$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,175)

$@FwLOVariable(libelleProg,Patrimoines)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Monuments Historiques et patrimoine monumental

 
 

415 771 488
473 706 064

418 921 488
473 706 064

 
 

412 592 825
497 376 042

418 142 825
497 376 042

02 – Architecture et espaces protégés

 
 

32 226 588
31 130 038

32 576 588
31 130 038

 
 

32 226 588
31 030 957

32 676 588
31 030 957

03 – Patrimoine des musées de France

 
 

345 434 941
397 661 605

345 834 941
397 661 605

 
 

349 692 477
387 216 380

350 092 477
387 216 380

04 – Patrimoine archivistique et célébrations nationales

 
 

31 724 248
23 373 035

32 574 248
23 373 035

 
 

30 634 248
24 693 319

31 484 248
24 693 319

08 – Acquisition et enrichissement des collections publiques

 
 

9 775 311
8 874 968

9 775 311
8 874 968

 
 

9 775 311
8 834 083

9 775 311
8 834 083

09 – Patrimoine archéologique

 
 

136 972 761
153 783 097

136 972 761
153 783 097

 
 

136 972 761
159 401 386

136 972 761
159 401 386

Total des crédits prévus en LFI *

0

971 905 337

971 905 337

0

971 894 210

971 894 210

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+238 780 510

+238 780 510

 

+183 027 918

+183 027 918

Total des crédits ouverts

0

1 210 685 847

1 210 685 847

0

1 154 922 128

1 154 922 128

Total des crédits consommés

0

1 088 528 807

1 088 528 807

0

1 108 552 166

1 108 552 166

Crédits ouverts - crédits consommés

 

+122 157 040

+122 157 040

 

+46 369 961

+46 369 961


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

971 905 337

971 905 337

0

971 894 210

971 894 210

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

0

971 905 337

971 905 337

0

971 894 210

971 894 210

 

Les crédits portés au titre du programme 175 « Patrimoines » au sein du projet de loi de finances pour 2020 s’élevaient à 971,91 M€ en AE et 971,89 M€ en CP.

À l’occasion des débats parlementaires, les crédits du programme ont été strictement maintenus.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Les mouvements réglementaires ayant impacté les crédits ouverts du programme au titre de l’exercice 2020 s’élèvent à 283,78 M€ en AE et 183,03 M€ en CP et résultent à la fois de reports, de rattachement de fonds de concours et attributions de produits ainsi que de transferts et virements de crédits.


a) Arrêtés de report

Les reports de crédits non consommés en 2019 sont venus abonder le budget 2020 du programme à hauteur de 119,83 M€ en AE et 61,47 M€. Ils se répartissent comme suit :

  • 70,81 M€ en AE et 61,47 M€ en CP au titre des fonds de concours. Sur ce montant, 52,99 M€ en AE et 47,13 M€ en CP concernaient les fonds de concours issus du produit de la souscription nationale créée à la suite de l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris ;

  • 49,02 M€ d’AE affectées sur tranches fonctionnelles et non engagées.


b) Ouverture de fonds de concours et attribution de produits

Le programme a par ailleurs bénéficié en 2020 de fonds de concours et d’attributions de produits pour un montant total de 60,59 M€ en AE et 63,20 M€ en CP. Sur ce total, 53,76 M€ en AE=CP ont été ouverts par voie de fonds de concours au titre de la souscription nationale créée à la suite de l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris.


c) Décrets de transferts et virements

Le budget du programme a été majoré par voie de décrets de transferts et virements pour un solde de 30,96 M€ en AE=CP, résultant des mouvements suivants :

  • transfert entrant à hauteur de 30 M€ depuis le P421 « Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche » de la mission « Investissements d’avenir » correspondant à la participation du PIA III au projet de restauration du château de Villers-Cotterêts ;

  • transfert entrant à hauteur de 0,19 M€ depuis le fonds d’accompagnement ministériel RH (P351) en faveur de la RMN-GP ;

  • transfert sortant à hauteur de 0,08 M€ vers le P124 au titre de la participation de ministère de la Culture au projet Archifiltre pilotés par les ministères sociaux ;

  • plusieurs virements entrants depuis le titre 2 du programme 224, pour un montant total de 1,18 M€ en AE=CP, au titre des mesures catégorielles (0,55 M€), de la régularisation des surcoûts liés à des titularisations Sauvadet concernant des agents du CNAC-GP (0,37 M€), du financement de primes exceptionnelles pour les agents des établissements patrimoniaux ayant été particulièrement mobilisés pendant la crise sanitaire (0,13 M€), d’un transfert induit par un départ en retraire au Musée d’Orsay (0,08 M€), du transfert de l'emploi et de la masse salariale d’un agent du musée Picasso (0,06 M€) ;

  • virements entrants, pour un montant global de 0,10 M€, depuis le P224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » au titre de la participation du Secrétariat général au projet Tragged (0,07 M€) et au transfert des dépenses de communication du festival de l'histoire de l'art piloté par l’INHA (0,04) ;

  • virement sortant vers le P131 « Création » au titre de la participation de la DGPA au financement du Mémorial de l’esclavage (0,24 M€) ;

  • virement sortant vers le P224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » au titre de la participation de la DGPA au financement du projet « Vitaam as a service » (0,15 M€) ;

  • virement sortant vers le titre 2 du programme 224, à hauteur de 0,05 M€ au titre d’une régularisation liée à une titularisation Sauvadet survenue au MuCEM.

d) Loi de finances rectificative

Les crédits du programme ont également fait l’objet d’une ouverture en LFR à hauteur de 24,70 M€ en AE=CP au titre du soutien de l’État aux opérateurs patrimoniaux dans le contexte de la crise sanitaire.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

0

29 781 755

29 781 755

0

29 734 874

29 734 874

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

-29 781 755

-29 781 755

0

-29 734 874

-29 734 874

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

0

0

0

0

0

0

 

29,78 M€ en AE et 29,73 M€ en CP ont constitué la réserve de précaution initiale du programme 175.


L’intégralité de la réserve a été levée en cours de gestion au titre des mesures suivantes :

  • 15 M€ en AE=CP ont permis de participer au financement du soutien de l’État à certains opérateurs patrimoniaux dans le contexte de la crise sanitaire. Ce dégel a constitué un complément aux 27,4 M€ ouverts à ce titre par la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 ;

  • le reliquat, d’un montant de 14,8 M€ en AE et 14,7 M€ en CP, a été par ailleurs provisionné par versement au CMN au titre des opérations de restauration concernant les monuments retenus dans le cadre de la mission confiée à Stéphane Bern « Patrimoine en péril ».

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Contrats de plan État-région (CPER)


Génération 2015 - 2020

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Monuments Historiques et patrimoine monumental

80 463 300

16 201 205

9 544 159

6 637 628

8 627 000

58 140 648

40 670 088

02 - Architecture et espaces protégés

200 000

20 000

20 000

134 222

70 844

314 222

250 844

03 - Patrimoine des musées de France

29 540 700

2 655 311

7 043 867

1 559 206

4 682 431

28 977 940

17 940 327

04 - Patrimoine archivistique et célébrations nationales

5 060 000

194 000

 

 

442 700

4 906 000

4 849 434

09 - Patrimoine archéologique

185 000

150 000

 

 

 

35 000

35 000

Total

115 449 000

19 220 516

16 608 026

8 331 056

13 822 975

92 373 810

63 745 693


 

Génération 2007 - 2014

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Monuments Historiques et patrimoine monumental

127 089 550

 

 

 

 

 

 

03 - Patrimoine des musées de France

77 223 450

 

 

 

 

 

 

04 - Patrimoine archivistique et célébrations nationales

8 300 000

 

 

 

 

 

 

09 - Patrimoine archéologique

15 092 000

 

 

 

 

 

 

Total

227 705 000

 

 

 

 

 

 


 

CPER 2015-2020
 

En continuité avec la génération des CPER 2007-2014, l’État a souhaité réaffirmer sa volonté d’intervention en région et de partenariat avec les collectivités territoriales par la mise en place d’une nouvelle génération de contrats pour la période 2015-2020.
 

Cette génération de CPER s’inscrit dans une volonté de renforcer la mise en valeur des patrimoines, notamment autour des volets territoriaux, afin de renforcer l’attractivité et le développement des territoires, en prenant en compte les enjeux de transition énergétique et écologique pour les projets intégrant une dimension de valorisation paysagère et architecturale.

 

Après une phase de négociation menée au premier semestre 2015, l’ensemble des contrats a été signé en septembre 2015. Le montant initialement contractualisé pour les projets patrimoniaux du programme 175 s’élève à 100,2 M€.

 

Un premier ajustement est intervenu en 2016 conformément à la circulaire du Premier ministre du 8 mars 2016 adressée aux préfets de région afin d’ajuster le contenu des contrats aux nouvelles priorités avec d’éventuelles modifications de programmation et de répartition des crédits dans un cadre budgétaire global inchangé. Dans le cadre de cette révision, des crédits complémentaires ont été arbitrés par le Premier Ministre en septembre 2016, augmentant ainsi le montant de l’enveloppe contractualisée (11,02 M€).
 

Un second ajustement est intervenu en 2018 afin d’affiner les montants de certaines opérations inscrites au titre des CPER 2015-2020 (5,7 M€) notamment pour intégrer le montant de l’opération relative au Musée Savoisien de Chambéry dont le montant n’était pas connu au moment de la conclusion des CPER (3,5 M€). Au total, le montant contractualisé atteint, après transfert de l’action 7 « Patrimoine linguistique » vers le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », 115,45 M€.


 

L’exécution des crédits sur les opérations CPER s’élève en 2020 à 8,33 M€ en AE et 13,82 M€ en CP et ont notamment permis de lancer et/ou poursuivre les opérations suivantes :

 

  • pour les monuments historiques : la restauration de l’église abbatiale de Vézelay en Bourgogne-Franche-Comté, la restauration de la flèche de la cathédrale de Rouen, en Normandie, la restauration des toitures de l’abbaye de Noirlac en Centre-Val-de-Loire, la restauration des bâtiments du familistère de Guise dans les Hauts-de-France, la Cité de la mer à Cherbourg en Normandie, les travaux de mise en accessibilité de l’abbaye de Fontevraud dans les Pays-de-la-Loire, le Palais des papes d’Avignon en Provence-Alpes-Côtes d’Azur ;

  • pour les musées : le musée Savoisien en Auvergne-Rhône-Alpes, le musée de la romanité à Nîmes en Occitanie, le musée des beaux-arts de Dijon ;

  • pour le patrimoine archéologique : les travaux archéologiques au musée du forum de Bavay dans les Hauts-de-France.

 

Contrats de convergence et de transformation (CCT)


Les contrats de convergence et de transformation 2019-2022 pour les territoires d’outre-mer se sont substitués aux CPER 2015-2020.

Concernant la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion, les CCT 2019-2022 ont été signés le 8 juillet 2019.

Aucune exécution n'est constatée sur l’exercice 2020.

 

Marchés de partenariat


   Marché de partenariat / Centre de conservation et de ressources du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM)

La construction du centre de conservation et de ressources (CCR) du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), dédié au stockage et à l’étude des collections, a fait l’objet d’un partenariat public-privé (PPP) avec la société civile immobilière 2C Marseille (ICADE) conclu le 9 décembre 2009, pour une durée de 25 ans à compter de la prise de possession du bâtiment.


Le bâtiment du CCR du MuCEM a été livré le 31 août 2012. Le coût du projet a été revu à la hausse à la suite de la livraison du bâtiment et l’échéancier du PPP a été actualisé afin de prendre en compte les dépenses réellement effectuées. Le versement des loyers a débuté en 2012. Le montant du loyer prend en compte le financement de l’investissement et du dédit (34,7 M€ en AE et 29,9 M€ en CP), des frais financiers (21,9 M€) et du fonctionnement pendant les 25 années du contrat (35,6 M€), soit un coût total de 92,2 M€ à l’issue de celui-ci en 2037.

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

34 700 000

7 200 000

29 900 000

7 200 000

0

1 200 000

0

1 200 000

0

1 200 000

0

0

0

1 200 000

0

1 200 000

0

17 900 000


Fonctionnement

6 870 000

6 870 000

7 020 000

7 020 000

1 330 000

1 330 000

1 330 000

1 330 000

1 330 000

1 330 000

0

0

1 330 000

1 330 000

1 330 000

1 330 000

23 420 000

23 420 000


Financement

5 250 000

5 250 000

5 240 000

5 240 000

870 000

870 000

870 000

870 000

870 000

870 000

0

0

870 000

870 000

870 000

870 000

13 150 000

13 150 000

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

1 210 685 847

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

1 154 922 128

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

1 088 528 807

 

CP consommés en 2020
(P2)

1 108 552 166

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

56 639 034

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

297 539 851

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

65 518 006

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

811 012 315

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

752 574 854

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

-375 577

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

752 199 277



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

297 539 851



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

454 659 425

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

1 088 528 807



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

811 012 315



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

277 516 492

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

732 175 917

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

240 037 847


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

492 138 070

 

Le montant des engagements sur années antérieures non soldées au 31 décembre 2019 s’élève à 752,57 M€ (R3).


Les crédits de paiement consommés en 2020 sur engagements antérieurs sont estimés à 297,54 M€ (P3). Ces liquidations concernent majoritairement les secteurs des monuments historiques (80 %) et des musées de France (10 %).


Ces crédits ont principalement permis :


- sur les crédits centraux (47 %), la prise en charge, par l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris des restes à payer relatifs au transfert des marchés effectués en 2019 depuis la DRAC Île-de-France (19,21 M€), de poursuivre la couverture des engagements des projets d’investissement lancés au premier rang desquels la restauration du château de Villers-Cotterêts (13,30 M€), les travaux de restauration et de réaménagement du Grand Palais, ou projet de « Nouveau Grand Palais » (13,19 M€), le schéma directeur de Fontainebleau (4,38 M€), la restauration du quadrilatère Richelieu (3 M€) ou encore les travaux de refonte et mise aux normes des parcours de visite du musée Cluny (0,79 M€).

- sur les crédits gérés par les DRAC (53 %), de financer des opérations telles que les travaux de restauration de la rose sud du transept sud de la Basilique de Saint-Denis (2,11 M€), la restauration de la flèche de la cathédrale de Rouen (1,35 M), les travaux de mise aux normes électriques de la cathédrale d’Orléans (1,25 M€), la construction du nouveau bâtiment des archives départementales en Isère (0,80 M€) ou encore la rénovation du Musée Ingres de Montauban (0,79 M€).


Les restes à payer à fin 2020 sur le programme « Patrimoines » s’élèvent à 732,57 M€ (R6) et se décomposent de la manière suivante :

- 242,04 M€ soit 33 % du total sont des restes à payer sur crédits centraux ;

- 490,53 M€ soit 67 % du total sont des restes à payer sur crédits déconcentrés.

Les restes à payer sur crédits centraux correspondent notamment :

- aux opérations d’investissement sous maîtrise d’ouvrage de l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (48,28 M€ au titre des conventions de mandat et de la convention cadre) ;

- à l’opération de travaux du projet de Nouveau Grand Palais (31,81 M€) ;

- à l’opération de restauration du château de Villers-Cotterêts, sous la maîtrise d’ouvrage du CMN (20,90 M€) ;

- au marché d'entreposage et de gardiennage des œuvres (Chenue) (18,36 M€).


Les restes à payer sur les crédits gérés par les DRAC concernent essentiellement la politique d’investissement du programme en faveur :

- de la restauration des monuments historiques (75 %), par exemple au titre de la restauration et l’aménagement intérieur de la chapelle Saint-Piat ayant vocation à accueillir de nouveau le Trésor de la cathédrale de Chartres (4,74 M€), de la restauration du massif d’entrée de l’église de la Trinité de Paris (3,83 M€), des travaux de relevage de l’orgue de chœur et de restauration de l’orgue de tribune de la cathédrale d’Amiens (2,66 M€) ;

- des musées territoriaux (17 %), dont notamment la restructuration du musée savoisien de Chambéry en Auvergne-Rhône-Alpes (2,43 M€), la rénovation du musée Dobrée à Nantes (1,97 M€) en Pays-de-la-Loire ou les travaux du musée Inguimbertine de Carpentras (1,54 M€).

 

Justification par action

 

ACTION

01 – Monuments Historiques et patrimoine monumental


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Monuments Historiques et patrimoine monumental

 
 

418 921 488
473 706 064

418 921 488
473 706 064

 
 

418 142 825
497 376 042

418 142 825
497 376 042

 

L’action 01 « Monuments historiques et patrimoine monumental » distingue les crédits d’entretien et de restauration des monuments historiques (I) et les autres crédits du patrimoine monumental (II) qui comprennent les moyens de fonctionnement accordés aux dispositifs et aux institutions œuvrant dans le domaine du patrimoine.


Au total, l’exécution de l’action 1 s’élève, après correction de l’imputation relative au rétablissement de crédits effectués à tort sur l’action 1 au titre de l’acquisition des abords du Grand Palais pour le compte de la RMN-GP (cf. paragraphe explicatif en action 3), à 478,31 M€ en AE et 501,98 M€ en CP.


I – CRÉDITS MONUMENTS HISTORIQUES (387,43 M€ en AE et 411,43 M€ en CP)





A/ CRÉDITS MONUMENTS HISTORIQUES « HORS GRANDS PROJETS »


À l’image des années précédentes, cette section a fait l’objet de multiples mouvements entre la LFI (326,24 M€ en AE et 299,78 M€ en CP) et la fin de gestion (287,46 M€ en AE et 261,03 M€ en CP) :

  • mise en réserve initiale de précaution à hauteur de 16,45 M€ en AE et 17,09 M€ en CP ;

  • abondement de 7,82 M€ en AE (hors tranches fonctionnelles) et de 3,14 M€ en CP dans le cadre des reports de l’année 2019 vers 2020 ;

  • dégel en cours de gestion (14,8 M€ en AE et 14,7 M€ en CP) fléché sur des dispositifs d’entretien et de restauration des monuments historiques « hors grands projets » ;

  • fongibilité pour couvrir les besoins de fonctionnement d’autres secteurs patrimoniaux (soutien à l’investissement pour les bâtiments des archives départementales, fouilles archéologiques et centres de conservation et d’étude des vestiges…).



1. Dépenses de fonctionnement : 27,42 M€ en AE et 23,01 M€ en CP


Ces crédits correspondent aux crédits de fonctionnement courant à hauteur de 21,22 M€ en AE et 16,81 M€ en CP et se décomposent comme suit :


  • les crédits centraux : 3,17 M€ en AE et 2,69 M€ en CP, principalement au titre de l’entretien des monuments historiques de l’État réalisé par l’OPPIC ;

  • les crédits déconcentrés : 18,05 M€ en AE et 14,12 M€ en CP au titre de l’entretien des monuments historiques appartenant à l’État répartis sur l’ensemble du territoire.


Les autres crédits de fonctionnement sont constitués des subventions pour charges de service public à hauteur de 6,20 M€ en AE=CP.


Ces crédits sont destinés au Centre des monuments nationaux (CMN) pour l’entretien des monuments nationaux dont il a la charge (5,67 M€) mais également au financement des travaux d’entretien du musée du Louvre (0,53 M€).


2. Dépenses d’investissement : 71,58 M€ en AE et 69,10 M€ en CP


  • crédits centraux : 22,28 M€ en AE et 28,13 M€ en CP


Ces crédits, principalement versés à l’OPPIC, ont notamment permis de couvrir les besoins en matière de rénovation des monuments occupés par les services à compétence nationale (SCN) ainsi que des établissements publics abrités dans des monuments historiques. On peut citer, à titre d’exemple, les opérations suivantes :



  • travaux de restauration des corniches en couronnement des façades et étanchéité du parvis bas du Palais de Chaillot (4,48 M€ en AE et 1,75 M€ en CP) ;

  • travaux de restauration du parc du château de Compiègne (1,66 M€ en AE et 0,74 M€ en CP) ;

  • travaux de restauration de la Petite Écurie du Roy à Versailles (6,14 M€ en AE et 1,24 M€ en CP) ;

  • travaux de restauration des résidences présidentielles (6,62 M€ en AE et 6,44 M€ en CP).


  • crédits déconcentrés : 49,30 M€ en AE et 40,97 M€ en CP



Il s’agit des crédits déconcentrés d’investissement finançant la restauration des monuments historiques sous maîtrise d’ouvrage de l’État en région. Peuvent être citées, à titre d’exemples, les travaux de restauration de la cathédrale de Dijon (3,17 M€ en et 1,79 M€ en CP), la restauration de l’orgue de la cathédrale de Reims (2,58 M€ en AE) ou encore la restauration de la cathédrale de Bordeaux (2,24 M€ en AE et 1,57 M€ en CP).



Suite à la mise en place du "plan sécurité cathédrales" en octobre 2019, une enveloppe de 2 M€ a été allouée pour l'année 2020 à la sécurité incendie. En 2020, les DRAC ont engagé 2,48 M€ au titre des opérations émargeant sur le dispositif plan sécurité cathédrales.



A cela peuvent s'ajouter de nombreuses opérations menées par les DRAC, financées par leurs crédits ordinaires, dans les cathédrales d'État en lien avec la sécurité incendie (installation de dispositifs de détection incendie, mise aux normes des installations électriques, mise aux normes des paratonnerres et parafoudres, intervention sur les colonnes sèches, contrats de télésurveillance...). Ces opérations représentent un engagement de 2,08 M€ et 3,46 M€ en CP.



Au total ce sont donc 4,57 M€ en AE et 4,03 M€ en CP qui ont été consacrés en 2020 à l'amélioration de la sécurité incendie dans les cathédrales de l'État.



3. Dépenses d’intervention : 151,19 M€ en AE et 129,66 M€ en CP


  • crédits centraux : 6,12 M€ en AE et 6,13 M€ en CP


Ces crédits ont permis de financer des dépenses de restauration effectuées en administration centrale, ainsi que des dépenses de fonctionnement au titre de la restauration des Pieux établissements à Rome, initialement inscrites en dépenses d’investissement.



Visant à répondre aux enjeux de la crise sanitaire qui a fortement impacté les secteurs des patrimoines et de l’architecture, ces crédits ont également permis la mise en place, auprès de l’institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) d’un fonds de prêts aux industries culturelles relatif au secteur des patrimoines (4 M€) et d’un fonds de garantie (1 M€).


  • crédits déconcentrés : 145,07 M€ en AE et 123,52 M€ en CP

La consommation des crédits déconcentrés consacrés à la restauration des monuments historiques a été fortement impactée par la crise sanitaire survenue au Printemps 2020 et la mise en place du confinement dès le mois de mars. Le retard de consommation pris durant cette période n’a pu, ensuite, être que partiellement rattrapé, ce qui explique en grande partie l’écart par rapport à la LFI.



12,40 M€ en AE et 12,59 M€ en CP ont été versés à des collectivités ou à des particuliers pour les travaux d’entretien qu’ils réalisent sur les monuments historiques, orgues et objets mobiliers dont ils sont propriétaires.


132,66 M€ en AE et 110,93 M€ en CP ont été versés pour des opérations de restauration engagées par les collectivités locales ou les propriétaires privés qui assurent eux-mêmes la maîtrise d’ouvrage. On peut citer, à titre d’exemple, les opérations relatives à la restauration du château de Monts-sur-Guesnes (0,80 M€ en AE et 0,24 M€ en CP), de la chapelle de Ploërmel (1,22 M€ en AE et 0,37 M€ en CP), du château de la Chaize à Odenas (1,03 M€ en AE et 0,32 M€ en CP) ou la restauration du grand dôme, des escaliers monumentaux, des galeries et grilles du cloître de l’Hôtel-Dieu de Lyon (1 M€ en CP).



Ces dépenses comprennent les versements effectués par les DRAC dans le cadre du fonds partenarial et incitatif visant à aider les collectivités à faibles ressources à entretenir leurs monuments historiques, mis en place en 2018. D’un montant de 16,03 M€ en AE et 7,01 M€ en CP en 2020, les aides de l’État ont d’ores et déjà permis d’engager 443 opérations d’entretien et de restauration dans 14 régions.



Enfin, ces montants intègrent également les dépenses effectuées au titre de l’accompagnement de l’État à la restauration des monuments inscrits sur la liste « Patrimoine en péril » et recensés dans le cadre de la mission confiée à Stéphane Bern (pour un total de 337 monuments inscris ou classés). D’un montant de 8,95 M€ en AE et 5,33 M€ en CP, le niveau d’exécution illustre l’engagement de l’État aux côtés de la Fondation du Patrimoine, en écho au succès populaire rencontré par le Loto du Patrimoine, dont les prévisions de gains estimées par la Française des jeux s’élèvent à près de 21,7 M€ pour cette troisième édition 2020.



Sur 3 900 sites en péril signalés par la Mission Bern, ce sont au total 509 projets (y compris monuments non inscrits ou classés) qui ont pu être sélectionnés en 2018, 2019 et 2020. Les sites concernés, répartis sur tout le territoire français (outre-mer inclus), relèvent d’une grande diversité de typologies (patrimoine rural et vernaculaire, cultuel, culturel, castral, industriel, paysager) et d’époques (du patrimoine archéologique à celui du XXème siècle). Au-delà de la seule restauration de monuments historiques, le Loto du Patrimoine contribue également à la mise en valeur du patrimoine des territoires, en cohérence avec l’action du ministère de la Culture, contribuant ainsi à soutenir l’économie locale.


14,99 M€ en AE=CP ont été versés aux opérateurs monuments historiques et assimilés ci-dessous au titre de leur dotation en fonds propres (hors Centre des monuments nationaux et grands projets).




Les écarts avec la LFI, d’un montant de 3,54 M€ en AE=CP s’expliquent par :


  • la réserve de précaution appliquée à ces subventions pour un montant de 0,23 M€ en AE=CP ;

  • une dotation complémentaire, d’un montant de 1 M€ en AE=CP, en faveur du musée du Louvre ;

  • le versement d’une dotation de 2,80 M€ en AE=CP à l’Opéra national de Paris au titre des travaux de restauration du Palais Garnier dont il assure la maîtrise d’ouvrage ;

  • le versement d’une dotation de 0,15 M€ en AE=CP à l’établissement public du Palais de la Porte Dorée au titre du financement d’une étude préalable relative à la structure du monument ,

  • un redéploiement vers d’autres natures de dépenses provisionnées à hauteur de 0,19 M€.



Les crédits consacrés aux opérations de restauration des monuments nationaux (dotation en fonds propres du Centre des monuments nationaux) se sont élevés à 22,27 M€ en AE et 24,27 M€ en CP.


L’écart avec la LFI s’explique notamment par :

  • un versement complémentaire à hauteur de 15 M€ en AE=CP consacrés aux opérations inscrites sur la liste « Patrimoine en péril » suivies par les DRAC ; ils ont été délégués aux directions régionales dès le début de la gestion 2021. Comme en 2020 (pour un montant de 14 M€), la dotation en fonds propres du CMN sera parallèlement minorée à due concurrence en 2021.

  • un versement complémentaire à hauteur de 2 M€ en CP au titre de la poursuite de l’opération de sécurisation des étangs de Corot à Ville d’Avray.


B/ CRÉDITS MONUMENTS HISTORIQUES « GRANDS PROJETS » : 46,25 M€ en AE et 77,47 M€ en CP


1. Dépenses d’investissement


Les dépenses d’investissement des crédits monuments historiques « Grands Projets », d’un montant de 1,25 M€ en AE et 4,98 M€ en CP ont été exécutés au titre de la rénovation du Quadrilatère Richelieu et des travaux du site parisien des Archives nationales.


2. Dépenses d’opérations financières : 45 M€ en AE et 72,49 M€ en CP


 L’écart entre la LFI et l’exécution s’explique notamment comme suit :

  • une dotation complémentaire de 4,2 M€ en CP pour la restauration du Grand Palais ;

  • une dotation complémentaire de 5 M€ en CP pour le financement du schéma directeur du château de Versailles visant à réduire les restes à payer sur ce poste de dépenses ;

  • par l’octroi d’une dotation complémentaire d’un montant de 30 M€ pour la restauration du château de Villers-Cotterêts correspondant à la participation du programme des investissements d’avenir III au financement de ce projet.

C/ RESTAURATION DE LA CATHEDRALE NOTRE DAME DE PARIS

L’incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris dans la nuit du 15 avril 2019 a entraîné des dégâts majeurs au premier rang desquels la perte de la charpente médiévale et de la quasi-totalité de la charpente restaurée au XIXe siècle par Viollet-le-Duc, l’écroulement de la flèche entraînant le percement des voûtes de la croisée du transept, la fragilisation des pignons et des arcs-boutants due à la variation de la poussée dans la structure de l’édifice et l’altération de certaines pierres due à la chaleur extrême de l’incendie.



À la suite de l’incendie, les travaux urgents de sécurisation et de consolidation de l’édifice ont été engagés très rapidement sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Île-de-France puis à partir du 1er décembre 2019 sous la maîtrise d’ouvrage de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de Notre-Dame de Paris (EP-RNDP). Au 31 décembre 2020, la consommation cumulée s’élève, à ce titre, à 138 M€ en AE et 105 M€ en CP.



Les travaux de consolidation-sécurisation devraient être achevés à l’été 2021 et ont fortement mobilisés, en 2020 et malgré le contexte sanitaire, les acteurs présents sur le chantier. La mise sur cintres des 28 arcs-boutants du chœur et de la nef s’est achevée le 28 février 2020 ; l’échafaudage sinistré a été déposé le 24 novembre ; le déblaiement et le nettoyage des voûtes sont terminés depuis mi-septembre ; les tests de nettoyage des sols et des murs des chapelles-témoins ont été effectués cet été ; la dépose du grand orgue est achevée depuis le 9 décembre. Après l’aspiration des sols effectuée durant l’été et visant à abaisser le niveau de plomb résiduel dans la cathédrale, une aspiration des parois intérieures sera effectuée au premier semestre 2021. La consolidation intérieure des voûtes par échafaudage et la mise sur cintres, qui a démarré dans le transept sud et dans le chœur, se poursuivra tout au cours de ce semestre.



Les travaux définitifs de restauration commenceront fin 2021 lorsque les études préalables puis les projets de restauration auront été validés par les services de l’État chargés des monuments historiques, conformément au code du patrimoine. Pour permettre la réouverture de la cathédrale en avril 2024, l’EP-RNDP a fixé une liste d’opérations prioritaires. Ce périmètre comprend la restauration des voûtes, le nettoyage des espaces intérieurs et la remise en état des installations nécessaires à l’utilisation de la cathédrale. Parallèlement, les travaux de restauration de la charpente, de la couverture et de la flèche seront également menés.



Le schéma directeur d’investissement qui devrait être rendu à la fin du premier semestre 2021, permettra de finaliser le coût d'objectif du projet.



Au total, 53,72 M€ en AE et 72,94 M€ ont été exécutés sur le P175 en 2020 au titre des versements de subvention à l’EP-RNDP. Sur ce montant, 19,21 M€ en CP ont permis à l’EP-RNDP de prendre en charge les restes à payer induit par le transfert des marchés engagés par la DRAC antérieurement à la création de l’établissement.



Le financement de ces travaux de sécurisation a été permis par le rattachement, par voie de fonds de concours sur le programme 175, des dons collectés dans le cadre de la souscription nationale créée par la loi du n° 2019-803 du 29 juillet 2019 (à hauteur de 53,8 M€ en 2020). Pour mémoire, outre l’État (ministère de la Culture et Trésor Public) et l’EP-RNDP, quatre organismes collecteurs ont été désignés, à savoir la Fondation Notre-Dame, la Fondation du Patrimoine, la Fondation de France et le Centre des monuments nationaux. Des conventions cadre ont été signées, le 29 juillet 2019, entre le ministère de la Culture et les organismes collecteurs afin de permettre les premiers versements nécessaires au financement de la phase de sécurisation.


II – AUTRES CRÉDITS DU PATRIMOINE MONUMENTAL (90,88 M€ en AE et 90,54 M€ en CP)


1. Dépenses de fonctionnement : 3,73 M€ en AE et 3,39 M€ en CP



  • Les crédits centraux : 2,24 M€ en AE et 2,33 M€ en CP


Les crédits de fonctionnement courant centraux et se décomposent ainsi :


  • Les crédits déconcentrés : 1,49 M€ en AE et 1,06 M€ en CP


Ces dépenses ont permis l’organisation de manifestations publiques destinées à la promotion du patrimoine monumental et le financement de plusieurs études associées.


  • Subventions pour charges de service public : 80,29 M€ en AE=CP


Ces crédits correspondent à la subvention de fonctionnement attribuée au Centre des monuments nationaux (CMN) et au château de Versailles, selon la décomposition suivante :




L’écart entre la LFI et l’exécution des crédits s’élève à 10,16 M€ en AE=CP et s’explique par :

  • la réserve de précaution appliquée à ces subventions (-1,49 M€) ;

  • un complément à hauteur de 0,50 M€ en faveur du Centre des monuments nationaux au titre du financement des frais de gestion liés au projet de restauration du château de Villers-Cotterêts, au titre des mesures catégorielles et pour le pavoisement ;

  • un complément à hauteur de 6,15 M€ en faveur du château de Versailles au titre des mesures catégorielles et du soutien de l’État à dans le contexte de la crise sanitaire ; 5 M€ ont par ailleurs été versés à l’EP Versailles au titre de soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire à la filiale « Château de Versailles spectacles ».


Le détail des budgets du CMN et de l’EPV est présenté dans la partie « Opérateurs ».


2. Dépenses d’investissement : 0,09 M€ en AE et 0,08 M€ en CP


  • Crédits centraux : 0,09 M€ en AE et 0,08 M€ en CP ont été exécutés au titre des investissements courants des SCN du champ patrimonial (conservation, restauration des collections et numérisation de documents d’archives).



  • Crédits déconcentrés : 0,01 M€ en CP correspondant à des études menées préalablement à la constitution de sites patrimoniaux remarquables, notamment en Occitanie.



3. Dépenses d’intervention : 6,77 M€ en AE et 6,78 M€ en CP


  • Crédits centraux : 5,27 M€ en AE=CP


Ces crédits ont principalement été destinés au financement de subventions diverses liés à la promotion du patrimoine monumental. On peut citer à ce titre les soutiens au Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), à hauteur de 0,20 M€, à l’association Union rempart pour 0,23 M€ ou encore à l’association chantier histoire et architecture médiévale à hauteur de 0,14 M€.



Ce poste de dépense intègre par ailleurs la subvention de fonctionnement versée à l’établissement public du château et domaine de Chambord, pour un montant de 3,62 M€ en AE=CP, dont un complément de 2,7 M€ au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire. L’établissement public du château et domaine de Chambord ne faisant désormais plus partie de la liste des opérateurs, la subvention est versée en titre 6 et non plus sous la forme de subvention pour charges de service public (titre 3, cat. 32).


  • Crédits déconcentrés : 1,50 M€ en AE et 1,51 M€ en CP


Ces subventions, versées aux associations sur l’ensemble du territoire, visent à soutenir et à promouvoir le patrimoine monumental.






 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

99 646 716

111 436 335

99 598 476

106 686 204

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

29 017 017

24 952 137

28 968 777

20 202 006

Subventions pour charges de service public

70 629 699

86 484 198

70 629 699

86 484 198

Titre 5 : Dépenses d’investissement

95 351 074

72 925 818

82 460 426

74 165 582

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

95 351 074

72 925 818

82 460 426

74 018 115

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

 

 

147 467

Titre 6 : Dépenses d’intervention

176 548 303

161 799 066

170 408 528

140 279 885

Transferts aux ménages

 

18 509 436

 

13 344 451

Transferts aux entreprises

 

19 017 428

 

19 124 437

Transferts aux collectivités territoriales

151 736 671

97 790 139

145 596 896

83 522 976

Transferts aux autres collectivités

24 811 632

26 482 062

24 811 632

24 288 020

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

47 375 395

127 544 845

65 675 395

176 244 372

Dotations en fonds propres

47 375 395

127 544 845

65 675 395

176 244 372

Total

418 921 488

473 706 064

418 142 825

497 376 042

 

 

ACTION

02 – Architecture et espaces protégés


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Architecture et espaces protégés

 
 

32 576 588
31 130 038

32 576 588
31 130 038

 
 

32 676 588
31 030 957

32 676 588
31 030 957

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

17 717 775

19 817 005

17 717 775

20 045 491

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

366 172

2 517 089

366 172

2 745 575

Subventions pour charges de service public

17 351 603

17 299 916

17 351 603

17 299 916

Titre 5 : Dépenses d’investissement

350 000

 

450 000

 

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

350 000

 

450 000

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

13 823 500

10 055 922

13 823 500

9 728 355

Transferts aux ménages

 

928 393

 

837 384

Transferts aux entreprises

 

473 927

 

542 091

Transferts aux collectivités territoriales

 

4 535 590

 

4 503 884

Transferts aux autres collectivités

13 823 500

4 118 013

13 823 500

3 844 996

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

685 313

1 257 111

685 313

1 257 111

Dotations en fonds propres

685 313

1 257 111

685 313

1 257 111

Total

32 576 588

31 130 038

32 676 588

31 030 957

 

dépenses de fonctionnement

Dépenses de fonctionnement courant : 2,52 M€ en AE et 2,75 M€


L’écart constaté entre l’exécution et la prévision LFI s’explique par des redéploiements effectués, notamment à l’échelon déconcentré, en faveur des opérations pluriannuelles d’études relatives aux secteurs sauvegardés, ainsi qu’à la participation, à ces mêmes études, des collectivités concernées par voie de fonds de concours.

• Crédits centraux : 0,46 M€ en AE et 0,27 M€ en CP


Ces crédits ont permis de financer des études et des prestations de service en architecture ainsi que le financement de la mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques (MIQCP), notamment des missions effectuées par les architectes consultants qui participent aux jurys de concours ou d’appels d’offre. La MIQCP est une structure regroupant des spécialistes de haut niveau du droit de la commande publique et des processus de réalisation des constructions publiques. Elle assure également un travail quotidien de conseil aux maîtres d’ouvrage publics ainsi que des actions de formation.


• Crédits déconcentrés : 2,06 M€ en AE et 2,48 M€ en CP


L’exécution en DRAC correspond notamment à des opérations pluriannuelles d’études relatives aux secteurs sauvegardés, par exemple à Périgueux, Saint-Omer, ou Strasbourg.


Subventions pour charges de service public : 17,30 M€ en AE=CP


La subvention versée pour le fonctionnement de la Cité de l’architecture et du patrimoine (CAPA) s’est établie à 17,30 M€ en AE=CP.

L’écart avec la LFI, d’un montant de 0,05 M€, s’explique par l’application de la réserve de précaution.



dépenses d’intervention

Dépenses d’intervention : 10,06 M€ en AE et 9,73 M€


Initialement prévus en « transferts aux autres collectivités » à hauteur de 13,82 M€ en AE=CP, une partie de ces crédits a été ventilée sur les autres catégories budgétaires du titre 6.


L’écart avec la LFI, d’un montant de 3,77 M€ en AE et 4,09 M€ en CP, s’explique principalement par une fongibilité vers l’enveloppe de fonctionnement.


• Crédits centraux : 0,97 M€ en AE=CP


Les crédits centraux concernent principalement la rubrique « transfert aux autres collectivités » à hauteur de 0,77 M€ en AE=CP, mais également la rubrique « transferts aux entreprises » à hauteur de 0,19 M€ en AE=CP et ont permis le soutien aux structures de diffusion de l’architecture ainsi qu’à la profession d’architecte.

• Crédits déconcentrés : 9,09 M€ en AE et 8,76 M€ en CP


Transferts aux ménages : 0,93 M€ en AE et 0,84 M€ en CP

Ces crédits ont participé au soutien d’études et de travaux engagés par des particuliers aux abords des espaces protégés.

Transferts aux entreprises : 0,28 M€ en AE et 0,35 M€ en CP

Ces crédits ont permis, d’une part, la promotion, la diffusion et la sensibilisation à l’architecture en région, et d’autre part, le soutien des études et des travaux engagés aux abords des espaces protégés.


Transferts aux collectivités territoriales : 4,53 M€ en AE et 4,50 M€ en CP


Les crédits alloués aux collectivités territoriales ont permis de financer :

  • les dispositifs liés aux villes et pays d’art et d’histoire (VPAH) pour 2,78 M€ en AE et 2,77 M€ en CP ;

  • l’élaboration (études préalables et documents de gestion) des sites patrimoniaux remarquables, mais également des travaux engagés par les propriétaires publics aux abords de monuments historiques en secteurs sauvegardés à hauteur de 1,54 M€ en AE et 1,55 M€ en CP ;

  • des actions de valorisation et de promotion de l’architecture pour 0,21 M€ en AE et 0,18 M€ en CP.

Transferts aux autres collectivités : 3,34 M€ en AE et 3,07 M€ en CP


Les crédits alloués aux autres collectivités ont permis de financer :

  • 0,26 M€ en AE=CP ont financé les dispositifs liés aux villes et pays d’art et d’histoire (VPAH) ;

  • 0,03 M€ en AE et 0,04 M€ en CP ont permis de mener les études pour la création d’un périmètre délimité des abords, les études pour la constitution des sites patrimoniaux remarquables et les études préalables aux campagnes de labellisation « Architecture contemporaine remarquable » ;

  • 2,60 M€ en AE et 2,50 M€ en CP concernent des actions de valorisation et de promotion de l’architecture ;

  • 0,45 M€ en AE et 0,27 M€ en CP ont été affectés à des travaux en espaces protégés.



dépenses d’opérations financières

La dotation en fonds propres versée à la Cité de l’architecture et du patrimoine (CAPA) s’élève à 1,26 M€ en AE=CP.


L’écart à la LFI, d’un montant de 0,57 M€ en AE=CP, s’explique par un redéploiement de gel (0,07 M€) et par le versement d’un complément exceptionnel à hauteur de 0,50 M€ visant à soutenir le projet de réserves et de centre des collections et archives d’architecture.


 

ACTION

03 – Patrimoine des musées de France


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Patrimoine des musées de France

 
 

345 834 941
397 661 605

345 834 941
397 661 605

 
 

350 092 477
387 216 380

350 092 477
387 216 380

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

296 178 247

346 828 650

299 078 247

331 233 567

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 874 492

36 634 063

14 774 492

21 038 980

Subventions pour charges de service public

284 303 755

310 194 587

284 303 755

310 194 587

Titre 5 : Dépenses d’investissement

9 659 249

10 538 179

11 016 785

13 420 637

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

9 659 249

10 538 179

11 016 785

13 420 637

Titre 6 : Dépenses d’intervention

26 579 959

22 779 862

25 579 959

22 319 678

Transferts aux entreprises

 

83 920

 

88 920

Transferts aux collectivités territoriales

14 160 000

15 097 905

13 160 000

14 594 436

Transferts aux autres collectivités

12 419 959

7 598 037

12 419 959

7 636 322

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

13 417 486

17 514 914

14 417 486

20 242 498

Dotations en fonds propres

13 417 486

17 514 914

14 417 486

20 242 498

Total

345 834 941

397 661 605

350 092 477

387 216 380

 

dépenses de fonctionnement


Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 346,83 M€ en AE et 331,23 M€ en CP.


Dépenses de fonctionnement courant : 36,63 M€ en AE et 21,04 M€ CP


• Crédits centraux : 36,58 M€ en AE et 21,01 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement courant de l’action 03 « Patrimoine des musées de France » correspondent, pour 15,78 M€ en AE et 15,49 M€ en CP, aux moyens de fonctionnement alloués aux musées nationaux et autres institutions disposant du statut de service à compétence nationale relevant du service des musées de France (fonctionnement des services, entretien des bâtiments, conservation et connaissance scientifique des œuvres, accueil du public). Ces dépenses sont réparties par structure comme suit :


Au regard de la LFI 2020, l’exécution présentée ci-dessus intègre des crédits inscrits initialement en investissement et au titre de la restauration des collections nationales, qui sont très majoritairement consommés en fonctionnement par les musées nationaux.


Par ailleurs, 20,80 M€ en AE et 5,52 M€ en CP ont été exécutés comme suit :


  • 0,36 M€ en AE et 0,32 M€ en CP dans le cadre de dépenses assurées par l’administration centrale (transport des œuvres, assurances…) ;

  • 2,08 M€ en AE=CP ont été versés à la société 2C Marseille pour le fonctionnement du centre de conservation et de ressources du MuCEM dans le cadre du PPP (qui couvre les coûts de fonctionnement du bâtiment et les frais financiers). Ces crédits étaient initialement inscrits en LFI en investissement. Le montant des crédits engagés au titre du remboursement du capital est précisé dans la rubrique « Dépenses d’investissement » de l’action n°03 ;

  • 18,36 M€ en AE et 3,12 M€ en CP ont été versés à la société Chenue au titre du gardiennage des collections de certains opérateurs nationaux, et notamment pour assurer le renouvellement du bail à compter du 1er janvier 2021.



• Crédits déconcentrés : 0,06 M€ en AE et 0,03 M€ en CP


Ces crédits ont été exécutés en DRAC pour des dépenses de fonctionnement spécifiques et ponctuelles.


Subventions pour charges de service public : 310,19 M€ en AE=CP


Les subventions pour charges de service public des opérateurs se décomposent de la façon suivante :


1. Les opérateurs strictement muséaux : Louvre, Branly, Orsay, Guimet, Fontainebleau, Picasso, Henner - Moreau, MuCEM


Les crédits de fonctionnement pour charges de service public de ces opérateurs s’élèvent à 182 M€ en AE=CP. Ils sont répartis comme suit :

Au regard de la LFI 2020, l’exécution présentée ci-dessus intègre des crédits inscrits initialement en investissement et au titre de la restauration des collections nationales, qui sont très majoritairement consommés en fonctionnement par les musées nationaux.


Par ailleurs, 20,80 M€ en AE et 5,52 M€ en CP ont été exécutés comme suit :


  • 0,36 M€ en AE et 0,32 M€ en CP dans le cadre de dépenses assurées par l’administration centrale (transport des œuvres, assurances…) ;

  • 2,08 M€ en AE=CP ont été versés à la société 2C Marseille pour le fonctionnement du centre de conservation et de ressources du MuCEM dans le cadre du PPP (qui couvre les coûts de fonctionnement du bâtiment et les frais financiers). Ces crédits étaient initialement inscrits en LFI en investissement. Le montant des crédits engagés au titre du remboursement du capital est précisé dans la rubrique « Dépenses d’investissement » de l’action n°03 ;

  • 18,36 M€ en AE et 3,12 M€ en CP ont été versés à la société Chenue au titre du gardiennage des collections de certains opérateurs nationaux, et notamment pour assurer le renouvellement du bail à compter du 1er janvier 2021.



• Crédits déconcentrés : 0,06 M€ en AE et 0,03 M€ en CP


Ces crédits ont été exécutés en DRAC pour des dépenses de fonctionnement spécifiques et ponctuelles.


Subventions pour charges de service public : 310,19 M€ en AE=CP


Les subventions pour charges de service public des opérateurs se décomposent de la façon suivante :


1. Les opérateurs strictement muséaux : Louvre, Branly, Orsay, Guimet, Fontainebleau, Picasso, Henner - Moreau, MuCEM


Les crédits de fonctionnement pour charges de service public de ces opérateurs s’élèvent à 182 M€ en AE=CP. Ils sont répartis comme suit :


L’écart entre la LFI et l’exécution des crédits s’élève à 13,21 M€ en AE=CP et s’explique par :

  • la réserve de précaution appliquée à ces subventions (-3,75 M€) ;

  • un complément à hauteur de 0,21 M€ en faveur du musée du Louvre au titre des mesures catégorielles ;

  • un complément à hauteur de 10,40 M€ en faveur du musée d’Orsay au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire, des mesures catégorielles, d’un transfert depuis les crédits de titre 2 du ministère consécutif à un départ en retraite ;

  • un complément à hauteur de 0,60 M€ en faveur du musée Guimet au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire ;

  • un complément à hauteur de 1,60 M€ en faveur du château de Fontainebleau au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire ;

  • un complément à hauteur de 4,06 M€ en faveur du musée Picasso au titre du transfert de la masse salariale du directeur au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire ;

  • un complément à hauteur de 0,12 M€ en faveur du musée Jean-Jacques Henner et du musée Gustave Moreau au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire.



2. Les opérateurs ayant une activité non exclusivement muséale : CNAC-GP, les Arts décoratifs, EPPPD


Les crédits de fonctionnement pour charges de service public des opérateurs ayant une activité non exclusivement muséale s’élèvent à 100,38 M€ en AE=CP et sont répartis comme suit :




L’écart entre la LFI et l’exécution des crédits s’élève à 10,39 M€ en AE=CP et s’explique par :

  • la réserve de précaution appliquée à ces subventions (-2,26 M€) ;

  • un complément à hauteur de 9,36 M€ en faveur du centre national d’art et de la culture Georges Pompidou au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire et du surcoût lié aux titularisations Sauvadet ;

  • un complément à hauteur de 3 M€ en faveur du musée des Arts Décoratifs au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire ;

  • un complément à hauteur de 0,30 M€ en faveur de l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée au titre du soutien de l’État dans le contexte de la crise sanitaire.



3. Les opérateurs dont l’activité muséale n’est pas prépondérante : Institut national d’histoire de l’art et Réunion des musées nationaux-Grand Palais


Les subventions pour charges de service public des opérateurs ayant une activité « non muséale » s’élèvent à 27,79 M€ en AE=CP et se décomposent comme suit :



L’écart entre la LFI et l’exécution, d’un montant de 2,26 M€ en AE=CP, s’explique par :

  • la réserve de précaution appliquée à ces subventions (-1,28 M€) ;

  • un complément à hauteur de 0,04 M€ en faveur de l’institut national d’histoire de l’art au titre notamment du financement des dépenses de communication du festival de l’histoire de l’art ;

  • un complément à hauteur de 3,50 M€ en faveur de l’établissement public de la réunion des musées nationaux et du Grand Palais au titre de diverses charges de fonctionnement.


dépenses d’investissement


Les dépenses d’investissement de l’action 03 s’élèvent à 10,54 M€ en AE et 13,42 M€ en CP.


• Crédits centraux : 9,89 M€ en AE et 13,39 M€ en CP


Ces crédits correspondent aux opérations d’investissement pilotées en administration centrale détaillées ci-dessous :


  • le centre de conservation et de recherche, dédié à l’accueil et à l’étude des collections du MuCEM à Marseille dans le cadre du PPP : 1,2 M€ en CP versés au titre de l’investissement ;

  • les investissements sous maîtrise d’ouvrage des SCN : 0,72 M€ en AE et 0,60 M€ en CP ;

  • l’aménagement et la rénovation des sites des différents SCN musées au titre de la convention annuelle avec l’OPPIC : 3,71 M€ en AE et 4,85 M€ en CP ;

  • diverses dépenses effectuées en matière de valorisation et de promotion des collections muséales (0,81 M€ en AE et 2,09 M€ en CP).

Il convient de retraiter les dépenses liées à l’acquisition par l’État des abords du Grand Palais à la ville de Paris au profit de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais (4,65 M€ en AE=CP), celles-ci ayant fait l’objet d’un remboursement en gestion par la RMN-GP se traduisant dans Chorus par un rétablissement de crédits imputé à tort sur les dépenses de l’action 1. Au total, les dépenses d’investissement centrales de l’action 3 s’élèvent à 5,24 M€ en AE et 8,74 M€ en CP.


• Crédits déconcentrés : 0,65 M€ en AE et 0,03 M€ en CP


Ces crédits ont notamment été exécutés au titre de l’opération d’aménagement de l’hôtel Lantin (musée Magnin) à Dijon.



dépenses d’intervention


Les dépenses d’intervention de l’action 03 s’élèvent à 22,78 M€ en AE et 22,32 M€ en CP.

• Crédits centraux : 1,20 M€ en AE et 0,79 M€ en CP


Ces crédits ont notamment permis de contribuer :

  • au financement de l’investissement de l’EPCC du Centre national du costume de scène et de la scénographie de Moulins à hauteur de 0,80 M€ en AE et 0,40 M€ en CP ;

  • au financement du GIP Port-Royal à hauteur de 0,47 M€ en AE=CP ;

  • à la participation de l’État au financement de l’exposition « Divas arabes. D'Oum Kalthoum à Dalida » réalisée par l’Institut du monde arabe à hauteur de 0,20 M€ en AE=CP ;

  • au financement de dispositifs de recherche et de valorisation du secteur des musées à hauteur de 0,30 M€ en AE=CP.


Un rétablissement de crédits (0,58 M€ en AE=CP induisant une consommation négative dans Chorus) a été procédé consécutivement au règlement d’une décision de justice au profit de l’État dans le cadre d’un contentieux relatif à une opération de travaux du

Centre national du costume de scène et de la scénographie (CNCS) de Moulins.


• Crédits déconcentrés : 21,58 M€ en AE et 21,53 M€ en CP


Dans le cadre de la politique territoriale du ministère, ces crédits ont notamment été utilisés :


  • à hauteur de 9,01 M€ en AE et 8,77 M€ en CP pour la construction ou la rénovation de plusieurs musées territoriaux au premier rang desquels :

  • la cité de l’accordéon et des patrimoines de Tulle (1,22 M€ en AE et 0,37 M€ en CP) ;

  • le musée Ingres de Montauban (1,14 M€ en CP) ;

  • le musée d’histoire maritime de Saint-Malo (0,8 M€ en AE) ;

  • le musée de l’Inguimbertine à Carpentras (0,8 M€ en AE et 0,12 M€ en CP) ;

  • le musée Mathurin Méheut dans l’enceinte des haras nationaux de Lamballe (0,71 M€ en AE) ;

  • le musée Alphonse-Georges-Poulain de Vernon (0,60 M€ en AE) ;

  • le musée Savoisien de Chambéry (0,54 M€ en CP) ;

  • les réserves mutualisées des musées de Reims (0,50 M€ en CP).


  • à hauteur de 1,94 M€ en AE=CP pour soutenir des expositions en région ;

  • à hauteur de 7,36 M€ en AE et 7,49 M€ en CP pour soutenir des actions de recherche, de connaissance, de valorisation et de promotion des collections ;

  • à hauteur de 3,27 M€ en AE et 3,33 M€ en CP pour soutenir la restauration et la conservation des œuvres.


dépenses d’opérations financières


Ces crédits ont permis de financer les investissements des établissements suivants :



L’écart entre la LFI et l’exécution constatée s’élève à 4,10 M€ en AE et 5,83 M€ en CP et s’explique par :


  • un complément exceptionnel de 2,42 M€ en AE et 3,15 M€ en CP permis par les marges dégagées consécutivement à la diminution de la réserve de précaution du programme ;

  • une dotation complémentaire de crédits d’investissement au musée d’Orsay à hauteur de 1,5 M€ en AE=CP ;

  • une dotation complémentaire de crédits d’investissement au château de Fontainebleau au titre des surcoûts sur le schéma directeur induits par la crise sanitaire (0,6 M€ en AE=CP) et pour la poursuite de la mise en œuvre de son schéma directeur (1 M€ en CP) ;

le fléchage de la dotation en fonds propres hors gel du musée Picasso (0,42 M€ en AE=CP) vers les crédits d’investissements centraux au titre de la participation du musée au financement des travaux relatifs au Centre d’étude picassiennes.









 

ACTION

04 – Patrimoine archivistique et célébrations nationales


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Patrimoine archivistique et célébrations nationales

 
 

32 574 248
23 373 035

32 574 248
23 373 035

 
 

31 484 248
24 693 319

31 484 248
24 693 319

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

13 411 024

14 501 241

13 411 024

14 012 020

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

13 241 024

14 338 712

13 241 024

13 849 491

Subventions pour charges de service public

170 000

162 529

170 000

162 529

Titre 5 : Dépenses d’investissement

13 683 174

2 157 676

12 593 174

4 595 468

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

13 683 174

919 080

12 593 174

2 745 555

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

1 238 596

 

1 849 912

Titre 6 : Dépenses d’intervention

5 480 050

6 714 118

5 480 050

6 085 831

Transferts aux collectivités territoriales

1 480 050

5 789 133

1 480 050

5 293 227

Transferts aux autres collectivités

4 000 000

924 984

4 000 000

792 604

Total

32 574 248

23 373 035

31 484 248

24 693 319

 

dépenses de fonctionnement

 

Les dépenses de fonctionnement de l’action 04 s’élèvent à 14,34 M€ en AE et 13,85 M€ en CP.
 

Les dépenses de fonctionnement courant pour les archives s’élèvent à 14,34 M€ en AE et 13,85 M€ en CP.

 

Elles sont principalement constituées des dépenses relatives au fonctionnement des services d’archives nationales (13,80 M€ en AE et 13,31 M€ en CP) et du Centre national du microfilm et de la numérisation :

  • SCN Archives nationales (AN) : 11,21 M€ en AE et 11,03 M€ en CP ;

  • SCN Archives nationales du monde du travail (ANMT) et SCN Archives nationales de l’Outre-Mer (ANOM) : 2,16 M€ en AE et 1,96 M€ en CP ;

  • Centre national du microfilm et de la numérisation (CNMN) : 0,43 M€ en AE et 0,32 M€ en CP.

Par ailleurs, 6 325 € CP ont été exécutés en services déconcentrés pour la valorisation et la préservation des archives à Mayotte et en Guyane.
 

Subventions pour charges de service public : 0,16 M€ en AE=CP
 

Comme chaque année, la subvention pour charges de service public versée à la Cité de l’architecture et du patrimoine à hauteur de 0,16 M€ en AE=CP est destinée au traitement des archives d’architectes, conformément aux missions statutaires relatives à la contribution de cette institution « à la collecte, à la conservation et à la valorisation des archives d’architecture » (Art. R142-1du Code du patrimoine, 2°).

 

 

dépenses d’investissement

Les dépenses d’investissement de l’action 04 s’élèvent à 2,16 M€ en AE et 4,60 M€ en CP et se répartissent comme suit :

  • SCN Archives nationales (AN) : 1,60 M€ en AE et 1,75 M€ en CP ;

  • SCN des ANOM et des ANMT à hauteur de 0,54 M€ en AE et 0,49 M€ en CP ;

  • OPPIC : 1,70 M€ en AE et 3,75 M€ en CP pour plusieurs opérations de travaux portant sur les sites archivistiques, et notamment :

    • schéma directeur du site des Archives nationales de Paris : 1,40 M€ en CP ;

    • réalisation d’études et de travaux : 1,70 en AE et 2,35 M€ de CP.

  • Le service interministériel des Archives de France (SIAF) : 0,11 M€ en AE et 0,40 M€ en CP, notamment au titre du système d’information archivistique.

 

Un rétablissement de crédits, induisant une consommation négative à hauteur de 1,80 M€ en AE=CP, est intervenu après clôture d’opérations sous maîtrise d’ouvrage de l'OPPIC.
 

Les crédits destinés au projet d’extension du site de Pierrefitte-sur-Seine, sous maîtrise d’ouvrage de l'OPPIC, n’ont pu être exécutés en 2020 du fait du retard pris sur les études préalables. Ils font l’objet d’une demande de report sur l’exercice 2021 à hauteur de 8 M€ en AE.

 

 

dépenses d’intervention

 

Les dépenses d’intervention de l’action 04 s’élèvent à 6,71 M€ en AE 6,09 M€ en CP.
 

• Crédits centraux : 0,47 M€ en AE=CP

 

Ces crédits ont majoritairement permis d’aider des associations agissant en faveur de la conservation et de la diffusion des archives.
 

• Crédits déconcentrés : 6,25 M€ en AE et 5,62 M€ en CP

 

Interventions en fonctionnement : 1,49 M€ en AE et 1,51 M€ en CP

 

Ces crédits ont été destinés au financement d’opérations de restauration, de conservation, de numérisation, d’encodage d’instruments de recherche et de valorisation du patrimoine archivistique en région, ainsi qu’au volet régional des commémorations et célébrations nationales.

 

Interventions en investissement : 4,76 M€ en AE et 4,11 M€ en CP

 

Ces crédits ont principalement contribué au financement de la construction ou la rénovation de bâtiments d’archives départementales, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes (0,10 M€ en AE et 1,63 M€ en CP), dans les Hauts-de-France (1,60 M€ en AE et 0,13 M€ en CP), en Bretagne (0,89 M€ en AE et 0,32 M€ en CP) en Normandie (0,80 M€ en AE) et en Occitanie (0,15 M€ en AE et 0,82 M€ en CP).

 

 

 

ACTION

08 – Acquisition et enrichissement des collections publiques


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Acquisition et enrichissement des collections publiques

 
 

9 775 311
8 874 968

9 775 311
8 874 968

 
 

9 775 311
8 834 083

9 775 311
8 834 083

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

50 000

67 757

50 000

59 428

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

19 781

 

11 452

Subventions pour charges de service public

50 000

47 976

50 000

47 976

Titre 5 : Dépenses d’investissement

2 546 448

2 274 349

2 546 448

2 274 348

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

2 546 448

2 274 349

2 546 448

2 274 348

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 925 118

2 784 416

3 925 118

2 751 861

Transferts aux entreprises

 

4 378

 

4 378

Transferts aux collectivités territoriales

2 177 118

2 640 851

2 177 118

2 608 296

Transferts aux autres collectivités

1 748 000

139 187

1 748 000

139 187

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

3 253 745

3 748 445

3 253 745

3 748 445

Dotations en fonds propres

3 253 745

3 748 445

3 253 745

3 748 445

Total

9 775 311

8 874 968

9 775 311

8 834 083

 

dépenses de fonctionnement

Une subvention pour charges de service public a été versée au Centre des monuments nationaux pour 0,05 M€ en AE=CP pour des opérations d’inventaires liées aux acquisitions.


0,02 M€ en AE et 0,01 M€ en CP ont par ailleurs été exécutés en fonctionnement au titre de dépenses liées au transport d’œuvre d’art.



dépenses d’investissement

Les dépenses d’investissement s’élèvent à 2,27 M€ en AE=CP et se décomposent comme suit :

Conformément à ses missions statutaires, la RMN-GP acquiert, pour le compte de l’État et sur décision de la ministre chargée de la Culture, des biens culturels présentant un intérêt ou une valeur artistique, archéologique, ethnologique ou historique et destinés à faire partie des collections nationales confiées à la garde des musées nationaux.


Le Fonds du patrimoine bénéficie chaque année à tous les domaines d’intervention du programme (patrimoine, architecture, musées, archives). Il est réservé aux acquisitions d’œuvres de grande importance patrimoniale, en particulier les œuvres qualifiées de Trésor national.


En 2020, ce fonds a notamment permis de financer :

  • deux tableaux de Jean-Honoré Fragonard, Le Jeu de la palette et La Bascule, 1761-1765, pour le compte du musée du Louvre (0,50 M€) ;

  • une basse de violon recoupée en violoncelle à décor polychrome aux armes de Charles IX par Amadeo Amati, Crémone, 1572, pour le compte Musée de la musique de la Cité de la musique – Philharmonie de Paris (0,20 M€) ;

  • une sculpture Je suis belle d’Auguste Rodin, vers 1885, pour le compte du musée Rodin (0,10 M€) ;

  • une pendule en porcelaine de Sèvres offerte en 1830 à Adrien-Charles Calley Saint Paul, pour le compte du musée Adrien Dubouché – Cité de la céramique Sèvres-Limoges (0,05 M€) ;

  • un ensemble de lots d’archives de l’Établissement Gustave Eiffel, pour le compte des Archives nationales du monde du travail (0,05 M€).


dépenses d’intervention

Les dépenses d’intervention, consommées à hauteur de 2,78 M€ en AE et 2,75 M€ en CP, permettent de contribuer à l’enrichissement des collections publiques n’appartenant pas à l’État, notamment celles des musées territoriaux.


  •  Crédits centraux : 1,40 M€ en AE=CP (dont 1,21 M€ en AE=CP au titre du Fonds du patrimoine)


Ces crédits ont notamment permis les acquisitions suivantes :

  • un ensemble de dessins et correspondances de Léonard Foujita, pour le compte du musée des Beaux-Arts de Reims (0,18 M€) ;

  • la collection archéologique Vallentin du Cheylard (1er siècle avant notre ère – IVe siècle de notre ère), pour le compte du musée d’art et d’histoire d’Orange (0,16 M€) ;

  • une installation vidéo de William Kentridge O Sentimental Machine, 2015, pour le compte de la métropole européenne de Lille (0,12 M€) ;

  • un tableau de Laurent Pécheux, Virginie devant le décemvir Appius Claudius et consignée à Marcus Claudius dit aussi La Mort de Virginie, 1776, pour le compte de la ville de Chambéry (0,10 M€).


  • Crédits déconcentrés : 1,38 M€ en AE et 1,35 M€ en CP


Ces crédits ont contribué au financement d’acquisitions par l’intermédiaire de l’ensemble des DRAC, principalement au travers des fonds régionaux d’acquisition pour les musées territoriaux.


dépenses d’opérations financières

Les dotations en fonds propres s’élèvent à 3,75 M€ en AE=CP.

Les dotations en fonds propres ont notamment bénéficié au CNAC-GP, au Musée Guimet, au Musée du Quai Branly, au CMN et la CAPA


Au titre du Fonds du patrimoine, ces crédits ont notamment permis les acquisitions suivantes :

  • un tableau de Jean-Baptiste Oudry, Cadet et Hermine, 1728-1732, pour le compte de l’établissement public du Musée national du Château de Fontainebleau (0,21 M€) ;

  • un ensemble issu du Fonds Julien Green (manuscrits des œuvres théâtrales), pour le compte de la Bibliothèque nationale de France (0,15 M€) ;

  • un « déjeuner vu d’Égypte coloriées à fond bleu » dit cabaret égyptien en porcelaine de Sèvres, 1810 / 1811, pour le compte de l’établissement public du Musée national du Château de Fontainebleau (0,15 M€) ;

  • une œuvre de Le Corbusier, Modulor à l’échelle, 1954, pour le compte du Centre National d’Art et de Culture-Georges Pompidou (0,12 M€) ;

  • un dessin de Victor Hugo, Le château de Corbus, 1860, pour le compte de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (0,08 M€).

Au total et toutes natures de dépenses confondues, le Fonds du patrimoine a permis en 2020 de financer des acquisitions pour un montant total de 2,87 M€ en AE=CP.



 

ACTION

09 – Patrimoine archéologique


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Patrimoine archéologique

 
 

136 972 761
153 783 097

136 972 761
153 783 097

 
 

136 972 761
159 401 386

136 972 761
159 401 386

 

Au total, l’exécution de l’action 9 s’élève à 153,78 M€ en AE et 159,40 M€ en CP :


  • 25,87 M€ en AE et 31,49 M€ en CP pour l’archéologie et le patrimoine archéologique ;


  • 127,91 M€ en AE=CP au titre du soutien aux opérations d’archéologie préventive détaillée ci-après :


DÉTAIL SUR LE SOUTIEN AUX OPÉRATIONS D’ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE :