$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,161)

$@FwLOVariable(libelleProg,Sécurité civile)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

11 – Prévention et gestion de crises

11 347 486
11 126 913

17 864 056
23 248 794

29 251 542
34 375 707

11 347 486
11 126 913

18 524 571
19 785 337

29 912 057
30 912 250

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

167 644 740
164 401 418

153 337 579
106 983 311

322 994 637
271 384 729

167 644 740
164 401 418

179 331 849
191 434 567

348 988 907
355 835 985

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

2 551 300
2 628 062

128 976 105
155 364 642

131 527 405
157 992 704

2 551 300
2 628 062

128 976 105
155 729 714

131 527 405
158 357 776

14 – Fonctionnement, soutien et logistique

4 640 103
4 565 302

5 035 801
5 942 143

9 675 904
10 507 444

4 640 103
4 565 302

5 035 801
5 690 251

9 675 904
10 255 553

Total des crédits prévus en LFI *

186 183 629

305 213 541

491 397 170

186 183 629

331 868 326

518 051 955

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-915 606

+137 908 336

+136 992 730

-915 606

+61 674 734

+60 759 127

Total des crédits ouverts

185 268 023

443 121 877

628 389 900

185 268 023

393 543 060

578 811 082

Total des crédits consommés

182 721 695

291 538 890

474 260 585

182 721 695

372 639 869

555 361 564

Crédits ouverts - crédits consommés

+2 546 328

+151 582 987

+154 129 315

+2 546 328

+20 903 190

+23 449 518


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

186 183 629

306 635 360

492 818 989

186 183 629

333 290 145

519 473 774

Amendements

0

-1 421 819

-1 421 819

0

-1 421 819

-1 421 819

LFI

186 183 629

305 213 541

491 397 170

186 183 629

331 868 326

518 051 955

 

Aucun amendement n'est venu impacter les crédits de titre 2.


S'agissant des crédits hors titre 2, l'amendement numéro II-8 de l'assemblée nationale a minoré les crédits de 1 421 819 € réparti de la façon suivante :


- une minoration des crédits a été appliquée sur l'action 12 pour 1 442 074 € en AE et en CP afin de tenir compte des votes intervenus dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2020 ;

- une majoration des crédits a été appliquée sur l'action 12 pour 10 000 € en AE et en CP et sur l'action 14 pour 10 255 € en AE et en CP (décisions annoncées lors du rendez-vous salarial de 2019).

 

   Modifications de maquette

Aucune modification de maquette n'est intervenue.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Concernant les crédits de titre 2, la loi de finances rectificative 4 du 1er décembre 2020 est venue annuler en fin de gestion 1 082 156 € en hors CAS pensions en prévision d'une exécution inférieure du programme 161 par rapport aux crédits LFI.

Les crédits de titre 2, hors CAS pensions, ont également été impactés par le décret de transfert 2020-1015 du 10 août 2020 à hauteur de - 166 148 €, à destination du programme 178 « Préparation et emplois des forces », en application du protocole relatif à la participation des armées à la prévention et à la lutte contre les feux de forêts dans la zone Méditerranée (protocole Héphaïstos) au titre de l'année 2019.


Les crédits hors titre 2 ont été modifiés par des arrêtés de report de crédits et des décrets de transfert et de virement ainsi que par des lois de finances rectificatives.

D'une part, des crédits sont venus abonder les crédits disponibles :

  • 77 563 362 € en AE (dont 75 419 184 € d'AENE) et 4 529 760 € en CP de reports de l'exercice 2019  vers l'exercice 2020 ;
  • 973 500 € en AE et en CP par le décret n° 2019-1244 du 26 novembre 2019 en provenance du programme 129 pour l'achat d'équipement NRBC-E inscrit au CGI et pour contribuer à la création de la cellule interministérielle d'information du public et d'aide aux victimes (CIIPAV).
  • 32 000 000 € en AE et 28 800 000 en CP en loi de finance rectificative 3 pour l'acquisition de deux hélicoptères H145 D3;
  • 4 500 000 € en AE et en CP  par décret n° 2020-1448 transfert COVID-19 en provenance du programme 204 ;
  • 21 200 000 € en AE et en CP en loi de finance rectificative 4 pour les associations de sécurité civile ayant été très impactés par la crise sanitaire.

D'autre part, les crédits disponibles ont été réduits :

  • par décret n° 2020-1449 de virement COVID-19 pour un montant de 378 763 € en AE et en CP destiné au financement des commandes d’effets de lutte contre la covid-19 :
    • 44 804 € en AE et CP au profit du programme 354 ;
    • 49 553 € en AE et CP au profit du programme 216 ;
    • 145 520 € en AE et CP au profit du programme 176 ;
    • 138 886 € en AE et CP au profit du programme 152 ;
  • par décret de transfert n° 2020-1015 pour un montant de 322 356 € en AE et en CP au profit du programme 178 dans le cadre du protocole Héphaïstos.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Le programme 161 a perçu 2 457 595 € en AE et en CP en fonds de concours et attribution de produits :

 

S'agissant du titre 2, la part des fonds de concours s'élève à 85 003 € au titre de la participation de la commission européenne au financement des projets de la sécurité civile. Ce fonds de concours n'a pas été consommé en raison d'une sous-consommation des crédits sur le programme. Ce montant ajouté aux fonds de concours ouverts en 2019, également non consommés, est reporté sur 2021, soit un montant total de 332 698 €.

 

Concernant le hors titre 2, les fonds de concours s'élèvent à 1 553 407 € en AE et en CP :

- 18 843 € au titre des participations contractuelles au financement de divers travaux d'équipement ;

- 195 557 € au titre des participations diverses à l'acquisition des moyens et au fonctionnement des services opérationnels de la sécurité civile ;

- 1 140 667 € au titre de la participation de l'UE aux missions de la DGSCGC en tant qu'agence spécialisée d'un État membre dont 1 130 667 € pour la mise à niveau de l'ESCRIM ;

- 198 340 €  au titre de la participation de la commission européenne aux interventions de la sécurité civile.

 

Les attributions de produits s'élèvent à 819 186 € en AE et en CP :

- 114 859 € en produit des cessions de biens mobiliers ;

- 704 327 € en rémunération des prestations fournies par la DGSCGC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

930 918

9 472 003

10 402 921

930 918

10 538 194

11 469 112

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

930 918

9 472 003

10 402 921

930 918

10 538 194

11 469 112

 

S'agissant du titre 2 :


La réserve de précaution initiale s'élevait à 0,5 % des crédits alloués en LFI, soit 930 918 € dont 665 244 € de crédits hors CAS pensions et 276 674 € de crédits CAS pensions.

Les crédits de la réserve de précaution ont été annulés en fin de gestion.



S'agissant du hors titre 2 :


La réserve initiale (9 472 003 € d'AE et 10 538 194 € de CP) représentait 4% minoré des crédits LFI selon la règle « opérateur » pour les crédits dédiés aux subventions au bénéfice de la BSPP.


Le compte administratif 2019 de la BSPP a servi de base aux calculs de la minoration du taux de gel. Après analyse du compte administratif, 80,85 % des dépenses subventionnées portent sur des dépenses de personnel assimilables à des dépenses de personnel de titre 2. Donc, le taux de gel du T2 a été appliqué à 80,85 % des crédits ouverts en LFI.


La réserve ainsi calculée a été appliquée de manière proportionnelle pour la majorité des dépenses sauf pour les lignes ne comportant que des dépenses obligatoires ou quasi obligatoires :

- BSPP : la subvention est exonérée de gel ;

- ENSOSP : la dotation en fonds propres ;

- échéancier du marché MRBET (mise à niveau technologique des aéronefs) : ces dépenses sont exonérées de gel ;

- les échéances de loyers ;

- le reste des dépenses immobilières de l’occupant a été exonéré de gel seulement en AE ;

- les dépenses immobilières du propriétaire ont également fait l’objet d’une exonération de gel en AE.


La dotation en fonds propre et la SCSP au profit de l’ANSC ont été retirées de l’assiette de gel car le projet NEXSIS est intégré au GPI.

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2019

(1)

Réalisation

2019

(2)

LFI + LFR

2020

(3)

Transferts
de gestion
2020

(4)

Réalisation

2020

(5)

Écart à
LFI + LFR 2020
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1174 – Personnels administratifs cat A

0,00

59,29

50,00

0,00

60,49

+10,49

1175 – Personnels administratifs cat B

0,00

44,46

36,00

0,00

43,17

+7,17

1176 – Personnels administratifs cat C

0,00

41,68

45,00

0,00

46,98

+1,98

1162 – Personnels techniques

0,00

469,83

477,00

0,00

471,13

-5,87

1164 – Militaires (hors gendarmes)

0,00

1 401,00

1 415,00

0,00

1 399,25

-15,75

1165 – Ouvriers d'Etat

0,00

69,05

70,00

0,00

65,88

-4,12

1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

0,00

72,50

81,00

0,00

73,75

-7,25

1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

0,00

296,42

305,00

0,00

293,75

-11,25

Total

0,00

2 454,23

2 479,00

0,00

2 454,40

-24,60


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2020

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2019 sur 2020

dont impact du
schéma d'emplois
2020 sur 2020

1174 – Personnels administratifs cat A

0,00

0,00

-5,16

+6,36

+9,42

-3,06

1175 – Personnels administratifs cat B

0,00

-1,00

-0,30

+0,01

+4,89

-4,88

1176 – Personnels administratifs cat C

0,00

0,00

+5,50

-0,20

-1,54

+1,34

1162 – Personnels techniques

+1,00

0,00

-2,35

+2,65

+8,70

-6,05

1164 – Militaires (hors gendarmes)

0,00

0,00

+1,02

-2,77

0,00

-2,77

1165 – Ouvriers d'Etat

0,00

0,00

+0,08

-3,25

-1,35

-1,90

1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

0,00

0,00

+3,48

-2,23

-0,64

-1,59

1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

0,00

0,00

-1,93

-0,74

-2,21

+1,47

Total

+1,00

-1,00

+0,34

-0,17

+17,27

-17,44

 

La consommation du plafond d'emplois est de 2 454,40 ETPT pour un plafond notifié de 2 479 ETPT soit une vacance sous plafond de 24,6 ETPT.

Des corrections techniques ont dû être apportées pour les personnels administratifs de catégorie A, les personnels administratifs de catégorie C, les personnels techniques, les militaires, les hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement de la police nationale et les corps d’encadrement et d’application de la police nationale pour tenir compte des écarts dus à des arrondis issus des outils budgétaires pour le calcul de l’impact du schéma d’emplois.


Les apprentis (24,75 ETPT en 2020) sont comptabilisés dans la catégorie d’emplois des personnels techniques.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1174 – Personnels administratifs cat A

18,60

2,00

6,97

14,60

6,00

7,83

-4,00

0,00

1175 – Personnels administratifs cat B

18,60

0,00

5,40

14,70

6,00

7,37

-3,90

0,00

1176 – Personnels administratifs cat C

15,00

0,00

9,03

16,80

8,00

8,50

+1,80

0,00

1162 – Personnels techniques

23,00

15,00

5,57

32,00

25,00

9,93

+9,00

+22,00

1164 – Militaires (hors gendarmes)

332,00

15,00

6,30

332,00

174,00

6,40

0,00

0,00

1165 – Ouvriers d'Etat

4,00

4,00

5,80

1,00

0,00

7,03

-3,00

-10,00

1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

4,00

1,00

4,50

2,00

0,00

5,57

-2,00

0,00

1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

12,00

11,00

5,80

14,00

0,00

5,57

+2,00

0,00

Total

427,20

48,00

427,10

219,00

-0,10

+12,00

 

La LFI prévoyait 12 créations d’emplois au titre du renouvellement de la flotte aérienne amorcé en 2018 mais le report de ces créations a été demandé et accepté pour 2021 en raison d’un décalage des dates de formation dû au contexte sanitaire. Aucune création d’emplois n’a donc été réalisée pour 2020.



Sont intervenues en 2020 sur le programme 161, 427 sorties pour une prévision de 429 et 427 entrées pour une prévision de 441.

Ces écarts avec la LFI pour 2020 s'expliquent, pour les personnels civils, par l’intégration dans le rapport annuel de performance de l’ensemble des flux réalisés, dont les concours et les résultats de CAP qui ne figurent pas dans le PAP.


Le nombre de départs à la retraite sur l’ensemble du programme est supérieur à la prévision (48 départs réalisés pour une prévision de 45).

 La répartition des départs à la retraite par rapport aux prévisions est la suivante :

  • pour les personnels administratifs, catégories A, 2 départs ont été réalisés pour 2 prévus ;
  • pour les personnels administratifs, catégorie B, aucun départ n'a été réalisé conformément à la prévision ;
  • pour les personnels administratifs, catégorie C, aucun départ réalisé pour 1 prévu ;
  • pour les personnels techniques, 15 départs ont été réalisés pour 9 prévus ;
  • pour les ouvriers d’État, 4 départs ont été réalisés pour 10 prévus ;
  • pour les hauts fonctionnaires, personnels relevant du corps de conception et de direction et de commandement de la police nationale, 1 départ a été réalisé pour 7 prévus ;
  • pour les personnels relevant du corps d’encadrement et d’application de la police nationale 11 départs ont été réalisés pour 6 prévus ;
  • pour les personnels militaires, 15 départs ont été réalisés pour 10 prévus.


S’agissant des primo recrutements, 219 personnels sont concernés, principalement chez les personnels militaires au titre des recrutements des volontaires de l’armée de terre. Pour les personnels administratifs et techniques, ces recrutements correspondent aux entrées suite à la réussite d’un concours ou des recrutements de contractuels.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

Service

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

ETP
au 31/12/2020

Administration centrale

222,00

217,00

-1,00

0,00

0,04

220,00

Autres

2 257,00

2 237,40

0,00

1,00

0,30

2 226,00

Total

2 479,00

2 454,40

-1,00

1,00

0,34

2 446,00

 

L’effectif global du programme s’établit à 2 446 ETP (hors apprentis) au 31 décembre 2020 contre 2 446 ETP au 31 décembre 2019, soit un schéma d’emplois égal à zéro.


Sont comptabilisés dans la rubrique « Autres » les personnels des services délocalisés de la sécurité civile (unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile, centres de déminage, base d’avions et bases hélicoptères, établissements de soutien opérationnel et logistique).

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

11 – Prévention et gestion de crises

140,00

137,00

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

2 230,00

2 214,50

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

39,00

32,60

14 – Fonctionnement, soutien et logistique

70,00

70,30

Total

2 479,00

2 454,40

Transferts en gestion

0,00

 

La répartition par catégorie d’emplois au sein de chaque action est la suivante :


- l’action 11 « Prévention et gestion des crises » comprend 137 ETPT dont 13 personnels administratifs de catégorie A, 5 personnels administratifs de catégorie B, 6 de personnels administratifs de catégorie C, 19 personnels techniques et 94 personnels militaires ;


- l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » comprend 2 215 ETPT dont 18 personnels administratifs de catégorie A, 18 personnels administratifs de catégorie B, 25 personnels administratifs de catégorie C, 428 personnels techniques, 1 297 personnels militaires, 63 ouvriers et ouvrières d’État, 72 personnels de la catégorie « Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement » de la police nationale et 294 personnels du corps d’encadrement et d’application de la police nationale ;


- l’action 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » comprend 33 ETPT dont 12 personnels administratifs de catégorie A, 9 personnels administratifs de catégorie B, 8 personnels administratifs de catégorie C, 3 personnels techniques et 1 ouvrier d’État ;


- l’action 14 « Fonctionnement, soutien et logistique » comprend 70 ETPT dont 17 personnels administratifs de catégorie A, 11 personnels administratifs de catégorie B, 8 personnels administratifs de catégorie C, 22 personnels techniques, 9 personnels militaires, 2 ouvriers et ouvrières d’État et 1 personnel de la catégorie « hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement » de la police nationale.

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 :  27

 

27 apprentis étaient sous contrat avec la sécurité civile sur la période du 1er septembre 2019 au 31 août 2020.

Au 31 décembre 2020, la sécurité civile comptait 32 apprentis pour une consommation  en ETPT annuel moyen de 24,75 ETPT.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

L'indicateur de gestion des ressources humaine est porté par le programme 216 "Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur" de la mission "Administration générale et territoriale de l'État".

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2019

Prévision
LFI 2020

Exécution
2020

Rémunération d’activité

107 478 229

110 051 920

109 351 313

Cotisations et contributions sociales

72 668 943

75 984 128

73 243 533

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

51 223 901

53 134 851

51 830 020

    – Civils (y.c. ATI)

13 911 490

15 276 133

14 028 416

    – Militaires

37 312 411

37 858 718

37 801 605

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

833 265

 

805 591

Autres cotisations

20 611 777

22 849 277

20 607 921

Prestations sociales et allocations diverses

189 325

147 581

126 849

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

180 336 497

186 183 629

182 721 695

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

129 112 595

133 048 778

130 891 675

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

Pour mémoire, les taux de cotisations et contributions sociales appliqués en 2020 ont été les suivants :

  • contribution employeur personnel militaire pour le CAS pensions : 126,07 %;

  • contribution employeur personnel civil pour le CAS pensions : 74,28 %.


Le montant de l’allocation pour le retour à l’emploi exécuté au titre de l’année 2020 est de 65 232 € pour 13 personnels bénéficiaires.



 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2019 retraitée

123,54

Exécution 2019 hors CAS Pensions

129,11

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019

-0,02

Débasage de dépenses au profil atypique :

-5,55

    – GIPA

-0,01

    – Indemnisation des jours de CET

-0,92

    – Mesures de restructuration

-0,25

    – Autres dépenses de masse salariale

-4,38

Impact du schéma d'emplois

0,06

EAP schéma d'emplois 2019

1,15

Schéma d'emplois 2020

-1,09

Mesures catégorielles

1,82

Mesures générales

0,09

Rebasage de la GIPA

0,09

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

0,29

GVT positif

0,97

GVT négatif

-0,68

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

5,65

Indemnisation des jours de CET

0,85

Mesures de restructurations

0,25

Autres rebasages

4,55

Autres variations des dépenses de personnel

-0,56

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

-0,06

Autres variations

-0,50

Total

130,89

 

L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a été versée à 228 agents relevant du programme 161 pour un coût exécuté de 88 473,29 €.



Aucun montant n’a été exécuté au titre des mesures bas salaires.



Le GVT positif indiciaire est estimé à 1,46 % en 2020, ce qui représente une progression de la masse salariale, hors CAS pensions, de 0,97 M€, soit 0,74 % de la masse salariale hors CAS pensions exécutée en 2020. Le GVT positif indiciaire correspond au différentiel de la masse indiciaire des effectifs présents sur deux années consécutives (2019 et 2020).

Le GVT négatif (ou effet de noria) est estimé à -0,68 M€, soit 0,52 % de la masse salariale hors CAS pensions.

Le GVT solde est donc de 0,29 M€, soit 0,22 % de la masse salariale hors CAS pensions exécutée en 2020.




La ligne « Autres » de la rubrique « débasage de dépenses au profil atypique » du socle d’exécution 2020 (-4,38 M€) comprend :

  • le versement des indemnités de service en campagne exécutées en 2019 à hauteur de -2,59 M€ ;

  • l’indemnisation des astreintes exécutées en 2019 à hauteur de -2,22 M€ ;

  • des rétablissements de crédits à hauteur de 1,20 M€ ;

  • le remboursement au ministère des armées de -0,14 M€ au titre du protocole relatif à la participation des armées à la prévention et à la lutte contre les feux de forêts dans la zone Méditerranée (protocole Héphaïstos) ;

  • l’indemnisation des heures supplémentaires des pilotes du groupement des moyens aériens et des corps d’encadrement et d’application de la police nationale à hauteur de -0,62 M€.



La ligne « autres » de la rubrique « Rebasage des dépenses au profil atypique » de l’exécution 2020 (+ 4,55 M€) comprend :

  • le versement des indemnités de service en campagne exécutées en 2020 à hauteur de 2,46 M€ ;

  • l’indemnisation des astreintes pour un montant de 1,72 M€ ;

  • le remboursement au ministère des armées de 0,17 M€ au titre du protocole relatif à la participation des armées à la prévention et à la lutte contre les feux de forêts dans la zone Méditerranée (protocole Héphaïstos) pour 2019 ;

  • des rétablissements de crédits à hauteur de -0,21 M€ ;

  • l’indemnisation des heures supplémentaires des corps d’encadrement et d’application de la police nationale à hauteur de 0,21 M€ ;

  • le versement d’une prime COVID pour 0,20 M€.



La ligne « dont autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » (-0,50 M€) comprend :

  • la différence entre le remboursement des personnels mis à disposition au titre de 2020 et l’exécution 2019 pour 0,01 M€ ;

  • l’économie relative à la suppression progressive de l’IECSG prévue par le décret n°2015-492 du 29 avril 2015 à hauteur de -0,05 M€ ;

  • la rémunération des apprentis pour -0,18 M€ ;

  • la différence entre le montant versé pour les indemnités de jury de secourisme et de concours en 2020 et l’exécution 2019 pour -0,05 M€ ;

  • la variation du versement de l’indemnité spéciale de sujétion à l’étranger entre 2020 et 2019 pour -0,18 M€ ;

  • la prime compensant la hausse de la contribution sociale généralisée pour un montant de -0,02 M€ ;

  • la variation de la prime d’engagement des personnels militaires entre 2019 et 2018 pour -0,08 M€ ;

  • l’indemnité outre-mer des personnels militaires pour 0,06 M€.





 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1174 – Personnels administratifs cat A

63 241

63 472

62 952

52 324

56 179

58 250

1175 – Personnels administratifs cat B

40 460

42 850

60 223

32 917

35 659

48 158

1176 – Personnels administratifs cat C

31 859

33 585

35 845

26 319

28 745

31 157

1162 – Personnels techniques

91 495

94 852

96 824

65 314

67 414

68 723

1164 – Militaires (hors gendarmes)

39 146

38 598

39 274

35 375

34 868

35 496

1165 – Ouvriers d'Etat

53 197

58 211

53 345

35 805

39 235

36 172

1166 – Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

98 426

99 451

104 992

91 045

92 016

97 306

1167 – Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

66 325

65 570

71 687

61 235

60 514

60 180

 

Les coûts moyens d’entrée et de sortie ont été calculés, pour les personnels civils, à partir des données anonymisées de l’infocentre des rémunérations INDIA Rému, et, pour les personnels militaires, d’après les données disponibles dans le SIRH de l’armée de terre CONCERTO.



En raison du faible nombre de personnels dans certaines catégories d’emplois, les coûts moyens sont assez fluctuants selon les catégories d’agents entrants et sortants et peuvent occasionner d’importantes variations suivant les années.



Pour les personnels administratifs de catégorie A, les personnels techniques et les personnels militaires, une hausse des coûts moyens d’entrée et sortie est constatée entre la prévision et l’exécution, en raison notamment des arrivées et des départs de personnels plus gradés.



Pour le personnel administratif de catégorie B et les ouvriers d’États, une baisse des coûts moyens d’entrée est constatée entre la prévision et l’exécution. A l’inverse, les coûts moyens de sorties sont en hausse par rapport à la LFI pour 2020.



S’agissant des personnels actifs de la police nationale, la hausse des coûts d’entrées et de sorties s’explique par des départs de personnels plus gradés que prévu par rapport à la LFI pour 2020.



Le coût moyen global hors CAS pensions du programme, toutes catégories d’emplois confondus, s’élève à 51 326 €.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2020

Coût

Coût
en
année pleine

Effets extension année pleine

7 405

11 108

Réexamen de l'IFSE (administratifs A, B et C et ISIC)

122

Personnels administratifs et techniques

Personnels administratifs et ingénieurs des systèmes d'information et de communication

09-2019

8

7 405

11 108

Mesures statutaires

611 101

611 101

Parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) - administratifs et techniques

A, B et C

Personnels administratifs et techniques

01-2020

12

26 017

26 017

Création d'emplois GRAF chez les IST dont postes HEA

1

Personnels techniques

Ingénieurs des services techniques de l'intérieur et de l'outre-mer

01-2020

12

3 168

3 168

Parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR)- CC/CCD

73

Personnels actifs de la police nationale

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction

01-2020

12

30 408

30 408

Parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) - officiers

122

Militaires

Officiers

01-2020

12

145 444

145 444

Parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR)- CEA

302

Personnels actifs de la police nationale

Corps d'encadrement et d'application

01-2020

12

112 602

112 602

Parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) - sous-officiers

313

Militaires

Sous-officiers

01-2020

12

123 990

123 990

Parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) - militaires du rang

822

Militaires

Militaires du rang

01-2020

12

169 472

169 472

Mesures indemnitaires

1 204 035

1 204 035

Indemnité compensatrice de la baisse du taux de l'ISSP entre le grade de capitaine et de commandant

2

Personnels actifs de la police nationale

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction

01-2020

12

720

720

Rénovation du dispositif de rémunération des praticiens

6

Militaires

Praticiens des armées

01-2020

12

11 175

11 175

Réexamen de l'IFSE (personnels des services techniques A, B et C et personnels des SIC B et C)

69

Personnels techniques

Corps des services techniques de l'intérieur et de l'outre-mer et corps des systèmes d'information et de communication

01-2020

12

3 241

3 241

Reclassement des techniciens aéronautiques du groupement hélicoptères de la sécurité civile (GHSC)

75

Personnels techniques

Personnels techniques et aéronautiques

01-2020

12

20 655

20 655

Bonus exceptionnel collectif (filières des systèmes d'information et de communication et des services techniques)

77

Personnels techniques

Corps des systèmes d'information et de communication et corps des services techniques de l'intérieur et de l'outre mer

01-2020

12

8 186

8 186

Création d'une indemnité de détachement opérationnel groupement avions de la sécurité civile (GASC)

80

Personnels techniques

Pilotes du GASC

01-2020

12

191 974

191 974

Revalorisation du référentiel des contrats

88

Personnels techniques

Contractuels

01-2020

12

20 636

20 636

Majoration de l'indemnité sujétion spéciale police (ISSP)

364

Personnels actifs de la police nationale

Tous

01-2020

12

116 032

116 032

Revalorisation de l'indemnité spéciale allouée au personnel des formations militaires de la sécurité civil (ForMiSC)

1 399

Militaires

Tous

01-2020

12

831 416

831 416

Total

1 822 541

1 826 244

 

L’enveloppe catégorielle exécutée en 2020, représente pour les personnels affectés sur le programme au titre des mesures statutaires et indemnitaires, 1 822 541 € en hors CAS pensions. L’enveloppe catégorielle prévue en LFI était de 1 964 851 €, soit une différence de - 142 310 €.

 

Les mesures concernant les personnels administratifs et techniques et gérées par la direction des ressources humaines du ministère sont présentées dans le rapport annuel de performance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État ». Pour 2020, ces mesures catégorielles s’élèvent à 68 653 € pour les personnels affectés sur le programme 161 « Sécurité civile ».

Cinq mesures étaient prévues en PLF pour 2020 :

  • la mise en œuvre du protocole parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) des administratifs et techniques prévue à hauteur de 26 017 €, a été exécutée au même montant ;
  • le décroisement CAIOM/GRAF et la création d’emplois fonctionnels et postes HEA, prévu en LFI à hauteur de 5 869 €, a été exécuté pour un montant de 3 168 € ;
  • le réexamen de l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise des (personnels des services techniques A, B et C et personnels des SIC B et C) prévu à hauteur de 9 724 € a été exécuté à hauteur de 3 241 € ;
  • la revalorisation du référentiel des contrats, prévue pour un montant de 20 636 €, a été exécutée au même montant ;
  • le bonus exceptionnel collectif (filières des systèmes d’information et de communication et des services techniques) prévu à hauteur de 8 186 €, a été exécuté au même montant.

 

Une mesure non inscrite en PLF pour 2020, car inconnue lors de la budgétisation, est également intervenue : le réexamen de l’IFSE (administratifs A, B, C et ISIC) pour un montant de 7 405 €.


 

Les mesures concernant les personnels actifs de la police nationale affectés sur le programme sont gérées par la direction des ressources et des compétences de la police nationale (DRCPN) du ministère et sont présentées dans le rapport annuel de performance du programme 176 « Police nationale » de la mission « Sécurités ».

Les mesures exécutées s’élèvent à 259 762 €.

Quatre mesures étaient prévues en PLF pour 2020 :

  • la mise en œuvre du protocole parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) des CC/CCD, prévue à hauteur de 67 423 €, a été exécutée pour un montant de 30 408 € ;
  • la mise en œuvre du protocole parcours professionnels des carrières et des rémunérations (PPCR) des CEA, prévue à hauteur de 174 293 €, a été exécutée pour un montant de 112 602 € ;
  • la majoration de l’indemnité de sujétion spéciale police (ISSP) prévue à hauteur de 94 620 € a été exécutée pour un montant de 116 032 € ;
  • l’indemnité compensatrice de la baisse du taux de l’ISSP entre le grade de capitaine et de commandant prévue, à hauteur de 119 323 €, a été exécutée pour un montant de 720 €. Le calcul initial avait été réévalué fortement à la baisse au début de l’année 2020 pour un montant estimatif de 1 800 € pour 5 ETP en lieu et place des 40 ETP prévus.

 

Les mesures concernant les personnels militaires de la sécurité civile gérées par le ministère des armées s’élèvent à 1 281 497 €.

Quatre mesures étaient prévues en PLF pour 2020 :

  • la mise en œuvre du protocole PPCR des militaires du rang, prévue à hauteur de 137 801 €, a été exécutée pour un montant de 169 472 € ;
  • la mise en œuvre du protocole PPCR des sous-officiers prévue, à hauteur de 116 019 €, a été exécutée pour un montant de 123 990 € ;
  • la mise en œuvre du protocole PPCR des officiers, prévue à hauteur de 96 890 €, a été exécutée pour un montant de 145 444 € ;
  • la revalorisation de l’indemnité spéciale allouée au personnel des ForMiSC, prévue à hauteur de 840 000 €, a été exécutée pour un montant de 831 416 €.

Une mesure non inscrite en PLF pour 2020, car inconnue lors de la budgétisation, est également intervenue : les mesures de nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) pour les praticiens, exécutées pour un montant de 11 175 €.

 

Les mesures décidées par le responsable du programme s’élèvent en 2020 à 212 629 €.

Ces mesures comprennent le reclassement des techniciens aéronautiques, prévu en PLF à hauteur de 58 051 € qui a été exécuté à hauteur de 20 655 € et la création d'une indemnité de détachement opérationnel GASC à hauteur de 191 974 €. Cette mesure non prévue en PLF pour 2020, car initialement prévue en PLF pour 2018 puis en PLF pour 2019, correspond à la poursuite et la fin de la mise en œuvre des mesures de la restructuration des moyens aériens de la sécurité civile.


 

 

   Action sociale - hors titre 2

Aucune dépense sociale en hors titre 2 n’a été effectuée en 2020 sur le programme 161, les crédits étant supportés par le programme 216 " Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ".

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets transversaux


Les grands projets transversaux ont été transférés au programme 216 à la Direction du numérique.

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

443 121 877

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

393 543 060

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

291 538 890

 

CP consommés en 2020
(P2)

372 639 869

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

80 243 306

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

134 822 144

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

71 339 681

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

237 817 725

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

414 843 234

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

-17 437 236

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

397 405 999



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

134 822 144



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

262 583 854

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

291 538 890



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

237 817 725



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

53 721 165

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

316 305 019

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

147 137 224


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

169 167 795

 

La décrue des restes à payer se poursuit en 2020 sous le double effet :

  • de l'échéancier du marché d'acquisition des avions multi-rôle
  • de l'avancée du marché de MCO des avions de la DGSCGC.

 

Justification par action

 

ACTION

11 – Prévention et gestion de crises


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

11 – Prévention et gestion de crises

11 347 486
11 126 913

17 904 056
23 248 794

29 251 542
34 375 707

11 347 486
11 126 913

18 564 571
19 785 337

29 912 057
30 912 250

 

L’action 11 « Prévention et gestion de crises » comprend :


  • la veille, l’alerte et la gestion interministérielle des crises avec l’identification des risques et menaces potentiels, émergents ou avérés (menaces nucléaire, radiologique, biologique et chimique notamment) ;
  • l’anticipation des crises (préparation et diffusion des plans d’alerte et d’intervention, conception d’exercices) ;
  • l’action du CNCMFE et d’autres établissements publics ou associations concourant à la gestion de crise au titre de leur compétence techniques et scientifiques (centre national d’alerte aux tsunamis, Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS ou encore Météo France) ;
  • la veille des événements de sécurité civile et la mobilisation des chaînes opérationnelles appropriées en cas de crise (activité du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) et de la cellule interministérielle de crises (CIC) lorsque celle-ci est activée) ;
  • le développement et le fonctionnement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP) ;
  • la solidarité nationale, qui comprend les colonnes de renfort et les crédits d'extrême urgence. En cas de catastrophe majeure, les colonnes de renfort, composées de sapeurs-pompiers des SDIS, sont mises à disposition des préfets de zone de défense et de sécurité ou du COGIC, selon l'ampleur des sinistres : cette mobilisation est prise en charge financièrement par l’État. La DGSCGC en décide la constitution, le pré-positionnement ou l'envoi, selon le principe de solidarité nationale. La DGSCGC gère par ailleurs les crédits d’extrême urgence, qui permettent, dans les premières heures ou les premiers jours d'une catastrophe, d'apporter aux sinistrés une première réponse de l'État ;
  • la prévention opérationnelle et la protection des populations (chaînes de décontamination, véhicules de détection, d’identification et de prélèvement -VDIP- et soutien aux acteurs de la prévention des feux de forêt) ;
  • l’activité opérationnelle (produits retardants, carburants des aéronefs et application du protocole Héphaïstos).

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

11 347 486

11 126 913

11 347 486

11 126 913

Rémunérations d’activité

6 326 453

6 349 592

6 326 453

6 349 592

Cotisations et contributions sociales

5 007 006

4 760 024

5 007 006

4 760 024

Prestations sociales et allocations diverses

14 027

17 297

14 027

17 297

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

13 604 056

10 965 205

13 239 023

9 788 594

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

13 604 056

10 965 205

13 239 023

9 788 594

Titre 5 : Dépenses d’investissement

560 000

1 994 619

1 585 548

2 285 369

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

560 000

1 948 863

1 585 548

1 923 941

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

45 756

 

361 429

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 740 000

10 288 970

3 740 000

7 711 374

Transferts aux ménages

50 000

73 100

50 000

73 100

Transferts aux entreprises

 

220 291

 

220 291

Transferts aux collectivités territoriales

500 000

4 855

500 000

4 855

Transferts aux autres collectivités

3 190 000

9 990 723

3 190 000

7 413 127

Total

29 251 542

34 375 707

29 912 057

30 912 250

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Activité des COZ, EMIZ (98 965 € en AE et 84 499 € en CP) :

Ces crédits permettent de couvrir les dépenses de soutien logistique, engagées par les services intervenant dans le cadre de la gestion des crises (formation spécifique, prise en charge des repas…) et restent comparables aux années précédentes.


Carburant des avions et des hélicoptères (6 596 894 € en AE et 6 596 894 € en CP) :

En 2020, à la suite d'un changement d’application informatique de suivi, le service des essences des armées (SEA) n’a pas été en mesure de faire une facturation détaillée depuis décembre 2019. La situation d’apurement au 1er décembre 2020 a occasionné un solde créditeur de 2,845 M€.

Néanmoins, le montant constaté ne reflète pas la réalité de la dépense 2020, le SEA n'ayant manifestement pas comptabilisé toutes les factures au titre de cet exercice. Une enveloppe de 9 M€ en AE et en CP était prévue au projet annuel de performances pour 2020.


CNCMFE-NRBC-E (- 143 543 € en AE et - 116 681 € en CP) :

En 2020, les actions menées par le centre se sont réparties ainsi :



DGSCGC

DGPN

DGGN

Armées

Santé

Préfectures - autre

Formations

39

27

29

40

0

20

Entraînements

15

51

0

0

0

0


Les dépenses correspondent aux frais de fonctionnement courant, aux déplacements et aux actions de formations/entraînements. Les rétablissements de crédits sont calculés au prorata du nombre de stagiaires adressé par les différentes directions générales et état-major dont la répartition est indiquée dans le tableau ci-dessus.

La crise sanitaire a perturbé profondément toutes les activités pédagogiques : 10 formations sur 25 ont dû être annulées. En ce qui concerne les entraînements interministériels zonaux, un seul sur les 13 programmés a pu se tenir, mais sous un format particulièrement réduit.

Le centre national civil et militaire de formation et d’entraînement aux événements de nature nucléaire, radiologique, biologique, chimique ou explosive (CNCMFE-NRBCE) est un service à compétence nationale. Il s’appuie sur sept centres d’entraînement zonaux, il a pour mission d’assurer la formation et l’entraînement des personnels des trois ministères partenaires (Intérieur, Armées, Solidarité Santé). Son financement est assuré conjointement par ces mêmes partenaires, dans le cadre du protocole interministériel actualisé en août 2019.

Le CNCMFE est installé au sein des locaux de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) à Aix-en-Provence.

Le montant des rétablissements de crédits est, en 2020, supérieur au montant des dépenses réalisées dans l'exercice compte tenu d'une part, de la baisse d'activité induite par la crise sanitaire qui a réduit le volume de dépenses de l'exercice et d'autre part du montant des remboursements des autres contributeurs qui se rapporte largement aux dépenses de l'année 2019. Un montant de 338 698€ en AE et en CP était prévu au projet annuel de performances pour 2020.


Colonnes de renfort (240 890 € en AE et 215 805 € en CP) :

En application de l’article L 742-11 du code de la sécurité intérieure, l’État prend en charge la mobilisation de ses propres moyens ainsi que l’engagement des moyens publics ou privés extérieurs au département, dès lors qu’ils ont été mobilisés par le représentant de l’État.

En 2020, les préfectures ont sollicité la DGSCGC pour le financement de dispositifs prévisionnels de secours destinés à sécuriser des rave-parties non déclarées. Dans ces situations d’urgence et en l’absence d’organisateur connu, le représentant de l’Etat intervient dans le cadre de ses pouvoirs de police pour assurer l’ordre, la salubrité et la tranquillité publique. 

Par ailleurs, la DGSCGC a financé une partie des dépenses à la charge de la préfecture de Mayotte lors du passage du cyclone BELNA en 2019, ainsi que la mise en place d’un centre d’accueil et d’orientation des mineurs non accompagnés dans le département de Loire-Atlantique pour l’évacuation d’un squat en 2016, facture non présentée en son temps.


Exercices de gestion de crise (13 452 € en AE et 24 211 € en CP) :

Les préfectures ont sollicité la DGSCGC dans le cadre du soutien financier de leurs exercices de gestion de crise de façon moins importante en 2020 qu’en 2019 compte tenu des annulations d’exercices dues à la crise COVID-19. Ces exercices s’intègrent dans les consignes données aux préfectures par l’instruction du ministre de l’intérieur de janvier 2019 et des instructions interministérielles annuelles des exercices d’urgence nucléaire et radiologique.

Malgré le contexte sanitaire certains exercices nucléaires annulés au premier semestre 2020 ont pu être reportés au second semestre 2020, les autres en 2021.

L’écart de consommation des crédits entre les AE et les CP correspond à des charges à payer à hauteur de 7 485 € ainsi qu’à un retrait d’AE de -44 143 € à la suite de la clôture d’un engagement juridique de 2011 devenu obsolète ainsi qu’à une non consommation de 5 940 € en CP à la suite du report d’un exercice risque nucléaire.


Maintenance du RNA (38 633 € en AE et 40 269 € en CP) :

Depuis juillet 2015, le réseau national d’alerte (RNA) n’est plus opérationnel et les sirènes qui en relevaient ont soit été interconnectées au SAIP soit cédées aux communes soit démontées. Les crédits prévus à cet effet doivent permettre de prendre en charge les dépenses liées au démantèlement de sirènes qui n’ont pas été réutilisées dans le cadre du déploiement du SAIP et plus particulièrement celles pouvant présenter un danger dans leur environnement. Pour exemple, en 2020, la préfecture des Bouches-du-Rhône a lancé un plan de démontage de sirènes qui étaient installées à Marseille, plan qui sera poursuivi en 2021.


MCO du SAIP et dépenses du projet en T3 (627 389 € en AE et 70 501 € en CP) :

En 2020, ces crédits de fonctionnement ont été utilisés pour financer des actions de maintien en condition opérationnelle des matériels SAIP (sirènes, armoires de commande).


Produit retardant (2 621 588 € en AE et 2 620 093 € en CP) :

L’utilisation de produits retardants, notamment aériens, constitue un des piliers de la politique nationale de lutte contre les feux de forêts, et a un impact déterminant dans les bilans annuels, notamment en termes de surfaces brûlées. Ils sont utilisés sur les feux les plus dangereux afin d’assurer la protection des zones à fort enjeux, mais également dans le cadre du guet armé aérien afin de contenir les départs de feux naissants sur lesquels les moyens terrestres n’interviennent pas encore.

La consommation de retardant aérien au cours de la période estivale a été moitié moins importante que l’année précédente passant de plus de 1 500 tonnes en 2019 à moins de 850 tonnes en 2020. Les 31 commandes de retardant aérien vers le prestataire représentent un total de 1 061 tonnes. Le suivi des consommations de l’ensemble des pélicandromes métropolitains montre que le début de la campagne a été décalé à la semaine 29 (13 au 19 juillet), trois semaines plus tard qu’en 2019. En revanche, une fois la saison estivale démarrée, la consommation est en moyenne de 100 tonnes de retardant par semaine.

Même si les superficies méritent encore d’être consolidées, le bilan de l’année 2020 (12 000 ha de forêts ou d’espaces naturels) correspond à la moyenne décennale sur la période 2010 – 2019 (11 958 ha). Il concerne principalement la moitié Sud du pays (85 %) et plus particulièrement les 15 départements méditerranéens (60 % du bilan national).

On note un déséquilibre par rapport aux normales saisonnières. Traditionnellement faible, l’activité hivernale en zone Sud a été particulièrement élevée, notamment en Corse (3 500 ha). A l’inverse, alors que la majorité des surfaces brûlées en zone Sud-Ouest intervient au printemps, cette période a été relativement calme et l’essentiel du bilan 2020 a été réalisé en été.

Enfin, les feux d’espaces agricoles (5 000 ha environ), majoritairement localisés dans la moitié nord du pays, ont été beaucoup moins importants qu’en 2019 (estimés à 15 000 ha).

La consommation de retardant aérien (880 tonnes) est très en dessous de celle de 2019 (1 650 tonnes). Le budget alloué aux additifs retardant ainsi qu’à la maintenance des stations (2,6 M€) été consommé sans dépassement.


Subvention aux organismes de recherche et acteurs de la gestion de crise (7 089 € en AE et 7 089 € en CP) :

Une convention de remboursement des frais engagés dans le cadre du fonctionnement de la coordination nationale pour la sécurité des jeux et des grands événements sportifs (CNSJ) a été signée en mai 2019. Celle-ci prévoit que le budget de fonctionnement et d’investissement de cette CNSJ soit pris en charge à hauteur de 20% par la DGSCGC. Le montant de 7 089 € correspond à la quote-part 2020 de la DGSCGC et concerne l’achat de matériel informatique, sa maintenance, de mobiliers et de consommables.


Réponses aux risques (NRBCE, CAPINAV…) (863 848 € en AE et 245 915 € en CP) :

La DGSCGC, conformément aux recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, concourt au dispositif national de réponse aux crises, notamment celles qui mettraient en œuvre des matières nucléaires, biologiques, radiologiques, chimiques et explosives (NRBCE).

La doctrine interministérielle en la matière se base sur six situations-types du plan gouvernemental NRBC, prévoyant des crises de nature nucléaire, radiologique, biologique et chimique. Ces situations ont été déterminées afin de dimensionner les capacités à inscrire dans le contrat général interministériel (CGI) volet NRBC.

Validé en réunion interministérielle le 23 mai 2014, le CGI NRBC fixe à la DGSGC des missions précises ainsi que des équipements associés qu’il lui revient d’acquérir d’ici fin 2019 afin d’assurer principalement la défense de 11 agglomérations prioritaires.

En 2020, diverses dépenses de fonctionnement ont été effectuées pour la mise en œuvre du contrat général interministériel, ce qu’a permis l’achat de lots de consommables divers, cagoules d’évacuation, matériels de détection biologiques.

DEPENSES D'INVESTISSEMENT

CNCMFE-NRBC-E (29 906 € en AE et 29 906 € en CP) :

Ces dépenses correspondent à l’acquisition de véhicules qui relèvent du titre 5 alors que les crédits sont budgétés en dépenses de fonctionnement.


Projet SAIP T5 (1 792 685 € en AE et 2 144 118 € en CP) :

Les dépenses d’investissement du projet SAIP couvrent essentiellement l’achat de matériel ainsi que le déploiement du système d’alerte et d’information des populations par l’installation et le raccordement de nouvelles sirènes d’alerte des populations sur les zones prioritaires. En 2020, le contexte sanitaire n’a permis d’installer que 59 sirènes. Le nombre de sirènes installées et raccordées au SAIP atteint aujourd’hui 2052.


Subvention aux organismes de recherche et acteurs de la gestion de crise (7 448 € en AE et 7 448 € en CP) :

Une convention de remboursement des frais engagés dans le cadre du fonctionnement de la coordination nationale pour la sécurité des jeux et des grands événements sportifs (CNSJ) a été signée en mai 2019. Celle-ci prévoit que le budget de fonctionnement et d’investissement de cette CNSJ soit pris en charge à hauteur de 20% par la DGSCGC. Le montant de 7 448 € correspond à la quote-part 2020 de la DGSCGC et concerne l’achat de matériel informatique, sa maintenance, de mobiliers et de consommables.


Réponses aux risques (NRBCE, CAPINAV…) (164 580 € en AE et 103 898 € en CP) :

Pour 2020, l'effort financier de la DGSCGC en la matière et au titre du contrat général interministériel a permis l'achat d'un robot, d'un drone, de détecteurs divers (A4PC, Gaz et PCR Covid).

DEPENSES D'INTERVENTION

Actions de prévention des feux de forêt (555 544 € en AE et 555 544 € en CP) :

En complément de son action opérationnelle, l’État participe financièrement à diverses actions de prévention des feux de forêt :

  • par des subventions à l’Entente pour la Forêt Méditerranéenne- Entente VALABRE. Ces subventions permettent d’indemniser les mises à disposition de personnels assurant des permanences opérationnelles, de soutenir les actions de formation des responsables d’intervention « feux de forêt » et d’appuyer les actions de prévention, d’information et de recherche réalisées par l’Entente ;
  • par une subvention (pour le développement des systèmes d’information géographique (SIG) « défense de la forêt contre l’incendie » réalisés en zones sud et sud-ouest, qui apportent une plus-value déterminante à l’appréciation des risques et à la capitalisation des données sur le risque « feu de forêt ».


Colonnes de renfort (9 161 326 € en AE et 6 583 730 € en CP) :

Le montant des crédits mobilisés est directement fonction du niveau de l’activité opérationnelle, et en particulier de l’importance de la saison feux de forêt et des crises nécessitant l’engagement de moyens (inondations majeures notamment). Il est donc susceptible de variations considérables.

Les colonnes de renfort « feux de forêt » ont principalement été engagées dans les départements méditerranéens au cours des mois d’août et de février. En 2020, le budget consacré à ces renforts est de 4,2 M€.

L’hiver 2019 - 2020 est le plus doux depuis le début du XXe siècle avec une anomalie de température moyenne de +2,7 °C (+3,6 °C pour le mois de février).

Dans ces conditions, la végétation morte ou en dormance (hiver) a été soumise à un fort risque d’incendie, accentué par une absence de pluie au cours des 10 à 20 jours précédents.

Événements climatiques notables, deux tempêtes ont traversé le pays a une semaine d’intervalle (Hervé les 3 et 4 février puis Ciara les 10 et 11 février).

L’été 2020 a été chaud et très sec sur de nombreuses régions métropolitaines, particulièrement dans le quart Nord-Est où les anomalies de température et de précipitation ont été marquées.

La tempête Alex a le 1er octobre touché côte de la Bretagne avant d’affecter durement le 2 octobre le sud-est de la France où elle a causé d'importants dégâts de par des pluies diluviennes.

L'écart entre les AE et les CP s'explique par l'engagement des dépenses pour les tests COVID-19 réalisés dans les aéroports d'Île-de-France.


Secours d’extrême urgence aux victimes de calamités publiques (73 100 € en AE et 73 100 € en CP) :

Dans l’immédiat après crise, et afin de répondre rapidement aux besoins des sinistrés, l’État dispose, au titre de la solidarité nationale, de crédits d’extrême urgence pour aider financièrement les sinistrés à faire face à leurs besoins immédiats.

Les crédits non pilotables du fait de leur objet, aide d'urgence aux sinistrés de catastrophes, ont été notamment sollicités pour les inondations du Var. Il s'agit d'une aide forfaitaire dont le montant accordé par le préfet est discrétionnaire, les DDFIP procèdent aux paiements aux particuliers puis la DGSCGC procède parallèlement à une délégation de crédits destinée aux remboursements des avances effectuées par les DDFIP.


Subvention aux organismes de recherche et acteurs de la gestion de crise (499 000 € en AE et 499 000 € en CP) :

Ces crédits sont destinés à permettre le versement de subventions à des organismes qui participent, du fait de leur expertise scientifique et de leur savoir-faire, à la préparation, à la prévention et à la gestion des crises en France et à l’étranger.

La sous-direction de la préparation à la gestion des crises (SDPGC) assure ainsi le suivi de sept conventions avec quatre partenaires extérieurs (établissements publics, associations) :

  • cinq pour la mise à disposition des expertises métiers en matière de gestion de crise/ prévention des risques (formation, RETEX, sensibilisation, planification) en ce qui concerne les risques littoral et portuaire, climatiques, sismiques et industriels ;
  • un dans le cadre du déploiement des systèmes mis en œuvre pour les dispositifs de vigilance et d’alerte climatique et tellurique (SHOM/ CENALT).

Une subvention exceptionnelle a été versée au BMPM pour renforcer les capacités de détection COVID et également à l’Entente pour soutenir ses activités et conserver ses capacités.

Enfin, le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BGRM) a bénéficié d’une subvention dans le cadre de l’instruction des demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle formulée par les communes au titre des dégâts provoqués par les phénomènes de mouvements de terrain et d’inondations par remontée de nappe phréatique. Cette subvention couvre une partie des frais engagés par le BGRM pour réaliser les rapports d’expertise nécessaires au traitement des dossiers.


 

ACTION

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

12 – Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux

167 644 740
164 401 418

155 349 897
106 983 311

322 994 637
271 384 729

167 644 740
164 401 418

181 344 167
191 434 567

348 988 907
355 835 985

 

L’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » regroupe les moyens nationaux que l’État met à la disposition de la population, au quotidien ou lors de catastrophes majeures tant naturelles que technologiques. Elle recouvre les crédits nécessaires à leur préparation opérationnelle et à leur emploi. En 2020 les priorités se sont inscrites dans la continuité des années précédentes à savoir la mise en œuvre de trois leviers d’action : le développement des synergies entre moyens nationaux, l’adaptation de la carte et des doctrines d’emplois des moyens nationaux et le développement des partenariats. Le plan d’équipement a été poursuivi, avec notamment la commande en 2018 de six avions multi-rôles dont le premier a été livré en 2019, le deuxième en 2020, et le troisième a été livré en février 2021 (livraison repoussée de novembre 2020 à février 2021 du fait de la situation sanitaire).


L’action 12 est structurée en cinq sous-actions représentatives des différentes catégories d’interventions opérationnelles qui concourent à la politique interministérielle de sécurité civile.


La sous-action 1 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens – Avions » recouvre le périmètre des avions de la base de la sécurité civile (12 bombardiers d’eau amphibies Canadair CL 415, quatre avions polyvalents bombardiers d’eau Dash 8 Q 400, et trois avions d’investigation, de coordination et de liaison Beechcraft King 200. Il est rappelé que la flotte des Trackers n’a pas volé en 2020 et qu’elle ne sera plus utilisée pour des raisons de sécurité aérienne).

L’État, à travers la DGSCGC, a pourvu au maintien en condition opérationnelle des équipages et des aéronefs. Les moyens aériens nationaux de lutte contre les feux de forêts ont été mis, pour emploi, à la disposition des préfets de zone de défense et de sécurité et plus particulièrement les préfets des zones de défense et de sécurité Sud, Sud-Est et Sud-Ouest dans les conditions habituelles. Le Beechkraft 98 équipé d'un système de boule optronique a été reseté à l'automne 2020. Une expérimentation est prévue au premier trimestre 2021.


La sous-action 2 « Préparation et intervention des moyens nationaux terrestres » englobe l’ensemble du spectre des missions des formations militaires de la sécurité civile (ForMiSC). Les trois unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (UIISC) constituent les renforts nationaux terrestres de la sécurité civile. Ils maintiennent chaque jour 262 militaires en astreinte immédiate. Ils sont engagés sur tout type de catastrophes (feux de forêt, catastrophes naturelles et technologiques, crises sanitaires, assistance aux populations et participation à la gestion de crise) en France ou à l’étranger. En période estivale, de fin juin à fin septembre, les FORMISC déploient plus de 500 personnels dans le cadre de la campagne contre les Feux de Forêt annuels en mettant en œuvre un groupement opérationnel de lutte contre les feux de forêts (GOLFF) tout en maintenant une réponse opérationnelle pour tout autre événement national ou international.


La sous-action 3 « Préparation et intervention des moyens nationaux aériens - Hélicoptères » présente l’activité de secours à la personne par hélicoptère en milieux difficiles (littoral, montagne). Sa mise en œuvre s’appuie sur le groupement d’hélicoptères de la sécurité civile (GHSC, situé à Nîmes) chargé de pourvoir au soutien, à la préparation et à la formation des équipages, à la maintenance de premier et deuxième niveaux des appareils et, sur les 23 bases opérationnelles en métropole et outre-mer, à la mise à disposition permanente des moyens de secours héliportés. Les hélicoptères de la sécurité civile ont réalisé un nombre de missions inférieur d'environ 8 % à l'activité de l'année 2019. Cette réduction est due essentiellement à la crise COVID lors du confinement et à la baisse importante des activités de secours de l’ensemble des bases sur ces deux mois. Cette baisse est également liée au non armement du détachement de Mende (environ 150 missions) durant les mois de juillet et août et à la mise en veille du détachement de Melun durant cette même période dus à l’insuffisance de machines pour armer l’ensemble des détachements estivaux. Les événements majeurs de l'année 2020 sont également : l'accident de l'appareil de Pau lors d'un secours montagne dans les Pyrénées en juin qui a entraîné son indisponibilité pendant plusieurs mois, la participation d'une partie des bases hélicoptères aux EVASAN COVID pour un volume de 484 missions sur l’année 2020 (575 heures de vol), la projection de l'hélicoptère de Quimper vers les Antilles avec le porte-hélicoptères « DIXMUDE » dans le cadre de l’opération de soutien aux Antilles durant l’épidémie de COVID et la participation plusieurs hélicoptères (jusqu’à 6 au maximum en simultané) durant plus deux semaines suite à la tempête Alex de fin d'année dans la vallée de la Roya (plus de 350 heures de vol). A noter également comme évènements marquants, l'achat de deux hélicoptères dans le cadre du plan de relance pour compléter la flotte hélicoptères du GHSC avec une notification le 29/10/2020 du marché DGA d'acquisition de deux H145D3 pour 32 M€ livrable en fin d'année 2021 pour une mise en service opérationnel en 2022, ainsi que la location de deux hélicoptères bombardiers d’eau (HBE) avec équipages pour la saison feu 2020 suite à l'arrêt anticipé de vol des Trackers au début de l’année 2020.


La sous-action 4 « Préparation et intervention des moyens nationaux du déminage » englobe les missions de collecte, de neutralisation et de destruction des munitions de guerre, les interventions sur objets suspects, l’assistance aux services d’intervention spécialisés (RAID, GIGN, BRI, DGSI…) dans le cadre de la lutte antiterroriste, la sécurisation des voyages officiels ainsi que l’expertise au bénéfice des autorités judiciaires ou la réalisation de formation de services spécialisés français ou étrangers. Pour assurer ces différentes missions et être en mesure de les exercer de manière adéquate sur l’ensemble du territoire, les 25 centres de déminage, le centre de formation et de soutien et le centre de stockage de munitions chimiques se sont attachés à remplir deux objectifs : réduire les stocks de munitions et intervenir dans les meilleurs délais sur les objets suspects notamment dans le cadre de la lutte antiterroriste. En 2020, le niveau de l’action des démineurs est resté stable par rapport à 2019.


La sous-action 5 « Préparation et intervention des moyens nationaux de soutien » regroupe l’ensemble des moyens mis en œuvre mutualisés au sein des moyens nationaux. Il s’agit d’apporter une réponse adaptée lors du déroulement de crises, tout en maximisant le recours aux synergies internes aux moyens nationaux. Cette sous-action porte notamment les dépenses relatives à l’immobilier et la réserve nationale.


 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

167 644 740

164 401 418

167 644 740

164 401 418

Rémunérations d’activité

99 263 819

98 336 867

99 263 819

98 336 867

Cotisations et contributions sociales

68 329 110

66 057 675

68 329 110

66 057 675

Prestations sociales et allocations diverses

51 811

6 876

51 811

6 876

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

120 861 316

66 645 578

92 155 491

98 291 581

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

120 861 316

66 645 578

92 155 491

98 291 581

Titre 5 : Dépenses d’investissement

34 488 581

40 337 733

89 188 676

93 142 986

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

34 488 581

40 337 733

89 188 676

93 142 986

Total

322 994 637

271 384 729

348 988 907

355 835 985

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Gestion de crise / grands rassemblements (6 640 982 € en AE et 6 555 017 € en CP) :

Il s’agit principalement :

  • des coûts d’engagement pour les missions à l’étranger, à hauteur de 2 825 164 € AE et CP ;
  • des achats des tests rapides antigéniques destinés aux contrôles dans les ports et aéroports (3 182 614 € AE et CP) ;
  • de l’équipement des préleveurs des centres de tests dans les ports et aéroports (218 548 € AE).


Maintenance des aéronefs (30 412 761 € en AE et 63 588 696 € en CP) :

Le montant inscrit en projet annuel de performances pour 2020 s’élevant à 102,5 M€ en AE et 72,3 M€ en CP, plusieurs raisons expliquent le décalage entre la prévision et la réalisation :

  • une saison feux de forêt d’une intensité inférieure à la moyenne des années précédentes ;
  • une flotte d’avions réduite par le retrait du service des Tracker ;
  • le report du protocole transactionnel correspondant à cet arrêt prématuré ;
  • la clôture tardive d’un engagement juridique ancien a artificiellement diminué la consommation des AE (3,6M€) ;
  • le report à 2021 de la notification du marché concernant les hélicoptères à laquelle a été substitué un avenant couvrant la fin de l’exercice 2020 ;
  • un rattrapage en 2020 du report de facturation structurel pour anticiper la fin du marché AIRBUS pour la MCO des hélicoptères.


Location d'aéronefs pour soutien aux sinistrés des inondations (1 175 760 € en AE) :

Un hélicoptère a été loué pour maintenir le soutien aux sinistrés des inondations à la suite du passage de la tempête Alex dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes). Cette dépense n’avait pas été programmée, l’impact de cette dépense en CP se traduira sur l’exercice 2021 au cours duquel le marché de location a dû être prolongé


Location d'aéronefs bombardiers d'eau (2 436 720 € en AE et 2 436 720 € en CP) :

Afin de préserver la capacité d’intervention dans la lutte contre les feux de forêt malgré l’arrêt de la flotte des Tracker, deux hélicoptères bombardiers d’eau ont été loués pendant la saison 2020. Cette dépense n’avait pas été programmée.


Taxes aéronautiques (455 994 € en AE et 452 006 € en CP) :

La dépense est conforme à la programmation même si le contentieux en cours avec l'un des gestionnaires d’aéroports utilisés par les moyens aériens de la sécurité civile reste pendant pour un montant de l’ordre de 700 K€.


Coopération au profit de tiers avions (16 034 € en AE et 19 436 € en CP) :

Cette dépense a été conforme à la programmation.


Carburant des véhicules terrestres (740 653 € en AE et 1 409 256 € en CP) :

Il s’agit du paiement d’une partie du carburant de l’ensemble du parc automobile de la DGSCGC qui comprend une très large majorité de véhicules à vocation opérationnelle et un parc de poids lourds (camions citernes de lutte contre les feux de forêts) important.

Ces dépenses de carburant ont été imputées par erreur sur l’action 12 alors qu’elles auraient dû être imputées en totalité sur l'action 14. Au total, les dépenses de carburant mal imputées et celles correctement imputées sur l’action 14 s’élèvent à 1 421 404 € en AE et 2 060 307 € en CP.


MCO des véhicules et matériels majeurs (1 926 063 € en AE et 1 943 182 € en CP) :

Ces crédits ont permis d’assurer le maintien en condition opérationnelle des véhicules, des équipements spécifiques et des robots des trois groupements opérationnels de la sous-direction des moyens nationaux. Ils permettent également de doter en outillage les ateliers automobiles notamment des établissements de soutien (ES).


Dépenses de fonctionnement subséquentes à la modernisation et à l'équipement des aéronefs (1 782 € en AE et 57 929 € en CP) :

Il s'agit  de la réfection de la peinture d'un avion ainsi que du paiement d'intérêts moratoires.


Dépenses de fonctionnement subséquentes à l'acquisition d’aéronefs, notamment intérêts moratoires (272 561 € en AE et 1 246 € en CP) :

Il s'agit des dépenses non immobilisables induites par les achats d'aéronefs :

  • dépenses de MCO intégrées au marché d'acquisition ;
  • paiement des intérêts moratoires.

Dépenses de fonctionnement subséquentes aux équipements terrestres des moyens nationaux et matériels non immobilisables  (2 468 448 € en AE et 1 699 182 € en CP) :

Il s’agit essentiellement de dépenses en équipements de protection ou de détection NRBC, d'achat de matériels spécialisés contre les feux de forêts, de traitement de l’eau, de lutte contre les inondations. Sont aussi comptabilisés dans cette rubrique les achats en matériels des services médicaux d’unité, équipement des ateliers, matériels de restauration des cercles des trois UIISC, matériels HSCT, petits matériels techniques pour le déminage.


ESCRIM Fonctionnement (192 017 € en AE et 163 477 € en CP) :

Il s’agit des dépenses de maintien en condition de l’élément d’intervention médicalisée mis en œuvre conjointement par le SDIS30 et le GMNT (UIISC 7). Les dépenses de fonctionnement recouvrent : des vacations de sapeurs-pompiers du SDIS30 (maintien en condition du matériel et un exercice annuel), le contrôle et les réparations des matériels du détachement d’appui chirurgical et des produits de santé. En 2020, le déploiement de l’ESCRIM en Guyane pour répondre à la crise de la Covid-19 a entraîné une augmentation des dépenses de réparation et de produits de santé. L’exercice annuel prévu n’a pas été réalisé et la majeure partie des frais de vacation a été comptabilisée dans l’activité colonnes de renfort.


Fonctionnement courant des sites délocalisés des moyens nationaux (7 242 383 € en AE et 6 987 792 € en CP) :

Ces crédits couvrent les dépenses d’achat de fournitures courantes, les besoins de fournitures informatiques, les frais de mission et diverses prestations nécessaires à l’exploitation des moyens aériens. Ces crédits permettent également de payer les dépenses de fonctionnement des trois UIISC, qui comprennent l’achat de fournitures courantes, l’alimentation, les contrats tels que ceux de maintenance, de vérification périodique ou d’enlèvement des déchets, les frais de déplacement, les changements de résidence, les garanties des loyers, les commandes auprès du service du commissariat des armées (rations de combats) et des remboursements de soins auprès du service de santé des armées. Ces crédits correspondent enfin aux dépenses au profit des 25 implantations territoriales du déminage, du centre de formation et de soutien, du centre de stockage de munitions chimiques et des trois établissements de soutien opérationnel et logistique (ESOL), dans le périmètre suivant : contrats obligatoires, petit outillage et consommables courants, frais de déplacements et les dépenses de soutien des services délocalisés.


Formation et sécurité du personnel (1 743 587 € en AE et 1 833 177 € en CP) :

Ces crédits couvrent le paiement des formations de maintien des compétences au profit des pilotes, des démineurs, des militaires des FORMISC et des agents des ESOL afin de permettre l'exécution des missions en toute sécurité. La plupart des formations opérationnelles répondent à des exigences réglementaires ou de sécurité. Cette ligne budgétaire supporte également les frais de déplacements afférents à l’activité de formation (stagiaires et formateurs). La crise sanitaire a entraîné le report d’une partie des formations prévues. Le montant prévu en projet annuel de performances pour 2020 s’élevait à 1,1 M€ en AE et en CP.


Habillement (1 750 850 € en AE et 1 718 509 € en CP) :

Ces crédits sont consacrés principalement à l'habillement des personnels des ForMiSC dont le renouvellement des effets individuels, notamment les équipements de protection individuelle (EPI) qui constituent environ 70 % des dépenses. Cette enveloppe assure aussi le renouvellement du couchage, du campement et de l’ameublement de la troupe par des acquisitions réalisées en partie auprès des Armées. L’enveloppe 2020 a permis de finaliser le plan d’équipement en ensembles thermostables nouvelle gamme (haut et bas) des sapeurs-sauveteurs des FORMISC.


Interventions UIISC (290 821 € en AE et 284 583 € en CP) :

Il s’agit des dépenses de fonctionnement en opération sur le territoire national ou hors métropole ainsi que des frais de déplacements correspondants. Elles n’intègrent pas les dépenses de carburant, de péages et des déplacements par avion qui sont centralisés, de même que l’achat des rations de combats et l’eau consommées par les unités qui sont des produits stockés. La majorité des dépenses d’intervention 2020 a été exécutée dans le cadre de la mission d’assistance au Liban et dans les Alpes-Maritimes après le passage de la tempête ALEX.


Réserve nationale fonctionnement (618 203 € en AE et 293 057 € en CP) :

Il s’agit des dépenses d’entretien, de réparation et de renouvellement des produits et matériels consommables mis à disposition des populations à risques. Une partie de la ressource est consacrée à la modernisation des conditions d’entreposage des matériels, en métropole dans les ESOL et outre-mer. En 2020, les achats réalisés ont été ciblés en fonction de la crise sanitaire. En plus du renouvellement habituel en kits de couchage d’urgence et tentes, la RN a acquis et stocké des masques notamment FFP2 à destination du monde des secours.


Neutralisation des engins explosifs (1 004 560 € en AE et 973 680 € en CP) :

Les dépenses de neutralisation des engins explosifs sont légèrement supérieures à la programmation (400 000€ en AE et en CP). Les achats ont permis de constituer des stocks d’explosifs et de poursuivre les destructions (475 tonnes entre le 1er janvier et le 1er décembre) qui ont pu rester supérieures à la collecte (375 tonnes).


Équipement de protection individuel du déminage (558 684 € en AE et 326 273 € en CP) :

Les dépenses ont permis de poursuivre le renouvellement des dotations (tenues de décontamination, gants de protection, casque et bouchon anti-bruit).


Dépenses immobilières T3 subséquentes aux travaux immobiliers (750 926 € en AE et 799 054 € en CP) :

Ces dépenses sont connexes aux investissements immobiliers pour les sites des moyens nationaux.


Loyers (1 114 344 € en AE et 607 195 € en CP) :

Pour les FORMISC, il s’agit du paiement de loyers en France (coût de la vacance de logement à Brignoles et baux de logements cadres célibataires à Nogent-Le-Rotrou) et des baux signés par les bureaux des logements militaires outre-mer pour les familles du personnel FORMISC affecté en EMIZ/COZ. La dépense est stable à 200 K€/an.

L'essentiel des dépenses est destiné aux implantations des services opérationnels (centres de déminage et bases hélicoptères) dans des sites où la DGSCGC ne dispose pas de locaux en propre. L'année 2020 est marquée par des renouvellements de baux pour les implantations au sein des aéroports parisiens pour une durée de 5 ans. Un montant de 409 408€ en AE et 509 408€ en CP était prévu en projet annuel de performances pour 2020.


Entretien courant des bâtiments (1 499 625 € en AE et 1 539 328 € en CP) :

Ces crédits sont utilisés pour les travaux préventifs et curatifs, les mises aux normes réglementaires, avec comme objectifs de fond, la sécurité des personnels et l’entretien du patrimoine. Le vieillissement du parc immobilier entraîne un accroissement des coûts de la maintenance courante. Un montant de 1,2 M€ en AE et en CP était prévu en projet annuel de performances pour 2020.


Autres dépenses immobilières de l’occupant (3 320 363 € en AE et 4 595 449 € en CP) :

Cette dépense est nettement supérieure à la prévision de 2,2 M€ en AE et 3,6 M€ en CP.

Si les dépenses de fluide ont été mieux contenues, les économies liées au confinement n'ont pas permis de maîtriser complètement les autres coûts. Les volets sécurisation des sites et petits entretien (nettoyage, espaces verts...) pèsent de façon structurelle.


Dépenses informatiques et télécom mutualisées (sac à dos numérique) (11 458 € en AE et 7 337 € en CP) :

Ces dépenses auraient dû être imputées sur l'action 14.

DEPENSES D'INVESTISSEMENT

Acquisition d’hélicoptères (24 135 799 € en AE et 15 991 557 € en CP) :

Les pertes d'appareils (comme dans l’accident du 1er décembre 2019 près de Marignane) induisent une tension très forte sur la flotte d'hélicoptères et certains détachements n'ont pas pu être assurés en 2020.

Les crédits ouverts en loi de finances rectificative dans le cadre du plan de relance ont permis de passer commande de deux hélicoptères. Cette acquisition permettra d'améliorer la rotation des appareils et donc le maintien opérationnel de l’ensemble des bases hélicoptères et des détachements.


Acquisition d’avions (1 828 118 € en AE et 65 599 498 € en CP) :

Cette dépense est conforme au plan d’acomptage du marché d’acquisition des six avions Dash conclu en janvier 2018.


Modernisation et équipement des aéronefs (75 525 € en AE et 2 920 272 € en CP) :

La rénovation avionique des hélicoptères n’a pu être menée conformément à la programmation de 15,0 M€ en AE et 5,2 M€ en CP en raison de la crise sanitaire aux conséquences de laquelle s’est ajoutée l’indisponibilité pendant une longue période de l’hélicoptère accidenté en juin dans les Pyrénées.

Le programme GNSS/LPV (modernisation de l’avionique) des canadairs CL415 a dû être reporté.


Modernisation et équipement terrestre des moyens nationaux (6 276 605 € en AE et 5 642 289 € en CP) :

Moins significative qu’en 2019, l'exécution 2020 a permis de renouveler partiellement les véhicules majeurs des FORMISC tout en les modernisant par l’acquisition de véhicules de lutte contre les feux de forêts CCF 8000 et les camions ravitailleurs associés CCGC 14500. L’effort a aussi porté sur le renouvellement en véhicules non spécialisés (fourgons logistiques notamment).

Pour le groupement d’intervention du déminage, ces crédits ont notamment permis d’acquérir onze véhicules à destination des centres de déminage, un chariot télescopique et une pelle 15 tonnes. Le montant prévu en projet annuel de performances pour 2020 était de 11,4 M€ en AE et en CP.


Réserve nationale Investissement (183 287 € en AE et 199 062 € en CP) :

Les dépenses en investissement de la Réserve nationale ont été limitées. La crise sanitaire a imposé des dépenses en consommables ciblées. Les investissements 2020 se sont limités à l'achat d'un chariot élévateur, de groupes électrogènes, motos pompes et tentes collectives.


ESCRIM Investissement (13 550 € en CP) :

Le déploiement en Guyane, n’a pas permis de réaliser la totalité de la prévision budgétaire en investissement (80 K€). En dehors de 13 K€ investis dans l’acquisition d’un équipement de stérilisation de bloc opératoire, les ressources ont été utilisées au recomplètement ou la réparation des matériels, achats intégrés dans les dépenses de fonctionnement.


Immobilier des sites délocalisés des moyens nationaux (7 838 398 € en AE et 2 776 77 € en CP) :

Ces crédits d’investissement sont destinés aux engagements et aux paiements des contrats d’étude et de travaux pour les opérations d’ampleur de la direction générale, pilotées par la DEPAFI.

Cette dotation vise à assurer les capacités d’intervention des UIISC et améliorer leurs conditions de vie. Elle sert également pour le maintien en condition opérationnelle (entretien lourd) de tous les sites de la SDMN (isolation, remplacement de portes de hangar, ...) et remédie aux défauts constatés sur le parking de Nîmes-Garons. Enfin, pour le déminage, elle permet la mise aux normes des sites de stockage, la création de sites de destruction et l'agrandissement de zones vie.

Ces crédits ont été plus particulièrement consacrés aux chantiers suivants durant l’année 2020 :

  • la création ou la rénovation de la zone vie des centres de déminage de Lyon et de Metz/Orny, ainsi qu’aux études pour ceux d’Ajaccio, Toulouse et Versailles. En revanche, le projet pour le centre de Strasbourg a dû être reporté ;
  • les études pour la mise aux normes des zones de stockage des centres de déminage de Metz et d’Arras (Vimy et Cléry sur Somme). 



 

ACTION

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

13 – Soutien aux acteurs de la sécurité civile

2 551 300
2 628 062

128 976 105
155 364 642

131 527 405
157 992 704

2 551 300
2 628 062

128 976 105
155 729 714

131 527 405
158 357 776

 

L’action 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » correspond aux activités de coordination et de formation des autres acteurs de sécurité civile (services d’incendie et de secours -SIS- et associations agréées de sécurité civile).


La coordination des autres acteurs de la sécurité civile comprend :

  • la définition des compétences et des niveaux de formation, notamment les sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, ainsi que les préconisations techniques relatives aux engins et matériels d’intervention ;
  • la gestion des carrières des officiers de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ;
  • l’harmonisation nationale de l’organisation et du fonctionnement des SDIS ;
  • l’animation de la politique nationale en faveur du volontariat des sapeurs-pompiers ;
  • l’agrément des associations qui concourent à la sécurité civile ;
  • la promotion des réserves communales de sécurité civile ;
  • la participation de l’État aux dépenses des services d’incendie de la ville de Paris (brigade de sapeurs-pompiers de Paris, BSPP) ;
  • la participation de l’État au fonctionnement du centre national relais (CNR 114) ;
  • la réglementation de construction relative à la prévention des incendies dans les bâtiments.


Le ministère de l’intérieur contribue également au financement de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) aux côtés du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et des SDIS.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

2 551 300

2 628 062

2 551 300

2 628 062

Rémunérations d’activité

1 703 383

1 753 662

1 703 383

1 753 662

Cotisations et contributions sociales

836 183

858 884

836 183

858 884

Prestations sociales et allocations diverses

11 734

15 515

11 734

15 515

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

14 401 709

15 494 597

14 401 709

15 495 429

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 251 709

12 427 302

11 251 709

12 428 134

Subventions pour charges de service public

3 150 000

3 067 295

3 150 000

3 067 295

Titre 6 : Dépenses d’intervention

108 520 876

133 970 525

108 520 876

134 334 765

Transferts aux ménages

16 750 000

15 905 916

16 750 000

15 905 916

Transferts aux collectivités territoriales

87 316 082

91 955 054

87 316 082

91 964 529

Transferts aux autres collectivités

4 454 794

26 109 555

4 454 794

26 464 321

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

6 053 520

5 899 520

6 053 520

5 899 520

Dotations en fonds propres

6 053 520

5 899 520

6 053 520

5 899 520

Total

131 527 405

157 992 704

131 527 405

158 357 776

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Dotation de soutien à l’investissement structurant des SDIS (3 495 € en AE et 254 860 € en CP) :

Une dotation destinée à appuyer les équipements structurants des services d'incendie et de secours a été créée par l'article 17 de la loi n° 2016-1867 du 27 décembre 2016 relative aux sapeurs-pompiers professionnels et aux sapeurs-pompiers volontaires.
Cette année, l'effort a été porté sur le suivi des projets déjà lancés et la réduction des restes à payer du programme. Cela explique le faible niveau de consommation de l’enveloppe de 3,2 M€ en AE et en CP inscrite au projet annuel de performances pour 2020.


Fonctionnement de l’INPT (- 12 843 en AE et 0 € en CP) :

Il s’agit d’une erreur d’imputation lors d’une opération de régularisation : l’ensemble des crédits et des dépenses a été transféré au programme 216.


SCSP NEXSIS (3 067 295 € en AE et 3 067 295 € en CP) :

Le projet "NexSIS 18-112", système d'information et de commandement unifié des services d'incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l'agence du numérique de la sécurité civile (cf. volet opérateur du RAP) qui touche à ce titre une subvention pour charge de service public.

La dépense s'avère légèrement inférieure à la prévision du fait de l'application de la réserve de précaution.


Personnel mis à disposition par les SDIS et la BSPP et le BMPM (11 404 299 € en AE et 11 092 153 € en CP) :

Le dépassement de la prévision inscrite en PLF s’explique en partie par la résorption des retards de paiement des années précédentes résultant des délais de facturation des SDIS et des contraintes liées à la crise sanitaire.

Par ailleurs, le niveau de crédits arbitrés dès 2017 dans le cadre du quinquennal ne permet pas de financer la hausse des dépenses constatées pour l’emploi des sapeurs-pompiers mis à disposition au sein de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. Leur compétence technique et opérationnelle est cependant indispensable à la structure et permet aussi d’armer les états-majors de zone de défense au bénéfice des zones.


Maintenance des aéronefs - erreur d'imputation (action 12) (55 € en AE et 91 855 € en CP) :

Il s’agit d’une erreur d’imputation, cette dépense a vocation à s’imputer sur l’action 12.


Concours SPP (825 459 € en AE et 495 890 € en CP) :

La DGSCGC organise les concours et examens professionnels des officiers de sapeurs-pompiers professionnels.

Malgré les contraintes liées à la crise sanitaire, et compte tenu des besoins des services d’incendie et de secours, les mesures prises ont permis la réalisation de 6 concours et examens professionnels pour quelques 5 800 candidats. Trois sessions, concernant un peu plus de 1800 candidats, auront des épreuves finalisées en 2021.


Activités de la direction des sapeurs-pompiers (206 837 € en AE et 493 376 € en CP) :

Depuis la création de la ligne « Concours SPP », cette ligne est destinée à financer le fonctionnement courant de la Direction des sapeurs-pompiers. L’écart de consommation entre AE et CP s’explique par des dépenses relatives à l’organisation des concours SPP, engagées en 2019, qui ont été soldées en 2020.

DEPENSES D'INTERVENTION

Dotation de soutien à l’investissement structurant des SDIS (180 526 € en AE et 270 786 € en CP) :

Cette année, l'effort a été porté sur le suivi des projets déjà lancés et la réduction des restes à payer du programme.


Participation de l’État au budget spécial de la ville de Paris – Brigade de sapeurs-pompiers (91 597 046 € en AE et 91 597 046 € en CP) :

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est une unité militaire de l’armée de terre. Le décret n° 2000-1162 du 28 novembre 2000 fixe ses missions et son organisation.
Les ressources de cette unité militaire proviennent de la Ville de Paris, de l’Etat, des trois départements de la petite couronne et des 123 communes qui la composent (articles L. 2512-18, L. 2512-19, L. 2522-2 et L. 3421-2 du CGCT).
Les recettes et les dépenses de la BSPP sont inscrites au budget spécial de la préfecture de police, préparé par le préfet de police et voté par le conseil de Paris au mois de décembre, Celui de 2019 a été amendé par la décision modificative votée en juillet 2020.

L’État participe, sur le fondement de l’article L.2512-19, aux dépenses de fonctionnement de la BSPP, y compris les dépenses d’entretien, de réparation, de loyer de casernement dans la double limite des dotations inscrites au budget de l’État et des paiements effectués par la préfecture de police au cours de l’exercice considéré. Cette participation, imputée au budget de la DGSCGC, est égale à 25% des dépenses inscrites au budget spécial de la préfecture de police (hors dépenses d’investissement immobilier et hors dépenses remboursables par un tiers). Ces dépenses sont constituées à 80,85% de dépenses de personnel (source compte administratif 2018).

L’État (DGSCGC), verse chaque année 90 % de sa contribution prévisionnelle inscrite à ce titre à la section de fonctionnement du budget spécial de la préfecture de police voté en conseil de Paris. Le solde est acquitté au vu du résultat du compte administratif (art D. 2512-17 du CGCT), l’année suivante.

Ainsi en 2020, le programme 161 a versé :

  • 83 070 961 € correspondant à 90 % de la contribution de l’État au budget 2020 (90 402 533 €) telle que voté en décision modificative ;
  • 8 526 085 € correspondant au solde de la contribution 2019 ;

soit 91 597 046 € au total.

Pour mémoire, Le montant prévu au projet annuel de performance 2020 s’élevait à 86 816 082 € en AE et CP, l’écart de budgétisation a par conséquent été couvert par redéploiement de crédits au sein du programme au détriment de certains investissements programmés.


Participation de l’État au budget spécial de la ville de Paris – Protection civile (367 483 € en AE et 367 483 € en CP) :

Les frais de fonctionnement du service interdépartemental de la protection civile (SIPC) de la préfecture de police sont remboursés par l'État à la ville de Paris sur la base de 40 % de la charge nette du service, les rémunérations des personnels d’État du SIPC étant remboursées à 100 %.


Pensions, prestations rattachées et indemnités aux victimes d’accidents (sapeurs-pompiers volontaires et anciens agents de la défense passive) & prestation de fidélisation et de reconnaissance (15 905 916 € en AE et 15 905 916 € en CP) :

Ces dépenses regroupent :

  • le régime d’indemnisation spécifique aux sapeurs-pompiers volontaires (RISP) ;
  • le dispositif de la nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaires (NPFR) auquel l’État participe à hauteur de 50% du financement global du dispositif à travers un organisme national de gestion du régime, désigné par l’association nationale chargée de sa gestion.

Dépendant totalement des nouveaux dossiers présentés, la dépense réelle reste en deçà de la prévision initiale de 16 750 000 € en AE et en CP.


Subvention à des associations et organismes concourant à la mission de sécurité civile et participation au financement du fonctionnement du centre national relais 114 (CNR 114) (21 939 000 € en AE et 22 212 980 € en CP) :

Des crédits de soutien sont versés à des associations et organismes concourant à des missions de sécurité civile.
L'allocation de ces subventions vient notamment valoriser l'implication des réseaux associatifs dans les missions de soutien aux populations. Cette ligne a été renforcée en raison de la crise sanitaire. Un crédit exceptionnel de 21,2 millions d’euros a, en effet, été obtenu en loi de finances rectificative (LFR4) pour les associations agréées de sécurité civile nationales et départementales. Ces subventions exceptionnelles visent à compenser pour partie les pertes de leurs recettes habituelles afin d’assurer leur pérennité.


Le coût de la participation au financement du fonctionnement du CNR114 est, en application de l’arrêté du 1er février 2010, fonction du nombre d’appels reçus par le CNR 114 à destination du 18/112. Les modalités de la contribution du P161 sont désormais fixées par convention pour une durée de trois ans.


Subvention de l’État au budget de fonctionnement de l’ENSOSP (4 020 660 € en AE et 4 020 660 € en CP) :

La subvention versée à l’ENSOSP en 2020 comprend :

  • la participation de l’État au fonctionnement de l’ENSOSP pour 2 708 185 € ;
  • la participation de l’État au remboursement des intérêts de l’emprunt contracté par l’ENSOSP à hauteur de 812 475 € pour financer la construction de son implantation à Aix-en-Provence.

En outre, l’Etat a versé en fin d’exercice une subvention exceptionnelle de 500 000 € à l’ENSOSP, visant à compenser les perturbations liées aux effets de la crise sanitaire qui a commencé, pour l’ENSOSP, dès février 2020 avec l’accueil des rapatriés de Wuhan.

La participation totale de l’Etat au fonctionnement de l’ENSOSP en 2020 s’élève donc à 4 020 660 € en AE et en CP contre 3,8 M€ en AE et en CP inscrits en projet annuel de performances pour 2020.


Colonnes de renfort – erreur d’imputation (action 11) (- 40 105 € en AE et – 40 105 € en CP) :

Il s’agit d’une erreur d’imputation, ce rétablissement de crédit a vocation à s’imputer sur l’action 11.

DEPENSES D'OPERATIONS FINANCIERES

Dotation en fonds propres au profit de l’ENSOSP (2 203 520 € en AE et 2 203 520 € en CP) :

En 2020, en lien avec le remboursement des intérêts évoqués préalablement, 2 203 520 € ont été versés au titre de la participation de l’État au remboursement du capital de l’emprunt contracté par l’ENSOSP pour financer la construction de son implantation à Aix-en-Provence, ce montant est conforme à la prévision.


Dotation en fonds propres au profit de l'opérateur en charge du projet NEX-SIS (3 696 000 € en AE et 3 696 000 € en CP) :

Le projet "NexSIS 18-112", système d'information et de commandement unifié des services d'incendie et de secours et de la sécurité civile est porté par l'agence du numérique de la sécurité civile (cf. volet opérateur du RAP) qui touche à ce titre une dotation en fonds propres en plus de la subvention pour charge de service public.

La dépense s'avère légèrement inférieure à la prévision (3,85 M€ en AE et en CP) du fait de l'application de la réserve de précaution.

 

ACTION

14 – Fonctionnement, soutien et logistique


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

14 – Fonctionnement, soutien et logistique

4 640 103
4 565 302

5 035 801
5 942 143

9 675 904
10 507 444

4 640 103
4 565 302

5 035 801
5 690 251

9 675 904
10 255 553

 

L’action 14 « soutien à la politique de sécurité civile » comprend les fonctions de soutien général du programme :

  • les services d’état-major (bureau du cabinet, mission des relations internationales, pôle communication et pôle santé) ;
  • l’inspection générale de la sécurité civile (IGSC) ;
  • les fonctions de gestion des ressources humaines, d’optimisation financière, d’analyse juridique et soutien logistique ;
  • les dépenses informatiques mutualisées ;
  • le carburant des véhicules terrestres.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

4 640 103

4 565 302

4 640 103

4 565 302

Rémunérations d’activité

2 758 265

2 911 192

2 758 265

2 911 192

Cotisations et contributions sociales

1 811 829

1 566 949

1 811 829

1 566 949

Prestations sociales et allocations diverses

70 009

87 160

70 009

87 160

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 985 801

5 807 201

4 985 801

5 510 039

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 985 801

5 778 538

4 985 801

5 481 375

Subventions pour charges de service public

 

28 664

 

28 664

Titre 5 : Dépenses d’investissement

32 000

132 941

32 000

178 212

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

32 000

132 941

32 000

178 212

Titre 6 : Dépenses d’intervention

18 000

2 000

18 000

2 000

Transferts aux autres collectivités

18 000

2 000

18 000

2 000

Total

9 675 904

10 507 444

9 675 904

10 255 553

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Activités liées à la gestion de crise (364 168 € en AE et 366 866 € en CP) :

En 2020, la « Cellule Interministérielle de crise » a été activée quatre jours en janvier pour le suivi des mouvements sociaux, 62 jours pour le crise sanitaire Covid et quatre jours pour les attaques en septembre et octobre (Paris 11ème le 25 septembre, Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre, Nice le 29 octobre et Lyon le 31 octobre). Le Centre interministériel de crise a pris le relais de la CIC le 18 mai 2020.  La DGSCGC qui assure son maintien en condition opérationnelle et son pilotage opérationnel a fourni les repas aux différents intervenants mobilisés. Cela a été notamment le cas pour le suivi de la crise sanitaire Covid.

Ces crédits permettent également de financer la conduite d'actions de diffusion de la culture du risque et de promotion de supports et d'initiatives concourant à la sensibilisation de la population sur les comportements à adopter en situation de crise (76 000 € en AE et CP).

Ces crédits assurent aussi la couverture des dépenses de soutien engagées par les services intervenant dans le cadre de la gestion des crises.


Autres dépenses immobilières de l’occupant, erreur d’imputation (8 284 € en AE et 8 022 € en CP) :

Cette dépense a vocation à s’imputer sur l’action 12.


Carburant des véhicules terrestres (680 751 € en AE et 651 051 € en CP) :

Il s’agit du paiement d’une partie du carburant de l’ensemble du parc automobile de la DGSCGC qui comprend une très large majorité de véhicules à vocation opérationnelle et un parc de poids lourds (camions citernes de lutte contre les feux de forêts) important.

Ces dépenses de carburant en partie imputées sur l'action 12 par erreur, s’élèvent au total à 1 421 404 € en AE et 2 060 307 € en CP.


Dépenses de fonctionnement courant (2 128 776 € en AE et 1 614 253 € en CP) :

Cette ligne budgétaire a financé les dépenses courantes des services de la DGSCGC, notamment :

  • les frais liés aux déplacements des personnels des services centraux ;
  • les achats de fournitures et mobiliers de bureau ;
  • les frais de péage ;
  • une partie des dépenses de maintenance des véhicules.


Dépenses informatiques et télécom mutualisées (sac à dos numérique) (2 203 489 € en AE et 2 594 084 € en CP) :

Ces crédits couvrent les dépenses de télécommunications (téléphonie fixe, mobile et satellitaire).

Ils permettent également les acquisitions des petits équipements tels que les téléphones portables, les équipements radio des moyens nationaux, les postes informatiques, et la location de copieurs.

En 2020, dans le contexte de la crise COVID-19, un effort particulier a été consenti pour le déploiement d’outils de travail à distance (notamment 407 585 € pour l’achat de postes NOEMI) et pour le déploiement de la CIIPAV (Infopublic) pour 163 397 €.


Formation et sécurité du personnel des moyens nationaux- (2 652 € en AE et 2 652 € en CP) :

Cette dépense a vocation à s’imputer sur l’action 12.


MCO des véhicules légers (307 442 € en AE et 262 575 € en CP) :

Cette dépense a été budgétée sur l'action 12 avec les autres dépenses de maintenance.

Toutefois, les véhicules légers comprenant, outre des véhicules opérationnels, les véhicules de liaison de la direction générale, les dépenses sont désormais imputées sur l'action de soutien à l'image de ce qui est fait pour le carburant.


Maintenance des aéronefs - erreur d'imputation (action 12) (3 160 € en AE et 1 056 € en CP) :

Cette dépense a vocation à s’imputer sur l’action 12.


Entretien courant des bâtiments – erreur d’imputation (action 12) (2 480 € en AE et 2 480 € en CP) :

Cette dépense a vocation à s’imputer sur l’action 12.


Subventions aux organismes qui concourent aux métiers de la sécurité civile (7 000 € en AE et 7 000 € en CP) :

Ces crédits ont été versés à l’Association des démineurs de France. Ils auraient dû s’imputer sur le titre 6.

DEPENSES D'INVESTISSEMENT

Acquisition de véhicules des services centraux (97 121 € en AE et 142 392 € en CP) :

Cette ligne budgétaire est destinée au renouvellement du parc automobile des services centraux de la DGSCGC.


Dépenses informatiques et télécom mutualisées (sac à dos numérique) immobilisables (35 820 € en AE et 35 820 € en CP) :

Ces crédits ont assuré le maintien des réseaux des systèmes de communication des sites délocalisés de la sous-direction de moyens nationaux et à l’acquisition de matériel lourd pour l’ensemble de la direction générale.

DEPENSES D'INTERVENTION

Subventions aux organismes qui concourent aux métiers de la sécurité civile (2 000 € en AE et 2 000 € en CP) :

Ces crédits ont été versés à l'Amicale du COGIC.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ANSC - Agence du numérique de la sécurité civile (P161)

6 812 000

6 812 000

7 000 000

7 000 000

6 763 295

6 763 295

Subventions pour charges de service public

3 126 000

3 126 000

3 150 000

3 150 000

3 067 295

3 067 295

Dotations en fonds propres

3 686 000

3 686 000

3 850 000

3 850 000

3 696 000

3 696 000

SHOM - Service hydrographique et océanographique de la marine (P212)

150 000

150 000

 

 

100 000

100 000

Transferts

150 000

150 000

 

 

100 000

100 000

Météo-France (P159)

 

 

 

 

40 000

40 000

Transferts

 

 

 

 

40 000

40 000

INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181)

30 000

30 000

 

 

30 000

30 000

Transferts

30 000

30 000

 

 

30 000

30 000

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

170 000

170 000

 

 

115 000

115 000

Transferts

170 000

170 000

 

 

115 000

115 000

Total

7 162 000

7 162 000

7 000 000

7 000 000

7 048 295

7 048 295

Total des subventions pour charges de service public

3 126 000

3 126 000

3 150 000

3 150 000

3 067 295

3 067 295

Total des dotations en fonds propres

3 686 000

3 686 000

3 850 000

3 850 000

3 696 000

3 696 000

Total des transferts

350 000

350 000

 

 

285 000

285 000

 

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2019 
Prévision 2020 
Réalisation 2020 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

ANSC - Agence du numérique de la sécurité civile

0
0
0

9
12
10

0
0
0

0
0
0

0
0
0

7
0
0

Total

0
0
0

9
12
10

0
0
0

0
0
0

0
0
0

7
0
0


* Les emplois sous plafond 2020 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

A l’issue de l’exercice 2020, l’agence dispose d’un effectif de 12 agents qui ont consommé 10,41 ETPT.

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2020 *

12

10


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2020 en ETP

0

3

 

Il s’agit des recrutements prévus initialement en 2019.