$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,192)

$@FwLOVariable(libelleProg,Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF    

1 – Optimiser la valorisation de la recherche des organismes de formation supérieure et de recherche


INDICATEUR

1.1 – Part des montants des contrats de recherche et des partenariats sur les ressources des écoles consacrées à la recherche

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

1 - Part du montant des contrats de recherche et des partenariats rapporté à l’ensemble des ressources consacrées à la recherche

%

38,8

40,2

39,5

41

40,6

42

2 - Part du montant des contrats de recherche sur financement privé dans les ressources consacrées à la recherche

%

16,8

16,7

17,5

16,2

19

3 - Part des contrats de recherche sur financement de l'Union européenne

%

5,9

5,2

6,7

6,2

7

 

Commentaires techniques

Source des données : Consolidation des informations apportées par les établissements concernés (Groupe Mines Télécom et GENES ; le Groupe Mines Télécom est constitué de l'Institut Mines-Télécom et sa filiale sous forme de GIE Eurecom, de l'école des mines de Paris, d'Armines pour la partie de ses activités en lien avec les écoles des mines).

 

Mode de calcul : L'ensemble des ressources consacrées à la recherche comprend, d'une part, la partie de la subvention pour charges de service public du programme 192, ainsi que la partie du titre 2 du programme 192, qui sont affectées aux activités de recherche des écoles, estimées à partir de la comptabilité analytique des écoles, et d'autre part les ressources propres en recherche.

Les ressources propres en recherche comprennent les ressources sur financement privé et les ressources propres sur financement public (financement public des projets de recherche retenus après appel à projets par l'Agence nationale de la recherche (ANR), l'Etat ou les collectivités locales dans les pôles de compétitivité, par l'Union européenne dans le Progamme Cadre recherche et de Développement Technologique (PCRDT), abondement Institut Carnot, etc.). Les ressources propres sur financement privé (indicateur 2.1.2) comprennent principalement des contrats de recherche avec les entreprises, des recettes de valorisation de la recherche, les dotations apportées aux écoles par des fondations et le financement de chaires de recherche par les entreprises.

 

INDICATEUR

1.2 – Bibliométrie des écoles

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Nombre moyen de publications scientifiques de rang "A" rapporté au nombre de chercheurs (ETP)

Nb

3,1

3,9

3,2

3,9

3,6

3

 

Commentaires techniques

Sources des données : consolidation des informations apportées par les établissements concernés (même périmètre que l'indicateur 2.1).

 

Mode de calcul : Publications scientifiques de rang "A" annuelles, rapportées au nombre de chercheurs compté en ETP (NB : un enseignant chercheur est compté comme 0,5 ETP recherche).

 

Analyse des résultats

Indicateur 1.1 :


La crise sanitaire n’a pas impacté les éléments budgétaires associés aux différents contrats de recherche, ceux-ci ayant été pour la plupart négociés et validés au préalable. L’exécution des activités a pu se révéler problématique en revanche. Les moyens numériques (conception, simulation analyse de données, programmation d’algorithmes) sont très fortement mobilisés pour les activités de recherche des écoles Mines-Télécom et du GENES, ce qui a permis d’assurer une bonne continuité d'activité. Par dérogation, certaines activités de nature expérimentale ont pu être effectuées dans des conditions de contrôle sanitaire strict. Il faut noter en revanche la surcharge importante de travail liée aux activités d'enseignement des enseignants-chercheurs. La recherche de nouvelles interactions pour de futurs activités et contrats a pu en pâtir.

Ainsi, la part contractuelle des activités de recherche (ressources propres) a continué de croître malgré le contexte, se rapprochant de la cible du PAP sans l’atteindre.


En revanche, le volume de contrats sur financement privé direct, contrats les plus rémunérateurs, reste stable à fin 2020 voire en légère baisse en raison des premières conséquences de la crise. Les entreprises ont une forte tendance à interagir avec les laboratoires dans le cadre d’appels à projet institutionnels (ANR, européens, régionaux) ce qui réduit d’autant le financement direct privé. Ce sous-indicateur ne reflète donc pas complètement la richesse et la diversité des interactions de recherche entre les écoles et le monde industriel. De plus, il exclut les rémunérations des doctorants en thèse CIFRE directement payées par l'entreprise. Quant à l’implication dans les contrats européens, elle est en nette croissance mais n’atteint pas l’objectif ambitieux du PAP.


En raison des difficultés économiques des acteurs et de la réduction des interactions indispensables à la mise en place de nouveaux projets liées à la crise sanitaire, ces sous-indicateurs s'orientent globalement à la baisse pour l'année à venir. De plus, le taux de ressources propres des écoles du groupe Mines-Télécom est élevé par rapport à celui d’autres établissements d’enseignement supérieur comparables et il paraît difficile de l’augmenter sensiblement dans des écoles dont la formation constitue une mission fondamentale.


Indicateur 1.2 :


S'agissant de la bibliométrie, le taux de publications des enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants et post-doctorants des écoles reste très élevé, démontrant ainsi le niveau d’excellence du personnel et une attractivité certaine pour le recrutement de jeunes chercheurs. Cependant, la surcharge d’activité liée à la crise explique le tassement de cet indicateur en 2020, le travail de publication étant chronophage. L’annulation des conférences de recherche en présentiel a également diminué le taux de publications correspondantes, malgré la mise en place d’évènements virtuels alternatifs.


OBJECTIF    

2 – Contribuer au développement des entreprises technologiquement innovantes


INDICATEUR

2.1 – Écart entre la croissance des entreprises aidées par Bpifrance Financement et celle des entreprises comparables

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Écart entre le taux de croissance à 3 ans du CA des entreprises soutenues par les aides à l'innovation de Bpifrance Financement et celui des entreprises similaires

points

9,4

8,6

>0

13,6

>0

 

Commentaires techniques

L’indicateur a vocation à mesurer l’impact de l’intervention des dispositifs innovation de Bpifrance Financement sur le chiffre d’affaires (CA) quelques années après l’octroi de l’aide. Pour ce faire, il compare le CA des entreprises aidées à celui d’entreprises « similaires » non aidées par un dispositif innovation de Bpifrance Financement. Un traitement par stratification de la population d’entreprises permet de garantir cette similitude en fonction des critères retenus.

Unité : L’indicateur est exprimé en point de pourcentage de croissance.

Source des données :

Le chiffre d'affaires des entreprises aidées par Bpifrance financement en année n-9 est fourni à Bpifrance par les entreprises sur base déclarative et le chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises de comparaison est fourni à Bpifrance par l'INSEE. Le calcul est effectué par Bpifrance Financement

Mode de calcul :

La population des entreprises aidées dans le cadre du programme "Aides à l’Innovation (avances remboursables) pour le compte de l’État" est stratifiée en fonction de trois critères : l’âge, la taille et le secteur d’activité.

En fonction des effectifs des cellules obtenues, un travail est entrepris pour réaliser des regroupements en strates représentatives. Le taux de croissance, entre les années n-5 et n-2, du CA des entreprises aidées en année n-9 (engagement) par un dispositif d’innovation de Bpifrance Financement est obtenu par la sommation des taux de croissance de chaque strate, pondérés par la part du CA des entreprises de chaque strate dans le total du CA des entreprises aidées par un dispositif d’innovation de Bpifrance Financement pour le compte de l’Etat.

Le taux de croissance des entreprises similaires est obtenu avec les pondérations visées à l’alinéa précédent, sur la base des taux de croissance de chaque strate d’une population d’entreprises françaises de stratification identique.

L’indicateur est égal à la différence entre le taux de croissance de la population « Bpifrance Financement » et le taux de croissance de la population des entreprises similaires.

 

Analyse des résultats

En 2020, l’indicateur affiche un écart de performance de 13,6 points en faveur des entreprises aidées. Entre 2015 et 2018, le chiffre d’affaires des entreprises aidées en 2011 a ainsi progressé de 19,2%, contre 5,6% pour les entreprises similaires. Le taux de croissance du chiffre d’affaires des entreprises soutenues en 2011 progresse nettement comparativement à celui des entreprises soutenues en 2010 (19,2% contre 13,0%), tandis que cette progression est moins marquée pour les entreprises non soutenues (5,6% contre 4,4%) : l’écart de performance s’accroît donc entre les deux millésimes de production (13,6% contre 8,6%).


Une analyse approfondie des résultats de cet indicateur révèle cependant sa grande sensibilité aux variations

d’activité des entreprises industrielles du fait de leur poids majoritaire dans l’ensemble des entreprises aidées, entraînant une réaction forte aux phénomènes conjoncturels. Par ailleurs, le développement des politiques d’innovation étant une activité de long terme, la valeur de l’indicateur est la conséquence des politiques publiques menées au cours des années précédentes, rendant sa prédiction complexe.






OBJECTIF    

3 – Développer l'efficience et l'attractivité des formations des écoles du programme


INDICATEUR

3.1 – Coût unitaire de formation par étudiant

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Coût unitaire de formation par étudiant

indice

89,9

88,8

84

88,5

84,8

85

 

Commentaires techniques

Source des données : ensemble des écoles du programme sur la base du nombre d'élèves diplômés et d'une comptabilité analytique des coûts de l'établissement.

 

Mode de calcul : L'année 2010 est prise comme année de référence (indicateur 100).

 

Le coût unitaire en euros par étudiant est établi en divisant l'ensemble des ressources consacrées par les écoles à la formation (obtenues à partir de la comptabilité analytique) par le nombre total d'étudiants en formation (ingénieur, master, mastère spécialisé, doctorat, etc., hors auditeurs libres et stagiaires en formation continue non diplômante).

 

L'indicateur de l'année N est obtenu à partir de celui en année N-1 en le multipliant par le rapport du coût par étudiant en année N (corrigé de l'inflation sur la base de l'indice des prix à la consommation pour l'ensemble des ménages) au coût par étudiant en année N-1.

 

Comme indiqué en fin d'exercice, une erreur de répartition des dépenses enseignement/recherche a entraîné une sous-estimation de l'indicateur 2018 qui, ramené au périmètre significatif, a finalement été de 89,9, contre 86,5 dans l'évaluation initialement réalisée.

 

INDICATEUR

3.2 – Taux d'insertion des élèves diplômés des écoles après leur sortie de formation

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

1 - Taux d'insertion des diplômés dans les 6 mois suivant l'obtention du diplôme

%

97

97,2

93

85

95

93

2 - Taux d'insertion des diplômés dans les 18 mois suivant l'obtention du diplôme

%

96,6

96,4

95

97,4

95

3 - Part des docteurs formés dans les écoles employés par une entreprise ou un établissement industriel dans l'année qui suit le doctorat

%

41

50,5

43

54,4

47

 

Commentaires techniques

Source des données : enquêtes "premier emploi" réalisées par les écoles.

 

Mode de calcul : ces indicateurs sont calculés sur la base de réponses obtenues aux enquêtes "premier emploi" des écoles en année N, auprès des diplômés des années N-1 et N-2. Pour l'indicateur 4.2.1, l'enquête est réalisée en moyenne 6 mois après l'obtention du diplôme. Pour l'indicateur 4.2., l'enquête est réalisée en moyenne 18 mois après l'obtention du diplôme. Le taux d'insertion est calculé comme le rapport du nombre de diplômés ayant un emploi au nombre de diplômés disponibles pour un emploi (diplômés ayant un emploi + diplômés en recherche d'emploi). L'indicateur 4.2.3 ne traduit plus le résultat au périmètre de l'ensemble des écoles ; en effet la participation à des écoles doctorales multi-établissements, dans le cadre de COMUE établissements expérimentaux, implique que les enquêtes soient réalisées à ce niveau.

 

INDICATEUR

3.3 – Ratio ressources propres sur ressources totales des écoles

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ratio ressources propres sur ressources totales des écoles

%

37,2

38,3

38

40,1

38

 

Commentaires techniques

Source des données : informations communiquées par les écoles sur la base d'une analyse de leurs comptes financiers.

 

Mode de calcul : montant des ressources propres enregistrées sur l'année n par les écoles du Groupe Mines Télécom (y compris au travers d'Armines et d'Eurecom), le GENES et l'ENSCI rapporté au montant des ressources totales enregistrées par ces mêmes entités.

 

Analyse des résultats

Les écoles du programme conservent une excellente attractivité, visibilité et réputation. On notera les très bons résultats obtenus par les écoles d'ingénieur dans les classements nationaux et internationaux.

En effet, la situation de quasi plein emploi des diplômés ingénieurs et managers ne se dément pas en 2020. Le taux d'insertion des élèves diplômés des écoles du P 192 est supérieur à la moyenne du taux d'insertion des écoles appartenant à la Conférence des grandes écoles.

Les données utilisées pour calculer ces taux d'insertion sont issues de l’enquête réalisée par la Conférence des grandes écoles au début de l’année 2020. Elles prennent en compte la situation six mois après leur sortie des étudiants de la promotion diplômée à l’été 2019 et la situation 18 mois après leur sortie des étudiants de la promotion diplômée à l’été 2018. Cet indicateur reflète donc une tendance antérieure à la crise sanitaire.

A l'avenir, la tendance souhaitée pour l’évolution de l'indicateur 3.2.1 serait bien entendu la stabilité mais les impacts de la crise sanitaire ne permettent pas aujourd’hui de faire une prévision pertinente. Dans un souci de simplification, le sous indicateur 3.2.2 est supprimé à compter de 2021 et ne figure pas dans le projet annuel de performance 2021.


S'agissant de l'indicateur 3.2.3, la proportion des docteurs formés par les écoles et qui sont employés dans une entreprise (plutôt que dans l'enseignement supérieur ou la recherche publique) est un indicateur de l’impact de la formation doctorale dans la politique de ressources humaines des entreprises et de l’adéquation de l’offre des écoles. Il faut noter cependant que ces formations ont lieu au sein des écoles mais sont gérées par les écoles doctorales dépendant maintenant très majoritairement des Comue ou autres établissements expérimentaux. Par ailleurs, compte tenu de nombre limité de personnes de l’échantillon, de la diversité des domaines de recherche des doctorants des écoles (depuis la sociologie, l’économie, jusqu’aux mathématiques en passant par les nombreux domaines des sciences de l’ingénieur), des modalités d’entrée sur la marché du travail des doctorants (un grand nombre passant par une étape de post-doctorat avant d’intégrer une situation « à durée indéterminée »), de la diversité géographique d’origine des doctorants (nombre d’entre eux venant de l’étranger pour une thèse et y retournant ensuite), du taux de réponse médiocre, et du fait que les recueils statistiques sont faits par les écoles doctorales (qui ont plus de légitimité car plus centrées thématiquement et brassant des échantillons plus grands), l’indicateur n’a de sens qu’en termes d’ordre de grandeur et les fluctuations annuelles même à 5 ou 10% près sont peu significatives.

Un résultat de cet indicateur proche de 50% est un bon résultat. Le dépassement de cette barre de 50% ne serait significatif que s'il se maintenait sur plusieurs années. La pertinence relative et la difficulté d'analyse de cet indicateur ont mené à sa suppression à compter de 2021. Cet indicateur 3.2.3 ne figure donc pas dans le PAP 2021.


En termes d'efficience des formations des écoles du programme, l’augmentation des effectifs d'étudiants des écoles (toutes catégories) constatée depuis quelques années touche l’ensemble des promotions (augmentation de 5,4 % en 2020), tandis que les subventions liées à l’enseignement n’ont pas évolué. Ces deux facteurs impactent à la baisse le coût unitaire de formation par étudiant. Il est attendu que cet indicateur se stabilise à l'avenir.


Concernant les ressources propres des écoles, celles issues de la recherche en représentent un volume important. Du point de vue de la formation, l’accroissement des ressources propres provient de l’augmentation des effectifs et dans une moindre mesure de la réforme du financement de l’apprentissage. L'indicateur 3.3 regroupe ces deux sources de ressources propres (enseignement et recherche).