$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,224)

$@FwLOVariable(libelleProg,Transmission des savoirs et démocratisation de la culture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Opérateurs)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Opérateurs


AFR - Académie de France à Rome


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Alors que les académies britanniques et américaines ont fait le choix d’interrompre leur accueil de pensionnaires, le contexte sanitaire a conduit l’Académie de France à Rome à capitaliser sur son activité de résidence pour construire la continuité de son offre culturelle.

 

La mise en œuvre d’un confinement anticipé en Italie et la fermeture des frontières ont conduit au report en octobre de l’exposition monographique de Johan Creten, I Peccati. Les salles d’exposition ont donc été attribuées, dès mars 2020, aux 15 pensionnaires présents pour qu’ils puissent préparer leur exposition, inaugurée le 7 juillet 2020.

 

Avec l’aide des équipes de l’Académie, ces derniers ont contribué à la diffusion culturelle de l’établissement durant le confinement :

  • Fanny Taillandier a diffusé des podcast d’extraits littéraires liés au confinement ;
  • Sara Vitacca a conçu des podcasts sur l’histoire de la Villa au XIXe siècle ;
  • Jeanne Vicérial a réalisé, avec l’assistance de Leslie Moquin, un projet de photographie et de design vestimentaire sur la quarantaine. Le projet a été largement diffusé sur Instagram et a donné lieu à une exposition à l’Ambassade de France en juillet 2020.

 

Ces actions s’inscrivent pleinement dans les réflexions menées cette même année par le ministère afin de redevenir le tremplin qu’il devrait être pour les bénéficiaires, dans un contexte de double changement de gouvernance.

 

Elles ont conduit le ministère de la Culture à concevoir une réforme statutaire de l’établissement, aux fins de moderniser son fonctionnement, de donner une meilleure lisibilité à ses missions et de lui conférer une plus grande autonomie.

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

L’établissement a connu une période d’intérim prolongé à la suite du départ de sa directrice Murielle Mayette-Holtz le 16 décembre 2018. Elle a été remplacée par Sam Stourdzé, nommé pour un mandat de trois ans par décret du président de la République du 1er septembre 2020.

 

Au terme d’un mandat de neuf ans, Thierry Tuot a quitté ses fonctions de président de l’Académie de France à Rome le 26 novembre 2020. En l’attente de la parution d’un nouveau décret statutaire, Luc Allaire, secrétaire général du ministère de la Culture, assure la présidence par intérim de l’établissement.

 

Enfin, l’année 2020 a marqué l’ultime année de mise en œuvre du contrat d’objectifs et de performance conclu entre l’établissement et le ministère de la Culture pour la période 2017-2020.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P175 – Patrimoines

829

 

 

 

 

 

Dotations en fonds propres

829

 

 

 

 

 

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

5 227

 

 

 

 

 

Subventions pour charges de service public

4 760

 

 

 

 

 

Dotations en fonds propres

467

 

 

 

 

 

Total

6 056

 

 

 

 

 

 

Sur le programme 175 « Patrimoine », l’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par l’application de la mise en réserve de précaution à la dotation en fonds propres (-26 k€ en AE=CP).


Sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 tient compte des éléments suivants :


En fonctionnement, l’écart de -86 k€ en AE=CP s’explique par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution à la subvention pour charges de service public (-126 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention complémentaire pour l’édition 2020 du festival ¡ Viva Villa ! (+40 k€ en AE=CP).


En investissement, l’écart de +131 k€ en AE=CP s’explique par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution à la dotation en fonds propres (-17 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle pour la rénovation des logements de fonction (+148 k€ en AE=CP).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

46

47

44

  – sous plafond

46

47

44

  – hors plafond

 

 

 

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L’opérateur a rémunéré 44,4 ETPT en en 2020. Son plafond d’emplois, qui s’élève à 47 ETPT, n’a pas été saturé en 2020, en partie du fait de la situation d’intérim de la direction. 

 

Centre national des arts du cirque


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Suite à la démarche d’autoévaluation effectuée par l’établissement dans le cadre de la campagne d’accréditation, la section permanente du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche artistiques et culturels (CNESERAC) a rendu un avis favorable lors de la séance du 1er juillet 2020 sur l’offre de formation proposée par le CNAC, l’habilitant ainsi, pour une durée de cinq ans, à délivrer le Diplôme national supérieur professionnel d’artiste de cirque ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de cirque en partenariat avec l’Académie Fratellini (Saint-Denis) et l’Ecole nationale des Arts du cirque de Rosny (ENACR - Rosny-sous-Bois).

 

Sur un plan pédagogique, et toujours dans la continuité de la démarche d’accréditation, le CNAC a intégré depuis la rentrée 2020/2021 la première année du DNSPC à son offre de formation. Celle-ci était assurée jusqu’à présent par l’ENACR à Rosny-sous-Bois.

 

Dans le cadre de la recherche, le CNAC poursuit la mise en œuvre de la plateforme CARP (Circus Arts research platform, plate-forme bilingue français/anglais pour la recherche scientifique en arts du cirque). Le premier séminaire CARP s’est déroulé le 14 janvier 2020 à Gand sur le thème Sense and nonsense of costumes in circus arts dans le cadre de l'événement Smells like Circus

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

L’établissement est dirigé par Gérard Fasoli. Il est placé sous la présidence de Frédéric Durnerin qui a pris ses fonctions le 24 janvier 2019.

 

Un contrat d’objectifs et de performance a été signé le 2 décembre 2020 pour couvrir les exercices 2020-2024.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

3 388

3 388

3 337

3 337

3 456

3 456

Subventions pour charges de service public

3 221

3 221

3 268

3 268

3 256

3 256

Dotations en fonds propres

114

114

69

69

106

106

Transferts

53

53

 

 

95

95

P186 – Recherche culturelle et culture scientifique

8

8

 

 

15

15

Subventions pour charges de service public

8

8

 

 

 

 

Transferts

 

 

 

 

15

15

Total

3 396

3 396

3 337

3 337

3 471

3 471

 

L’écart de -12,3 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’explique en fonctionnement par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-58 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi, par le ministère, d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (+660 € en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle visant à accompagner l’insertion des étudiants (+45 k€).

 

En investissement, l’écart de +37 k€ s’explique par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-3 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle afin de couvrir des besoins ponctuels en travaux (+40 k€ en AE=CP).

 

Des transferts pour 95 k€ ont par ailleurs été effectués sur ce programme au titre :

  • De l’action territorialisée de cet établissement sur les territoires d’Outre-mer (60,5 k€ en AE=CP) et en région Grand-Est (31,25 k€ en AE=CP) pour le dispositif EAC de l’option arts du cirque de Bayen, la Chaire Icima et une formation en lien avec le PREAC de l’Académie de Reims ;
  • Des bourses prévues dans le cadre de la mobilité internationale (2,8 k€ en AE=CP).

 

Enfin, l’établissement a bénéficié de transferts de crédits provenant du programme 186 « Recherche culturelle et scientifique », destinés à la Chaire ICima (15 k€ en AE=CP).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

39

39

39

  – sous plafond

36

37

37

  – hors plafond

3

2

2

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

Les emplois rémunérés par l’établissement s’établissent à 39 ETPT, dont 1,7 hors plafond liés à la Chaire Icima et financés sur fonds fléchés. Le plafond de l’emploi, qui s’établit à 37 ETPT, est presque intégralement consommé. La légère sous-consommation (0,3 ETPT) correspond à une vacance frictionnelle liée à la crise sanitaire : arrêts de travail de professeurs permanents non remplacés, annulation d’interventions pédagogiques, formations tout au long de la vie annulées, etc.

 

CNSAD - Conservatoire national supérieur d'art dramatique


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

En 2020, l’établissement a accueilli 33 élèves en première année, 35 élèves en 2ème année, 31 élèves en 3ème année, mais également cinq élèves étrangers et six élèves dans le cursus « Jouer et mettre en scène ». Il accompagne toujours six doctorantes et doctorants.

 

L’année 2020 a évidemment été très fortement marquée par la crise sanitaire, le premier confinement ayant débuté au lendemain du 1er tour du concours d’entrée en 1er cycle, mobilisant 1 562 candidats. La continuité pédagogique s’est mise en place par phases dès la première semaine du confinement avec le développement d’enseignements à distance via des classes virtuelles et une pédagogie renouvelée. 

 

La reprise des activités est intervenue à la mi-août après la fermeture estivale. Le programme pédagogique avait été revu de manière très anticipée pour organiser dès la reprise les enseignements par groupes de dix élèves (et non par demi-promotions de 15) et pour multiplier les enseignements « hors les murs ». Les représentations des ateliers des élèves de 3ème année et de certains des élèves achevant le cursus de « Jouer et mettre en scène » ont pu avoir lieu.

 

Il en va de même des 2ème et 3ème tours du concours d’entrée en 1er cycle pour la promotion 2023 qui a pu être mise en œuvre avant l’instauration en octobre du couvre-feu puis du deuxième confinement.

 

Afin de garantir des conditions d’accueil optimal des étudiants et de soutenir la créativité sur le long terme, le conseil d’administration de l’établissement a néanmoins voté en faveur de l’annulation du concours d’entrée 2021, dont la campagne devait être lancée en septembre 2020.

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

L’établissement est placé sous la direction de Claire Lasne Darcueil, qui a été renouvelée pour un troisième mandat par arrêté du 2 décembre 2019.

 

La présidence de l’établissement est assurée par Hortense Archambault, nommée le 17 juillet 2015 et renouvelée par décret le 22 août 2018.

 

L’établissement disposait d’un contrat de performance pour la période 2017-2019, adopté par le conseil d’administration le 14 mars 2017. Son renouvellement, qui devait aboutir en 2020, a été retardé par le contexte de crise sanitaire.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

4 029

4 029

3 935

3 935

3 955

3 955

Subventions pour charges de service public

3 882

3 882

3 837

3 837

3 788

3 788

Dotations en fonds propres

113

113

98

98

95

95

Transferts

34

34

 

 

72

72

P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

 

 

 

 

21

21

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

21

21

Total

4 029

4 029

3 935

3 935

3 976

3 976

 

L’écart de -49 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’explique en fonctionnement par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-54 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention complémentaire visant à soutenir le développement des partenariats de l’établissement dans le cadre de la ComUE (+5 k€ en AE=CP).


En investissement, l’écart résulte de l’application de la mise en réserve de précaution (-3 k€ en AE=CP).


Enfin, l’établissement a bénéficié de transferts de crédits, pour un montant total de 72 k€ (en AE=CP). Ceux-ci intègrent des versements exceptionnels au titre :

  • Des actions menées par l’établissement en faveur de la diversité (+50 k€ en AE=CP) ;
  • De la mobilité internationale des étudiants (+8 k€ en AE=CP) ;
  • De son action sur les territoires d’Outre-Mer (+14 k€ en AE=CP).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

39

42

43

  – sous plafond

38

42

42

  – hors plafond

1

 

1

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

18

18

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

18

18

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L’établissement rémunère 43 ETPT, dont un CDD hors plafond lié à un projet scientifique autofinancé. Son plafond d’emplois, fixé à 42 ETPT, est entièrement consommé.

 

En outre, 18 ETPT dont la rémunération est assurée par le ministère sont en fonction dans l’établissement, soit un niveau conforme au prévisionnel.

 

CNSMD Lyon - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Fort de ses 130 professeurs, assistants et accompagnateurs permanents, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMDL) a accueilli cette année 664 inscrits. Ces 554 musiciens et 110 danseurs se sont vu délivrer, dans un contexte inédit, un enseignement dans 45 disciplines principales accessibles sur concours et 90 disciplines complémentaires.

 

En 2020, au titre de la campagne d’accréditation de la vague A, le CNSMDL a été tenu d’élaborer un dossier d’auto-évaluation « Bilan/perspectives », ainsi qu’un projet de formation pour la prochaine période d’accréditation. Cette auto-évaluation a également permis d’établir le diagnostic préalable du contrat d’objectifs et de performance.

 

Le projet d’extension des locaux, nouveau campus artistique porté par le CNSMDL, en lien avec l’Université de Lyon, a connu une étape importante en 2020 par la labélisation en Conférence nationale de l’immobilier public (CNIP) de son projet. Cette extension des locaux du CNSMDL impliquera un ancrage territorial fort, sur un lieu unique à Lyon, chargé d’histoire, et pensé pour répondre aux pratiques actuelles des arts vivants.

Enfin, malgré le contexte pandémique, le CNSMDL a assuré la continuité pédagogique de ses enseignements ainsi que la diplomation de ses étudiants. 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Mathieu Ferey a été nommé directeur par arrêté ministériel en date du 2 janvier 2019 et a pris ses fonctions le 1er février 2019. La direction générale adjointe est assurée par Coralie Waluga depuis le 8 septembre 2019.

 

Depuis le 1er décembre 2019, l’établissement est placé sous la présidence d’Anne Poursin qui a succédé à Catherine Tsekenis, nommée directrice du Centre national de la Danse.

 

Le contrat d’objectifs et de performance a fait l’objet d’un dialogue régulier avec la tutelle en 2020 permettant d’aboutir à une version quasi achevée malgré le contexte sanitaire. L’adoption définitive de ce document sera proposée au conseil d’administration lors du premier semestre 2021.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P131 – Création

 

 

 

 

100

100

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

100

100

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

14 067

14 067

14 098

14 098

14 187

14 187

Subventions pour charges de service public

13 316

13 316

13 363

13 363

13 301

13 301

Dotations en fonds propres

726

726

735

735

815

815

Transferts

26

26

 

 

72

72

Total

14 067

14 067

14 098

14 098

14 287

14 287

 

L’écart total de -62 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique notamment, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » en fonctionnement, par :

  • L’application de la réserve de précaution (-162 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention au titre de la mise en œuvre d’une validation des acquis et de l’expérience danse (50 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention visant à financer le monitorat et le tutorat dans l’établissement (8 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention au titre de la participation de l’établissement à la ComuE (38 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi, par le ministère, d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (3 k€ en AE=CP) ;

 

L’écart de +80 k€ observé en investissement trouve son explication dans :

  • L’application de la réserve de précaution (-30 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi d’un complément de subvention visant à couvrir des opérations de rénovation des toitures et des huisseries (+110 k€ en AE=CP).


Par ailleurs, l’établissement a bénéficié de différents transferts de crédits d’intervention au titre :

  • De la mobilité des étudiants (+19,5 k€ en AE=CP) ;
  • De la formation à l’EAC des étudiants (+12,5 k€ en AE=CP) ;
  • Des actions de valorisation menées dans le cadre des 40 ans de l’établissement (+40 k€ en AE=CP).

 

Enfin, sur le programme 131 « Création » l’établissement a bénéficié d’une subvention exceptionnelle d’investissement de 100 k€ (AE=CP) pour contribuer à l’achat d’un orgue.

 

   Compte financier 2020

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

11 600

11 390

Subventions de l'État

13 261

13 374

  dont contributions employeur au CAS pensions

609

618

  – subventions pour charges de service public

13 261

13 374

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

3 786

3 175

Fiscalité affectée

 

29

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

195

293

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

890

973

Revenus d’activité et autres produits

1 406

2 603

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

890

973

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

 

8

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

10

7

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

655

817

Total des charges

15 386

14 565

Total des produits

14 862

16 299

Résultat : bénéfice

 

1 734

Résultat : perte

524

 

Total : équilibre du CR

15 386

16 299

Total : équilibre du CR

15 386

16 299


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

299

 

Capacité d'autofinancement

 

1 875

Investissements

2 537

556

Financement de l'actif par l'État

705

915

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

 

 

 

Autres ressources

 

7

Remboursement des dettes financières

 

9

Augmentation des dettes financières

 

4

Total des emplois

2 836

565

Total des ressources

705

2 802

Augmentation du fonds de roulement

 

2 237

Diminution du fonds de roulement

2 131

 


* Voté

 

Le résultat de l’année 2020 est très supérieur aux prévisions initiales (+2,258 M€) sous les effets de plusieurs facteurs conjoncturels.  


Les fermetures liées à l’état d’urgence sanitaire ont occasionné une baisse conséquente des charges (-821 k€), alors que l’établissement est parvenu à compenser les pertes de recettes grâce à ses efforts pour fédérer des mécènes autour de son soutien numérique et alimentaire aux étudiants.


En outre, 2020 a vu l’aboutissement du dialogue entre l’établissement et son assurance, depuis l’éboulement de la balme attenante au site en 2013. Ce dernier a été indemnisé à hauteur de 1,21 M€ (dont 1,09 M€ déjà encaissés), contribuant significativement à la progression des produits (+1,437 M€).


L’établissement génère ainsi une CAF de 1,875 M€, alors qu’une insuffisance de -299 k€ était prévue en BI.


Le report de différentes opérations d’investissement conduit en outre à réduire considérablement les emplois, d’où un abondement du fonds de roulement à hauteur de +2,23 M€. Il s’établit en fin d’exercice à 13,71 M€, permettant d’aborder avec plus de visibilité les importants travaux d’extension.

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2020

Compte financier 2020 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

11 600

11 600

11 395

11 395

Fonctionnement

2 926

2 896

2 628

2 329

Intervention

0

0

0

0

Investissement

2 562

2 537

570

555

Total des dépenses AE (A) CP (B)

17 088

17 033

14 593

14 278

dont contributions employeur au CAS pensions

0

0

618

618


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Recettes globalisées

14 068

14 017

Subvention pour charges de service public

13 201

13 201

Autres financements de l’État

60

173

Fiscalité affectée

0

29

Autres financements publics

30

9

Recettes propres

777

605

Recettes fléchées

844

2 237

Financements de l’État fléchés

705

916

Autres financements publics fléchés

104

103

Recettes propres fléchées

35

1 218

Total des recettes  (C)

14 912

16 255

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

1 976

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

2 121

0


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Enseignements, services communs et pédagogiques

7 686
7 391

922
751

922
624

0
0

0
0

387
312

387
231

8 995
8 454

8 995
8 246

Fonctions support

3 907
4 002

1 902
1 783

1 872
1 644

0
0

0
0

2 175
258

2 150
324

7 984
6 044

7 929
5 970

Recherche

7
2

50
52

50
21

0
0

0
0

0
0

0
0

57
54

57
23

Valorisation et diffusion culturelle

0
0

53
41

53
40

0
0

0
0

0
0

0
0

53
41

53
40

Total

11 600
11 395

2 926
2 628

2 896
2 329

0
0

0
0

2 562
570

2 537
555

17 088
14 593

17 033
14 278


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

2 121

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

8

9

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

5

16

Autres décaissements non budgétaires

0

0

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

2 134

25

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

2 003

Abondement de la trésorerie fléchée

0

466

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

1 537

Total des besoins

2 134

2 028


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

1 976

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

8

19

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

0

0

Autres encaissements non budgétaires

0

33

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

8

2 028

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

2 126

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

1 810

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

316

0

Total des financements

2 134

2 028


* Voté

 

Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 85 % en AE et 84 % en CP. On note ainsi :

  • Une sous-exécution des dépenses d’enseignement (-749 k€ soit -8 %) principalement liée aux économies de personnel (-295 k€) et de fonctionnement (-298 k€) résultant des périodes de fermeture administrative ;
  • Une sous-exécution de la destination recherche (-34 k€ soit -60 %) liée à des économies de personnels (annulation ou report d’interventions sur des projets de recherche) et des économies en fonctionnement dues à une activité réduite (baisse des frais de mission, productions ou manifestations annulées, économies d’impression de documents) ;
  • Une sous-exécution de la destination valorisation culturelle (-13 k€ soit -25 %) en raison d’une activité extérieure limitée ;
  • Une sous-exécution de la destination support (-1,959 M€ soit -25 %) qui résulte presqu’intégralement de la modification de la programmation d’investissement, la nature des opérations à conduire étant incompatible avec le cadre sanitaire contraint (-1,917 M€ en AE et -1,826 M€ en CP).


Ces baisses de dépenses atteignent un montant de -2,75 M€ au global. Leurs effets, renforcés par l’encaissement de l’indemnisation reçue au titre de l’éboulement de la balme, permettent de clore l’exercice sur un solde excédentaire de +1,98 M€, soit une nette amélioration par rapport au BI.


La trésorerie s’établit ainsi à 14,192 M€ suite à un abondement de +2 M€. La trésorerie fléchée est quant à elle portée à 10,24 M€ pour couvrir une partie des besoins nécessaires au vaste projet immobilier de campus musical.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

207

207

203

  – sous plafond

206

206

202

  – hors plafond

1

1

1

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

1

1

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

En 2020, l’opérateur a rémunéré 203 ETPT, dont 1,25 hors plafond. Son plafond d’emploi, qui s’élève à 206 ETPT, est sous-consommé à hauteur de 4 ETPT liés à l’aménagement de l’activité dans le contexte de crise sanitaire.

 

CNSMD Paris - Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

L’année 2020 constitue une année exceptionnelle pour le CNSMDP, marquée par une double actualité forte.

 

A partir du 13 mars, le plan de continuité d’activité a été mis en place par l’établissement ainsi que l’adoption de protocoles sanitaires adaptés. A l’issue d’une période de fermeture de mai à août, l’établissement a repris progressivement et provisoirement son activité sur site, avec jauge réduite. La mise en œuvre d’une hybridation de l’enseignement a été possible grâce aux importants efforts d’équipement informatique de six studios de danse, sept salles de cours ainsi que différents amphis et de la mise à disposition d’écrans interactifs tactiles avec ordinateurs intégrés.

 

Cela a permis à l’établissement d’accélérer la réflexion autour de sa stratégie numérique sur cinq ans. Il est à noter à ce titre qu’après la refonte du site internet livré en septembre, un nouveau logiciel pour la médiathèque et le logiciel de gestion de la scolarité ont été mis en œuvre.

 

L’établissement a également adapté nombre de procédures liées à la diplomation et au concours :  passage au contrôle continu ou aux télé-examens pour tous les cursus, concours d’entrée Notation et Master danse 2020 sur dossier vidéo et entretien, concours d’entrée en Composition, Ecriture, Analyse, Musicologie, Pédagogie et en formation supérieure aux métiers du son à distance (exceptés l’admissibilité instrumentale ou vocale du concours d’entrée en formation diplômante au certificat d’aptitude aux fonctions de professeur et l’entretien de validation des acquis et de l’expérience maintenus en présentiel).

 

C’est dans ce contexte, et au terme de six mois de consultations, que la nouvelle directrice a construit un projet d’établissement qui s’appuie sur :

  • La consolidation d’une formation d’excellence, pleinement inscrite dans le secteur professionnel et dans la société ;
  • Le développement d’un enseignement de pointe, bénéficiant des derniers apports de la recherche ;
  • Le positionnement de l’établissement en tant que centre de ressources de référence internationale ;
  • La mise en œuvre d’un management et d’un accompagnement bienveillants et ouverts à la diversité.

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Emilie Delorme a été nommée par arrêté ministériel du 11 décembre 2019 pour un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2020. Elle dispose d’une lettre de mission en date du 24 septembre 2020.

 

La présidence du conseil d’administration est assurée par Stéphane Pallez, nommée par décret du président de la République en date du 4 septembre 2020. 

 

Le projet d’établissement a été présenté au conseil d’administration du 3 décembre 2020. Le renouvellement du contrat de performance arrivé à échéance fin 2018, qui devait aboutir en 2020, a été retardé par le contexte de crise sanitaire.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

25 804

33 579

26 552

26 552

26 214

26 214

Subventions pour charges de service public

25 552

25 552

25 850

25 850

25 498

25 498

Dotations en fonds propres

196

7 906

702

702

674

674

Transferts

56

121

 

 

41

41

P104 – Intégration et accès à la nationalité française

3

3

 

 

 

 

Transferts

3

3

 

 

 

 

P186 – Recherche culturelle et culture scientifique

 

 

 

 

7

7

Transferts

 

 

 

 

7

7

Total

25 807

33 582

26 552

26 552

26 221

26 221

 

L’écart de -352 k€ en AE=CP entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’explique en fonctionnement par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-377 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi, par le ministère, d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (+5 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle au titre de l’appel à projet Culture Pro (+20 k€).

 

En investissement, l’écart s’explique par l’application de la mise en réserve de précaution (-28 k€ en AE=CP).

 

Par ailleurs, l’établissement a bénéficié de transferts pour un montant global de 41 k€ au titre :

  • Du programme artistes intervenants en milieu scolaire (+12 k€ en AE=CP) ;
  • Du soutien à l’action EAC de l’établissement (+5 k€ en AE=CP) ;
  • Des aides à la mobilité internationale des étudiants (+21 k€ en AE=CP) ;
  • Du FNAUAC (+3 k€ en AE=CP).

 

Enfin, sur le programme 186 « Recherche », l’établissement a bénéficié d’une subvention au titre de l’appel à projet « La bonne cause » (7 k€ en AE=CP).

 

   Compte financier 2020

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

20 936

19 816

Subventions de l'État

25 473

25 473

  dont contributions employeur au CAS pensions

320

268

  – subventions pour charges de service public

25 473

25 473

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

9 715

8 310

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

22

73

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

2 527

1 968

Revenus d’activité et autres produits

6 335

6 014

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2 527

1 968

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

1 062

14

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

 

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

1 947

4 237

Total des charges

30 651

28 127

Total des produits

31 830

31 561

Résultat : bénéfice

1 179

3 434

Résultat : perte

 

 

Total : équilibre du CR

31 830

31 561

Total : équilibre du CR

31 830

31 561


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

697

1 152

Investissements

12 070

6 785

Financement de l'actif par l'État

674

674

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

 

 

 

Autres ressources

 

 

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

1

Total des emplois

12 070

6 785

Total des ressources

1 371

1 826

Augmentation du fonds de roulement

 

 

Diminution du fonds de roulement

10 699

4 959


* Voté

 

Le résultat de l’année 2020 s’établit à +3,434 M€, soit une amélioration de +2,256 M€ par rapport aux prévisions. En effet, la fermeture administrative de l’établissement a conduit à une baisse des charges (-2,524 M€), qu’il s’agisse de celles de personnel (-1,120 M€) ou de fonctionnement (-1,405 M€). Cela permet d’absorber une perte de recettes propres pesant pour plus de -546 k€ dans la baisse de produits globale (-269 k€).

 

Le résultat bénéficiaire génère par conséquent une capacité d’autofinancement de +1,152 M€, soit un niveau très supérieur au BI qui prévoyait une insuffisance de -646 k€, alors même qu’une programmation d’investissement extrêmement ambitieuse était prévue.

 

Bien que cette dernière atteigne un niveau très important en raison de la poursuite de la rénovation des façades et des efforts de l’établissement afin d’assurer le déploiement du travail à distance (équipement des salles et des étudiants), l’annulation ou le report d’opérations conduit à une sous-exécution très en-deçà du prévisionnel
(-5,285 M€).

 

Cela permet de limiter l’important prélèvement sur fonds de roulement prévu en budget initial et de maintenir ce dernier à hauteur de 18,243 M€, à mettre en regard avec les 11 004 k€ de travaux à venir au titre de la seule annuité 2021 de la PPI.

 

Il est à noter que l’écart entre le compte financier de l’établissement et le tableau de financement de l’Etat s’explique par l’inscription des financements hors subvention pour charges de service public au titre des autres financements publics.

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2020

Compte financier 2020 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

20 936

20 936

19 816

19 816

Fonctionnement

7 047

7 485

6 105

5 731

Intervention

0

0

0

0

Investissement

8 712

12 070

4 997

6 677

Total des dépenses AE (A) CP (B)

36 695

40 491

30 918

32 224

dont contributions employeur au CAS pensions

320

320

268

268


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Recettes globalisées

26 750

26 450

Subvention pour charges de service public

25 473

25 473

Autres financements de l’État

0

0

Fiscalité affectée

0

0

Autres financements publics

0

0

Recettes propres

1 277

977

Recettes fléchées

2 106

1 531

Financements de l’État fléchés

696

748

Autres financements publics fléchés

87

0

Recettes propres fléchées

1 323

783

Total des recettes  (C)

28 856

27 981

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

0

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

11 635

4 244


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Enseignements, services communs et pédagogiques

16 026
15 139

1 514
1 557

1 496
1 526

0
0

0
0

1 712
1 164

2 114
1 134

19 253
17 860

19 636
17 800

Fonctions support

4 890
4 673

4 929
4 287

5 393
3 952

0
0

0
0

6 977
3 741

9 933
5 452

16 796
12 702

20 216
14 076

Recherche

20
4

70
1

70
11

0
0

0
0

0
0

0
0

90
5

90
15

Valorisation et diffusion culturelle

0
0

534
261

526
243

0
0

0
0

23
91

23
91

557
352

549
333

Total

20 936
19 816

7 047
6 105

7 485
5 731

0
0

0
0

8 712
4 997

12 070
6 677

36 695
30 918

40 491
32 224


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

11 635

4 244

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

0

0

Autres décaissements non budgétaires

0

1

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

11 635

4 244

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

0

Abondement de la trésorerie fléchée

0

0

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Total des besoins

11 635

4 244


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

0

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

0

0

Autres encaissements non budgétaires

0

792

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

0

792

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

11 635

3 452

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

7 269

3 215

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

4 366

237

Total des financements

11 635

4 244


* Voté

 

Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 84 % en AE et 80 % en CP. On note ainsi :

  • Une sous-exécution des dépenses d’enseignement (-1,836 M€ soit -9 %) résultant principalement d’économies sur les intervenants pédagogiques (-887 k€) et du report d’investissements dont des achats d’instruments (-980 k€) ;
  • Une sous-exécution de la destination recherche (-75 k€ soit -83 %) liée à des économies de personnels (annulation ou report d’interventions sur des projets de recherche) et des économies en fonctionnement dues à une activité réduite (baisse des frais de mission, productions ou manifestations annulées, économies d’impression de documents) ;
  • Une sous-exécution de la destination valorisation culturelle (-216 k€ soit -39 %) sous l’effet du report de la programmation culturelle ;
  • Une sous-exécution de la destination support (-6,140 M€ soit -30 %) s’expliquant pour 25 % par la moindre consommation de crédits de fonctionnement due à la crise de la Covid (économies concernant la surveillance du bâtiment, les fluides, le nettoyage, la restauration, etc.) et pour 75 % sur l’investissement. Cela s’explique de différentes raisons, qu’il s’agisse du report d’opérations (renouvellement des terminaux téléphoniques, extension de réseaux, etc.), du retard pris dans les travaux suscitant un moindre décaissement ou du moindre coût d’opérations lourdes (ventilation des façades, systèmes de sécurité incendie, etc.).


Ces baisses, qui sont donc particulièrement localisées sur l’investissement, s’établissent à -8,267 M€ au total, soit 20 % des charges initialement prévues. Cela permet d’atténuer la perte de recettes propres de 840 k€ au global et de contraindre le déficit budgétaire à -4,244 M€.


L’amélioration du solde budgétaire de +7,391 M€ permet de limiter le prélèvement sur trésorerie initialement prévu. Le montant final de trésorerie de 23,026 M€ (incluant 793 k€ d’encaissement en attente de titrage) doit néanmoins être apprécié au regard de la trésorerie effectivement disponible (6,074 M€).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

350

355

341

  – sous plafond

346

350

333

  – hors plafond

4

5

8

        dont contrats aidés

4

 

 

        dont apprentis

 

5

3

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

93

85

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

93

85

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L’opérateur rémunère 341 ETPT, dont 8 hors plafond au titre des dispositifs d’insertion. Son plafond d’emplois, qui s’élève à 350 ETPT en T3, est sous-consommé à hauteur de 17 ETPT. Ce niveau d’exécution est le fait du fonctionnement dégradé lié à la crise sanitaire qui a affecté les besoins :

  • En intervenants pédagogiques ;
  • En accompagnement technique, significatif dans un établissement où l’enseignement est en partie fondé sur la mise en situation scénique.

86 ETPT ont par ailleurs été rémunérés par l’Etat, soit un niveau sensiblement inférieur aux prévisions (-7 ETPT) qui s’explique par des procédures de recrutement longues afin de pourvoir des postes vacants.

 

Ecole du Louvre


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020


Le public de l’École du Louvre est composé d’élèves et d’auditeurs (dont une partie se trouve dans une vingtaine de villes françaises). L’École du Louvre, au même titre que tous les établissements publics du ministère de la Culture, en particulier les écoles de l’enseignement supérieur Culture (ESC), a fortement pâti de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 qui a débuté le 16 mars 2020. Les conséquences sur son activité 2020 ont été les suivantes :

  • arrêt des cours en présentiel (remplacement par des ressources pédagogiques mises en ligne) lors du 1er confinement et jusqu’à l’été (mars-août) y compris les cours d’été des auditeurs ;
  • mise en place du télétravail généralisé en deux temps compte tenu de la nécessité d’investir dans des équipements : télétravail partiel des équipes lors du 1er confinement et généralisé lors du 2e confinement du 29 octobre au 15 décembre 2020 ;
  • renforcement du dialogue social (intensification des réunions de CHSCT, réalisation d’un audit relatif aux risques psycho-sociaux (RPS) et lancement en fin d’année 2020 d’un retour d’expérience (RETEX) auprès du personnel sur les conséquences de la crise sanitaire) et de l’encadrement managérial ;
  • annulation des épreuves du concours d’entrée en 1re année (sélection sur dossiers par l’intermédiaire de la plateforme Parcoursup) ;
  • organisation des examens simplifiée et à distance au printemps 2020 ;
  • mise en place d’un campus numérique entre mai et septembre 2020, pour une organisation des cours en système hybride à partir de septembre puis à 100% dématérialisée lors du confinement à partir de novembre ;
  • à partir de décembre 2020, organisation des travaux dirigés devant les œuvres en présentiel au musée du Louvre par petits groupes et réouverture partielle 2,5 jours par semaine et à demi-jauge de la bibliothèque.

L’École du Louvre va mettre en œuvre un programme de travaux sur son site de l’aile de Flore du Palais du Louvre. Cet important projet architectural, confié à l’agence Hart Berteloot Architectes, concernera :

- la restructuration et l’extension de la bibliothèque d’histoire de l’art, d’archéologie et de muséologie ;

- la création d’un centre de recherche permettant de renforcer les travaux de recherche scientifique ;

- le réaménagement des services documentaires et informatiques ainsi que la rénovation de la cafétéria.


Près de 1 300 m² seront repensés afin de participer au développement et au rayonnement de l’établissement. Les études préalables, réalisées par l’OPPIC, ont été achevées et un maître d’œuvre a été désigné au printemps 2020, ce qui a permis de lancer des procédures de marchés sur la base du dossier de consultation des entreprises transmis en décembre 2020.


Gouvernance et pilotage stratégique 2020


Le mandat de la directrice de l’École du Louvre, Claire Barbillon, a été renouvelé par arrêté de la Ministre de la Culture en date du 23 novembre 2020. Sa nouvelle lettre de mission a été signée le 15 février 2021.


Une nouvelle présidente du conseil d’administration, Camille Morineau, a été nommée par décret du Président de la République en date du 9 novembre 2020. Elle succède à Sophie-Justine Lieber.


L’établissement est doté d’un contrat d’objectif et de performance (COP) 2018-2020, dont la prolongation d’un an en 2021 par voie d’avenant sera soumis à l’approbation de son conseil d’administration du 15 mars 2021. Un nouveau COP sera préparé pour la période 2022-2024.


Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) 2018-2022 a été approuvé par le conseil d’administration du 30 juin 2020, après l’avoir été par le préfet de la région Île-de-France et par la Direction de l’immobilier de l’État.


 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

2 205

2 205

1 835

1 835

2 006

2 006

Subventions pour charges de service public

1 920

1 920

1 590

1 590

1 692

1 692

Dotations en fonds propres

274

274

245

245

267

267

Transferts

11

11

 

 

46

46

P147 – Politique de la ville

4

4

 

 

 

 

Transferts

4

4

 

 

 

 

Total

2 209

2 209

1 835

1 835

2 006

2 006

 


L’écart de +102 k€ en fonctionnement entre les crédits votes en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 "Transmission des savoirs et démocratisation de la culture" s’explique par :

  • l’application de la mise en réserve de précaution à hauteur de -63 k€ ;

  • le versement d’une subvention complémentaire de 120 k€ au titre du soutien à l’établissement dans le contexte de crise sanitaire ;

  • le versement d’une subvention de 24 k€ dans le cadre de la mesure de soutien du ministère à la structuration des partenariats des écoles de l’enseignement supérieur culture ;

  • un complément de 13 k€ pour l'accompagnement d’étudiants en situation de handicap ;

  • un complément de 8 k€ pour soutenir le développement de moyens consacrés au tutorat-monitorat.

En investissement, l’écart s’explique par le versement complémentaire d’une subvention de 22 k€, permis par les marges dégagées consécutivement à la diminution de la réserve de précaution du programme.


Par ailleurs, l’établissement a bénéficié de plusieurs transferts d’un montant total de 46 k€, dont 21 k€ au titre du Fonds National d’Aide d’Urgence (FNAU) au bénéfice de plusieurs étudiants, 21 k€ au titre de l’aide à la mobilité et 4 k€ au titre du soutien aux actions d’éducation artistique et culturelle.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

32

33

35

  – sous plafond

30

30

28

  – hors plafond

2

3

7

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

2

2

4

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

55

55

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

55

55

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

La consommation des emplois rémunérés sur le budget de l’École du Louvre sous plafond LFI s’établit pour 2020 à 28 ETPT. Cette légère sous-consommation est liée aux mouvements et vacances de poste de certains emplois permanents ainsi que par la diminution du recours à des vacations compte tenu du contexte de crise sanitaire.

 

Les emplois hors plafonds comprennent 4 contrats d’apprentissage, un emploi lié au programme Égalité des chances, un poste consacré à la gestion du master dispensé avec l’Université Paris IV Panthéon-Sorbonne à Abou Dhabi ainsi qu’un emploi de responsable de la collecte de fonds financé par mécénat.

 

Ecoles d'architecture - Ecoles nationales supérieures d'architecture


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Les écoles de l’enseignement supérieur Culture (ESC) ont fortement pâti de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid qui a débuté le 16 mars 2020. Plus particulièrement, les conséquences de cette crise sur l’activités des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) ont notamment été les suivantes :

  • Les conditions d’admissions en 1ère année de 1er cycle via PARCOURSUP ont dû être adaptées pour transformer l’entretien en présentiel en procédure d’examen des dossiers scolaires.

  • Les modalités d’enseignement ont été ajustées dans chaque école par la souscription d’abonnements à des plateformes de travail collaboratif, et l’équipement des salles de cours ou des amphithéâtres en matériels audiovisuels. A la rentrée 2020-2021, les écoles ont mis en place un enseignement hybridé en semi-présentiel.

Lors du second confinement, les ENSA ont pu bénéficier de la dérogation prévue par l’article 34.1° du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 relatif à l’état d’urgence sanitaire, permettant l'accès aux formations lorsqu'elles ne pouvaient être effectuées à distance compte tenu de leur caractère pratique. L’ensemble des ateliers de projets ont ainsi été ouverts et accessibles aux étudiants de 1ère et 2ème années depuis la mi-novembre 2020. Ces aménagements mis en place avec la collaboration du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se poursuivent. Outre leur intérêt pédagogique, ils revêtent une vocation sociale en permettant de prévenir des situations d’isolement et de décrochage chez les étudiants.

Enfin, une action de formation des enseignants à l’enseignement à distance a été mise en place par la sous-direction de l’enseignement supérieur et de la recherche en architecture (SDESRA) du ministère de la Culture au début du second semestre de l’année universitaire 2020-2021 : 98 enseignants-chercheurs ont suivi cette formation.

  • Les modalités d’évaluation ont été adaptées de même que l’évaluation des formations conduisant à l’habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP), qui permet l’inscription à l’ordre des architectes. Le port du titre a été repoussé d’un an et l’arrêté d’habilitation prolongé d’un an jusqu’à la fin de l’année universitaire 2021.

Des actions de soutien en direction des étudiants en situation sociale difficile ont été mises en place, y compris en direction ceux de pays étrangers n’ayant pu rentrer dans leur pays en partie, avec des crédits issus de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC).

 

En parallèle, le tutorat pour soutenir le travail pédagogique de certains étudiants s’est renforcé.

 

Enfin, le recrutement des enseignants-chercheurs, qui devait initialement avoir lieu en deux temps, s’est finalement déroulé en une phase. A l’issue de ce recrutement, 19 candidats (dont 11 femmes et 8 hommes) ont été reçus à la mutation, 1 candidate a été reçue au détachement, et 100 candidats (37 femmes et 63 hommes) ont été reçus au concours, dans six champs disciplinaires différents.

 

En 2020, quatre contrats pluriannuels ont été signés avec les ENSA de Normandie, Strasbourg, Toulouse et de Paris-La Villette, et deux ont été lancés (ENSA Versailles et Paris-Malaquais).

 

Quatre écoles de la vague E, les ENSA de Paris-Belleville, de Paris-Malaquais, de Paris-Est et de Versailles, ont été accréditées pour une durée de 5 ans à délivrer les formations conduisant au diplôme d’études en architecture conférant grade de licence, et au diplôme d’État d’architecte conférant le grade de master.

 

En 2020, quinze nouveaux contrats doctoraux ont été attribués. Six projets ont été retenus dans le cadre du dernier appel à projet du programme incitatif de recherche « Architecture du XXème siècle, matière à projet pour la ville durable du XXIème siècle ». À la suite d’un nouvel appel à candidatures, cinq nouvelles chaires partenariales d’enseignement et de recherche « Architecture et innovation » ont été labellisées en 2020, et sont soutenues financièrement par le ministère de la Culture.

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Une directrice et un directeur ont été renouvelés dans leur mandat en 2020 : Camille Zwenigorodsky à l’ENSAP de Bordeaux avec effet au 1er février 2021, et Pierre Fernandez à l’ENSA de Toulouse le 1er septembre 2020, tous deux pour un second mandat de trois ans.

 

Une directrice et un directeur ont également été recrutés en 2020 : Gaëlle Perraudin à l’ENSA de Nancy et Didier Briand à l’ENSA de Bretagne.

 

S’agissant de la politique immobilière, les trois principaux projets de l’année 2020 ont été :

  • l’attestation de démarrage des travaux du projet de relocalisation de l’ENSA Marseille, dans le cadre de la mise en place de l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT), émise en fin d’année 2020 ;
  • ENSA Toulouse : le projet de Pierre-Louis Faloci, grand prix national de l’architecture 2018, a été retenu pour le projet d’extension-réhabilitation ;
  • le projet de desserrement de l’ENSA Paris la Villette, localisé dans le XIXème arrondissement de Paris, a reçu un avis favorable du Responsable régional de la politique immobilière de l’État d’Île-de-France (RRPIE).

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P185 – Diplomatie culturelle et d'influence

 

2

 

 

 

1

Transferts

 

2

 

 

 

1

P209 – Solidarité à l'égard des pays en développement

 

58

 

 

 

 

Transferts

 

58

 

 

 

 

P175 – Patrimoines

210

205

 

 

110

110

Transferts

210

205

 

 

110

110

P131 – Création

15

15

 

 

15

15

Transferts

15

15

 

 

15

15

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

52 845

52 891

49 800

49 800

53 777

53 832

Subventions pour charges de service public

48 786

48 786

46 850

46 850

47 983

47 983

Dotations en fonds propres

2 289

2 289

2 950

2 950

4 104

4 104

Transferts

1 770

1 815

 

 

1 690

1 745

P113 – Paysages, eau et biodiversité

106

106

 

 

100

89

Transferts

106

106

 

 

100

89

P141 – Enseignement scolaire public du second degré

2

2

 

 

1

1

Transferts

2

2

 

 

1

1

P230 – Vie de l'élève

 

 

 

 

2

2

Transferts

 

 

 

 

2

2

P123 – Conditions de vie outre-mer

-5

 

 

 

 

 

Transferts

-5

 

 

 

 

 

P150 – Formations supérieures et recherche universitaire

 

 

 

 

155

155

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

155

155

P231 – Vie étudiante

13

13

 

 

5

5

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

3

3

Transferts

13

13

 

 

2

2

P190 – Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

-60

40

 

 

0

 

Transferts

-60

40

 

 

0

 

P186 – Recherche culturelle et culture scientifique

1 022

1 022

 

 

1 004

1 004

Subventions pour charges de service public

1 022

1 022

 

 

1 002

1 002

Transferts

 

 

 

 

2

2

P135 – Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat

-1

31

 

 

124

46

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

9

 

Transferts

-1

31

 

 

115

46

P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire

30

33

 

 

10

20

Transferts

30

33

 

 

10

20

P147 – Politique de la ville

5

5

 

 

8

8

Transferts

5

5

 

 

8

8

P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

 

 

 

 

248

248

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

248

248

Total

54 182

54 422

49 800

49 800

55 559

55 535

 

Sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », l’écart de + 1133 k€ en AE=CP entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 en fonctionnement s’explique par :

  • l’application de la mise en réserve de précaution (-1 333 k€ en AE=CP), les montants LFI étant bruts, tandis que les notifications aux établissement sont nettes de la réserve de précaution ;

  • un rétro-transfert de + 756 k€ par rapport à la LFI 2020 au regard des résultats du plan de titularisation des enseignants-chercheurs ;

  • un redéploiement à hauteur de + 829 k€ depuis les crédits d’investissement ;

  • un complément de + 13 k€ au titre d’une prime exceptionnelle pour les personnels ayant été particulièrement mobilisés pendant la période d’urgence sanitaire ;

  • des compléments en cours de gestion destinés à l’ensemble des ENSA (+ 867 k€ en AE=CP) afin de doter les écoles de moyens supplémentaires notamment au titre des mesures de renforcement du tutorat, des adhésions aux ComUE (communautés d’universités et établissements), du soutien aux laboratoires de recherche et aux doctorants ainsi que des actions de formation continue.

En investissement, l’écart de + 1154 k€ s’explique notamment par :

  • le versement complémentaire en gestion d’une subvention de + 109 k€ permis par les marges dégagées consécutivement à la diminution de la réserve de précaution du programme en 2018 ;

  • un redéploiement à hauteur de - 829 k€ vers les crédits de fonctionnement. ;

  • un apport de + 2 638 k€ de rétablissement de crédits induits par des clôtures d’opérations réalisées par l’OPPIC ;

  • un redéploiement à hauteur de -1 416 k€ pour l’acquisition du terrain de l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT) ;

  • un complément de financement pour le financement des travaux de l’ENSA de Nancy + 644 k€.

Par ailleurs, l’établissement a bénéficié sur le programme 224 de plusieurs transferts, d’un montant total de 1690 k€ en AE et 1745 k€ en CP, dont

  • +1 458 k€ en AE=CP au titre des aides à la mobilité ;

  • +141 k€ en AE=CP au titre du Fonds national d’aide d’urgence Culture (FNAUC) ;

  • +20 k€ en AE=CP pour le financement du séminaire HEnsA20 organisé par les écoles d’architecture, et consacré à l’histoire de l’enseignement de l’architecture du XXème siècle ;

  • + 77 k€ en AE et 132 k€ en CP pour soutenir des actions en faveur de l’éducation artistique et culturelle menées dans plusieurs établissements.

Sur le programme 186 « Recherche culturelle et culture scientifique », l’écart de -191 k€ en AE=CP entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 en fonctionnement s’explique par l’application de la mise en réserve de précaution (-28 k€) et la répartition d’une enveloppe de 163 k€ consacrée à la recherche entre le réseau des ENSA et d’autres opérateurs du réseau Culture, au premier rang desquels la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et le Centre des monuments nationaux.


Par ailleurs, en cours de gestion, les établissements ont bénéficié de crédits de transfert à hauteur de 110 k€ en AE=CP en provenance du programme 175 « Patrimoine » via les directions régionales des affaires culturelles, ainsi que de 15 k€ en AE=CP en provenance du programme 131 « Création ».

 

   Compte financier 2020

Avertissement
La situation du compte financier au regard de son vote n'est pas renseignée. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

33 279

32 693

Subventions de l'État

47 852

47 852

  dont contributions employeur au CAS pensions

 

 

  – subventions pour charges de service public

47 852

47 852

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

44 925

43 441

Fiscalité affectée

 

15

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

6 128

6 478

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

10 820

 

Revenus d’activité et autres produits

20 812

20 447

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

10 820

 

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

7 359

 

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

 

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

 

Total des charges

78 204

76 134

Total des produits

74 792

74 792

Résultat : bénéfice

 

 

Résultat : perte

3 412

1 342

Total : équilibre du CR

78 204

76 134

Total : équilibre du CR

78 204

76 134


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

 

1 342

Capacité d'autofinancement

49

 

Investissements

11 294

11 294

Financement de l'actif par l'État

792

792

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

218

218

 

 

Autres ressources

 

 

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

11 294

12 636

Total des ressources

1 059

1 010

Augmentation du fonds de roulement

 

 

Diminution du fonds de roulement

10 235

11 626


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

Le résultat cumulé de l’année 2020, excédentaire à hauteur de 2,5 M€, est amélioré par rapport aux prévisions initiales qui l’établissaient déficitaire à un peu moins de -2 M€ -soit une amélioration quantifiable à hauteur de +4,5 M, qui résulte principalement d’une augmentation des produits (+4,74 M€) plus importante que hausse des charges (+ 0,27 M€).

 

En conséquence, le cumul des insuffisances d’autofinancement et des capacités d’autofinancement des établissements aboutit à une capacité d’autofinancement globale de 5,7 M€ alors qu’une capacité d’autofinancement cumulée nulle était prévue initialement.

 

En investissement, les ressources augmentent de +7,2 M€ sous l’effet de la capacité d’autofinancement ainsi que de l’apport complémentaire de l’État (+0,5 M€) et d’autres tiers que l’Etat (+1 M€). Elles s’établissent à 8,3 M€. Les emplois progressent de 1M€ pour s’élever à 12,3 M€.

 

Il en résulte un prélèvement du fonds de roulement de -4 M€, ce qui amène son niveau à 33,5 M€ (contre 21,9 M€ en BI 2020).

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2020

Compte financier 2020 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

33 340

33 340

31 738

31 738

Fonctionnement

34 162

32 787

38 074

36 711

Intervention

920

920

0

0

Investissement

11 076

11 419

15 025

12 778

Total des dépenses AE (A) CP (B)

79 498

78 466

84 837

81 227

dont contributions employeur au CAS pensions

0

0

0

0


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Recettes globalisées

60 497

60 251

Subvention pour charges de service public

44 960

44 739

Autres financements de l’État

1 553

1 675

Fiscalité affectée

15

94

Autres financements publics

1 338

1 338

Recettes propres

12 631

12 405

Recettes fléchées

7 888

8 524

Financements de l’État fléchés

2 496

2 916

Autres financements publics fléchés

4 797

5 039

Recettes propres fléchées

595

569

Total des recettes  (C)

68 385

68 775

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

0

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

10 081

12 452


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Total

33 340
31 738

34 162
38 074

32 787
36 711

920
0

920
0

11 076
15 025

11 419
12 778

79 498
84 837

78 466
81 227

Total

33 340
31 738

34 162
38 074

32 787
36 711

920
0

920
0

11 076
15 025

11 419
12 778

79 498
84 837

78 466
81 227


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

10 081

12 452

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

216

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

1 109

1 655

Autres décaissements non budgétaires

0

2

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

11 190

14 325

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

0

Abondement de la trésorerie fléchée

0

0

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Total des besoins

11 190

14 325


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

0

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

216

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

1 167

1 693

Autres encaissements non budgétaires

0

0

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

1 167

1 909

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

10 023

12 416

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

10 023

12 416

Total des financements

11 190

14 325


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

Le solde budgétaire de l’exécution 2020 est négatif et s’établit à -4,9 M€ alors qu’il était prévu un solde budgétaire négatif de -13,6 M€ au budget initial. Cette amélioration de 8,7 M€ résulte d’une hausse des recettes (+3,9 M€ soit +6 %) et d’un recul des dépenses (-4,8 M€ soit -6 %).

 

En ce qui concerne la ventilation des dépenses par destination, en 2020, les dépenses de fonctions support représentent 47 % des dépenses du cumul des établissements (essentiellement du fait qu’elles intègrent des dépenses de fonctionnement et d’investissement), les dépenses relatives à l’enseignement 37 %, les dépenses dédiées à la recherche 10 % et celles dévolues à la valorisation culturelle 6 %.

 

Fin 2020, la trésorerie cumulée des ENSA s’établit à 35,9 M€.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

971

922

861

  – sous plafond

905

864

861

  – hors plafond

66

58

 

        dont contrats aidés

26

 

 

        dont apprentis

11

12

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

1 805

1 789

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

1 805

1 789

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

Le plafond des emplois rémunérés par les ENSA (titre 3) voté en LFI 2020 est de 871 ETPT. En gestion 2020, cette prévision est diminuée de :

• -3 ETPT liés au concours Sauvadet (transfert du titre 3 vers le titre 2) ;

• +9 ETPT de rétro-transfert en début d’exercice, liés au protocole d’accord relatif au plan d’accès à l’emploi titulaire dans les ENSA ;

• -13,3 ETPT qui sont les lauréats du concours de titularisation des enseignants-chercheurs et des enseignants associés en fin d’exercice 2020.

Ceci porte le plafond d'emploi sur titre 3 à 864 ETPT en fin de gestion. La réalisation 2020 est de 861 ETPT, soit une très faible vacance de 3 ETPT.


Le plafond des emplois rémunérés par l’État (titre 2) voté en LFI 2020 a intégré l’impact des mesures décrites ci-dessus pour passer de 1804 ETPT à 1812 ETPT, ce qui porte la vacance à 20 ETPT, soit 1 % du plafond. Ceci s’explique notamment par un moindre vivier en régions d’enseignants titulaires aptes à intervenir dans les différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche disséminés sur le territoire.



 

Ecoles d'art en Région


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Après une année 2019 marquée par des changements de gouvernance sur la quasi-totalité du réseau et l’aboutissement du projet d’installation de l’Ecole nationale de la Photographie d’Arles dans ses nouveaux locaux, l’année 2020 a accéléré la transition des écoles d’art en région.

 

En effet, la crise sanitaire a conduit à adapter entièrement les pratiques des écoles. Alors que la pédagogie de ces dernières est fondée sur la pratique artistique, les équipes ont su faire évoluer leur action afin d’assurer l’enseignement à distance (voire l’hybridation des cours) et la diplomation, dans un contexte de sous-équipement numérique de certains étudiants. Des efforts importants ont notamment été consentis afin d’accompagner ces derniers, tant d’un point de vue matériel que social et psychologique.

 

Malgré ce contexte, les écoles ont maintenu un effort important pour garantir la continuité de l’accès à leur offre, qu’elle soit pédagogique (avec la transformation des concours d’entrée), scientifique (avec le maintien d’ateliers ou de séminaires d’envergure internationale, à l’instar du projet de l’Ecole Offshore, financé pour partie par le ministère) ou éducative et culturelle.

 

Ces évolutions devront trouver une traduction dans les prochains contrats de performance de ces établissements, dont la rédaction a été engagée durant l’année 2020.

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

L’Ecole nationale supérieure de la Photographie d’Arles (ENSP) est placée sous la direction de Marta Gili-Rosique depuis le 4 décembre 2019, et sous la présidence de Régine Hatchondo depuis le 30 avril 2020.

 

Antoine Réguillon, qui a quitté ses fonctions depuis le 30 novembre 2020, était directeur de l’Ecole nationale supérieure d’Art de Bourges depuis le 16 février 2015. Cet établissement a également changé de présidente suite à la nomination de Rebecca Bournigault depuis le 18 décembre 2020.

 

L’Ecole nationale supérieure d’art de Paris-Cergy (ENSAPC) est dirigée par Corinne Diserens depuis le
9 septembre 2019. Albertine de Galbert, présidente depuis le 13 décembre 2019, a été renouvelée pour un second mandat.

 

Depuis le 1er septembre 2014, la direction de l’Ecole nationale supérieure d’art de Dijon est assurée par Sophie Claudel, qui a débuté un troisième mandat le 21 septembre 2020. Sa présidente est Sophie Béjean, depuis le 23 octobre 2019.

 

L’Ecole nationale supérieure d’art de Limoges-Aubusson est dirigée par Jeanne Gailhoustet, nommée le 1er octobre 2013 et effectuant son troisième mandat. La gouvernance du conseil d’administration s’inscrit dans cette même stabilité puisque Michel Menu, président depuis le 29 mars 2010, a été renouvelé dans ses fonctions le 30 août 2019.

 

L’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy est dirigée par Christelle Kirschstetter depuis le 1er septembre 2019. Le conseil d’administration est placé sous la présidence de Marie Cozette depuis le 26 février 2019.

 

Enfin, Sylvain Lizon a pris la direction de la Villa Arson le 13 septembre 2018. Sa présidente, Sandra Hegedus, a été nommée pour un premier mandat le 5 décembre 2019.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P131 – Création

38

38

 

 

60

60

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

38

38

Transferts

38

38

 

 

23

23

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

12 433

12 113

12 297

12 297

12 934

12 772

Subventions pour charges de service public

9 465

9 465

9 307

9 307

9 939

9 939

Dotations en fonds propres

2 766

2 446

2 990

2 990

2 684

2 522

Transferts

202

202

 

 

311

311

P141 – Enseignement scolaire public du second degré

 

 

 

 

2

2

Transferts

 

 

 

 

2

2

P214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale

71

71

 

 

 

 

Subventions pour charges de service public

71

71

 

 

 

 

P231 – Vie étudiante

2

2

 

 

10

10

Transferts

2

2

 

 

10

10

P186 – Recherche culturelle et culture scientifique

60

60

 

 

90

90

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

40

40

Transferts

60

60

 

 

50

50

P147 – Politique de la ville

 

 

 

 

4

4

Transferts

 

 

 

 

4

4

Total

12 604

12 284

12 297

12 297

13 099

12 937

 

L’écart de +632 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’explique en fonctionnement par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-178 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement de subventions exceptionnelles pour :
    • L’appel à projet Culture Pro (+101 k€ en AE=CP) ;
    • Le monitorat dans les établissements (+31 k€ en AE=CP) ;
    • La participation de ces derniers aux initiatives de leurs ComUE (+81 k€ en AE=CP)
  • Des compléments exceptionnels pour couvrir des dépenses de personnel, qu’il s’agisse de la masse salariale d’agents en cours de transferts sur T3 ou de primes Covid (+108 k€ en AE=CP) ;
  • Le soutien à l’Ecole d’Arles, en grande fragilité, qui s’est traduite par :
    • L’autorisation d’une fongibilité partielle depuis l’enveloppe d’investissement (+60 k€ en AE=CP) ;
    • Le versement de trois compléments exceptionnels de fonctionnement (+430 k€ en AE=CP).

 

En investissement, l’écart de -306 k€ en AE et -468 k€ en CP s’explique par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-110 k€ en AE=CP) ;
  • Des versements exceptionnels visant à mener les opérations sur l’auvent de Limoges et le schéma directeur de Nice (+410 k€ en AE, +248 k€ en CP) ;
  • Un redéploiement de 606 k€ en AE=CP vers l’enveloppe de fonctionnement, comprenant la fongibilité en faveur de l’Ecole d’Arles exposée supra.

 

Par ailleurs, à l’instar des autres écoles d’enseignement supérieur « Création », ces établissements ont bénéficié de transferts pour un montant global de +311 k€ en AE=CP au titre :

  • De l’insertion des étudiants (+77 k€ en AE=CP) ;
  • Du soutien à leur action EAC (+57 k€ en AE=CP) ;
  • Des aides à la mobilité internationale des étudiants (+116 k€ en AE=CP) ;
  • De projets de recherche (+45 k€ en AE=CP) ;
  • Du Fonds national d’aide d’urgence annuelle Culture (+16 k€ en AE=CP).

 

Sur le programme 186, la consommation de crédits de 90 k€ en AE=CP s’explique :

  • Sur la ligne fonctionnement, par des compléments de subvention visant à soutenir des axes de recherche pérennes de l’Ecole de Limoges, dont l’Ecole Offshore (+40 k€) ;
  • Sur la ligne transferts, par le soutien exceptionnel à des projets ponctuels des écoles de Bourges, Nice et Arles (+50 k€ en AE=CP).

 

Enfin, sur le programme 131, la consommation de crédits de 60 k€ en AE=CP s’explique :

  • Sur la ligne investissement, par la poursuite du projet de rénovation de la ferme du Hameau à Dijon (+37,5 k€ en AE=CP) ;
  • Sur la ligne transferts, par le versement à l’école de Cergy d’aides au projet de la Drac Ile-de-France (+22,5 k€ en AE=CP).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

102

95

106

  – sous plafond

97

95

99

  – hors plafond

5

 

7

        dont contrats aidés

 

 

2

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

272

261

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

272

261

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

Ces opérateurs rémunèrent 106 ETPT, dont 7 hors plafond. Leur plafond d’emploi, qui s’élevait en LFI 2020 à 95 ETPT en T3, est sur-consommé à hauteur de 4 ETPT. Ce niveau d’exécution résulte du recrutement de personnels spécialisés en T3, en remplacement de personnels antérieurement rémunérés en T2, ayant fait l’objet d’une dérogation auprès des contrôleurs budgétaires régionaux. Deux d’entre eux ont fait l’objet d’un transfert en quatrième LFR.

261 ETPT ont par ailleurs été rémunérés par l’Etat, soit un niveau inférieur aux prévisions (-11 ETPT) qui s’explique par des procédures de recrutement longues afin de pourvoir des postes vacants, et des transferts en cours.

 

ENSAD - Ecole nationale supérieure des arts décoratifs


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

En 2020, l’ENSAD a mené de front la mise en œuvre de la continuité de son activité pédagogique et la consolidation de son projet et de ses fondamentaux.

 

Du point de vue pédagogique, l’école a mis en place un diplôme conférant grade de Licence à compter de la rentrée 2020 (dont les premiers diplômés sortiront en 2023). L’école a en outre instauré un conseil de la recherche associant, en tant que personnalité qualifiée, le vice-président de la recherche de l’Université PSL ainsi que Roger Malina (Université du Texas, Edition MIT Press) et Patricia Ribault (Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts et Humboldt Universität). Celui-ci a vocation à se prononcer sur :

  • Les grandes orientations de la politique scientifique de l’Ecole ;
  • Les lignes directrices des actions de dissémination et de valorisation des résultats, d’information scientifique et de formation à la recherche ;
  • Les critères et modalités d’évaluation des groupes de recherche et des personnels de recherche.

 

Première école à s’être dotée, en 2019, d’un cadre en matière de transition écologique, l’ENSAD a poursuivi son action en la matière. Celle-ci s’appuie sur un séminaire annuel, des groupes de travail thématiques et un comité de suivi permettant d’assurer la pérennité et la collégialité de son engagement sur le sujet et de garantir les moyens d’un haut niveau d’ambition, avec 24 actions prévues sur deux ans (2020-2021), dont 16 ont été déployées. Ces actions innervent toute l’école : enseignement théorique dédié, élimination des produits toxiques et polluants en ateliers, offre de restauration collective favorisant le bio et le local à prix abordable, accent mis sur les voyages pédagogiques à faible empreinte carbone, accompagnement de la Récupérathèque de l’École, attribution de crédits ECTS dédiés aux engagements associatifs, etc.

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

L’établissement est dirigé par Emmanuel Tibloux depuis le 28 juillet 2018. Il dispose d’un mandat de trois ans.

Il est placé sous la présidence d’Isabelle de Ponfilly qui a pris ses fonctions le 25 janvier 2019.

 

La composition des deux instances statutaires de l’établissement a été renouvelée en 2020 :

  • Le Conseil d’administration, avec le remplacement de deux personnalités qualifiées, Nelly Rodi et Daphné de Hemptine, par Sylvie Corréard et Colette Barbier ;
  • Le Conseil des études et de la recherche, avec la poursuite du mandat de Bénédicte Alliot, le remplacement de Pierre di Sciullio, Erwan Bouroullec et Valérie Pihet par Jean-Max Collard, Stéphane Villard et Ariane Michel.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

11 682

11 682

11 678

11 678

11 766

11 766

Subventions pour charges de service public

11 223

11 223

11 259

11 259

11 274

11 274

Dotations en fonds propres

406

406

418

418

406

406

Transferts

53

53

 

 

85

85

P186 – Recherche culturelle et culture scientifique

20

20

 

 

 

 

Subventions pour charges de service public

20

20

 

 

 

 

P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

 

 

 

 

6

6

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

6

6

Total

11 702

11 702

11 678

11 678

11 772

11 772

 

L’écart de 15 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’explique en fonctionnement par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-200 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi, par le ministère, d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (2 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle au titre de l’appel à projets « Culture Pro » (30 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention complémentaire au titre de la participation de l’établissement à la ComUE (28 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention complémentaire au titre du monitorat (5 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle au titre de la mise en œuvre du projet « Design des mondes ruraux » dans le cadre de la poursuite de l’été culturel (150 k€ en AE=CP).

 

En investissement, l’écart de -12 k€ résulte de :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-25 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle visant à couvrir une partie des dépenses liées à la rénovation des logements de fonction (13 k€ en AE=CP).

 

Des transferts pour un montant global de 85 k€ ont par ailleurs été effectués sur ce programme au titre :

  • Du programme artistes intervenants en milieu scolaire (34 k€ en AE=CP) ;
  • De l’action de l’établissement en faveur des territoires d’Outre-mer (20 k€ en AE=CP) ;
  • De l’accompagnement de la mobilité des étudiants (21 k€ en AE=CP) ;
  • De l’accompagnement des étudiants boursiers (10 k€ en AE=CP).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

154

152

152

  – sous plafond

147

152

146

  – hors plafond

7

 

6

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

65

58

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

65

58

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L’opérateur rémunère 152 ETPT, dont 6 hors plafond. Il s’agit pour 5 d’entre eux d’agents en CDD ou en vacation, financés par la Fondation Carrasso, le CNOUS, ICRA, l’Institut imagine, Orange, AG2r, le programme Promesse, l’ENOMA. Son plafond d’emploi, qui s’élève à 152 ETPT, est sous-consommé de 6 ETPT suite à la nécessité de reporter certaines vacations qui n’ont pu être assurées dans le contexte de crise sanitaire en 2020.

58 ETPT ont par ailleurs été rémunérés par l’Etat, soit un niveau inférieur de -7 ETPT par rapport aux prévisions. Cela s’explique par la vacance de postes n’ayant pu être pourvus en 2020.

 

ENSBA - Ecole nationale supérieure des beaux-arts


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

L’année 2020 à l’ENSBA a été marquée par la consolidation et le développement de son activité pédagogique, en dépit du contexte sanitaire.

 

L’école a mis en place un diplôme conférant grade de Licence à compter de la rentrée 2020 et a accru son offre d’enseignement par la création de quatre nouvelles chaires : Chaire Habiter le Paysage (avec Dior), Chaire Troubles, dissidences et esthétiques (avec Thom Browne), Chaire Dessin extra large (avec Chaumet) et Chaire son Supersonique, en partenariat avec l’IRCAM.  Une nouvelle chaire à visée professionnalisante a également été créée dans le cadre d’une nouvelle filière Artistes et Métiers de l’exposition qui concerne une quinzaine d’étudiants de 3ème et 4ème année pour les former à la régie, à la scénographie, à la médiation et à tous les métiers relatifs à la présentation et à la diffusion de l’art. Cette formation offre un prolongement naturel entre les pratiques artistiques qui se déploient depuis l’atelier jusqu’aux espaces d’exposition.

 

L’établissement a par ailleurs mené d’importants efforts pour adapter sa pédagogie au contexte sanitaire et assurer la continuité de son offre pédagogique. Il est à noter qu’il a pu préserver le passage des diplômes en présentiel aux deux sessions d’été et d’automne, grâce à la construction de cimaises en Cour Vitrée, garantissant la présentation des travaux des diplômés dans des conditions compatibles avec le respect des jauges sanitaires et consignes générales de sécurité. Les sessions d’admission ont en outre pu être menées à terme grâce à une dématérialisation du processus et l’adaptation d’épreuves.

 

Le projet Théâtre des expositions entièrement conçu et piloté par la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » a naturellement dû être reporté à l’année 2021. Il aurait été composé d’une succession ininterrompue d’expositions, regroupant œuvres des collections et œuvres des étudiants et des professeurs, les étudiants de la filière étant associés à toutes les étapes de conception des projets (écriture, plans de scénographie, montage, médiation, etc.). Il est néanmoins à noter qu’il a pu tirer parti du numérique afin de maintenir une programmation culturelle ambitieuse, accessible largement sur les réseaux sociaux et le site des Beaux-Arts, totalisant plus de 47 000 vues.  

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Eléonore Ladreit de Lacharrière a été nommée présidente du conseil d’administration de l’établissement par décret du président de la République en date du 6 avril 2018.

 

Jean de Loisy a été nommé directeur de l’ENSBA par arrêté du ministre de la Culture en date du 20 décembre 2018, à compter du 2 janvier 2019. Sa lettre de mission a été signée en février 2019. Le contrat de performance portant sur les années 2017-2020 a été approuvé en comité technique le 6 juin 2017 et voté au conseil d’administration du 6 juillet 2017.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P175 – Patrimoines

 

 

 

 

75

75

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

75

75

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

8 429

8 429

8 487

8 487

8 586

8 586

Subventions pour charges de service public

7 978

7 978

8 095

8 095

7 919

7 919

Dotations en fonds propres

380

380

392

392

601

601

Transferts

71

71

 

 

65

65

Total

8 429

8 429

8 487

8 487

8 661

8 661

 

L’écart total de -176 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique, sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » en fonctionnement, par :

  • L’application de la réserve de précaution (-182 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi par l’Etat d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (+1 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention visant à soutenir le monitorat au sein de l’établissement (5 k€ en AE=CP).

 

L’écart de +209 k€ observé en investissement résulte de :

  • L’application de la réserve de précaution (-16 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle d’investissement afin de prendre des mesures conservatoires à la suite de l’incendie qui a touché l’établissement (+225 k€ en AE=CP).

 

Des transferts de crédits d’intervention pour un montant total de 65 k€ ont par ailleurs été effectués sur ce programme au titre :

  • Du programme artistes intervenants en milieu scolaire (42 k€ en AE=CP) ;
  • De l’accompagnement de la mobilité internationale des étudiants (22 k€ en AE=CP) ;
  • Du soutien aux étudiants boursiers dans le cadre du Fonds national d’aide d’urgence annuelle Culture dit « FNAUAC » (1 k€ en AE=CP).

 

Enfin, l’établissement a bénéficié d’une dotation en fonds propres de +75 k€ du programme 175 « Patrimoine » au titre de l’acquisition d’un dessin de Victor Hugo dans le cadre du fonds du patrimoine.

 

   Compte financier 2020

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

6 056

5 853

Subventions de l'État

7 913

7 913

  dont contributions employeur au CAS pensions

 

 

  – subventions pour charges de service public

7 913

7 913

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

6 231

5 324

Fiscalité affectée

 

23

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

26

223

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

746

1 061

Revenus d’activité et autres produits

3 819

3 342

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

746

1 061

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

708

 

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

 

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

998

Total des charges

12 287

11 178

Total des produits

11 758

11 501

Résultat : bénéfice

 

323

Résultat : perte

529

 

Total : équilibre du CR

12 287

11 501

Total : équilibre du CR

12 287

11 501


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

491

 

Capacité d'autofinancement

 

386

Investissements

2 053

1 595

Financement de l'actif par l'État

376

676

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

90

93

 

 

Autres ressources

 

 

Remboursement des dettes financières

 

3

Augmentation des dettes financières

 

3

Total des emplois

2 544

1 598

Total des ressources

466

1 158

Augmentation du fonds de roulement

 

 

Diminution du fonds de roulement

2 078

440


* Voté

 

Le résultat de l’année 2020 s’établit à +0,323 M€, soit une amélioration de +0,852 M€ par rapport aux prévisions. En effet, la fermeture administrative de l’établissement a conduit à une baisse des charges (-1,109 M€), en particulier de fonctionnement (-0,907 M€). Elle permet d’absorber une perte de ressources d’exploitation pesant pour plus de 0,780 M€ dans l’écart de -0,257 M€ sur les autres produits prévus en début d’exercice.

 

Le résultat bénéficiaire génère une capacité d’autofinancement de 0,386 M€, soit un niveau très supérieur au BI qui prévoyait une insuffisance de -0,491 M€. Cette dernière, conjuguée au ralentissement des travaux prévus en 2020 et à l’octroi de financements exceptionnels de l’Etat, permet d’éviter un prélèvement sur fonds de roulement initialement prévu à hauteur de 2,078 M€.

 

Il s’établit donc à 3,961 M€, soit une amélioration de +1,668 M€ par rapport au budget initial, qu’il convient néanmoins de mettre au regard des besoins de l’établissement en 2021.

 

Il est à noter que l’écart entre le tableau des financements consentis par l’Etat et le compte financier de l’établissement s’explique par l’inscription de la seule subvention pérenne sur la ligne dédiée à la SCSP.

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2020

Compte financier 2020 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

5 993

5 993

5 901

5 901

Fonctionnement

5 376

5 485

4 165

4 388

Intervention

0

0

0

0

Investissement

1 918

2 053

1 747

1 603

Total des dépenses AE (A) CP (B)

13 287

13 530

11 813

11 892

dont contributions employeur au CAS pensions

0

0

0

0


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Recettes globalisées

11 183

10 385

Subvention pour charges de service public

7 913

7 913

Autres financements de l’État

376

601

Fiscalité affectée

0

23

Autres financements publics

26

20

Recettes propres

2 869

1 828

Recettes fléchées

333

807

Financements de l’État fléchés

0

117

Autres financements publics fléchés

35

50

Recettes propres fléchées

298

640

Total des recettes  (C)

11 516

11 192

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

0

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

2 015

700


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Enseignement et pédagogie

4 115
4 055

1 104
957

1 104
905

0
0

0
0

437
596

452
535

5 655
5 608

5 670
5 494

Environnement culturel, scientifique et de recherche

32
32

52
42

52
42

0
0

0
0

0
0

0
0

84
74

84
74

Fonctions supports

824
810

2 981
2 293

2 941
2 463

0
0

0
0

858
414

898
417

4 663
3 516

4 663
3 689

Valorisation et développement culturel

1 022
1 005

1 240
873

1 388
978

0
0

0
0

623
738

703
651

2 885
2 616

3 113
2 634

Total

5 993
5 901

5 376
4 165

5 485
4 388

0
0

0
0

1 918
1 747

2 053
1 603

13 287
11 813

13 530
11 892


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

2 015

700

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

3

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

0

39

Autres décaissements non budgétaires

0

0

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

2 015

742

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

0

Abondement de la trésorerie fléchée

0

0

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Total des besoins

2 015

742


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

0

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

3

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

0

1

Autres encaissements non budgétaires

0

134

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

0

138

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

2 015

604

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

-160

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

2 015

764

Total des financements

2 015

742


* Voté

 

Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 89 % en AE et 88 % en CP. On note ainsi :

  • Une sous-exécution des dépenses d’enseignement (-176 k€ soit -3 %) résultant de deux mouvements contraires, l’établissement ayant réalisé des économies de personnel (-60 k€) et de fonctionnement (-199 k€) mais consacré 83 k€ à des équipements nécessaires au télé-enseignement ;
  • Une sous-exécution de la destination recherche (-10 k€ soit -13 %), liée à un moindre coût de fonctionnement durant la période de fermeture ;
  • Une sous-exécution de la destination valorisation culturelle (-479 k€ soit -15 %) sous l’effet du report de la programmation culturelle, en particulier le théâtre des expositions et l’exposition des Félicités ;
  • Une sous-exécution de la destination support (-974 k€ soit -21 %), liée à la fois à la moindre consommation de crédits de fonctionnement comme d’investissement durant les périodes de fermeture totale ou partielle, mais également au report de certaines dépenses afin de redéployer des moyens en faveur de l’accompagnement des étudiants.


Ces baisses, pour un montant global de -1,638 M€ au global, permettent de contraindre les charges qui s’établissent à 11,178 M€. Cela atténue d’autant la perte des recettes propres qui s’effondrent de plus de 55 %, alors même que la stratégie de diversification menée par l’établissement portait ses fruits, comme en témoigne une levée de dons et legs de 0,248 M€, soit une progression de 100 % par rapport à 2019.


Ces économies et le financement exceptionnel octroyé par l’Etat ramènent le déficit budgétaire à -0,700 M€ et permet de clore l’exercice avec une trésorerie de 6,271 M€, soit un niveau très supérieur à celui prévu en budget initial.


Il est à noter que les financements de l’Etat dédiés au monitorat, à la mobilité, à la prime Covid et au FNAUAC relèvent d’opérations gérées au titre et pour le compte de tiers.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

105

113

110

  – sous plafond

105

112

107

  – hors plafond

 

1

3

        dont contrats aidés

 

 

1

        dont apprentis

 

1

2

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

98

93

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

98

93

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L’opérateur rémunère 110 ETPT, dont 2,5 hors plafond. Son plafond d’emploi, qui s’élève à 112 ETPT, est sous-consommé à hauteur de 5 ETPT liés à l’aménagement de l’activité dans le contexte de crise sanitaire.

93 ETPT ont par ailleurs été rémunérés par l’Etat, soit un niveau sensiblement inférieur aux prévisions qui s’explique par des procédures de recrutement longues afin de pourvoir des postes vacants.

 

ENSCI - Ecole nationale supérieure de création industrielle


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

L’année 2020 a été fortement marquée par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Cette dernière a nécessité un effort d’adaptation important de l’établissement afin d’assurer la continuité de son activité, en particulier pour assurer les enseignements techniques, déterminants pour la formation des étudiants, et préserver les partenaires industriels, fortement impactés par la crise économique.

 

Ainsi, après une reprise progressive des activités du 19 mai au 24 août 2020 pour les seuls diplômables (avec report des sessions de diplômes sur l’automne), une reprise « sur autorisation d’accès » a été accordée à partir de l’automne permettant de mettre en œuvre 50 % des travaux pratiques des étudiants, tandis que les salariés étaient en télétravail. Les programmes menés en partenariat avec le secteur industriel ont été maintenus avec seulement quelques aménagements. Le concours d’entrée 2020 a été totalement dématérialisé.

 

L’impact de la crise a nécessité un accompagnement important des étudiants. Des formations aux risques psycho-sociaux ont été élaborées en partenariat avec une psychologue comme un outil de vigilance des équipes à l’égard des élèves. Des réunions hebdomadaires avec les élèves élus et les salariés ont été organisées par la directrice en visioconférence pour maintenir un lien régulier et adapter le protocole de continuité d’activités chaque semaine.

 

Il est en outre à noter que ces événements sont intervenus dans un contexte de transition, marqué par la nomination de la nouvelle directrice de l’établissement, Frédérique Pain, à la rentrée de septembre, et la publication du rapport de la cour des comptes de l’ENSCI en juillet 2020 sur les exercices 2012-2018.

 

Du point de vue de la consolidation de l’action de l’établissement, notamment en matière recherche, l’établissement a soutenu l’habilitation à diriger des recherches de James Auger, designer, Docteur en design et enseignant-chercheur au Centre de recherche sur le design ENSCI-ENS Saclay.

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Le poste de direction de l’ENSCI était vacant depuis le 1er mars 2019. Après une première procédure de recrutement infructueuse en 2019, une nouvelle procédure de recrutement a été lancée en début d’année 2020. Elle a abouti à la nomination de Frédéric Pain, à compter du 1er septembre 2020 pour un mandat de 3 ans (arrêté conjoint du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance et de la ministre de la Culture en date du 3 août 2020).

 

Madame Sanran Diakité a été nommée présidente du conseil d’administration de l’établissement par décret du 21 novembre 2019.

 

Un projet stratégique d’établissement a été rédigé en 2018 dans le cadre de la procédure d’accréditation. Il reviendra à la nouvelle direction de travailler à la rédaction d’un COP dans l’année qui suivra sa nomination à la tête de l’établissement.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

4 322

4 322

4 296

4 296

4 280

4 280

Subventions pour charges de service public

4 032

4 032

4 024

4 024

3 981

3 981

Dotations en fonds propres

263

263

271

271

259

259

Transferts

26

26

 

 

40

40

P141 – Enseignement scolaire public du second degré

 

 

 

 

50

50

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

50

50

P192 – Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

1 778

1 778

1 806

1 806

1 754

1 754

Subventions pour charges de service public

1 553

1 553

1 572

1 572

1 532

1 532

Dotations en fonds propres

225

225

234

234

222

222

Transferts

 

 

 

 

 

 

Total

6 100

6 100

6 102

6 102

6 084

6 084

 

L’écart de -43 k€ entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » s’explique en fonctionnement par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-59 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle au titre de la participation de l’école à la ComUE (+10 k€ en AE=CP) ;
  • Le versement d’une subvention exceptionnelle visant à soutenir le mentorat dans l’établissement (+5 k€ en AE=CP) ;
  • L’octroi, par le ministère, d’une prime pour les salariés les plus exposés durant le contexte d’état d’urgence sanitaire (1 k€ en AE=CP).

 

En investissement, l’écart résulte de l’application de la mise en réserve de précaution (-12 k€ en AE=CP).

 

Des transferts, ont par ailleurs été effectués sur ce programme au titre :

  • Du centre de recherche en design partagé avec l’Ecole normale supérieure de Paris Saclay (20 k€ en AE=CP) ;
  • Du Fonds national d’aide d’urgence annuelle culture (4,4 k€ en AE=CP) ;
  • Du monitorat (15,4 k€ en AE=CP).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

67

71

67

  – sous plafond

65

68

64

  – hors plafond

2

3

3

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L’opérateur rémunère 67 ETPT, dont 3 hors plafond liés à des projets auto-financés. Son plafond d’emploi, qui s’élève à 68 ETPT, est sous-consommé de 4 ETPT en raison :

  • Du retard pris dans la reconstitution des équipes de l’établissement, en particulier suite à la vacance du poste de direction ;
  • Du moindre recours à des intervenants en raison de la crise sanitaire.

 

ENSMIS - Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Malgré la crise sanitaire et ses conséquences (fermeture administrative de l’établissement du vendredi 13 mars à la rentrée scolaire 2020), La Fémis a pu, avec les efforts de ses équipes, continuer à assurer ses missions et réinventer la manière de conduire ses activités.

 

Les efforts se sont concentrés sur la continuité pédagogique. Les travaux pratiques et tournages ont été arrêtés mais cette mise en retrait a donné lieu à une forte mobilisation de tous et à la mise en œuvre de modules pédagogiques à distance : production d’œuvres de confinement dans tous les départements, rencontres avec des personnalités du cinéma français et européen et réflexions plus théoriques qui se sont substituées à l’enseignement classique, fortement marqué par la pratique.

 

À partir de juin, un protocole sanitaire efficace ayant autorisé la reprise de l’activité, les étudiants de 4e année du cursus principal ont pu finaliser leurs travaux de fin d’études, offrant une large variété de thèmes, de formes et de réflexions de nature à éveiller l’intérêt des professionnels qui composent les jurys de diplômes et qui se sont déroulés en fin d’année scolaire.

 

Le rallongement de la scolarité jusqu’en décembre pour une partie des étudiants a nécessité la mise en place de fonds d’urgence pour accompagner financièrement la communauté étudiante, déjà affectée psychologiquement par les effets de la pandémie.

 

L’Ecole a également dû adapter le concours d’entrée : la dernière épreuve du jury du concours principal s’est tenue sur site en septembre à l’Ecole avec les candidats sélectionnés à l’issue du premier et deuxième tour, entièrement dématérialisés.

 

Cette continuité pédagogique s’est également traduite par la transformation des activités internationales en activités à distance (Université d’été) ainsi que par l’organisation des stages de formation professionnelle en distanciel. L’Ecole a réinventé la manière de présenter l’établissement et les travaux de ses étudiants : outil numérique pour les professionnels pour leur permettre de visualiser les films des étudiants réalisés à l’occasion de leur diplôme en lieu et place des projections organisées chaque année à la Cinémathèque (8 900 professionnels touchés contre 500 personnes à la Cinémathèques), soirée de lecture de pitch pour le cursus Ecriture et Création de séries organisée sur site et en Facebook live, journée « Portes ouvertes » organisée traditionnellement en décembre remplacée par un Facebook live permettant de toucher un public beaucoup plus nombreux (23 000 contacts contre 1 500 personnes accueillies sur site habituellement lors des journées « Portes ouvertes » et un impact direct sur le concours 2021 qui a enregistré +25 % de candidats), etc.

 

Gouvernance et pilotage stratégique 

 

Michel Hazanavicius est président du Conseil d’administration depuis juillet 2019. Nathalie Coste Cerdan a été renouvelée dans ses fonctions de directrice générale pour un second mandat à compter du 19 septembre 2019, après un vote à l’unanimité du Conseil d’administration. Une lettre de mission lui a été adressée en novembre 2019 présentant les principales actions attendues pendant son nouveau mandat. Un travail de préparation du contrat d’objectifs et de performance (COP) 2020-2024 a commencé fin 2019 et s’est poursuivi au cours de l’année 2020, donnant lieu à plusieurs échanges avec le CNC et le ministère de la Culture.

 

La mise en place d’une cellule de crise (restreinte et élargie) a permis à l’établissement d’agir avec réactivité face aux événements. La crise sanitaire a en outre été l’occasion d’un échange constant avec les différentes instances de l’établissement, instances de représentation du personnel comme des étudiants (consignes sanitaires générales, consignes spécifiques pour les tournages, plan de reprise d’activités, document unique, etc.).

 

Le Conseil d’administration a en outre été tenu informé de la situation et notamment de l’impact financier de cette crise sanitaire. Les personnalités qualifiées du conseil d’administration ont été renouvelées en décembre 2020, leur mandat étant venu à échéance.

 

L’Ecole a poursuivi par ailleurs ses réflexions sur la réforme pédagogique de l’Ecole et l’organisation des cursus, l’apprentissage, ainsi que la préparation du COP. Elle a travaillé également sur deux projets structurants : le projet DATADoc pour le suivi de l’insertion professionnelle et le projet de CRM/ERP. L’année a par ailleurs été intense d’un point de vue des ressources humaines avec, outre la mise en œuvre des consignes sanitaires et leur adaptation permanente, la signature d’un accord de télétravail fin 2020, l’utilisation des outils collaboratifs pour le travail à distance, l’accompagnement des salariés et managers pour le télétravail, etc.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P185 – Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

 

12

Transferts

 

 

 

 

 

12

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

87

87

 

 

70

70

Subventions pour charges de service public

87

87

 

 

 

 

Transferts

 

 

 

 

70

70

Total

87

87

 

 

70

82

 

L’écart entre les crédits votés en LFI 2020 et l’exécution 2020 sur le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » (+70 k€) s’explique principalement par :

  • Une aide à la mobilité internationale des étudiants boursiers (18,2 k€) ;
  • Les fonds nationaux d’aide d’urgence aux étudiants (19,8 k€) ;
  • Le programme « Artiste intervenant en milieu scolaire » au titre du pacte républicain (32 k€).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

63

62

61

  – sous plafond

61

62

59

  – hors plafond

2

 

2

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L'écart de presque trois ETPT sur les emplois sous plafond s'explique :

  • Par un fort taux de turn over en 2020 (11,21 %, soit sept sorties et six entrées de CDI, alors qu’il était d’environ 3-4 % il y a cinq ans) ;
  • Par un état de tension du service RH du fait d’une absence longue durée qui s’est soldée par un départ pour inaptitude, ce qui a créé des difficultés pour organiser les recrutements et créé de la vacance frictionnelle ;
  • Le gel volontaire de deux postes (l’un pour raisons financières et l’autre dans l’attente de résultat d’un contentieux).

 

INP - Institut national du patrimoine


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020

 

Face à la crise sanitaire, l’INP s’est efforcé de continuer à fonctionner selon deux axes : respect des normes sanitaires et maintien du niveau de l’activité à son maximum compte tenu des circonstances, dans un dialogue constant avec les représentants du personnel.

 

Concernant la classe préparatoire intégrée (CPI), la promotion 2020-2021 comprenait 15 élèves. Cinq élèves ont été admissibles et une admise à la session 2020 des concours de conservateur du patrimoine. La mise en œuvre du programme Égalité des chances s'est poursuivie pour la préparation au concours de restaurateur du patrimoine, en partenariat avec la Fondation Culture et Diversité. Six élèves ont ainsi été admis à intégrer ce programme. Deux candidats ayant suivi ce programme ont été admis au concours 2020.

 

En 2020, 33 lauréats ont été admis aux concours de conservateur et 18 au concours d’admission en première année au département des restaurateurs. En 2020-2021, 90 élèves restaurateurs et 40 élèves conservateurs ont suivi la formation initiale. L’INP a intégré l’accès en première année de la formation initiale des restaurateurs du patrimoine dans la plateforme Parcoursup.

 

Les recrutements et les formations ont été aménagés en fonction de la crise sanitaire et des protocoles mis en place, grâce notamment au développement des outils numériques.

 

Les formations continues ont fortement pâti de la crise sanitaire, malgré les avancées permises par le développement des outils numériques : 44 formations seulement ont pu être maintenues sur les 89 sessions programmées. Les formations pour les professionnels étrangers ont été organisées sur place (Maroc, Liban) ou à distance (Libye, Louvre Abu Dhabi).

 

L’ensemble des colloques, séminaires et journées d’études annulés entre mars et septembre, ont repris avec une jauge limitée en septembre-octobre, puis uniquement en visioconférence à partir du deuxième confinement. Par ailleurs, le 15ème numéro de la revue "Patrimoines" est paru en mars.

 

L’action internationale s’est poursuivie mais certaines formations ont été annulées (notamment au Maroc et en Chine) : l’INP continue de s’ancrer dans le paysage européen : sélection dans le cadre de Voices of Culture pour participer à une rencontre intitulée « Culture and the sustainable development goals » en décembre 2020 ; adhésion au réseau Europa Nostra à compter de 2020. Le partenariat avec le Liban s’est renforcé, d’une part avec des interventions d’urgence à la suite de l’explosion à Beyrouth, financées par l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) et, d’autre part, avec la mise en œuvre avec l’Institut français du Proche-Orient (IFPO) d’une formation du 19 au 23 octobre sur le thème de l’inventaire au profit de la Direction générale des antiquités libanaise.

 

Les actions d’éducation artistique et culturelle, qui constituent avant tout des actions de contacts et d’échanges, ont pâti de la situation sanitaire. Toutefois, différents projets ont été conçus voire réalisés, notamment en partenariat avec le secteur associatif : association ZUPdeCO, association L’Ecole à l’Hôpital, Entraide scolaire amicale, Etablissement public en charge de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, collège Théodore Monod de Gagny (93).

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Charles Personnaz est directeur de l’Institut national du patrimoine depuis le 9 avril 2019. Il a reçu sa lettre de mission signée de la ministre de la culture le 18 août 2020.

 

L’INP est doté d’un contrat d’objectifs et de performance (COP) pour la période 2019-2022, approuvé par son conseil d’administration le 14 novembre 2019, et qui fait l’objet d’un rapport annuel de performance (le rapport 2019 a été présenté au conseil d’administration du 12 mars 2020).

 

L’établissement a présenté l’actualisation de son plan d’actions achat 2020-2023 à son conseil d’administration du 16 novembre 2020.

 

L’INP a obtenu le label Diversité pour la période 2018-2022 ; l’audit de surveillance conduit en février 2020 par l’AFNOR a confirmé le maintien de ce label. L’établissement a fait approuver par son comité technique le 3 novembre 2020 puis par son conseil d’administration le 16 novembre 2020 son plan d’action relatif à l’égalité professionnelle.

 

L’INP a présenté au conseil d’administration du 12 mars 2020 sa stratégie de Responsabilité sociale des organisations (RSO) pour les années 2020-2022

 

L’INP a poursuivi la mise en œuvre de sa stratégie numérique 2020-2022 (développement accéléré pour la digitalisation en raison de la crise sanitaire) et de sa stratégie internationale 2020-2022, présentées au conseil d’administration du 14 novembre 2019.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P185 – Diplomatie culturelle et d'influence

 

 

 

 

80

80

Transferts

 

 

 

 

80

80

P175 – Patrimoines

70

70

 

 

15

15

Transferts

70

70

 

 

15

15

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

6 206

6 206

6 163

6 163

6 058

6 058

Subventions pour charges de service public

5 998

5 998

6 065

6 065

5 944

5 944

Dotations en fonds propres

140

140

98

98

110

110

Transferts

68

68

 

 

5

5

P123 – Conditions de vie outre-mer

-40

 

 

 

 

 

Transferts

-40

 

 

 

 

 

P147 – Politique de la ville

12

12

 

 

10

10

Transferts

12

12

 

 

10

10

Total

6 248

6 288

6 163

6 163

6 163

6 163

 

Sur le programme 224 "Transmission des savoirs et démocratisation de la culture", l’écart de +121 k€ en fonctionnement entre les crédits votes en LFI 2020 et l’exécution 2020 s’explique par :

  • l’application de la mise en réserve de précaution (-141 k€ en AE=CP) ;

  • une subvention complémentaire en gestion de 13 k€ au titre du soutien aux partenariats des écoles d’enseignement supérieur culture ;

  • un complément de 6 k€ correspondant à un transfert de la masse salariale d’un agent, correspondant à 0,2 ETPT, désormais directement rémunéré par l’établissement ;

  • le versement de 1 k€ au titre d’une prime exceptionnelle pour les personnels ayant été particulièrement mobilisés pendant la période d’urgence sanitaire.

En investissement, l’écart de 12 k€ s’explique par le versement complémentaire en gestion d’une subvention d’un montant équivalent, permis par la diminution de la réserve de précaution du programme.

 

L’établissement a également bénéficié de 5 k€ de transferts depuis le programme 224 destinés à des bourses au titre du Fonds national d’aide d’urgence (3 k€) et au financement de projets concourant à l’éducation artistique et culturelle (2 k€).

 

L’établissement a également bénéficié en cours de gestion de transferts à hauteur de 15 k€ en AE=CP du programme 175 "Patrimoines" en soutien au développement de ses actions internationales.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

43

47

44

  – sous plafond

43

47

44

  – hors plafond

 

 

 

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

41

44

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

41

44

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

L'écart entre l'autorisation des emplois rémunérés par l’opérateur et la réalisation est essentiellement lié à des vacances temporaires de postes (1 poste en année pleine et 4 postes sur plusieurs mois) et aux temps partiels (7 agents).

 

Les autres emplois rémunérés par ce programme correspondent aux fonctionnaires affectés à l’établissement ainsi qu’aux élèves conservateurs qui étaient comptabilisés jusqu’en 2018 de manière distincte au sein du plafond ministériel. L’écart constaté par rapport à la prévision est lié à la méthode de comptabilisation de l’exécution sur l’année, conduisant à intégrer le chevauchement de deux promotions d’élèves pendant 6 mois, ainsi que les élèves du tour extérieur.

 

OPPIC - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Principaux faits structurants de l’année 2020


Fin 2020, après la déduction des 44 opérations clôturées dans l’année et de l’ajout de 20 nouveaux projets, le nombre d’opérations d’investissement suivies par l’OPPIC pour le compte de tiers s’élève à 224.


L’exercice 2020 a été marqué par une baisse des montants des engagements (-22 %, soit -37 M€) et des mandatements 2019 (-27%, soit -33 M€). La crise sanitaire et ses fortes répercussions sur l’activité de la construction (arrêt des chantiers pendant plus de deux mois, reprise en mode dégradé avec un protocole sanitaire très strict, prolongation des délais de remise des offres) ont eu un impact direct sur la gestion 2020.


L’Oppic a été amené à prolonger la majeure partie de ses consultations en cours pour permettre aux entreprises, désorganisées pendant le confinement, de répondre dans de bonnes conditions. A cette situation se sont ajoutées des difficultés propres à certaines opérations nécessitant certains reports d’engagements


Malgré le confinement, le niveau des mandatements est resté important jusqu’à fin avril traduisant la capacité de l’Oppic à payer les situations de début d’année en télétravail. Les arrêts de chantiers ont commencé à impacter les mandatements à partir de mai avec une reprise très progressive à partir de juillet sans toutefois atteindre les niveaux de 2019.


Gouvernance et pilotage stratégique


Malgré un contexte largement atypique en raison de la crise sanitaire, une grande partie des objectifs fixés au nouveau contrat d’objectifs et de performance (COP), adopté lors du conseil d’administration du 25 juin 2019, ont été réalisés en 2020 sur les trois axes stratégiques définis dans le document :

  • maitriser les risques, respecter les programmes, les délais, les coûts et garantir la sécurité juridique des opérations ;
  • renforcer la qualité de service et l’innovation au bénéfice des équipements culturels et des monuments historiques de l’Etat ;
  • poursuivre la modernisation de l’Oppic et son investissement dans la compétence des équipes.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P224 – Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

12 238

12 238

12 216

12 216

12 210

12 210

Subventions pour charges de service public

12 238

12 238

12 216

12 216

12 210

12 210

P212 – Soutien de la politique de la défense

6 850

6 850

 

 

8 478

8 478

Transferts

6 850

6 850

 

 

8 478

8 478

P150 – Formations supérieures et recherche universitaire

 

25

 

 

 

 

Dotations en fonds propres

 

25

 

 

 

 

Total

19 088

19 113

12 216

12 216

20 688

20 688

 

Sur le programme 224, L’écart entre le montant des crédits votés en LFI 2020 (12 215 741 €) et l’exécution 2020 (12 210 285 €) s’explique par :

  • L’application de la mise en réserve de précaution (-172 456 €) ;
  • Le versement d’un complément de subvention pour le projet du Musée de la marine (+ 165 000€) par transfert du programme 212 du ministère des Armées vers le programme 224 ;
  • Le versement d’un complément de subvention de 2 000 € du programme 224 au titre de la « prime COVID » pour l’établissement.

Sur le programme 212, les 8,478 M€  en AE=CP  correspondent au versement du ministère des Armées au titre des opérations dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée à l’opérateur pour l’année 2020 dans le cadre du protocole Culture/Défense.

 

   Compte financier 2020

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur a été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

9 232

8 801

Subventions de l'État

12 208

12 210

  dont contributions employeur au CAS pensions

400

401

  – subventions pour charges de service public

12 208

12 210

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

3 070

2 421

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

 

 

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

85

156

Revenus d’activité et autres produits

121

505

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

85

156

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

38

 

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

 

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

 

Total des charges

12 301

11 222

Total des produits

12 329

12 715

Résultat : bénéfice

28

1 493

Résultat : perte

 

 

Total : équilibre du CR

12 329

12 715

Total : équilibre du CR

12 329

12 715


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

75

1 649

Investissements

135

56

Financement de l'actif par l'État

 

 

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

 

 

 

Autres ressources

 

 

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

135

56

Total des ressources

75

1 649

Augmentation du fonds de roulement

 

1 593

Diminution du fonds de roulement

60

 


* Voté

 

Le résultat patrimonial de l’année 2020 s’établit à 1,493 M€, supérieur aux prévisions inscrites au budget initial (28 k€), procédant d’une baisse des charges et d’une augmentation nette des ressources propres qui résulte notamment d'un versement exceptionnel de l'Agence France Museum de 396 k€. La consommation moindre que prévue des enveloppes de dépenses s’explique par la difficulté à recruter en année pleine en 2020 ainsi que par les mesures de confinement successives intervenues en cours d’exercice et qui ont provoqué un décalage dans le temps de certains projets et une réduction de l’activité présentielle de l’OPPIC.


Grâce à ce résultat excédentaire, l’exercice 2020 permet de dégager une capacité d’autofinancement qui s’élève à 1,649 M€. Compte tenu du faible niveau d’investissement, le fonds de roulement est abondé à hauteur de 1,593 M€. La tendance à la hausse du fonds de roulement se poursuit donc et se constate également sur le niveau de la trésorerie, tant pour la trésorerie liée aux comptes de tiers que pour celle concernant le budget propre de l’OPPIC.


Le niveau de la trésorerie liée aux comptes de tiers s’explique en grande partie par les versements anticipés sur les prévisions de décaissement, du décalage opérationnel de certaines opérations ainsi que des versements très concentrés en fin d’année. Par ailleurs, l’année 2020 a vu un ralentissement du rythme d’engagements et de mandatements en conséquence de la crise sanitaire et de l’arrêt des chantiers durant la période de confinement puis de leur reprise à un rythme moins soutenu compte tenu des nécessaires ajustements sanitaires.

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2020

Compte financier 2020 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

9 232

9 232

8 721

8 721

Fonctionnement

1 588

3 024

1 116

2 342

Intervention

0

0

0

0

Investissement

35

135

50

56

Total des dépenses AE (A) CP (B)

10 855

12 391

9 887

11 119

dont contributions employeur au CAS pensions

400

400

401

401


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Recettes globalisées

12 291

12 734

Subvention pour charges de service public

12 208

12 210

Autres financements de l’État

0

0

Fiscalité affectée

0

0

Autres financements publics

0

0

Recettes propres

83

524

Recettes fléchées

0

0

Financements de l’État fléchés

0

0

Autres financements publics fléchés

0

0

Recettes propres fléchées

0

0

Total des recettes  (C)

12 291

12 734

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

1 615

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

99

0


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

autres charges

0
0

22
21

22
21

0
0

0
0

0
0

0
0

22
21

22
21

bâtiments et domaines

0
0

447
372

1 768
1 654

0
0

0
0

0
0

0
0

447
372

1 768
1 654

fonctionnement

204
217

1 119
723

1 234
668

0
0

0
0

35
50

135
56

1 358
991

1 573
941

masse salariale

9 028
8 504

0
0

0
0

0
0

0
0

0
0

0
0

9 028
8 504

9 028
8 504

Total

9 232
8 721

1 588
1 116

3 024
2 342

0
0

0
0

35
50

135
56

10 855
9 887

12 391
11 119


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

99

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

209 663

125 159

Autres décaissements non budgétaires

0

29

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

209 763

125 187

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

0

Abondement de la trésorerie fléchée

0

0

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Total des besoins

209 763

125 187


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

1 615

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

177 318

117 427

Autres encaissements non budgétaires

0

10

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

177 318

119 051

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

32 445

6 136

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

32 445

6 136

Total des financements

209 763

125 187


* Voté

 

L’exécution 2020 permet de dégager un solde budgétaire positif de 1,615 M€, supérieur aux prévisions initiales, dû principalement à une diminution des dépenses de personnel et de fonctionnement lié aux impacts internes à l’établissement de la crise sanitaire ainsi qu’au versement de recettes exceptionnelles par l’Agence France Museum (400k€).


Au compte financier 2020, la trésorerie au titre des comptes de tiers (compte de la classe 4) diminue de 3% après 3 années successives d’augmentation et retrouve un niveau proche de celui de 2011.


Le haut niveau de trésorerie s’explique par la déconnexion observée entre le calendrier des décisions des maîtres d’ouvrage sur les enveloppes dévolues aux investissements et le déroulement des opérations qui conditionne le rythme des décaissements, ainsi que par des encaissements très concentrés en fin d’année tant pour ce qui concerne les crédits destinés aux conventions de mandat que pour la convention cadre.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

117

129

117

  – sous plafond

114

125

114

  – hors plafond

3

4

3

        dont contrats aidés

3

 

3

        dont apprentis

 

4

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

En LFI 2020, l’OPPIC dispose de 9 autorisations d’emplois supplémentaires ouvertes sous plafond pour répondre, en tant que de besoin, à l’accroissement de son plan de charge en dehors du périmètre du ministère de la Culture, dès lors que la masse salariale correspondante est prise en charge par les mandants tiers.


Le niveau de consommation du plafond, stable par rapport à l’exécution 2019, s’explique par une mobilité importante du personnel et des difficultés à recruter, notamment en raison des délais impartis et tout particulièrement durant la période de confinement.


S’agissant du hors plafond, deux apprentis ingénieurs, recrutés en 2019, ont poursuivi leur activité en 2020 en complément d’un troisième apprenti en master RH.