$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,156)

$@FwLOVariable(libelleProg,Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Fiscalité des grandes entreprises

109 245 336
114 163 747

6 350 000
4 160 931

115 595 336
118 324 678

109 245 336
114 163 747

10 710 000
8 078 735

119 955 336
122 242 481

02 – Fiscalité des PME

1 503 036 401
1 350 923 097

58 080 000
54 329 765

1 561 266 401
1 405 252 861

1 503 036 401
1 350 923 097

64 424 000
55 901 557

1 567 610 401
1 406 824 654

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

2 042 728 480
2 028 347 821

103 260 000
95 561 679

2 146 638 480
2 123 909 500

2 042 728 480
2 028 347 821

97 150 000
92 071 737

2 140 528 480
2 120 419 558

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

682 758 045
722 512 196

18 739 500
25 734 911

706 857 545
748 247 106

682 758 045
722 512 196

18 545 500
14 957 912

706 663 545
737 470 108

06 – Gestion des pensions

64 103 813
69 331 226

8 050 000
9 887 530

72 633 813
79 218 755

64 103 813
69 331 226

8 050 000
9 301 812

72 633 813
78 633 038

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 303 774 151
1 279 176 065

30 781 000
29 764 229

1 335 855 151
1 308 940 293

1 303 774 151
1 279 176 065

30 504 000
28 297 811

1 335 578 151
1 307 473 876

08 – Gestion des fonds déposés

57 550 565
51 982 576

330 000
1 298 674

66 160 565
53 281 250

57 550 565
51 982 576

4 720 000
1 299 154

70 550 565
53 281 730

09 – Soutien

1 038 791 842
1 103 288 083

745 417 800
715 207 988

1 784 989 642
1 818 496 071

1 038 791 842
1 103 288 083

661 544 723
647 084 052

1 701 116 565
1 750 372 134

Total des crédits prévus en LFI *

6 801 988 633

971 008 300

7 772 996 933

6 801 988 633

895 648 223

7 697 636 856

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-28 858 787

+48 941 229

+20 082 442

-28 858 787

-29 914 973

-58 773 760

Total des crédits ouverts

6 773 129 846

1 019 949 529

7 793 079 375

6 773 129 846

865 733 250

7 638 863 096

Total des crédits consommés

6 719 724 809

935 945 705

7 655 670 514

6 719 724 809

856 992 770

7 576 717 579

Crédits ouverts - crédits consommés

+53 405 037

+84 003 824

+137 408 861

+53 405 037

+8 740 480

+62 145 517


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 49 146 436 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

6 801 988 633

977 230 229

7 779 218 862

6 801 988 633

901 870 152

7 703 858 785

Amendements

0

-6 221 929

-6 221 929

0

-6 221 929

-6 221 929

LFI

6 801 988 633

971 008 300

7 772 996 933

6 801 988 633

895 648 223

7 697 636 856

 

Pour un solde de -6,2 M€, les crédits hors-titre 2 du programme 156 ont été impactés en AE et en CP en début de

gestion 2020 par l’amendement gouvernemental n° II-21 du 15 novembre 2019, qui se décompose comme suit :

- une minoration de 7,5 M€ des autorisations d’engagement et des crédits de paiement, visant à tenir compte des votes intervenus dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2020;

- une majoration de 1,3 M€ des autorisations d’engagement et des crédits de paiement, en conséquence des décisions annoncées lors du rendez-vous salarial 2019 concernant la revalorisation du barème de remboursement des frais de repas pour les agents publics en formation ou en mission.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Décrets de transfert


 

Le décret n° 2020-1015 du 7 août 2020 portant transfert de crédits a transféré 52 500 € en AE et en CP en titre 2 sur le programme 156 depuis le programme 147 « Politique de la ville » de la mission « Politique des territoires » correspondant au remboursement de la mise à disposition d'agents à hauteur de 1 ETPT dans le cadre du dispositif des délégués du préfet.


 

Le décret n° 2020-1448 du 24 novembre 2020 portant transfert de crédits a transféré 52 500 € en AE et en CP en titre 2 sur le programme 156 depuis le programme 147 « Politique de la ville » de la mission « Politique des territoires » correspondant au remboursement de la mise à disposition d'agents à hauteur de 1 ETPT dans le cadre du dispositif des délégués du préfet.


 Le décret de transfert n°2020-1015 du 7 août 2020 a transféré des crédits hors titre 2 vers les programmes suivants :

-le programme 112 «Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire» de la mission «Cohésion des territoires» pour un montant de 2 505 600€ en AE et CP au titre de la participation de la DGFiP au fonctionnement du dispositif France Services ;-le programme 129 «Coordination du travail gouvernemental» de la mission «Direction de l’action du Gouvernement», de 70 528€ en AE et CP destinés au financement du projet démarches simplifiées (DS), visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie, au financement d’autres prestations du Réseau interministériel de l’Etat (RIE) et de prestation de service (ingénierie réseau) ;


-le programme 217 «Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables» de la mission «Écologie, développement et mobilité durables», de 42 499€ en AE et CP destinés au financement de l’application Jitsi permettant l’organisation de réunions à distance ;


Le décret de transfert n°2020-1015 du 7 août 2020 a également transféré un montant de crédits hors titre 2 de 1 054 956 € en AE et CP à destination du programme 156, en provenance des programmes  124, 129, 212, 214, 215, 216, 217, 224 et 310 destiné au financement de prestations de services informatiques interministérielles (financement d’un marché de support de logiciel libre).


Décrets de virement

-Le décret de virement n°2020-444 du 17 avril 2020 a porté virement de crédits vers le programme 357 «Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire» de la mission «Plan d’urgence face à la crise sanitaire» pour un montant de 15 000 000€ en AE et en CP.

 

-Le décret de virement n° 2020-1016 du 7 août 2020 a porté virement de crédits hors titre 2

- vers le programme 218 «Conduite et pilotage des politiques économiques et financières» de la mission «Gestion des finances publiques et des ressources humaines» d’un montant de 758 748 € AE et CP destinés au financement du Portail commun du recouvrement ;

- en provenance du programme 357 «Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire» de la mission «Plan d’urgence face à la crise sanitaire», d’un montant de 15 000 000 € en AE et en CP.

 

Arrêtés de report de crédits

- en début de gestion, les reports de crédits de l’année 2019 sur la gestion 2020 (y compris attributions de produits non consommées) ont été validés par arrêté du 22 janvier 2020 pour 16,5 M€ au titre des AE affectées mais non engagées (AENE), puis par arrêté du 12 février 2020 pour 46,6 M€ en AE et 24,4 M€ en CP au titre des reports généraux de crédits. S'agissant des fonds de concours, le report a été autorisé par arrêté du 6 février 2020 pour 2,9 M€ en AE et 5,3 M€ en CP.


 

Lois de finances rectificatives


Le décret no 2020-1480 du 30 novembre 2020 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi no 2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020 a annulé à hauteur de 28.9 M€ en AE et en CP les crédits du programme 156 sur le titre 2. Ce même décret a également annulé 28,2 M€ en AE et 70,7 M€ en CP de crédits HT2.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

33 909 220

28 205 365

62 114 585

33 909 220

25 748 749

59 657 969

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

33 909 220

28 205 365

62 114 585

33 909 220

25 748 749

59 657 969

 

En ce qui concerne le hors-titre 2, la réserve de précaution a initialement été fixée sur la base d’application d’un taux de 4 % de la LFI, ramené à 3 % au premier trimestre 2020, fixant ainsi la réserve de précaution à 28,2 M€ en AE et 25,7 M€ en CP. Les crédits prévus pour les projets informatiques de la DGFiP labellisés Grand Plan d’Investissement (GPI-initiative 21 et 22) ont été exonérés de réserve de précaution.

La loi n°2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020 (dite LFR4) a annulé le solde de la réserve de précaution, à hauteur de 28,2 M€ en AE et 25,7 M€ en CP de crédits hors-titre 2, ainsi que 45 M€ de CP supplémentaires.

Par ailleurs, conformément aux dispositions prévues dans le contrat d’objectifs et de moyens (COM) signé en 2020, la DGFiP a pu bénéficier de trois mouvements de fongibilité asymétrique en cours de gestion, pour un montant total de 49,1 M€.

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2019

(1)

Réalisation

2019

(2)

LFI + LFR

2020

(3)

Transferts
de gestion
2020

(4)

Réalisation

2020

(5)

Écart à
LFI + LFR 2020
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1024 – Catégorie A+

0,00

1 606,00

1 633,00

0,00

1 567,00

-66,00

1025 – Catégorie A

+2,00

28 617,00

28 460,00

+2,00

28 511,81

+49,81

1026 – Catégorie B

+1,00

39 614,00

39 376,00

0,00

39 078,62

-297,38

1027 – Catégorie C

0,00

29 420,00

29 424,00

0,00

27 833,37

-1 590,63

Total

+3,00

99 257,00

98 893,00

+2,00

96 990,80

-1 904,20


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2020

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2019 sur 2020

dont impact du
schéma d'emplois
2020 sur 2020

1024 – Catégorie A+

0,00

0,00

+104,68

-143,68

-61,66

-82,02

1025 – Catégorie A

0,00

+1,00

+579,30

-685,49

-206,21

-479,28

1026 – Catégorie B

0,00

+27,00

+1 044,32

-1 605,70

-577,74

-1 027,96

1027 – Catégorie C

0,00

+31,00

-2 083,15

+465,52

+246,65

+218,87

Total

0,00

+59,00

-354,85

-1 969,35

-598,96

-1 370,39

 

En PLF 2020, le plafond autorisé d’emplois s’élevait à 99 264 équivalents temps plein travaillé (ETPT), ramenés à 98 893 ETPT en LFI 2020 par application par voie d'amendement de l’article 11 de la loi n° 2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022.


Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle du plafond d’emplois s’établit à 96 991 ETPT, dont 1,6 % de catégorie A+, 29,4 % de catégorie A, 40,3 % de catégorie B et 28,7 % de catégorie C. Le taux de consommation se situe à hauteur de 98,1 %.


Cette consommation d’emplois a fait l’objet de retraitements afin de tenir compte des règles particulières de décompte des emplois par Chorus. Ces retraitements ont essentiellement concerné les agents en congé de formation professionnelle, les agents « Berkanis » de droit privé ainsi que les personnels, primo-entrant notamment, payés par acomptes.


Les deux transferts entrants en gestion sont issus du programme 147 (Politique de la ville).


L’écart en emplois entre la réalisation et la LFI 2020 (après transferts en gestion) de 1 904 ETPT a pour origine :

— un volume de suppressions d’emplois plus important que la prévision inscrite en LFI (1 860 suppressions contre 1 500 en LFI) résultant de départs en retraite qui n’ont pas été intégralement compensés par des recrutements de purs-externes ;

— un niveau de vacances récurrentes constatées en exécution qui s’explique par une saisonnalité différente des départs en retraite et des recrutements.


Entre 2019 et 2020, l’évolution de la consommation d’emplois à périmètre constant est de -1 969 ETPT contre une prévision initiale de -1 613 ETPT et traduit :

— l’évolution de la consommation du plafond d’emplois corrigé des transferts en gestion entre 2019 et 2020 (- 2 265 ETPT) ;

— la neutralisation de l’effet des mesures de transfert actées en PLF 2020 (- 59 ETPT) ;

— la neutralisation des corrections techniques (+ 355 ETPT) liées essentiellement à une redistribution des effectifs entre catégories, les promotions inter-catégorielles n’étant pas identifiées dans le tableau de variation des effectifs et à la variation du volume d’emploi des apprentis et des auxiliaires (contractuels de courte durée).


 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1024 – Catégorie A+

174,00

154,00

6,80

22,00

2,00

8,70

-152,00

-133,00

1025 – Catégorie A

1 574,00

1 057,00

6,71

868,00

380,00

8,22

-706,00

-724,00

1026 – Catégorie B

2 598,00

1 914,00

6,65

895,00

316,00

8,35

-1 703,00

-1 347,00

1027 – Catégorie C

1 768,00

965,00

6,33

2 469,00

1 747,00

7,16

+701,00

+704,00

Total

6 114,00

4 090,00

4 254,00

2 445,00

-1 860,00

-1 500,00

 

La structure des emplois du programme 156 se caractérise en gestion par une prédominance des agents B (40,3 %) et A (29,4 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation, une légère modification de la structure des emplois apparaît avec une baisse de la catégorie C (28,7 % , contre 29,8 % prévu en LFI).

 

Pour l’année 2020, l’évolution des flux est retracée dans les tableaux ci-après :

  • Sorties réalisées en 2020

En ETPCatégorie A+Catégorie ACatégorie BCatégorie CTotal
Départs en retraite1541 0571 9149654 090
Autres départs définitifs575109132321
Autres départs154425756711 703
Total1741 5742 5981 7686 114

 

Le nombre de départs constatés en 2020 est légèrement plus faible que celui indiqué dans le PAP 2020 (6 360 ETP). Cet écart s’explique par une baisse du nombre de départs en retraite (- 2 % par rapport à 2019) et des « Autres départs » compensée en partie par un volume des « Autres départs définitifs » (radiations-démissions- décès) plus important que celui prévu en PLF en raison notamment de la mise en place du dispositif de rupture conventionnelle prévu par l’article 72 de la loi de transformation de la fonction publique (art 72 I loi 2019-828) qui a concerné 66 agents.

 

Les autres départs, au nombre de 1 703 sont des départs en détachement d’agents du ministère, des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et, enfin, en disponibilité.

 

  • Entrées réalisées en 2020

En ETPCatégorie A+Catégorie ACatégorie BCatégorie CTotal
Primo-recrutements23803161 7472 445
Recrutement de contractuels08961204354
Autres entrées20399518518 1 455
Total228688952 4694 254

 

Les recrutements comprennent les concours externes et internes, dès lors que les lauréats étaient extérieurs au programme .

 

Le recrutement de 354 agents contractuels de catégorie A, B et C résulte d’une politique volontariste qui a conduit à mettre en place une campagne de recrutement visant à pourvoir des emplois aussi bien dans le réseau et dans les services informatiques que dans le cadre du plan de relance en recourant à des contrats de projet.

 

Les autres entrées, au nombre de 1 455, sont constituées des détachements entrants en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de congés de longue durée, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.

 

 

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

Service

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

ETP
au 31/12/2020

Administration centrale

2 799,00

2 903,00

0,00

0,00

-11,00

2 897,00

Services régionaux

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

23,00

Services à l'étranger

91,00

37,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services départementaux

83 577,00

80 459,40

59,00

0,00

-294,00

80 172,00

Autres

12 426,00

13 591,40

0,00

0,00

-49,85

13 531,00

Total

98 893,00

96 990,80

59,00

0,00

-354,85

96 623,00

 

La ligne « Autres » correspond aux directions et services dits « hors réseau » à savoir, les services à compétence nationale, notamment le service CAP Numérique et le service des Retraites de l’État, et les directions spécialisées, les délégations interrégionales, les départements comptables ministériels (DCM), les stagiaires en formation dans les écoles et les personnels en poste dans les écoles de formation, ainsi que les agents mis à disposition.


Les effectifs en centrale baissent par rapport à l'exécution 2019 mais moins qu'anticipé en PLF.


La DGFIP a par ailleurs engagé deux mouvements de déconcentration conformément aux orientations gouvernementales : la déconcentration des fonctions de production/développement informatiques et un mouvement de relocalisation d'emplois de métropoles dans des villes petites ou moyennes (2 500 en cible dont environ 500 en 2021).

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Fiscalité des grandes entreprises

1 310,00

1 360,00

02 – Fiscalité des PME

20 407,00

18 223,00

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

31 341,00

31 002,00

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

10 236,00

10 703,00

06 – Gestion des pensions

965,00

1 004,00

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

19 235,00

18 923,00

08 – Gestion des fonds déposés

870,00

785,00

09 – Soutien

14 529,00

14 990,80

Total

98 893,00

96 990,80

Transferts en gestion

+2,00

 

Le programme comprend 96 991 ETPT :

- L’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” comporte 1 360 ETPT qui correspondent à 1,40 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 02 “ Fiscalité des PME ” comporte 18 223 ETPT qui correspondent à 18,79 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” comporte 31 002 ETPT qui correspondent à 31,96 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 05 “ Gestion financière de l’État hors fiscalité ” comporte 10 703 ETPT qui correspondent à 11,04 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 06 “ Gestion des pensions ” comporte 1 004 ETPT qui correspondent à 1,04 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” comporte 18 923 ETPT qui correspondent à 19,51 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 08 “ Gestion des fonds déposés ” comporte 785 ETPT qui correspondent à 0,81 % de l’ensemble des ETPT du programme.

- L’action n° 09 “ Soutien ” comporte 14 991 ETPT qui correspondent à 15,45 % de l’ensemble des ETPT du programme.


 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 :  252

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios gestionnaires/ effectifs gérésEffectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)
Effectifs gérés (3) au 31/12/2020 (données exprimées en effectifs physiques)100 055
Effectifs gérants2 0112,01%
Administrant et gérant1 2711,27%
Organisant la formation4100,41%
Consacrés aux conditions de vie au travail1500,15%
Consacrés au pilotage  et à la politique des compétences1800,18%


Unités de mesure


Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l’équivalent temps plein prend en compte la quotité de travail et non la durée de la période d’emploi sur l’année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel. Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.


Descriptifs des grandes catégories d’effectifs de gestionnaires :

- Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières administratives, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l'indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques paritaires.

- Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et des reconversions hors du ministère ou de la fonction publique ;

- Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l’action sociale, insertion et gestion des travailleurs handicapés, organisation de l’hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ;

- Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d’emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives, détermination des emplois-type, anticipation des recrutements et des formations, conseil individuel des agents, élaboration des parcours professionnels.


Périmètre retenu pour les effectifs gérés :


Le périmètre retenu intègre :

- les agents en position d’activité et imputés sur le plafond d’emplois (dont agents en réorientation professionnelle) ;

- les contractuels ;

- les agents des ministères financiers faisant l’objet d’une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :

 - agents MAD sortants ;

 - agents détachés entrants ;

 - agents en position normale d’activité « PNA » entrants ;

 - militaires ;

 - agents affectés aux ministères financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion).


Effectifs inclus dans le plafond d’emploisEffectifs hors plafond d’emplois
Effectifs intégralement gérésPartiellement gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA) (1)Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.) (2)Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)
95,71%0,73%1,94%1,62%

(1) mis à disposition (MAD) et position normale d'activité (PNA)

(2) congé de longue durée (CLD)

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2019

Prévision
LFI 2020

Exécution
2020

Rémunération d’activité

4 145 461 946

4 154 110 124

4 093 076 775

Cotisations et contributions sociales

2 657 251 422

2 630 295 814

2 609 721 591

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

2 140 416 642

2 118 725 696

2 101 138 530

    – Civils (y.c. ATI)

2 138 436 618

2 116 508 411

2 099 237 483

    – Militaires

341 913

554 640

238 401

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 638 111

1 662 645

1 662 645

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

860 537

873 598

838 043

Autres cotisations

515 974 243

510 696 520

507 745 018

Prestations sociales et allocations diverses

17 148 445

17 582 695

16 926 443

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

6 819 861 812

6 801 988 633

6 719 724 809

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

4 679 445 171

4 683 262 937

4 618 586 279

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

L'écart avec le montant provisionné en LFI 2020 au titre du HCAS, soit 64,7 M€ est lié aux écarts entre prévision et exécution explicités sous le tableau détaillant l'exécution 2020.


Le montant des prestations relatives aux allocations pour perte d'emploi a été de 1,9 M€ et a bénéficié à 508 agents.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2019 retraitée

4 626,39

Exécution 2019 hors CAS Pensions

4 679,45

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019

1,06

Débasage de dépenses au profil atypique :

-54,11

    – GIPA

-1,14

    – Indemnisation des jours de CET

-21,54

    – Mesures de restructuration

-9,47

    – Autres dépenses de masse salariale

-21,96

Impact du schéma d'emplois

-66,89

EAP schéma d'emplois 2019

-21,46

Schéma d'emplois 2020

-45,43

Mesures catégorielles

11,88

Mesures générales

1,66

Rebasage de la GIPA

1,49

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

0,18

GVT solde

-24,41

GVT positif

68,22

GVT négatif

-92,63

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

49,34

Indemnisation des jours de CET

20,74

Mesures de restructurations

8,42

Autres rebasages

20,18

Autres variations des dépenses de personnel

20,61

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

-0,22

Autres variations

20,83

Total

4 618,59

 

L'exécution des crédits de titre 2 hors CAS Pensions du programme s'est élevée en 2020 à 4 618,6 M€, soit une exécution inférieure de 64,7 M€ par rapport à la LFI, résultant d'écarts à la fois positifs et négatifs par rapport à la prévision et notamment :


• d'un écart de -25,6 M€ entre le socle d'exécution définitif de 2019 et celui élaboré en LFI qui traduit une exécution 2019 inférieure à la prévision inscrite en LFI (-43,1 M€) compensée pour partie par le moindre niveau des retraitements liés aux événements exceptionnels 2019 à hauteur de 7,3 M€. Le poste « Autres dépenses de masse salariale » de - 21,96 M€ correspond d’une part au débasage de dépenses relatives à une opération exceptionnelle de mensualisation indemnitaire (-29,9 M€), au versement d’une prime aux agents ayant contribué à la mise en place du prélèvement à la source (- 8,9 M€), aux rappels sur exercice antérieur (- 3 M€), et d’autres part au rebasage des économies liées aux retenues pour services non faits (12,3 M€), au moindre recours aux contractuels saisonniers (3,5 M€), et à une atténuation de dépense exceptionnelle (4,1 M€) ;


• d'une économie sur le schéma d'emplois inférieure à la prévision de 8,2 M€ en raison d’un solde « autres entrées - autres sorties » plus faible que prévu dû à des retours en position d’activité ou à plein temps, d’agents jusque-là en disponibilité, congés parentaux ou temps partiel ;


• les mesures catégorielles reposant sur l’application du protocole PPCR ne traduisent pas d’écart significatif ;


• d'une exécution des mesures générales en ligne avec la prévision inscrite en LFI. La GIPA, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a été versée à 5 371 agents du ministère pour un coût de 1 485 809 €. Les mesures bas salaires d'un montant de 0,2 M€ ont bénéficié à 9 761 agents ;


• d'un GVT solde qui s'établit à -24,4 M€, soit -0,53 % de la masse salariale, contre une enveloppe de -4,1 M€ prévue en LFI, soit une économie supplémentaire de 20,3 M€. Les personnels ont connu un maintien de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière) qui s'établit à 68,2 M€, représentant 1,48 % de la masse salariale. Le GVT négatif de -92,6 M€ correspond à l'économie due à l'écart de rémunération entre les agents sortants et entrants du programme, l'évolution favorable des coûts des sortants et la saisonnalité des départs en retraite ayant un fort effet majorant sur les économies réalisées. Le GVT négatif représente une diminution de -2,0 % de la masse salariale ;


• d'une variation à la baisse de -21,7 M€ des dépenses regroupées sur la ligne " Rebasage de dépenses au profil atypique " liée à l’indemnisation des rachats des jours de CET moins forte que prévue de 2,3 M€, d'une variation négative des mesures de restructuration de 0,7 M€ et de la réduction de la rubrique " Autres " en raison notamment de moindres rappels sur exercices antérieurs pour 1,5 M€, d’économies au titre des services non faits pour 10,1 M€, d’économies sur le dispositif d’annualisation d’un régime indemnitaire pour 2,0 M€, de la non mise en place d’un régime indemnitaire collectif pour 5,1 M€, d'économies de constatation sur le recrutement de personnel de renfort pour 8,7 M€ liées en partie à la crise sanitaire qui a réduit temporairement le recours à ce type de contrats, et d’économies diverses sur le versement de certaines primes liées au contexte sanitaire (notamment indemnités de stage, de jury, prime spéciale d’installation, congé formation professionnelle) pour 5,9 M€ compensés pour partie par le versement d'une prime exceptionnelle risque sanitaire pour 12,8 M€ et d’indemnités pour rupture conventionnelle versées à 66 bénéficiaires pour 1,7 M€ ;


• d'une variation à la baisse de 4,8 M€ du poste " Autres variations des dépenses de personnel " résultant principalement d'une économie sur l’indemnité dégressive instituée lors de la suppression de l’indemnité exceptionnelle pour 0,4 M€, d’un décalage d’une partie de la rémunération des comptables du secteur public local pour 4,9 M€, de rappels négatifs non prévus pour 0,7 M€, d’économies sur diverses primes liées à des fins de garantie pour 0,6 M€, compensés pour partie par une hausse de 2 M€ non prévue des prestations versées aux agents en CLD.


 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1024 – Catégorie A+

108 725

128 764

123 864

99 892

118 224

113 584

1025 – Catégorie A

45 650

62 675

65 522

40 648

56 195

58 479

1026 – Catégorie B

35 874

42 538

45 426

31 627

37 719

40 028

1027 – Catégorie C

29 644

33 204

35 133

26 125

29 104

30 769

 

Le tableau ci-dessus détaille par catégorie les coûts moyens d’entrée et de sortie, ainsi que les coûts moyens globaux à l'issue de la gestion 2020.

Ces coûts s’entendent charges patronales incluses, hors CAS "Pensions" et hors prestations sociales.

Les coûts afférents aux rémunérations d’activité s’entendent hors charges patronales, hors CAS "Pensions" et hors prestations sociales.

Le coût moyen de la catégorie A+ est supérieur au coût moyen de sortie car les sorties les plus nombreuses ont lieu
sur les personnels bénéficiant des rémunérations les moins importantes de la catégorie A+.

Les écarts de coûts entre les données du PAP et du RAP, peu significatifs, proviennent pour l’essentiel d’une variation de la consistance de différents flux. Ainsi, sur les entrées de la catégorie A une répartition différente de la typologie des entrées (recrutements par concours, retours de positions, recrutements de contractuels) est constatée entre la prévision et l’exécution.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2020

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

11 882 258

11 882 258

Mise en oeuvre du PPCR

1 836

C

Agents administratifs, agents techniques

01-2020

12

151 914

151 914

Mise en oeuvre du PPCR

26 060

A

Personnels de catégorie A

01-2020

12

11 730 344

11 730 344

Total

11 882 258

11 882 258

 

Les mesures catégorielles de 2020 s'élèvent à  11,9 M€ hors CAS pensions. 

Cette enveloppe a permis de financer la quatrième tranche de la mesure de modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (PPCR) au bénéfice des agents de catégorie A et C. 

 

   Action sociale - hors titre 2

L'action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours,...) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers. Les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme 218 " Conduite et pilotage des politiques économiques et financières ".

 

Coûts synthétiques


   Ratio d'efficience bureautique

 

Ratio d’efficience bureautique

Réalisation 2019

Prévision 2020

Réalisation 2020

Coût bureautique en euros par poste

653

712

891

Nombre de postes

128 409

142 000

144 889


Le ratio moyen d’efficience bureautique (REB) pour la DGFiP rapporte la somme des dépenses bureautiques réelles (comme l’achat de matériel et logiciel, l’assistance bureautique…) et des dépenses évaluées forfaitairement (consommation électrique, recyclage…) au nombre de postes par agent (plafonné à 1,1 poste par agent).


 

Pour la DGFiP, le nombre de postes de travail en 2020 s’élève à 144 989 (contre 128 409 en 2019). La réalisation 2020, à 891 € de coût bureautique par poste, dépasse de manière significative la prévision à 712 €, en raison de la campagne d'acquisition massive de postes de travail portables lancée en 2020. En effet, la crise sanitaire a démontré la nécessité de revoir significativement les objectifs en matière de mobilité et d’acquisition de matériel en vue du développement du nomadisme, du travail à distance et du télétravail.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques


 

   ENSAP

Le projet « Espace numérique sécurisé de l’agent public de l’État « ENSAP » » vise à mettre en place un portail interactif facilitant les échanges par voie dématérialisée entre administration et agents de l’État (actifs et retraités), en offrant à ces derniers un bouquet de services personnalisés.

À la fin de l’année 2020, l’ensemble des services initialement prévus ont été déployés tant sur le volet rémunération (fonctionnaires et contractuels), que retraite (droit information retraite pour les actifs et documents pour les pensionnés).

À cette date, 2 millions d’actifs, dont 340 000 contractuels ou ouvriers d’État, ont ouvert leur compte personnel, soit près de 80 % de la population éligible. Par ailleurs, 596 000 pensionnés accèdent à leurs bulletins de pension, soit 18 % de la population cible, un an après l’ouverture de ce service en novembre 2019.

Ce portail offre un bouquet complet sur l’ensemble des services en ligne ouverts :

  • Rémunération : consultation des bulletins de paie / de solde et des attestations fiscales,

  • Droit information retraite :

    • consultation de son compte individuel retraite (CIR), demande en ligne le cas échéant de la correction d’un élément erroné avec transmission d’une pièce justificative,

    • simulation de sa retraite en autonomie avec modification de certains paramètres (date de départ, indice, quotité de travail),

    • demande de départ à la retraite en ligne, en coordination avec les services du portail commun inter-régimes,

  • Pension : disposer de ses titres de pension, de ses bulletins de pension et attestations fiscales.

La substitution aux bulletins « papier » des documents numérisés au format PDF a été généralisée à tous les ministères depuis la mi-juin 2019. L’arrêt est effectif pour les bulletins de paye des contractuels et ouvriers d’État depuis avril 2020. L’édition des bulletins de pension papier s'est quant à elle progressivement arrêtée à compter de juillet 2020.

En réduisant les impressions, le projet ENSAP contribue à la baisse des dépenses de fonctionnement des administrations publiques bénéficiaires, dont la DGFiP, en charge de sa mise en œuvre. À ce jour, l’arrêt des bulletins de paye papier a généré une économie annuelle de 3 M€.

 

Année de lancement du projet

2013

Financement

DGFiP/SRE et Ministère de la Défense

Zone fonctionnelle principale

Relation avec les Agents

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,50

2,40

1,03

0,99

1,05

1,01

0,21

0,20

0,90

0,60

0,00

0,48

0,40

0,40

5,88

5,88

Titre 2

3,90

3,90

1,30

1,30

0,38

0,38

0,20

0,20

0,40

0,40

0,60

0,60

0,70

0,70

7,28

7,28

Total

6,40

6,30

2,33

2,29

1,43

1,39

0,41

0,40

1,30

1,00

0,60

1,08

1,10

1,10

13,16

13,16


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

9,30

13,16

+41,51 %

Durée totale en mois

65

75

+15,38 %

 

 

Sur la base du dernier tableau de bord des projets sensibles pour le Gouvernement connu à ce jour, le coût global du projet (coût de fabrication + 2 années de run) est évalué à 13,2 M€.

.

 

Gains du projet

Fin 2020, 2,6 millions d’agents (actifs ou retraités) ont ouvert leur compte ENSAP, leur permettant ainsi de consulter les données de leur carrière, de simuler leur retraite, de demander la correction des informations portées à leur compte individuel retraite, de demander un départ à la retraite de manière dématérialisée ou de consulter leurs documents (bulletins de paie, de pension, titres de pension, attestations fiscales).

L’accès à l’espace « rémunération » ou « ma pension » apporte une qualité de service en termes de disponibilité et de confidentialité et réduit l’empreinte environnementale de l’État. Il permet, en outre, d’économiser chaque mois plus de 2,5 millions d'impressions.

 

Perspectives

Face au succès rencontré auprès des agents de l’État, l’ouverture de ce service aux autres fonctions publiques, notamment hospitalière, est en cours. Permettant de mutualiser les coûts, cette offre permettrait en outre d’assurer une continuité de l’offre en cas de mobilité des agents au sein des fonctions publiques.

Par ailleurs, l’ENSAP participe au projet de création du dossier numérique de l’agent public, mené en partenariat avec le Secrétariat général du Ministère de l’économie et des finances, la DINUM et le CISIRH et soutenu par France relance (guichet ITN5). L’ENSAP sera ainsi enrichi chaque année de la Fiche Interministérielle de Situation Individuelle (FISI), qui synthétise la carrière administrative de l’agent public et fournit les éléments nécessaires à sa prise en charge financière en cas de mobilité. Les agents des Ministères de la Justice et des Finances seront les premiers à en bénéficier en 2021.

 

   MISTR@L

Le projet Mistr@L (Management Interactif de la Situation au Trésor - Application en Ligne) met en œuvre la réingénierie progressive des processus financiers de gestion d’environ 130 000 correspondants du Trésor (État et organismes publics locaux). La DGFiP exerce en effet une activité bancaire réglementée d’intérêt général, dans le prolongement du principe d’obligation de dépôt de fonds au Trésor (DFT) des organismes publics, réaffirmé par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).

Les travaux se concentrent désormais sur l'amélioration de l'outil DFT-net dit de banque en ligne en s'appuyant sur de nouvelles technologies libres, plus agiles, moins coûteuses et mutualisées avec d’autres projets.

Le coût complet du projet Mistr@L présenté est celui renseigné par ailleurs dans les fiches TOP 50 de la DINUM.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

DGFiP

Zone fonctionnelle principale

Gestion publique

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,44

2,95

2,96

3,24

1,28

0,86

3,72

3,51

1,67

1,64

0,00

0,66

0,00

0,00

9,35

9,35

Titre 2

2,65

2,65

1,43

1,43

1,39

1,39

2,80

2,80

1,46

1,46

0,00

0,00

0,00

0,00

6,93

6,93

Total

6,09

5,60

4,39

4,67

2,67

2,25

6,52

6,31

3,13

3,10

0,00

0,66

0,00

0,00

16,28

16,28


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

10,48

16,28

+55,34 %

Durée totale en mois

48

96

+100,00 %

 

Précisions apportées :

Seuls sont présentés les coûts de fabrication du projet.

L'évolution importante par rapport aux données présentées en PAP 2020 et en RAP 2019 s'explique par un changement de périmètre.

La DGFiP a décidé en fin d'année 2020 de concentrer les travaux du projet Mistral sur la seule refonte de l'outil informatique utilisé par les correspondants du Trésor.

 

 

La modernisation de l'outil informatique utilisé par les correspondants du Trésor consistera dans le développement d’un portail internet proposant des services de banque en ligne performants et un cadre propice à l'usage accru des moyens de paiement dématérialisés (paiement en ligne par carte bancaire PAYFIP via l’espace numérique sécurisé des usagers – ENSU).

La mise en place d'interfaces avec d'autres applications de la DGFiP elles-aussi modernisées offrira aux correspondants du Trésor de nouvelles fonctionnalités conformes aux standards d'un service bancaire en ligne (exemple : la validation en ligne des fichiers de virement/prélèvement conduit pour les agents à la suppression de tâches manuelles répétitives et chronophages).

 

 

   PAYSAGE


 

La réécriture iso-fonctionnelle de l’application PAY vise à assurer les objectifs suivants :

- pérenniser et sécuriser la fonction de paye des agents de l’État en poste en France ;

- favoriser les évolutions réglementaires à venir dans le système d’information de la paye.

La réécriture de cette application a débuté en 2015 et se poursuivra jusqu’en 2021.

La gouvernance du projet PAYSAGE, conduite avec la DINUM depuis septembre 2016, contribue à la sécurisation de sa trajectoire et de son déploiement. 

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

Programme 156

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

9,93

6,35

3,12

4,60

4,23

3,98

3,54

3,64

2,33

2,93

3,27

3,49

1,48

3,01

24,36

24,36

Titre 2

5,52

5,52

2,67

2,67

1,86

1,86

2,33

2,33

2,00

2,00

2,21

2,21

13,33

13,33

27,59

27,59

Total

15,45

11,87

5,79

7,27

6,09

5,84

5,87

5,97

4,33

4,93

5,48

5,70

14,81

16,34

51,95

51,95


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

14,05

51,95

+269,75 %

Durée totale en mois

52

87

+67,31 %

 

Précisions apportées :


 

En cohérence avec la dernière actualisation du tableau de bord budgétaire des projets sensibles pour le Gouvernement, est désormais présenté le coût global du projet, soit le coût de fabrication + 2 années de run. L'évolution du coût du projet (51,95 M€) par rapport aux données présentées en RAP 2019 (46,89 M€) est liée au développement de plusieurs améliorations supplémentaires pour les utilisateurs allant au-delà de la seule modernisation à iso-fonctionnalité de l'application.

 

En effet, l'activité des services liaisons rémunérations (SLR) de la DGFIP est particulièrement cadencée par la structuration technique de l'application PAY et sa ré-écriture permet d'offrir plus de souplesse et de réactivité quant aux restitutions aux partenaires portant sur les résultats des contrôles.

 

Par ailleurs, l’obsolescence technologique de l’actuelle application a rendu indispensable sa modernisation ; le passage à une architecture informatique à l’état de l’art réduira les coûts de maintenance de PAYSAGE par rapport à l’application PAY.

 

 

 

Le passage à une architecture informatique à l’état de l’art réduira les coûts de maintenance de PAYSAGE par rapport
à l’application PAY. L’obsolescence technologique de l’actuelle application a rendu indispensable sa modernisation.

 

   Prélèvement à la source (PAS)

La réforme du prélèvement à la source (PAS), mise en œuvre depuis le 1er janvier 2019, a mis en place de nouvelles modalités de recouvrement de l’impôt sur le revenu afin d’en assurer la contemporanéité avec la perception des revenus. Cette réforme ne vient modifier ni l’assiette de cet impôt, ni les modalités de son calcul (barème, quotient familial).

Ces nouvelles modalités de recouvrement de l’impôt sur le revenu concernent aussi bien les revenus imposables versés par un tiers aux usagers (traitements, salaires, pensions de retraite et revenus de remplacement) que les revenus imposables sans tiers collecteur (revenus d’activités professionnelles non salariées, revenus fonciers, pensions alimentaires…).

Les revenus versés par un tiers font l’objet d’une retenue à la source, calculée par l’application d’un taux aux montants nets imposables que ce tiers verse à l’usager. Le taux est calculé par la DGFiP sur la base des éléments déclarés par l’usager et est transmis mensuellement au collecteur via le compte-rendu métier en retour du dépôt d’une déclaration sociale nominative (DSN) ou d’une Pasrau (déclaration spécifique pour les collecteurs hors du périmètre de la DSN : ex. fonction publique, verseurs de revenus de remplacement...).

Les revenus sans tiers collecteur font l’objet du prélèvement d’un acompte calculé par la DGFiP sur la base des éléments déclarés par l’usager. Ce prélèvement est réalisé directement par la DGFiP sur le compte bancaire déclaré par le contribuable.

Pour renforcer la contemporanéité du recouvrement de l’impôt sur le revenu réalisé tout au long de l’année, l’usager peut utiliser le service « Gérer mon prélèvement à la source » dans son espace personnel sur le site impots.gouv.fr pour adapter ses paiements à sa situation. Ainsi, l’usager peut venir moduler son taux ou le montant de ses acomptes contemporains, sous sa responsabilité, au cours de l’année. Il peut également signaler ses changements de situation de famille au fil de l’eau. Il peut aussi opter pour l’application d’un taux individualisé au sein de son foyer, qui tiendra compte des disparités de revenus entre les membres du foyer. Enfin, pour renforcer la confidentialité de son taux, l’usager peut demander à ce que son taux personnel ne soit pas transmis au collecteur qui appliquera alors un taux non personnalisé correspondant au taux pour un célibataire sans enfant, l’usager versant, si besoin, un complément auprès de la DGFiP sous la forme d’un acompte.

Les usagers font toujours l’objet d’une taxation sur les revenus perçus une année à l’été de l’année suivante, après la campagne annuelle de déclaration des revenus. Suite à cette taxation, le solde d’impôt à payer sera calculé par la DGFiP : celui-ci pourra être négatif ou positif. Il sera prélevé directement par la DGFiP sur le compte bancaire déclaré par l’usager et fera l’objet d’un étalement s’il dépasse 300 €.

Le reversement des sommes collectées et les informations relatives au prélèvement à la source effectués par les collecteurs sont transmises tous les mois à la DGFiP via les déclarations DSN ou PASRAU.

La réforme du PAS a impliqué une adaptation importante du système informatique de la DGFiP. Des travaux ont encore été menés en 2020 pour aboutir à la mise en œuvre complète de la réforme, tout particulièrement s’agissant de la gestion du solde de l’impôt et de son étalement. Au-delà des coûts de développement informatique, le prélèvement à la source implique également une adaptation des postes de dépenses d’affranchissement et d’impression, de formation et de communication.

 

Le coût complet du prélèvement à la source au sens de la DINSIC1, c'est-à-dire incluant deux années moyennes d'exploitation (« run ») est évalué à 212,2 M€, les dépenses d'investissement stricto sensu représentant 178,8 M€ (dont 105,6 M€ de coût direct, hors frais de personnel).

 

 

Année de lancement du projet

2016

Financement

0156-09

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00


 

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

1 069 095 965

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

914 879 686

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

935 945 705

 

CP consommés en 2020
(P2)

856 992 770

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

72 117 261

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

170 833 005

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

61 032 998

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

686 159 765

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

534 287 510

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

56 001

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

534 343 512



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

170 833 005



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

363 510 507

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

935 945 705



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

686 159 765



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

249 785 940

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

613 296 447

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

269 230 279


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

344 066 168

 

Les restes à payer du P156 sont en augmentation par rapport à ceux enregistrés en fin de gestion 2019 (534,3 M€ RAP 2019) en raison  :

  • de la hausse importante des engagements informatiques enregistrés en 2020, permise par la trajectoire financière fixée dans le contrat signé le 16 mars 2020 par la DGFiP avec le Secrétariat général et la Direction du Budget ;

  • de la crise sanitaire, qui a généré des engagements supérieurs aux années précédentes en matière de gardiennage et de nettoyage et a eu des impacts sur la fluidité de la chaîne de paiement de la dépense au niveau local ;

  • de l’évolution des règles de gestion budgétaro-comptable afférentes aux baux qui nécessite désormais l’engagement de la totalité des AE dès la prise à bail, qui a continué à avoir des effets sur le niveau des restes à payer (pour rappel, il a été mis fin, à compter de la gestion 2019, au dispositif dérogatoire sur la base duquel les baux conclus avant le 1er janvier 2016 qui comportaient une clause de résiliation unilatérale et leurs renouvellements pouvaient être exécutés en AE = CP).

 

Justification par action

 

ACTION

01 – Fiscalité des grandes entreprises


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Fiscalité des grandes entreprises

109 245 336
114 163 747

6 350 000
4 160 931

115 595 336
118 324 678

109 245 336
114 163 747

10 710 000
8 078 735

119 955 336
122 242 481

 

EFFECTIFS




Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

9

7

A

1 063

1 107

B

159

163

C

79

83

Total

1 310

1 360



Les effectifs affectés à l’action n°01 « Fiscalité des grandes entreprises » correspondent :

– à l’essentiel des effectifs de la direction des grandes entreprises (DGE) et de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI) ;

– aux personnels concourant à la réalisation des missions de cette action au sein des établissements de services informatiques (ESI), des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF ou DiRCOFi), de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) et de l’administration centrale.

Par rapport au RAP 2019, les effectifs de l’action 01 augmentent de 26 ETPT (1 334 ETPT au RAP 2019). Cette évolution est principalement due à un renforcement des effectifs d'assiette et du contrôle fiscal des grandes entreprises.



Ainsi, les effectifs de l’action n°01 “Fiscalité des grandes entreprises” se répartissent de la manière suivante :

Fonctions d’assiette

239

Fonctions de contentieux

166

Fonctions de recouvrement

38

Fonctions de contrôle

915

Missions foncières

2

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

109 245 336

114 163 747

109 245 336

114 163 747

Rémunérations d’activité

66 561 425

70 443 882

66 561 425

70 443 882

Cotisations et contributions sociales

42 400 477

43 248 952

42 400 477

43 248 952

Prestations sociales et allocations diverses

283 434

470 913

283 434

470 913

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

6 350 000

4 135 057

10 710 000

8 052 860

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

6 350 000

4 135 057

10 710 000

8 052 860

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

25 874

 

25 874

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

25 874

 

25 874

Total

115 595 336

118 324 678

119 955 336

122 242 481

 

dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement relatives à l’action n°01 concernent la DGE et la DVNI, et s’élèvent à 4,13 M€ en AE et 8,05 M€ en CP, soit un écart à la baisse de 2,22 M€ en AE et de 2,66 M€ en CP par rapport aux prévisions de la LFI 2020. Ces écarts portent essentiellement sur les frais de justice et les frais de déplacement en raison du report des audiences et des confinements successifs liés à la crise sanitaire.

1- le principal poste de dépense de ces directions concerne la brique immobilière (1,53 M€ en AE et 5,55 M€ en CP), et notamment les dépenses d'entretien courant (0,97 M€ en AE et 1,12 M€ en CP) et les loyers privés (0,22 M€ en AE et 4,11 M€ en CP).

2- les dépenses « métier », hors frais de justice, s’élèvent à 0,90 M€ en AE et 0,89 M€ en CP et concernent principalement les frais de déplacement (0,74 M€ en AE et en CP contre une prévision initiale fixée à 1,5 M€ en AE et en CP) de ces directions.

Les frais de justice se sont élevés à 0,63 M€ en AE et en CP en 2020.

3- les dépenses informatiques et de télécommunication représentent 0,31 M€ en AE et en CP.

4- les dépenses liées au fonctionnement courant des directions, d’un montant de 0,76 M€ en AE et 0,67 M€ en CP, ont principalement concerné les moyens généraux, dépenses comprenant notamment la documentation et les actions de communication (0,33 M€ en AE et en CP), l’achat et la location de matériel (0,16 M€ en AE et 0,14 M€ en CP), et les frais de transport (0,12 M€ en AE et 0,07 M€ en CP).

dépenses d’investissement


 

Les dépenses d’investissement enregistrées par la DGE et DVNI s’élèvent en 2020 à 0,26 M€ en AE et en CP, et ont concerné l’achat et la location de matériel.


 


 

coûts synthétiques


 

Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°01 « Fiscalité des grandes entreprises » sont les suivants :


 

Périmètre DGE

2019

2020

Évolution

Nombre de sociétés

45 134

46 582

3,21 %

Nombre d’établissements

335 148

334 662

-0,15 %


 

Le nombre d'établissements intégrés dans le périmètre de la DGE est stable entre 2019 et 2020.

 

Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier d’une grande entreprise :


 

2019

2020

Évolution

77,6

82,5

6 %


 

Le coût direct de gestion d’un dossier d’une grande entreprise est le rapport entre les dépenses directes associées aux effectifs de la DGFiP œuvrant sur ces dossiers au titre des missions d’assiette, de recouvrement et de contentieux (services informatiques compris)et le nombre de dossiers (un dossier par établissement faisant potentiellement l’objet d’une intégration fiscale) de compétence DGE en 2020. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.

Le ratio de coût direct d’un dossier d’une grande entreprise est en augmentation pour l'année 2020, mais dans une moindre mesure que l’an passé (+15%). Cette hausse fait suite au renforcement des effectifs d'assiette.


 

Le calcul de ce coût englobe l’ensemble des effectifs de l’action 01 rattachés en JPE aux fonctions d’assiette, de contentieux et de recouvrement, à l’exclusion du contrôle fiscal, soit ceux de la DGE ainsi qu’une quote-part de ceux des ESI œuvrant aux applications permettant la gestion de l’assiette et du recouvrement des grandes entreprises.

Le ratio se base sur un nombre établissements ce qui permet une meilleure comparabilité avec le ratio présenté pour l’action 02 (coût direct de gestion d’un dossier d’une PME).

 

 

 

ACTION

02 – Fiscalité des PME


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Fiscalité des PME

1 503 036 401
1 350 923 097

58 230 000
54 329 765

1 561 266 401
1 405 252 861

1 503 036 401
1 350 923 097

64 574 000
55 901 557

1 567 610 401
1 406 824 654

 


EFFECTIFS




Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

376

325

A

8 632

7 534

B

8 277

7 544

C

3 122

2 820

Total

20 407

18 223



Les effectifs consacrés à l’action n°02 « Fiscalité des PME » correspondent :

– à une part des effectifs des services des impôts des entreprises (SIE), des pôles de contrôle et d’expertise (PCE), des pôles de recouvrement spécialisé (PRS), des DiRCOFi, de la DNEF, de la DNVSF, des brigades départementales de vérification (BDV), du service départemental de l’enregistrement (SDE), des brigades de contrôle et de recherche (BCR) et la direction des impôts des non-résidents (DINR) ;

– aux personnels contribuant à la mise en œuvre de cette action au sein des services centraux, des ESI, des centres des impôts fonciers (CDIF), des centres impôts service (CIS), des équipes départementales de renfort (EDR), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP) et de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST).

Les effectifs déclarés pour l’action 02 diminuent de 10,3 % par rapport au RAP précédent (20 305 ETPT). Cette situation s’explique dans le contexte de l’année 2020, par la réorientation des services en charge des travaux de contrôle et d’assiette vers des actions de soutien et d’accompagnement des dispositifs d’aide aux entreprises entraînant une augmentation des effectifs de l'action 09 « soutien ». Elle ne se traduit pas directement par un resserrement équivalent des effectifs d'assiette et de contrôle dans les Services Impôts des Entreprises et en brigade de vérification.



Les effectifs de l’action n°02 « Fiscalité des PME » se décomposent de la manière suivante :

Fonctions d’assiette

5 757

Fonctions de contentieux

3 031

Fonction de recouvrement

3 712

Fonctions de contrôle

5 096

Missions foncières

627

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 503 036 401

1 350 923 097

1 503 036 401

1 350 923 097

Rémunérations d’activité

915 775 894

817 936 832

915 775 894

817 936 832

Cotisations et contributions sociales

583 360 924

530 510 316

583 360 924

530 510 316

Prestations sociales et allocations diverses

3 899 583

2 475 948

3 899 583

2 475 948

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

44 930 000

47 778 130

52 094 000

50 141 365

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

44 930 000

47 778 130

52 094 000

50 141 365

Titre 5 : Dépenses d’investissement

13 300 000

6 551 635

12 480 000

5 760 193

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

94 506

 

68 543

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

13 300 000

6 457 128

12 480 000

5 691 650

Total

1 561 266 401

1 405 252 861

1 567 610 401

1 406 824 654

 

dépenses de fonctionnement

 Les dépenses de fonctionnement de l'action n°2 se sont élevées à 47,77 M€ en AE et 50,14 M€ en CP et sont globalement conformes aux prévisions pour l'action concernée (44,93 M€ en AE et 52,09 M€ en CP affichés en prévision.

1- les dépenses de fonctionnement des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF) et de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) s’élèvent à 12,87 M€ en AE et 17,45 M€ en CP et se répartissent comme suit :

- les dépenses immobilières pour 5,99 M€ en AE et 10,76 M€ en CP ;

- les dépenses « métiers » qui s’élèvent à 3,91 M€ en AE et 3,70 M€ en CP ;

- les dépenses informatiques à hauteur de 0,91 M€ en AE et 0,94 M€ en CP ;

- les dépenses de fonctionnement courant pour un total de 2,06 M€ en AE et 2,04 M€ en CP.

 

2- les dépenses de remises diverses versées aux buralistes pour la vente de timbres, de 15,35 M€ en AE et en CP, sont en baisse par rapport à la prévision initiale (21 M€ en AE et en CP), compte tenu de l’activité des services enregistrée dans le contexte de la crise Covid ;

 

3- les dépenses informatiques de centrale se sont élevées à 14,31 M€ en AE et 12,11 M€ en CP, supérieures à la prévision initiale (6,73 M€ en AE et 7,05 M€ en CP) en raison des travaux de modernisation et maintien en conditions techniques (MCT) intervenus en 2020 sur les applications relevant de ce périmètre.

Ces crédits ont essentiellement financé :

• l’adaptation des applications aux évolutions législatives en matière de recouvrement ;

• les travaux liés à la mise en oeuvre du prélèvement a la source dans le domaine de la fiscalité des professionnels, notamment les projets IRIA-PRO et ISCE_IFER ;

• le projet d'échange automatisé d'information (EAI V2).

 

 

4- les dépenses d’affranchissement, soit 4,89 M€ en AE et en CP.

 

5- les frais de justice, dont ceux relatifs aux huissiers de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de fiscalité des PME à hauteur de 0,36 M€ en AE et 0,34 M€ en CP.


 

Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits rattachés à cette action par voie d’attributions de produits ou de fonds de concours s’élèvent à 0,24 M€, et proviennent :

- de la participation de la Commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme communautaire Fiscalis créé pour améliorer le fonctionnement des systèmes fiscaux dans le marché intérieur (fonds de concours n° 07-1-1-951) ;

- de recettes résultant de la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations énumérées par le décret n° 2000-817 du 28 août 2000 telles que la vente de publications et documents, la mise à disposition d’informations statistiques et l’usage d’un service télématique (attribution de produits n° 07-2-2- 277).

 

dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement exécutés sur cette action en 2020, soit 6,55 M€ en AE et 5,76 M€ en CP (contre 13,30 M€ en AE et 12,48 M€ en CP affichés en prévision), concernent essentiellement les dépenses d’informatique de centrale, qui correspondent à des acquisitions de matériel de type serveurs, de logiciels ou d’achat de prestations.

Elles ont notamment concerné en 2020 :

• la modernisation de l’application MEDOC en vue de maintenir son bon fonctionnement dans les 10 ans à venir, de l’intégrer au poste de travail unifie de la DGFiP et d’en moderniser l’ergonomie ;

• les évolutions informatiques relatives aux projets OSS et ADELIE.

 


 

coûts synthétiques


 

Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°02 « Fiscalité des PME » sont les suivants :


 

Imposition sur les bénéfices (hors périmètre DGE) :

en milliers

2019

2020

Nombre d’entreprises imposées sur les BIC/IS

4 981

5 337

Nombre d’entreprises imposées sur les BNC

1 589

1 714

Nombre d’entreprises imposées sur les BA

744

747

Total

7 314

7 798

BIC/IS : bénéfices industriels et commerciaux/impôt sur les sociétés

BNC : bénéfices non commerciaux

BA : bénéfices agricoles


 

Imposition à la TVA (hors périmètre DGE) :

en milliers

2019

2020

Nombre d’entreprises relevant du régime normal

1 469

1 467

Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié

2 192

2 289

Nombre d’entreprises relevant du régime micro

2 306

2 618

Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié agricole

435

430

Total

6 402

6 804


 

Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier d’une PME :

2019

2020

Évolution

74

68,8

-7 %


 

Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME établit le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux et de recouvrement sur les impôts des usagers professionnels (hors grandes entreprises de compétence DGE) – y compris ceux des services informatiques – et le nombre total de professionnels imposables sur leurs revenus et bénéfices (hors périmètre DGE). Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.

 

En raison d’une hausse du nombre de dossiers des professionnels imposables sur leurs revenus et d'une baisse des effectifs, le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME a diminué de 7 % par rapport à 2019.

 

Le coût direct de gestion d’un dossier PME prend en compte l’ensemble des effectifs de l’action 02 rattachés en JPE aux fonctions d’assiette, de contentieux et de recouvrement, soit ceux des structures infra-départementales, des directions nationales spécialisées (DNS) et une quote-part des effectifs des ESI et de la Centrale œuvrant directement à la fiscalité des PME.

 

ACTION

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

2 042 728 480
2 028 347 821

103 910 000
95 561 679

2 146 638 480
2 123 909 500

2 042 728 480
2 028 347 821

97 800 000
92 071 737

2 140 528 480
2 120 419 558

 

EFFECTIFS





Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

361

337

A

6 394

6 571

B

12 574

12 348

C

12 383

11 746

Total

31 712

31 002


















Les effectifs affectés à l’action n°03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » correspondent :

– aux effectifs des services des impôts des particuliers (SIP), services de la publicité foncière et l’enregistrement (SPFE) et des pôles de contrôle revenu-patrimoine (PCRP), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP) ;

– aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les trésoreries de proximité, dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS), dans les équipes départementales de renfort et dans les DR/DFiP ;

– aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les pôles de contrôle et d’expertise (PCE), les BCR, les BDV, à la DNEF, à la DVNI et à la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) ;

– aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les CDIF et au service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) ;

– aux personnels des centres d’encaissement, des centres prélèvement service, des centres de contacts, des ESI, de la direction des impôts des non-résidents (DINR), des DSCF ou DiRCOFi ;

– aux personnels d’administration centrale.



Par rapport au RAP 2019, les effectifs de l’action 03 diminuent de 2,5 % (en RAP 2019, 31 804 ETPT).

Cette évolution correspond à la baisse générale des effectifs du programme 156 qui est de -2 % pour 2020. Pour l’action 03, elle se concentre principalement dans les Services Impôts des Particuliers et les Trésoreries Mixtes.



Les ETPT de l’action n°03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » se décomposent comme suit :



Fonctions d’assiette

7 278

Fonctions de contentieux

3 793

Fonctions de recouvrement

7 402

Fonctions de contrôle (y compris contribution à l’audiovisuel public)

4 036

Missions foncières

8 493















 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

2 042 728 480

2 028 347 821

2 042 728 480

2 028 347 821

Rémunérations d’activité

1 244 601 593

1 227 875 993

1 244 601 593

1 227 875 993

Cotisations et contributions sociales

792 827 089

795 878 930

792 827 089

795 878 930

Prestations sociales et allocations diverses

5 299 798

4 592 898

5 299 798

4 592 898

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

98 230 000

85 142 811

93 640 000

83 533 993

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

98 230 000

85 142 811

93 640 000

83 533 993

Titre 5 : Dépenses d’investissement

5 680 000

10 418 867

4 160 000

8 537 744

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

581 876

 

749 338

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

5 680 000

9 836 991

4 160 000

7 788 406

Total

2 146 638 480

2 123 909 500

2 140 528 480

2 120 419 558

 

dépenses de fonctionnement


 

Les dépenses de fonctionnement de l'action n°03 se sont élevées à 85,14 M€ en AE et 83,53 M€ en CP.

L’écart à la prévision initiale de 2020 s’explique principalement par la moindre exécution des dépenses d’affranchissement hors DNS (66,91 M€ en AE et en CP contre une prévision initiale de 78 M€) en 2020, en raison du ralentissement général des activités lié à la crise sanitaire au cours de la première période de confinement et du dernier trimestre 2020.


 

Ces dépenses se décomposent comme suit :

1- les dépenses de fonctionnement de la direction impôts service (DIS), du service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) et de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) pour un montant de 6 M€ en AE et 6,59 M€ en CP.

Ces dépenses comprennent :

- les dépenses immobilières de ces directions spécialisées, à hauteur de 1,09 M€ en AE et 1,93 M€ en CP ;

- les dépenses métiers, pour 2,51 M€ en AE et 2,45 M€ en CP ;

- les dépenses informatiques, pour un montant total de 1 M€ en AE et 0,88 M€ en CP ;

- les dépenses courantes, à hauteur de 1,40 M€ en AE et 1,33 M€ en CP.


 

2- l’affranchissement industrialisé des directions des services informatiques (DISI) et égrené des directions locales pour le compte des particuliers et de la fiscalité directe locale, pour 66,91 M€ en AE et en CP.


 

3- les dépenses informatiques des services centraux ont représenté 11,62 M€ en AE et 9,44 M€ en CP, en hausse par rapport à la prévision initiale (10,95 M€ en AE et 5,66 M€ en CP) à la suite des travaux de modernisation et maintien en conditions techniques (MCT) sur les applications relevant de ce périmètre.

Ces crédits ont essentiellement financé :

  • les évolutions liées aux applications d’impôt sur le revenu et de taxe d’habitation  ;

  • la maintenance des applications de la sphère foncière (notamment pour l'établissement annuel de la taxe foncière, le calcul des différentes bases d'imposition) ;

  • la dématérialisation des échanges entre les services de publicité foncière (SPF) et les notaires.


 

4- les frais de justice, 0,53 M€ en AE et 0,52 M€ en CP.


 

Les attributions de produits et fonds de concours

Le montant des recettes encaissées sur l'action n°03 s’est élevé à 1 M€, légèrement supérieur à la prévision LFI (0,65 M€), et provient de l'attribution de produits n°07-2-2-277 « Rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP ».


 


 

dépenses d’investissement


 

Les dépenses d’investissement constatées (10,42 M€ en AE et 8,54 M€ en CP) ont été supérieures aux prévisions (5,68 M€ en AE et 4,16 M€ en CP) et correspondent majoritairement aux dépenses engagées par l’informatique de centrale (9,84 M€ en AE et 7,96 M€ en CP) pour des acquisitions de matériel de type serveurs, de logiciels ou d’achat de prestations nécessaires notamment pour les applications DSN (Déclaration sociale nominative), SRE (Système de restitutions enrichies) et Tele_IR (télédéclaration de l’impôt sur le revenu) dans le cadre du PAS.
Par ailleurs, les travaux se sont poursuivis s'agissant du projet d’accès des Notaires au Fichier immobilier (ANF) en vue de permettre la sécurisation des ventes immobilières par un droit du notaire à la consultation directe des fichiers immobiliers.

 

 


 

coûts synthétiques


 

Les flux d’activité significatifs de la fiscalité des particuliers sont les suivants :


 

en milliers

2019

2020

Nombre de foyers fiscaux IR

38 384

39 209

Nombre d’articles de rôles d’impôts pris en charge (IR, TH, TF)

75 401

81 519

Nombre total d’articles TH, TF mensualisés, prélevés ou téléréglés1

44 463

49 554

Nombre total d'articles IR, TH, TF majorés2

10 341

7 268

1 L'augmentation résulte de la dynamique de paiement en ligne et de la campagne d'adhésion au prélèvement à l'échéance pour les impôts locaux.

2 La forte diminution du nombre total d'articles IR, TH, TF majorés, environ -30 %, correspond à l'année 2019 (année blanche), où seuls les revenus exceptionnels ont été taxés.


 

Flux d’activité des centres impôt service, centres de contact et centres prélèvement service


 

en milliers

20191

2020

Nombre d’appels traités par les agents

1 790

2 409

Nombre d’appels traités par serveur vocal interactif ”

1 851

5 481

1 Le nombre d'appels traités par les agents et le serveur vocal en 2019 a été mis à jour des appels générés par la mise en place du prélèvement à la source.

La mise en place, en 2020, d'un numéro d'appel unique, pour toutes les plateformes de la DGFiP dans le contexte spécifique des conséquences de la crise sanitaire et économique a entraîné une hausse importante des appels comptabilisés. La donnée relative à l'année 2020 doit être considérée comme le point de convergence de toutes les plate-formes et n'est donc, à ce titre, pas directement comparable avec 2019.


 


 

Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un foyer fiscal :


 

2019

2020

Évolution

22,6

21,9

-3 %


 

Le coût de gestion d’un foyer fiscal représente le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux et de recouvrement sur les impôts des usagers particuliers – y compris ceux des services informatiques –, et le nombre de foyers fiscaux. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.


 

Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal connaît une diminution de 3 % entre 2019 et 2020. Elle s’explique par une progression du nombre de foyers fiscaux conjuguée à la baisse des dépenses de personnel.

 

 

ACTION

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

682 758 045
722 512 196

24 099 500
25 734 911

706 857 545
748 247 106

682 758 045
722 512 196

23 905 500
14 957 912

706 663 545
737 470 108

 

EFFECTIFS




Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

136

145

A

2 437

2 588

B

4 648

4 820

C

3 015

3 150

Total

10 236

10 703





L’action n°05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comprend une pluralité de missions :

– le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les DR/DFiP ;

– le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les DR/DFiP, dans les trésoreries, dans les centres d’encaissement et à la DCST ;

– la gestion du domaine de l’État par les services des DR/DFiP ainsi que par la direction nationale d’interventions domaniales (DNID) ;

– la tenue des comptes de l’État, réalisée dans les DR/DFiP, la DINR, les paieries régionales et départementales, les Services Impôts des Particuliers (SIP), les Services Impôts des Entreprises (SIE), les services de l’enregistrement (SDE) et les Services de la Publicité Foncière et de l’Enregistrement (SPFE) ;

– les prestations d’expertise et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les DR/DFiP.

S’y ajoutent également les personnels des services de contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), de la direction spécialisée des finances publiques pour l’étranger (DSFiPE), des ESI, des équipes départementales de renfort, et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de ces missions.



Les effectifs de l’action 05 augmentent de 34 ETPT par rapport au RAP précédent (10 669 ETPT au RAP 2019) suite au renforcement des équipes dédiées aux métiers de la comptabilité État et de la paye sans lien direct avec le soutien aux entreprises durant la crise sanitaire.



La répartition par métier des ETPT de l’action n°05 est la suivante :


ETPT

Recouvrement de recettes non fiscales de l’État
- dont recouvrement des amendes
- dont recouvrement des produits divers et des taxes d’urbanisme

1 779

1 032

747

Dépenses de l’État (hors paiement des pensions relevant de l’action 6)
- dont contrôle financier déconcentré
- dont visa et paiement des dépenses
- dont paye sans ordonnancement préalable des agents de l’État

2 489

127

1 576

786

Comptabilité de l’État

4 650

Prestations d’expertise économique et financière (missions d’expertise économique et financière, contrôle d’associations, avis sur les dispositifs d’aides publiques aux entreprises, suivi des fonds structurels européens, etc.)

296

Activités domaniales

1 489



 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

682 758 045

722 512 196

682 758 045

722 512 196

Rémunérations d’activité

415 993 490

443 758 572

415 993 490

443 758 572

Cotisations et contributions sociales

264 993 159

276 531 671

264 993 159

276 531 671

Prestations sociales et allocations diverses

1 771 396

2 221 953

1 771 396

2 221 953

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

24 059 500

22 658 786

19 423 500

11 645 045

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

24 059 500

22 658 786

19 423 500

11 645 045

Titre 5 : Dépenses d’investissement

40 000

3 076 124

4 482 000

3 312 867

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

-184 095

 

-184 095

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

40 000

3 260 219

4 482 000

3 496 963

Total

706 857 545

748 247 106

706 663 545

737 470 108

 

dépenses de fonctionnement


Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 22,65 M€ en AE et 11,64 M€ en CP (contre 24,05 M€ en AE et 19,42 M€ en CP dans la prévision initiale). L’écart à la prévision initiale en CP 2020 s’explique principalement par la moindre exécution des dépenses d’affranchissement, de frais de justice, d’impression et de formation en raison du ralentissement général des activités lié à la crise sanitaire

 Les dépenses de fonctionnement ventilées sur l’action n°5 se décomposent comme suit :



1- les dépenses de fonctionnement de la direction nationale des interventions domaniales (DNID) et du centre amendes service (CAS de Toulouse), soit 10,98 M€ en AE et 1,19 M€ en CP, qui se déclinent en :

- dépenses immobilières, à hauteur de 10,67 M€ en AE et 0,87 M€ en CP, en forte hausse en AE en raison du renouvellement du bail de la DNID ;

- dépenses métiers, pour 0,20 M€ en AE et 0,21 M€ en CP ;

- dépenses informatiques, à hauteur de 0,04M€ en AE et en CP ;

- charges de fonctionnement courant, estimées à 0,07 M€ en AE et en CP.


2- l’affranchissement, soit 7,59 M€ en AE et en CP, soit une exécution inférieure de près de 1 M€ à la prévision initiale.


3- la part des dépenses informatiques des services centraux directement rattachable à cette action, soit 4 M€ en AE et 2,77 M€ en CP.

Il s’agit des dépenses portées par la DGFiP pour les deux applications suivantes :

- CHORUS qui gère la dépense, les recettes non fiscales et la comptabilité de l’État dans le cadre de la LOLF ;

- ANGELIS et HERMES qui interviennent dans la gestion domaniale.



4- les frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de recouvrement des amendes et des produits divers à hauteur de 0,08 M€ en AE et 0,09 M€ en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits rattachés à cette action par voie d’attributions de produits s’élèvent à 6,46 M€. Ils proviennent principalement de recettes issues de :

- la rémunération pour services rendus par la DGFiP au titre de la prise en charge, par ses services informatiques, de la paye mensuelle des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l’État (attribution de produits n° 07-2-2-380 et n° 07-2-2-385) ;

- la reprise par la DGFiP, depuis 2019, du marché afférent au fonctionnement et à l’évolution fonctionnelle de l’infocentre des amendes « ICAM » (initialement porté par l’agence nationale de traitement automatisé des infractions).


dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement rattachés à cette action s’élèvent à 3,08 M€ en AE et 3,31 M€ en CP, et correspondent aux dépenses réalisées en gestion 2020 principalement au titre du projet PAYSAGE. D'autres projets sont rattachés à cette action comme Hermes, Angelis et INDIA.



coûts synthétiques



Les flux d’activité significatifs de l’action n°05 sont les suivants :



en milliers

2019

2020

Nombre d’amendes prises en charge

14 290

8 682

Nombre de titres de produits divers

1 323

1 321

Nombre de factures de dépenses de l’État

10 079

8 601

Nombre annuel de bulletins de paye

24 308

24 115



En ce qui concerne plus particulièrement la Direction de l'Immobilier de l’État, les flux suivants sont retenus pour caractériser leur activité :



Domaine immobilier de l’État :

2019

2020

Activité de gestion (en M€) :

Parc immobilier de l’État valorisé par la DGFiP

Montant des redevances domaniales



66 901(1)

NC(2)



NC(2)

NC(2)

Réalisation d'opérations immobilières :

Cessions réalisées

Nombre d’acquisitions

Nombre de prises à bail

Produits de cessions (en M€)



704(1)

298(1)

2 253(1)

613(1)



567

187

2 852

158

Interventions immobilières :

Nombre total d’évaluations traitées

Nombre d’expropriations rendues




110 630

2 773



89 456

1 511





Domaine mobilier de l’État :

2019

2020

Aliénations :

Nombre de lots vendus

Produit des cessions (en M€)



28 153(1)

67(1)



NC(2)

NC(2)

(1) Données mises à jour.

(2) Données disponibles courant 2021.


L'évolution à la baisse des flux est liée au contexte sanitaire.


Évolution du coût direct (en €) unitaire du visa et du paiement des dépenses de l’État après ordonnancement :



2019

2020

Évolution

7,1

8,1

14 %



Ce coût direct du visa et du paiement d’une dépense de l’État après ordonnancement représente le rapport entre les dépenses directes associées à l’ensemble des effectifs de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense de l’État – y compris ceux des services informatiques – et le nombre de factures payées. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), de fonctionnement et d’équipement.



Ce coût est en hausse de 14 % par rapport à 2019. Cette hausse résulte de la très forte diminution du nombre de demandes de paiement en 2020 en raison de la crise sanitaire (- 15%), non compensé par la diminution des dépenses engagées par la DGFiP sur la période (- 3 %).





 

ACTION

06 – Gestion des pensions


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Gestion des pensions

64 103 813
69 331 226

8 530 000
9 887 530

72 633 813
79 218 755

64 103 813
69 331 226

8 530 000
9 301 812

72 633 813
78 633 038

 

EFFECTIFS




Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

8

9

A

222

251

B

488

505

C

247

239

Total

965

1 004



Les effectifs de l’action n°06 « Gestion des pensions » ont pour missions principales :

– l’enregistrement des droits et l’information des pensionnés ;

– le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;

– le paiement des droits à pensions.

Ils correspondent aux effectifs du service des retraites de l’État (SRE), de services des directions participant à la gestion des pensions (centres de gestion des retraites, directions des finances publiques, trésoreries à l'étranger) et à une part des services informatiques centraux et déconcentrés.

En comparaison avec 2019, les ETPT de l’action 06 augmentent de 14 ETPT (990 ETPT en RAP 2019). Cette évolution résulte de l'effet combiné de la baisse générale des effectifs du programme 156 et d'une augmentation des effectifs du service des retraites de l’État (+6%).



Les ETPT de l’action n°06 « Gestion des pensions » se répartissent de la manière suivante :




ETPT

Fonctions exercées au Service des retraites de l’État

459

Fonctions exercées dans les autres structures de la DGFiP

545



 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

64 103 813

69 331 226

64 103 813

69 331 226

Rémunérations d’activité

39 057 422

42 996 981

39 057 422

42 996 981

Cotisations et contributions sociales

24 880 076

26 167 063

24 880 076

26 167 063

Prestations sociales et allocations diverses

166 315

167 181

166 315

167 181

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

8 530 000

9 597 270

8 530 000

9 010 080

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

8 530 000

9 597 270

8 530 000

9 010 080

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

262 260

 

263 732

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

 

 

1 472

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

262 260

 

262 260

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

28 000

 

28 000

Transferts aux autres collectivités

 

28 000

 

28 000

Total

72 633 813

79 218 755

72 633 813

78 633 038

 

dépenses de fonctionnement



Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 9,59 M€ en AE et 9 M€ en CP (contre 8,53 M€ en AE et CP dans la prévision)

1- les dépenses de fonctionnement du service en charge de la mise en œuvre et du pilotage de la réforme de la gestion des retraites (SRE) ont été enregistrées à hauteur de 2,66 M€ en AE et 2,98 M€ en CP, incluant les crédits informatiques consacrés au maintien en condition opérationnelle et aux développements afférents au système d’information « retraites » porté par le service.

En effet, la DGFIP, via le SRE, pilote et anime la réforme de la gestion des retraites qui s'est achevée en 2020.

En 2020, le budget de fonctionnement du SRE a permis de financer la maintenance informatique et les dépenses de modernisation pour 2,13 M€ en AE et 2,46 M€ en CP.



Le crédits informatiques ont financé :

- des dépenses de matériels et de prestations de service visant à enrichir les fonctionnalités de l'ENSAP, en particulier à destination des retraités de la fonction publique d’État ;

- des dépenses d'acquisition et de maintenance de matériels et logiciels utilisés ou exploités par le SRE ; la crise sanitaire a engendré des dépenses supplémentaires en équipement informatique pour la mise en place du télétravail ;

- de l'assistance à maîtrise d’œuvre et d'ouvrage.





Les autres dépenses de fonctionnement du SRE, d'un montant de 0,53 M€ en AE et de 0,52 M€ en CP, constituent des charges courantes liées à son activité au service de l'usager telles que :

- l'affranchissement ;

- l'accompagnement et la formation des agents aux nouveaux processus métiers liés au parcours usagers rénové, à la mise en place de plate-formes d'accueil, au déploiement de nouveaux outils et à la mise en place de nouvelles méthodologies.

La crise sanitaire a également engendré en 2020 des dépenses supplémentaires en équipement de protection des agents.


2- l’affranchissement des services déconcentrés et DISI, pour un montant de 2,90 M€ en AE et 2,91 M€ CP.



3- la part des dépenses d’informatique des services centraux, effectuées pour le compte du SRE, à hauteur de 4,03 M€ en AE et 3,12 M€ en CP. Ces dépenses concernent principalement la transformation de PEZ (TRAPEZ), le compte individuel de retraite (CIR), le portail commun inter-régime (PCI-R) et le projet MANDARIN.


Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits rattachés à cette action par voie d’attributions de produits s’élèvent à 1,82 M. Ils proviennent des recettes résultant de la rémunération pour services rendus au titre de prestations fournies par la DGFiP, notamment au profit de l’établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP) (attribution de produits n° 07-2-2-277).



DÉPENSES D’INVESTISSEMENT



Les dépenses d’investissement enregistrées par le SRE en 2020 s’élèvent à 0,26 M€ en AE et en CP. Elles concernent les dépenses immobilisables du SRE, notamment des travaux d'aménagement au niveau de l'antenne de La Rochelle et des achats informatiques en logiciels.



DÉPENSES D’INTERVENTION



Les crédits de titre 6 consommés par le SRE sur l’action n°06 correspondent à une contribution inter-régime au financement des travaux de modernisation des déclarations sociales, pour 0,03 M€ en AE et en CP.






coûts synthétiques



Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°06 « Gestion des pensions » sont les suivants :



en milliers

2019

2020

Nombre moyen de pensions civiles et militaires de retraite

2 455

2 471

Nombre moyen de pensions militaires d’invalidité et de victimes de guerre

192

182

Moyenne Autres émoluments

1 054

1 012

Nombre moyen total de dossiers

3 701

3 665

Données 2019 actualisées de la nouvelle méthode de calcul du nombre de pension



La détermination du nombre de pension a été revue en 2020 par le Service Retraite de l'État :

- Les Allocations Temporaires d'Invalidité (ATI), sont désormais comptabilisées ;

- Le nombre de pensions correspond désormais au nombre moyen de pensions sur les deux dernières années traités par les Centres de Gestion des Retraites. Cette méthode permet une meilleure évaluation du flux d'activité que la précédente (nombre de pensions au 31 décembre).

 

ACTION

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 303 774 151
1 279 176 065

32 081 000
29 764 229

1 335 855 151
1 308 940 293

1 303 774 151
1 279 176 065

31 804 000
28 297 811

1 335 578 151
1 307 473 876

 

EFFECTIFS


 

 

Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

272

266

A

4 219

4 371

B

9 340

9 112

C

5 404

5 174

Total

19 235

18 923


 

Les effectifs affectés à l’action n°07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » correspondent à:

– l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) ;

– les personnels des trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales,…), des DR/DFiP, des ESI, des équipes départementales de renfort (EDR) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.


 

Par rapport au RAP 2019, les effectifs de l’action 07 diminuent de 279 ETPT, soit -1,5% (19 202 ETPT en RAP 2019). Cette évolution, inférieure à celle de la DGFiP en général, résulte d’une baisse des effectifs dans les trésoreries mixtes, les trésoreries SPL et les paieries départementales et régionales. Celle-ci n’est que partiellement compensée par la hausse des effectifs de directions, auprès desquelles sont rattachées les services d'appui au réseau (SAR).



 

En 2020, la répartition des ETPT par métiers propres à cette action est la suivante :


 

 

ETPT

Recouvrement des produits locaux (recettes non fiscales émises par les collectivités locales)

6 961

Dépenses du secteur public local

5 728

Comptabilité du secteur public local

4 248

Prestations d’expertise et d’appui au secteur public local

1 986


 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 303 774 151

1 279 176 065

1 303 774 151

1 279 176 065

Rémunérations d’activité

804 136 513

779 220 587

804 136 513

779 220 587

Cotisations et contributions sociales

496 319 896

497 357 789

496 319 896

497 357 789

Prestations sociales et allocations diverses

3 317 742

2 597 690

3 317 742

2 597 690

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

31 131 000

28 337 494

31 541 000

27 478 780

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

31 131 000

28 337 494

31 541 000

27 478 780

Titre 5 : Dépenses d’investissement

950 000

1 426 734

263 000

819 031

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

32 792

 

32 792

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

950 000

1 393 942

263 000

786 239

Total

1 335 855 151

1 308 940 293

1 335 578 151

1 307 473 876

 

dépenses de fonctionnement



Les dépenses de fonctionnement relatives à l’action n°07 (28,34 M€ en AE et 27,48 M€ en CP) sont légèrement inférieures à celles prévues en LFI (29,83 M€ en AE et 30,24 M€ en CP).



Elles se ventilent comme suit :



1- l’affranchissement pour le compte des collectivités locales et celui des directions locales pour 20,87 M€ en AE et en CP ;



2la part des dépenses informatiques directement rattachable à cette action, soit 3,47 M€ en AE et 4,64 M€ en CP.

Ces dépenses de fonctionnement permettent de financer les applications destinées aux collectivités locales, en particulier HELIOS (application informatique de gestion comptable et financière des collectivités locales et d’établissements publics locaux), TIPI (application d’encaissement des titres payables par Internet) et CDG-D SPL qui permet la dématérialisation du compte de gestion des comptables du secteur local.


3- les dépenses de fonctionnement de la direction spécialisée des Finances publiques pour l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) et des pôles inter-régionaux d’apurement administratif (PIAA), qui s’élèvent à 3,92 M€ en AE et 1,89 M€ en CP.

Ces dépenses ont concerné l’immobilier pour 3,18 M€ en AE et 1,12 M€ en CP, les dépenses métiers et informatiques pour 0,29 M€ en AE et 0,32 M€ en CP. Le solde (0,45 M€ en AE et en CP) correspond aux charges de fonctionnement courant de ces deux services.



4- les frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites relatives aux produits locaux à hauteur de 0,07 M€ en AE et 0,08 M€ en CP.



Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits rattachés à cette action par voie d’attributions de produits s’élèvent à 1,09 M€. Ils proviennent :

- des recettes de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion comptable des offices publics de l’habitat (OPH) et des offices publics d’aménagement et de construction (OPAC) par un comptable direct de la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-382), en baisse régulière en raison de la bascule progressive des OPH en comptabilité commerciale depuis l’adoption de la loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (dite loi ELAN) en 2018 ;

- des produits de la rémunération pour services rendus au titre de la mise en place d’une procédure spécifique de débit d’office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et établissements publics locaux par des organismes bancaires, d’une part, et de la diffusion d’informations par voie télématique et serveur vocal auprès d’usagers extérieurs à l’administration, d’autre part (attribution de produits n° 07-2-2-383).



dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement affectés à cette action (1,43 M€ en AE et 0,82 M€ en CP) correspondent principalement à des acquisitions de matériel de type serveurs, de logiciels ou d’achat de prestations pour le projet Hélios.




coûts synthétiques





en milliers

2019

2020

Nombre de titres de recettes du secteur public local

129 070

118 681

Nombre de payes du secteur public local

38 579

37 311

Nombre de mandats du secteur public local (hors paye)

79 623

71 812



Le nombre de titres de recettes du secteur public local diminue de 8 % entre 2019 et 2020. La crise sanitaire a en partie impacté les services, et retardé les émissions de titre.

Le nombre de payes du secteur public local baisse de 3 % et le nombre de mandat du secteur public de 10 % entre 2019 et 2020. Cela fait suite essentiellement au passage à la comptabilité privée pour la gestion des OPHLM pour lesquels le nombre de payes et le nombre de mandats diminuent respectivement de -44 % et de -48 %.



Évolution du coût direct unitaire (en €) du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local :



2019

2020

Évolution

2,1

2,3

10 %



Le coût moyen du contrôle et du paiement d’une dépense du secteur public local représente le rapport entre les dépenses directes (personnel, fonctionnement et équipement) des services de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense du secteur public local, calculées hors contribution au CAS pensions, et le nombre de paiements effectués.

Ce coût augmente de 10 % entre 2019 et 2020, du fait d’une forte baisse du nombre de paiements SPL suite au passage à la comptabilité privée et à l'impact de la crise sanitaire et d'un maintien des dépenses engagées par la DGFiP.

 

ACTION

08 – Gestion des fonds déposés


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Gestion des fonds déposés

57 550 565
51 982 576

8 610 000
1 298 674

66 160 565
53 281 250

57 550 565
51 982 576

13 000 000
1 299 154

70 550 565
53 281 730

 

EFFECTIFS




Prévision en ETPT

Réalisation en ETPT

A+

7

7

A

204

158

B

410

382

C

249

238

Total

870

785



L’action n°08 « Gestion des fonds déposés » est articulée autour de deux missions :

– préposé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ;

– gestionnaire de comptes de dépôts de fonds au Trésor (DFT) (collectivités locales, établissements publics nationaux et locaux, régisseurs d’État ou du secteur public local).

Ces missions sont principalement exercées dans les DR/DFiP, dans les trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales, …) ainsi qu’en administration centrale.

Les effectifs de l’action 08 baissent de 101 ETPT entre 2019 et 2020 (886 ETPT en RAP 2019). Cette évolution résulte de la baisse des effectifs consacrés à l’activité de préposé de la caisse des dépôts et consignations (- 98 ETPT) suite à la ré-internalisation de l'activité de front-office par la Caisse des Dépôts et Consignations.



Le partage des effectifs entre les deux activités de l’action n°08 est le suivant :




ETPT

Activités de préposé de la Caisse des dépôts et consignations

305

Activités de dépôts de fonds au Trésor (DFT)

480



 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

57 550 565

51 982 576

57 550 565

51 982 576

Rémunérations d’activité

35 064 633

31 993 275

35 064 633

31 993 275

Cotisations et contributions sociales

22 336 619

19 832 058

22 336 619

19 832 058

Prestations sociales et allocations diverses

149 313

157 243

149 313

157 243

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

8 610 000

746 447

8 660 000

738 045

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

8 610 000

746 447

8 660 000

738 045

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

552 227

4 340 000

561 109

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

552 227

4 340 000

561 109

Total

66 160 565

53 281 250

70 550 565

53 281 730

 

dépenses de fonctionnement et d’investissement

 

Les dépenses de fonctionnement et d’investissement qui font l’objet d’une affectation directe sur l’action n°08 concernent principalement les dépenses informatiques engagées dans le cadre du projet MISTRAL (Management Interactif de la Situation au TRésor des correspondants, Application en Ligne) relevant de l'action concernée, pour un montant de 1,27 M€ en AE et en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours

Aucune recette provenant d’une attribution de produit ou d’un fonds de concours n’a été enregistrée sur cette action au cours de l’année 2020.

 

coûts synthétiques


Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°08 sont les suivants :

 

 

2019

2020

Nombre de comptes à vue des clientèles CDC

35 264

33 939

Nombre de comptes des clientèles titulaires d’un compte DFT

58 376

60 888

 

Le nombre de compte à vue des clientèles CDC diminue de 3,76% entre 2019 et 2020. La baisse déjà constatée en 2019 se poursuit en 2020 en raison de la clôture des comptes Personnel de Profession Libérale et des personnes physiques sur l'année écoulée.

Le nombre de comptes DFT est en augmentation de 4,30%. Cette tendance devrait se poursuivre en 2021. Elle résulte de la forte incitation faite auprès des régies du Secteur Public Local à ouvrir des comptes DFT pour pouvoir bénéficier de moyens de paiement.

 

 

ACTION

09 – Soutien


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Soutien

1 038 791 842
1 103 288 083

746 197 800
715 207 988

1 784 989 642
1 818 496 071

1 038 791 842
1 103 288 083

662 324 723
647 084 052

1 701 116 565
1 750 372 134

 

EFFECTIFS



Catégorie

Prévision

Réalisation en ETPT

A+

470

472

A

5 396

5 931

B

3 628

4 205

C

5 035

4 383

Total

14 529

14 991



Les effectifs affectés à l’action « Soutien » comprennent : les personnels affectés sur des fonctions transversales et de support (RH, formation, gestion du budget, contrôle de gestion, …) en DR/DFiP recettes des finances, directions nationales et spécialisées et au sein de l’administration centrale. Il s’agit de l’ensemble des activités de la DGFiP permettant aux autres acteurs du programme de réaliser leurs missions.

Cette action inclut également les effectifs ne pouvant être rattachés directement à des fonctions « métiers » (stagiaires des écoles, agents à disposition d’autres programmes, etc.) : le périmètre de l’action est donc plus large que la notion de fonction support.


Les effectifs de l’action 09 augmentent de 924 ETPT, soit 7 % entre 2019 et 2020 (14 067 ETPT en RAP 2019). Cette augmentation s’inscrit dans le contexte très particulier de l’activité des services en 2020. Par exemple, les services informatiques ont également été fortement mobilisés pour déployer le télétravail auprès des agents et maintenir les canaux d’accès à distance pour les usagers. Par ailleurs, pour maintenir un bon niveau de service aux usagers particuliers et aux entreprises durant la crise sanitaire, la DGFiP a renforcé son activité de pilotage pour coordonner l’action de ses différents services.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

1 038 791 842

1 103 288 083

1 038 791 842

1 103 288 083

Rémunérations d’activité

632 919 154

678 850 655

632 919 154

678 850 655

Cotisations et contributions sociales

403 177 574

420 194 811

403 177 574

420 194 811

Prestations sociales et allocations diverses

2 695 114

4 242 618

2 695 114

4 242 618

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

690 467 800

667 130 305

623 704 723

609 149 693

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

690 467 800

667 130 305

623 704 723

609 149 693

Titre 5 : Dépenses d’investissement

55 410 000

47 632 924

38 300 000

37 413 885

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

47 620 000

40 288 471

33 440 000

29 612 576

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

7 790 000

7 344 454

4 860 000

7 801 309

Titre 6 : Dépenses d’intervention

320 000

444 759

320 000

520 473

Transferts aux ménages

 

-245

 

-245

Transferts aux collectivités territoriales

 

10 000

 

10 000

Transferts aux autres collectivités

320 000

435 004

320 000

510 719

Total

1 784 989 642

1 818 496 071

1 701 116 565

1 750 372 134

 

L’action n° 09 « Soutien » regroupe l’ensemble des dépenses des directions locales de la DGFiP non ventilables sur une action de politique publique spécifique, ainsi que les dépenses payées en administration centrale.

Les crédits de fonctionnement relevant de l’action n°09 ont supporté les amendements décidés dans le cadre du vote de la loi de finances initiale pour 2020. Ainsi, les crédits de hors titre 2 évalués en PLF 2020 au titre de l'action n° 09 (751,64 M€ en AE et 667,77 M€ en CP) ont été diminués en AE et en CP de 6,22 M€ par l’amendement gouvernemental n°II-21 du 15 novembre 2019, intégralement imputé sur les dépenses métiers. Les montants HT2 de la LFI 20 consacrés à cette action se sont donc établis à 745,42 M€ en AE et 661,54 M€ en CP.


dépenses de fonctionnement


En préambule, il est précisé que si l’enveloppe dédiée au PAS a été présentée dans sa globalité sur l’action n°09 en prévision (PAP) en 2020, sans distinction des natures de dépense et des titres concernés, celle-ci est ventilée en exécution sur la quasi-totalité des actions de politique publique, justifiant ainsi certains écarts à la prévision initiale.

 

En exécution, les dépenses de fonctionnement relevant de l’action n°09 s’élèvent à 667,13 M€ en AE et 609,15 M€ en CP.


La ventilation de l’exécution sur l’action n° 09 est présentée ci-après :

1) les dépenses immobilières s’élèvent à 264,23 M€ en AE et 241,59 M€ en CP.

Les écarts avec la prévision initiale 2020 proviennent directement des effets liée à la crise sanitaire. Les opérations de relocalisation et de restructuration des services du réseau de la DGFiP ont été directement impactées. Si la crise sanitaire n’a pas remis en cause la pertinence de ces chantiers (notamment sur le volet immobilier), elle a cependant nécessité une adaptation de leur calendrier au contexte, et reporté un certain nombre d’opérations en 2021.

 

Ces dépenses immobilières regroupent notamment :

a) les loyers privés hors charges à hauteur de 115,86 M€ en AE et 82,21 M€ en CP (et hors dépenses consacrées à la location de salles pour les formations et concours relevant de l’activité formation), inférieurs de 33 M€ en AE à la prévision initiale en raison du retard puis du report de la signature de certains baux sur 2021, et de la mise en place progressive du nouveau réseau de proximité, conduisant au non-renouvellement de certains baux ou à la conclusion de ceux-ci pour une durée plus réduite.

La démarche de rationalisation du parc de la DGFIP s'est poursuivie en 2020 (diminution de près de 30 000 m² au total), même si elle a connu un net ralentissement par rapport aux exercices précédents toujours en raison de la crise sanitaire. Cette démarche a néanmoins permis d'abandonner des emprises locatives (-15 749 m²) et de limiter ainsi les hausses consécutives aux révisions annuelles de loyers.

b) les fluides et taxes énergétiques ont été exécutés à hauteur de 4,26 M€ en AE et 38,88 M€ en CP ; le montant des engagements est en baisse en 2020 , l’ensemble des marchés de fournitures de fluides, pilotés par la Direction des Achats de l'Etat, pour la période de 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021 (pour 2 marchés) et pour la période de 1er janvier 2020 au 31 décembre 2023 (pour 3 marchés) ayant été renouvelé en 2019.

c) les dépenses d’entretien des bâtiments se sont élevées à 60,44 M€ en AE et 57,48 M€ en CP. Elles ont notamment permis de financer les premières opérations liées à la mise en place du nouveau réseau de proximité (NRP - 10 opérations lancées en 2020) et de la relocalisation des services (10 opérations lancées en 2020).

Ces dépenses d’entretien ont également concerné en 2020 des dépenses de désamiantage, des travaux de mise en sécurité des bâtiments, et des opérations de mise en accessibilité de bâtiments recevant du public dans le cadre de la troisième vague des Ad’AP (agendas d’accessibilité programmée).

d) les dépenses de services relative aux opérations de nettoyage et de gardiennage ont connu un fort dynamisme en 2020 compte tenu de la mise en place de nouvelles normes sanitaires liées à la crise Covid-19, et s’élèvent à 66,64 M€ en AE et 46,56 en CP, en très forte hausse par rapport à la prévision initiale.

 

2) les dépenses dites « métiers » s’élèvent à 148,38 M€ en AE et 142,84 M€ en CP.

Ce poste a été particulièrement impacté par la crise sanitaire. Il regroupe :

a) des dépenses dédiées à l’affranchissement pour 49,33 M€ en AE et 49,23 M€ en CP, en baisse de plus de 20 M€ par rapport à la programmation initiale. Le contexte sanitaire est directement responsable de cette sous-consommation, avec la suspension d’un certain nombre d’envois de courriers de relance et de plis en recommandés et la baisse de l'activité de relance des débiteurs.

b) des frais de déplacement nécessaires aux missions qui se sont élevés, hors frais de déplacement liés à la formation, à 34,71 M€ en AE et en CP, contre 44,18 M€ en AE et 43,90 M€ en CP en prévision ;

c) des travaux d’impression y compris les frais de maintenance, imprimés et brochures, exécutés à hauteur de 27,61 M€ en AE et 25,88 M€ en CP, pour une LFI de 29,26 M€ en AE et 29,50 M€ en CP.

d) des frais bancaires, enregistrés pour 24,41 M€ en AE et 21,63 M€ en CP, en baisse par rapport à leur prévision initiale de 30 M€ en AE et CP en lien avec la baisse d’activité des services.

e) des frais de justice, exécutés à 12,15 M€ en AE et 12,21 M€ en CP contre 19,81 M€ en AE et en CP prévus en LFI, en raison du report de plusieurs audiences.

 

3) les dépenses informatiques s’élèvent à 190,15 M€ en AE et 163,05 M€ en CP :

Ces dépenses correspondent aux dépenses informatiques transverses, tant en fonctionnement qu'en investissement et par conséquent non rattachables à une action particulière de politique publique, aux dépenses informatiques des directions locales et aux frais de réseau et de télécommunication (hors dépenses des directions nationales et spécialisées affectées à une des actions n° 01 à n° 08) :


Elles sont en augmentation de 44 M€ en AE et 36 M€ en CP par rapport aux prévisions faites en LFI (146,15 M€ en AE et 126,74 M€ en CP).  Cette hausse s'explique principalement par:


- l’acquisition massive et rapide d'ordinateurs portables en vue de développer le télétravail : la crise sanitaire a démontré la nécessité de revoir significativement les objectifs en matière de mobilité et d’acquisition de matériel en vue du développement du nomadisme, du travail à distance et du télétravail ;
- l’achat de licences.

a) les dépenses de l’administration centrale et des services déconcentrés s’élèvent à 162,64 M€ en AE et 137,05 M€ en CP.
Les dépenses informatiques des services centraux par nature transverses sur cette action sont composées des dépenses liées :
- à la maintenance du parc installé (entretien du matériel, du réseau et redevances) ;
- à l’acquisition de matériels, de logiciels, d’aide à l’exploitation, d’immobilier informatique ;
- au fonctionnement des centres d’éditique, d’acquisition de données et des centres d’encaissement ;
- au maintien en condition opérationnelle des applications de la DGFiP ;
- au recours à l’assistance (en matière d’infrastructures, de sécurité, de maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre, d’intégration...).

b) les frais de réseau s’établissent à 12,44 M€ en AE et 13,04 M€ en CP pour une prévision à 9,61 M€ en AE et 9 M€ en CP. Ces dépenses concernent principalement les frais du réseau de transport de données du réseau interministériel de l’État (RIE) ;

c) les communications téléphoniques ont été exécutées à hauteur de15,07 M€ en AE et 12,96 M€ en CP.

 

4) les dépenses de fonctionnement courant s’élèvent à 64,37 M€ en AE et 61,67 M€ en CP .

Les crédits affectés à cette brique couvrent les frais suivants :

a) la formation, enregistrée pour 12,04 M€ en AE et 11,62 M€ en CP, soit une consommation deux fois moins élevée que la prévision initiale liée au contexte sanitaire, qui a fortement limité le déroulement des formations au cours de la gestion 2020 ;

b) les achats, locations et l’entretien de matériels pour 15,70 M€ en AE et 15,01 M€ en CP, doublés par rapport à leur prévision initiale, en réponse à la mise en place de nouvelles normes sanitaires au sein des directions ;

c) les moyens généraux regroupant divers frais tels que la contribution de la DGFiP pour le réseau France Services, les dépenses de documentation et les actions de communication pour 7,83 M€ en AE et 7,66 M€ en CP, légèrement supérieures à la prévision (5,74 M€ en AE et en CP);

d) les dépenses de fonctionnement réalisées au profit des conditions de vie au travail, de l’action sociale et de la santé et de la sécurité au travail à hauteur de 8,84 M€ en AE et 8,76 M€ en CP, en adéquation avec la prévision initiale. La DGFiP octroie principalement des subventions de fonctionnement aux associations gérant les restaurants administratifs. L’essentiel des ressources 2020 a ainsi été consacré à la restauration collective (6,1 M€).

e) la sécurité, pour un montant global de 5,16 M€ en AE et 4,88 M€ en CP inférieur à la prévision (7,11 M€ en AE et en CP) ; cette baisse du taux de consommation s'explique en grande partie par la fermeture temporaire des caisses au sein des services pendant les périodes de confinement successives, et le déploiement du dispositif de paiement de proximité chez les buralistes qui réduit le recours aux transporteurs de fonds.

f) les dépenses de fournitures pour 7,59 M€ en AE et 7,56 M€ en CP, soit des montants supérieurs à la LFI (5 M€ en AE et en CP). L'écart par rapport à la prévision s'explique par l'achat de petits matériels en vue de la protection des agents dans le contexte sanitaire.

g) les frais de transport, à hauteur de 3,45 M€ en AE et 2,92 M€ en CP ;

h) les dépenses de services extérieurs comme les frais d’étude, d’enquête et de conseil, les autres rémunérations d’intermédiaires et honoraires (principalement les honoraires de médecin) pour un montant total de 3,76 M€ en AE et 3,27 M€ en CP (prévision évaluée à 1,15 M€ en AE et en CP en LFI).

 

Les attributions de produits et fonds de concours

Le montant des recettes sur fonds de concours et attributions de produits rattachés à cette action s'élève à 2,35 M€.

Il comprend les rattachements constatés :

- pour 1,3 M€ au titre du FiPH (fonds de concours n°1-2-00065) ;

- pour 0,35 M€ au titre des investissements d’avenir (fonds de concours n°1-2-00469) ;

- pour 0,26 M€ sur l’attribution de produits n° 07-2-2-277 « Recettes provenant de la rémunération de services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP » ;

- pour 0,44 M€ sur l’attribution de produits n° 07-2-2-705 « Produit de cessions de biens mobiliers bénéficiant à la DGFiP » (estimés à 0,8 M€ en LFI 2019).

 

dépenses d’investissement

 

Les dépenses d’investissement se sont élevées à 47,63 M€ en AE et 37,41 M€ en CP.

 

Les dépenses de titre 5 ont principalement concerné :

a) les dépenses informatiques pour un montant de 28,16 M€ en AE et 21,33 M€ en CP.

Ces dépenses correspondent principalement à des achats ou productions de logiciels et à des achats de matériels et de serveurs techniques comptabilisés en immobilisations.

Dans le cadre de la première année d’investissement du contrat d’objectifs et de moyens (2020-2022), une partie des crédits a été dédiée notamment à  :

- une première vague d’acquisition de machines d’impression / mise sous pli, dans le cadre de la stratégie de convergence éditique de la DGFiP (12,2 M€ en AE et 4,7 M€ en CP) ;

- l’achat de matériel pour la politique de sauvegarde et de sécurité (pour 3,15 M€ en AE et en CP).

 

b) les dépenses d’investissement immobilier qui se sont élevées à 16,02 M€ en AE et à 12,78 M€ en CP.

Les dépenses d’investissement immobilier de 2020 sur le programme 156 viennent en complément des financements du compte d’affectation spéciale immobilier. Ces financements s’inscrivent dans les orientations nationales suivantes :

1- l'évolution des structures et les implantations dans le cadre de la mise en place du nouveau réseau de proximité des finances publiques et la relocalisation des services dans les territoires ;

2- l’entretien et la mise aux normes des immeubles participant à assurer la qualité du cadre de vie des agents et les conditions d’accueil des usagers ;

3- la réduction de l'impact environnemental du patrimoine immobilier.

 

c) les achats de matériels considérés comme dépenses d’investissement compte tenu de leur valeur ou de leur destination, prévus à hauteur de 1,6 M€ en AE et en CP, se sont élevés à 1,40 M€ en AE et en CP. Ils ont pu concerner divers achats de matériels techniques et dans le cadre de la circulaire du Premier ministre du 20 avril 2017 relative à la gestion du parc automobile de l’État, l’achat de véhicules.


 

dépenses d’intervention


Les dépenses de titre 6 s'élèvent à 0,44 M€ en AE et 0,52 M€ en CP, et sont légèrement supérieures à leur prévision (0,32 M€ en AE et CP).

 

Elles recouvrent principalement les dépenses de la direction de la législation fiscale de la DGFiP en 2020, pour 0,41 M€ en AE et en CP.

La DGFiP représente la France dans les négociations internationales sur la fiscalité. Elle participe activement aux travaux menés au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union européenne (UE), qui portent notamment sur le renforcement des outils de coopération administrative (notamment les différents échanges de renseignements sur demande et automatiques entre États), la lutte contre l’optimisation fiscale, la fraude et l’évasion fiscales, ainsi que les travaux visant la convergence fiscale ou encore ceux relatifs à la fiscalité du numérique.

L’année 2020 a été marquée par la poursuite active des négociations, en dépit du contexte de pandémie de Covid-19, concernant la réforme de la fiscalité internationale en débat à l’OCDE, avec pour objectif de parvenir à un accord international mi-2021.

Par ailleurs, la France a également participé à la mise en œuvre des évaluations internationales par les pairs relatives à l’échange automatique d’informations sur les comptes financiers. Ainsi en 2020, 108 États et territoires se sont engagés dans l’échange automatique, et 110 sont attendus en 2021.

Dans le cadre de l’UE, la DGFiP a participé aux négociations de la future directive en matière de coopération administrative (DAC 7), comprenant notamment l’élaboration d’un modèle de règles internationales relatives aux obligations déclaratives des plateformes de l’économie collaborative.

Enfin, la DGFiP a participé en 2020, au sein de l’OCDE et de l’UE, à l’élaboration de projets de cadre d’échange automatique d’informations, relatif aux cyberjetons

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

 

78 959

 

 

 

75 714

Transferts

 

78 959

 

 

 

75 714

Total

 

78 959

 

 

 

75 714

Total des transferts

 

78 959

 

 

 

75 714

 

Dans le cadre de la convention financière du 2 juillet 2018 régissant les relations entre l'IGN et le Ministère de l'action et des comptes publics et relative à la constitution de la représentation parcellaire cadastrale unique (RPCU), la DGFiP s'est engagée à rembourser à l'IGN une partie des sommes acquittées par ce dernier au titre des dépenses fixées dans le contrat (fourniture et développement des outils logiciels, développement de nouvelles fonctionnalités...). En 2020, ces dépenses se sont élevées pour le programme 156 à 75 714 € en CP.