44 M€ sur le P150 et 98,95 M€ sur le P231.

 

De 2015 à 2020, ce sont, hors fonds de concours, 931,84 M€ en autorisations d’engagement (AE) (dont 168,80 M€ en 2020) qui ont été mis à disposition au titre du CPER 2015-2020 comme suit :

  • programme 150 : 834,66 M€ (dont 154,51 M€ en 2020) ;
  • programme 231 : 97,18 M€ (dont 14,29 M€ en 2020).

Le taux d’exécution en AE fin 2020 du volet immobilier des CPER 2015-2020 est de 91 % dont 90,2 % sur le programme 150.

 

Sur le programme 150, la consommation de CP État sur la période 2015 à 2020 s’établit à 419,34 M€ (dont 120,42 M€ en 2020), soit un taux de couverture des AE ouvertes pour cette génération de CPER de 50,2 %. Elle correspond à des versements aux établissements (opérations sous maîtrise d’ouvrage établissement) ou au paiement de prestataires (opérations sous maîtrise d’ouvrage État).

 

Ces montants correspondent aux crédits consommés hors fonds de concours.

 

Contrats de convergence et de transformation (CCT)


Génération 2019 - 2022

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur
Territoire

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

14 - Immobilier

21 370 780

5 000 780

2 540 000

2 260 000

619 700

3 830 000

619 700

Guadeloupe

5 000 000

960 000

660 000

960 000

318 715

2 250 000

318 715

La Réunion

4 904 780

2 740 780

1 580 000

 

 

 

 

Martinique

5 000 000

300 000

300 000

300 000

300 000

380 000

300 000

Mayotte

6 466 000

1 000 000

 

1 000 000

985

1 200 000

985

Total

21 370 780

5 000 780

2 540 000

2 260 000

619 700

3 830 000

619 700


 

Contrats de convergence et de transformation (CCT)

Les CPER 2015-2020 des départements et régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion) ont été clôturés de façon anticipée fin 2018 et s’y sont substitués des contrats de convergence et de transformation (CCT) pour la période 2019-2022.

 

Le volet enseignement supérieur des CCT représente un montant total de 29,125 M€ (27,697 M€ sur le P150 et 1,428 M€ sur le P231) dont un montant de 8,9 M€ correspondant à la reprise d’opérations inscrites dans le CPER 2015-2020 mais non engagées.

 

À l’issue de la 2ème année des CCT des départements et régions d’outre-mer, le montant total des AE mises à disposition est de 4,29 M€ en AE, ce qui permet d’atteindre un taux d’exécution en AE de 18,8 %. Ce montant d’AE se décompose comme suit :

  • 3,83 M€ sur le P150 (dont 2,26 M€ en 2020) ;
  • 0,46 M€ sur le P231 mis en place en 2020.

 

Les crédits de paiement consommés en 2020 représentent un montant de 0,62 M€ sur le P150.

 

 

Marchés de partenariat


   Marché de partenariat / CAMPUS GRAND LILLE "FORMATION-INNOVATION"

Le contrat de partenariat « formation-innovation » fait partie de l’Opération Campus Grand Lille qui est financée sur crédits du programme 150. Il a été signé le 23 décembre 2013 avec le groupement Eiffage SA. Depuis la dissolution de la ComUE Université Lille Nord de France fin 2019, le marché est porté par l’Université de Lille. Le projet se déploie sur deux sites :

 

  • le site hospitalo-universitaire de Lille à Loos avec deux constructions : le Pôle Formation Santé (extension des locaux de formation de la Faculté de Médecine et création d’une bibliothèque centrale) et Eurasport (création de locaux pour une structure de recherche, développement, formation autour de l’activité physique adaptée) ;

 

  • l’îlot Gare à Roubaix avec le Campus de la Distribution (regroupement de l’Institut du Marketing et du Management de la Distribution et des Langues Étrangères Appliquées - IMMD-LEA dans de nouveaux locaux permettant notamment l’abandon de bâtiments vétustes).

 

Le montant global de l’investissement s’est élevé à 53,2 M€ HT dont 12 M€ financés par les collectivités territoriales. Les AE mises en place par le MESRI en 2013, d’un montant de 51,9 M€, correspondent à la contribution de l’État au financement de l’investissement et au dédit. Les frais de procédure, financés par le MESRI, ont été engagés et payés en 2013 à hauteur de 1,3 M€.

 

La mise à disposition des locaux, effectuée de façon échelonnée à partir de mi 2016, a impliqué le versement de redevances à partir de 2016. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,25 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,77 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,82 M€) et frais financiers (0,95 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

51 900 000

3 300 000

51 863 603

3 272 607

0

1 500 000

0

1 455 000

0

1 300 000

0

1 246 000

0

1 823 000

0

1 415 000

0

42 650 996


Fonctionnement

2 600 000

2 600 000

2 495 132

2 495 132

700 000

700 000

679 000

679 000

1 300 000

1 300 000

817 000

817 000

848 000

848 000

1 373 000

1 373 000

29 960 000

29 960 000


Financement

2 800 000

2 800 000

2 800 000

2 800 000

900 000

900 000

900 000

900 000

1 400 000

1 400 000

950 000

950 000

809 000

809 000

730 000

730 000

7 100 000

7 100 000

 

 

   Marché de partenariat / CAMPUS GRAND LILLE "RECHERCHE - CITE SCIENTIFIQUE"

Le contrat de partenariat « recherche-cité scientifique » fait partie de l’Opération Campus Grand Lille financée sur crédits budgétaires. Il a été signé par la ComUE Université Lille Nord de France en octobre 2016 pour une durée de travaux de 31 mois et d’exploitation de 25 ans. Depuis la dissolution de la ComUE Université Lille Nord de France fin 2019, le marché est porté par l’Université de Lille.

 

Le projet immobilier, implanté sur la cité scientifique de Villeneuve d’Ascq, comprend trois opérations immobilières :

  • la construction d’une animalerie (1 140 m²) ;
  • la réhabilitation et l’extension du bâtiment D (7 280 m²) pour le pôle STIC SOFT et les laboratoires LML et LGCgE ;
  • la construction de l’institut Chevreul (2 700 m²) au profit des activités de recherche et d’innovation dans le domaine de la chimie et des matériaux.

 

Le coût global de l’investissement augmenté du dédit a été couvert en 2016 par une AE d’un montant de 39,54 M€. Les frais de procédure ont été engagés et payés en 2016 pour un montant de 1,26 M€. Des crédits complémentaires d’ingénierie ont été versés en 2019 à hauteur de 0,355 M€.

 

La mise à disposition des locaux a été échelonnée entre 2018 et 2019. Le versement des premières redevances est intervenu à partir de 2018. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,44 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 0,314 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,79 M€) et frais financiers (0,235 M€).

 

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

39 639 000

300 000

39 541 000

294 000

0

1 000 000

0

994 000

0

1 100 000

0

1 441 000

0

1 469 000

0

1 343 000

0

34 000 000


Fonctionnement

1 400 000

1 400 000

1 358 000

1 358 000

1 200 000

1 200 000

1 345 000

1 345 000

1 300 000

1 300 000

79 000

79 000

342 000

342 000

408 000

408 000

16 290 000

16 290 000


Financement

200 000

200 000

200 000

200 000

1 000 000

1 000 000

826 000

826 000

1 200 000

1 200 000

235 000

235 000

923 000

923 000

1 073 000

1 073 000

16 105 000

16 105 000

 

 

   Marché de partenariat / CAMPUS INNOVANT UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE

Le contrat de partenariat du campus innovant porté par l’université de Bourgogne, d’une durée d’exploitation de 25 ans, a été signé le 18 juillet 2013 avec la société PRISMA 21, filiale de la société Bouygues.

 

Cette opération a permis la rénovation énergétique du bâtiment Mirande, la construction de trois bâtiments : l’institut Marey - maison de la métallurgie, un espace multiplex destiné à la vie étudiante et une maison internationale des chercheurs-MIC qui est exploitée en résidence hôtelière.

 

Les AE mobilisées par l’État lors de la signature du contrat de 24 M€ correspondent à la participation du MESRI au coût de l’investissement (22 M€ sur un total de 24,8 M€) et au dédit (2 M€). En outre, l’université a bénéficié de crédits d’ingénierie pour financer les prestations d’assistance à la personne publique durant les études, les travaux et la phase de mise en service à hauteur de 0,2 M€ en AE et CP (dont 0,1 M€ en 2015) ainsi que les frais de procédure (indemnités dues aux candidats non retenus) à hauteur de 0,4 M€ (l’AE ouverte en 2011 était de 0,5 M€).

 

La mise à disposition de locaux, intervenue entre mai et juin 2015, a impliqué le paiement de redevances à partir du 2ème trimestre 2015. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 0,67 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 0,93 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,04 M€) et frais financiers (0,89 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

24 600 000

2 600 000

24 558 495

2 574 754

0

700 000

0

660 000

0

700 000

0

675 000

0

686 000

0

656 000

0

19 306 741


Fonctionnement

1 000 000

1 000 000

1 012 904

1 012 904

100 000

100 000

100 000

100 000

200 000

200 000

44 000

44 000

77 000

77 000

195 000

195 000

6 187 000

6 187 000


Financement

2 700 000

2 700 000

2 675 462

2 675 462

900 000

900 000

902 000

902 000

800 000

800 000

888 000

888 000

860 000

860 000

807 000

807 000

8 887 000

8 887 000

 

 

   Marché de partenariat / CAMPUS LORRAIN - BIOLOGIE-SANTE BRABOIS

Le contrat de partenariat « biologie-santé Brabois » fait partie de l’Opération Campus Lorrain financée sur crédits budgétaires. Il a été signé par l’université de Lorraine le 28 janvier 2016 avec le groupement EIFFAGE pour une durée de 27 ans et 4 mois (28 mois de travaux et 25 ans d'exploitation).

 

Ce projet a permis de créer, sur le campus Brabois dans l’agglomération nancéenne, un pôle d’enseignement et de recherche dans le domaine de la santé, regroupant les UFR de pharmacie et odontologie dans un nouveau bâtiment de 8 800 m² à proximité de l’UFR de médecine, déjà présent sur le site. Le projet comprenait aussi la construction d’une animalerie principale de 1 800 m². Le coût global de l’investissement s’élève à 43,67 M€ HT dont 43,15 M€ HT financé par l’État. Ce montant augmenté du dédit a été couvert par une AE de 53 M€ sur le programme 150 en 2016.

 

La mise à disposition des locaux, intervenue en mai 2018, a impliqué le versement des redevances à partir de 2018. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,57 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,76 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,6 M€) et frais financiers (1,16 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

53 000 000

700 000

53 000 000

702 000

0

1 500 000

0

1 548 000

0

1 600 000

0

1 566 000

0

1 575 000

0

1 729 000

0

45 880 000


Fonctionnement

1 900 000

1 900 000

1 867 000

1 867 000

600 000

600 000

613 000

613 000

1 100 000

1 100 000

601 000

601 000

611 000

611 000

620 000

620 000

17 100 000

17 100 000


Financement

700 000

700 000

700 000

700 000

900 000

900 000

900 000

900 000

1 100 000

1 100 000

1 155 000

1 155 000

1 137 000

1 137 000

1 006 000

1 006 000

14 200 000

14 200 000

 

 

   Marché de partenariat / CAMPUS LORRAIN - UFR "MIM"

Le contrat de partenariat « UFR « Mathématiques-Informatique-Mécanique MIM » fait partie de l’Opération Campus Lorrain financée sur crédits budgétaires. Il a été signé par l’université de Lorraine le 27 février 2015 avec le groupement EIFFAGE pour une durée de 27 ans et 3 mois (27 mois de travaux et 25 ans d'exploitation).

 

Le projet a permis le transfert de l’UFR MIM (Mathématiques - Informatique - Mécanique) et des 5 laboratoires (1 250 étudiants et 200 personnels) qui lui sont associés du campus du Saulcy vers le Technopôle de Metz dans deux bâtiments neufs, l’un de 9 973 m² pour MIM et l’autre de 3 561 m² pour le LEM3. L’État a participé à hauteur de 31,41 M€ au financement du coût global de l’investissement de 32,55 M€ HT. L’AE de 36,84 M€ ouverte en 2015 correspond à la participation du MESRI et au dédit. Les frais de procédure de 0,69 M€ ont été engagés et payés en 2014.

 

La mise en service des locaux est effective depuis l’été 2017, date des premiers versements de redevances. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,33 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,13 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,56 M€) et frais financiers (0,55 M€).

 

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

36 800 000

1 900 000

36 840 945

1 917 110

0

1 300 000

0

1 317 000

0

1 400 000

0

1 333 000

0

1 341 000

0

1 363 000

0

29 599 835


Fonctionnement

1 500 000

1 500 000

1 464 992

1 464 992

500 000

500 000

529 000

529 000

800 000

800 000

569 000

569 000

567 000

567 000

567 000

567 000

14 800 000

14 800 000


Financement

800 000

800 000

843 000

843 000

600 000

600 000

600 000

600 000

800 000

800 000

555 000

555 000

560 000

560 000

546 000

546 000

5 850 000

5 850 000

 

 

   Marché de partenariat / CAMPUS PROMETTEUR CLERMONT-FERRAND(LMV)

Le contrat de partenariat « Laboratoire Magmas et Volcans » fait partie de l’Opération Campus Prometteur de Clermont-Ferrand. Il a été signé le 13 septembre 2013 avec le groupement GCC pour une durée d’exploitation de 25 ans.

 

Le projet a consisté en la construction d’un nouveau bâtiment sur le campus des Cézeaux de 4 200 m² de surface utile pour reloger le laboratoire Magmas et volcans et de libérer le bâtiment « Kessler », optimisant ainsi le patrimoine au niveau du site. Le montant global de l’investissement de 16 M€ HT a été financé à hauteur de 13 M€ par le MESRI et de 3 M€ par les collectivités territoriales. L’AE mise en place au moment de la signature du contrat de 16,4 M€ correspond à la participation de l’État à l’investissement et au dédit. Les frais de procédure de 0,5 M€ ont été engagés en 2012 et payés en 2013 (0,5 M€).

 

Le paiement des redevances a débuté en 2016, les locaux ayant été mis à disposition au 1er trimestre 2016. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 0,35 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 0,75 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,44 M€) et frais financiers (0,31 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

16 400 000

1 000 000

16 350 000

1 026 530

0

400 000

0

347 000

0

400 000

0

352 000

0

235 000

0

368 000

0

14 021 470


Fonctionnement

1 300 000

1 300 000

1 255 740

1 255 740

300 000

300 000

329 000

329 000

500 000

500 000

441 000

441 000

177 000

177 000

286 000

286 000

5 404 000

5 404 000


Financement

1 600 000

1 600 000

1 600 000

1 600 000

400 000

400 000

400 000

400 000

500 000

500 000

309 000

309 000

250 000

250 000

412 000

412 000

3 117 000

3 117 000

 

 

   Marché de partenariat / CAMPUS PROMETTEUR PARIS-EST

L’opération campus prometteur Paris-Est s’est traduite par la signature d’un contrat de partenariat par l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée (UPEMV) le 25 juillet 2016 avec la société Univallée (groupement Demathieu et Bard immobilier / FIDEPPP2 / Demathieu et Bard groupe / IDEX énergie) pour une durée de 28 ans (36 mois de travaux et 25 ans d'exploitation).

 

Le projet permet la rénovation thermique du bâtiment Copernic de 25 000 m² sur le site de la cité Descartes (mise à niveau des installations techniques, isolation des façades) et dans une moindre mesure à des aménagements fonctionnels.

Une AE de 55,42 M€ a été ouverte en 2016 sur le programme 150 pour financer le coût de l’investissement de 43,3 M€ HT et du dédit.

 

Les travaux ont été réalisés en trois phases avec une mise à disposition des locaux à partir de 2019, année où ont été versées les premières redevances. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,32 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,22 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,48 M€) et frais financiers (0,74 M€).

 

 

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

55 400 000

0

55 420 000

0

0

700 000

0

705 000

0

2 000 000

0

1 321 000

0

1 850 000

0

1 867 000

0

49 677 000


Fonctionnement

300 000

300 000

260 000

260 000

300 000

300 000

327 000

327 000

800 000

800 000

479 000

479 000

464 000

464 000

490 000

490 000

16 602 000

16 602 000


Financement

0

0

0

0

500 000

500 000

500 000

500 000

800 000

800 000

737 000

737 000

616 000

616 000

667 000

667 000

5 710 000

5 710 000

 

 

   Marché de partenariat / MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE (MNHN)

Le contrat de partenariat portant sur la rénovation du parc zoologique de Vincennes est un « PPP historique ». Il a été signé par le MNHN le 24 février 2010 avec la société CHRYSALYS SAS composée, lors de la signature du contrat, des filiales du groupe Bouygues (Bouygues Bâtiment Île de France, SODEARIF, Exprimm), le Fideppp, la Caisse des dépôts, Icade pour une phase d’exploitation de 25 ans.

 

La vétusté des installations du zoo, créé en 1931, a conduit à sa fermeture en 2008 et à imposer une profonde rénovation avec la constitution d’un ensemble de cinq biozones. Le contrat, d’un montant de 136 M€ HT, est principalement financé par les ressources issues de l’exploitation du parc. L’État a participé uniquement au financement de l’investissement pour un montant forfaitaire de 30 M€, soldé en 2013.

 

Après une période de travaux lancée en septembre 2011, le parc zoologique est à nouveau en exploitation depuis 2014.

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0


Fonctionnement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0


Financement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

 

   Marché de partenariat / PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Des écarts entre la prévision et l’exécution 2020 peuvent être constatés dans les montants des dotations versées par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au titre de sa participation au financement de l’exécution des contrats de partenariat. Ces écarts s’expliquent notamment par les raisons suivantes :

  • une prévision en TTC et une exécution qui tient compte d’un rescrit de TVA dont peuvent bénéficier certains porteurs de projets dans le cas où l’opération comprend des locaux destinés à la recherche ;
  • des ajustements liés à une surestimation des dépenses de fonctionnement (GER, frais de gestion …) notamment l’actualisation des prix.

Les treize marchés de partenariat conclus dans le domaine de compétence du ministère chargé de l’enseignement supérieur et financés sur le programme 150 ont été signés entre 2009 et 2016 :

  • trois PPP historiques en 2009 : restructuration du site Clignancourt - Sorbonne Université -ex Paris IV, ZAC Rive Gauche - université de Paris - ex Paris VII Diderot - et UFR santé – UVSQ ;
  • un PPP historique en 2010 : rénovation du parc zoologique de Paris – MNHN ;
  • un PPP historique en 2012 : rénovation du campus du Mirail - Université Jean-Jaurès - Toulouse 2 ;
  • quatre PPP Campus en 2013 : Campus innovant de Dijon - Université de Bourgogne, Campus prometteur de Clermont-Ferrand - Laboratoire Magmas et Volcans, campus numérique - Université européenne de Bretagne et Campus Grand Lille - formation et innovation ;
  • un PPP Campus en 2015 : Campus Lorrain - construction de l’UFR « Mathématiques – informatique – Mécanique » MIM à Metz ;
  • trois PPP Campus en 2016 : Campus Lorrain - opération biologie-santé sur le campus Brabois à Nancy, Campus prometteur Paris-Est - réhabilitation énergétique du bâtiment Copernic - Université Paris-Est Marne-la-Vallée et Campus Grand Lille - recherche-cité scientifique.


Toutes les opérations immobilières faisant l’objet de ces marchés de partenariat ont été livrées. Le MESRI participe au financement des redevances tant pour la part investissement que pour les frais financiers ou de fonctionnement (GER et frais de gestion essentiellement). Les montants indiqués correspondent aux crédits versés aux porteurs de projet par le MESRI jusqu’en 2020 (exécution), à la prévision d’exécution pour 2021 et à une estimation des versements à partir de 2022. 


En 2020, le montant total des crédits versés par le MESRI pour les douze marchés de partenariat cités ci-dessus a représenté un montant total de 20,78 M€ en CP au titre de la part investissement et un total de 29,86 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (10,96 M€) et financement (18,90 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

812 900 000

122 500 000

812 669 256

122 450 133

0

20 800 000

0

20 691 000

0

21 500 000

0

20 778 000

0

22 371 000

0

21 779 000

0

604 629 726


Fonctionnement

91 500 000

91 500 000

62 769 558

62 769 558

10 800 000

10 800 000

10 938 000

10 938 000

18 600 000

18 600 000

10 963 000

10 963 000

11 251 000

11 251 000

12 630 000

12 630 000

387 200 000

387 200 000


Financement

111 800 000

111 800 000

80 572 292

80 572 292

19 600 000

19 600 000

19 414 000

19 414 000

18 200 000

18 200 000

18 896 000

18 896 000

18 784 000

18 784 000

18 962 000

18 962 000

311 700 000

311 700 000

 

 

   Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE PARIS-DIDEROT (PARIS VII)

Le contrat de partenariat signé le 24 juillet 2009 d’une durée de 30 ans, par l’Université Denis Diderot (fusionnée depuis le 1er janvier 2020 avec l’Université Paris V-Descartes et l’IPG au sein de l’Université de Paris) est un « PPP historique ». Il a été confié au groupement UNICITE, composé lors de la signature du contrat de filiales de VINCI Construction France (GTM Bâtiment et SICRA), de GDF-Suez (Cofely), de Barclays Private Equity et de FIDEPPP (Caisses d’Épargne).

 

Le projet, qui a permis d’achever l’implantation de l’université sur la ZAC Paris Rive Gauche, comprend la construction de quatre bâtiments pour une surface de 44 550 m². Le montant de l’investissement s’est élevé à 157 M€ auquel s’est ajouté le financement de la dépollution des sols (0,8 M€) et du premier équipement (6,4 M€).

 

Les redevances sont financées par crédits budgétaires depuis la livraison du premier bâtiment, intervenue en novembre 2011, du second bâtiment en mai 2012 et des deux derniers en septembre 2012. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 3,81 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 6,89 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (2,2 M€) et frais financiers (4,69 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

165 100 000

34 400 000

165 079 592

34 404 319

0

4 800 000

0

4 804 000

0

3 900 000

0

3 806 000

0

4 233 000

0

4 246 000

0

113 586 273


Fonctionnement

15 600 000

15 600 000

15 590 738

15 590 738

2 000 000

2 000 000

1 970 000

1 970 000

4 100 000

4 100 000

2 200 000

2 200 000

2 452 000

2 452 000

2 454 000

2 464 000

49 431 000

49 431 000


Financement

31 500 000

31 500 000

31 500 000

31 500 000

4 700 000

4 700 000

4 700 000

4 700 000

4 100 000

4 100 000

4 694 000

4 694 000

4 690 000

4 690 000

4 690 000

4 690 000

94 289 000

94 289 000

 

 

   Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE PARIS-SORBONNE (PARIS IV)

Le contrat de partenariat de Sorbonne Université (ex Paris 4) est un « PPP historique ». Il a été signé le 29 juillet 2009 avec la société SOPHI (Bouygues Bâtiment Île-de-France, Exprimm – filiales de Bouygues Construction –, le fonds SEIEF et Dexia Crédit local) pour une durée de 28 ans (dont 25 ans d’exploitation).

 

Le projet de reconstruction du site Sorbonne-Clignancourt situé rue Francis de Croisset dans le 18ème arrondissement de Paris a permis de porter les conditions d’enseignement de ce site au meilleur standard de qualité. Il a consisté en la démolition des bâtiments existants et la construction en deux phases d’un nouveau bâtiment de 21 000 m² qui abrite 8 amphithéâtres (dont un de 500 places), une bibliothèque de 4 500 m², un ensemble sportif de 1 500 m², un important pôle de musicologie et une cafétéria. Le coût d’investissement s’est élevé à 61,3 M€ dont 3,2 M€ de surcoût lié à la dépollution des sols et 4,5 M€ de premier équipement (hors crédits CPER de 12 M€).

 

Les redevances sont financées par le biais de crédits budgétaires depuis la livraison de la 1ère tranche de travaux intervenue en juillet 2011 et de la 2ème tranche au printemps 2013. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,17 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 4,38 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (2,536 M€) et frais financiers (1,846 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

61 300 000

16 000 000

61 313 154

16 012 248

0

1 200 000

0

1 165 000

0

1 000 000

0

1 165 000

0

1 129 000

0

1 150 000

0

40 691 906


Fonctionnement

17 800 000

17 800 000

17 871 613

17 871 613

2 500 000

2 500 000

2 510 000

2 510 000

2 400 000

2 400 000

2 536 000

2 536 000

2 559 000

2 559 000

2 560 000

2 560 000

38 748 000

38 748 000


Financement

11 700 000

11 700 000

11 700 000

11 700 000

1 800 000

1 800 000

1 800 000

1 800 000

2 400 000

2 400 000

1 846 000

1 846 000

1 846 000

1 846 000

1 850 000

1 850 000

28 002 000

28 002 000

 

 

   Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE TOULOUSE-LE-MIRAIL (TOULOUSE II)

Le contrat de partenariat concernant la rénovation du campus du Mirail, d’une durée de 30 ans, a été signé le 21 décembre 2012 par l’université Jean Jaurès avec la société Miralis constituée avec Vinci Construction.

 

Cette opération constitue la 3ème phase de recomposition du campus, incluant, sur une surface SHON de 61 000 m², la rénovation/reconstruction des bâtiments abritant les UFR « histoire, arts et archéologie », « sciences, espaces, sociétés », « lettres, philosophie, musique » la Gouvernance et des espaces mutualisés, la reconstruction du pavillon de la recherche, la construction du pôle archéo-sciences ainsi que la réalisation d’aménagements extérieurs.

 

L’AE de 202 M€ mise en place au moment de la signature du contrat correspond pour 185 M€ au coût de l’investissement (frais de conception, de construction et frais financiers intercalaires) et pour 17 M€ au dédit. Des crédits d’ingénierie (travaux d’assistance) et de procédure (indemnités dues aux candidats non retenus) ont également été versés à l’université à hauteur de 4,7 M€ ainsi qu’une dotation de 1er équipement de 6,8 M€ couverte en CP sur 3 ans (3,1 M€ en 2014, 2,7 M€ en 2015 et le solde en 2016). L’opération a été réalisée en plusieurs phases de travaux avec des mises en service qui se sont étalées de mars 2015 à fin 2016.

 

Le paiement de redevances a débuté en 2015 avec la mise à disposition de la première phase de travaux. En 2020, le MESRI a versé, au titre de sa participation au financement des redevances, un montant de 5,81 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 7,18 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (1,217 M€) et frais financiers (5,97 M€) ainsi que 0,3 M€ en crédits d’ingénierie (études du refinancement du PPP).

 

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

208 000 000

22 600 000

208 766 000

22 557 789

0

5 600 000

0

5 632 000

0

6 000 000

0

5 807 000

0

6 167 000

0

5 580 000

0

163 022 211


Fonctionnement

7 500 000

7 500 000

7 541 979

7 541 979

800 000

800 000

812 000

812 000

3 600 000

3 600 000

1 217 000

1 217 000

873 000

873 000

1 645 000

1 645 000

37 000 000

37 000 000


Financement

21 300 000

21 300 000

21 300 000

21 300 000

6 200 000

6 200 000

6 200 000

6 200 000

3 600 000

3 600 000

5 967 000

5 967 000

5 633 000

5 633 000

5 798 000

5 798 000

62 000 000

62 000 000

 

 

   Marché de partenariat / UNIVERSITÉ DE VERSAILLES-SAINT-QUENTIN

Le contrat de partenariat de l’Université de Versailles-Saint-Quentin est un « PPP historique ». D’une durée de 25 ans à compter de la mise à disposition de l’ouvrage, il a été signé le 20 novembre 2009 avec la société ORIGO, constituée par les filiales du groupe Bouygues (Bouygues Bâtiment Ile de France, SODEARIF, Exprimm), SEIEF et Dexia Crédit local.

 

Le projet a consisté en la construction, sur un terrain cédé gratuitement par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin, d’un bâtiment de 14 000 m² pour accueillir les locaux d’enseignement et de recherche de l’UFR de santé.

Compte-tenu des financements des collectivités (6 M€ de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et 7 M€ du département des Yvelines) et des crédits État inscrits au CPER 2007-2014 (10 M€), l’AE mise en place par le MESRI au titre de l’investissement a été limitée à 28,9 M€.

 

La livraison du bâtiment est intervenue fin juin 2012 impliquant le paiement des redevances à partir de cette date. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 1,09 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,910 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (1,375 M€) et frais financiers (0,535 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

28 900 000

7 200 000

28 907 070

7 180 004

0

1 110 000

0

1 117 000

0

1 100 000

0

1 089 000

0

851 000

0

1 012 000

0

17 658 066


Fonctionnement

6 700 000

6 700 000

8 132 000

8 132 000

1 300 000

1 300 000

1 269 000

1 269 000

1 500 000

1 500 000

1 375 000

1 375 000

1 696 000

1 696 000

1 422 000

1 422 000

35 000 000

35 000 000


Financement

5 000 000

5 000 000

3 753 800

3 753 800

600 000

600 000

586 000

586 000

500 000

500 000

535 000

535 000

504 000

504 000

454 000

454 000

3 950 000

3 950 000

 

 

   Marché de partenariat / UNIVERSITÉ EUROPÉENNE DE BRETAGNE (UEB C@MPUS)

Le contrat de partenariat du campus numérique de l’université européenne de Bretagne a été signé le 25 novembre 2013 avec la société Breizh Connect avec un volet numérique d’une durée d’exploitation de 10 ans et un volet immobilier d’une durée d’exploitation de 25 ans. Il est porté depuis le 1er janvier 2020 par le GIP numérique de Bretagne en raison de la dissolution de la COMUE.


Le projet UEB C@mpus a permis le partage entre tous les établissements bretons de ressources destinées à l’enseignement et à la recherche au moyen d’un ensemble d’équipements numériques installés pour partie sur des sites existants et pour partie dans les quatre nouveaux bâtiments construits dans le cadre du contrat.

L’État a financé sur le programme 150 uniquement le volet immobilier du contrat pour un montant d’investissement de 36,1 M€. Ce montant augmenté du dédit a été couvert par une AE de 41,06 M€ ouverte en 2013. Les dépenses concernant les frais de procédure et d’ingénierie d’un montant initial de 1,8 M€ ont été complétées à hauteur de 0,15 M€ en 2014 et de 0,2 M€ en 2015.


Le premier versement de redevances est intervenu en 2015 à la mise à disposition des locaux. En 2020, la participation du MESRI au financement des redevances a représenté un montant de 0,98 M€ en CP pour la part investissement et un montant de 1,63 M€ en AE et CP pour la part fonctionnement (0,6 M€) et frais financiers (1,03 M€).

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

41 100 000

2 500 000

41 060 000

2 508 772

0

1 000 000

0

947 000

0

1 000 000

0

977 000

0

1 012 000

0

1 050 000

0

34 565 228


Fonctionnement

3 900 000

3 900 000

3 919 460

3 919 460

500 000

500 000

455 000

455 000

1 000 000

1 000 000

605 000

605 000

585 000

585 000

600 000

600 000

13 000 000

13 000 000


Financement

3 500 000

3 500 000

3 500 000

3 500 000

1 100 000

1 100 000

1 100 000

1 100 000

1 000 000

1 000 000

1 025 000

1 025 000

956 000

956 000

919 000

919 000

11 600 000

11 600 000

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

13 307 635 187

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

13 267 230 938

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

13 148 920 162

 

CP consommés en 2020
(P2)

13 171 203 722

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

119 965 779

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

172 573 530

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

38 749 246

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

12 998 630 192

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

1 085 124 287

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

-3 100

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

1 085 121 188



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

172 573 530



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

912 547 658

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

13 148 920 162



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

12 998 630 192



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

150 289 970

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

1 062 837 628

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

208 718 563


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

854 119 065

 

Le montant des restes à payer au 31/12/2020 est fixé à 1 062,84 M€. Ces restes à payer proviennent essentiellement de l’exécution de l’action 14 « immobilier » pour un montant de 1 056,53 M€ d’engagements non couverts par des crédits de paiement qui se décompose comme suit :

  • 359,30 M€ au titre des CPER (génération des contrats de plan Etat-régions 2015-2020),
  • 648,78 M€ au titre des marchés de partenariat (PPP) y compris ceux de l’opération Campus financés sur crédits budgétaires,
  • 23,26 M€ au titre des opérations « campus prometteurs et innovants » réalisées sous maîtrise d’ouvrage publique (MOP),
  • 12,94 M€ au titre de l’opération de construction du campus hospitalo-universitaire Nord Grand Paris (CHUNGP),
  • 8,25 M€ au titre d’opérations hors CPER dont l’exécution du contrat d’Avenir Pays de la Loire,
  • 4,00 M€ représentant le besoin en couverture en CP des AE mises en place auprès de l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Île-de-France (EPAURIF) pour la rénovation du campus de Jussieu.

 

 

Justification par action

 

ACTION

01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence

45 948 119
53 235 116

3 363 215 406
3 360 622 500

3 409 163 525
3 413 857 616

45 948 119
53 235 116

3 363 215 406
3 360 615 945

3 409 163 525
3 413 851 061

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

45 948 119

53 235 116

45 948 119

53 235 116

Rémunérations d’activité

26 475 877

29 195 865

26 475 877

29 195 865

Cotisations et contributions sociales

19 086 225

23 290 508

19 086 225

23 290 508

Prestations sociales et allocations diverses

386 017

748 743

386 017

748 743

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 363 215 406

3 360 275 225

3 363 215 406

3 360 268 670

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

74 288

 

67 733

Subventions pour charges de service public

3 363 215 406

3 360 200 937

3 363 215 406

3 360 200 937

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

347 275

 

347 275

Transferts aux collectivités territoriales

 

231 000

 

231 000

Transferts aux autres collectivités

 

116 275

 

116 275

Total

3 409 163 525

3 413 857 616

3 409 163 525

3 413 851 061

 

DÉPENSE DE FONCTIONNEMENT COURANT

 

0,07 M€ en AE et en CP ont été engagés et payés par les rectorats pour l’organisation des examens et concours de niveau licence de l’enseignement supérieur relevant de leur compétence.

 

 

Subventions pour charges de service public 

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public pour l’action 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » s’élèvent à 3 360,2 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Le réalisé est globalement très proche de la prévision faite en LFI 2020 et en augmentation de 135,4 M€ par rapport à l’exécution 2019.

 

Ils comprennent notamment les moyens alloués aux établissements d’enseignement supérieur au titre :

 

  • de la mise en œuvre de la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (ORE), soit 122,1 M€  permettant l’augmentation des capacités d’accueil dans les filière en tension, la mise en place de dispositifs pour accompagner les étudiants vers la réussite en licence (notamment les dispositifs « oui si ») et l’investissement pédagogique des enseignants-chercheurs ;

 

  • de la mise en œuvre de la réforme des études de santé (15,3 M€) pour la création des places en licence avec accès santé (LAS) et de la transformation pédagogique en raison de la substitution à la rentrée universitaire 2020-2021 des LAS et des parcours avec accès santé (PASS) à la première année commune aux études de santé (PACES) ;

 

  • du soutien aux projets stratégiques (15,1 M€) et de l’accompagnement à la trajectoire financière et salariale permettant une meilleure articulation entre attributions des moyens, stratégie des établissements et priorités des politiques publiques et gestion des ressources humaines (14,3 M€) ;

 

  • de la prime covid (5,6 M€), imputée par convention sur cette action.

 

De façon détaillée, les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public pour l’action 01 se décomposent ainsi :

 

- crédits de masse salariale (3 166,9 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la formation initiale et continue de niveau licence.

 

Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 3 128,8 M€ (98,8 %) aux universités et assimilés ;
  • 23,4 M€ (0,8 %) aux autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 12,3 M€ (0,4 %) aux écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 1,3 M€ aux communautés d’universités et d’établissements ;
  • 1 M€ aux opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
  • 0,1 M€ aux opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche.

 

- crédits de fonctionnement (193,3 M€) détaillés comme suit :

 

  • crédits de fonctionnement récurrent (180,6 M€) mobilisés principalement pour le financement du fonctionnement des universités, dont 79,6 M€ ont été consacrés à la compensation de l’exonération des droits d’inscription pour les étudiants boursiers. Ces crédits de fonctionnement récurrents ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :
    • 178,9 M€ (99,1 %) aux universités et assimilés ;
    • 1,2 M€ (0,7 %) aux autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
    • 0,5 M€ (0,2 %) aux écoles et formations d’ingénieurs ;
    • 0,008 M€ aux communautés d’universités et d’établissements.

 

  • crédits d’accompagnement (12,7 M€) pour la mise en œuvre de la loi ORE, le financement du volet 2 du dialogue stratégique et de gestion, le plan santé ainsi que pour des soutiens financiers exceptionnels du MESRI aux opérateurs.

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Transferts aux collectivités territoriales

 

0,23 M€ ont été exécutés au titre du financement des campus connectés.

 

Transferts aux autres collectivités

 

0,02 M€ ont été versés au GIP ESPRIT et 0,1 M€ à l’agence universitaire de la francophonie (AUF) pour le financement du campus connecté d’urgence au Liban.

 

ACTION

02 – Formation initiale et continue de niveau master


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Formation initiale et continue de niveau master

119 864 090
92 794 055

2 436 879 288
2 417 430 855

2 556 743 378
2 510 224 911

119 864 090
92 794 055

2 436 879 288
2 417 063 131

2 556 743 378
2 509 857 187

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

119 864 090

92 794 055

119 864 090

92 794 055

Rémunérations d’activité

68 931 447

51 812 265

68 931 447

51 812 265

Cotisations et contributions sociales

49 901 604

40 828 530

49 901 604

40 828 530

Prestations sociales et allocations diverses

1 031 039

153 261

1 031 039

153 261

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

2 435 170 714

2 415 511 288

2 435 170 714

2 415 112 088

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

1 188 627

 

789 427

Subventions pour charges de service public

2 435 170 714

2 414 322 661

2 435 170 714

2 414 322 661

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

194 416

 

225 892

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

194 416

 

225 892

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 708 574

1 725 152

1 708 574

1 725 152

Transferts aux collectivités territoriales

 

14 398

 

14 398

Transferts aux autres collectivités

1 708 574

1 710 754

1 708 574

1 710 754

Total

2 556 743 378

2 510 224 911

2 556 743 378

2 509 857 187

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

 

1,2 M€ en AE et 0,8 M€ en CP ont été consommés de la manière suivante : 

  • 0,9 M€ en AE et 0,5 M€ en CP par le service interacadémique des examens et concours (SIEC) pour organiser les examens et concours de l’enseignement supérieur de niveau master ;
  • 0,3 M€ en AE et en CP par les rectorats pour l’organisation des examens et concours de niveau master de l’enseignement supérieur relevant de leur compétence.

 

 

Subventions pour charges de service public

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 02 « Formation initiale et continue de niveau master » s’élèvent à 2 414,3 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Le réalisé est globalement très proche de la prévision faite en LFI et de l’exécution 2019.

Les crédits se décomposent en :

 

- crédits de masse salariale (2 289,2 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la formation initiale et continue de niveau master des établissements.

 

Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 1 860,2 M€ (81,3 %) aux universités et assimilés ;
  • 243,6 M€ (10,6 %) aux écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 185,1 M€ (8,1 %) aux autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 0,2 M€ aux opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
  • 0,1 M€ aux opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche ;
  • 0,02 M€ aux communautés d’universités et d’établissements.

 

- crédits de fonctionnement (125,1 M€) détaillés comme suit :

 

  • crédits de fonctionnement récurrent (121,8 M€) mobilisés pour le financement du fonctionnement des établissements dont 33,6 M€ consacrés à la compensation de l’exonération des droits d’inscription des étudiants boursiers et des fonctionnaires stagiaires inscrits en institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE). Ces crédits récurrents ont été ventilés par grande catégorie d’opérateurs :
    • 75,4 M€ (61,9 %) ont été attribués aux universités et assimilés ;
    • 24,9 M€ (20,4 %) ont été octroyés aux écoles et formations d’ingénieurs ;
    • 21,5 M€ (17,7 %) financent le fonctionnement « des autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 6,7 M€ au titre du fonctionnement des écoles normales supérieures (ENS), 6,6 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP) et la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), 3,9 M€ pour le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et 1,8 M€ pour l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Les 2,5 M€ restants participent au financement du fonctionnement des opérateurs suivants : Collège de France, École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), École nationale des arts et techniques du théâtre (ENSATT), École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB), École pratique des hautes études (EPHE) et Institut d’administration des entreprises de Paris (IAE).

 

  • crédits d’accompagnement (3,3 M€) : 2,7 M€ ont été consacrés au financement des concours d’entrée aux grandes écoles, 0,3 M€ pour les dotations de fonctionnement des IUT et 0,3 M€ pour le financement de la coordination de la formation continue dans l'enseignement supérieur.

 

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

 

0,2 M€ de crédits en AE et en CP ont été consommés par le SIEC notamment pour des travaux divers et des investissements sous maitrise d’ouvrage de l’État.

 

 

DÉPENSES D'INTERVENTION

 

Transferts aux collectivités territoriales

 

0,01 M€ de crédits en AE et en CP ont été consommés par le SIEC et le rectorat de Bordeaux dans le cadre de l’organisation d'examens et de concours.

 

Transferts aux autres collectivités

 

1,7 M€ ont été alloués à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) pour sa dotation de fonctionnement.

 

 

ACTION

03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Formation initiale et continue de niveau doctorat

9 424 902
13 709 003

367 419 430
383 369 715

376 844 332
397 078 718

9 424 902
13 709 003

367 419 430
383 369 715

376 844 332
397 078 718

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

9 424 902

13 709 003

9 424 902

13 709 003

Rémunérations d’activité

5 402 084

7 855 962

5 402 084

7 855 962

Cotisations et contributions sociales

3 942 960

5 784 335

3 942 960

5 784 335

Prestations sociales et allocations diverses

79 858

68 706

79 858

68 706

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

361 556 337

377 348 794

361 556 337

377 348 794

Subventions pour charges de service public

361 556 337

377 348 794

361 556 337

377 348 794

Titre 6 : Dépenses d’intervention

5 863 093

6 020 921

5 863 093

6 020 921

Transferts aux ménages

 

175 545

 

175 545

Transferts aux autres collectivités

5 863 093

5 845 376

5 863 093

5 845 376

Total

376 844 332

397 078 718

376 844 332

397 078 718

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de cette action s’élèvent à 377,3 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Le réalisé est légèrement plus important que la prévision et l'exécution 2019. Les crédits se décomposent en :

 

- crédits de masse salariale (344,7 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la formation initiale et continue de niveau doctorat des établissements. Le financement des contrats doctoraux s’élève à 234,3 M€. Le financement de la prolongation des contrats doctoraux, post-doctoraux et d’ATER, dans le cadre de la crise sanitaire, a été imputé sur l’action 15 « Pilotage et support du programme ».

 

Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 318,8 M€ (92,5 %) pour les universités et assimilés ;
  • 20,3 M€ (5,9 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 4,7 M€ (1,4 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 0,9 M€ (0,2 %) pour les communautés d’universités et d’établissements ;
  • 0,009 M€ pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file).

 

- crédits de fonctionnement récurrent (32,6 M€) mobilisés pour le financement du fonctionnement des établissements :

 

  • 28,5 M€ (87,4 %), ont été attribués à ce titre aux universités et assimilés ;
  • 2,4 M€ (7,4 %) pour le fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 0,8 M€ (2,6 %) pour le financement des communautés d’universités et d’établissements (COMUE) ;
  • 0,9 M€ (2,6 %) pour le fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 0,5 M€ sont versés au titre du fonctionnement des écoles normales supérieures (ENS), 0,2 M€ pour le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 0,1 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP) et 0,1 M€ pour l’École pratique des hautes études (EPHE).

 

DEPENSES D’INTERVENTION

 

Transferts aux ménages

 

0,2 M€ ont été versés à l’Institut universitaire européen de Florence au titre de la convention cadre relative aux doctorants de l'IUEF financés par l'État français.

 

Transferts aux autres collectivités

 

5,7 M€ ont été versés au titre de la participation financière 2020 de la France au fonctionnement de l’Institut universitaire européen de Florence (IUEF) et 0,1 M€ au GIP numérique de Bretagne au titre du financement des activités numériques.

 

ACTION

04 – Établissements d'enseignement privés


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Établissements d'enseignement privés

 
 

84 895 852
81 781 958

84 895 852
81 781 958

 
 

84 895 852
81 749 750

84 895 852
81 749 750

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

32 208

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

32 208

 

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

84 895 852

81 749 750

84 895 852

81 749 750

Transferts aux autres collectivités

84 895 852

81 749 750

84 895 852

81 749 750

Total

84 895 852

81 781 958

84 895 852

81 749 750

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

0,03 M€ d’AE ont été imputées par erreur sur l’action 04 en lieu et place de l’action 14.



TRANSFERTS AUX AUTRES COLLECTIVITÉS


Les transferts aux autres collectivités correspondent aux subventions versées à :

  • 64 associations non lucratives de gestion des établissements d'enseignement supérieur privé d'intérêt général (EESPIG) qui ont reçu cette qualification en application de l’article L.732-1 du code de l’éducation en soutien à leur contribution aux missions de service public de l’enseignement définies par l’article L 123-3 du code de l’éducation et notamment à leur politique sociale ;
  • 4 associations qui assurent la formation des enseignants et la mise en place des masters destinés aux métiers de l’enseignement.


Il n’y a pas nécessairement identité entre l’association de gestion, bénéficiaire de la subvention, et l’EESPIG. En effet, dans certains cas, un groupe d’écoles est reconnu comme un seul EESPIG mais le groupe comprend autant d’associations de gestion que d’écoles. Dans d’autres cas, une association de gestion peut subventionner plusieurs écoles reconnues EESPIG. Enfin, des EESPIG peuvent fusionner. Par ailleurs, le ministère chargé de l’enseignement supérieur donne la qualification d’EESPIG à 4 établissements privés intervenant dans le domaine de l’enseignement agricole, mais c’est ce dernier qui les subventionne sur le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricole ».


Les EESPIG font l’objet d’une évaluation périodique par le Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES), la commission des titres d’ingénieur (CTI) ou la commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG) et d'une expertise du comité consultatif de l'enseignement supérieur privé (CCESP), en application de l’article L. 732-3 du code de l’éducation, leur permettant d’obtenir la qualification d’EESPIG.


Les EESPIG délivrent des diplômes autorisés par le MESRI (titre d’ingénieur diplômé, diplômes conférant grade universitaire ou visés par l’État) et signent avec celui-ci des contrats pluriannuels sur la période correspondant à la durée de la qualification d’EESPIG.


En 2020, après avis favorable émis par le CCESP, 22 EESPIG ont vu leur qualification accordée pour la première fois ou renouvelée dont :

  • 6 nouveaux EESPIG ;
  • 16 renouvellements de qualification dans le cadre de la vague E (2020 à 2024).


11 contrats pluriannuels ont été reconduits avec les établissements d’enseignement supérieur privés ayant renouvelé la qualification d’EESPIG, et 3 contrats pluriannuels ont été établis avec les établissements d’enseignement supérieur privés ayant obtenu la première fois la qualification d’EESPIG, selon le rythme des vagues contractuelles. 


Les crédits exécutés en 2020 (81,7 M€ en AE et en CP soit le niveau de l'exécution 2019) se répartissent de la façon suivante : 


  • 68,4 M€ versés aux 64 associations non lucratives de gestion des établissements d'enseignement supérieur privé d'intérêt général (4 nouvelles associations depuis le RAP 2019 : CFJ, ESA, ELISA Aerospace, IFM), au titre des 59 établissements ayant obtenu la qualification d’EESPIG qu’elles gèrent. L’École internationale des sciences du traitement de l’information (EISTI) est sortie du périmètre des EESPIG en intégrant l’établissement public expérimental CY Cergy Paris Université. La subvention affectée (1,3 M€) est désormais imputée sur la subvention pour charges de service public relevant d’autres actions du programme ;


  • 13,3 M€ au bénéfice de 4 associations (FORMIRIS, ADAAE, ISLRF et Campus FSJU, ex NEHER) qui assurent la formation des enseignants et la mise en place des masters destinés aux métiers de l’enseignement. En application de l’article L. 914-1 du code de l’éducation, la formation des enseignants de l’enseignement privé est ainsi financée par l’État aux mêmes niveaux et dans les mêmes limites que celle des enseignants de l’enseignement public, dans le cadre de conventions passées avec les organismes de formation. Ces conventions ont été signées en 2014, le montant de la subvention étant fixé chaque année par voie d’avenant assorti d’une annexe financière. Dans ce cadre sont pris en compte, au titre de la formation initiale, les effectifs étudiants inscrits dans les masters destinés aux métiers de l’enseignement. La subvention accordée à l’association FORMIRIS tient compte également de la rémunération des tuteurs et des stagiaires bénéficiant d’un contrat ou d’un agrément provisoire.


Les effectifs étudiants inscrits dans les formations sous le contrôle du MESRI dispensées par les EESPIG ont connu une croissance de +2,3 % et sont passés de 112 492 étudiants en 2018-2019 à 115 122 étudiants en 2019-2020. Ne sont pris en compte dans la dotation que les étudiants inscrits en formation initiale sous statut étudiant.

NB : le tableau comporte des différences par rapport aux données du RAP 2019, l’enquête pour les données 2019 n’étant pas complète au moment de la production du RAP.

 

ACTION

05 – Bibliothèques et documentation


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Bibliothèques et documentation

28 166 078
38 714 815

423 977 932
440 805 803

452 144 010
479 520 618

28 166 078
38 714 815

423 977 932
440 819 653

452 144 010
479 534 468

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

28 166 078

38 714 815

28 166 078

38 714 815

Rémunérations d’activité

16 143 069

21 744 751

16 143 069

21 744 751

Cotisations et contributions sociales

11 782 781

16 792 155

11 782 781

16 792 155

Prestations sociales et allocations diverses

240 228

177 909

240 228

177 909

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

421 828 330

438 755 381

421 828 330

438 769 231

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

44 492

 

58 342

Subventions pour charges de service public

421 828 330

438 710 889

421 828 330

438 710 889

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 149 602

2 050 422

2 149 602

2 050 422

Transferts aux autres collectivités

2 149 602

2 050 422

2 149 602

2 050 422

Total

452 144 010

479 520 618

452 144 010

479 534 468

 

DÉPENSE DE FONCTIONNEMENT COURANT

 

Les dépenses de fonctionnement courant se sont élevées à 0,04 M€ en AE et 0,06 M€ en CP et correspondent à la tenue d’une enquête statistique générale auprès des services documentaires de l’enseignement supérieur (ESGBU). En 2020, en raison de la crise sanitaire liée au covid-19, il n’y a pas eu de dépenses pour le salon du livre du fait de son annulation.

 

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 05 « Bibliothèques et documentation » s’élèvent à 438,7 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Ils se décomposent en :

 

- crédits de masse salariale (320,5 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels des établissements.

 

Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 281,4 M€ (87,8 %) pour les universités et assimilés ;
  • 19,1 M€ (5,9 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 16,9 M€ (5,3 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 3,1 M€ (1 %) pour les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche.

 

- crédits de fonctionnement (118,2 M€) dont :

 

  • crédits de fonctionnement récurrent (106,9 M€) répartis comme suit :

 

    • 71,9 M€ soit 15 M€ de plus qu'en 2019 (67,1 %) ont été versés aux universités et assimilés;

 

    • 24,6 M€ (23 %) financent le fonctionnement des « opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur » dont : 20 M€ pour l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES) qui permettent d’assurer son fonctionnement global (2 M€) et le financement du groupement de commandes dans le cadre du marché Elsevier 2019-2022 (18 M€) ; 2 M€ pour la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg (BNU) ; 1,7 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP Bulac et 0,9 M€ pour le centre technique du livre de l’enseignement supérieur (CTLES) ;

 

    • 8,9 M€ (8,3 %) financent le fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont : 2,6 M€ pour l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), 1,9 M€ pour l’École nationale supérieur des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB), 1,5 M€ pour l’École nationale des chartes, 0,9 M€ sont versés au titre du fonctionnement des écoles normales supérieures (ENS), 0,7 M€ pour le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 0,5 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP) incluant 0,4 M€ pour la fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et 0,5 M€ pour l’Université Paris Dauphine-PSL. Les 0,3 M€ restants sont octroyés à l’École pratique des hautes études (EPHE), la Maison des sciences de l’Homme (MSH), l’École des hautes études en sciences Sociales (EHESS), au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), au Collège de France et à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) ;

 

    • 1,5 M€ (1,4 %) participent au fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs.

 

  • crédits d’accompagnement (11,3 M€). La politique nationale menée en faveur de la documentation et de l’information scientifique et technique repose sur une double orientation : le soutien aux politiques d’établissement et le soutien à des projets nationaux qui impliquent l’ensemble de la communauté universitaire et permettent de faire face aux mutations intervenant dans ce domaine. Les crédits d’accompagnement sont détaillés comme suit :

 

    • 5,5 M€ au titre du soutien au réseau documentaire : un certain nombre d’établissements a bénéficié d’une aide directe du ministère pour soutenir des opérations ponctuelles autour de la valorisation des collections scientifiques et des collections de recherche. Les aides de ce type (ponctuelles ou pluriannuelles) ont vocation à être prises en charge par le GIS CollEx-Persée, qui est désormais mis en place et a vocation à devenir l’opérateur de soutien des politiques de développement et de valorisation des collections d’excellence, intéressant l’ensemble de la communauté de la recherche, pour mieux répondre aux enjeux en favorisant la mutualisation. C’est dans ce cadre que seront portés les soutiens au signalement des collections, les soutiens au développement des collections d’excellence (les anciens CADIST, centres d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique), le soutien au développement de services aux chercheurs, ainsi que les plans de conservation partagés des collections de périodiques et leur valorisation. PERSEE (portail d’accès à de grandes revues scientifiques numérisées en sciences humaines et sociales) reçoit 0,5 M€ pour développer son activité ;

 

    • 0,8 M€ au titre du développement des collections numériques : l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES) bénéficie de ces crédits pour porter différents groupements de commande qui contribuent à la montée en charge de la constitution de collections numériques ;

 

    • 0,2 M€ au titre du plan de soutien à l’édition scientifique en SHS, qui arrive à échéance : en lien avec le comité de suivi de l’édition scientifique mis en place dans le cadre de la loi numérique, l’ABES assure le développement des expérimentations avec les éditeurs concernés ;

 

    • 1,25 M€ au titre du soutien à la formation initiale et continue des personnels : l’objectif d’accompagner l’émergence de nouvelles compétences en matière d’information scientifique et technique (IST), notamment autour du numérique, nécessite d’organiser les structures régionales et nationales de formation des professionnels de l’information et de la documentation. Ainsi, cette action finance les centres de formation aux carrières des bibliothèques (12 CFCB) à hauteur de 0,75 M€ ainsi que les efforts pour favoriser leur fonctionnement en réseau, les unités régionales de formation à l’IST (7 URFIST) pour 0,5 M€, y compris les moyens liés au fonctionnement du groupement d’intérêt scientifique GIS Urfist qui fédère leur activité. L’école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) est l’opérateur de soutien à la formation initiale et continue des personnels. Toutes ces structures, qui fonctionnent en réseaux parallèles, sont engagées dans une démarche de coopération renforcée, y compris avec les organismes de recherche, tant sur les programmes de formation que sur les actions de veille scientifique ;

 

    • 1,55 M€ au titre du plan « bibliothèques ouvertes + » : dans le cadre du plan national de vie étudiante, le plan « bibliothèques ouvertes + » a été lancé en 2016 afin d’augmenter les plages d’ouverture des bibliothèques universitaires et d’améliorer la qualité des services à destination des étudiants. Un effort particulier a été recherché pour développer l’ouverture en semaine de 19 à 22 heures, le samedi et le dimanche après-midi, ainsi que l’accès pendant les périodes de révision des examens, en incitant la recherche de synergies entre établissements. Les moyens liés à la première vague ont été pérennisés et une deuxième vague a débuté en 2020 ;

 

    • 1,75 M€ au titre du soutien aux bibliothèques interuniversitaires (BIU) : depuis le transfert des compétences et des moyens aux universités, les moyens des BIU, qui fédèrent d’importantes collections au profit de publics nombreux, n’ont pas évolué : les universités partenaires, dans un contexte contraint, ont surtout privilégié les établissements relevant de leur stricte compétence. Le ministère a souhaité faire un effort particulier pour mettre à niveau ces établissements afin d’améliorer les capacités et la qualité d’accueil en Île-de-France, région où les tensions sont particulièrement fortes en la matière. Sont inclus à ce titre les frais de fonctionnement liés à l’extension des nouvelles salles de la bibliothèque Sainte-Barbe ;

 

    • 0,25 M€ au titre de la réécriture du système d’information statistique sur l’activité des bibliothèques universitaires, comprenant les développements, l’exploitation, l’hébergement et l’assistance au maître d’ouvrage.

 

 

DEPENSES D’INTERVENTION

 

Transferts aux autres collectivités

 

2 M€ ont été exécutés de la manière suivante :

  • 1,1 M€ pour le financement du droit de prêt instauré par la loi du 18 juin 2003 et auquel les bibliothèques de l’enseignement supérieur sont soumises ;
  • 0,5 M€ pour le fonctionnement de l’Institut de France ;
  • 0,4 M€ pour le fonctionnement du centre international d’enregistrement des publications en série (CIEPS).

 

ACTION

13 – Diffusion des savoirs et musées


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

13 – Diffusion des savoirs et musées

22 989 704
29 339 674

104 109 179
105 028 789

127 098 883
134 368 463

22 989 704
29 339 674

104 109 179
105 028 789

127 098 883
134 368 463

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

22 989 704

29 339 674

22 989 704

29 339 674

Rémunérations d’activité

13 184 756

16 938 000

13 184 756

16 938 000

Cotisations et contributions sociales

9 608 631

12 168 532

9 608 631

12 168 532

Prestations sociales et allocations diverses

196 317

233 142

196 317

233 142

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

103 309 557

104 256 609

103 309 557

104 256 609

Subventions pour charges de service public

103 309 557

104 256 609

103 309 557

104 256 609

Titre 6 : Dépenses d’intervention

499 622

509 980

499 622

509 980

Transferts aux collectivités territoriales

 

473 000

 

473 000

Transferts aux autres collectivités

499 622

36 980

499 622

36 980

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

300 000

262 200

300 000

262 200

Dotations en fonds propres

300 000

262 200

300 000

262 200

Total

127 098 883

134 368 463

127 098 883

134 368 463

 

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de cette action s’élèvent à 104,3 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Ils se décomposent en :

 

- Crédits de masse salariale (47,9 M€) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge de la diffusion des savoirs et musées des établissements.

 

Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 25,9 M€ (54,1 %) pour les universités et assimilés ;
  • 13,5 M€ (28,1 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 6,6 M€ (13,7 %) pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
  • 1,9 M€ (4,1 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs.

 

- crédits de fonctionnement (56,4 M€) détaillés comme suit :

 

  • crédits de fonctionnement récurrent (52,2 M€) :

 

    • 25,4 M€ (48,7 %) de fonctionnement du muséum national d’histoire naturelle (MNHN) ;
    • 15,3 M€ (29,4 %) pour l’établissement public du musée du quai Branly Jacques Chirac (EPMQBJC) ;
    • 4,5 M€ (8,5 %) versés au conservatoire national des métiers d’art (CNAM) ;
    • 3 M€ (5,8 %) à l’ENS de Lyon ;
    • 2,4 M€ (4,6 %) au campus Condorcet ;
    • 1,6 M€ (3 %) pour le financement des universités et des écoles d’ingénieurs, de l’observatoire de Paris et de l’institut de physique du globe de Paris.

 

  • crédits d’accompagnement (4,2 M€) :

 

    • 1,7 M€ au titre du dispositif en faveur de la gratuité des enseignants et des 18-25 ans ;
    • 1,6 M€ de compensation financière octroyée au musée de l’Homme ;
    • 0,8 M€ pour des projets liés aux opérations de muséologie et de culture scientifique et technique (dont 0,2 M€ pour le musée des arts et métiers du CNAM et 0,6 M€ pour l’OCIM) ;
    • 0,1 M€ versé à l’observatoire de Paris pour le dispositif « Sciences à l’École » ;
    • 0,005 M€ à Universcience au titre de l’accord France-Canada.

 

Les crédits de masse salariale, de fonctionnement récurrent et d’accompagnement énoncés ci-dessus permettent notamment de contribuer au financement des musées scientifiques nationaux relevant du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) :

 

  • le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) : 28,5 M€

 

    • des crédits de fonctionnement (28,2 M€) dont 25,4 M€ de crédits de fonctionnement récurrent et 2,8 M€ de crédits d’accompagnement comprenant 1,2 M€ pour le dispositif en faveur de la gratuité des enseignants et des 18-25 ans et 1,6 M€ de compensation financière au bénéfice du musée de l’Homme ;

 

    • des crédits de masse salariale (0,3 M€).

 

  • l'établissement public du musée du quai Branly Jacques Chirac (EPMQBJC) : 22,2 M€

 

La subvention allouée au musée du quai Branly par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche s’élève à 22,2 M€ dont 15,6 M€ de dotation de fonctionnement (incluant 0,3 M€ de compensation pour la gratuité d’accès aux collections permanentes pour les enseignants) et 6,6 M€ de crédits de masse salariale.

 

  • le musée des arts et métiers (CNAM) : 5,3 M€

 

La subvention allouée au CNAM pour le financement du musée des arts et métiers comprend 4,5 M€ de dotation de fonctionnement récurrent, 0,3 M€ de crédits d’accompagnement (dont 0,1 M€ de crédits d’accompagnement et 0,2 M€ au titre de la compensation de la gratuité d’accès aux collections pour les 18-25 ans et les enseignants) et 0,5 M€ de crédits de masse salariale.

 

  • l’office de coopération et d'information muséales (OCIM) : 0,6 M €

 

Service général de l’université de Bourgogne, l’OCIM est un centre de ressources à vocation nationale, spécialisé en muséographie et muséologie des sciences et des techniques. 0,6 M€ ont été alloués à l’université de Bourgogne pour le financement du fonctionnement de l’OCIM (0,5 M€ de crédits de fonctionnement récurrent et 0,1 M€ de crédits d’accompagnement).

 

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Transferts aux collectivités territoriales:

 

Une dotation de 0,5 M€ a été versée aux muséums d’histoire naturelle en région afin de contribuer à l’informatisation des collections naturalistes.

 

Transferts aux autres collectivités :

 

Une dotation de 0,037 M€ a été versée aux autres collectivités, dont 0,02 M€ à l’association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation, 0,012 M€ au musée de Tahiti et 0,005 M€ à Cap Science.

 

 

DÉPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES

 

Une dotation en fonds propres de 0,26 M€ a été versée à l'établissement public du musée du quai Branly Jacques Chirac (EPMQBJC) au titre des acquisitions 2020.

 

ACTION

14 – Immobilier


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

14 – Immobilier

45 707 169
29 200 380

1 179 711 974
1 092 629 996

1 225 419 143
1 121 830 376

45 707 169
29 200 380

1 213 269 424
1 115 655 108

1 258 976 593
1 144 855 488

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

45 707 169

29 200 380

45 707 169

29 200 380

Rémunérations d’activité

26 299 156

16 676 654

26 299 156

16 676 654

Cotisations et contributions sociales

19 015 507

12 372 989

19 015 507

12 372 989

Prestations sociales et allocations diverses

392 506

150 737

392 506

150 737

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

901 958 148

927 714 268

901 958 148

928 376 822

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

4 731 070

 

5 401 767

Subventions pour charges de service public

901 958 148

922 983 198

901 958 148

922 975 055

Titre 5 : Dépenses d’investissement

74 089 000

30 583 221

83 888 450

27 195 208

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

74 089 000

30 586 291

83 888 450

27 198 278

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

-3 070

 

-3 070

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

16 827 752

 

11 063 445

Transferts aux entreprises

 

870 000

 

290 000

Transferts aux collectivités territoriales

 

12 828 311

 

5 722 698

Transferts aux autres collectivités

 

3 129 441

 

5 050 747

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

203 664 826

117 504 754

227 422 826

149 019 633

Dotations en fonds propres

203 664 826

117 504 754

227 422 826

149 019 633

Total

1 225 419 143

1 121 830 376

1 258 976 593

1 144 855 488

 

Ventilation de la dépense immobilière

 

 FonctionnementInvestissementDépenses d’interventionOpérations financièresTotal 2020
 AECPAECPAECPAECPAECP
Constructions et 1er équipement CPER 3,213,3022,1426,1714,878,87108,15101,08148,37139,42
Opérations hors CPER hors PPP1,382,080,040,4300,2420,1517,3621,5720,11
CHUNPG0,360,298,400,60    8,760,88
Campus / Partenariat public-privé (PPP)28,3128,25  1,631,6318,7029,8848,6459,76
CONSTRUCTIONS / RESTRUCTURATIONS /
1er EQUIPEMENT
33,2633,9230,5827,2016,5010,74147,00148,32227,35220,18
MASSE SALARIALE RCE413,12413,12      413,12413,12
Maintenance et logistique415,32415,32  0,330,33  415,65415,65
Charges locatives15,6415,64      15,6415,64
MAINTENANCE ET LOGISTIQUE  430,96430,96  0,330,33  431,29431,29
Mise en sécurité Jussieu et EPAURIF7,427,42    -30,200-22,777,42
Mise en sécurité hors Jussieu 21,0121,01    0,700,7021,7121,71
Dévolution du patrimoine21,9421,94      21,9421,94
SECURITE50,3750,370,000,000,000,00-29,500,7020,8751,07
ACTION IMMOBILIER927,71928,3730,5827,2016,8311,06117,50149,021 092,631 115,65

 

PRéSENTATION DE LA DéPENSE IMMOBILIèRE DU PROGRAMME

 

L’action 14 « immobilier » comprend l’ensemble des crédits destinés à financer des opérations immobilières des établissements d’enseignement supérieur et la masse salariale transférée pour les personnels ayant des fonctions immobilières. Par opérations immobilières, on entend constructions nouvelles, restructurations, réhabilitations, acquisitions, ou encore actions relevant de la maintenance, de la mise en sécurité ou de l’entretien des bâtiments.

 

Les crédits de l’action « immobilier » sont répartis de la manière suivante :

 

  • sur le titre 3 - catégorie 32 : subventions pour charges de service public (masse salariale transférée, dépenses de maintenance et logistique immobilière, crédits de mise en sécurité, fonctionnement de l’EPAURIF, dotations de dévolution, part des redevances des contrats de partenariat correspondant aux frais financiers, fonctionnement et GER) ;

 

  • sur le titre 5 - catégorie 51 : dépenses d’investissement de l’État portant sur les constructions, extensions et/ou réhabilitations de constructions réalisées sous maîtrise d’ouvrage État ;

 

  • sur le titre 7 - catégorie 72 : participations financières - dotations en fonds propres, correspondant au financement de constructions, extensions et/ou réhabilitations dont la maîtrise d’ouvrage est confiée par l’État à un établissement ou une collectivité territoriale, aux subventions de 1er équipement ainsi qu’au financement de la part « investissement » des contrats de partenariat dont le pouvoir adjudicateur est un opérateur.

 

Au cours de l’exécution de la dépense, des crédits peuvent également être imputés sur le titre 3 - catégorie 31 - dépenses de fonctionnement et sur le titre 6 - crédits d’intervention - catégories 62, 63 et 64.

 

La consommation des crédits disponibles en gestion 2020 en crédits de paiement (ouverts en LFI 2020, par reports ou par rattachements de fonds de concours) pour le financement d’opérations de construction et restructuration a été inférieure à la prévision en raison essentiellement de la crise sanitaire. En effet, celle-ci a provoqué des retards dans l’exécution des projets immobiliers en cours, notamment en raison de chantiers arrêtés pendant 2 à 3 mois ou de travaux menés à un rythme ralenti par les mesures de distanciation sociale prises dans le domaine du BTP.  Ces retards ont eu pour impact de décaler le besoin en paiement sur 2021.  

 

La crise sanitaire a aussi pour conséquence une augmentation du volume des AE affectées non engagées à reporter sur 2021. La situation générée par la crise a conduit à différer le démarrage de plusieurs chantiers ou l’engagement de marchés travaux concernant des opérations d’ampleur inscrites dans le CPER 2015-2020 et menées en maîtrise d’ouvrage Etat (2ème tranche du site Hoche à Nîmes, 2ème  tranche de construction de l’institut du Littoral de l’université de La Rochelle, mise en sécurité de la Sorbonne à Paris,  regroupement de l’Ecole nationale supérieur maritime avec l’Ecole centrale de Nantes, restructuration du site Pasteur de l’université d’Avignon, réhabilitation de deux bâtiments de l’Ecole centrale de Marseille …).

 

Par ailleurs, le calendrier dédié à la phase de maîtrise foncière relatif à l’opération de construction du CHU Nord Grand Paris a été décalé : les acquisitions initialement prévues en 2020 s’échelonnent en 2020 et 2021.

Enfin , des écarts entre la prévision et la consommation de crédits pour les opérations qui ont été réalisées en marché de partenariat (PPP historiques et Campus financés sur le programme 150)  peuvent être constatés pour les raisons exposées dans la partie dédiée des éléments transversaux du programme.

 

 

I - CONSTRUCTIONS ET RESTRUCTURATIONS (227,35 M€ en AE et 220,18 M€ en CP)

 

CPER - contrats de pLAN 2015-2020 ET CONTRATS DE CONVERGENCE ET DE TRANSFORMATION DES DROM : 148,37 M€ en AE et 138,15 M€ en CP (142,72 M€ d’AE et 155,51 M€ de CP en 2019).

 

L’exécution des contrats État-Régions est détaillée dans la partie consacrée aux éléments transversaux - « grands projets transversaux et crédits contractualisés ».

 

Pour l’exercice 2020, le montant d’AE engagées (sur AE affectées non engagées et AE nouvelles) au titre des CPER et contrats de convergence et de transformation des DROM s’élève à 148,37 M€. Le total des CP consommés au titre de ces contrats, y compris les fonds de concours rattachés en 2020 ou reportés, est de 138,15 M€, après déduction du montant de 1,27 M€ correspondant à des crédits Campus qui ont été comptabilisés dans les dépenses CPER (action 14-02).

 

Les crédits CPER, exécutés au niveau local sur des BOP académiques, ont été consommés par nature de dépenses comme suit :

 

  • sur le titre 3 en fonctionnement général : 3,21 M€ en AE et 3,30 M€ en CP :  ces dépenses correspondent à des charges locatives à Paris (locaux tampons pour des opérations CPER), au désamiantage de la tour de la bibliothèque universitaire de l’université Paris-Nanterre ainsi que, pour un grand nombre d’académies, à des études préalables ou des frais connexes d’opérations CPER (dépenses de publications des appels d’offres, frais de gardiennage de chantier, travaux d’impression des dossiers de consultation des entreprises, taxe de balayage avant réception, intérêts moratoires, règlement de contentieux, frais fonciers…) ;  

 

  • sur le titre 5 : 22,14 M€ en AE et 26,17 M€ en CP : ces dépenses correspondent au financement des opérations réalisées sous maîtrise d’ouvrage de l’État dont notamment les projets inscrits au CPER 2015-2020 suivants : la restructuration et la mise aux normes de bâtiments pour l’École Centrale de Marseille, la construction du bâtiment recherche et centre de ressources de l’université de Guyane, l’extension du restaurant universitaire CROUS du campus Schœlcher en Martinique, la rénovation de la Sorbonne à Paris, l’extension et la restructuration du site de Blois de l’INSA Val-de-Loire ou la construction de la bibliothèque « La contemporaine » pour l’université Paris-Nanterre ;

 

  • sur le titre 6 : 11,50 M€ en AE et 4,50 M€ en CP : ces dépenses correspondent au financement d’opérations :

 

  • sous maîtrise d’ouvrage assurée par une collectivité territoriale dans les académies de Besançon (Eco-Campus à Belfort et Grande bibliothèque à Besançon- université de Franche-Comté, Learning center - ENSMM), d’Orléans-Tours (création du campus de la Madeleine - université d’Orléans), Rennes (INSEAC à Guingamp) et Reims (nouveau siège de l’URCA) ;

 

  • sous maîtrise d’ouvrage assurée par un établissement (opérations inscrites au CCT pour l’université des Antilles en Guadeloupe, rénovation de la faculté de santé de la Pitié-Salpêtrière - Sorbonne université) ;

 

  • Sur le titre 7 : 108,15 M€ en AE et 101,08 M€ en CP : ces dépenses correspondent au financement d’opérations réalisées avec une maîtrise d’ouvrage confiée à :

 

  • des collectivités territoriales pour la reconstruction du bâtiment STAPS sur le campus Croix-Rouge à Reims (URCA), la création d’un plateau technique santé à Amiens (UPJV) ou la réhabilitation du bâtiment 3A sur le campus de Rangueil à Toulouse (université Paul Sabatier- Toulouse 3) ;

 

  • des établissements pour la requalification des espaces de recherche Marseille Nord (AMU), la restructuration de bâtiments sur le campus du Saulcy à Metz (université de Lorraine), la rénovation en éco-campus du site de la Tréfilerie (université Jean Monnet Saint-Etienne), la construction d’un pôle santé à Brest (université de Bretagne occidentale), la restructuration des locaux d’enseignement de l’IUT d’Egletons (Université de Limoges), l’opération « Nouvelles BU de l’Erdre » (université de Nantes), la déconstruction de l’ancien bâtiment de l’UFR sciences sur le campus de Mont-Saint-Aignan (université de Rouen), la réhabilitation de la bibliothèque universitaire du campus Pont au Bois (université de Lille) ou la restructuration du campus de Saint-Denis (université Paris 8).

 

Par ailleurs, des crédits CPER ont également été consommés au niveau d’UO locales du BOP central en dépenses d’intervention (T6) à hauteur de 3,37 M€ en AE et 4,37 M€ en CP dont :

 

  • 3,35 M€ de CP sur l’UO de la Nouvelle-Calédonie pour le financement des opérations immobilières de l’université, inscrites dans le contrat de développement État - intercollectivités Nouvelle-Calédonie ;

 

  • 3,37 M€ d’AE et 1,02 M€ de CP sur l’UO locale de la Polynésie Française pour le financement d’opérations immobilières pour l’université (construction d’un bâtiment recherche) et l’EPHE (opération CRIOBE), inscrites dans le contrat de projet État-Polynésie française.

 

L’enveloppe ouverte en CP pour 2020 au titre des CPER a été sous-consommée en raison de la crise sanitaire qui a provoqué des retards dans l’exécution des projets (démarrage des travaux décalé, arrêts de chantiers de 2 à 3 mois …).

 

 

Opérations hors CPER (hors cAMPUS HOSPITALO-UNIVERSITAIRE NORD GRAND PARIS) : 21,57 M€ en AE et 20,11 M€ en CP (26,18 M€ en AE et 25,16 M€ en CP en 2019)

 

Les crédits alloués pour les constructions hors CPER (hors PPP, campus budgétaires et CHUNGP) ont été consommés à hauteur de 21,57 M€ en AE et 20,11 M€ en CP comme suit :

 

  • sur le titre 3 en fonctionnement général : 1,38 M€ en AE et 2,08 M€ en CP ; ces dépenses correspondent essentiellement :

  • aux charges de fonctionnement de l’opération de décontamination du site d’Arcueil dans le département du Val-de-Marne, qui a accueilli à partir des années 1930 jusqu’à la fin des années 1970 l’institut du radium de l’université de Paris, un laboratoire de recherche sur la radioactivité (0,94 M€ en AE et 1,66 M€ en CP) ;
  • à des frais de contentieux financés hors CPER pour Toulouse (0,42 M€ en AE et CP) ;
  • à des frais liés au foncier (notaires …) pour l’académie d’Amiens ;

 

  • sur le titre 5 : 0,04 M€ en AE et 0,43 M€ en CP pour l’opération de réhabilitation du restaurant universitaire Claude Bloch à Caen, réalisée sous maîtrise d’ouvrage de l’État et financée hors CPER sur fonds de concours ainsi réalisées sous maîtrise d’ouvrage État et la décontamination du site d’Arcueil pilotée par le rectorat de Créteil ;

 

  • sur le titre 6 : 0,24 M€ en CP ; ces dépenses correspondent à la relocalisation du centre INSPE de Tulle sur le site de l’IUT (université de Limoges) ;

 

  • sur le titre 7 : 20,15 M€ en AE et 17,36 M€ en CP pour des opérations réalisées avec une maîtrise d’ouvrage confiée à des établissements dont :

 

  • la mise en œuvre du plan de rénovation du Muséum national d’histoire naturelle pour lequel l’établissement bénéficie d’un soutien de l’État (9,2 M€ en AE et CP) ;

 

  • la contribution du MESRI au projet de construction d’un bâtiment d’enseignement mutualisé (BEM) sur le campus de Saclay piloté par l’École Polytechnique (0,5 M€ en AE et CP) ;

 

  • l’exécution 2020 du contrat d’avenir Pays de la Loire (5,5 M€ en AE et 1,75 M€ en CP) avec le financement de la participation de l’État à deux opérations de l’université de Nantes : les études de la nouvelle faculté de santé sur l’Ile de Nantes et le regroupement des activités d’enseignement sur le site Heinlex à Saint-Nazaire ;

 

  • le programme d’investissement prioritaire (PIP) pour la Savoie (0,91 M€ en CP) ;

 

  • la participation au financement de projets immobiliers sélectionnés pour 12 universités (Aix-Marseille, Corse, Grenoble-Alpes, Savoie Mont-Blanc, Gustave Eiffel, Le Mans, Rennes 1, Rennes 2, Évry, Paris X-Nanterre, Paul Sabatier-Toulouse 3 et Strasbourg) dans le cadre de l’appel d’offres du plan « investissement » orientation et réussite étudiante ORE (4,95 M€ en AE et CP).

 

 

Opérations hors CPER – cAMPUS HOSPITALO-UNIVERSITAIRE NORD GRAND PARIS (CHUNGP): 8,76 M€ en AE et 0,88 M€ en CP  (6,60 M€ en AE et 1,95 M€ en CP  en 2019).

 

Cette opération, d’un coût total de 1 Md€ (AP-HP et État), regroupera sur un site unique à Saint-Ouen-sur Seine (93) une structure hospitalière d’une surface de plancher de 200 000 m² dont 88 000 m² pour la partie universitaire. Le projet comprendra les activités médico-chirurgicales des hôpitaux Bichat (Paris XVIIIème) et Beaujon (Clichy) et les activités d’enseignement et de recherche de l’UFR santé (médecine et odontologie) de l’université Paris-Diderot, en remplacement des sites actuels (Villemin, Bichat et Garancière).

 

La partie universitaire, d’un coût total actualisé en 2019 à 377,55 M€, sera implantée sur un foncier « Garibaldi-Victor Hugo », dont les acquisitions des différentes parcelles s’échelonnent entre 2020 et 2021 afin de respecter une date de mise en service prévue pour la rentrée 2027. 

 

En 2020, la consommation au titre du CHUNGP s’élève à 8,76 M€ en AE et 0,88 M€ en CP dont :

  • 0,36 M€ en AE et 0,28 M€ en CP de crédits de fonctionnement pour les études liées au foncier ;

  • 8,40 M€ en AE et 0,60 M€ en CP de crédits d’investissement au titre des acquisitions foncières.

 

 

Opérations réalisées en contrat de partenariat public-privé (PPP) ET CAMPUS FINANCEES SUR CREDITS BUDGETAIRES (PPP et MOP) : 48,64 M€ en AE et 59,76 M€ en CP (44,65 M€ en AE et 70,99 M€ en CP en 2019)

 

Le descriptif détaillé des partenariats public-privé est présenté dans la partie relative aux éléments transversaux du programme.

 

Les crédits ont été consommés sur l’action 14-03 à hauteur de 48,64 M€ en AE et 50,66 M€ en CP de la façon suivante :

 

  • contribution au financement des redevances des contrats de partenariat :

  • 20,78 M€ en CP pour la part « investissement » (dotations en fonds propres) ;
  • 29,86 M€ en AE et CP pour la part « fonctionnement » (frais financiers, GER, frais de gestion …) dont 28,23 M€ en subventions pour charges de service public et 1,63 M€ en dépenses d’interventions pour le GIP numérique Bretagne ;

 

  • financement des études et travaux des opérations réalisées en MOP : 18,7 M€ en AE et 9,1 M€ en CP versés en dotations en fonds propres pour les campus prometteurs de Nice (1,7 M€ en AE 6,1 M€ en CP) et le campus innovant de Cergy-Pontoise (17 M€ en AE et 3 M€ en CP) ;

 

  • frais d’études pilotées par le MESRI : 0,08 M€ en AE et 0,02 M€ en CP en crédits de fonctionnement.

 

Par ailleurs, des crédits à hauteur de 1,27 M€ en CP ont été alloués à une opération Campus réalisée en MOP (Campus Lorrain – Gestion Management) mais comptabilisés au niveau des BOP locaux dans les dépenses CPER (action 14-02).

 

L’écart de 11 M€ par rapport à 2019 s’explique essentiellement par l’exécution des opérations MOP et plus particulièrement par la dotation 2019 de 9,9 M€ en CP du campus innovant de Valenciennes soldant l’opération. L’autre opération soldée en 2019 est Nantes (0,1 M€ en CP).

Les autres opérations MOP ont bénéficié des dotations en CP suivantes :

- Cergy : 2,3 M€ en 2019 et 3 M€ en 2020

- Nice : 5,48 M€ en 2019 et 6,1 M€ en 2020

- Lorraine : 1,6 M€ en 2019 et 1,27 M€ en 2020 (soldé en 2020)

 

II - CREDITS DE MASSE SALARIALE (accession des universités aux RCE) (413,12 M€ en AE et CP)

 

Ces crédits d’un montant de 413,12 M€ en AE et CP (soit le même niveau qu'en 2019), versés en subventions de charge de service public, sont mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale des personnels en charge de l’immobilier des établissements ayant accédé aux responsabilités et compétences élargies. La dépense par catégorie d’opérateurs est ventilée comme suit :

  • 84,5 % pour les universités ;

  • 7,8 % pour des écoles et formations d’ingénieurs ;

  • 7,7 % pour des établissements « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ». 

 

 

III – MAINTENANCE ET LOGISTIQUE IMMOBILIERE (431,29 M€ en AE et en CP)

 

La consommation d’un montant de 431,29 M€ en AE et CP (soit une niveau équivalent à 2019) recouvre les moyens alloués à la maintenance et la logistique immobilière. Elle est répartie comme suit :

 

  • Crédits de fonctionnement récurrent : 415,32 M€ en AE et en CP. Ces crédits ont été versés en subvention pour charge de service public à l’ensemble des opérateurs du programme pour le financement récurrent de la maintenance et de la logistique immobilière à hauteur de :

    • 84,5 % pour les universités ;

    • 8,4 % pour des écoles et formations d’ingénieurs ;

    • 7,5 % pour les « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » ;

    • 0,1 % au titre des opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche pour la bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg. 

 

  • Crédits d’accompagnement : 15,64 M€ en AE et en CP. Ces crédits, versés en subventions pour charge de service public, correspondent à la participation que le MESRI a versée afin d’accompagner des établissements publics d’enseignement supérieur qui ont recours à des locations de locaux pour pallier des surfaces insuffisantes ou pour reloger provisoirement des activités lors de travaux de réhabilitation lourde. Parmi les établissements soutenus à ce titre, on peut citer, les universités Paris 1 et Paris 2, l’UPEC, l’UT Paris-Dauphine, l’ENS Louis Lumière, l’EPHE et l’EHESS. 

 

  • Crédits spécifiques : 0,33 M€ en AE et en CP. Une dotation d’un montant de 0,33 M€ en AE et CP, imputée en dépenses d’intervention, a été versée à l’Institut de France, établissement n’étant pas un opérateur de l’État relevant du programme 150, au titre de sa maintenance immobilière.

 

 

 IV – TRAVAUX DE MISE EN SECURITE (20,87 M€ en AE et 51,07 M€ en CP)

 

Après retraitement du retrait de 30 M€ d’AE devenues inutiles sur l’EPAURIF (cf plus loin), l’exécution 2020 est en fait similaire à l’exécution 2019 (46,66 M€ en AE et 51,27 M€ en CP).

 

établissement public d’aménagement universitaire de la région Ile-de-France (EPAURIF) :

-22,77 M€ en AE et +7,42 M€ en CP

 

L’établissement public d’aménagement universitaire de la région Ile-de-France (EPAURIF), constitué par décret n°2010-965 du 26 août 2010 à partir de l’établissement public du campus de Jussieu (EPCJ) et l’établissement public d’aménagement universitaire (EPAU), assure la continuité des missions qu’exerçait l’EPCJ pour le campus de Jussieu.

 

Hors Jussieu, l’EPAURIF est chargé de mettre en œuvre le schéma d’implantation immobilière universitaire en Île-de-France et d’assurer des missions de maîtrise d’ouvrage pour des établissements d’enseignement supérieur situés dans cette région. Il intervient en tant que maître d’ouvrage mandataire ou en tant que conducteur d’opérations. Il réalise tous types de missions : études générales, études de programmation, études de conception, travaux, garantie de parfait achèvement et prestations de transfert.

 

En 2020, l’établissement a continué à accompagner les opérations immobilières. Certaines d’entre elles ont subi des retards du fait de la crise sanitaire :

  • le relogement de l’université Paris 3 sur le campus Picpus-Nation dont la fin des travaux la livraison et la livraison ont été reportés au 1er semestre 2021 ;

  • la réhabilitation du site principal de l’université Paris-Dauphine dont la notification du marché a été reportée en 2021, la consultation ayant été décalée du fait de la pandémie.

 

D’autres opérations ont pu se poursuivre sans remise en cause des plannings. C’est le cas notamment des opérations suivantes :

  • l’opération « Renovalo – bâtiment 425 » pour l’Université Paris-Sud à Orsay ;

  • la construction de la bibliothèque « La contemporaine » pour l’université Paris-Nanterre pour laquelle l’achèvement du gros œuvre permet d’envisager une fin des travaux en mars 2021. 

 

Les crédits versés à l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Ile-de-France (EPAURIF) s’élèvent à 7,42 M€ en AE et CP sur le titre 3 au titre des dépenses de fonctionnement de l’établissement public.

 

Par ailleurs, un retrait d’engagement a été effectué à hauteur de 30,2 M€ sur des AE ouvertes antérieurement à 2020 sur le titre 7 pour les travaux de reconstruction et de restructuration du campus de Jussieu. Étant donné le coût final de l’opération, ces AE ne nécessitaient pas une couverture en CP. L’impact du retrait d’engagement de 30,2 M€ ne se matérialise toutefois en comptabilité budgétaire, au titre de l’EPAURIF, qu’à hauteur de 22,8 M€ car sur cette même ligne s’impute également la dépense relative à la couverture de la subvention à l’EPAURIF qui a donné lieu à un engagement de 7,4M€.

 

 

Mise en sécurité des établissements d’enseignement supérieur hors Jussieu : 21,71 M€ en AE et en CP

 

Depuis 2019, l’enveloppe destinée à la mise en sécurité permet d’accompagner les établissements dans le financement de travaux de mise en sécurité réglementaire et de sécurisation des locaux. L’enveloppe allouée en 2020 a permis d’accompagner 87 établissements dans le financement de leurs besoins urgents de mise en sécurité et de sûreté, recensés dans le cadre d’un recensement réalisé fin 2018 par le MESRI pour la période 2019-2020, pour un montant total de 21,01 M dont :

 

  • 16,16 M€ en AE et en CP, versés en subventions pour charges de service public, pour la mise en sécurité des bâtiments universitaires qui ont permis notamment :

 

  • des mises en sécurité lourde : amphithéâtres 1 et 2 - université Bordeaux-Montaigne, bâtiment STAPS - université Clermont-Auvergne, bâtiment 4 de l’ex IFMA - SIGMA Clermont, IUT de Tulle - université de Limoges, IUT Charlemagne à Nancy - université de Lorraine… ;

 

  • des travaux de mise en sécurité incendie (levées d’avis défavorables ou de non-conformités, désenfumage, remplacement de systèmes de sécurité incendie - SSI, issues de secours …) dans les universités de Grenoble-Alpes, Lille, Montpellier, Paris, Paris Panthéon-Assas, Perpignan, Picardie-Jules-Verne, Rennes 1, Paris 13, Versailles-Saint-Quentin en Yvelines, l’ENSI de Caen ou l’ENS Paris… ;

 

  • des interventions de mise en conformité (locaux à risques, installations électriques, sorbonnes et traitement d’air, ascenseurs, désamiantage …) dans les universités de Bordeaux, Dijon, Le Mans, Orléans, l’institut polytechnique de Bordeaux, l’École Centrale de Marseille, l’INSA de Rennes ou l’Observatoire de Paris... ;

 

  • 4,85 M€ en AE et en CP, versés en subventions pour charges de service public, pour la sécurisation des campus avec la réalisation de travaux comme la création de poste de garde, la mise en place d’un contrôle d’accès, l’installation d’alarmes anti-intrusion, la pose de clôtures ou le déploiement de vidéosurveillance.

 

Des crédits de mise en sécurité ont également été versés en dotation en fonds propres à hauteur de 0,7 M€ en AE et CP à la Chancellerie de Toulouse – Service de gestion et d’exploitation (SGE) pour participer au financement de travaux de mise en conformité des installations techniques du campus de Rangueil dont le SGE assure l’entretien.

 

V - dévolution DU PATRIMOINE : 21,94 M€ en AE et en CP

 

L'exécution 2020 est globalement même niveau que 2019.

 

Trois universités (Clermont 1, Poitiers et Toulouse 1) ont signé au cours de l’année 2011 une convention de dévolution avec l’État leur transférant la propriété du patrimoine immobilier. Elles bénéficient depuis du versement d’une dotation récurrente de dévolution. Ces dotations, versées en subventions pour charges de service public, représentent en 2020 un montant total de 21,94 M€ qui se décompose comme suit :

  • 6,135 M€ pour l’université Clermont- Auvergne (fusion des ex universités Clermont 1 et 2) ;

  • 10,8 M€ pour l’université de Poitiers ;

  • 5 M€ pour l’université Toulouse 1.

 

 

 

ACTION

15 – Pilotage et support du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

15 – Pilotage et support du programme

117 434 464
173 474 591

1 454 146 068
1 466 681 646

1 571 580 532
1 640 156 238

117 434 464
173 474 591

1 454 146 068
1 466 330 424

1 571 580 532
1 639 805 015

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

117 434 464

173 474 591

117 434 464

173 474 591

Rémunérations d’activité

67 617 661

108 126 759

67 617 661

108 126 759

Cotisations et contributions sociales

48 836 279

63 834 156

48 836 279

63 834 156

Prestations sociales et allocations diverses

980 524

1 513 676

980 524

1 513 676

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

1 432 820 329

1 439 577 206

1 432 820 329

1 439 001 064

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 168 557

15 771 293

10 168 557

15 195 151

Subventions pour charges de service public

1 422 651 772

1 423 805 913

1 422 651 772

1 423 805 913

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

566 033

 

790 952

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

379 358

 

346 790

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

186 676

 

444 162

Titre 6 : Dépenses d’intervention

21 325 739

25 744 158

21 325 739

25 744 158

Transferts aux ménages

 

247 843

 

247 843

Transferts aux entreprises

 

3 909 600

 

3 909 600

Transferts aux autres collectivités

21 325 739

21 586 715

21 325 739

21 586 715

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

794 250

 

794 250

Dotations en fonds propres

 

794 250

 

794 250

Total

1 571 580 532

1 640 156 238

1 571 580 532

1 639 805 015

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

 

Les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnels se sont élevées à 15,8 M€ en AE et 15,2 M€ en CP. Elles se répartissent notamment de la manière suivante :

 

  • 8,3 M€ en AE et 7,5 M€ en CP pour le Haut conseil de l’évaluation et de la recherche de l’enseignement supérieur (HCERES) ;
  • 3 M€ en AE et 3,6 M€ en CP pour l’administration centrale, prenant notamment en compte les compensations versées au titre des mises à disposition des personnels des établissements d’enseignement supérieur au bénéfice de l’administration centrale ;
  • 2,8 M€ en AE et 3 M€ en CP pour le service à compétence national (SCN) Parcoursup ;
  • 0,7 M€ en AE et 0,3 M€ en CP pour la sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques (SIES) ;
  • 0,4 M€ en AE et 0,2 M€ en CP pour le Conseil national des universités (CNU) ;
  • 0,3 M€ en AE et en CP pour les rectorats, à destination notamment de l’action sociale et de l’organisation des examens et concours ;
  • 0,09 M€ en AE et 0,1 M€ en CP pour l’Institut universitaire de France (IUF) ;
  • 0,07 M€ en AE et en CP pour le service interacadémique des examens et concours (SIEC) ;
  • 0,05 M€ en AE et en CP pour l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) ;
  • 0,04 M€ en AE et 0,03 M€ en CP pour le développement numérique de l’enseignement supérieur (animation de la communauté « transformation pédagogique », maintenance du portail de l’enseignement supérieur et de la recherche).

 

 

Subventions pour charges de service public

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 15 « Pilotage et support du programme » s’élèvent à 1 423,8 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement (1 411,4 M€ en 2019). Des crédits ont été alloués aux établissements d’enseignement supérieur notamment au titre :

 

  • de la mise en œuvre de la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (2,4 M€) permettant notamment de soutenir des dispositifs d’accompagnement de réussite ;

 

  • des surcoûts engendrés par la crise sanitaire (développement du tutorat étudiants (16,0 M€), du soutien à des établissements avec une situation financière fragile (5,4 M€), de la compensation partielle des surcoûts de dépenses de restauration et d’hébergement (4,6 M€), de l’accompagnement financier (3,7 M€) en faveur du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).

 

Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 15 se décomposent en :

 

- crédits de masse salariale (1 237,5 M€ en 2020 pour 1 217,5 M€ en 2019) mobilisés pour le financement de la totalité de la masse salariale destinée aux personnels en charge des fonctions support et du pilotage des établissements ;

 

Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 1 077,2 M€ (87 %) pour les universités et assimilés ;
  • 75,7 M€ (6,1 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 68,8 M€ (5,6 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 13,3 M€ (1,1 %) pour les communautés d’universités et d’établissements ;
  • 2,1 M€ (0,2 %) pour les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche ;
  • 0,4 M€ pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file).

 

 

- crédits de fonctionnement (186,3 M€ en 2020 pour 193,9 M€ en 2019) dont :

 

  • crédits de fonctionnement récurrent (163,8 M€) mobilisés comme suit :

 

    • 106,2 M€ (64,8 %) ont été attribués aux universités et assimilés ;

 

    • 23,7 M€ (14,5 %) financent le fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 5,8 M€ sont versés au titre du fonctionnement des écoles normales supérieures (ENS),  5,1 M€ pour le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), 1,7 M€ pour l’université Paris Dauphine-PSL, 1,5 M€ pour l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), 1,3 M€ pour le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 1,1 M€ pour l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), 0,9 M€ pour la Fondation maison des sciences de l’Homme (FMSH), 1 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP), 1 M€ pour le Collège de France, 0,9 M€ pour l’École pratique des hautes études (EPHE), 0,9 M€ pour l’École nationale des chartes, 0,8 M€ pour les observatoires de Paris et de la Côte d’Azur et 0,8 M€ pour l’Institut physique du globe de Paris (IPG). Les 0,9 M€ restants contribuent au financement des établissements suivants : l’institut d’administration des entreprise (IAE) de Paris, l’École nationale des arts et techniques du théâtre (ENSATT), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), l’Institut d’enseignement supérieur et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA) et l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) ;

 

    • 20,8 M€ (12,7 %) participent au fonctionnement des « opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche » dont 9,6 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP AMUE, 5,5 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP RENATER, 4,6 M€ pour le CINES, 0,4 M€ attribués aux chancelleries, 0,3 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP FUN MOOC chargé du pilotage de la plateforme de cours en lignes FUN-MOOC, 0,3 M€ pour le GIP ERASMUS et 0,1 M€ pour l'agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (GIP ADUDA) ;

 

    • 11,1 M€ (6,8 %) financent le fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs ;

 

    • 0,5 M€ (0,3 %) participent au fonctionnement des communautés d'universités et d'établissements dont 0,2 M€ à la ComUE Paris Lumières, 0,2 M€ à la ComUE de Toulouse et 0,1 M€ à la ComUE de Lyon.

 

    • 1,5 M€ (0,9 %) contribuent au fonctionnement de Campus France.

 

  • crédits d’accompagnement (22,5 M€) destinés à la poursuite des objectifs suivants :

 

    • Renforcer les capacités de gouvernance, de pilotage et de gestion de l’activité universitaire : 11,6 M€
      • 5,5 M€ pour l’organisation du conseil national des universités (CNU) ;
      • 4,3 M€ de financement des surcoûts liés à la crise sanitaire ;
      • 1,8 M€ de soutiens financiers exceptionnels versés par le MESRI.

 

    • Accompagner les établissements dans leur autonomie et dans l’organisation des concours : 6,4 M€
      • 3,3 M€ de soutien aux politiques publiques, notamment 2,7 M€ pour le développement de l’entreprenariat étudiant (PEPITE), 0,4 M€ pour le financement de la formation des conseillers d’orientation psychologique, 0,1 M€ pour la dotation de fonctionnement des IUT et 0,1M€ d’actions diverses ;
      • 1,3 M€ de financement de la compensation apprentissage 2019 et 2020 ;
      • 0,7 M€ pour l’organisation des concours destinés aux personnels ingénieurs et personnels techniques et administratifs de recherche et de formation (ITARF) au sein des opérateurs du programme, ainsi que l’organisation des concours d’agrégation (droit privé, droit public, histoire du droit, sciences économiques et sciences de gestion) ;
      • 0,7 M€ à l’ONISEP dans le cadre de sa participation au fonctionnement de la plateforme Parcoursup ;
      • 0,3 M€ de crédits d’accompagnement (EPHE et Cufr de Mayotte) ;
      • 0,1 M€ au titre du financement du volet 2 du dialogue stratégique et de gestion.

 

    • Développer les technologies de l’information et du numérique : 3,5 M€
      • 0,9 M€ pour la promotion des outils du numérique ;
      • 1,7 M€ au tire de la conduite des enquêtes d’insertion professionnelle ;
      • 0,7 M€ pour le financement du groupe logiciel ;
      • 0,2 M€ pour le GIP RENATER au titre du financement du projet SUPDATA.

 

    • Développer la dimension internationale de l'enseignement supérieur : 1 M€
      • Une dotation de 1 M€ a permis de financer des actions spécifiques concourant au rayonnement de la France universitaire et scientifique.

 

 

DÉPENSES D'INVESTISSEMENT

 

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

0,4 M€ en AE et 0,2 M€ en CP ont été consommés par le service à compétence nationale Parcoursup, notamment pour la fourniture d’infrastructure informatiques.

 

0,007 M€ en AE et 0,1 M€ en CP correspondent à d’autres investissements divers.

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

0,2 M€ en AE et 0,4 M€ en CP ont été consommés par le conseil national des universités (CNU) pour des dépenses diverses en matière informatique, notamment le support et la maintenance de l’application de gestion dédiée à cette instance.

 

 

DÉPENSES D’INTERVENTION

 

Transferts aux ménages

 

0,2 M€ ont été versés à Campus France et à la Fondation maison des sciences de l’Homme (FMSH) au titre des actions concourant au rayonnement de la France universitaire et scientifique.

 

Transferts aux entreprises

 

3,9 M€ concernent la participation financière de l’État au budget du Grand Équipement National de Calcul Intensif (GENCI).

 

Transferts aux autres collectivités

 

21,6 M€ de transferts aux autres collectivités ont permis de financer les actions suivantes : 5,4 M€ pour les relations internationales de l’enseignement supérieur dont 3,4 M€ pour l’université franco-allemande et 2 M€ pour le programme national d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil (PAUSE), 2,7 M€ pour l’Institut de France, 2 M€ au titre de la création de l’académie de l’OMS à Lyon, 1,5 M€ ont été versés à l’ACOSS au titre de la compensation des exonérations de cotisations prévues dans le cadre du dispositif JEU (entrepreneuriat étudiant), 1,4 M€ pour la conférence des présidents d’universités (CPU), 1 M€ versé aux sociétés de droits d’auteur sur l’utilisation des œuvres (SACEM, AVA, PROCIREP, CFC), 0,9 M€ pour le groupement d’intérêt public GIP CNFM, 0,9 M€ à la conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, 0,9 M€ au groupement d’intérêt public GIP PIX, 0,8 M€ à la FNEGE, 0,8 M€ à l’Université numérique, 0,6 M€ à l’EHESP, 0,4 M€ à l’Agence universitaire de la francophonie, 0,3 M€ pour l’Académie nationale de médecine, 0,2 M€ à l’OCDE, 0,2 M€ à l’assemblée des directeurs d’IUT, 0,1 M€ pour l’association Bernard Grégory et 1,5 M€ ont été versés sur la base de différentes conventions diverses (AFNOR, Bureau des longitudes, CIERA, CFA, AG CNAM de Bretagne etc...).

 

 

DÉPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES

 

Dotations en fonds propres

 

0,8 M€ ont été versés aux universités de Caen (0,25 M€), Chambéry (0,2 M€), Paris 1 (0,13 M€) et Reims (0,22 M€) au titre du plan investissement de la loi ORE.

 

ACTION

17 – Recherche


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

17 – Recherche

137 244 557
74 540 343

3 817 613 914
3 800 568 899

3 954 858 471
3 875 109 242

137 244 557
74 540 343

3 817 613 914
3 800 571 207

3 954 858 471
3 875 111 550

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

137 244 557

74 540 343

137 244 557

74 540 343

Rémunérations d’activité

78 978 522

40 368 233

78 978 522

40 368 233

Cotisations et contributions sociales

57 094 788

34 003 711

57 094 788

34 003 711

Prestations sociales et allocations diverses

1 171 247

168 398

1 171 247

168 398

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 817 092 786

3 800 039 306

3 817 092 786

3 800 041 614

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

231 980

-2 308

231 980

 

Subventions pour charges de service public

3 816 860 806

3 800 041 614

3 816 860 806

3 800 041 614

Titre 6 : Dépenses d’intervention

521 128

529 593

521 128

529 593

Transferts aux collectivités territoriales

 

518 524

 

518 524

Transferts aux autres collectivités

521 128

11 069

521 128

11 069

Total

3 954 858 471

3 875 109 242

3 954 858 471

3 875 111 550

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT


Un retrait d’engagement d’année antérieure de 2 308 €, principalement au titre de l’Institut universitaire de France (IUF), explique la consommation négative sur les dépenses de fonctionnement courant.



SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC


Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 17 « Recherche » s’élèvent à 3 800 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, soit un niveau similaire à l'exécution 2019. Ils ont notamment permis de financer les prolongations des contrats doctoraux, post-doctoraux et d’ATER en lien avec la crise sanitaire (21,2 M€).


Les crédits versés au titre des subventions pour charges de service public de l’action 17 se décomposent en :


- crédits de masse salariale (3 673,6 M€) mobilisés pour le financement de la masse salariale des personnels en charge de la recherche universitaire. Ces crédits ont également permis de financer les contrats doctoraux à hauteur de 93,6 M€ dont 21,2 M€ pour la prolongation des contrat suite à la crise sanitaire.


Ces crédits ont été ventilés par grandes catégories d’opérateurs :

  • 3 152,7 M€ (85,8 %) pour les universités et assimilés ;
  • 304,1 M€ (8,3 %) pour les autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche ;
  • 210,2 M€ (5,7 %) pour les écoles et formations d’ingénieurs ;
  • 6,2 M€ (0,2 %) pour les opérateurs de l’État (autre programme chef de file) ;
  • 0,2 M€ pour les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à la recherche ;
  • 0,2 M€ pour les communautés d’universités et d’établissements.


- crédits de fonctionnement (126,4 M€) répartis comme suit :

  • crédits de fonctionnement récurrent (117,1 M€) mobilisés pour le financement du fonctionnement des établissements :
    • 69,3 M€ (59,3 %) ont été attribués aux universités et assimilés ;
    • 17,2 M€ (14,6 %) financent le fonctionnement des écoles et formations d’ingénieurs ;
    • 30,6 M€ (26,1 %) participent au financement du fonctionnement des « autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche » dont 6,7 M€ pour les écoles normales supérieures (ENS), 3,5 M€ pour les cinq écoles françaises à l’étranger, 3,6 M€ pour les observatoires de Paris et de la Côte d’Azur,  3,5 M€ pour les instituts d’études politiques (IEP) incluant 2,3 M€ pour la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), 3,5 M€ pour le Collège de France, 2 M€ pour la Fondation maison des sciences de l’Homme (FMSH), 1,8 M€ pour le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), 1,7 M€ pour l’institut physique du globe de Paris (IPG), 1,3 M€ pour l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), 0,9 M€ pour l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), 0,6 M€ pour l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), 0,6 M€ pour l’université Paris Dauphine-PSL et 0,5 M€ pour l’École pratique des hautes études (EPHE). Les 0,4 M€ restants sont ventilés entre les opérateurs suivants : l’École nationale des chartes, l’institut d’administration des entreprises (IAE) de Paris, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), l’Institut d’enseignement supérieur et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA) et l’École nationale supérieur des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB).


  • crédits d’accompagnement (9,3 M€) :
    • 8,2 M€ au titre des compensations financières des membres de l’institut universitaire de France ;
    • 0,8 M€ au CNRS Paris pour le financement du GIS FNSO - fonds national pour la science ouverte ;
    • 0,3 M€ à l’UT Compiègne pour le financement du GIS S.mart.


Au titre de l’institut universitaire de France, la consommation imputée en SCSP s’est ainsi élevée à 5 M€ de masse salariale pour le versement des crédits scientifiques des membres de l’IUF et 8,2 M€ de fonctionnement au titre des compensations PEDR (prime d’encadrement doctoral et de recherche) et des décharges d’enseignement, soit une consommation de 13,2 M€ en AE et en CP sur l’action 17, à laquelle s’ajoute 0,1 M€ sur l’action 15 au titre du fonctionnement courant de l’IUF.



DEPENSES D’INTERVENTION


Transferts aux collectivités territoriales


0,5 M€ ont été versés au titre de la participation financière du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation à l’école supérieure de physique et chimie industrielles (ESPCI) de la ville de Paris.


Transferts aux autres collectivités


0,011 M€ ont été versés à l’école des hautes études en santé publique (l’EHESP) pour la prolongation des contrats doctoraux, ATER et post-doctoraux dans le cadre de la crise sanitaire 2020.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CAMPUS France (P185)

2 149 371

2 149 371

2 198 423

2 198 423

1 961 898

1 961 898

Subventions pour charges de service public

1 775 061

1 775 061

2 100 000

2 100 000

1 770 455

1 770 455

Transferts

374 310

374 310

98 423

98 423

191 443

191 443

EPMQB - Etablissement public du musée du quai Branly (P175)

22 480 276

22 480 276

23 503 013

23 503 013

22 555 041

22 555 041

Subventions pour charges de service public

22 218 076

22 218 076

23 503 013

23 503 013

22 292 841

22 292 841

Dotations en fonds propres

262 200

262 200

 

 

262 200

262 200

Ecoles d'architecture - Ecoles nationales supérieures d'architecture (P224)

 

 

 

 

155 138

155 138

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

155 138

155 138

ENSTA ParisTech - Ecole nationale supérieure de techniques avancées ParisTech (P144)

37 272

37 272

 

 

30 764

30 764

Subventions pour charges de service public

37 272

37 272

 

 

30 764

30 764

ISAE - Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (P144)

164 656

164 656

165 469

165 469

207 821

207 821

Subventions pour charges de service public

164 656

164 656

165 469

165 469

207 821

207 821

X - Ecole polytechnique (P144)

4 653 305

4 653 305

5 005 094

5 005 094

5 650 672

5 650 672

Subventions pour charges de service public

4 653 305

4 653 305

5 005 094

5 005 094

5 150 577

5 150 577

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

500 095

500 095

ENPC - Ecole nationale des Ponts et Chaussées (P217)

56 143

56 143

60 416

60 416

121 918

121 918

Subventions pour charges de service public

56 143

56 143

60 416

60 416

121 918

121 918

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214)

700 000

700 000

800 000

800 000

700 000

700 000

Subventions pour charges de service public

700 000

700 000

800 000

800 000

700 000

700 000

Universités et assimilés (P150)

11 087 793 998

11 098 901 685

11 356 323 669

11 374 858 297

9 752 470 578

9 782 766 755

Subventions pour charges de service public

10 970 840 393

10 970 840 393

11 197 436 057

11 197 436 057

9 689 592 385

9 689 584 242

Dotations en fonds propres

113 653 165

124 737 209

158 887 612

177 422 240

56 019 125

90 479 072

Transferts

3 300 440

3 324 083

 

 

6 859 068

2 703 440

Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)

685 907 345

688 479 642

690 626 174

691 193 166

705 437 286

705 288 188

Subventions pour charges de service public

682 308 345

682 308 345

685 765 646

685 765 646

699 991 286

699 991 286

Dotations en fonds propres

3 599 000

6 171 297

4 860 528

5 427 520

5 446 000

5 278 502

Transferts

 

 

 

 

 

18 400

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

805 778 595

807 953 595

812 624 283

814 087 509

828 260 311

829 878 311

Subventions pour charges de service public

790 590 595

790 590 595

799 080 813

799 080 813

811 553 911

811 553 911

Dotations en fonds propres

13 095 000

15 270 000

12 543 470

14 006 696

14 650 000

16 268 000

Transferts

2 093 000

2 093 000

1 000 000

1 000 000

2 056 400

2 056 400

Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (P150)

63 754 987

64 067 012

53 533 725

53 603 177

59 355 301

59 355 301

Subventions pour charges de service public

63 004 987

63 004 987

52 938 351

52 938 351

58 655 301

58 655 301

Dotations en fonds propres

750 000

1 062 025

595 374

664 826

700 000

700 000

EPAURIF - Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France (P150)

9 421 500

12 766 250

7 500 000

7 500 000

-22 773 396

7 703 750

Subventions pour charges de service public

7 422 500

7 422 500

7 500 000

7 500 000

7 422 500

7 422 500

Dotations en fonds propres

1 999 000

5 343 750

 

 

-30 195 896

281 250

Réseau des œuvres universitaires et scolaires (P231)

1 584 036

4 348 767

95 430

95 430

3 374 699

4 852 749

Subventions pour charges de service public

114 036

114 036

95 430

95 430

52 699

52 699

Dotations en fonds propres

1 470 000

4 234 731

 

 

3 322 000

4 800 050

Communautés d'universités et d'établissements (P150)

66 530 011

71 796 011

60 682 187

61 192 480

-104 336 995

18 753 683

Subventions pour charges de service public

68 130 011

68 130 011

56 307 712

56 307 712

18 655 626

18 655 626

Dotations en fonds propres

-1 600 000

3 666 000

4 374 475

4 884 768

-122 992 621

98 057

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

555 488

555 488

 

 

921 668

921 668

Subventions pour charges de service public

555 488

555 488

 

 

921 668

921 668

Groupe Mines Télécom (P192)

324 633

324 633

318 853

318 853

589 266

607 666

Subventions pour charges de service public

324 633

324 633

318 853

318 853

589 266

589 266

Transferts

 

 

 

 

 

18 400

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

1 089 590

1 089 590

1 137 546

1 137 546

929 468

929 468

Subventions pour charges de service public

1 089 590

1 089 590

1 137 546

1 137 546

929 468

929 468

Universcience (P186)

1 850

1 850

1 383

1 383

94 842

94 842

Subventions pour charges de service public

1 850

1 850

1 383

1 383

94 842

94 842

IRD - Institut de recherche pour le développement (P172)

50 000

50 000

 

 

50 000

50 000

Subventions pour charges de service public

50 000

50 000

 

 

50 000

50 000

Total

12 753 033 057

12 780 575 546

13 014 575 665

13 035 720 256

11 255 756 280

11 442 585 633

Total des subventions pour charges de service public

12 614 036 941

12 614 036 941

12 832 215 783

12 832 215 783

11 318 938 466

11 318 930 323

Total des dotations en fonds propres

133 228 365

160 747 212

181 261 459

202 406 050

-72 289 097

118 667 226

Total des transferts

5 767 750

5 791 393

1 098 423

1 098 423

9 106 911

4 988 083

 

 Réalisation 2020
Opérateurs financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense
Autorisations d'engagementCrédits de paiement
Universités et assimilés (P150)  11 191 238 321    11 211 039 321 
Subventions pour charges de service public  11 185 490 649   11 185 490 649 
Dotations en fonds propres  5 747 672   25 548 672 
Transferts  -   - 
Ecoles et formations d'ingénieurs (P150)  702 791 286    702 791 286 
Subventions pour charges de service public  702 791 286   702 791 286 
Dotations en fonds propres  -   - 
Transferts  -   - 
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)  846 301 135    846 301 135 
Subventions pour charges de service public  835 044 735   835 044 735 
Dotations en fonds propres  9 200 000   9 200 000 
Transferts  2 056 400   2 056 400 
Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (P150)  59 355 301    59 355 301 
Subventions pour charges de service public  58 655 301   58 655 301 
Dotations en fonds propres  700 000   700 000 
Transferts  -   - 
EPAURIF (P150) *-  22 773 396    7 703 750 
Subventions pour charges de service public  7 422 500   7 422 500 
Dotations en fonds propres-  30 195 896   281 250 
Transferts  -   - 
Communautés d'universités et d'établissements (P150)  18 655 626    18 655 626 
Subventions pour charges de service public  18 655 626   18 655 626 
Dotations en fonds propres  -   - 
Transferts  -   - 
Opérateurs de l'Etat (autre programme chef de file)  34 264 384    34 264 384 
Subventions pour charges de service public  33 310 647   33 310 647 
Dotations en fonds propres  762 295   762 295 
Transferts  191 442   191 442 
Total général  12 829 832 657    12 880 110 803 
Subventions pour charges de service public  12 841 370 744   12 841 370 744 
Dotations en fonds propres-  13 785 929   36 492 217 
Transferts  2 247 842   2 247 842 

 

 

 

Les éléments d’exécution figurant dans le tableau ci-dessus proviennent des bases de données internes de la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) fournissant les données individuelles par établissement qui sont regroupées par catégorie d’opérateurs. Les données figurant dans le premier tableau, « Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l’Etat », proviennent du progiciel de l’État, Chorus, après regroupement automatisé des données individuelles de chaque établissement par catégorie d’opérateur en utilisant le numéro SIREN. Les écarts constatés entre ces deux tableaux peuvent résulter de cette automatisation qui peut conduire à ne pas prendre en compte, par exemple, les différents changements de périmètre opérés sur chaque catégorie d’opérateurs du  programme 150 (fusions d’établissements, création d’établissements expérimentaux, avec le cas échéant des établissements composantes conservant leur personnalité morale, …).

 

* Un retrait d’engagement (REJB) a été effectué à hauteur de 30,2 M€ pour l'EPAURIF. Ce retrait portait sur un engagement réalisé dans le cadre des travaux de reconstruction et de restructuration du campus de Jussieu qui a donc été imputé en titre 7. L’engagement total réalisé au titre de cette opération étant supérieur à son coût total final, un retrait d’engagement a été opéré à hauteur de l’écart entre ces deux montants. L’impact de ce retrait d’engagement de 30,2 M€ ne se matérialise toutefois en comptabilité budgétaire qu’à hauteur de 22,8 M€ car au titre cet opérateur est également comptabilisée la dépense relative à la subvention qui lui est versé et qui a donné lieu à un engagement de 7,4M€ (cf Action 14 de la JPE).

 

 

1- Présentation des données d'exécution 2020 des crédits alloués aux opérateurs de l’État par le programme 150 :


 

En 2020, l'ensemble des opérateurs de l’État bénéficiant de financements de la part du programme 150 (incluant les opérateurs sous tutelle du P150, ainsi que les opérateurs rattachés à un programme tiers mais recevant des subventions de la part du P150) ont reçu un montant total de crédits de 12 830 M€ en AE et 12 880 M€ en CP, dont 12 841 M€ en AE et en CP au titre des subventions pour charges de service public (SCSP), -14 M€ en AE et 36 M€ en CP au titre des dotations en fonds propres et 2,2 M€ en AE et en CP de crédits de transferts.


 

- Pour les opérateurs rattachés au programme 150, le montant total du financement par ce programme est de 12 796 M€ en AE et 12 846 M€ en CP répartis comme suit :

- 12 808 M€ en AE et en CP de subventions pour charges de service public (catégorie 32) ;

- -15 M€ en AE et 35,7 M€ en CP de dotations en fonds propres (catégorie 72) ;

- 2 M€ en AE et en CP de crédits de transferts (Titre 6).


 

- Pour les opérateurs rattachés à titre principal à d'autres programmes du budget général que le P150 mais qui bénéficient de subventions de la part du P150, le montant total des financements par ce programme est de 34 M€ en AE et en CP ainsi répartis :

- 33,3 M€ en AE et en CP de subventions pour charges de service public (catégorie 32) ;

- 0,8 M€ en AE et en CP de dotations en fonds propres (catégorie 72) ;

- 0,2 M€ en AE et en CP de crédits de transferts (Titre 6).

 

Les opérateurs rattachés à titre principal à d’autres programmes du budget général que le P150 mais qui bénéficient de subventions de la part du P150 sont notamment :

- l’Établissement public du Musée du Quai Branly rattaché au programme 175 « Patrimoines » (22,5 M€) ;

- l’École polytechnique sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » (5,6 M€) ;

- les écoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire sur le programme 142 « Enseignement supérieur et recherches agricoles » (0,9 M€) ;

- Campus France sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et influence » (2 M€).

 

2- Éléments d'information sur les données présentées dans les tableaux suivants :

 

Les données des comptes financiers 2020 des opérateurs du programme 150 qui figurent dans les tableaux suivants du volet « opérateurs » du RAP 2020 ont été recueillies dans le cadre de l'enquête PAP-RAP menée par la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGESIP) du 1er février au 3 mars 2021 (enquête déclarative annuelle). Compte tenu de la date limite légale fixée aux établissements pour le vote de leur compte financier, la quasi-totalité des opérateurs n’avaient pas encore présenté à leur conseil d'administration leur compte financier 2020 au moment de la clôture de l'enquête. Les données figurant par la suite dans ce document sont donc provisoires et susceptibles d'être modifiées d'ici leur approbation par le conseil d’administration.

 

Par ailleurs, des écarts peuvent apparaître entre le montant total des dotations de l’État présenté dans les tableaux de financement de l’État et le montant des dotations inscrit au compte de résultat des établissements. Ces écarts peuvent résulter des procédures et des méthodes qui sont retenues par les établissements pour l'enregistrement de certaines opérations dans leur comptabilité (rattachement définitif aux exercices comptables de certains produits et charges). Ils s'expliquent également par une origine différenciée des sources d'information avec, d'une part, les montants de SCSP, de dotations en fonds propres et de transferts des tableaux de financement de l’État qui proviennent de données automatiquement intégrées par l'outil Tango à partir d'extractions du progiciel de l'État (Chorus), d'autre part, le montant des subventions de l’État inscrit au compte de résultat des établissements qui est fourni par l'enquête PAP-RAP.

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2019 
Prévision 2020 
Réalisation 2020 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

Universités et assimilés

258
240
281

135 037
145 174
135 941

20 826
21 852
22 280

100
94
75

292
279
362

0
0
0

Ecoles et formations d'ingénieurs

2 149
2 040
1 962

7 889
8 730
8 263

2 709
2 741
2 425

8
10
7

33
32
51

0
0
0

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche

2 938
3 060
2 962

9 972
10 823
10 300

2 944
3 042
2 262

17
28
13

40
34
65

0
0
0

Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche

662
660
645

196
191
216

283
278
256

0
0
0

0
0
0

0
0
0

EPAURIF - Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France

0
0
0

66
69
69

5
2
9

0
0
0

0
0
0

0
0
0

Communautés d'universités et d'établissements

258
236
106

878
952
880

1 440
1 517
251

0
0
0

0
0
5

0
0
0

Total

6 264
6 236
5 956

154 038
165 939
155 669

28 207
29 432
27 483

125
132
95

365
345
483

0
0
0


* Les emplois sous plafond 2020 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2020 *

165 939

155 669


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2020 en ETP

0

633

 

L'écart entre la prévision et le réalisé sur le schéma d'emplois est notamment lié à la décision de prolonger les contrats doctoraux suite à la crise sanitaire.

 

Les consommations d’emplois sous plafond des opérateurs de l’Etat ont augmenté en 2020 de 1 631 ETPT (+ 1%) et ont concerné en particulier les catégories d’opérateurs suivantes : universités et assimilés (+ 904 ETPT), écoles et formations d’ingénieurs (+ 374 ETPT) et autres opérateurs d’enseignement supérieur et de recherche (+ 328 ETPT).
 

Le solde des transferts T2/T3 (186) correspond au solde des transferts entrants et sortants entre les plafonds d'emplois de l'État (T2) et ceux de des opérateurs (T3). Sont concernés les transferts suivants :

Au titre des transferts entrants :

- 623 ETPT vers la catégorie des universités et assimilés au titre des dissolutions de ComUE et de l’accession de la ComUE PSL aux RCE intervenues au 1er janvier 2020, dont 115 ETPT en provenance du titre 2 ;

- 77 ETPT en provenance du titre 2 au titre de l’intégration de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Lille au sein de Centrale Lille Institut au 1er janvier 2020 ;
 

Au titre des transferts sortants :

- 2 ETPT vers le titre 2 du programme au titre du transfert d’emplois de la FNSP vers l’IEP de Bordeaux en application de la convention de gestion entre les deux établissements ;

- 11 ETPT depuis la catégorie des universités et assimilés (titre 3) vers la catégorie des autres opérateurs d'enseignement supérieur (dont 4 ETPT transférés sur le titre 2 du programme) au titre du transfert d’emplois de l'université Paris 1 vers l'IAE de Paris en application de la convention du 1er juillet 2014 liant ces deux établissements.
 

Le solde des transferts internes (875) correspond au solde des transferts d’emplois entre opérateurs. Sont concernés les transferts suivants :

Au titre des transferts au sein du programme (sans impact) :

- 1 ETPT de l’Université de Rennes 1 vers le GIP Renater en application de la convention de mise à disposition de moyens au GIP Renater par l’Université Rennes 1.

Au titre des transferts entre programmes (solde de + 875) :

+ 874 ETPT issus du programme 190 vers le programme 150 au titre de la fusion de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée avec l’IFSTTAR dans le cadre de la création de l’université expérimentale Gustave Eiffel ;

+ 3 ETPT issus du programme 214 vers le programme 150 au titre de la création du Conseil d’évaluation de l’école au sein du CNAM ;

- 2 ETPT issus du programme 150 vers le programme 231 au titre de deux supports d’assistant de service social transférés de l’université Paris XIII au Crous de Créteil.


 

EMPLOIS DES OPÉRATEURS

Les données relatives aux emplois rémunérés par les opérateurs du programme, en prévision comme en réalisation, sont issues des données DGFiP issues des remontées de paye à façon (OREMS concernant les établissements ayant accédé aux responsabilités et compétences élargies et INDIA LOLF concernant les établissements n’ayant pas accédé aux responsabilités et compétences élargies ainsi que d’une enquête réalisée auprès des établissements non concernés par la paye à façon).

Pour l’année 2020, 183 147 ETPT ont été rémunérés par les opérateurs :

- 155 664 ETPT sont décomptés sous plafond ;

- 27 483 ETPT sont décomptés hors plafond, dont 95 contrats aidés et 483 contrats d’apprentissage.
 

Emplois relevant du plafond d’emplois des opérateurs :

La réalisation totale des emplois sous plafond État atteint 155 669 ETPT en 2020. Il convient de mettre en perspective ce chiffre avec le nombre d’emplois prévus en LFI 2020, corrigé des transferts réalisés en gestion au cours de l’année. Il est ainsi constaté une sous-consommation de 10 270 ETPT sous plafond État en 2020. Cette sous-consommation concerne majoritairement les catégories d’opérateurs suivantes : universités et assimilés (9 233 ETPT), écoles et formations d’ingénieurs (467 ETPT) et autres opérateurs (523 ETPT).


 

Plusieurs facteurs cumulatifs peuvent expliquer la sous-consommation du plafond d’emplois par les universités, les écoles et formations d’ingénieurs. De façon structurelle, un taux de vacance frictionnel des emplois est constaté. Si le taux de vacance est faible à l’échelle de chaque établissement pris isolément, le cumul de ces vacances frictionnelles pour l’ensemble des opérateurs du programme 150 est significatif.


 

Emplois « hors plafond État » des opérateurs : financés sur ressources propres, formation continue et recherche

Les consommations d’emplois « hors plafond Etat » enregistrent en 2020 une baisse de 3 % (- 726 ETPT).

 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file


Intitulé de l’opérateur

Budget initial
 

Compte financier

Universités et assimilés

96 850 970

108 385 640

Ecoles et formations d'ingénieurs

2 828 496

8 060 655

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche

1 892 230

3 059 037

Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche

0

0

EPAURIF - Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France

0

0

Communautés d'universités et d'établissements

32 968

122 732

Total

101 604 664

119 628 064