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Bilan stratégique du rapport annuel de performances


Michel MIRAILLET

Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international

Responsable du programme n° 185 : Diplomatie culturelle et d'influence




La politique d’influence de la France à l'étranger bénéficie, depuis 2017, de nouvelles orientations stratégiques et se voit confirmée comme « l'un des trois piliers fondamentaux de notre politique étrangère globale », rappelé par le ministre de l’Europe et des affaires étrangères dans son discours à l’occasion de la Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs en août 2019. Le Président de la République a fixé à notre diplomatie d’influence des orientations majeures pour l’ensemble du quinquennat, énoncées en 2017 dans les discours de la Sorbonne, de Ouagadougou et, en mars 2018, à l’Institut de France, avec notamment la présentation du plan pour la langue française et le plurilinguisme. Dans un contexte de concurrence exacerbé au plan international, il s’agit d’accroître l’attractivité de notre pays dans ses multiples dimensions, culturelle, économique, touristique, éducative et universitaire, scientifique et de soutenir la réalisation des objectifs politiques, sécuritaires et économiques de notre diplomatie, avec un souci permanent de modernisation de notre offre et de notre action. Il s’agit également, comme l’a rappelé le ministre de l’Europe et des affaires étrangères à l'occasion de la clôture de la Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs de 2019, de se poser une question fondamentale, dans toutes nos coopérations : « préparons-nous la prochaine génération de ceux qui aimeront et seront attachés à la France ? Car dans ce domaine, comme dans d’autres, nous contenter de reproduire les mêmes recettes, c’est nous condamner au déclin ».


Cette politique, définie et conduite par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE) et mise en œuvre par les postes et par les opérateurs, s’articule autour de quatre orientations stratégiques majeures : promouvoir la langue française et impulser une nouvelle dynamique de développement de l’enseignement français et francophone à l’étranger ; placer la coopération universitaire, scientifique et de recherche au cœur de l’attractivité de notre territoire ; poursuivre la promotion des savoir-faire, des idées et de la créativité françaises notamment dans le secteur des industries culturelles et créatives auprès de nos partenaires à l’étranger ; et enfin la promotion des intérêts économiques et commerciaux de la France.


La pandémie qui a touché le monde entier au cours de l'année 2020 n'a pas épargné la France et son réseau à l'étranger. Malgré tout, notre réseau de coopération et d'action culturelle à l'étranger est resté pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs assignés par le Gouvernement tout en s'adaptant aux différents contextes locaux compte tenu de la crise sanitaire et de ses effets.



Les orientations stratégiques qui structurent notre diplomatie d’influence et économique se sont déclinées de la manière suivante :



1/ Promouvoir la langue française et impulser une nouvelle dynamique au développement de l’enseignement français et francophone


La diffusion, la promotion et l’enseignement du français et en français sont au confluent des politiques de développement et de rayonnement culturel et linguistique. Ils sont au cœur de la politique d'influence de notre pays et constituent des priorités du plan pour la langue française et le plurilinguisme présenté par le Président de la République le 20 mars 2018 à l’Institut de France.

Ainsi, la mise en œuvre des mesures du plan pour la langue française et le plurilinguisme s’est poursuivie en 2020 malgré les conditions particulières liées à la crise sanitaire et ses effets. Le réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger est resté fortement mobilisé et a su réorienter ses actions en tant que de besoin notamment dans le domaine prioritaire de l’éducation, afin d’atteindre les objectifs fixés par le Président pour le développement d’un enseignement français et en français de qualité dans le monde. Ces actions ont notamment permis de former près de 32 000 enseignants de français en 2020. Nos postes diplomatiques ont élaboré un plan éducation pluriannuel (2020-2024) présentant leur stratégie globale de mise en œuvre des objectifs du plan présidentiel, intégrant la crise sanitaire, ses contraintes spécifiques et ses conséquences sur les actions de coopération.

La deuxième édition de la journée internationale du professeur de français s’est tenue le 26 novembre 2020. Portée par la fédération internationale des professeurs de français (FIPF) et le réseau de coopération et d’action culturelle français à l'étranger, elle reçoit le soutien du MEAE à travers sa subvention annuelle. Pour des raisons liées au contexte sanitaire, le congrès annuel de la FIPF a été reporté en 2021. Des actions de formation des cadres associatifs et des jeunes enseignants internationaux ont malgré tout pu être mises en place à distance.


Dans ce contexte difficile, le développement du réseau d’enseignement français à l’étranger, dont la gestion administrative est confiée à l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), s’est malgré tout poursuivi. La subvention pour charges de service public versée à l’opérateur a ainsi été augmentée, en appui à la mise en œuvre du plan de développement de l’enseignement français. Et pour venir en aide à ce réseau dans le cadre de la crise sanitaire, le ministère a pu bénéficier en troisième loi de finances rectificative de 50 M€ sur le programme 185 à destination des familles étrangères en difficultés et des établissements d'enseignement dans le monde, pour faire face aux besoins exceptionnels liés à la pandémie. Dans l’ensemble du réseau à l'étranger, la continuité pédagogique a été assurée à travers le recours à l’enseignement à distance. Enfin, la dynamique d’homologation s’est également poursuivie puisqu'à la rentrée de septembre 2020, le réseau d’enseignement français à l’étranger comptait 540 établissements, contre 524 en 2019, qui scolarisaient 370 000 élèves.


La dynamique de croissance d’une offre éducative bilingue francophone de qualité s'est maintenue en 2020, à travers le développement du réseau labellisé LabelFrancEducation, pour lequel un objectif de 500 filières labellisées est fixé dans le Plan pour la langue française et le plurilinguisme. En 2020, ce réseau compte 456 filières ou établissements scolaires implantés dans 60 pays. L’objectif de 500 établissements labéllisés devrait être atteint en 2022.


Afin de préserver les réseaux scolaires francophones du Moyen-Orient, partenaires historiques de la coopération française, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a mis en place un soutien exceptionnel de 1,1 M€ dont ont bénéficié les établissements de 5 pays de la région : Liban, Égypte, Jordanie, Territoires palestiniens, Israël. Ce soutien est conjoint avec l’Œuvre d’Orient qui y contribue à même hauteur.


Enfin, le renforcement de l'usage du français dans les enceintes internationales étant également un objectif du plan, le fonds d’intervention linguistique, permettant le financement de formations destinées à des diplomates et hauts fonctionnaires de pays européens et voisins de l’Union européenne non membres, associés ou observateurs de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a pu se mettre en place en 2020 et a bénéficié à 7 pays (Biélorussie, Espagne, Finlande, Pays-Bas, Portugal, Rome Saint Siège et Turquie) pour la formation linguistique de 1 345 fonctionnaires au total.


2/ Conduire la nouvelle stratégie gouvernementale en matière d’attractivité universitaire, renforcer l’internationalisation des établissements français d’enseignement supérieur, inscrire la France dans les réseaux internationaux de la recherche de pointe, faire rayonner les sciences sociales françaises et francophones


Le déploiement de la stratégie « Bienvenue en France » a été ralenti par l'irruption de la crise sanitaire et son impact sur les mobilités. L'accès au territoire ayant été autorisé par le Gouvernement, l'impact sur la mobilité étudiante internationale (catégorie dérogatoire et prioritaire pour les déplacements internationaux) vers la France est resté contenu, avec une baisse des flux toutefois estimée à -20 %, contre une augmentation visée en période « normale » de l'ordre de +5 % par an afin d'atteindre les objectifs fixés pour 2027. Grâce au lancement de programmes exceptionnels (refinancement du programme MOPGA, refinancement du programme Élysée pour les réfugiés syriens, appui d'urgence pour les étudiants libanais), le soutien de la mobilité à travers les bourses a pu être stabilisé, bien que de nombreux programmes bilatéraux de mobilité aient été reportés à 2021. Les mobilités sur programmes de recherche des partenariats Hubert Curien (PHC) ont également été entravées. Dans la mesure du possible les travaux ont été maintenus à distance mais la plupart des projets connaissent néanmoins un report.


Par ailleurs, la crise sanitaire mondiale a été l'occasion de positionner la France dans la coopération internationale scientifique pour lutter contre la Covid-19, à travers les actions emblématiques de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virale (ANRS) et le soutien de l'Institut Pasteur au réseau international des Instituts Pasteur dans le monde, en plus des actions mises en œuvre à travers les experts techniques mis à disposition des Instituts Pasteur et des implantations de l'ANRS dans les pays du sud sur financement français. La coopération scientifique du MEAE, portée par l’ensemble du réseau des Unités mixtes de recherche à l’étranger (UMIFRE), a par ailleurs permis de positionner ces établissements sur des travaux liés à l'analyse de la crise et sur des travaux scientifiques relatifs à la liberté de la recherche dans le monde et l'islamologie française.


Enfin, la France a continué de renforcer sa coopération patrimoniale avec l'Afrique dans le cadre de l'adoption de la première loi de restitution de biens culturels portée par le ministère de la culture (nombreux projets et opérations de communication lancés par les SCAC de nos ambassades). L'action pour la protection du patrimoine dans le monde s'est poursuivi, notamment par le soutien diplomatique à la Fondation ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit) qui rassemble des États et des partenaires privés qui ont décidé d'unir leurs forces pour protéger le patrimoine en danger, et pour lutter contre le trafic de biens culturels (consultations interministérielles, grande opération de remise douanière avec le Maroc, négociations avec le Mexique).



3/ Intensifier les actions en matière de coopération culturelle, notamment dans le secteur des industries créatives et culturelles et de l’expertise culturelle


La promotion des industries culturelles et créatives françaises (ICC)


Le développement international des Industries culturelles et créatives (ICC) françaises est l'une des priorités du ministère de l'Europe et des affaires étrangères qui a confié, pour la période 2020-2022, une « mission prioritaire ICC » à 37 postes diplomatiques du réseau de coopération et d'action culturelle à l'étranger répartis dans cinq grandes aires géographiques : Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient, Amériques. En dépit du fort impact de la pandémie sur les activités culturelles et les échanges internationaux partout dans le monde, nos postes diplomatiques (SCAC) ont su faire preuve de résilience et d'agilité. Ils ont ainsi pu apporter - dès 2020 - une réponse forte et articulée aux objectifs de valorisation des ICC françaises par la constitution de ressources à l’attention des professionnels français (telles que les cartographies ICC réalisées par nos ambassades au Liban et au Maroc), de mise en œuvre d’actions au service de la filière (rencontres de professionnels du livre par notre ambassade en Espagne). Le Département s'est par ailleurs fortement impliqué dans l'exercice interministériel des états-généraux des ICC (organisation d'un atelier sur l'export des ICC en février 2020) visant à renforcer la structuration et la compétitivité de la filière en France et à l'international.


La valorisation de l’expertise culturelle


La valorisation de l’expertise culturelle de la France et de ses institutions culturelles est une priorité qui s'accompagne d'une forte concurrence et d'un degré d'exigence élevé de la part des pays demandeurs et partenaires. C'est aussi un levier crucial de notre politique diplomatique qui sous-tend la stratégie d’influence française à l'étranger. Le succès du Louvre Abu Dabi a conféré un rayonnement incontestable à l’Agence France Muséums. Plusieurs autres projets de coopération muséale d'ampleur ont été poursuivis en 2020 dans des conditions complexes et qui devraient aboutir en 2021 (Musée Picasso-Giacometti à Pékin, exposition Versailles/Cité Interdite etc.). En Arabie Saoudite, les projets se sont poursuivis sans être remis en cause par la crise sanitaire (création de musées dans la vallée d'Al-Ula et rénovation de la vieille ville de Djeddah). L’articulation de nos propositions avec le ministère de la culture (mission pour l'expertise culturelle internationale) ont permis de répondre aux demandes de nos postes diplomatiques sur des sujets spécifiques (exemple d'une demande de construction de filière sur la musique aux Emirats arabes unis) et de continuer à travailler en interministériel sur des sujets identifiés comme porteurs (notamment l’architecture avec la relance en 2020 du Comité interministériel pour l’architecture à l’export (COMAREX) qui accompagne les architectes français pour se lancer à l’international).


L’appui au réseau de coopération et d’action culturelle français à l’étranger et le rapprochement entre l’Institut français Paris et la Fondation Alliance française


L'appui au réseau de coopération et d'action culturelle français à l'étranger s'est caractérisé en 2020 par l'accent mis sur le soutien financier aux structures les plus fortement atteintes par les effets de la pandémie, qu'il s'agisse d'Instituts français ou d'Alliances françaises au niveau local. Près d'un tiers des établissements culturels locaux (instituts français, alliances françaises) s’est retrouvé en difficulté financière, et un autre tiers des établissements a fait part de ses inquiétudes sur les conséquences que pourrait avoir la crise si elle se prolongeait, compte tenu principalement de la baisse des recettes. Dans ce contexte, le ministère a pu mettre en place par redéploiement de crédits un soutien exceptionnel de 13 M€ en appui aux établissements culturels les plus fragilisés.


L'Institut Français Paris a également pleinement joué son rôle d'opérateur de référence pour apporter un appui ciblé au réseau de coopération et d'action culturelle à l'étranger en proposant des solutions et des formations adaptées (webinaires sur les cours de français en ligne, offres culturelles numériques, etc.) afin de faciliter l'accélération du passage au numérique. La crise a ainsi permis d'illustrer le rôle de l'Institut français Paris au service des deux réseaux (instituts français et alliances françaises) et sa double mission culturelle et linguistique en faveur de la langue française.

Enfin, les nouveaux statuts de la Fondation des Alliances Françaises approuvés par décret en février 2020 ont permis de renouveler la gouvernance de la Fondation avec une représentation élargie des Alliances de l'étranger au sein du conseil d’administration en accord avec les objectifs ambitieux de diffusion de la langue et de la culture française à travers le monde. Le rapprochement immobilier entre la Fondation et l'IF Paris dans un tiers-lieu a été mis à l'étude.

4/ Donner une nouvelle impulsion à notre diplomatie économique


La diplomatie économique s'attache à mobiliser le réseau diplomatique français, son influence et ses outils au service des intérêts économiques français.

Elle s’appuie sur les ambassades et sur les opérateurs dont le ministère de l’Europe et des affaires étrangères assure la cotutelle : Business France pour le soutien aux entreprises, la promotion de l'image économique de la France et son attractivité, et Atout France pour la promotion touristique de la destination France (dont le ministère finance environ 45 % du budget).


La crise sanitaire liée à la Covid-19 et ses conséquences sur les entreprises exportatrices et le secteur du tourisme


L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire liée à la Covid-19 et a eu des conséquences économiques profondes et durables, notamment pour le secteur du tourisme et pour les exportateurs français. :

Nos exportations de biens sont en baisse de 15,9 % par rapport à 2019 selon les Douanes, soit un repli du même ordre que celui observé lors de la crise financière de 2009 (-17,0 %). C'est lors du premier confinement que l'impact sur les exportations a été le plus fort (recul historique de -44 % en avril par rapport à 2019), avant une reprise progressive au cours de la seconde moitié de l’année, jusqu’à atteindre un niveau proche de celui de 2019 en fin d’année. En outre, le nombre d’entreprises exportatrices est quasiment stable par rapport à 2019, à plus de 128 000.

Le secteur du tourisme représentait avant la crise plus de 7 % du PIB et contribue traditionnellement significativement à l’excédent de la balance des services grâce aux recettes générées par les visiteurs internationaux. Au plus profond de la crise, au début du 2ème trimestre 2020, on enregistrait une chute de 99 % des arrivées de touristes internationaux sur notre territoire. La situation s’est améliorée avec un bilan de la saison estivale meilleure que prévue, du fait de la bonne tenue des marchés européens de proximité (Belgique, Pays-Bas et Suisse notamment). Au final, les estimations d’Atout France font état d'une fourchette d’arrivées de touristes étrangers comprise entre 36 et 40 millions pour 2020.

Enfin, la crise sanitaire a impliqué le report en 2021 de nombreux événements prévus en 2020 et pour lesquels le programme 185 participe au financement (Exposition universelle de Dubaï 2020, Paris Food Forum, etc.).


La solidité et l’utilité des dispositifs mis en place depuis 2017 facilitant une meilleure coordination entre les acteurs ont permis de soutenir les entreprises et secteurs impactés


Les dispositifs de structuration mis en place ces dernières années, tant dans le secteur du tourisme (Comité de filière Tourisme – CFT, Comité Interministériel du Tourisme – CIT) que de l’export (réforme de l’accompagnement des entreprises exportatrices engagée en 2018 – Team France Export ; Conseil Stratégique de l’Export – CSE) ont témoigné de leur utilité et efficacité durant la crise.

Le Gouvernement, les régions, les administrations et l’ensemble des opérateurs et partenaires se sont mobilisés afin d’apporter une réponse à l’urgence de la crise afin de résister au choc (mesures massives de soutien adaptées, concertations et réunions de coordination régulières, diffusion d’informations et suivi personnalisé par la Team France Export et ses partenaires, etc.) puis de préparer « l’après-crise » (plan « France Relance » avec un volet export ambitieux, doté de 247 M€, plan de transformation du tourisme, etc.). Ces travaux ont impliqué l’ensemble des acteurs et les opérateurs, parfois sur des missions inédites, comme la campagne de communication à visée nationale (#CetEteJeVisiteLaFrance) menée par Atout France.


La crise n’a remis en cause ni la stratégie sur l’attractivité économique du territoire ni ses résultats


En dépit du choc économique brutal et soudain de la Covid-19, les résultats sont là : la France a su, en 2020, rester un pays attractif pour les investissements étrangers. Alors que les flux d’investissements ont chuté par rapport à 2019 (presque -40 % au niveau mondial, -19 % au niveau européen), la baisse de la France semble plus contenue (-17 %).

A date, même si toutes les études ne sont pas finalisées, la France a attiré en 2020 1 215 projets d’investissement d’entreprises étrangères, à l’origine de la création ou du maintien de 35 000 emplois – soit le deuxième meilleur bilan enregistré au cours des 10 dernières années. La moitié des projets concernent de nouvelles implantations, et les filiales déjà implantées en France continuent d’accroître leur présence dans nos territoires.

Cela démontre que les fondamentaux de notre territoire sont désormais solides (des atouts structurels forts comme ses infrastructures, ses télécommunications, ses formations, sa productivité forte, etc.) et que l’agenda des réformes engagées depuis plus de trois ans pour renforcer la compétitivité et l’attractivité du site France porte ses fruits. Enfin, la stratégie de forte mobilisation du réseau semble avoir fait ses preuves : événements dédiés d’influence et de promotion au plus haut niveau (sommet Choose France du 20 janvier 2020), mais également en poste, élaboration bilingue et diffusion d’argumentaires, etc.).


La poursuite des travaux pour renforcer la régulation internationale de la mondialisation


La crise sanitaire et les tensions géopolitiques actuelles ont prouvé une fois encore l’impérieuse nécessité d’une mondialisation mieux régulée et d’une gouvernance mondiale basée sur la défense du multilatéralisme. C’est l’une des priorités affichée du Gouvernement, agenda partagé au plan international avec l’Union européenne.

En ce sens, en 2020, les travaux se sont poursuivis et intensifiés, notamment sur le renforcement de l’arsenal européen d’instruments de lutte contre les pratiques commerciales déloyales ; l’articulation de nos priorités climatiques et commerciales ; la fiscalité internationale, la régulation du numérique ; l’intensification de la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent et la corruption, le dumping sous toutes ses formes, etc.






Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance


Objectif 1

Renforcer l'influence culturelle, linguistique et éducative de la France

Indicateur 1.1

Présence de la culture et des idées françaises à l'étranger

Indicateur 1.2

Diffusion de la langue française

Indicateur 1.3

Enseignement français et coopération éducative

Objectif 2

Développer l'attractivité de la France

Indicateur 2.1

Attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche

Indicateur 2.2

Attractivité touristique de la France

Indicateur 2.3

Attractivité de la France en termes d'investissements

Objectif 3

Accroître la performance du dispositif d'aide à l'export

Indicateur 3.1

Accompagnement des acteurs économiques

Objectif 4

Dynamiser les ressources externes

Indicateur 4.1

Autofinancement et partenariats