$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,203)

$@FwLOVariable(libelleProg,Infrastructures et services de transports)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Routes - Développement

 
 

 
867 967 951

608 000 000
867 967 951

 
 

 
625 154 077

671 175 586
625 154 077

04 – Routes - Entretien

 
 

286 727 179
866 750 856

853 127 179
866 750 856

 
 

303 508 213
802 118 727

869 908 213
802 118 727

41 – Ferroviaire

 
 

2 386 399 909
3 604 574 423

3 263 399 909
3 604 574 423

 
 

2 387 799 909
3 460 184 538

3 294 001 072
3 460 184 538

42 – Voies navigables

 
 

250 466 098
251 445 462

251 866 098
251 445 462

 
 

250 466 098
251 849 865

252 266 098
251 849 865

43 – Ports

 
 

100 059 204
190 154 388

132 409 204
190 154 388

 
 

100 059 204
137 770 695

143 628 934
137 770 695

44 – Transports collectifs

 
 

21 649 113
410 988 861

211 649 113
410 988 861

 
 

21 649 113
245 801 652

333 375 956
245 801 652

45 – Transports combinés

 
 

27 109 039
34 922 921

48 109 039
34 922 921

 
 

32 109 039
34 505 557

38 109 039
34 505 557

47 – Fonctions support

 
 

29 397 167
30 511 100

31 247 167
30 511 100

 
 

29 397 167
29 985 227

31 247 167
29 985 227

50 – Transport routier

 
 

5 641 831
5 686 646

5 641 831
5 686 646

 
 

5 641 831
5 759 099

5 641 831
5 759 099

51 – Sécurité ferroviaire

 
 

 
31 751 558

40 000 000
31 751 558

 
 

176 870
35 299 403

40 176 870
35 299 403

52 – Transport aérien

 
 

35 592 000
24 444 046

35 592 000
24 444 046

 
 

36 850 000
30 625 337

36 850 000
30 625 337

53 – Dotation exceptionnelle à l'AFITF

 
 

 
250 000 000

0
250 000 000

 
 

 
250 000 000

0
250 000 000

Total des crédits prévus en LFI *

0

3 143 041 540

3 143 041 540

0

3 167 657 444

3 167 657 444

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+8 970 502 398

+8 970 502 398

 

+7 100 921 665

+7 100 921 665

Total des crédits ouverts

0

12 113 543 938

12 113 543 938

0

10 268 579 109

10 268 579 109

Total des crédits consommés

0

6 569 198 213

6 569 198 213

0

5 909 054 176

5 909 054 176

Crédits ouverts - crédits consommés

 

+5 544 345 725

+5 544 345 725

 

+4 359 524 933

+4 359 524 933


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Les actions du P203 qui sont présentées dans la suite de ce document correspondent, pour leurs parties relatives aux investissements portés par l’Etat directement ou par ses opérateurs, à la stratégie et la programmation financière et opérationnelle des investissements de l'Etat dans les systèmes de transports de la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités (LOM) qui est rappelé ci-dessous.


Cette stratégie et cette programmation visent quatre objectifs :


1° Réduire les inégalités territoriales et contribuer à l'objectif de cohésion des territoires métropolitains et ultra-marins, en renforçant l'accessibilité des villes moyennes et des territoires mal connectés aux métropoles, aux grandes agglomérations ou aux pays limitrophes, ainsi qu'au sein des agglomérations aux quartiers prioritaires de la politique de la ville, tout en veillant à limiter la consommation d'espaces naturels et l'étalement urbain ;


2° Renforcer les offres de déplacements du quotidien, améliorer la qualité et la sécurité des réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux et en assurer la pérennité, remédier à la saturation des villes et de leurs accès et améliorer les liaisons entre les territoires ruraux ou périurbains et les pôles urbains ;


3° Accélérer la transition énergétique, la diminution des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre la pollution et la congestion routière, en favorisant le rééquilibrage modal au profit des déplacements opérés par les modes individuels, collectifs et de transport de marchandises les moins polluants, tels que le mode ferroviaire, le mode fluvial, les transports en commun ou les modes actifs, en intensifiant l'utilisation partagée des modes de transport individuel et en facilitant les déplacements multimodaux ;


4° Améliorer l'efficacité des transports de marchandises pour renforcer la compétitivité des territoires et des ports, accélérer le report modal et diminuer l'impact environnemental des transports de marchandises.


A cette fin, cinq programmes d'investissement prioritaires sont mis en place :


a) L'entretien et la modernisation des réseaux nationaux routiers, ferroviaires et fluviaux existants ;

b) La résorption de la saturation des grands nœuds ferroviaires, afin de doubler la part modale du transport ferroviaire dans les grands pôles urbains ;

c) Le désenclavement routier des villes moyennes et des régions rurales prioritairement par des aménagements des itinéraires existants ;

d) Le développement de l'usage des mobilités les moins polluantes et des mobilités partagées au quotidien, afin de renforcer la dynamique de développement des transports en commun, les solutions de mobilité quotidienne alternatives à la voiture individuelle et les mobilités actives au bénéfice de l'environnement, de la santé, de la sécurité et de la compétitivité ;

e) Le soutien à une politique de transport des marchandises ambitieuse, et notamment le renforcement de l'accessibilité des ports, des pôles logistiques et des grands itinéraires internationaux ferroviaires, maritimes et fluviaux.


La stratégie d'investissements dans les systèmes de transports contribue par ailleurs à l'achèvement du maillage du territoire par des grands itinéraires ferroviaires, routiers, cyclables et fluviaux, nationaux et internationaux, articulés de façon cohérente avec les systèmes de dessertes locales.

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

3 159 091 688

3 159 091 688

0

3 183 707 592

3 183 707 592

Amendements

0

-16 050 148

-16 050 148

0

-16 050 148

-16 050 148

LFI

0

3 143 041 540

3 143 041 540

0

3 167 657 444

3 167 657 444

 



Quatre mesures sont venues impacter directement le programme 203 au cours du débat parlementaire du PLF 2020. Elles se sont traduites par une diminution des crédits du programme à hauteur de 16 050 148 € :


  • L’amendement II-1246 adopté par l’Assemblée nationale procède à un mouvement à la baisse des crédits du programme à hauteur de 2 500 000 €.
  • L’amendement II-26 adopté par l’Assemblée nationale procède à une diminution des crédits du programme à hauteur de 12 150 148 €.
  • L’amendement II-963 adopté par l’Assemblée nationale procède à une diminution des crédits du programme à hauteur de 500 000 €.
  • L’amendement II-1063 adopté par l’Assemblée nationale procède à une diminution des crédits du programme à hauteur de 900 000 €.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives


L’ensemble de ces mouvements correspond au tableau suivant en AE et en CP :



Les AE affectées non engagées (AENE) correspondent aux opérations d’investissement pluriannuelles de l’Etat dont les engagements et les paiements sont réalisés sur plusieurs exercices budgétaires.


Les blocages d’AE correspondent à l’application de la règlementation budgétaire relative aux retraits d’engagements juridiques basculés (REJB). Le désengagement de ces AE antérieures à l’exercice ne permet par leur réutilisation, sauf cas de dérogation.


Hors AENE, le total de ces mouvements aboutit à une augmentation des crédits du programme d’environ 426,1 M€ d’AE et de 327,3 M€ de CP.


Les arrêtés de report


Le montant total des reports accordés de 2019 vers 2020 s’est élevé à 592 531 711 € d’AE affectées non engagées (AENE) pour les opérations d’investissement pluriannuelles de l’Etat, 179 395 802 € d’AE et 52 177 541 € de CP, décomposés de la manière suivante :

•  Arrêté du 23 janvier 2020 portant report de crédits : 592 531 711 € d’AENE ;

•  Arrêté du 6 février 2020 portant reports de crédits : 163 007 970 € d’AE et 23 057 793 € de CP de fonds de concours ;

•  Arrêté du 12 février 2020 portant report de crédits : 16 387 832 € d’AE et 29 119 747 € de CP de crédits budgétaires.


Les décrets d’annulation et de transfert


Le montant total des décrets d’annulation de crédits 2020 sur le programme 203 s’est élevé à -7 948 785 € en AE et -835 774 en CP et concerne exclusivement des fonds de concours. Ce montant se déduit des deux décrets suivants :


•  Décret n° 2020-1605 du 15 décembre 2020 portant annulation de crédits : - 835 774 € d’AE/CP ;

•  Décret n° 2021-164 du 15 février 2021 portant annulation de crédits : - 7 113 011 € d’AE.


Ces décrets ont permis à l’Etat de rembourser des trop-perçus versés par les collectivités suite à des achèvements d’opérations.


Le programme 203 a par ailleurs été concerné par deux décrets de transfert pour un montant global de + 5 513 276 € d’AE/CP :


•  Décret n° 2020-1015 du 7 août 2020 portant transfert de crédits : + 4 500 000 € d’AE/CP transférés sur le programme 203 à partir du programme 123 « Conditions de vie outre-mer» pour le financement des études de la piste aéroportuaire de Mayotte et des liaisons d’aménagement du territoire (LAT) touchés par la crise de la covid 19.

•  Décret n° 2020-1448 du 24 novembre 2020 portant transfert de crédits : + 1 013 276 € d’AE/CP transférés sur le programme 203 à partir des programmes 122 « Concours spécifiques et administration » au titre de la compensation pour le transfert des aérodromes en Polynésie et à partir du programme 351 « Fonds d’accompagnement interministériel Ressources humaines » au titre du cofinancement du projet de modernisation du réseau et la réorganisation des services de Voies Navigables de France (VNF).


Les lois de finances rectificatives


La loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 a ajouté 250 M€ en AE/CP au programme 203 pour une subvention exceptionnelle à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France en compensation de la baisse de recette prévisionnelle liée à la crise sanitaire des taxes affectées à l’agence. Les fonds de concours rattachés en 2020 au programme 203, grâce notamment à cette compensation, ont fait l’objet d’une sous-consommation importante.


La loi n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020 a également ajouté 21 846 204 € en AE et 20 430 155 € en CP au programme 203 pour financer notamment une partie des péages fret en soutien au secteur touché par la crise sanitaire.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Sauf cas exceptionnel comme cette année 2020, la majorité des fonds de concours perçus par le programme 203 provient de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) qui, conformément à l’article R. 1512-12 du code des transports, contribue au financement :


1° De projets d'intérêt national, international ou ayant fait l'objet d'un contrat de plan ou d'une convention équivalente entre l'Etat et les régions, relatifs à la réalisation ou à l'aménagement d'infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, portuaires, y compris les équipements qui en sont l'accessoire indissociable, d'ouvrages de défense contre la mer, ainsi qu'à la création ou au développement de liaisons ferroviaires, fluviales ou maritimes régulières de transport de fret ;


2° De projets relatifs à la création ou au développement de transports collectifs de personnes, y compris l'acquisition des matériels de transport ;


3° Des concours publics dus, au titre de l'Etat, au titulaire du contrat de partenariat prévu à l'article 153 de la loi n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009.


En 2020, les premières AE de l’AFITF relatives au plan de relance du gouvernement ont été mises en place en anticipation de l’exercice 2021.


Les fonds de concours perçus par d’autres tiers sont en grande partie versés par les collectivités locales dans le cadre de leur participation financière aux Contrats de plan État-Région (CPER).


Enfin depuis 2017, un fonds de concours de SNCF est versé à SNCF Réseau pour la régénération du réseau ferroviaire. En 2020, 4,05 Md€ ont été versés à ce fonds de concours par la SNCF, consécutivement à la recapitalisation de la SNCF, mesure du plan de relance décidé en 2020 par le Gouvernement (ce montant figure au sein de l’action 41 dans le tableau ci-dessous).


Les attributions de produits perçues par le programme 203 sont plus minoritaires et concernent notamment le paiement de prestations réalisées par les services techniques centraux de la DGITM.


En AE, les fonds de concours (FDC) et attributions de produits (ADProduits) rattachés en 2020 se répartissent de la manière suivante par action du programme :



En CP, les fonds de concours et attributions de produits rattachés en 2020 se répartissent de la manière suivante :



 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

0

52 232 678

52 232 678

0

52 217 314

52 217 314

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

-52 232 678

-52 232 678

0

-52 217 314

-52 217 314

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

0

0

0

0

0

0

 

Montant de la réserve de précaution initiale

Le montant de la réserve sur les crédits du P203 s’est élevé à 120 M€ soit environ 3,8 % de la LFI 2020 (pour mémoire 2,9 % en 2019 et 2018 et 7,6 % en 2017). Cette réserve a été répartie sur plusieurs programmes : 52 M€ sur le P203, 52 M€ sur le programme 198 « Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres » et 16 M€ sur le compte d’affectation spéciale (CAS) « Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs » (SNTCV) des trains d’équilibre du territoire (TET).

La partie de la réserve portant sur le 203 a été entièrement dégelée en 2020.


Fongibilité


Par ailleurs, la fongibilité au sein du programme a permis de financer les principaux mouvements suivants en 2020 :


•  297 M€ ont été transférés entre concours TET et TER (sous-action 41-03 et 41-02) à montants constants, ce qui correspond au nouveau périmètre de chaque concours après prise en compte des transferts de lignes TET vers les TER ;

•  20 M€ ont été transférés de l’investissement routier (sous-action 01, 10 M€) et de la régénération routière (sous-action 04-01, 10 M€) vers l’entretien routier (sous-action 04-02) pour contribuer aux frais de fonctionnement des DIR (fonction d’ingénierie routière des DIR liée aux investissements).

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Contrats de plan État-région (CPER)


Génération 2015 - 2020

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Routes - Développement

3 143 204 167

318 000 000

347 000 000

480 455 499

228 740 525

1 914 745 368

1 050 315 143

41 - Ferroviaire

2 120 550 750

180 000 000

209 400 000

311 859 927

237 696 083

1 355 656 453

778 476 390

42 - Voies navigables

2 134 716

 

 

 

464 906

2 137 425

1 704 352

43 - Ports

323 359 185

30 000 000

39 600 000

73 367 648

26 105 277

254 731 692

142 892 487

44 - Transports collectifs

1 428 125 000

190 000 000

302 000 000

383 081 722

152 413 552

1 410 318 747

476 144 298

Total

7 017 373 818

718 000 000

898 000 000

1 248 764 796

645 420 343

4 937 589 685

2 449 532 670


 

Génération 2007 - 2014

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

41 - Ferroviaire

2 796 300 000

 

 

 

3 177 100

 

 

42 - Voies navigables

 

 

 

 

38 392

 

 

43 - Ports

478 400 000

 

 

 

1 160 507

 

 

44 - Transports collectifs

 

 

 

 

73 665 557

 

 

45 - Transports combinés

 

 

 

 

20 250

 

 

Total

3 274 700 000

 

 

 

78 061 806

 

 


 

I - Avancement général des contrats État-régions 2015-2020


Les 27 contrats de plan État-région (CPER) 2015-2020, dont 5 au titre des régions d’outre-mer Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et la Réunion ainsi que les contrats de plan interrégionaux Vallée de la Seine, Plan Rhône et Plan Seine ont été signés en 2015. 

Après revoyure (signature d’avenants aux contrats métropolitains en 2016 et 2017), les ressources État inscrites aux CPER s’élèvent 7 063,92 M€ auxquelles s’ajoutent 155,84 M€ au titre des deux contrats de plan interrégionaux Vallée de la Seine et Plan Rhône, soit un total de 7 219,7 M€.  Par ailleurs, au titre du volet fluvial, Voies Navigables de France (VNF) a prévu de mobiliser environ 277,8 M€ (CPER et CPIER).

Le mandat du 23 octobre 2020 donné par le Premier ministre précise que les engagements des CPER 2015-20 en matière de mobilité courent jusqu’à 2022. La plupart des régions a donc adopté des avenants de prolongation du volet mobilité des CPER jusqu’à 2022. En effet, une partie de l’enveloppe mobilité du plan de relance est consacrée à l’accélération des CPER sur 2020-22.


Concernant spécifiquement l’outre-mer, la loi du 28 février 2017 de programmation relative à l’égalité réelle outre-mer (EROM) institue les plans et les contrats de convergence comme instruments de sa mise en œuvre. Les plans constituent des outils de planification à long terme sur 10 à 20 ans, les contrats de convergence et de transformation (CCT) étant les outils de contractualisation et de programmation. Ceux-ci se sont substitués à partir du 1er janvier 2019 aux contrats État-région outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Mayotte, La Réunion, Guyane) ainsi qu’aux contrats de développement (Saint-Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, Polynésie française). La Nouvelle-Calédonie qui a fait l’objet d’un référendum d’autodétermination le 04 novembre n’est pas concernée, à ce jour, par ce dispositif. Sur le volet mobilité de ces CCT à échéance 2022, l’Etat a ajouté près de 24 M€ sur le programme 203 aux crédits CPER non exécutés, portant sa part à 227,7 M€.


II - Exécution financière des contrats de projets 2007-2014


Le montant contractualisé sur les infrastructures de transports collectifs et ferroviaires est de 2,796 Md€. 

Le montant contractualisé sur les infrastructures fluviales, portuaires et aéroportuaires est de 478,4 Md€.


Concernant l’exécution financière des contrats de plan 2007-2014, le taux final global de mise en place des ressources État des CPER, en AE, fin 2014, était de 86 %. Aucune autorisation d’engagement n’a été mise en place à partir de 2015 et postérieurement au titre de ces contrats de projets 2007-2014, la nouvelle génération de contrats 2015-2020 leur succédant.

Le taux d’exécution en AE des contrats de projets 2007-2014, pour les régions métropolitaines, variait de 57 % à 93 %.


III - Mise en œuvre des contrats de plan État-régions 2015-2020


Le taux d’avancement national des CPER (pour les crédits de l’Etat mis en place en autorisations d’engagement) fin 2020 est de 70 % en moyenne. La nette accélération s’explique en grande partie par l’alimentation par les enveloppes issues du plan de relance. Néanmoins, des disparités existent entre les régions du fait de la différence de maturité des projets proposés au financement des CPER ou de la réorientation des crédits en cours de CPER.



 

Contrats de convergence et de transformation (CCT)


Génération CCT 2019-2022

 

Prévision 2020

Consommation 2020

Consommation cumulée jusqu'au 31/12/2020

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Routes - Développement

181 610 000

 

 

1957000

1564861

16768186

1564861

42 - Voies navigables

1 350 000

 

 

122224

88978

385045

184483

43 - Ports

44 320 000

 

 

10656

1254810

6 116720

6031458

Autre (multimodal, modes doux...)

400 000

 

 

300 000

0

300 000

0

 

Marchés de partenariat


   Marché de partenariat / Rocade L2 à Marseille

La liaison L2 est une voie rapide urbaine reliant les autoroutes A7 au Nord et A50 à l’Est. La L2, longue de 9,3 km et constituée de deux sections Est et Nord, permet de contourner le centre-ville et de délester les boulevards qui font aujourd’hui fonction de rocade.

 

La rocade L2 doit notamment répondre aux besoins suivants :

· reconquérir les voiries du centre-ville en les allégeant du trafic automobile et de la pollution. La L2 participera également au soulagement du trafic sur les sections terminales des autoroutes A7 et A50, en limitant leur fonction à l’accès au centre-ville ;

· améliorer la qualité de vie des habitants des quartiers traversés notamment en supprimant l’effet de coupure de l’avenue Allende existante, en atténuant les nuisances (bruit, pollution) et en développant des modes doux de circulation ;

· permettre le développement de modes de transports collectifs dans les secteurs traversés et, éventuellement à terme, sur le tracé même de la L2 en préservant la possibilité d’affecter une voie réservée aux bus.

 

Périmètre du projet et son état d’avancement

 

Le ministère a conclu le 7 octobre 2013 le contrat de partenariat avec le groupement constitué d’industriels et de structures financières.

Ce groupement a constitué la « Société de la Rocade L2 de Marseille » (SRL2) pour exécuter le contrat. Ce contrat, d’une durée de 30 ans, comprend la conception et la construction de la totalité de la L2 Nord ainsi que l’ensemble des travaux nécessaires à l’achèvement de la L2 Est. Le partenaire privé, maître d’ouvrage, est également chargé de l’entretien et de la maintenance de la totalité de l’itinéraire, l’exploitation restant de la responsabilité de la DIR Méditerranée.

La section Est a été mise à disposition le 24 novembre 2016 pour une mise en service le 29 novembre 2016. La section Nord a été mise à disposition le 13 août 2018. L’ensemble de l’infrastructure est en service depuis le 25 octobre 2018. Les derniers travaux d’insertion urbaine de l’infrastructure vont avoir lieu en début d’année 2021.

 

a) Les coûts d’investissement (coûts de conception et de construction de la L2 intégrant les coûts de maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre et d’acquisitions foncières) font l’objet d’un cofinancement entre la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (27,5 %), le département des Bouches-du-Rhône (22 ,5 %), la métropole Aix-Marseille-Provence (22,5 %) et l’État (27,5 %).

Les paiements correspondants sont effectués :

i) en période de construction, par les collectivités territoriales qui versent l’intégralité de leur part (coûts+indexation) et par l’État pour le montant correspondant à la seule indexation de la part d’investissement lui revenant ;

Il est à noter que les versements effectués en période de construction par l’État comprennent, outre la seule indexation des coûts d’investissement lui revenant, les parts des coûts d’investissement du conseil départemental des Bouches-du-Rhône (22,5% de l’investissement) et de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (22,5% de l’investissement) dont l’État fait l’avance au titre d’une convention de fonds de concours.

ii) à compter de la mise à disposition des ouvrages : uniquement par l’État pour la part des coûts d’investissement lui revenant, via une redevance spécifique versée semestriellement au moyen de fonds de concours de l’AFITF jusqu’à la fin du contrat.

 

b) Les coûts de financement, financés par l’État seul : les paiements correspondants sont effectués par des redevances spécifiques, payées en titre 3 par le programme 203, versées semestriellement au moyen de fonds de concours de l'AFITF à compter de la mise à disposition des ouvrages jusqu’à la fin du contrat.

 

c) Les coûts de fonctionnement, financés par l’État seul : ces coûts sont également payés par des redevances spécifiques versées semestriellement à compter de la mise à disposition des ouvrages jusqu’à la fin du contrat. La part des coûts de fonctionnement correspondant aux coûts liés aux grosses réparations et au renouvellement des ouvrages et équipements est couverte par des fonds de concours de l’AFITF. Le reste des coûts de fonctionnement (les coûts de gestion, les dépenses d’entretien courant, de maintenance et de gestion technique de la L2, ainsi que celles relatives aux fluides) est couvert par le budget propre du programme 203.

 

Objectifs de performance assignés au partenaire privé

 

Outre le programme fonctionnel, les objectifs principaux de performance assignés au titulaire sont les suivants :

· entretenir, maintenir et renouveler les ouvrages et les équipements de l’autoroute L2 afin d’assurer la disponibilité, la sécurité et la pérennité de l’infrastructure ;

· respecter les engagements pris par l’État dans le cadre des procédures de déclaration d’utilité publique, notamment sur les enjeux de développement durable ;

· faciliter l’exercice des missions de service public par l’exploitant.

 

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

227 136 391

34 253 008

232 311 391

21 400 000

0

6 900 000

0

6 150 000

66 000 000

7 500 000

0

6 034 800

2 201 173

5 744 382

0

7 675 545

0

170 545 628


Fonctionnement

16 720 000

16 720 000

10 536 000

10 536 000

9 300 000

9 300 000

9 050 000

9 050 000

9 500 000

9 500 000

9 210 000

9 210 000

10 222 767

10 071 491

10 446 962

10 598 238

358 893 038

358 893 038


Financement

16 940 000

16 940 000

16 939 000

16 939 000

13 400 000

13 400 000

13 350 000

13 350 000

12 700 000

12 700 000

12 710 000

12 710 000

12 720 000

12 720 000

12 369 335

12 369 335

158 350 665

158 350 665

 

Les écarts constatés entre les prévisions de dépense et l’exécution en 2020 sont la conséquence d’un décalage de plusieurs commandes de prestations non comprises dans le prix du contrat de partenariat initial (dépenses d’investissement) qui devraient finalement intervenir en 2021 et d’une surévaluation du coût de l’électricité nécessaire au fonctionnement de l’autoroute (dépenses de fonctionnement).

 

   Marché de partenariat / Réalisation des centres d'entretien et d'intervention (CEI) du réseau routier national non concédé

En application de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, l’État a transféré aux départements près de 18 000 km de routes nationales d’intérêt local. Ce transfert (près des deux tiers du réseau routier national non concédé) a conduit à une réorganisation en profondeur des services routiers de l’État selon une logique d’itinéraires, avec la création de onze directions interdépartementales des routes (DIR).


Cette restructuration du réseau routier national et les conséquences sur son exploitation ont nécessité de construire une soixantaine de centres d’entretien et d’intervention (CEI) afin de répondre aux objectifs suivants :

- optimiser l’accès au réseau routier lorsque le CEI existant se trouve trop éloigné du réseau routier national ;

- mettre fin à des solutions de locaux provisoires (bâtiments modulaires préfabriqués) et à des situations de cohabitation avec les services routiers départementaux ;

- régler des problèmes de vétusté, d’hygiène et de sécurité des bâtiments et les conséquences sur les conditions de travail des agents ;

- augmenter les capacités d’accueil pour des bâtiments de taille inadaptée.

Ces centres accueillent 1 250 agents du ministère chargés de l’entretien des routes nationales et abritent les moyens techniques et matériels permettant de gérer, d’exploiter et d’entretenir le réseau routier national non concédé.

L’importance de ce programme de construction à réaliser sur une période courte ainsi que la nécessité d’adopter une organisation particulière tenant compte des moyens humains et financiers ont conduit à envisager le recours à un contrat de partenariat public-privé.


Périmètre du projet et son état d’avancement

Le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer a signé le 14 janvier 2010 le contrat de partenariat avec le groupement constitué d’industriels et de structures financières pour le financement, la conception, la construction, l’entretien, la maintenance, la gestion et le renouvellement de 63 centres d’entretien et d’intervention routiers.

Sur le plan financier, le montant relatif à la partie investissement a été engagé en 2009. La durée du contrat est de 30 ans.

La phase de réalisation des CEI est terminée depuis l’acceptation par l’État du dernier CEI (Trégueux) le 14 mai 2012.


Le 6 novembre 2014, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a jugé que la décision de signer le contrat de partenariat était illégale et a enjoint à l’État de résilier le contrat pour le 1er juillet 2015. Un recours en appel et une demande de sursis à exécution ont été déposés par l'Etat le 6 janvier 2015.

Par jugement du 18 juin 2015, la cour administrative d’appel (CAA) de Versailles a accordé à l’État le sursis à exécution. La clôture de l’instruction du contentieux a été fixée par la CAA de Versailles au 15 juillet 2016. Faisant suite à l’audience du 25 janvier 2018, la CAA de Versailles a rendu son arrêt le 22 février 2018. Cet arrêt annule la décision de signature du contrat de partenariat mais rejette les conclusions visant à enjoindre l’État à résilier le contrat. Le risque d’indemnisation est ainsi écarté.


Objectifs de performance assignés au partenaire privé

Outre le programme fonctionnel, et en cohérence avec la procédure « haute qualité environnementale » retenue, les objectifs principaux de performance assignés au partenaire privé retenus dans le cadre du projet sont les suivants :

- gestion de l’énergie : les bâtiments sont éligibles au label BBC (bâtiment basse consommation) ;

- entretien et maintenance des ouvrages et équipements afin d’assurer un niveau de service constant, notamment en matière environnementale ;

- pérennité des ouvrages afin d’assurer à l’État un investissement durable.

L’atteinte des performances par le futur titulaire s’apprécie par rapport au nombre d’anomalies recensées au regard des exigences détaillées fixées contractuellement pour chacun des différents thèmes.

La redevance totale pour 2020 s’élève à 25,1 M€ TTC pour une prévision de 25,4 M€ TTC.




 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

216 000 000

59 700 000

216 000 000

59 700 000

0

5 400 000

0

5 400 000

0

5 200 000

0

5 200 000

0

6 200 000

0

7 300 000

0

131 000 000


Fonctionnement

64 900 000

64 900 000

64 900 000

64 900 000

11 500 000

11 500 000

11 500 000

11 500 000

12 000 000

12 000 000

11 700 000

11 700 000

11 300 000

11 300 000

11 200 000

11 200 000

303 900 000

303 900 000


Financement

66 900 000

66 900 000

66 900 000

66 900 000

8 100 000

8 100 000

8 100 000

8 100 000

8 200 000

8 200 000

8 200 000

8 200 000

8 000 000

8 000 000

7 200 000

7 200 000

79 100 000

79 100 000

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

12 113 543 938

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

10 268 579 109

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

6 569 198 213

 

CP consommés en 2020
(P2)

5 909 054 176

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

1 061 951 520

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

1 171 881 072

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

4 482 394 206

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

4 737 173 104

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

3 904 856 746

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

-474 448

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

3 904 382 297



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

1 171 881 072



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

2 732 501 225

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

6 569 198 213



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

4 737 173 104



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

1 832 025 109

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

4 564 526 334

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

1 337 593 201


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

3 226 933 133

 

 

Justification par action

 

ACTION

01 – Routes - Développement


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Routes - Développement

 
 

608 000 000
867 967 951

608 000 000
867 967 951

 
 

671 175 586
625 154 077

671 175 586
625 154 077

 

Les dépenses relatives à cette action qui a pour objet la modernisation du réseau routier national concédé et non concédé et son développement sont intégralement financées par voie de fonds de concours versés par :

  • l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF), pour les opérations sur le réseau non concédé ou pour la part État des subventions pour les nouvelles concessions ;
  • les collectivités territoriales, qui cofinancent certaines opérations, principalement dans le cadre des contrats de plan État-Région (CPER).


La modernisation et le développement routier concernent des opérations d’investissement sur le réseau routier national dont la gestion obéit à une logique pluriannuelle. La consommation des AE affectées à ces opérations peut ainsi s’étaler sur plusieurs exercices et ne correspond pas dans tous les cas à un objectif annuel. Elle peut ainsi s’imputer sur les AE affectées dans l’année mais aussi sur les AE affectées non engagées (AENE) des années antérieures.


Par ailleurs, la part des collectivités versée sur cette action est susceptible de connaître des variations importantes entre la prévision et l’encaissement.


Ces deux réserves conduisent à relativiser la comparaison de la prévision et de la réalisation pour cette action.


En 2020, le contexte sanitaire lié à la Covid-19 a modifié profondément la programmation initiale avec des retards constatés dans l’avancée de certains chantiers (arrêts de chantier mais également retard dans le démarrage de certains chantiers). La mise en œuvre du plan de relance à partir de l’automne 2020 a également modifié cette programmation.


Les crédits du plan ont été mobilisés en faveur d’opérations des CPER permettant l’amélioration de l’environnement des grandes infrastructures routières, l’amélioration de la sécurité des usagers ainsi que des aménagements sur place contribuant à ces deux objectifs.


De plus, conformément à la démarche de sincérisation des engagements, le conseil d’administration de l’AFITF a retenu, au titre de son budget 2020, un montant important d’AE à hauteur de 421 M€ au titre des opérations CPER auxquels s’ajoutent notamment 45 M€ pour la Route Europe Centre Atlantique (RCEA) en Bourgogne et 3,2 M€ pour le contrat de convergence de Mayotte.


Il est constaté en conséquence, dans ce contexte exceptionnel, que les dépenses exécutées sur l’action 01 en 2020 sont très supérieures aux prévisions en AE (+29,9%) en raison des crédits supplémentaires mis en place (plan de relance et effet relatif aux modalités d’affectation pour les opérations nouvelles). Parallèlement, la consommation de crédits de paiement est sensiblement inférieure (–6,8%) aux prévisions en raison des perturbations sur les chantiers dues à la crise sanitaire de la Covid-19.



Ces crédits ont permis de mettre en service en 2020 les opérations contractualisées dans les CPER suivantes :

*Afin de respecter une homogénéité avec les chiffres communiqués dans le volet performance, nous communiquons les montants en M€ TTC indexés sur l’indice TP01 de février 2014.



Parmi ces opérations mises en service, celles supérieures à 20 M€ bénéficiaient jusqu’en 2018 d’un indicateur de performance mesurant l’écart entre l’estimation de leur coût en phase initiale et le coût final. Selon ces mêmes conditions (comparaisons réalisées aux conditions économiques de février 2014 (index de référence TP01), les évolutions constatées sont les suivantes :

*Ce projet est découpé en plusieurs phases dont la dernière a été mise en service en 2020. A noter également que le coût global de l'estimation initiale (257M€fév 2014 pour les travaux prévus à la DUP) a été augmenté du coût (ramené en €fév 2014) d'un passage à faune (ouvrage d’art permettant le franchissement d’infrastructures linéaires de transports par la faune sauvage) (10M€) décidé postérieurement à la DUP.



Les dix affectations d’AE les plus élevées de l’année 2020, en part Etat, correspondent aux tranches fonctionnelles des opérations suivantes :

  • RN2 - Aménagement entre Maubeuge et Avesnes-sur-Helpe : 28,8M€
  • RN164 - Mise à 2x2 voies à Plémet : 23,3M€
  • RN338 - Raccordements définitifs du Pont Flaubert : 22,5M€
  • RN102 - Contournement nord du Teil (2ᵉ tranche) : 20,75M€
  • A104 - Contournement Est de Roissy : 19,24M€
  • RN7 - Saint Pierre le Moutier : 19,16M€
  • RN 164 - Mise à 2x2 voies à Rostrenen : 17,27M€
  • RN141 - Roumazières - La Péruse : 16,49M€
  • RN122 - Déviation de Sansac-de-Marmiesse : 16M€
  • RN124 - Déviation de Gimont : 15,86 M€

Les dix consommations de CP les plus élevées en investissement de l’année 2020 correspondent aux tranches fonctionnelles des opérations suivantes

  • L2 à Marseille : 27,9M€
  • A660/RN250 - Desserte sud du bassin d'Arcachon : 23,8M€
  • Rocade de Bordeaux - Mise à 2x3 voies entre A63 et le pont d'Aquitaine : 23,6M€
  • A104 - Contournement Est de Roissy : 19,7M€
  • RCEA Branche sud RN79 La chapelle-mont-France - Col Vaux Est : 17,6M€
  • Echangeur A14/A86 – bretelle B5 : 17,3M€
  • RN88 - St Jean la Mothe - Contournement de Baraqueville : 16,7M€
  • RN164 – Mise à 2x2 voies à Rostrenen : 15M€
  • RN19 – Déviation de Boissy-Saint-Léger : 14,5M€
  • RN353 – Rocade sud de Strasbourg : 11,6M€

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 000 000

64 129 602

5 000 000

57 612 575

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 000 000

64 131 602

5 000 000

57 605 939

Subventions pour charges de service public

 

-2 000

 

6 637

Titre 5 : Dépenses d’investissement

603 000 000

766 726 188

654 326 091

523 446 879

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

603 000 000

766 726 188

654 326 091

523 429 599

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

 

 

17 280

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

37 112 160

11 849 495

44 094 623

Transferts aux ménages

 

353 916

 

1 663 011

Transferts aux entreprises

 

11 282 448

 

8 938 528

Transferts aux collectivités territoriales

 

24 252 654

11 849 495

32 560 718

Transferts aux autres collectivités

 

1 223 142

 

932 366

Total

608 000 000

867 967 951

671 175 586

625 154 077

 

 

ACTION

04 – Routes - Entretien


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Routes - Entretien

 
 

853 127 179
866 750 856

853 127 179
866 750 856

 
 

869 908 213
802 118 727

869 908 213
802 118 727

 

 

 

L’action « Routes-entretien » comprend les dépenses relatives à l’entretien courant et préventif du réseau routier national non concédé, à l’exploitation, aux opérations de réhabilitation ou de rénovation et de réparation du patrimoine routier, à l’ingénierie sur les projets de développement, aux aménagements de sécurité (notamment relatifs aux tunnels routiers), ainsi qu’à la gestion du trafic et à l’information routière des usagers. Onze directions interdépartementales des routes (DIR) assurent chacune en moyenne l’entretien de 11 000 kilomètres d’axes structurants définis selon une logique d’itinéraire.

 

Les dépenses relatives à cette action 04 sont issues des crédits votés en loi de finances et des rattachements de fonds de concours versés par l’AFITF et les collectivités territoriales.

 

Elles se déclinent en deux sous-actions :

 

Sous-action

Libellé

Consommation d’AE

Consommation de CP

0203-04-01

Régénération routière

555 561 047

495 806 335

0203-04-02

Entretien routier

311 189 809

306 312 392

Total général

 

866 750 856

802 118 727

 

 

287 M€ d’AE et 304 M€ de CP ont été votés en loi de finances initiales (sous-action 04-02). Les fonds de concours et attributions de produits rattachés en 2020 à l’action 04 s’élèvent 611 M€ d’AE et 581 M€ de CP. L’essentiel de ces fonds a été versés par l’AFITF pour 563 M€ en AE et 533 M€ en CP. Les 563 M€ intègrent, par avenant du 17 janvier 2020 à la convention 2020 entre l’État et l’AFITF, la prise en compte de l’augmentation des besoins de financement pour financer la fonctionnalité de tranches de travaux pour l’année 2020. Il en a résulté une augmentation de 30 M€ d’AE de cette convention.

 

Si la crise sanitaire a eu notamment pour conséquence d’arrêter temporairement certains chantiers, les directions interdépartementales des routes ont su optimiser leurs ressources et s’organiser afin de mettre en œuvre les moyens nécessaires permettant de rattraper en partie le retard pris lors du premier confinement.

 

La présentation des dépenses qui suit reprend l’exécution selon la nomenclature chorus par sous-action et par grandes catégories d’opération.

 

04-02 Entretien routier

 

Pour la sous-action 04-02 relative à l’entretien routier courant et préventif, 311 M€ d’AE et 306 M€ de CP ont été dépensés en 2020 sur les domaines suivants (M€) :

 

Libellé domaine fonctionnel

Activités

AE

CP

Entretien routier

Autres dépenses d’entretien courant

 

8

 

Ouvrages d’art petit entretien et entretien spécialisé

8

7

 

Exploitation et dépendance

129

117

 

Fonctionnement des services

34

33

 

Immobilier technique

32

35

 

Innovation, contrôles et études

1

1

 

Matériels d’entretien et d’exploitation

36

38

 

Chaussées petit entretien

41

40

 

Petit entretien des équipements

20

17

 

Viabilité hivernale

10

10

Total entretien routier

 

311

306

 

 

04-01 Régénération routière

 

Pour la sous-action 04-01 relative à la « régénération » routière, 556 M€ d’AE et 496 M€ de CP ont été dépensés en 2020 sur les domaines suivants (M€) :

 

Libellé domaine fonctionnel

Activités

AE

CP

Régénération routière

Aménagements environnementaux

24

22

 

Aires de stationnement

7

8

 

Gestion du trafic et équipements dynamiques

42

31

 

Entretien spécialisé des ouvrages d’art

29

19

 

Entretien des chaussées

281

277

 

Entretien et renouvellement équipements statiques

68

53

 

Réparation des ouvrages d’art

46

42

 

Aménagements de sécurité

17

19

 

Renouvellement équipements et mise en sécurité des tunnels

50

17

 

Autres régénération routière

-8

7

Total régénération routière

 

556

496

 

 

 

Les principales opérations financées en 2020 dans le cadre du programme de régénération routière sont les suivantes :

 

  • RN141 et RN150– Nouvelle-Aquitaine ;
  • A63 – Nouvelle-Aquitaine ;
  • RN10 entre Poitiers et Bordeaux ;
  • A6b, N104, A86, A10, A13 – Ile-de-France ;
  • RN7 ; RN151, RN90 – Auvergne-Rhône-Alpes ;
  • A47 -RN88 - Auvergne-Rhône-Alpes ;
  • A31 entre Nancy et Metz – Grand Est ;
  • A75 – Auvergne-Rhône-Alpes ;
  • A21, A22, A16 , RN31, RN2- Normandie/Hauts-de-France ;
  • RN12 – Ile-de-France/Normandie ;
  • A84, RN12, RN165, – Bretagne ;
  • RN13 – Normandie ;
  • RN2 – Guyane ;
  • A1 – Ile-de-France ;
  • A55 viaduc de Caronte – PACA ;
  • RN7 pont du Roubion Auvergne-Rhône-Alpes
  • A15 – murs en Terre Armée - Ile-de-France ;
  • A20 -Falaise de Puyjarrige – Centre-Val de Loire.
  • A64-VRU Toulouse – Occitanie
  • N116 – Occitanie
  • RN21 – Occitanie ;
  • A630 pont d’Aquitaine – Nouvelle Aquitaine ;
  • les bassins du réseau de la DIR Méditerranée - Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon ;
  • RN101 VRU - la requalification environnementale (protection de la ressource en eau et faune) – Auvergne-Rhône-Alpes ;

 

Les principales opérations financées en 2020 dans le cadre du programme de mise en sécurité des tunnels du réseau routier national sont les suivantes :

 

  • La poursuite de la mise en sécurité des tunnels des travaux de la tranchée couverte de Firminy
  • La poursuite de la mise en sécurité des tunnels en Île-de-France : tunnels Guy Moquet et Moulin et le lancement des travaux des tunnels de Fresnes et Antony et du tunnel de Fontenay
  • La poursuite de la mise en sécurité du tunnel de la Grand Mare

 

 

 

Les principales opérations financées en 2020 dans le cadre du programme d’aménagements de sécurité sont les suivantes :

 

  • Aménagements découlant des démarches relatives à la sécurité des usagers sur les routes existantes – SURE (3,3 M€), notamment sur l’A42 dans l’est de Lyon (0,2 M€), sur la RN102 en Ardèche (0,2 M€), sur la RN568 dans les Bouches-du-Rhône (0,6 M€), sur la RN113 dans le Gard et l’Hérault (0,6 M€) et sur les routes nationales en Guyane (0,8 M€) et à Mayotte (0,7 M€)
  • Traitement des obstacles latéraux (2,3 M€) ;
  • Aménagements sur routes à fortes pentes (2 M€) ;
  • Lutte contre les prises à contresens par le renforcement de la signalisation au niveau des échangeurs et des aires de repos et de service (0,3 M€) ;
  • Lutte contre l’hypovigilance, en particulier par l’installation de barrettes sonores en rive (0,3 M€)
  • Aménagements visant à améliorer la sécurité des agents d’exploitation en intervention (5,9 M€)
  • Divers aménagements de sécurité ponctuels (4 M€).

 

 

Les principales actions financées en 2020 dans le cadre du programme d'actions d'amélioration de la gestion du trafic et de l'information des usagers sur le réseau routier national non concédé sont les suivantes :

 

  • Engagement des travaux de la voie réservée sur l’A15 en Ile-de-France (4,4 M€)
  • Réalisation de la voie réservée sur l’A502 près d’Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône (0,2 M€)
  • Engagement des travaux de régulation dynamique des vitesses sur l’A22 au droit de la métropole lilloise (1,8 M€)
  • Préparation des travaux de régulation des accès sur certains échangeurs de la rocade de Rennes (0,7 M€)
  • Etudes pour l’élaboration de schémas directeurs d’agglomération et de la gestion du trafic à Bordeaux, Lille, Nantes et Rennes (0,5 M€)
  • Evolution des systèmes d’aide à la gestion du trafic des DIR (2,3 M€)
  • Poursuite de la modernisation et de sécurisation du système d’information et d’exploitation francilien et travaux de replacement des stations de recueil automatique de données de trafic – SIRIUS (7,3 M€)
  • Rénovation de stations de comptage temps différé – macro-sectionnement (0,6 M€)
  • Poursuite des équipements et des développements en faveur du véhicule connecté : projets Intercor, C-roads et InDiD (2,6 M€)

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

180 862 841

355 881 767

192 143 875

327 421 895

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

180 862 841

355 881 767

192 143 875

327 421 895

Titre 5 : Dépenses d’investissement

669 230 230

505 396 161

674 730 230

469 217 650

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

669 230 230

503 777 483

674 730 230

467 493 150

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

1 618 678

 

1 724 500

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 034 108

5 472 927

3 034 108

5 479 182

Transferts aux entreprises

 

591 420

 

591 420

Transferts aux collectivités territoriales

3 034 108

453 426

3 034 108

593 424

Transferts aux autres collectivités

 

4 428 082

 

4 294 338

Total

853 127 179

866 750 856

869 908 213

802 118 727

 

 

Contribution au grand plan d'investissement


 

Prévisions LFI

Réalisation

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

0

150 000 000

150 000 000

0

150 000 000

150 000 000

Crédits de paiement

0

150 000 000

150 000 000

0

150 000 000

150 000 000

 

Les 150 M€ inscrits au GPI s’inscrivent dans le montant global des ressources engagées en 2020 pour l’entretien et l’exploitation du réseau routier national, et plus précisément dans les 533 M€ de CP de fonds de concours AFITF rattachés à l’action 04 en 2020. Ils ont été affectés à la maintenance et au renouvellement des chaussées et ont permis de réparer les chaussées de 390 km de routes.

 

ACTION

41 – Ferroviaire


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

41 – Ferroviaire

 
 

3 263 399 909
3 604 574 423

3 263 399 909
3 604 574 423

 
 

3 294 001 072
3 460 184 538

3 294 001 072
3 460 184 538

 


Les dépenses relatives à cette action, qui a pour objet le financement du réseau ferroviaire, sont :


  • les études et travaux d’opérations relatifs aux infrastructures de transports ferroviaires financées par voie de fonds de concours versés par l’AFITF (sous-action 41-01) ;
  • les crédits votés en loi de finances pour les redevances TER, TET et compensation fret versées à SNCF Réseau, (sous-actions 41-02 à 41-05) ;
  • un fonds de concours spécifique abondé par la SNCF, comprenant notamment des dividendes de SNCF Voyageurs, reversés à SNCF Réseau pour financer les investissements de régénération du réseau ferré national. Cette dotation s’inscrit dans le cadre de la maîtrise de l’endettement de SNCF Réseau et traduit le renoncement par l’État aux dividendes de la SNCF au profit de SNCF Réseau, conformément aux objectifs de la loi n°2014-872 du 4 août 2014 portant réforme ferroviaire (sous-action 41-06).


Les dépenses en 2020 relatives à cette action 41 se déclinent ainsi :


Sous-action

Libellé

AE consommées

CP consommés

01

Infrastructures ferroviaires

405 575 821

261 185 936

02

Sub. SNCF Réseau (TER)

2 034 855 759

2 034 855 758

03

Sub. SNCF réseau (TET)

253 144 148

253 144 148

04

Sub. SNCF Réseau (fret)

0

0

05

Compensation fret

148 998 695

148 998 695

06

Régénération ferroviaire

762 000 000

762 000 000

07

Services ferroviaires

0

0

Total

3 604 574 423

3 460 184 538

La dépense globale de l’action 41 est supérieure à la prévision LFI, principalement en raison d’une augmentation du budget CPER lié au plan de relance (85 M€ d’AE) et d’un montant plus élevé sur la compensation fret. En soutien des opérateurs de services de fret ferroviaire affectés financièrement par la grève de décembre 2019 - janvier 2020 puis par la crise sanitaire, l’Etat a pris en charge, via la compensation fret, la totalité de la redevance de circulation nette

due au titre de début juillet jusqu’à la fin 2020 (soit 65 M€ TTC). Par ailleurs, les dépenses de régénération ferroviaire étaient évaluées à 662 M€ dans la LFI pour 2020. Après décision du conseil d'administration du groupe SNCF, ce montant a été réévalué à 762 M€.


Infrastructures ferroviaires (41-01)

Les crédits de cette sous-action correspondent aux financements issus de l’AFITF et destinés aux contrats de plan ou à des petites opérations contractualisées au niveau local. En revanche, ils n’incluent pas les financements dédiés aux travaux des grands projets ferroviaires (lignes à grande vitesse notamment), qui sont versés par l’AFITF directement à SNCF Réseau, maître d’ouvrage ou concédant.

Les principales opérations financées en 2020 sont, par ordre décroissant des consommations de CP :


Région

Opération

Consommation de CP en 2020

Nouvelle Aquitaine / Pays de la Loire

Modernisation de la ligne Nantes-Bordeaux (CPER)

31 642 903 €

Toutes régions

Accessibilité PMR des gares (HCPER)

16 320 508 €

Provence - Alpes - Côte d’Azur

Modernisation ligne Marseille-Aix (4 trains/heure) (CPER)

14 483 494 €

Nouvelle Aquitaine

Régénération de la ligne Saintes – Saint-Mariens (CPER)

11 616 838 €

Auvergne Rhône-Alpes

Nœud ferroviaire lyonnais – Part Dieu tranche 1 (CPER)

10 684 739 €

Grand Est

Modernisation du nœud de Mulhouse (CPER)

10 429 852 €

Bourgogne Franche-Comté

Accessibilité PMR des gares nationales de Bourgogne (CPER)

10 396 130 €

Grand Est

Aménagement 4 voies Vendenheim-Strasbourg (CPER)

10 333 846 €

Grand Est et Ile-de-France

Electrification de la ligne Paris-Troyes (CPER)

12 167 087 €

Grand Est

Modernisation de la ligne Charleville-Givet (CPER)

7 110 719 €

Bourgogne Franche-Comté

Modernisation de la ligne des Horlogers (CPER)

6 745 033 €

Auvergne Rhône-Alpes

Nœud ferroviaire lyonnais – Part Dieu tranche 1 (CPER)

10 684 739 €

Hauts de France

Modernisation de l’étoile de Saint-Pol (CPER)

5 033 400 €

Occitanie

Régénération de la ligne Alès-Langogne (CPER)

5 003 621 €

Provence – Alpes - Côte d’Azur

Régénération de la ligne de la Côte Bleue (CPER)

4 975 024 €

Auvergne - Rhône-Alpes

Régénération de la ligne Valence-Veynes (CPER)

4 944 075 €

Auvergne - Rhône-Alpes

Accessibilité PMR des gares d’Auvergne – Rhône-Alpes (CPER)

4 532 882 €

Bourgogne Franche-Comté

Régénération de la ligne Nevers-Chagny (CPER)

4 209 732 €


Total

170 629 883 €


Réseau ferré national (2 437 M€) – concours SNCF et compensation fret (41-02, 03, 04, 05 et 06)

Il s’agit de redevances et de subventions versées à SNCF Réseau par type d'activité. En 2020, leur répartition a été la suivante :

2 034,9 M€ (TTC) de paiement par l’État, pour le compte des régions, de la redevance d'accès facturée par SNCF Réseau pour l’utilisation, par les TER, du réseau ferré national hors Île-de-France ;

253,1 M€ (TTC) de paiement par l’État de la redevance d'accès facturée par SNCF Réseau pour l’utilisation par les TET (trains dits «Intercités») du réseau ferré national ;

149,0 M€ (TTC) de financement pour la compensation fret.


Services ferroviaires (41-07)

Les crédits de l’action 41 permettent également de financer la part française de l’exploitation et de la maintenance de la ligne à grande vitesse franco-espagnole Perpignan-Figueras. Fin 2016, la société LFP, filiale de la SNCF et de l’ADIF a repris la gestion de cette ligne à la suite de la liquidation du concessionnaire TP Ferro avec un engagement de 5 M€ en 2016 sur la sous-action 44-02 « politique de déplacements ». Les 1,25 M€ de CP prévus en LFI 2020 pour le financement de l’exploitation et la maintenance ont été exécutés en 2020 sur la sous-action 44-02 à hauteur du montant prévu, assurant ainsi la couverture du déficit d’exploitation de la ligne.


Parmi les opérations ferroviaires mises en service, celles supérieures à 20 M€ bénéficiaient jusqu’en 2018 d’un indicateur de performance mesurant l’écart entre l’estimation de leur coût en phase initiale et le coût final.

Selon ces mêmes conditions (comparaisons réalisées aux conditions économiques de février 2014 (index de référence TP01), voici les évolutions constatées :


Année de mise en service

Opérations

Estimation de l'avant-projet détaillé ou de la déclaration d’utilité publique (DUP)en M€ valeur fév. 2014

Coût final (réel ou prévisionnel) en M€ valeur fév. 2014

Evolution

2020

SNCF Réseau - Modernisation Clisson Cholet

49,0

48,0

-2,04 %

SNCF Réseau – Modernisation Dol-Dinan

26

22

-15,38 %

SNCF Réseau - Modernisation Serqueux - Gisors

219

245

11,87 %

SNCF Réseau - Construction pont-rail Bonneuil

32

33

3,13 %

SNCF Réseau – St Pol Etaples

44

49

11,36 %

SNCF Réseau – St Pol Béthune

23

26

13,04 %

SNCF Réseau – BALT

72

78

8,33 %

Régénération voie Bordeaux-La Rochelle

29

32

10,34 %

Total opérations ferroviaires

494,0

533,0

7,89 %

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

-1 207 244

 

3 166 499

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

-1 207 244

 

1 025 699

Subventions pour charges de service public

 

 

 

2 140 800

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 263 399 909

3 605 781 667

3 294 001 072

3 457 018 038

Transferts aux entreprises

3 263 399 909

3 607 282 682

3 294 001 072

3 452 958 702

Transferts aux collectivités territoriales

 

-1 561 015

 

4 011 979

Transferts aux autres collectivités

 

60 000

 

47 358

Total

3 263 399 909

3 604 574 423

3 294 001 072

3 460 184 538

 

La quasi-totalité des dépenses de l’action 41 correspond au titre 6.

 

Contribution au grand plan d'investissement


 

Prévisions LFI

Réalisation

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

0

488 000 000

488 000 000

0

388 000 000

388 000 000

Crédits de paiement

0

488 000 000

488 000 000

0

388 000 000

388 000 000

 

Les opérations s’inscrivent dans un montant total d’investissement de SNCF Réseau s’élevant à 2 926 M€, dont 2 538 M€ pour le renouvellement, 132 M€ pour la mise en conformité et 256 M€ pour les investissements industriels.

Les données présentées dans la colonne "Réalisation" sont des estimations.


 

ACTION

42 – Voies navigables


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

42 – Voies navigables

 
 

251 866 098
251 445 462

251 866 098
251 445 462

 
 

252 266 098
251 849 865

252 266 098
251 849 865

 

Les dépenses relatives à cette action qui a pour objet le financement des voies navigables concernent :


•  les opérations relatives à l’entretien et au développement des infrastructures de transports fluviales (CPER et hors CPER) financées par voie de fonds de concours versés par l’AFITF et les collectivités territoriales (sous-action 42-01) ;

•  la subvention pour charges de service public (SCSP) versée par l’État à Voies navigables de France (VNF, sous-action 42-02).


Les dépenses en 2020 relatives à cette action 42 se déclinent ainsi :


La dépense globale de l’action 42 est très proche de la prévision de la LFI, la SCSP versée à VNF correspond en effet à environ 98 % des crédits de l’action en 2020.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

250 466 098

247 511 114

250 466 098

247 346 471

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

1 148 185

 

983 542

Subventions pour charges de service public

250 466 098

246 362 929

250 466 098

246 362 929

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 400 000

3 934 348

1 800 000

4 253 047

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 400 000

3 934 348

1 800 000

4 253 047

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

 

 

250 347

Transferts aux collectivités territoriales

 

 

 

250 347

Total

251 866 098

251 445 462

252 266 098

251 849 865

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Ces dépenses comprennent deux postes. En premier lieu, le poste des dépenses de fonctionnement hors personnel (1,1 M€ en AE et 1 M€ de CP) ; il correspond essentiellement au financement de l’entretien du réseau de 560 km de voies navigables géré par l’État. Les principales dépenses concernent des études et travaux d’aménagement et d’entretien sur les canaux du grand port maritime de Marseille (424 k€ de CP), les fleuves de Guyane (157 k€ en CP), ou encore sur les lacs d’Annecy, du Léman et du Bourget (235 k€ en CP).


En deuxième lieu, la subvention pour charges de service public versée à l’établissement Voies navigables de France (cf. le volet opérateur dédié à VNF) qui a été versée à hauteur de 246,3 M€.


DEPENSES D’INVESTISSEMENT


Les dépenses d’investissement en 2020 (4,3 M€) se concentrent principalement sur les travaux liés aux canaux du grand port maritime de Marseille (3,8 M€ en CP) et sur les travaux d’investissement des fleuves en Guyane (0,5 de CP).


DEPENSES D’INTERVENTION


Les dépenses d’intervention en 2020 portent sur la subvention versée à l’institution interdépartementale du bassin de la Sèvres Niortaise (IIBSN) pour 250 k€ de CP.

 

ACTION

43 – Ports


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

43 – Ports

 
 

132 409 204
190 154 388

132 409 204
190 154 388

 
 

143 628 934
137 770 695

143 628 934
137 770 695

 

Les dépenses relatives à cette action qui a pour objet le financement des ports concernent :


  • les infrastructures de transports portuaires (CPER et hors CPER) financées par voie de fonds de concours versés par l’AFITF (sous-action 43-01) ;
  • l’entretien des ports, le soutien au transport fluvial et maritime ainsi que la compensation de la pénibilité des travaux portuaires financés sur des crédits votés en loi de finances (sous-actions 43-02 à 43-04).


Les dépenses en 2020 de l’action 43 par sous-action (ou domaine fonctionnel dans chorus) se présentent de la manière suivante :



Développement des Infrastructures portuaires (43-01)


Cette sous-action porte les projets de développement des grands ports maritimes (GPM) menés principalement dans le cadre des CPER et CPIER.


En 2020, le budget de la sous-action 43-01 a permis l’engagement du financement pour la création des postes 11 et 12 à Port 2000 au grand port maritime du Havre pour 14,5M€. Par ailleurs, 8,5M€ ont été engagés au titre du développement des infrastructures portuaires pour l’adaptation aux trafics en évolution, tels que l’augmentation du poste à liquides de Montoir-de-Bretagne (44), la rénovation du terminal conteneurs de Bassens (33) ou encore l’agrandissement du terminal Chef de Baie au grand port maritime de La Rochelle.


L’ensemble des grands ports maritimes (GPM) métropolitains et de Guyane et de la Martinique ont bénéficié de crédits de paiements pour la maintenance et le développement de leurs infrastructures portuaires. Parmi les plus importantes, on compte l’accueil de l’éolien offshore au GPM du Havre (9,5M€), l’amélioration des dessertes ferroviaires au GPM de Dunkerque (1,3 M€) ou encore la modernisation de l’écluse de Tancarville au GPM du Havre (2,5M€).




Entretien des ports (43-02)


Cette sous-action porte principalement les dépenses d’entretien des accès et des ouvrages d’accès des GPM, notamment en termes de dragages, pour un montant total de 88,1 M€ en AE et en CP répartis comme suit :


Cette sous-action porte également le fonctionnement technique des capitaineries des ports (environ 470 k€ en 2020).


Soutien des transports fluviaux et maritimes (43-03)


Les crédits de fonctionnement de cette sous-action ont permis de financer principalement les dépenses relatives aux frais de fonctionnement des auditeurs de sûreté et à l’impression de documentations fluviales (0,2 M€).

S’agissant des crédits d’intervention 1,9 M€ ont par ailleurs été versés, par voie de subvention, en soutien à l’établissement public VNF et à des associations de promotion et de développement du transport fluvial.


Pénibilité et cessation d’activité dans les ports (43-04)


5 M€ en AE et en CP ont été versés au titre du protocole d’accord relatif au financement des dispositifs conventionnels de prise en compte de la pénibilité spécifique aux métiers portuaires et de cessation anticipée d’activité dans les métiers portuaires.

Ce protocole d’accord, pris en application de la convention collective nationale « ports et manutention » signé le 14 novembre 2013, contractualise le versement d’une contribution forfaitaire de l’État au compartiment « manutention » du dispositif commun de branche, de 5 M€ par an pendant 10 ans.


 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

400 000

956 918

400 000

1 319 606

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

400 000

956 918

400 000

1 319 606

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

38 373 915

 

9 004 366

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

38 373 915

 

9 004 366

Titre 6 : Dépenses d’intervention

132 009 204

150 823 555

143 228 934

127 446 723

Transferts aux entreprises

131 942 368

143 685 509

143 162 098

118 787 110

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 275 000

 

1 380 048

Transferts aux autres collectivités

66 836

5 863 046

66 836

7 279 565

Total

132 409 204

190 154 388

143 628 934

137 770 695

 

 

ACTION

44 – Transports collectifs


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

44 – Transports collectifs

 
 

211 649 113
410 988 861

211 649 113
410 988 861

 
 

333 375 956
245 801 652

333 375 956
245 801 652

 


Les dépenses relatives à cette action qui a pour objet de financer les transports collectifs et les modes actifs permettent de soutenir :

  • les projets d'infrastructures de transports collectifs en Île-de-France au travers des fonds de concours versés par l’AFITF sur le programme 203 (44-01) ;
  • l’animation de la politique des déplacements (sous-action 44-02) ;
  • la compensation des tarifs sociaux appliqués par SNCF Voyageurs (44-03) ;
  • les projets d'infrastructures vélo (mobilité active) au travers des fonds de concours versés par l’AFITF sur le programme 203 (44-05).



Les consommations de l’action 44 par sous-action se présentent de la manière suivante :

Sous-action

Libellé

AE consommées

CP consommées

01

Infrastructures de transport collectif

382 470 858

226 105 014

02

Politique des déplacements

5 505 861

3 091 230

03

Compensation tarifs sociaux ferroviaires

14 608 666

14 608 666

05

Infrastructures vélo

19 415 199

1 996 741

Total

Total

410 988 861

245 801 652


La dépense globale de l’action 44 est notablement supérieure à la prévision de la LFI en AE en raison du plan France Relance 2020-2022, qui a permis d’attribuer en toute fin d’année 140 M€ d’AE supplémentaires en 2020 à cinq opérations du CPER d’Île-de-France sur les 230 M€ prévus.

La dépense de l’action 44 vis-à-vis de la prévision de la LFI est par contre inférieure en termes de CP.


Infrastructures de transport collectif (44-01)


La majorité des dépenses de cette sous-action relève de dépenses d’intervention en faveur du développement des infrastructures de transports collectifs en Île-de-France, ce sont les opérations inscrites dans les CPER et notamment le CPER 2015-2020.


Les principales opérations cofinancées par l’État sont les suivantes : le tramway T9 Paris - Orly (33,5 M€ de CP), le prolongement du RER E à l'ouest dit « EOLE » (29,5 M€ de CP), le prolongement de la ligne de métro 12 à Mairie d'Aubervilliers (28,2 M€ de CP). Au total, les projets franciliens ont bénéficié de 224,6 M€ de CP.


Hors CPER Île-de-France, 1,5 M€ de CP ont été versés en 2020 (études liaison Charles de Gaulle Express, études multimodales CPER, actions CPER en faveur des modes doux).


Politique des déplacements (44-02)


Sur un total de 3,1 M€ de dépenses sur cette sous-action, 1,4 M€ de CP concernent des actions dans le domaine de la mobilité (enquête déplacements, modélisation trafic, études), 0,4 M€ des actions de promotion du vélo sous l’égide du coordonnateur interministériel et 1,3 M€ a été consacré à la compensation due par l’État au titre de l'exploitation de la ligne Perpignan-Figueras.


Compensation tarifs sociaux SNCF (44-03)


La subvention annuelle versée à la SNCF au titre de la compensation des tarifs sociaux a été exécutée à hauteur de 14,6 M€.


Infrastructures vélo (44-05)


Le premier appel à projets « fonds mobilité active : continuités cyclables » a été lancé fin 2018 et le deuxième fin 2019 (avec deux sessions). Les projets lauréats du premier appel à projets ont été désignés en 2019 et le conventionnement des opérations lauréates se poursuit. Pour les plus petites opérations, le financement est supporté par la sous-action 44-05 créée à cet effet sur le programme 203 (dépenses de 19,4 M€ d’AE et 2 M€ de CP en 2020). Les opérations plus importantes en montant sont financées directement par l’AFITF.


 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

1 239 671

 

697 393

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

458 431

 

685 883

Subventions pour charges de service public

 

781 240

 

11 510

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

344 292

 

 

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

344 292

 

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

211 649 113

409 404 898

333 375 956

245 104 259

Transferts aux entreprises

209 449 113

325 580 196

331 175 956

152 996 434

Transferts aux collectivités territoriales

1 750 000

34 801 428

1 750 000

91 675 580

Transferts aux autres collectivités

450 000

49 023 274

450 000

432 245

Total

211 649 113

410 988 861

333 375 956

245 801 652

 

La quasi-totalité des dépenses de l’action 44 correspondent à du titre 6.

 

ACTION

45 – Transports combinés


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

45 – Transports combinés

 
 

48 109 039
34 922 921

48 109 039
34 922 921

 
 

38 109 039
34 505 557

38 109 039
34 505 557

 

L’action 45 recouvre le soutien de l’État au développement de modes et de services de transports alternatifs à la route dans le cadre du transport combiné pour :

  • les infrastructures de transport combiné (crédits fonds de concours versés par l’AFITF, sous action 45-01) ;
  • l’aide à l’exploitation des services de transport combiné (crédits votés en loi de finances, sous-action 45-02) ;
  • le service d’autoroute ferroviaire alpine (crédits votés en loi de finances, sous-action 45-03) ;
  • les autoroutes de la mer (crédits fonds de concours versés par l’AFITF, sous action 45-04).


Les consommations de l’action 45 par sous-action (ou domaine fonctionnel dans chorus) se présentent, pour l’exercice 2020, de la manière suivante :



L’écart entre prévision et exécution sur l'action 45 est principalement dû, en AE, à l’évolution en cours d’année entre la prévision de 21 M€ d'AE de fonds de concours à verser par l’AFITF et les fonds de concours effectivement versés par l’Agence en application du dernier budget rectificatif (10,5 M€). La dépense en CP est du même ordre que celle de la prévision.


Infrastructures de transports combinés (45-01)

En 2020, environ 4 M€ d’AE et 3,2 M€ de CP de dépenses d’intervention ont permis l’acquisition par l’État du terminal d’autoroute ferroviaire d’Aiton ainsi que la mise en place, par transfert au conseil départemental de la Savoie, des fonds nécessaires à l’aménagement des accès routiers au terminal. La différence entre le montant d’AE et les CP, vient du fait qu’une partie des travaux précités n’a pas été effectuée en 2020.


Aides aux transports combinés (45-02)

En 2020, environ 27 M€ d’AE et 27 M€ de CP de dépenses d’intervention ont permis de maintenir le financement du dispositif d’aide à l’exploitation de services réguliers de transport combiné de marchandises, validé par la Commission européenne dans sa décision C(2019) 7806 finale du 29 octobre 2019 pour les trafics 2018-2022 (soit la période budgétaire 2019-2023).

Ces crédits se répartissent entre le transport combiné fluvial (8,8 M€) et le transport combiné ferroviaire (18,2 M€).


Autoroutes ferroviaires (45-03)

Un montant de 3,7 M€ d’AE et de 4,2 M€ de CP de crédits d’intervention a permis de financer le service transitoire du projet d’autoroute ferroviaire alpine dont la Commission européenne a autorisé, par sa décision C(2019) 5930 du 2 août 2019, la prolongation jusqu’au 31 décembre 2021.

Le contrat de concession du nouveau service d’autoroute alpine n’a pas pu être engagé du fait du retard pris dans l’appel d’offres, dans l’attente de décisions des autorités italiennes et en raison des effets de la crise liée au Covid-19.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

67 713

 

89 013

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

67 713

 

89 013

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

3 353 611

 

2 919 691

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

3 353 611

 

2 919 691

Titre 6 : Dépenses d’intervention

48 109 039

31 501 597

38 109 039

31 496 853

Transferts aux entreprises

48 109 039

30 988 701

38 109 039

31 231 853

Transferts aux collectivités territoriales

 

512 896

 

265 000

Total

48 109 039

34 922 921

38 109 039

34 505 557

 

 

ACTION

47 – Fonctions support


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

47 – Fonctions support

 
 

31 247 167
30 511 100

31 247 167
30 511 100

 
 

31 247 167
29 985 227

31 247 167
29 985 227

 

L’action 47 regroupe les dépenses transversales au programme 203 de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) : les dépenses d’études générales et de prospective (sous-action 47-01), les dépenses de fonctionnement des services, les dépenses de systèmes d’information et les subventions ART - EPSF (sous-actions 47-02, 47-03 et 47-04).


Ces dépenses sont issues des crédits votés en loi de finances et des rattachements d’attributions de produit au titre des prestations réalisées par les services centraux de la DGITM.


Les consommations de l’action 47 par sous-action se présentent de la manière suivante :





sous-action

Libellé

Consommation AE

Consommation CP

0203-47-01

Etudes générales

7 168 475

8 496 362

0203-47-02

Fonctionnement des services

9 832 271

7 567 939

0203-47-03

Systèmes d'information

2 283 812

2 694 384

0203-47-04

Subvention ART

11 226 542

11 226 542

Total Général

30 511 100

29 985 227


Il n’y a pas d’écart significatif entre prévision et réalisation pour cette action 47.


Études générales et prospective (47-01)


Les dépenses de fonctionnement (4,4 M€) réalisées sur cette sous-action ont été mobilisées pour le développement des savoirs, des savoir-faire, des méthodes et de la doctrine technique et contribuent à faciliter la mise en œuvre d'une politique des transports efficace.


Elles se distribuent selon trois orientations stratégiques :

  • La gestion durable et l'adaptation du patrimoine ;
  • La conception d'infrastructures plus respectueuses de l'environnement, notamment par l’amélioration des connaissances des conditions de transport sur le réseau existant en vue de le moderniser ;
  • Le développement des systèmes et services de transport, qui contribuent en particulier à améliorer la connaissance du secteur et de son évolution (comportements de mobilité, sécurité et sûreté, impacts environnementaux, accessibilité, information multimodale, billettique).

Ces études ont été conduites pour partie avec les organismes du réseau scientifique et technique, le CEREMA et à des organismes extérieurs.


Les dépenses d’intervention (2,7 M€) concernent la part du programme d’études stratégiques de la DGITM nécessitant des subventions à divers organismes techniques, associations ou établissements publics.



Administration et service (47-02)


Les dépenses de fonctionnement représentent principalement les frais de fonctionnement courants de la DGITM et des services techniques centraux (déplacement, matériel, événementiel, formation etc.). Sont également imputées sur cette sous-action les dépenses au titre de la participation du ministère chargé des transports aux frais du pavillon français à l’exposition universelle de Dubaï (2,1 M€ de CP).


Systèmes d’informations (47-03)

Les dépenses considérées concernent principalement l’étude, la réalisation et la maintenance des systèmes d’informations métiers de la DGITM. Les principaux systèmes d’information concernent la gestion de l’investissement routier, l’entretien et l’exploitation de la route, la gestion des services de transport, le contrôle des transports routiers et la sécurité portuaire.


 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

31 247 167

22 531 370

31 247 167

24 159 341

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

19 847 167

11 291 315

19 847 167

12 919 226

Subventions pour charges de service public

11 400 000

11 240 055

11 400 000

11 240 115

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

769 101

 

775 359

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

163 246

 

171 302

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

605 855

 

604 057

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

7 210 629

 

5 050 528

Transferts aux entreprises

 

4 614 841

 

2 137 730

Transferts aux collectivités territoriales

 

34 204

 

59 414

Transferts aux autres collectivités

 

2 561 584

 

2 853 384

Total

31 247 167

30 511 100

31 247 167

29 985 227

 

 

ACTION

50 – Transport routier


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

50 – Transport routier

 
 

5 641 831
5 686 646

5 641 831
5 686 646

 
 

5 641 831
5 759 099

5 641 831
5 759 099

 

Les dépenses de l’action 50 « Transport routier » sont issues des crédits votés en loi de finances pour les sous-actions 02 et 03 et, pour la sous-action 01, des crédits du fonds de concours AFITF.


La sous-action 01 financent les aires de contrôle des véhicules de transport routier.

Les sous-actions 02 et 03 financent respectivement :

  • le soutien économique et social au transport routier ;
  • les dépenses liées à la régulation du secteur des transports routiers.


Les consommations en 2019 de l’action 50 par sous-action se présentent de la manière suivante :



Malgré la crise sanitaire, la réalisation en AE et CP reste supérieure aux prévisions compte tenu des reports 2019 sur fonds de concours de l'AFITF ainsi que de l’attribution de crédits de paiement en 2020 par redéploiement du P203 pour permettre de régler des dépenses engagées par les services déconcentrés en 2019, qui avaient subi des retards en raison des mouvements sociaux de 2019.



AIRES DE CONTROLE (50-01 – fonds de concours AFITF) 


Les dépenses réalisées concernent la création et l’aménagement d’aires de contrôles dédiées au contrôle des véhicules de transport routier de marchandises et de personnes.


Soutien au contrôle routier (50-02) 


La sous-action 02 a concouru au soutien économique et social des transports routiers à hauteur de 70 k€ en AE et CP au titre des dépenses régionales et 1,35 M€ au titre de comité national routier (CNR).


Contrôle du transport routier (50-03) 

Les dépenses de la sous-action 03 ont concerné en particulier :

  • les dépenses spécifiques des unités de contrôle des transports routiers placées en services déconcentrés, pour le financement des équipements nécessaires aux missions de contrôle des agents, la maintenance des matériels de contrôle (2,1 M€ en AE et 2,2 M€ en CP) :
  • le paiement de 500 outils de verbalisation électronique pour l’équipement des CTT et l’engagement de la maintenance des outils sur 3 ans (respectivement 250 k€ en CP + 160 k€ en AE) ;
  • les dépenses relatives au fonctionnement du registre des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) à hauteur de 75 k€ ;
  • les dépenses d’entretien des équipements de pesage en marche et des appareils de pesage mobiles (500 k€).

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

1 300 000

2 752 616

1 300 000

2 859 974

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 300 000

2 752 616

1 300 000

2 859 974

Titre 5 : Dépenses d’investissement

2 375 722

1 390 053

2 375 722

1 419 786

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

2 375 722

1 390 053

2 375 722

1 419 786

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 966 109

1 543 977

1 966 109

1 479 339

Transferts aux entreprises

 

 

 

1 357

Transferts aux collectivités territoriales

 

183 977

 

117 982

Transferts aux autres collectivités

1 966 109

1 360 000

1 966 109

1 360 000

Total

5 641 831

5 686 646

5 641 831

5 759 099

 

 

ACTION

51 – Sécurité ferroviaire


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

51 – Sécurité ferroviaire

 
 

40 000 000
31 751 558

40 000 000
31 751 558

 
 

40 176 870
35 299 403

40 176 870
35 299 403

 

L’action 51 correspond à la définition et au suivi des mesures de prévention contre les accidents pouvant être à l’origine de dommages pour les usagers et les salariés, mais aussi pour l’environnement, ainsi que la lutte contre les actes de malveillance. Elle se traduit par la réalisation de travaux de mise en sécurité ferroviaire financés par fonds de concours versés par l’AFITF (sous-action 51-01) sur le programme 203 et par des crédits votés en loi de finances pour les moyens d’exploitation de sécurité ferroviaire (sous-action 51-02).


La dépense de l’action 51 en 2020 correspond à la seule sous-action 51-01.


L’écart entre prévision et réalisation en AE s’explique par des décalages d’opérations, reportés en 2021.


Infrastructures de sécurité ferroviaire (51-01)


Sur les 10,1 M€ d’AE programmés, 9,9 M€ ont été affectés, permettant le financement de travaux d’infrastructures des passages à niveaux routiers/ferroviaires sur le réseau routier national réalisés sous maîtrise d’ouvrage de l’État dans le cadre d