$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,218)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conduite et pilotage des politiques économiques et financières)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF    

1 – Améliorer l'information du Parlement et la qualité des services rendus aux administrations


INDICATEUR

1.1 – Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l'Etat

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de satisfaction du Parlement

%

79

91

90

85

95

95

 

Commentaires techniques

Source des données : direction du Budget (enquête annuelle de satisfaction).


Mode de calcul :

La mesure porte sur la satisfaction à l’égard de l’ensemble des PAP et des RAP produits l’année considérée, et sur la perception de l’évolution de la qualité des documents budgétaires. Cet indicateur synthétique permet ainsi d’évaluer la satisfaction des utilisateurs principaux, que sont notamment les administrateurs, les rapporteurs spéciaux et les rapporteurs pour avis des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, sur les documents budgétaires. Depuis 2011, cette enquête menée par la direction du Budget est dématérialisée.

A compter de 2022, l’indicateur sera alimenté par deux enquêtes annuelles adressées respectivement aux ministères et à la Cour des comptes, adaptées aux objectifs partagés de responsabilisation des gestionnaires publics et de qualité de la gestion budgétaire. Les conclusions de l’édition 2021 de l'enquête réalisée auprès de la Cour des comptes sont présentées dans la partie « Analyse des résultats ».

 

INDICATEUR

1.2 – Taux de satisfaction des commanditaires/clients

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de satisfaction des directions partenaires du CGefi

%

94

96

94

94

97

94

Taux de satisfaction des structures clientes sur les consultations juridiques de la DAJ

%

93,7

94,6

92

92

94,39

91

 

Commentaires techniques

Source des données : CGefi et DAJ

La mesure de la satisfaction des deux prestations s’évalue grâce à un questionnaire adressé aux commanditaires :

 - pour la DAJ, à chaque consultation juridique, un questionnaire est adressé aux bénéficiaires du secteur public (hors cabinets de Bercy) ;

 - en ce qui concerne le CGefi, un questionnaire est adressé aux directions partenaires pour les missions de contrôle et à des commanditaires pour les missions de conseil et d'audit, et la Commission interministérielle d’audit salarial du secteur public.


Mode de calcul : la satisfaction des commanditaires des deux prestations est mesurée à travers plusieurs critères. Chaque critère est apprécié sur une échelle à quatre niveaux : « très insuffisant », « insuffisant », « satisfaisant », « très satisfaisant ». Chaque niveau de satisfaction est affecté d’une note allant de 1 (très insuffisant) à 4 (très satisfaisant) pour la DAJ et pour le CGefi. Le résultat de chaque sous-indicateur est la moyenne des notes obtenues ramenée à 100.

.

 

INDICATEUR

1.3 – Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l'AIFE

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l'AIFE

Note sur 10

6,2

6,2

6,5

6,3

6,5

6,5

 

Commentaires techniques

Source des données : Agence pour l'Informatique Financière de l'Etat (AIFE)

 

Mode de calcul :

l’indicateur de performance de l’AIFE est élaboré depuis 2006 à partir d’enquêtes de satisfaction selon une périodicité semestrielle, puis annuelle depuis 2017. Ces enquêtes se déroulent auprès d’un « panel » d’utilisateurs représentatifs des différentes typologies de partenaires et utilisateurs (maîtrises d’ouvrages, utilisateurs de intra-sphère publique et utilisateurs externes). Elles sont réalisées à partir d’un questionnaire informatisé disponible pour l’ensemble des publics concernés.

Afin de garantir l’objectivité des résultats, la réalisation des enquêtes est confiée à un institut de sondage indépendant. L’indicateur de satisfaction décliné par solution logicielle opérée par l’AIFE résulte de la moyenne non-pondérée des taux de satisfaction exprimés par l’ensemble des utilisateurs. La méthode retenue évalue ainsi deux dimensions :

- la satisfaction des utilisateurs au regard des solutions logicielles proposées (disponibilité, temps de réponse, facilité d’utilisation) ;

- la satisfaction des utilisateurs s’agissant du support apporté (documentation, réactivité et qualité).

 

Analyse des résultats

Indicateur 1.1 : Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l’État


Le taux de satisfaction global (PAP et RAP) s’élève à 95% en 2020, en hausse de 4 points par rapport à la réalisation 2019. La cible de 95% du PAP 2020 est atteinte. Par ailleurs, ce niveau est supérieur à tous les résultats obtenus depuis neuf ans.


L’amélioration est visible pour la majorité des volets des PAP et des RAP : Présentation stratégique (89% contre 81% en 2019), Performance (74% contre 68%), Opérateurs (83% contre 80%). La Justification au premier euro (JPE) affiche cependant un taux de satisfaction en baisse (78% contre 87%). Nouvellement intégrée à l’enquête, la partie « Emploi et dépenses de personnel de la JPE » emporte un taux de satisfaction de 76%, en ligne avec celui de la JPE dans son ensemble.


La satisfaction déclarée par les parlementaires à l’égard de l’information contenue dans les PAP et les RAP est en progression : 91% considèrent qu’ils donnent des informations précises et utiles (contre 85%), 89% qu’ils répondent globalement à leurs attentes (contre 83%). Seuls les taux de satisfaction liés à la facilité de compréhension et à la forme retenue pour ces documents diminuent (ils sont respectivement de 79% et 83%).


Au total, les documents budgétaires suscitent une adhésion supérieure à 75% quel que soit le document ou le volet concerné, ce qui confirme leur adéquation avec les besoins des parlementaires.


L’élargissement de l’enquête parlementaire à la Cour des comptes, mené pour la première fois en 2021 (au sujet de l'année 2020) en attendant son extension aux ministères en 2022, a permis d’évaluer la correspondance entre les documents budgétaires et les besoins des interlocuteurs de la direction du Budget. Celle-ci se vérifie nettement : la satisfaction des destinataires de l’enquête est unanime à l’égard des PAP, RAP, jaunes et DPT (100% d’opinions favorables). Les évolutions récentes du cadre de responsabilisation des gestionnaires publics et la qualité de la gestion publique sont considérées comme satisfaisantes par l’intégralité des sondés, qui soulignent notamment l’intérêt du recentrage du rôle du contrôleur budgétaire et le développement de la comptabilité analytique. Les répondants originaires de la Cour des comptes font part d’une satisfaction commune pour la qualité de l’information transmise par la direction du Budget dans le cadre de la préparation du rapport sur le budget de l’Etat (RBDE) et des notes d’analyse de l’exécution budgétaire (NEB), comme pour les suites données aux recommandations comprises dans ces documents.


Indicateur 1.2 : Taux de satisfaction des commanditaires/clients


Pour le premier sous indicateur (taux de satisfaction des directions partenaires du CGefi), la stabilité attendue vise à maintenir un haut niveau de qualité de satisfaction. Le niveau constaté s’inscrit dans cette tendance, et il marque même, à 97%, un léger progrès par rapport aux années antérieures (94% en 2018 et 96% en 2019). Il reflète, pour 2020, le maintien à un très haut niveau de la satisfaction exprimée, en soulignant la mobilisation des contrôleurs auprès des organismes pendant la crise sanitaire.


Le résultat du deuxième sous-indicateur relatif à la satisfaction des structures clientes sur les consultations juridiques de la DAJ s’établit à 94,39 %, en relative stabilité par rapport à 2019 (-0,21) et de + 2,27 points par rapport à la cible et à la prévision actualisée. Il confirme la satisfaction des clients quant à la qualité des réponses apportées par la direction. 

Cet indicateur s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Ainsi la tendance souhaitée pour l’évolution de cet indicateur est une légère hausse. Le taux de satisfaction des structures clientes sur les consultations juridiques de la DAJ est un indicateur de la performance des prestations de la direction.


Indicateur 1.3 : Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l’AIFE


Le nouvel indicateur, mis en œuvre depuis 2017, élaboré à partir d'une enquête de satisfaction annuelle dont le champ a été élargi, embrasse un périmètre étendu à l’ensemble des utilisateurs des produits et services offerts par l’AIFE et permet une lisibilité accrue de la satisfaction des bénéficiaires, sur une échelle de satisfaction comprise entre 0 et 10.

L’indice global de satisfaction s’établit à 6,5 soit en progression de 0,3 points, résultant d’une augmentation de la proportion des utilisateurs très satisfaits. La progression de l’indice global de satisfaction s’observe sur toutes les cibles, notamment pour Chorus cœur (de 6,3 en 2019 à 6,7 en 2020), pour Chorus formulaire (de 6,6 en 2019 à 6,8 en 2020), pour Chorus DT (de 5,9 en 2019 à 6,3 en 2020), pour Chorus Pro (de 6,8 en 2019 à 7,0 en 2020 pour les utilisateurs « structures publiques » et de 5,6 en 2019 à 5,8 en 2020 pour les utilisateurs « entreprises ») et  pour la plateforme de dématérialisation de la commande publique PLACE (de 6,5 en 2019 à 6,8 en 2020 pour les utilisateurs « agents » et de 6,9 en 2019 à 7,0 en 2020 pour les utilisateurs « entreprises »).

Cette progression doit encore être confortée compte tenu d’une part de la proportion encore élevée de répondants « neutres » attribuant une note moyenne entre 5 et 7, d’autre part des marges de progression restantes sur certaines cibles dont Chorus Pro. Par ailleurs, il convient de souligner que le niveau de satisfaction reste fortement corrélé à l’ancienneté et l’expérience acquise des utilisateurs.

Si, dans l’ensemble, sont soulignés comme points forts, la disponibilité, les temps de réponse et la courtoisie du support, l’enquête de satisfaction permet d’identifier, par ailleurs, des axes de progression, s’agissant, entre autres, de la facilité d’utilisation des solutions opérées et de la clarté des réponses apportées par le support.


OBJECTIF    

2 – Améliorer les conditions d'emploi des personnels


INDICATEUR

2.1 – Part des agents bénéficiant de prestations d'action sociale dans les secteurs de la restauration, de l'aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Part des agents ayant accès à une solution de restauration collective (1)

%

77,67

76,83

77

77

75,5

77

Part des logements sociaux réservés en PLAI, PLUS, PLS et équivalents (2)

%

84,78

70

75

>=60

67,77

>=60

Part des familles bénéficiaires des prestations "vacances enfants" dont le quotient familial fiscal mensuel est inférieur ou égal à 1 000 euros (3)

%

48,5

49,86

50

50

56,6

50

 

Commentaires techniques

Source des données: Les données sont issues du Secrétariat général des ministères économiques et financiers pour les données relatives à la prestation «restauration», de l’Association pour le logement du personnel des administrations financières (ALPAF) pour la mise en oeuvre de la prestation «aide au logement», et de l’Association éducation plein air finances (EPAF) pour la mise en oeuvre de la prestation «vacances enfants». Ces deux associations, qui disposent d’un droit exclusif, sont liées au ministère de l’économie et des finances par une convention d’objectifs et de moyens.


 

Mode de calcul des sous indicateurs:

(1) Le premier sous-indicateur est le rapport entre l’effectif ayant accès à une solution de restauration collective (somme des agents affectés dans les sites ministériels identifiés dans l’observatoire de la restauration comme bénéficiant d’un accès à un restaurant ministériel, inter administratif ou conventionné) et l’effectif total (somme des effectifs au sein des sites ministériels en métropole et dans les DOM recensés dans l’observatoire interne de la restauration).

(2) Le second sous-indicateur est le rapport entre le nombre de logements sociaux réservés par l’ALPAF en prêt locatif aidé d’intégration (PLAI), en prêt locatif à usage social (PLUS), en prêt locatif social (PLS) et équivalents, et le nombre total de logements réservés par l’ALPAF dont le financement est connu à la signature de la convention (soit hors convention sur patrimoine existant) au cours de l'exercice comptable considéré.

(3) Le troisième sous-indicateur est le rapport entre le nombre de familles bénéficiaires inscrites dans le logiciel ULYSSE (gestion automatisée des inscriptions en colonies de vacances) ayant un quotient familial fiscal mensuel inférieur ou égal à 1 000 euros, en euros constants base 2006, et le nombre total de familles bénéficiaires.

 

Analyse des résultats

Permettre aux agents de prendre leur repas, à un tarif subventionné, dans un restaurant collectif sur ou à proximité de leur lieu de travail, reste une priorité de l’action sociale ministérielle. Elle se concrétise par le maintien d’un réseau important de restaurants implantés dans les services, complété par des conventionnements passés avec les restaurants inter administratifs et des restaurants extérieurs (restaurants d’autres administrations, restaurants inter entreprises, restaurants commerciaux).

Le résultat obtenu en 2020, qui est en-deçà de la cible, est la conséquence d’un effet de fermeture de petites structures de restauration fragilisées par une tendance de fond de désaffection des agents à l’égard de la restauration collective, tendance aggravée par la crise sanitaire dans des proportions qui ne pourront cependant être définitivement évaluées que fin 2021. 


La politique d’aide au logement se décline en réservations de logements sociaux et diverses prestations d’aides et de prêts servies sous conditions de ressources, à l’exception du prêt pour l’amélioration du logement des personnes handicapées et du prêt sinistre immobilier, qui relèvent de situations particulières. Le sous-indicateur «logement» permet de s’assurer que le parc immobilier est prioritairement dédié aux foyers les plus modestes. En 2019, la cible de l’indicateur a été réajustée à >= 60%. Le résultat 2020 est de 67,77 %, ce qui correspond à 82 logements réservés en financement social, rapporté à un total de 121 logements réservés. Il convient toutefois de noter que 35 logements relevant d’un financement supérieur au logement social concernent le renouvellement de réservation d’un foyer meublé.


Enfin, le troisième sous-indicateur concerne l’accès des catégories de personnel les plus modestes aux prestations «vacances enfants». La tarification des prestations de séjours en colonies de vacances est modulée afin que les enfants accèdent aux séjours à des tarifs adaptés aux revenus de leurs parents. L’année 2020 a été fortement impactée par un environnement dégradé avec la gestion de la COVID-19. De nombreuses sessions (printemps, été, séjours à l’étranger) ont été annulées. Au total, le nombre de colons ayant bénéficié de prestations EPAF en 2020 est de 2 849 (contre près de 10 000 ces dernières années). Malgré les difficultés liées à la pandémie, les familles bénéficiaires des prestations « vacances enfants » dont les quotients fiscaux sont les moins élevés représentent 56,6% des bénéficiaires en 2020 (contre 49,86% en 2019) et le pourcentage des enfants concernés augmente également pour atteindre 61,2% des colons (contre 59,83% en 2019).


OBJECTIF    

3 – Maîtriser le coût des fonctions support


INDICATEUR

3.1 – Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par la DAE

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Economies achats relatives aux actions achat interministérielles animées par la DAE

M€

101

52

100

Non déterminé

Non déterminé

100

Economies achats consolidées tous ministères

M€

113

270

433

400

Non déterminé

400

Economies achats consolidées établissements publics

M€

485

425

433

350

Non déterminé

350

 

Commentaires techniques

Source des données : Direction des achats de l’État


Mode de calcul : la méthodologie de calcul a été définie depuis 2010 au niveau interministériel. La méthode de calcul des gains est fondée sur la comparaison entre des prix ou situations « de référence » et des prix ou situations « nouveaux ».

À compter de 2016, les règles appliquées pour la mesure des économies achats sont ainsi ajustées :

  • les économies achats réalisées sur les achats récurrents (exemples : fournitures de bureau, nettoyage, affranchissement, maintenance des ascenseurs) continueront à être calculées en base annuelle en prenant en compte les périodes de reconduction éventuelle des marchés. L’économie achat ainsi calculée en base 12 mois est comptabilisée une seule fois, à la notification du marché. Elle est répartie prorata temporis sur 2 années civiles à compter de cette date.

  • pour le cas particulier des achats de projets bien identifiés, non récurrents, (exemples: opération de travaux, projet informatique, mission de conseil forfaitaire), les économies achats réalisées seront calculées sur la globalité de l’économie réalisée sur la durée totale du marché en une seule fois, l’année de sa notification, en respectant la règle du prorata temporis sur deux années civiles en fonction de la date de notification. Ainsi, pour l’année N, sont pris en compte pour le calcul du résultat : le prorata temporis sur N des projets achats N-1 et le prorata temporis N des projets achats N.

Depuis 2017, la méthode a été ajustée : pour les achats non récurrents de projets de travaux identifiés de taille exceptionnelle (volume financier supérieur à 500 millions €),dont la durée est supérieure à 3 ans et dont le montant des économies achat sur la durée totale du marché est supérieur à 20 millions €, le total des économies achat sur la durée du marché est divisé par le nombre d’années du marché. Lemontant annuel d’économies achat ainsi défini sera pris en compte pour chaque année qui compose le marché.

Afin d’évaluer la performance achat globale nette sur la totalité des projets traités par les acheteurs, le principe de la prise en compte des modifications (ex-avenants) conclues pendant la vie des marchés et de leur impact sur la performance achat est acté pour les marchés notifiés à compter de 2017.

 

INDICATEUR

3.2 – Indicateur d'efficience de la fonction achat

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Economies achats relatives aux actions achat des ministères économiques et financiers

M€

51,7

40,8

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

45

 

Commentaires techniques

Source des données : Mission ministérielle des achats

 

Mode de calcul :

L’indicateur 3.2 complète l’indicateur 3.1 en déclinant l’indicateur d’efficience de la fonction achat au niveau ministériel. La méthodologie de calcul est la même que celle définie sur le plan interministériel. L’impact des économies est mesuré une seule fois, l’année de réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action. La méthode de calcul des économies est fondée sur la comparaison entre des prix ou situations « de référence » et des prix ou situations « nouveaux ». L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume prévisionnel annuel.

 

Compte tenu de la crise sanitaire et des incertitudes quant à l’évolution des volumes d’achats de chaque département ministériel, aucun objectif de performance économique ministériel n’a été fixé pour l’exercice 2020, seul un objectif global interministériel a été défini (correspondant au 2e sous-indicateur du 3.1 « Economies achats consolidées tous ministères »).  Par ailleurs, le décalage au niveau interministériel du déploiement du module « performance » du Système d’information APPACH (permettant d’enregistrer les gains achats réalisés) ne permettra pas au MEFR de disposer de cette donnée avant le deuxième trimestre 2021.

 

INDICATEUR

3.3 – Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines

%

2,3

2,3

2,3

2,3

2,3

2,3

Effectifs gérés

effectifs physiques

142129

137 567

137 420

135 115

135 170

137 420

 

Commentaires techniques

Source des données : Secrétariat général des ministères économiques et financiers.

 

Mode de calcul de l’indicateur : le ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines, indicateur interministériel de gestion des ressources humaines comprend :

- au numérateur : le nombre de « gérants » consacrant la majeure partie de leur temps de travail à la gestion du personnel (unité de compte : ETP) dans les domaines suivants : gestion administrative, formation, suivi des conditions de travail et pilotage des ressources humaines. Sont exclus les effectifs en charge de la liquidation de la paye et des pensions (fonctions assurées pour le compte de l’ensemble des administrations) et les effectifs gérant les ayants droit des agents ;

- au dénominateur : le nombre d’agents gérés (unité de compte : effectifs physiques), c’est à dire les effectifs compris dans le plafond d'autorisation d’emplois du ministère de l’économie et des finances et du ministère de l’action et des comptes publics.  

 

 

INDICATEUR

3.4 – Ratio d'efficience bureautique

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ratio d'efficience bureautique

€/poste

715

771

750

815

921

680

Nombre de postes bureautiques

Nb

164419

163 092

156 000

161 000

173 596

155 000

 

Commentaires techniques

Commentaires techniques et précisions méthodologiques

* à compter de 2015, les prévisions du ratio d'efficience bureautique intègrent les dépenses de télécommunications individuelles.

Les données ont été recueillies auprès des directions à l’exception de SEP1 qui n’a pas été en mesure de les fournir à la mi-février et prévoit leur disponibilité pour le mois de mars. En revanche contrairement à 2019 les données de la DGTrésor ont pu être intégrées.

 

Source des données : Secrétariat général des ministères économiques et financiers

Cet indicateur est composé de deux sous indicateurs :

- le ratio d'efficience bureautique (REB), mesurant le coût direct annuel moyen du poste de travail bureautique,

- le nombre de postes bureautiques (sous-indicateur de contexte).

Périmètre : ensemble des directions et services (centraux et déconcentrés) du ministère de l'économie et des finances et du ministère de l'action et des comptes publics .

Le programme portant l'indicateur est le 218 et le périmètre inclut également les programmes 156, 302, 220, 305 et 134 (ensemble des directions et services centraux et déconcentrés du ministère).

 

Mode de calcul :

L'indicateur est calculé par la mise en rapport :

- au numérateur : de la somme des dépenses bureautiques (en crédits de paiement) effectuées ou à effectuer, pour produire les services de bureautique selon les rubriques ci dessous, définies au titre de l'axe de service du référentiel interministériel des activités SIC (repris dans le recueil des règles de comptabilité budgétaire de l'Etat) : postes de travail, solutions d'impression, télécommunications individuelles (prises en compte à partir du RAP 2015), formations bureautiques (coûts forfaitaires ; hors coûts du personnel utilisateur et son temps passé en formation), coûts recalculés des traitements des agents affectés à l'assistance, au support bureautique et à l'exploitation des serveurs.

- au dénominateur : du nombre de postes bureautiques "plafonné" gérés par le ministère (PC fixes, PC portables). Ce nombre est le minimum des ETPT et des postes physiques : nombre de postes bureautiques = Min (ETPT ; postes physiques). Le nombre de postes de travail est "plafonné", c'est à dire limité à un nombre de postes correspondant à un taux d'équipement moyen de 1,1 poste par agent lorsque le nombre de postes de la direction excède ce plafond.

 

INDICATEUR

3.5 – Efficience de la gestion immobilière

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ratio SUN / Poste de travail

m²/poste de travail

12,4

12,4

12,4

12,4

12,4

13,3

Ratio entretien courant / SUB

€/m²

39,4

40,6

39,4

40,6

41,8

37,4

Ratio entretien lourd / SUB

€/m²

33,4

49,3

33,4

41,3

33,9

30,2

 

Commentaires techniques

Source des données : Secrétariat général des ministères économiques et financiers

Périmètre : administration centrale du ministère de l'économie, des finances et de la relance (immeubles de bureaux domaniaux et locatifs).

Surfaces : les surfaces SHON (surface hors oeuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées conformément aux notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation et ratios.

Effectif : postes de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires et hors agents techniques des services généraux.

L’entretien courant, de la responsabilité de l’administration occupante, recouvre l’exploitation-maintenance (préventive et corrective) relevant de l’occupant, le matériel technique et les travaux courants.

L’entretien lourd, de la responsabilité de l’État propriétaire, correspond aux opérations au profit d’immeubles domaniaux qui seront imputées à compter de 2017 sur le compte d’affectation spéciale (CAS) « Gestion du patrimoine immobilier de l’État ».

Le ratio entretien lourd / SUB est calculé en divisant le coût de l'entretien lourd par la surface utile brute (SUB). Son évolution traduit les fortes variations des crédits consacrés à l'entretien du propriétaire. Compte tenu du vieillissement naturel du parc domanial et des investissements nécessaires en matière de performance énergétique des bâtiments, on retient l’hypothèse selon laquelle l’enveloppe de crédits mis à disposition au titre de l’année sera intégralement consommée (par l’engagement des autorisations d’engagement).

 

 

Analyse des résultats

Les leviers d’action identifiés pour contribuer à la maîtrise des coûts des fonctions support reposent sur quatre axes principaux : la globalisation et la standardisation des achats, la professionnalisation des fonctions support (notamment de la fonction de gestion des ressources humaines), l’efficience en matière bureautique et l’efficience de la gestion immobilière.


La globalisation et la standardisation des achats

La massification et la mutualisation des achats portées par la DAE, associées aux évolutions d'organisation et de processus permettent d’accroître les économies réalisées chaque année, d’améliorer la politique d’achat de l’État. Elle va de pair avec la montée en compétences des acheteurs publics.


La poursuite de la professionnalisation de la fonction RH

L’amélioration de la gestion des ressources humaines de l’État est au cœur de l’action de modernisation de la fonction publique. Elle s’accompagne d’une simplification des procédures de gestion au sein de la fonction publique. La loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique donne une ambition nouvelle à ces actions, qui concilient un meilleur service apporté aux agents et une optimisation des ressources humaines affectées au sein de l’ensemble des services.


L’efficience en matière bureautique

L’indicateur d’efficience bureautique vise à mesurer l’une des dimensions de la performance des fonctions de soutien informatique au travers de la maîtrise de la dépense bureautique. La réalisation de cet objectif s’apprécie par référence au coût direct annuel moyen du poste de travail bureautique pour un parc donné de postes de travail.


L’efficience de la gestion immobilière

L’indicateur relatif à l’efficience immobilière répond aux exigences fixées en matière immobilière par le Premier ministre. À cet égard, la politique ministérielle consiste à assurer aux agents de l’État un cadre de travail de qualité et fonctionnel, à faire bénéficier les usagers de bonnes conditions d’accueil et à utiliser le patrimoine public dans des conditions qui garantissent la performance immobilière et la préservation de sa valeur.


Indicateur 3.1 (transversal) : Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par la DAE


1er sous-indicateur : Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par la DAE

Le résultat de cet indicateur sera connu en mai 2021.


2ème sous-indicateur : Gains consolidés interministériels

Le résultat de cet indicateur sera connu en mai 2021.


3ème sous-indicateur : Gains consolidés établissements publics

Le résultat de cet indicateur sera connu en mai 2021.


Le décalage au niveau interministériel du déploiement du module « performance » du Système d’information APPACH (permettant d’enregistrer les gains achats réalisés) ne permettra pas de disposer de cette donnée avant le deuxième trimestre 2021.


Indicateur 3.2 (transversal) : Indicateur d’efficience de la fonction achat


Les ministères économiques et financiers identifient et conduisent des projets d’achats, certains s’insérant dans des stratégies interministérielles d’achat définies par la DAE, d’autres relevant de besoins propres. L’ensemble de ces projets (déclinaison des projets interministériels et projets portés au niveau ministériel) constitue le plan d’actions achats annuel des ministères économiques et financiers. L’indicateur rend compte de la totalité des gains réalisés par les ministères économiques et financiers. Il correspond à la quote-part des ministères dans l’objectif global de l’État.


Le décalage dans le déploiement du module « performance » du système d’information APPACH (permettant d’enregistrer les gains achats réalisés) ne permettra pas de disposer du résultat pour 2020 de cet indicateur avant mai 2021.


Indicateur 3.3 (transversal) : Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines


L’organisation de la fonction RH fait l’objet d’une démarche de modernisation continue et importante. La gestion du temps et des absences (GTA) est ainsi progressivement déployée au sein du système d’information RH, SIRHIUS, commun à l’ensemble du ministère. S’agissant d’opérations très lourdes, leurs effets en termes de gains de productivité sont progressifs, d’autant que la fonction RH doit investir de nouveaux champs pour améliorer sa dimension stratégique, son accompagnement des projets métiers et son offre de services plus qualitatifs pour les agents et les managers avec la mise en œuvre d’une gestion plus personnalisée.


Ces différents éléments, combinés avec la diminution des effectifs du ministère, expliquent la stabilisation du taux d’efficience de la fonction RH sur la période.


Indicateur 3.4 (transversal) : Ratio d’efficience bureautique


La rupture observée entre 2019 et 2020 et l’écart à la cible envisagée pour 2020 s’expliquent par les effets de la crise COVID, qui a nécessité de doter en urgence et massivement les directions de postes de travail nomades afin de permettre aux agents de télé-travailler.


Indicateur 3.5 (transversal) Efficience de la gestion immobilière


Le ratio SUN / poste de travail s’élève, depuis 2018, à 12,4 m² de surface utile nette (SUN) par poste de travail alors qu’il s’établissait à 13,2 m² en 2017. Cette évolution du ratio d’optimisation des surfaces, traduit la stratégie de densification des espaces de bureau, notamment lors d’opérations de déménagement, poursuivie par le Secrétariat général des ministères économiques et financiers.

Le ratio entretien courant / SUB a légèrement augmenté en 2020 par rapport à 2019. Cette évolution confirme, une nouvelle fois, la nécessité d'engager certains travaux pour préserver le bon fonctionnement et la sécurité des équipements.

Le résultat du ratio d’entretien lourd / SUB demeure à un niveau supérieur à la cible 2020, même s’il diminue par rapport à 2019,en raison, principalement, d’un vieillissement du parc domanial.