$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,310)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conduite et pilotage de la politique de la justice)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – État major

10 236 761
8 552 659

880 000
529 639

11 116 761
9 082 298

10 236 761
8 552 659

880 000
542 392

11 116 761
9 095 052

02 – Activité normative

26 417 512
25 717 432

 
 

26 417 512
25 717 432

26 417 512
25 717 432

 
 

26 417 512
25 717 432

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

18 491 040
18 857 803

1 530 000
1 440 042

20 021 040
20 297 845

18 491 040
18 857 803

1 670 000
1 729 970

20 161 040
20 587 773

04 – Gestion de l'administration centrale

70 856 557
80 122 948

64 505 812
48 975 311

135 412 369
129 098 259

70 856 557
80 122 948

79 737 422
64 769 529

150 643 979
144 892 477

09 – Action informatique ministérielle

40 166 576
32 169 257

173 128 637
227 305 934

213 295 213
259 475 191

40 166 576
32 169 257

205 987 326
196 386 128

246 153 902
228 555 384

10 – Action sociale ministérielle

16 342 398
17 047 461

29 721 116
29 013 824

47 563 514
46 061 286

16 342 398
17 047 461

29 721 116
29 805 460

47 563 514
46 852 922

Total des crédits prévus en LFI *

182 510 844

269 765 565

452 276 409

182 510 844

317 995 864

500 506 708

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+782 874

+304 083 051

+304 865 925

+782 874

-23 268 028

-22 485 154

Total des crédits ouverts

183 293 718

573 848 616

757 142 334

183 293 718

294 727 836

478 021 554

Total des crédits consommés

182 467 561

307 264 751

489 732 311

182 467 561

293 233 479

475 701 039

Crédits ouverts - crédits consommés

+826 157

+266 583 866

+267 410 023

+826 157

+1 494 357

+2 320 515


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Les crédits et les emplois du titre 2 (dépenses de personnel)


L’exécution du titre 2 au 31 décembre 2020 est de 182,47 M€ dont 143,9 M€ HCAS, à comparer aux 143 M€ de la LFI ; soit un dépassement de 0,9 M€.


Même si des mouvements d'ouvertures et d'annulations de crédits ont été votés sur l'année 2020, le dégel de la réserve de précaution a été nécessaire afin de garantir les crédits de paiement en fin de gestion.


Les enjeux de la loi de programmation de la justice concernant le plan de transformation numérique du ministère ont eu pour effet d'augmenter de 11% les crédits de l'action informatique ministérielle par rapport à 2019. Cependant, des emplois restés vacants dans ce domaine ont été supportés par la gestion de l'administrative centrale.


Par ailleurs, les dépenses au titre des prestations sociales principalement les factures réglées à pôle emploi ont été en hausse par rapport à 2019 (+6%), conséquence même de la crise sanitaire.



Les crédits hors-titre 2


L’exécution des crédits hors-titre 2 est de 307,3 M€ en AE et 293,2 M€ en CP. Ce montant prend en compte les mouvements budgétaires suivants :

  • deux amendements : 12,4 M€ en AE au titre de l’immobilier propriétaire et 0,02 M€ en AE/CP au titre du fonctionnement courant ;
  • 336,7 M€ de report de crédits (dont 310,6 M€ au titre des AE affectées non engagées sur l’immobilier et l’informatique) ;
  • une annulation de crédits de 8,28 M€ en AE et 8,1 M€ en CP au titre de la réserve de la précaution ;
  • une annulation de crédits de 16,9 M€ en CP, dont 14 M€ sur la brique informatique-investissement et 2,9 M€ sur la brique immobilière-propriétaire (2,9 M€) au titre des arbitrages de schéma de fin de gestion et au vue de la prévision d’exécution.







 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

182 510 844

257 314 653

439 825 497

182 510 844

317 974 952

500 485 796

Amendements

0

+12 450 912

+12 450 912

0

+20 912

+20 912

LFI

182 510 844

269 765 565

452 276 409

182 510 844

317 995 864

500 506 708

 

La LFI inclut 20 912 € en AE et CP au titre de l'amendement II-10 correspondant aux mesures annoncées dans le cadre du rendez-vous salarial, ainsi que 12 430 000 € en AE au titre de l'amendement gouvernemental (n°II-1061) relatif à l'opération de prise à bail du site "Millénaire 2".

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

LOI DE FINANCE RECTIFICATIVE

La loi n° 2020-1473 du 30 novembre 2020 de finances rectificative pour 2020 annule un montant de 8,3 M€ en AE et 24,94 M€ en CP sur les crédits hors-titre 2 du programme. L’annulation a été répartie comme suit :

-  8,28 M€ en AE et 8,10 M€ en CP au titre du montant retenu en réserve de précaution ;

-  5,26 M€ en CP au titre de l’action 09 (informatique ministérielle) ;

-  11,6 M€ en CP au titre de l’action 04 (gestion de l’administration centrale).


La loi de finance rectificative a également annulé 1 M€ sur le titre 2 (hors CAS pension)


TRANSFERTS

2,14 M€ de crédits en AE et CP ont été transférés sur l’action 09 (informatique ministérielle) au titre  de  prestations d’hébergement des serveurs informatiques et au bénéfice du commissariat aux communications électroniques de défense.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Le P310 a bénéficié en 2020 de ressources en provenance de quatre fonds de concours différents pour un montant total de 3,7 M€ en AE et en CP :

  • 3,00 M€ au titre du fond pour l’insertion de personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ;
  • 0,33 M€ au titre du fond des caisses d’allocations familiales (CAF);
  • 0,22 M€ au titre des fonds de la Commission européenne ;
  • 0,23 M€ au titre des fonds de l’Agence de recouvrement des avoirs et saisis confisqués (AGRASC).

Le programme 310 a bénéficié également de 77,3 K€ d'attributions de produits essentiellement composé de recettes issues de la revente de véhicules dans le cadre de la politique de renouvellement du parc automobile de l'administration centrale.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

912 554

8 279 434

9 191 988

912 554

8 095 939

9 008 493

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

912 554

8 279 434

9 191 988

912 554

8 095 939

9 008 493

 

Le montant de la réserve de précaution hors titre 2 s'élève à 8,28 M€ en AE et 8,10 M€ en CP et a fait l'objet d'une mesure d'annulation de crédits dans le cadre des arbitrages de fin de gestion.

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2019

(1)

Réalisation

2019

(2)

LFI + LFR

2020

(3)

Transferts
de gestion
2020

(4)

Réalisation

2020

(5)

Écart à
LFI + LFR 2020
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

207,00

217,00

0,00

205,70

-11,30

1037 – Personnels d'encadrement

0,00

1 117,80

1 216,00

-3,00

1 230,00

+17,00

1039 – B administratifs et techniques

0,00

366,00

371,00

0,00

377,75

+6,75

1041 – C administratifs et techniques

0,00

523,00

515,00

0,00

535,90

+20,90

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

0,00

94,60

89,00

0,00

87,80

-1,20

1043 – B métiers du greffe et du commandement

0,00

26,60

24,00

0,00

29,85

+5,85

Total

0,00

2 335,00

2 432,00

-3,00

2 467,00

+38,00


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2020

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2019 sur 2020

dont impact du
schéma d'emplois
2020 sur 2020

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

0,00

-1,46

+0,16

+7,00

-6,84

1037 – Personnels d'encadrement

0,00

-7,00

-0,02

+122,22

+63,16

+59,06

1039 – B administratifs et techniques

0,00

+21,00

-18,35

+9,10

-4,50

+13,60

1041 – C administratifs et techniques

0,00

-11,00

+20,56

+3,34

+7,81

-4,47

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

0,00

0,00

-11,87

+5,07

+2,70

+2,37

1043 – B métiers du greffe et du commandement

0,00

+2,00

-3,46

+4,71

+0,08

+4,63

Total

0,00

+5,00

-14,60

+144,60

+76,25

+68,35

 

Le plafond d’autorisation d’emplois (PAE) est de 2 467 ETPT (après retraitements de +20 ETPT sur le PAE constaté dans Chorus de 2 447 ETPT), soit un dépassement de 35 ETPT par rapport au plafond du programme.


Ces retraitements prennent en compte notamment les acomptes, les anomalies de ventilation budgétaire (payes imputées à tort et à prendre en compte sur le P310) et le décompte à 1 ETPT de certains contractuels exerçant leur fonction à temps incomplet, en majorité des médecins du travail.

Les corrections techniques s’expliquent principalement par un changement de méthodologie entre le RAP 2019 (ETPT issus de Chorus) et le RAP 2020 (ETPT issus de CHORUS, retraités).

Le dépassement s’explique par un volume d’entrées très important en début d’année pour répondre aux recrutements d’informaticiens pour le plan de transformation numérique, conjugué au dépassement du schéma d’emplois.

A ces recrutements, s’ajoutent 20 ETPT dès le mois de janvier au titre des transferts anticipés à la fin de l’année 2019. Ainsi, contrairement aux années précédentes, le nombre d’ETPT mensuel a été très élevé tout au long de l’année 2020.


Au 31 décembre 2020, le solde entre transferts entrants et sortants s’établit à +5 ETPT.

Les transferts entrants : + 27 ETPT correspondant à un montant total de crédits T2 de 2,01 M€ répartis comme suit :

  • + 23 ETPT  au titre de la réforme du secrétariat général en provenance du programme 107 « Administration pénitentiaire » pour un montant total de 1,82 M€ au titre du transfert de la gestion des postes de travail de l’informatique en milieu fermé vers les services du secrétariat général. Il convient de préciser que sur les 30 transferts initialement prévus pour le « milieu fermé », 20 ETP ont déjà été transférés en gestion en 2019 pour 7 ETPT. Le transfert 2020 correspond à 13 ETPT (EAP des 20 entrants au 1er septembre 2019) et à 10 ETPT initialement inscrits en LFI 2020.

  • + 4 ETPT( 2 en catégorie B administratifs et techniques et 2 en catégorie B métiers du greffe et du commandement) en provenance du programme 166 «justice judiciaire » pour un montant total de 0,23 M€ correspondant d’une part à la régularisation administrative de 2 agents en fonction à la direction des affaires criminelles et des grâces et au service de l’expertise et de la modernisation et d’autre part, à la création de 2 postes de catégorie B pour la cellule « distinctions honorifiques » dans le cadre de la réorganisation actée entre les directions du ministère, le bureau du cabinet et le secrétariat général.


Les transferts sortants : - 22 ETPT correspondant à un montant total de crédits T2 de - 1,3 M€ répartis comme suit:

  • - 13 ETPT (2 en catégorie B administratifs et techniques et 11 en catégorie ASIE), pour un montant total de - 0,62 M€, dans le cadre du déploiement des services facturiers transférés des départements des achats et de l'exécution budgétaire et comptable (DAEBC) des délégations interrégionales du secrétariat général vers les directions régionales des finances publiques (programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local ». Deux DAEBC sont impactés : -6 ETP au DAEBC Grand Nord et -7 ETP au DAEBC Centre Est.

  • - 2 ETPT (en catégorie personnels d'encadrement), pour un montant total de -0,13 M€, pour la montée en puissance du service technique national de captation judiciaire (programme 176 « Police Nationale »);

  • - 5 ETPT (en catégorie personnels d'encadrement), pour un montant total de -0,4 M€, permettant à l’APIJ de procéder aux recrutements utiles suite à l’augmentation de son PAE ;

  • - 2 ETPT (en catégorie personnels d'encadrement), pour un montant total de -0,18 M€, dans le cadre de la contribution du ministère de la justice à la DINSIC au titre de l’appui à la sécurisation des projets numériques (programme 129 « Premier ministre »).


Transferts en gestion réalisés en 2020 : - 3 ETPT

Au 31 décembre 2020, le solde des transferts en gestion réalisés en 2020 s’établit à – 3 ETPT conformément au rapport relatif au décret n° 2020-1015 du 07/08/2020 portant transfert de crédits pour un montant de 0,28 M€

  • - 2 ETPT (en catégorie personnels d'encadrement), pour un montant de – 0,19 M€, correspondant à la contribution du ministère de la justice dans l'usage des moyens du Commissariat aux Communications Electroniques de Défense (CCED) au travers des plateformes du GIC et de l’ANTENJ et de la nouvelle gouvernance mise en place pour le CCED ;

  • - 1 ETPT (en catégorie personnels d'encadrement), pour un montant de – 0,09 M€, dans le cadre de la constitution de l'équipe projet du réseau interministériel de l’Etat (RIE).

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

55,00

1,00

7,50

29,00

0,00

5,40

-26,00

0,00

1037 – Personnels d'encadrement

173,00

18,30

6,90

280,00

182,00

6,70

+107,00

+51,00

1039 – B administratifs et techniques

92,00

5,00

7,60

110,00

69,00

7,00

+18,00

+15,00

1041 – C administratifs et techniques

149,00

7,70

7,40

122,00

82,90

6,60

-27,00

0,00

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

11,00

1,40

8,60

16,00

8,00

8,20

+5,00

0,00

1043 – B métiers du greffe et du commandement

2,00

0,00

6,00

8,00

0,00

4,30

+6,00

0,00

Total

482,00

33,40

565,00

341,90

+83,00

+66,00

 

Dans le cadre de la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, 324 créations d’emplois ont été inscrites et réparties sur la période 2018-2022, dont 260 pour l’accompagnement de la transformation numérique du ministère.


En LFI 2020, le schéma d’emplois intègre la création de 66 emplois au titre de la loi de programmation pour la justice.


Le bilan de l’exécution 2020 fait ressortir une consommation de 83 emplois et donc un dépassement du schéma d'emplois à hauteur de +17 ETP.


Ce dépassement trouve son origine dans des créations d’emplois qui se sont réalisées très tôt dans l’année (70% dès le mois d’avril 2020) contrairement aux années précédentes. En effet, compte tenu de la difficulté pour recruter et fidéliser les informaticiens, le programme s’est notamment mobilisé en développant une stratégie de recrutements qui permet de répondre aux besoins du plan de transformation numérique dès la fin de l’année 2019 pour des recrutements effectifs en janvier 2020. Ces recrutements concernent principalement des contractuels de catégorie personnels d'encadrement.

Ce calendrier de recrutement n’a plus laissé suffisamment de marge de pilotage du schéma d’emplois en fin de gestion lorsque certains départs attendus n’ont pas eu lieu dans un contexte sanitaire ne privilégiant pas les mobilités.

Dans ce contexte sanitaire, le nombre d’entrées et de sorties en 2020 s’est d’ailleurs avéré moins important que prévu en LFI, soit 212 entrées et 229 sorties en moins.


Le schéma d'emplois 2020 se répartit comme suit :

  • + 67 ETP (50 en personnels d'encadrement et 17 en personnels de catégorie B administratifs et techniques) concernant la poursuite du plan de transformation numérique du ministère (+17 ETP par rapport à la LFI) ;

  • + 7 ETP (6 en personnels d'encadrement et 1 en personnel de catégorie B métiers du greffe et corps de commandement) au titre de l’accompagnement de la montée en puissance de l’Agence Nationales des Techniques Numériques Judiciaires (ANTENJ) portant ses effectifs à 56 ETP (hors 14 mises à disposition). La croissance de l’effectif de l’ANTENJ doit lui permettre de se doter d’une capacité à mieux anticiper les évolutions technologiques, à préparer les outils du futur et à faire face aux forts enjeux de sécurité associés à la plate-forme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) ;

  • + 9 ETP (8 en personnels d'encadrement et 1 en catégorie A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif) pour le renforcement de la qualité de vie au travail au sein du ministère avec le recrutement de référents hygiène, sécurité, conditions de travail et handicap dans les délégations interrégionales du secrétariat général. Ces créations d’emplois visent notamment à développer les actions en faveur de la santé, de la sécurité au travail et de l’emploi des personnes en situation de handicap.

Les enjeux de la Loi de programmation pour la Justice (LPJ) pour les emplois du programme 310 reposent essentiellement sur la poursuite du plan de transformation numérique (PTN). En 2021, le schéma d'emplois du programme, initialement établi en LFI à + 50 ETP sera ramené à + 33 créations, les recrutements programmés au titre du PTN (50 ETP) étant préservés au prix d’une réduction des emplois sur les autres fonctions du programme (-17 ETP).

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

Service

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

ETP
au 31/12/2020

Administration centrale

2 428,00

2 463,00

5,00

0,00

-14,60

2 437,00

Opérateurs

4,00

4,00

0,00

0,00

0,00

4,00

Total

2 432,00

2 467,00

5,00

0,00

-14,60

2 441,00

 

La répartition des 2467 ETPT s'établit comme suit :

  • 8% de magistrats de l'ordre judiciaire ;

  • 50% de personnels d'encadrement ;

  • 4% de personnels de catégorie A, métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif ;

  • 1% de personnels de catégorie B, métiers de greffes et corps de commandement ;

  • 15% de personnels de catégorie B, administratifs et techniques ;

  • 22% de personnels de catégorie C, administratifs et techniques.


La part des contractuels est en moyenne de 26% de l'effectif total du programme à raison de 49% pour les personnels d'encadrement concernant notamment les emplois au titre du plan de transformation numérique du ministère ; 41 % pour les personnes administratifs équivalents à la catégorie B et C.


Les effectifs des 9 délégations interrégionales du secrétariat général sont rattachés aux services de l'administration centrale et sont par conséquent comptabilisés dans ce service. En 2020, l'effectif du GIP Mission de recherche Droit et Justice a été diminué d'un ETPT compensé par l'augmentation des crédits HT2 (SCSP MRDJ).

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – État major

137,00

120,59

02 – Activité normative

317,00

330,20

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

180,00

163,72

04 – Gestion de l'administration centrale

957,00

1 114,54

09 – Action informatique ministérielle

604,00

494,05

10 – Action sociale ministérielle

237,00

243,90

Total

2 432,00

2 467,00

Transferts en gestion

-3,00

 

La répartition du PAE à hauteur de 2467 ETPT prend en compte les créations et transferts réalisés en 2020.


Le PAE exécuté en 2020 s'établit comme suit :

  • 5% : Etat major ;
  • 13% : Activité normative ;
  • 7% : Evaluation, contrôle, études et recherche ;
  • 45% : Gestion de l'administration centrale ;
  • 20% : Action informatique ministérielle ;
  • 10% :  Action sociale ministérielle.

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2019-2020 :  45

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

RATIO "GERANT/GERE"Effectifs gérés au 31/12/2020 (*)
3 823
Effectifs gérants (ETP emplois)  106,30  2,78%
Administrant et gérant  57,30 1,50%
Organisant la formation  18,00 0,47%
Consacré aux conditions de travail  25,00 0,65%
Consacré au pilotage et à la politique des compétences  6,00 0,16%

*) Effectifs physiques des agents d'administration centrale gérés par le programme 310 et consommant le plafond d'emplois du programme 310


Le ratio 2,78% est en hausse par rapport à celui de 2019 (2,48%) s'expliquant par des créations d'emplois supplémentaires en administration centrale.


Effectifs gérants:

  • Administrant et gérant : il s'agit des effectifs non proratisés du service RH, consacrant intégralement leur temps de travail à la gestion des ressources humaines des personnels affectés en administration centrale et des gestionnaires dans les DIR-SG (EM) consacrant plus de 50 % de leur temps à la gestion RH de proximité;

  • Organisation de la formation : Il s'agit du bureau de la formation du service RH et des agents exerçant leur activité dans les DRHAS des DIR-SG ;

  • Organisation des conditions de travail : il s'agit du bureau de la santé et de la qualité de vie au travail, des assistants de prévention ;

  • Pilotage de la politique des compétences : sont comptabilisés les agents chargés de la GPEC et du bureau des statuts et des rémunérations du SRH.


Effectifs gérés: Les effectifs sont conformes au plafond d'autorisation d'emplois. 97,82 % des agents sont intégralement gérés par le P310 et 2,18 % sont des agents gérés hors plafond d'emplois.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2019

Prévision
LFI 2020

Exécution
2020

Rémunération d’activité

110 614 255

118 084 891

117 441 463

Cotisations et contributions sociales

58 578 536

61 138 969

61 763 502

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

37 457 593

39 474 084

38 552 038

    – Civils (y.c. ATI)

36 730 223

38 869 030

37 755 675

    – Militaires

727 370

605 054

796 362

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

21 120 944

21 664 885

23 211 464

Prestations sociales et allocations diverses

3 023 258

3 286 984

3 262 596

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

172 216 050

182 510 844

182 467 561

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

134 758 457

143 036 760

143 915 523

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

La sur-exécution de 0,9M€ des dépenses du titre 2 hors pensions par rapport à la LFI s'explique principalement par le dépassement du plafond d’autorisation d’emplois.


Parmi les dépenses de prestations sociales (3,26 M€), l'allocation d'aide au retour à l'emploi a représenté en 2020 une dépense de 0,91 M€ pour une moyenne mensuelle de 66 bénéficiaires. La crise sanitaire a engendré une dépense supplémentaire de 0,11 M€.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2019 retraitée

134,29

Exécution 2019 hors CAS Pensions

134,76

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020/ 2019

0,21

Débasage de dépenses au profil atypique :

-0,68

    – GIPA

-0,01

    – Indemnisation des jours de CET

-0,41

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

-0,26

Impact du schéma d'emplois

8,52

EAP schéma d'emplois 2019

4,64

Schéma d'emplois 2020

3,88

Mesures catégorielles

0,43

Mesures générales

 

Rebasage de la GIPA

 

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

-1,05

GVT positif

1,04

GVT négatif

-2,08

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

0,00

Indemnisation des jours de CET

0,34

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

-0,33

Autres variations des dépenses de personnel

1,72

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,24

Autres variations

1,48

Total

143,92

 

La ligne « Autres » de la rubrique « débasage de dépenses au profil atypique » (-0,26 M€) intègre principalement les rétablissements de crédits (0,70 M€), les remboursements des agents mis à disposition (-0,49 M€) et les crédits d'apprentissage (-0,47 M€).


La ligne « Autres » de la rubrique « Rebasage des dépenses au profil atypique – Hors GIPA » (-0,33 M€) intègre les rétablissements de crédits (-1,70 M€), les remboursements des factures des agents mis à disposition (0,43 M€), les crédits d'apprentissage (0,52 M€), les rappels du plan de revalorisation des agents contractuels au titre de 2019 (0,19 M€), le paiement de la prime COVID (0,16 M€), la variation du montant des congés de longue durée (0,12 M€), la variation de l'indemnité de sujétion particulière (0,05 M€) et le retraitement des acomptes (-0,10 M€).


La ligne « Autres » des « Autres variations des dépenses de personnel » (1,48 M€) intègre principalement la revalorisation des agents contractuels (0,32 M€), le versement du complément indemnitaire annuel (-0,03 M€), l'indemnité de départ volontaire (0,05 M€), l'indemnité de rupture conventionnelle (0,1 M€), la variation de l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise (+1,04 M€) et l’impact Covid sur le jour de carence (0,02 M€).

.

Le GVT positif (ou effet de carrière) est évalué à 1,95 % (contre 2 % en LFI) soit un impact représentant 0,72 % de la masse salariale hors CAS (1,04 M€). Le GVT négatif (ou effet de noria) est évalué à 1,44 % de la masse salariale, soit une moindre dépense de 2,08 M€. Le GVT solde est ainsi évalué à 1-1,05 M€, soit 0,73 % de la masse salariale.




 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

88 355

101 681

109 971

75 236

92 199

93 039

1037 – Personnels d'encadrement

60 844

70 171

72 545

51 981

62 409

62 383

1039 – B administratifs et techniques

36 179

40 605

37 027

29 710

34 120

30 469

1041 – C administratifs et techniques

29 422

31 915

31 198

23 947

27 232

25 484

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

46 943

49 346

54 150

38 084

41 135

44 392

1043 – B métiers du greffe et du commandement

37 556

40 000

34 337

31 375

34 978

28 748

 

Les coûts d'entrées et de sorties du tableau ci-dessus (Source : India Remu) ne prennent pas en compte le coût des agents contractuels de catégorie A (encadrement).

Le coût moyen chargé HCAS est valorisé à 62 262 € pour les entrées dont 49 820 € au titre de la rémunération d'activité. Le coût moyen chargé HCAS est valorisé à 45 940 € pour les sorties dont 36 760 € au titre de la rémunération d'activité. S’agissant des contractuels de catégorie A, les coûts de sortie inférieurs aux coûts d’entrée trouvent leur origine dans un turn-over très important sur cette catégorie.

Le coût de sortie inférieur au coût d'entrée s'agissant de la catégorie B greffe peut s'expliquer par la faiblesse des effectifs.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2020

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

200 000

200 000

Mise en oeuvre du PPCR

920

A, B et C

Corps communs

01-2020

12

200 000

200 000

Mesures indemnitaires

229 048

229 048

Alignement IFSE ASS-CTSS

A

Corps des assistants de service social

01-2020

12

100 076

100 076

Astreintes informatiques

A

Corps communs et ingénieurs

01-2020

12

128 972

128 972

Total

429 048

429 048

 

Les mesures catégorielles se répartissent comme suit :

  • 0,2 M€ lié à la poursuite de la mise en œuvre de la mesure PPCR dont le passage des ASS de B en A ;

  • 0,13 M€ au titre de la revalorisation d’informaticiens en application du décret n° 2001-1357 du 28 décembre 2001 relatif à la rémunération et à la compensation horaire des astreintes effectuées par certains agents du ministère de la justice ;

  • 0,10 M€ au titre de l’alignement de l’IFSE de la filière sociale sur celui des corps de catégorie A (assistants de service social), montant ayant fait l’objet d’un transfert de crédits en gestion.

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

580 000

6 709 970

 

6 709 970

Logement

610

4 635 203

 

4 635 203

Famille, vacances

12 000

5 954 296

 

5 954 296

Mutuelles, associations

17 500

4 066 442

 

4 066 442

Prévention / secours

4 000

3 183 354

 

3 183 354

Autres

5 000

5 256 195

 

5 256 195

Total

29 805 460

 

29 805 460

 

L'action sociale conduite en faveur des agents du ministère de la justice est retracée par l'action 10 du programme 310.

Depuis 2019, la médecine de prévention est intégrée au poste de dépense "prévention/secours".

La ligne "autres" intègre les crédits pour l'action en faveur du personnel en situation de handicap.

Enfin, le poste de dépense "famille, vacances" comprend les dépenses liées aux séjours familles et enfants ainsi que celles liées à la politique en faveur de la petite enfance (CESU et places en crèches).

 

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers

Nature

Repère

Libellé

Unité

Ensemble des services

Surface

1

SUB du parc

m2

73 911

2

SUN du parc

m2

44 785

3

SUB du parc domanial

m2

50 020

Occupation

4

Ratio SUB / Poste de travail

m2 / PT

 17,2

5

Coût de l’entretien courant

€ (CP)

1 550 000

6

Ratio entretien courant / SUB

€ / m2

30,9

Entretien lourd

7

Coût de l’entretien lourd
(parc domanial et quasi-propriété)

€ (CP)

4 150 000

8

Ratio entretien lourd / SUB
(parc domanial et quasi-propriété)

€ / m2

82,9


Méthode de calcul

Les surfaces indiquées correspondent à l’ensemble des surfaces actuellement occupées par les services de l’administration centrale dans l’hexagone, y compris les délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG).

Les postes de travail correspondent aux effectifs exprimés en ETPT exerçant leur activité en administration centrale, et ne se réduisent pas aux seuls effectifs du programme 310.

Le coût de l'entretien courant correspond aux dépenses d'exploitation et de maintenance des bâtiments.

Le coût de l'entretien lourd comprend les travaux de rénovation, de réhabilitation ou de sécurisation prévus pour les sites domaniaux ou en quasi-propriété (site Olympe de Gouges financé par crédit-bail immobilier).


Comparativement au PLF 2020, l’augmentation de la SUB du parc à 73 911 m2 (71 393 m2 en LFI) et du ratio par poste de travail à 17,2 m2 (16,6 m2 / PT en LFI) provient de la fiabilisation de données sur des sites périphériques et accessoirement de la prise à bail de nouveaux locaux par la délégation interrégionale du secrétariat général Grand-Ouest.


Par ailleurs, la faible consommation observée sur l’entretien lourd à 4,15 M€ (LFI 5,67 M€) est à rapprocher de la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID 19 survenue au cours du 1er trimestre 2020. Cette pandémie a fortement affecté et retardé les chantiers et par voie de conséquence, entraîné un décalage de deux à trois mois pour l’ensemble des travaux lourds des sites de l’administration centrale.

 

   Ratio d'efficience bureautique



Unité

2017
Réalisation

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Réalisation

Ratio d'efficience bureautique

€/poste

596

712

762

956

Nombre de postes bureautiques

Nb

78 500

81 000

81 000

120 000


Mode de calcul : Les dépenses liées à la bureautique s’entendent hors coûts du réseau, mais intègrent des dépenses de personnels informatiques assurant le support et le soutien aux utilisateurs de la bureautique.

Les dépenses liées à la bureautique du ministère de la justice sont assumées en partie par les services déconcentrés et les juridictions (notamment les dépenses concernant les acquisitions de postes de travail, fixes et portables, des matériels d’impression et des consommables ou les dépenses de formation bureautique, la maintenance et la gestion des postes de l’outre-mer et des centres en milieu fermé) et en partie par le service des systèmes d'information et de communication du secrétariat général (notamment la maintenance et l’acquisition des serveurs, l'équipement de la Chancellerie et des plates-formes interrégionales, la maintenance et la gestion des postes de travail, hors outre-mer et centres en milieu fermé). Les prévisions ici exprimées fédèrent l’ensemble de ces dépenses pour le ministère et sont réalisées sur la base d’une enquête auprès des services gestionnaires. Le taux de réponse de cette enquête est de 61%.

 Le dénominateur du ratio est valorisé en nombre de postes.

Source des données : secrétariat général, service du numérique (SNUM)


Le ratio d’efficience bureautique 2020 est estimé à 955,97 €, en nette augmentation relativement à l’année précédente (769,68 €). L'année 2020 est caractérisée par l’impératif d’adapter les habitudes de travail aux conditions de la crise sanitaire. La conséquence est un investissement massif en outils bureautiques de mobilité. Ainsi, le ministère a connu une forte accélération de la généralisation de la dotation en ultraportables des agents des services centraux et déconcentrés.

Au-delà des ultraportables, l’exigence de mobilité des agents a requis un effort soutenu de développement des solutions de visioconférence sur le poste de travail et des outils collaboratifs.

Des investissements ont été également consentis sur la téléphonie mobile et sur la téléphonie IP, ceci tout à la fois pour renforcer la sécurité, pour résoudre les problèmes liés à l’obsolescence et pour améliorer le service aux utilisateurs et aux justiciables par une plus grande disponibilité des agents.


 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Grands projets informatiques


La transformation numérique du ministère est continue depuis plus de 15 ans. Pour répondre aux attentes des usagers et aux besoins internes d’évolution des services vers la dématérialisation, le ministère en lien avec le programme Action publique 2022 lancé par le gouvernement à l’automne 2017, entend donner un nouvel élan à la transformation numérique.

Le ministère s’est engagé dans ce processus de la dématérialisation et poursuit son effort d’accompagnement des projets en cours (CASSIOPEE, ASTREA, H@RMONIE, PORTALIS, PROJAE) tout en lançant de nouveaux grands projets informatiques (PPN, NED, PARCOURS) destinés à accompagner d’une part, les services de la Justice (notamment DAP et DPJJ) et d’autre part, à renforcer l’aide déployée pour les fonctions supports. Cette politique est en accord avec le nouveau programme lancé en 2019 par l’Etat "TECH.GOUV", destiné à accélérer la transformation numérique du service public, avec l’appui de tous les ministères.

 

   ASTREA

ASTREA, refonte du casier judiciaire national, dont les spécifications ont débuté en 2013, devait être mise en œuvre au centre de production de Nantes en double commande fin 2015. La durée de la procédure de dialogue compétitif plus longue que prévu, la difficulté à constituer l’équipe projet interne impactant la réalisation des spécifications et la nécessité de conduire en 2014 d’importants travaux sur la version actuelle du casier pour prendre en compte les impacts de la nouvelle loi pénale votée à l’été entraînent un retard d’un an et demi dans l’avancement général du projet. Suite aux difficultés persistantes, une opération de sécurisation du projet a été lancée en collaboration avec la DINSIC qui a abouti à une révision de la stratégie mise en place sur ASTREA.


La dématérialisation du bulletin n°3 a effectivement été mise en service fin 2018 et rencontre un franc succès ; en décembre 2020, le taux de dématérialisation atteint 90%. Les années 2019 et 2020 ont été consacrées à la poursuite des travaux sur le palier 1 (casiers B3 des personnes physiques) et 2 (casier des personnes morales), et au cadrage et au lancement du palier 3 (casier intégral des personnes physiques) en vue du remplacement des applications historiques. Par ailleurs, il a été mise en place une nouvelle organisation de l’équipe projet de type « agile à l’échelle ». Ce changement de méthodologie du cycle a nécessité d'augmenter l'effectif de l'équipe à une dizaine de personnes, accompagnement indispensable au regard de la taille du projet.

 

Année de lancement du projet

2012

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Gestion des personnes mises sous main de justice

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

11,80

7,60

1,60

3,40

6,66

3,78

7,25

7,00

7,08

5,38

8,10

8,60

18,00

24,47

53,24

53,23

Titre 2

2,50

2,50

0,40

0,40

0,70

0,70

0,70

0,70

0,70

0,70

0,70

0,70

1,40

1,40

6,40

6,40

Total

14,30

10,10

2,00

3,80

7,36

4,48

7,95

7,70

7,78

6,08

8,80

9,30

19,40

25,87

59,64

59,63


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

19,70

59,63

+202,69 %

Durée totale en mois

72

119

+65,28 %

 

Les coûts et délais de la colonne « Actualisation » intègrent des modifications de périmètre expliquant les écarts avec les données de la colonne « Au lancement ». En effet, ASTREA a fait l'objet d'une réévaluation des charges grâce aux leçons tirées du premier palier de mise en œuvre. D'autre part, le passage à un mode de développement agile - qui a pour objectif une sensible amélioration de la qualité de l'application - a fait monter l'effectif de l'équipe à une dizaine de personnes. Par ailleurs, les LPJ, la refonte éditique en vue de l’industrialisation ainsi que la sécurisation de la plate-forme (recommandations audit ANSSI) ont contribué à une augmentation du coût global du projet.

De plus, des travaux correctifs et surtout évolutifs ont été menés sur le palier 1 (en production).

En outre, ECRIS-TCN est pris en compte avec les dernières précisions apportées au cahier des charges par l’UE.

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

1,20

1,30

+8,33 %

Gain annuel en M€ en titre 2

0,00

0,00

Gain annuel moyen en ETPT

0

0

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

1,20

1,30

+8,33 %

Délai de retour en années

0

0

 

La livraison du palier 1 (dématérialisation du B3) depuis le 26 septembre 2018 génère sur les crédits HT2 du casier judiciaire (SNMJ) un gain sur l’exercice 2020 de 1,3M€, essentiellement les frais d’affranchissement. Il n'est pas escompté de gain à court terme sur les crédits T2.

 

   CASSIOPEE v2

L’application CASSIOPEE (Chaîne applicative supportant le système d’information opérationnel pour le pénal et les enfants) constitue le support du bureau d’ordre national, permettant le partage entre les différentes juridictions, d’informations essentielles à la conduite de l’action publique. Application d'architecture centralisée, elle couvre l’ensemble des services de la chaîne pénale des tribunaux judiciaires, à l’exception de l’application des peines qui dispose de son propre système d’information, APPI (Application des Peines, Probation et Insertion) mais qui récupère automatiquement des données issues de CASSIOPEE.

CASSIOPEE, dans son périmètre initial visant l’ensemble des tribunaux de grande instance (TGI) a achevé son déploiement à Papeete en janvier 2019 et est passée désormais en maintenance. L’application continue cependant à bénéficier d’évolutions fonctionnelles uniquement sur le volet TJ.


Le projet CASSIOPEE V2 de déploiement de Cassiopée aux cours d’appel, chambres correctionnelles et chambre spéciale des mineurs, a été réalisé par étapes avec une expérimentation sur 3 sites pilotes (Orléans, Amiens, Reims) avant généralisation à l’ensemble des juridictions (cours d’appel) en 2019 et 2020.

Par ailleurs, sont en cours de développement l’interface entre CASSIOPEE et l’outil de gestion des scellés du tribunal de Paris (SPARK) et la transmission de données de CASSIOPEE vers GENESIS. Ces évolutions de périmètre conduisent à réévaluer les délais à 85 mois et le coût du projet au lancement de 4,4M€ à 20,6M€ en intégrant ces éléments. L’application Cassiopée V2 a été  achevée au cours de l’année 2020. Toutefois, les priorités politiques et législatives ont orienté les efforts de développement sur d’autres actions entrainant un décalage de l’achèvement du déploiement de Cassiopée V2 pour la version Cour d’appel.


Les évolutions dans le cadre de la maintenance de CASSIOPEE en sus du périmètre du projet « Cour d’appel v2 » comprennent le « module scellés » dédié à la gestion des saisies et biens confisqués (déploiement réalisé sur 154 juridictions), le « Bloc peines LPJ », le raccordement au portail du justiciable, les évolutions de la procédure pénale numérique (PPN) et la forfaitisation des délits de stupéfiants.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Justice Pénale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

10,80

10,80

4,60

4,00

4,30

4,00

0,20

1,20

0,36

0,45

0,25

1,06

0,00

0,00

20,31

20,31

Titre 2

0,60

0,60

0,20

0,20

0,20

0,20

0,04

0,04

0,07

0,07

0,04

0,04

0,00

0,00

1,11

1,11

Total

11,40

11,40

4,80

4,20

4,50

4,20

0,24

1,24

0,43

0,52

0,29

1,10

0,00

0,00

21,42

21,42


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

20,60

21,42

+3,98 %

Durée totale en mois

85

85

 

La première vague de déploiement a révélé de nouvelles évolutions à implémenter dans CASSIOPEE V2, notamment au niveau de l'éditique ce qui explique l'écart budgétaire constaté. La poursuite du déploiement ne peut se faire qu'après ces évolutions.

 

La première vague de déploiement a révélé de nouvelles évolutions à implémenter dans Cassiopée V2, notamment au niveau de l’éditique (d’où légère glissement budgétaire). La poursuite du déploiement ne peut se faire qu’après ces évolutions.

 

   Enrichissement du SI H@RMONIE et fusion des métiers RH

Avec le déploiement d'Harmonie, achevé depuis 2012, le ministère de la justice est doté d’un système d’information en matière de gestion des ressources humaines pour l’ensemble de ses agents, en capacité de s'interfacer avec le système de paye et de retraite de l'Etat.

Les objectifs sont désormais d'intégrer la pré-liquidation de la paye (en remplacement de WinPaye par la suppression de 56 bases) afin de permettre la convergence des métiers de la gestion administrative et de la gestion financière, qui est génératrice d'économies de fonctionnement (la solution est déjà déployée auprès d’une partie de la population), et de permettre l'interconnexion au futur SI-Paie de l'État :

- le SIRH-paye est déjà opérationnel pour le SG, la DPJJ, la DAP et une partie de la DSJ ;

- le déploiement de la pré-liquidation au sein de la DSJ est en cours : il sera achevé en septembre 2021 avec le déploiement des deux dernières vagues ;

- l’intégration des conseillers prud’hommes (15 000) dans le SIRH en vue de les prendre en compte en pré-liquidation de paye est en cours en coordination avec les vagues de la DSJ.

Fin décembre 2020, 98 092 agents ont été payés par le SIRH avec objectif d’atteindre l’ensemble des agents, à savoir, 108 000 pour la fin de l’année 2021.

Un nouveau portail a été mis en service le 15 juillet 2019 au profit des agents, des gestionnaires et des managers. De nouvelles fonctionnalités accessibles par le portail agent sont en cours de développement : « ma demande RH » qui permettra aux agents de faire une demande de gestion personnelle ou administrative de manière dématérialisée. La déclaration mensuelle du compte individuel de retraite est opérationnelle depuis le 10 janvier 2019, le ministère étant l’un des pilotes du SRE.

L’interface imaginée lors d’ateliers collaboratifs avec les utilisateurs, se présente sous la forme d’une ergonomie intuitive. Elle reprend dans un premier temps les modules existants déjà déployés dans le portail Harmonie au sein de chaque direction du ministère (mobilité, formation et congés/absences). L’objectif du Portail est de s’inscrire dans la transition numérique en offrant aux agents des services faciles à utiliser, et ainsi lui permettre de devenir acteur de sa carrière.

Par ailleurs, le module formation, en lien avec l’infocentre IRHIS, est en permanente évolution. Le but étant de dématérialiser le processus de gestion de formation et d’homogénéiser les pratiques de gestion et ainsi fournir aux directions des outils permettant d’optimiser cette gestion.

Enfin d'importants travaux de dématérialisation sont entrepris dans le cadre de la transformation numérique :

  • DIADEM : système complémentaire adossé au SIRH Harmonie dont l’objectif principal est de dématérialiser et d'assurer la gestion du dossier Individuel de l'agent (DIA) et du dossier comptable (DC) recueillant les pièces justificatives au règlement de la paie.
  • ESTEVE : système complémentaire adossé au SIRH Harmonie dont l’objectif principal est de dématérialiser les circuits de validation du compte-rendu d’entretien annuel et de permettre le suivi des campagnes d’évaluation.

Après une expérimentation de la solution sur une population de 10 000 agents pour la campagne 2018, le ministère de la justice a réussi son déploiement avec 38 000 agents à évaluer pour la campagne 2019.

Le déroulement du projet était conforme aux plannings prévisionnels révisés jusqu'au 15 mars 2020. La perturbation du planning vient des mesures de confinement suite àla crise sanitaire. Le déploiement de la pré-liquidation a été gelé, pendant cette période, suite à l'arrêt de l’activité d’accompagnement au changement des SAR de la DSJ. D'autre part, la dernière vague de la DSJ sera reportée sur 2021.

Il est rappelé que les tableaux de suivi, ci-après, concernent le périmètre circonscrit du projet Harmonie jusqu’à l’achèvement de la pré-liquidation de la paye.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

18,20

14,10

6,00

5,80

6,41

6,64

2,40

2,90

1,60

2,90

3,00

5,77

0,00

0,00

35,21

35,21

Titre 2

7,60

7,60

2,00

2,00

2,00

2,00

2,00

2,00

2,00

2,00

2,10

2,10

0,00

0,00

15,70

15,70

Total

25,80

21,70

8,00

7,80

8,41

8,64

4,40

4,90

3,60

4,90

5,10

7,87

0,00

0,00

50,91

50,91


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

32,00

50,91

+59,09 %

Durée totale en mois

69

96

+39,13 %

 

Les coûts et délais de la colonne « Actualisation » intègrent des modifications de périmètre expliquant les écarts avec
les données de la colonne « Au lancement »: intégration de la pré-liquidation de la paie, élargissement aux conseillers prud’homaux (+ 15 000) et aux collaborateurs occasionnels du service public de la justice – COSP (+ 15 000).


La révision du coût du projet comparativement au PAP 2020 peut s'expliquer par la fin du déploiement de la vague 5 et le déploiement de la vague 6 de la DSJ qui nécessitent un accompagnement régulier des sites tels que la cour de cassation, l’ENM et le SAR de Paris.

 

 

   PORTALIS - PROCEDURE CIVILE NUMERIQUE (PCN)

Le programme PORTALIS est un programme de modernisation qui s’appuie sur le levier numérique pour transformer le service public de la justice en France. PORTALIS vise notamment, à dématérialiser les interactions entre les acteurs de la chaîne judiciaire civile.


La mise en service de Justice.fr s’est faite en 2016. Celui-ci accompagne le citoyen dans ses démarches judiciaires en mettant à sa disposition l’ensemble des informations relatives aux procédures civiles et pénales.


L’année 2018/2019 a vu la mise en service du portail du SAUJ et le portail du justiciable :

  • Le portail du SAUJ s’adresse aux agents du SAUJ qui pourront renseigner les justiciables sur l’ensemble des procédures civiles enregistrées sur le territoire national. Le lancement du déploiement du portail du SAUJ a été effectué entre le 3 décembre et le 11 avril 2019 (hors DOM/TOM).
  • Le portail du justiciable permet au justiciable, personne physique qui aura consenti à échanger par voie dématérialisée, de se connecter à un espace réservé lui donnant ainsi accès aux principales informations sur l’état d’avancement de sa procédure civile et/ou pénale. Les documents, aujourd’hui adressés par lettre simple ou recommandée, lui seront transmis sur son espace personnel sécurisé (avis, convocations et récépissés).

Ce portail a été mis en service le 6 mai 2019 dans les arrondissements judiciaires de Lille et de Melun pour les affaires civiles puis généralisé le 27 mai. Il a été lancé officiellement par la garde des Sceaux le 27 août 2019 lors d’un déplacement au tribunal de grande instance de Melun. Les affaires pénales ont été intégrées au Portail du justiciable en octobre 2020. Cependant sa mise en service afin de permettre la consultation en ligne des affaires pénales par le justiciable n’est prévue qu’au premier trimestre 2021.

En septembre 2020, le module de saisine en ligne des juridictions pénales destiné au justiciable (personne physique non représentée par un avocat) est en expérimentation dans les tribunaux judiciaires de Rouen et Douai : saisine des juridictions pénales (constitutions de partie civile) et des juridictions civiles (requêtes dans le cadre de la protection des majeurs hors ouverture de mesure). Le 4 janvier 2021, la saisine en ligne (CPC et Tutelles majeurs) est accessible sur internet pour toutes les juridictions.

Le socle de base de la dématérialisation totale des procédures judiciaires sera expérimenté au premier semestre 2021 et concernera les procédures prud’homales (PJUR CPH).

La crise sanitaire a eu pour conséquence une re priorisation politique sur le SI juridiction (PJUR) et sur la communication électronique avec les avocats. Ce qui nécessite de porter les priorités 2021 sur la mise en service et l’enrichissement du PJUR CPH pour lui permettre d’accueillir les autres contentieux généraux en démarrant par le JAF hors divorce et la communication électronique avec les avocats qui seront suivis par les contentieux avec RO (représentation obligatoire).

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Justice Civile, Sociale et Commerciale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

11,90

7,60

12,20

8,90

15,25

10,34

12,60

10,40

11,75

12,74

6,00

5,80

14,15

25,87

71,25

71,25

Titre 2

1,40

1,40

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

1,60

1,60

6,20

6,20

Total

13,30

9,00

13,00

9,70

16,05

11,14

13,40

11,20

12,55

13,54

6,80

6,60

15,75

27,47

77,45

77,45


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

57,50

77,45

+34,70 %

Durée totale en mois

120

120

 

Le coût total du projet PORTALIS a été réévalué en 2020 à 77,45 M€ contre 74,5 M€ au PLF. Cet écart est principalement dû aux modifications de trajectoire dans la feuille de route technique qui ont induit des surcoûts, telle que l'extension au justiciable du développement de la dématérialisation initialement prévue au bénéfice des agents du ministère.

 

Depuis l’élaboration du PTN, un nouveau contexte est apparu avec le vote de la loi de programmation et de réforme pour la justice. De nouvelles fonctionnalités majeures sont à mettre en œuvre et impactent le projet Portalis. Aujourd’hui, le projet a intégré les impacts de la loi de programmation dans le domaine de la procédure civile (hors juridiction unique d'injonction de payer, hors saisie sur rémunération) ainsi que le décret de procédure civile (acte de saisine judiciaire signifié et requête numérique relative à la saisine « tutelle majeure », constitution de partie civile, JAF (hors divorce et petits litiges).

Tous ces éléments évolutifs non prévus initialement et des changements de trajectoire quant à l’ordonnancement de la réalisation des travaux expliquent pour partie l’augmentation du coût de ce programme.

 

 

Il n'y a pas de gains constatables pendant la période d'investissement (projet en cours de développement).

 

   PROJAE

Dans le cadre du plan de transformation numérique, le ministère de la justice dématérialise ses procédures, fait évoluer ses processus métiers et développe la communication électronique avec ses partenaires et les justiciables.

Dans ce contexte, il est nécessaire de mettre en œuvre les mécanismes qui permettent d'assurer une conservation automatique, systématique et probante des productions numériques issues de l'administration centrale mais également générées par les chaînes pénale et civile de la justice.


L’archivage de ces données numériques doit aller au-delà de leur seule conservation, puisqu’il est également nécessaire de mettre en œuvre des dispositifs permettant de garantir leur authenticité, leur intégrité et leur fiabilité, à chaque étape de leur cycle de vie. De cette manière, l'administration pourra garantir la valeur de preuve de ces données numériques.

Ce très grand nombre de données est également soumis à une gestion fine de la confidentialité tout en proposant un point d'accès unique aux données et documents numériques et physiques archivés.


PROJAE (PROgramme de la Justice pour l’Archivage Électronique), a débuté en juin 2017 et a été validé début juillet 2018 par la DINUM (Art. 3). C’est donc la troisième année que ce projet est pris en compte dans le calcul de l’indicateur 1.4. La notification du marché a eu lieu en juin 2020. Le déploiement est prévu de novembre 2021 à novembre 2023. Le retard initial s’explique par le temps supplémentaire nécessaire pour la réalisation de la procédure concurrentielle négociée.


Enfin, des efforts de réduction de coût ont d’ores et déjà été réalisés, avec l’internalisation de ressources métiers et techniques (redéploiement vers le titre 2 de dépenses prévues initialement pour financer des prestations externes).

 

Année de lancement du projet

2017

Financement

Programme 310

Zone fonctionnelle principale

Gestion de la documentation et de la connaissance

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,40

0,20

0,30

0,20

0,29

0,45

2,50

2,50

0,83

0,30

2,50

2,00

5,18

6,35

9,50

9,50

Titre 2

0,20

0,20

0,20

0,20

0,04

0,04

0,70

0,70

0,10

0,10

0,15

0,15

3,11

3,11

3,80

3,80

Total

0,60

0,40

0,50

0,40

0,33

0,49

3,20

3,20

0,93

0,40

2,65

2,15

8,29

9,46

13,30

13,30


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

13,30

13,30

Durée totale en mois

72

78

+8,33 %

 

 

Il n'y a pas de gains constatables pendant la période d'investissement (projet en cours de développement, non encore opérationnel).

 

 

   Projet de développement de la PNIJ de nouvelle génération (V2) (2018-2025)

L'année 2020 a vu l'aboutissement des fondations du système d’information des techniques d’enquêtes numériques judiciaires (SITENJ) à travers une nouvelle stratégie d’hébergement via des acteurs étatiques et la mise en place des marchés liés aux balises de géolocalisation. Par ailleurs, l’ANTENJ a renforcé sa capacité dans le domaine numérique à travers le recrutement d’une dizaine de nouveaux collaborateurs.


Au-delà de la mise en œuvre technique des infrastructures, trois cas d’usage sont à l’étude, concernant le module « balises », la création de modules d’analyse complémentaires à ceux de la PNIJ et la création d’une solution locale pour les interceptions dans la zone pacifique. Ces sujets, qui ont fait l’objet de travaux d’études en 2020, verront majoritairement le jour en 2021 et 2022.


En 2020 a également été validé le plan d’action stratégique « Convergences 2024 ». Autour des trois objectifs que constituent la confiance dans les services offerts par l’agence, la souveraineté de l’Etat et la maîtrise par la puissance publique, il trace les grands axes de travail de l’agence notamment pour la construction de son futur système d’information. Les travaux évoqués précédemment en constituent une première déclinaison visant à compléter les services offerts historiquement par la PNIJ.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Justice pénale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

3,60

3,30

3,11

1,60

2,84

4,56

4,54

4,22

15,27

13,62

82,78

86,56

109,30

109,30

Titre 2

0,00

0,00

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,80

0,80

1,60

1,60

Total

0,00

0,00

3,80

3,50

3,31

1,80

3,04

4,76

4,74

4,42

15,47

13,82

83,58

87,36

110,90

110,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

110,90

110,90

Durée totale en mois

96

96

 

 

« En 2020, l’arrêté tarifaire du 04 février 2020 sur la géolocalisation a permis de produire 7,3 M€ d'économies en HT2 sur le programme 166  (CF partie RAP P166). « 

 

   Projet de maintien en condition opérationnelle de la PNIJ V1 (2018-2024)

Ce marché vise à garantir le bon fonctionnement en exploitation de la PNIJ v1 et à réaliser certaines évolutions fonctionnelles indispensables permettant de répondre aux demandes d’évolutions métiers. Il vise également à prendre en compte l’émergence de nouvelles technologies de communication ou d’opérateurs et à mettre en place certaines évolutions incontournables d’architecture. Ces différentes évolutions sont notamment destinées à maintenir la capacité d’interception de la PNIJ actuelle avant l’arrivée du nouveau système.


En 2020, des améliorations ont été apportées concernant le sous-système de réception (modernisation des flux avec les opérateurs) et le sous-système de gestion (versions correctives, nouveaux profils utilisateur). Par ailleurs, de nombreux travaux d’infrastructure lancés en 2019 se sont poursuivis en 2020 afin de maintenir à l’état de l’art, les différents systèmes de stockage de la plateforme. Ces évolutions sont nécessaires pour maintenir en bon état de fonctionnement les différents services rendus par la plateforme aussi bien en termes d’échanges de données avec les opérateurs qu’en matière d’interceptions et de gestion des scellés numériques.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Justice pénale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2017
et années
précédentes

2018
Exécution

2019
Exécution

2020
Prévision

2020
Exécution

2021
Prévision
PAP 2021

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

21,58

14,90

25,66

16,54

19,00

19,38

23,01

23,26

20,15

22,82

28,70

41,58

119,10

119,10

Titre 2

0,00

0,00

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,40

0,40

1,20

1,20

Total

0,00

0,00

21,78

15,10

25,86

16,74

19,20

19,58

23,21

23,46

20,35

23,02

29,10

41,98

120,30

120,30


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

120,30

120,30

Durée totale en mois

84

84

 

 

 

Marchés de partenariat


   Marché de partenariat / Contrat de crédit-bail immobilier : MILLENAIRE - Site Olympe de Gouges

Le ministère de la justice a acquis, sous la forme d'un crédit-bail immobilier ayant débuté en avril 2015, un nouveau bâtiment baptisé « Olympe de Gouges » dans le parc du Millénaire (Paris 19e).

Cette acquisition a permis la mise en œuvre du projet de regroupement des services centraux du ministère (secrétariat général, direction des services judiciaires, direction de l’administration pénitentiaire, direction de la protection judiciaire de la jeunesse) dans le parc du Millénaire à partir de septembre 2015, et la relocalisation des directions normatives (direction des affaires civiles et du sceau, direction des affaires criminelles et des grâces) sur le site historique place Vendôme.

 

 

2018 et avant

2019

2020

2021

2022

2023 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0


Fonctionnement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0


Financement

215 500 000

32 900 000

215 531 908

32 833 441

0

12 672 954

0

12 672 954

0

12 888 943

0

12 888 681

0

13 108 626

0

13 332 065

0

130 600 000

 

(conforme aux prévision LPLF 2020)


La valeur du Parc immobilier du Secrétariat Général est inscrite à l’actif du bilan de l’Etat. Elle comprend des immobilisations en cours (travaux et constructions non encore achevées) et des immobilisations en service (terrains et bâtiments) contrôlés par le Ministère de la Justice.

On y trouve notamment l’immeuble « le Millénaire » hébergeant les services centraux du ministère, acquis en crédit-bail et les bâtiments de la place Vendôme, ces derniers étant entrés comptablement dans la catégorie des bâtiments en 2019.


Catégories d’immobilisations (en millions d’euros)

Valeur brute 2020

Amortissements ou dépréciations

Valeur nette 2020

Valeur nette 2019

Evolution 2019-2020

Travaux et constructions en cours

6

0

6

5

+ 1

Parc immobilier évalué à la valeur de marché (bureaux et logements)

261

0

261

242

+ 19

Parc immobilier évalué au coût amortissable (dont centres éducatifs)

77

0

77

77

-

TOTAL GENERAL

344

0

344

324

+ 20


 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

573 848 616

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

294 727 836

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

307 264 751

 

CP consommés en 2020
(P2)

293 233 479

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

260 457 107

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

195 077 894

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

6 126 759

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

98 155 584

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

405 138 888

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

73 439

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

405 212 327



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

195 077 894



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

210 134 433

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

307 264 751



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

98 155 584



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

209 109 166

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

419 243 599

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

150 792 115


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

268 451 484

 

Les engagements restant à payer au 31/12/2020 s'élèvent à 419 243 599 € et sont constitués principalement par :

  • les dépenses de l'immobilier (58 % pour les baux et le crédit-bail immobilier) ;
  • les dépenses de l'informatique ministérielle (37 %) ;
  • les dépenses d'actions sociale (3 %) ;
  • le fonctionnement interne hors-immobilier (1 %).


 

Justification par action

 

ACTION

01 – État major


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – État major

10 236 761
8 552 659

880 000
529 639

11 116 761
9 082 298

10 236 761
8 552 659

880 000
542 392

11 116 761
9 095 052

 

Cette action est le support des dépenses propres aux fonctions d'état-major du ministère, exercées par le garde des sceaux, ministre de la justice, son cabinet et le bureau du cabinet qui leur apporte un appui administratif et logistique. Les moyens de l'action sont constitués de crédits de fonctionnement, d’intervention et de personnel.


Les personnels de l’action 1 se répartissent entre le cabinet de la ministre de la justice et le bureau des cabinets, soit 121 etpt.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

10 236 761

8 552 659

10 236 761

8 552 659

Rémunérations d’activité

6 623 205

5 716 773

6 623 205

5 716 773

Cotisations et contributions sociales

3 429 194

2 798 136

3 429 194

2 798 136

Prestations sociales et allocations diverses

184 362

37 751

184 362

37 751

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

650 000

354 539

650 000

372 292

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

650 000

354 539

650 000

372 292

Titre 6 : Dépenses d’intervention

230 000

175 100

230 000

170 100

Transferts aux autres collectivités

230 000

175 100

230 000

170 100

Total

11 116 761

9 082 298

11 116 761

9 095 052

 

Il s’agit des dépenses liées au fonctionnement courant de l’état-major, qui comprennent notamment les frais de réception et de représentation ainsi que les frais de déplacement du garde des sceaux, ministre de la justice, et de son cabinet. Il s’agit aussi des subventions allouées par la garde des sceaux à des associations.


En 2020, les dépenses globales de fonctionnement réalisées sont bien inférieures au montant prévu par la loi de finances initiale. Cette sous exécution s’explique par la moindre consommation des crédits dédiés aux déplacements dans le contexte de la crise sanitaire.


Concernant les dépenses d’intervention, l’activité de soutien du garde des sceaux aux associations est également impactée par la situation sanitaire qui a perturbé, notamment pendant le confinement, le calendrier des demandes de subventions et les délais d’instruction des dossiers.

 

ACTION

02 – Activité normative


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Activité normative

26 417 512
25 717 432

 
 

26 417 512
25 717 432

26 417 512
25 717 432

 
 

26 417 512
25 717 432

 

Le montant des crédits inscrits à cette action correspond aux rémunérations des personnels œuvrant à l'activité normative. L'action « activité normative » a pour finalité de regrouper les fonctions législatives et normatives en matière civile, pénale et de droit public, qu'elles soient exercées au plan national ou au plan international.


Les personnels de l'action 02 se répartissent entre trois services concourant à la mise en œuvre de cette action : la direction des affaires civiles et du sceau (DACS), la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) et la délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI), soit 330 ETPT.






 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

26 417 512

25 717 432

26 417 512

25 717 432

Rémunérations d’activité

17 092 185

16 227 421

17 092 185

16 227 421

Cotisations et contributions sociales

8 849 553

9 380 529

8 849 553

9 380 529

Prestations sociales et allocations diverses

475 774

109 482

475 774

109 482

Total

26 417 512

25 717 432

26 417 512

25 717 432

 

 

ACTION

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

18 491 040
18 857 803

1 530 000
1 440 042

20 021 040
20 297 845

18 491 040
18 857 803

1 670 000
1 729 970

20 161 040
20 587 773

 

Cette action regroupe les fonctions d’inspection générale et d’évaluation, les missions transversales d’études et les activités de statistiques, ainsi que les actions menées sous l'égide et pour le compte du ministère dans le domaine de la recherche.


Les personnels de l'action n°03 représentent 164 ETPT.


 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

18 491 040

18 857 803

18 491 040

18 857 803

Rémunérations d’activité

11 963 741

11 984 460

11 963 741

11 984 460

Cotisations et contributions sociales

6 194 279

6 831 307

6 194 279

6 831 307

Prestations sociales et allocations diverses

333 020

42 036

333 020

42 036

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

400 000

171 943

300 000

185 303

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

300 000

57 943

200 000

71 303

Subventions pour charges de service public

100 000

114 000

100 000

114 000

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 130 000

1 268 099

1 370 000

1 544 667

Transferts aux autres collectivités

1 130 000

1 268 099

1 370 000

1 544 667

Total

20 021 040

20 297 845

20 161 040

20 587 773

 

Pour le titre 3, il s’agit des dépenses destinées aux divers travaux, études et enquêtes conduites par le service de l’expertise et de la modernisation (SEM). Concernant l’exercice 2020, l’exécution budgétaire est en-deçà d’environ 60 % en AE et 40 % CP des prévisions établies en loi de finances. Cet écart s’explique par l’impact de la situation sanitaire sur le calendrier des différents travaux et projets programmés.


Cette action finance également les dépenses pour charges de service public de la Mission de recherche Droit et justice (0,1M€).


Pour le titre 6, ce poste de dépenses correspond aux crédits alloués aux organismes de recherche partenaires du ministère ainsi qu’aux moyens destinés à la mise en œuvre de projets européens et aux versements des cotisations aux organismes internationaux. Ces dépenses comprennent ainsi:

- les projets européens et internationaux mis en œuvre ou financés par la délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI) ainsi les cotisations et contributions aux organismes internationaux pour un montant global de 0,7 M€ ;

- les subvention versée au CNRS , à l’unité mixte de service du Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (UMS CLAMOR) et à l’Institut des hautes études sur la justice (IHEJ) pour un montant total de 0,19 M€

- le versement au titre de l’année 2020 de la subvention accordée à la Mission de recherche droit et justice (GIP-MRDJ), pour un montant de 0,50 M€ en AE et 0,65 M€ en CP destinés au soutien de son programme de recherche scientifique sur le droit et la justice. 


Le montant des dépenses d’intervention réalisées dépasse de 0,2 M€, soit environ 12%, les prévisions de la LFI. Cet écart est justifié par la nécessité d’augmenter la part de financement du programme au plan de coopération européen et international.

 

ACTION

04 – Gestion de l'administration centrale


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Gestion de l'administration centrale

70 856 557
80 122 948

64 555 812
48 975 311

135 412 369
129 098 259

70 856 557
80 122 948

79 787 422
64 769 529

150 643 979
144 892 477

 

L’action 04 retrace les dépenses dédiées au fonctionnement général des services de l’administration centrale et des délégations interrégionales du secrétariat général. Elle recouvre l’ensemble des crédits destinés à couvrir les frais de fonctionnement courant, de logistique ainsi que les dépenses immobilières. Les moyens de l'action sont constitués de crédits de personnels, de fonctionnement, d’investissement et d’intervention.


Les personnels de cette action se répartissent entre les agents du secrétariat général (hors le service des systèmes d’information et de communication, la sous-direction de la statistique et des études, et le bureau de l’action sociale), soit 1115 ETPT.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

70 856 557

80 122 948

70 856 557

80 122 948

Rémunérations d’activité

45 844 338

51 398 184

45 844 338

51 398 184

Cotisations et contributions sociales

23 736 106

27 486 231

23 736 106

27 486 231

Prestations sociales et allocations diverses

1 276 113

1 238 533

1 276 113

1 238 533

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

62 917 626

46 166 482

73 366 662

59 762 776

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

49 504 533

32 966 482

59 953 569

46 562 776

Subventions pour charges de service public

13 413 093

13 200 000

13 413 093

13 200 000

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 388 186

1 807 951

6 170 760

4 005 875

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 388 186

1 807 951

6 170 760

4 005 875

Titre 6 : Dépenses d’intervention

250 000

1 002 879

250 000

1 002 879

Transferts aux autres collectivités

250 000

1 002 879

250 000

1 002 879

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

-2 000

 

-2 000

Prêts et avances

 

-2 000

 

-2 000

Total

135 412 369

129 098 259

150 643 979

144 892 477

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Ces crédits recouvrent les dépenses de fonctionnement courant et les dépenses immobilières (hors travaux lourds) des services de l’administration centrale et des délégations interrégionales du secrétariat général. La subvention pour charges de service public (SCSP) versée à l'Agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ) relève également de ces dépenses.


1. Les dépenses de fonctionnement courant hors dépenses immobilières (15,1 M€ en AE et 14 M€ en CP)


Les dépenses de fonctionnement courant regroupent principalement les frais généraux de l’administration centrale, les frais destinés au fonctionnement des délégations interrégionales du secrétariat général ainsi que les frais liés au personnel affecté en administration centrale (formation, mobilier). Elles sont également constituées des frais de déplacement des agents de l’administration centrale et des délégations interrégionales, des frais de réception et de représentation des directions et des moyens alloués à la documentation générale, au traitement des contentieux, à la communication et à l’organisation de grands événements.


L’exécution 2020 s’établit à 15,1 M€ en AE et 14,0 M€ en CP, soit un montant supérieur aux prévisions inscrites en LFI de +2,6 M€ en AE et +1,4 M€ en CP (LFI 12,5 M€ en AE/CP). En effet, la mise en œuvre du protocole sanitaire début 2020 sur l’ensemble des sites de l’administration centrale a généré des dépenses supplémentaires notamment en frais généraux. Ainsi, des masques (2,5 M€) et du gel hydro-alcoolique (0,8 M€) à destination de l’ensemble des agents du ministère ont dû être achetés et payés sur les crédits du programme P310 au printemps 2020, dans l’attente de la mise en place d’un marché interministériel au second semestre.


Par ailleurs, l’impact de la crise s’est traduit également par une consommation en retrait de frais de déplacement de l’administration centrale de -0,9 M€ à 2,0 M€ en CP (prévision à 2,9 M€ en AE / CP).


2. les dépenses immobilières hors travaux lourds (17,8 M€ en AE et 32,6 M€ en CP)


Les emprises immobilières relevant du programme 310 sont essentiellement constituées de locaux de bureaux hébergeant les personnels de l’administration centrale et des neuf délégations interrégionales du secrétariat général. Les délégations interrégionales sont implantées dans les villes d’Aix-en-Provence, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Nancy, Paris, Rennes et Toulouse.

Les dépenses immobilières comprennent principalement les loyers marchands versés aux bailleurs privés, les charges locatives, les dépenses d’énergie et de fluides, les dépenses de services à l'occupant (nettoyage, gardiennage...), ainsi que les dépenses d’exploitation et de maintenance des bâtiments.


L’exécution 2020 est en retrait par rapport aux prévisions établies, de -6,6 M€ en AE et de -1,9 M€ en CP (LFI 24,5 M€ en AE et 34,5 M€ en CP prévus pour les dépenses de l’occupant) en raison d’une prise à bail de surfaces complémentaires sur le site du Millénaire M2, initialement prévue en 2020, reportée au 1er janvier 2021 sous l’effet de la crise sanitaire. En effet, l’Agence Régionale de Santé occupante des lieux a décalé son départ de plusieurs mois.


Cette opération s’inscrira pour 2021 dans la continuité de la rationalisation de la politique immobilière du ministère par le rapprochement des services centraux et leur implantation sur deux pôles parisiens principaux : Vendôme et le parc du Millénaire.


Par ailleurs, la redevance annuelle de crédit-bail immobilier versée au titre de l’occupation du site « Olympe de Gouges » (Paris 19e) s’est élevée à 12,9 M€ en CP.


3. Les subventions pour charges de service public (13,2 M€ en AE / CP)


La subvention versée par le ministère de la justice à l’agence pour l’immobilier de la justice (APIJ) s’élève à 13,2 M€ en AE / CP (LFI 13,4 M€ en AE/CP).



DEPENSES D’INVESTISSEMENT


Ces dépenses couvrent principalement des opérations de travaux ainsi que l’achat ou le renouvellement des véhicules de l’administration centrale du ministère et des délégations interrégionales du secrétariat général.


En 2020, les dépenses d’investissement de l’action 4 s’élèvent à 1,8 M€ en AE et 4,0 M€ en CP pour l’exercice 2020 pour une prévision inscrite en LFI de 1,4 M€ en AE et 6,2 M€ en CP.


En effet, le ministère avait prévu en 2020 d’engager plusieurs opérations de travaux structurants sur les sites de l’administration centrale et des délégations interrégionales. Toutefois, la pandémie a fortement affecté et retardé les chantiers et par voie de conséquence, entraîné un décalage de deux à trois mois pour l’ensemble des travaux lourds des sites de l’administration centrale.


Enfin, le plan de remplacement des véhicules de l’administration centrale, initié fin 2018, s’est poursuivi en 2020 afin de moderniser le parc automobile conformément à la réglementation en vigueur (0,4 M€ en AE et CP - prévu LFI :0,5 M€).



DEPENSES D’INTERVENTION


Les dépenses d’intervention de l'action 04 s’élèvent à 1 M€ en AE et CP en 2020 et sont supérieures aux prévisions de dépenses en LFI (0,25 M€ en AE/CP), en raison de l’indemnisation non prévue du préjudice des familles de mineurs licenciés en 1948 et 1952 pour faits de grève pour un montant de 737 000 €.

 

ACTION

09 – Action informatique ministérielle


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Action informatique ministérielle

40 166 576
32 169 257

173 128 637
227 305 934

213 295 213
259 475 191

40 166 576
32 169 257

205 987 326
196 386 128

246 153 902
228 555 384

 

Cette action constitue le support budgétaire des crédits du service du numérique (SNUM) et de l'Agence nationale des techniques d'enquêtes numériques judiciaires (ANTENJ) qui relèvent du secrétariat général. Leurs moyens se composent essentiellement de crédits de personnel, de fonctionnement et d’investissement. Les crédits en faveur des grands projets informatiques sont inscrits sur cette action. L'augmentation des AE est due à la nouvelle instruction d'engagements pluriannuels sur les marchés à commandes récurrentes. Cela concerne dans un premier temps les marchés renouvelés en 2020.

 

Les personnels de l'action 09 exercent leur activité au sein du service de l'informatique dont font partie les départements informatique et télécommunications des délégations interrégionales du secrétariat général, soit 494 ETPT.

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

40 166 576

32 169 257

40 166 576

32 169 257

Rémunérations d’activité

25 987 857

22 344 960

25 987 857

22 344 960

Cotisations et contributions sociales

13 455 327

9 718 094

13 455 327

9 718 094

Prestations sociales et allocations diverses

723 392

106 202

723 392

106 202

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

102 846 495

202 553 474

69 987 495

167 479 799

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

102 846 495

202 553 474

69 987 495

167 479 799

Titre 5 : Dépenses d’investissement

70 282 142

24 752 460

135 999 831

28 906 329

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

203 736

 

714 878

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

70 282 142

24 548 725

135 999 831

28 191 451

Total

213 295 213

259 475 191

246 153 902

228 555 384

 

La consommation des crédits de paiement de l'informatique (hors dépenses de personnel) s’élève à 227,3 M€ en AE et 196,4 M€ en CP. Outre la répartition par nature comptable des dépenses (titre 3 et titre 5), les dépenses de l'informatique ministérielle par finalité/destination se décompose comme suit :


Consommation en AE

Consommation en CP

Domaine : fonctionnement informatique

102 664 805

81 458 682

Domaine : projets et infrastructures

124 641 129

114 927 446

Total

227 305 934

196 386 128

Cette répartition des dépenses, différente de la répartition par nature comptable de la dépense, explique l'écart constaté entre les consommations indiquées en RAP 2020 et  les prévisions de la LFI sur les dépenses de fonctionnement (titre 3) et d’investissement (titre 5).

  • Les dépenses relatives à la brique de fonctionnement informatique s’élèvent à 102,7 M€ en AE et 81,5 M€ en CP (prévu LFI : 103 M€ en AE et 70 M€ en CP). Cette brique est particulièrement impactée par la crise sanitaire. Des dépenses non programmées ont dû être engagées pour le déploiement du télétravail (renforcement du RIE, visio-conférence, acquisition d’ultra-portables, etc.).

Par ailleurs, les dépenses de fonctionnement recouvrent les crédits alloués au maintien en condition opérationnelle des applications mais également certaines dépenses initialement prévues en investissement. Cette bascule de l’investissement vers le fonctionnement s’explique, d’une part, par le passage en mode locatif de certaines licences logicielles et, d’autre part, par la comptabilisation en investissement des seules dépenses dont le montant unitaire est supérieur au seuil de 10 000 €.

En conséquence, le niveau de réalisation des dépenses de titre 3 (202,6 M€ pour l'action 09) est largement supérieur à la prévision formulée en LFI (102,8 M€) élaborée à partir d'une approche par destination (besoin budgétaire) et non par nature (approche comptable).

  • Les dépenses relatives au domaine Projets et infrastructures informatiques s'élèvent à 124,6 M€ en AE (dont 66,4 M€ sur tranches fonctionnelles) et 114,9 M€ en CP(prévu LFI : 70 M€ en AE et 136 M€ en CP. Les écarts s’explique par principalement par l’impact de la situation sanitaire sur le déroulement des opérations). Ces montants recouvrent en réalité une partie des dépenses de titre 3 (évoqué en suppra), ce qui explique le faible niveau de réalisation pour les dépenses de titre 5 (24,8 M€ en AE et 28,9 M€ en CP).

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT INFORMATIQUE

Les dépenses de fonctionnement portent sur le maintien en condition opérationnelle du système d’information du ministère de la justice (matériels et logiciels) mais également sur les télécommunications (réseau, visioconférence, une partie des dépenses de téléphonie). Elles sont au cœur même du service rendu au quotidien par le Service du numérique de la justice (SNUM) à l’ensemble des agents du ministère. Ces dépenses se décomposent comme suit :


Libellé de l'activité

Consommation en AE

Consommation en CP

Postes de travail

24 508 466

17 777 585

Solutions d'impression

361 055

446 386

Télécommunications individuelles

7 483 896

3 603 571

Hébergement applicatif

31 732 070

21 614 375

Transport de données

11 205 481

12 352 044

Sécurité

2 117 822

655 334

Maintenance mutualisée

24 661 123

24 386 315

Formations informatiques

594 892

441 156


1 - Les services bureautiques


a) les postes de travail

Ce poste de dépense finance les achats de postes de travail fixes (PC), ultra-portables (UP), écrans et accessoires pour l’administration centrale (AC), y compris les délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG) et le casier judiciaire. Les dépenses de prestations en lien avec le déploiement de ces matériels sont également imputées sur l'activité "Poste de travail" (expertise, déploiement, exploitation, support, etc.) au même titre que l’acquisition de mise à jour de logiciels bureautiques (Microsoft, …).

Pour rappel, l’opération de déploiement d’ultra-portables s’est déroulée en plusieurs vagues : la dotation du parc est passée de 14 300 UP en 2018 à 19 000 UP en 2019.

L’année 2020, marquée par la crise sanitaire, a accéléré le déploiement des UP pour répondre au besoin de mobilité des agents en télétravail. Le ministère de la Justice est dorénavant un des ministères les mieux équipés. La flotte représentait 36 000 ultra-portables pour 86 000 agents, ce qui constitue l’un des meilleurs ratios d’équipements, étant précisé que les surveillants pénitentiaires ne sont pas concernés par cette dotation pour l’exercice de leurs missions.

En 2020, 65 700 postes étaient pourvus de Windows 10 (contre 9 088 en 2019). En 2021, le déploiement sera achevé.

Le Virtual Private Network (VPN), qui permet un accès à l’environnement de travail depuis un ordinateur portable du ministère, a été particulièrement sollicité et a nécessité plusieurs adaptations de débit. De 2 500 accès simultanés au début de l’année 2020, le VPN a été porté à plus de 50 000 connexions simultanées à la fin de l’année.

Il est à noter que des efforts ont été consentis pour renforcer la sécurisation des PC et UP. Cet effort sera poursuivi en 2021.


b) les solutions d’impression

Les dépenses de l’année 2020 étaient essentiellement liées aux coûts des copies. Afin de réduire ces dépenses, de nouveaux équipements ont été acquis pour le site de Vendôme afin de remplacer les imprimantes locales devenues obsolètes et peu économiques.


c) les télécommunications individuelles

Il s’agit de toutes les dépenses d’acquisition et de prestations d’infogérance (exploitation, administration et supervision) rattachées à la communication téléphonique individuelle : matériel téléphonique (fixes et mobiles) et consommation et les frais de visio-conférence: serveurs, équipement, prestations d’installation, maintenance et hébergement.

Les projets de modernisation de la téléphonie des directions métier, notamment la migration de la téléphonie « traditionnelle » vers la téléphonie « sur IP », ont été poursuivis en cohérence avec le caractère centralisé et mutualisé de l’infrastructure. En décembre 2020, 30 000 utilisateurs répartis sur 350 sites étaient abonnés soit + 3 000 abonnés par rapport à la cible 2020). Pour 2021, la cible à atteindre est de 37 000 abonnés (soit + 7 000) sur les installations en TOIP.


Concernant la téléphonie mobile, au 31 décembre 2020, le parc de téléphones sécurisé Hermès déployés au cours de l’année était de 3 829 matériels contre 629 en 2019, pour un parc total d’environ 26 000 téléphones mobiles.

En ce qui concerne le renouvellement et l’extension du parc de visioconférence, le parc est en croissance constante au minimum +20 % chaque année.

En 2020, 20% des extractions judiciaires ont été évitées grâce à la visioconférence.

Pour assurer la continuité du service en toutes circonstances, des infrastructures centrales redondantes sont hébergées au sein de deux datacenters géographiquement distants, en constante évolution pour répondre aux besoins croissants des métiers.

A la fin de l’année 2019, le parc de matériel de visioconférence, était d’environ 2 000 équipements opérationnels. En 2020, il a augmenté de 25%, (soit 2516 équipements), la crise sanitaire ayant nécessité l’installation de matériels programmés pour 2021. Les capacités maximales ont été augmentées en cours d’année de 15%, il en va de même pour le nombre de participants en simultanés (+35%).

2 - Les services d’infrastructures 

a) hébergement applicatif

Cette activité regroupe la totalité des prestations d'exploitation, d'administration et de supervision, pour la plupart infogérées, ainsi que l’achat des matériels et logiciels des plates-formes informatiques du ministère. Cela concerne en particulier les centres de production de Nantes et d'Osny pour les applications métiers centralisées telles que GENESIS, CASSIOPEE, Casier Judiciaire, Harmonie, PORTALIS ainsi que les services à l’agent (messagerie, stockage de documents en mode « drive », etc.). En 2021, un ensemble de produits d’infrastructure arrive en fin de vie nécessitant leur remplacement.

Les dépenses en termes de logiciel sont pour l'essentiel des redevances et des mises à jour techniques des progiciels sur lesquels repose le fonctionnement de la majeure partie des applications nationales du ministère parmi lesquels on peut citer Oracle, Microsoft, RedHat, SAP.

L’évolution à la hausse des besoins en capacité de calcul et de stockage implique l’achat de matériels et donc l’augmentation des redevances. De plus, l’outillage mis en œuvre pour la chaine de soutien à l’utilisateur nécessite une évolution des dépenses supplémentaires en licence.

Ce poste comporte également les dépenses pour l'acquisition de serveurs et scanners pour le soutien d'applications délocalisées (NPP, WinCI, etc.) qui ont vocation à perdurer encore quelques années en attendant que leurs fonctionnalités soient reprises dans les applications nationales (PORTALIS, PPN).

L'activité « Hébergement applicatif » comprend aussi les coûts du centre de service qui assure le support aux utilisateurs pour l'ensemble des applications, et depuis cette année, le support aux justiciables en ce qui concerne Portalis. Ces prestations sont en grande partie infogérées.


b) le transport de données

Le programme finance l’alimentation intranet de tous les services du ministère de la Justice qui sert de support aux communications informatiques. 1 625 sites sont dorénavant à raccorder au réseau interministériel de l’état (RIE). Ce chiffre prend en compte le regroupement des tribunaux de grande instance (TGI) et de la création des tribunaux judiciaires (TJ). Le RIE est interconnecté avec le réseau TESTA de l’Union européenne et assure un accès sécurisé du ministère à internet. Le RIE possède également des liens directs avec certains réseaux des professions judiciaires (avocats, huissiers). Ce poste de dépenses inclut notamment l’exploitation et le maintien en condition opérationnelle du RIE Justice et les accès distants par les utilisateurs dits nomades.

Cette activité est complétée à la marge, par des prestations de liaisons louées et des services d’interconnexion de réseaux. Ces prestations de liaison permettent d’une part, d’assurer le lien entre les deux principaux centres de production du ministère situés à Nantes (Loire-Atlantique), à Osny (Oise) et d’autre part, de raccorder entre eux les sites parisiens de la Chancellerie à haut débit. En 2020, la vague 1 de déploiement est achevée : 973 ont vu leur débit augmenter. Un passage important vers la fibre optique a été réalisé.


c) la sécurité

Les chantiers de sécurité des systèmes d'information (SSI) visent à augmenter le niveau de maturité de la chaîne sécurité du SSIC et à renforcer la protection des données des applications métier.

En liaison avec le fonctionnaire de sécurité des systèmes d'information (FSSI), le SNum doit se doter d’un outillage permettant d’assurer la veille des bulletins de sécurité, la gestion des incidents et leur remédiation, le pilotage des plans d’action SSI et les études de sécurité.

Pour améliorer la protection des données métier, les travaux consisteront à renforcer le contrôle du cycle de vie des comptes d’accès applicatif, à offrir des capacités d’anonymisation et de chiffrement pour les informations issues des systèmes métier.

Des équipements de sécurités sont déployés sur chaque site pour permettre la sécurisation au plus proche de l’utilisateur.

3 - Les services mutualisés

a) la maintenance applicative

Les prestations de maintenance applicative correspondent au maintien en condition opérationnelle des applications qui sont déjà déployées sur les sites du ministère.

Elles comprennent notamment la correction des anomalies, la prise en compte des améliorations technologiques, et les évolutions diverses, qu'il s'agisse de la réglementation, des métiers ou des outils.

Ce poste inclut donc la part de maintenance corrective des grandes applications informatiques ainsi que les prestations de support, qui représentent ensemble un volume important au sein des dépenses de fonctionnement en titre 3.


b) la maintenance matérielle

Le programme 310 assure, sur la base d’une organisation nationale s’appuyant notamment sur les Département de l'Informatique et des Télécommunications (DIT), la maintenance de la quasi-totalité des matériels informatiques installés sur l’ensemble du territoire (postes de travail fixes ou portables, imprimantes, serveurs, scanners, appareils de visioconférence, etc.). La majorité de ces matériels est maintenue pendant 5 ans.


c) les formations informatiques

Le service du numérique pilote le plan de formation en spécialités informatique pour le secrétariat général et l’ensemble des directions du ministère de la justice. En 2020, ce plan de formation a subi un fort impact de la crise sanitaire qui a imposé une revue des modalités de formation en programmant plus de sessions à distance.

En quelques chiffres, 2020 c’est :

- 99 formations inter-entreprises réalisées dont 64 certifications en approche agile de développement (SAFE), ce qui représente au total 491 jours de formation ;

- 172 stagiaires ont participé à une formation en informatique ;

- une année d’expérimentation de la mise en place des classes virtuelles avec 71 formations réalisées, soit un taux 42%.

Par rapport à 2019, le coût global du plan de formation IT a baissé de 42%.Le nombre de stagiaires ayant réalisés une formation IT au cours de  l’année 2020 a également baissé de 40%, passant de 288 à 172 stagiaires. Cette baisse s’explique par la faible participation des DIT aux formations IT en 2020, fortement impacté et sollicité durant la crise sanitaire (configuration et déploiement du matériel).


DEPENSES D'INVESTISSEMENTS : PROJETS ET INFRASTRUCTURES

A. Les crédits consacrés aux interceptions judiciaires


A compter de l’année 2020, un arrêté tarifaire générera plus de 7M€ d’économies par an sur les frais de justice.

Depuis 2020, les crédits liés au commissariat aux communications électroniques de défense (CCED) ont augmenté afin de permettre la réalisation de son plan stratégique. Un transfert de crédits du P310 vers le P134 s’est opéré pour un montant de 1,98 M€ en crédits hors-titre 2 et 0,2 M€ en crédits de titre 2.

Le budget du P310, supporte les frais de développement et de maintien en conditions de fonctionnement pour un montant de 25,91 M€ en AE et de 27,85 M€ en CP ainsi que les frais de réseaux compris dans les crédits du SNUM.

L’importante montée en charge de la PNIJ depuis 2016 a permis tout frais compris de produire une interception judiciaire pour un coût journalier 50% moins élevé que chez un prestataire, les économies ainsi générées s’élèvent à 50 M€ annuellement.


B. Les crédits du Plan de transformation numérique

Les dépenses d’investissement informatique concernent principalement les dépenses pour immobilisations incorporelles des grands projets informatiques, et des achats de matériels permettant de mettre à niveau technique les infrastructures critiques telles que les centres de production et le réseau. Elles incluent également les opérations de maintenance évolutive sur les « petites » applications, ainsi que les dépenses d’assistance à maîtrise d’ouvrage ou à maîtrise d’œuvre ne se rattachant pas directement à l’un des grands projets, en conséquence certaines des dépenses associées sont comptabilisées en titre 3.


Libellé de l'activité

Consommation en AE

Consommation en CP

SID

340 493

313 734

Valorisation de donnees

4 560 763

2 616 858

SYREJUS

0

142 906

SRJ-Systeme de reference justice

838 781

643 910

Harmonie

1 778 860

3 716 874

Origine

17 509

42 564

Autres applications RH

1 214 373

1 203 063

JPenale-Cassiopee

11 300 793

7 621 992

Jmineurs-Game

3 400 062

2 396 287

PPSMJ-APPI

3 305 518

1 901 734

Casier-Fichiers specialises

252 751

618 060

Casier-CJN

71 862

405 502

PPSMJ-Genesis

1 817 894

5 713 720

Jcivile-Portalis

11 752 218

12 739 560

Casier-ASTREA

7 083 394

5 383 775

Justice Pénale-NPP v4

1 065 722

928 433

PPSMJ-ROMEO

246 107

290 482

Maintenance applicative metier

12 398 176

11 813 380

Domaine applicatif SG (PROJAE,SIAJ)

3 438 899

1 792 796

Qualite de service

30 713 918

24 130 748

Gouvernance DSI

2 992 003

2 476 976

Assistance à maîtrise d'oeuvre

136 761

179 697

Total Plan de transformation numérique

98 726 856

87 073 051


1 - Les services applicatifs

Outre les services décrits ci-dessous, l'action intègre les dépenses relatives au projet de la PNIJ de nouvelle génération (V2) qui sont décrites dans le paragraphe relatif aux grands projets informatiques.


a) le domaine des personnes placées sous main de justice

(APPI, Genesis, Romeo, TIG 360°, DOT, CAR, PRINCE, Maintenance applicative métier, NED)


De nombreux projets visent à moderniser les applications ou à fournir de nouveaux outils permettant la gestion des personnes placées sous main de justice (PPSMJ), que ce soit dans le domaine de la détention ou dans le suivi et la mise en œuvre des autres formes de peines (surveillance électronique, TIG…).

Ainsi, le chantier du numérique en détention (NED) s’est poursuivi en 2020. Ce projet consiste à créer un portail numérique composé de divers services à destination de différents publics de l’administration pénitentiaire (personnel pénitentiaire, personnes détenues et leurs familles).


b) le domaine de la justice civile


(Portalis, Maintenance applicative métier)


Le projet PORTALIS est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


c) le domaine de la justice pénale

(Cassiopée, PPN, Maintenance applicative métier)


Le projet CASSIOPEE est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


d) le domaine du casier judiciaire

(Astrea, CJN, Fijais)


Ce périmètre comprend les applications de « mémorisation des décisions de justice » historiques (« NCJV2 » pour les personnes physiques, « CJPM » pour les personnes morales, « ECRIS » pour l’interconnexion des casiers judiciaires européens) et avec elles la refonte de cet ensemble, soit la future application de gestion du casier « ASTREA » et la nouvelle interconnexion des casier judiciaires européens comprenant l’identification des ressortissants tiers à l’Europe par leurs empreintes digitales (ECRIS-TCN). Enfin, il intègre la maintenance des fichiers dits « spécialisés » : FIJAIS ((FIchier Judiciaire national automatisé des Auteurs d'Infractions Sexuelles ou violente), FIJAIT (FIchier Judiciaire national automatisé des Auteurs d’Infractions Terroristes) et REDEX (REpertoire Des Expertises).


ASTREA est le principal projet du domaine, il est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


e) le domaine des ressources humaines

(Harmonie, Maintenance applicative RH, Origine, Maintenance applicative métier)


La principale application du domaine est HARMONIE. Elle est abordée dans le chapitre « Grands projets informatiques ».

Outre le projet HARMONIE, le domaine des ressources humaines comporte d’autres systèmes d’information de moindre ampleur mais tout aussi sensibles.

  • Logiciel Pilot

L’application Pilot permet de planifier et générer les calendriers des activités des juridictions (audiences, permanences, calendrier de service…). Le logiciel PILOT s’est enrichi de fonctionnalités tout au long de l’année 2020 par la mise en service de versions incrémentales de l’application.

  • Logiciel Origine

L’application ORIGINE permet la planification et l’optimisation de l'organisation de l'emploi du temps des 36 000 personnels pénitentiaires. Elle constitue une solution globale de gestion des temps (planification, affectation, gestion des temps, gestion des effectifs de référence)


f) le domaine de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)

(Game, Image, Parcours, Maintenance applicative métier)


La justice des mineurs est de plus en plus globalisante et caractérisée par son caractère transverse. La mise en œuvre des décisions de justice des mineurs est confiée à une multitude d’intervenants dont les domaines se recouvrent partiellement (SP DPJJ, SAH) et où les conseils départementaux interviennent également (ASE). Les acteurs associatifs et les conseils départementaux sont techniquement indépendants : ils disposent de leurs propres systèmes d’information couvrant partiellement les besoins sur des périmètres métier différents, non urbanisés, non partagés, n’échangeant pas entre eux et dont les données sont structurées différemment. Ils ne disposent pas d’accès au RIE.


Le projet PARCOURS vise à refondre GAME, dans une approche individus et non plus dans une approche mesures, et à fusionner GAME et IMAGES, utile aux professionnels, approprié par les professionnels.

Après un cadrage détaillé en 2019, les travaux de réalisation ont débuté en 2020 ce qui a permis la mise en service d’un produit minimum viable dès la fin de l’année 2020 dont les fonctionnalités sont prévues pour répondre aux besoins des cadres administratifs et cadres de proximité, pour l’enregistrement du mineur et des décisions judiciaires, des activités de jour des séjours en détention.


g) le domaine transverse

(SIAJ, SIVAC, Maintenance applicative référentiels, SID, Domaine applicatif SG, Maintenance applicative pilotage)

  • Système d’Information de l’Aide Juridictionnelle (SIAJ)

Le projet de « modernisation du dispositif d’aide juridictionnelle (AJ) » vise plusieurs objectifs :

Une simplification puis une dématérialisation du dispositif pour que les demandeurs connaissent facilement et rapidement leur droit à bénéficier ou non de cette aide, à l’instar des modalités de fonctionnement d’autres télé-services ;

Une facilitation et une harmonisation du traitement des demandes pour permettre aux agents des juridictions de se concentrer lors de l’instruction des dossiers sur les cas les plus complexes ;

Une optimisation de l’accès et du modèle de gestion de cette aide dans un souci de performance de l’action publique sans toucher au financement de celle-ci, ni aux niveaux de rétribution des auxiliaires de justice.

En 2020, les développements réalisés en vue du lancement prochain de l’expérimentation, permettront pour le justiciable de déposer et de suivre l’instruction d’une demande en ligne jusqu’à sa décision tout en maintenant le circuit papier. Pour les agents, ils permettent l’instruction, la prise de décisions avec une aide à la décision et la notification.

  • Système d’Information Interministériel des Victimes d’Attentats et de Catastrophes (SIVAC)

L’objectif de ce système d’information est la mise en œuvre d’un dispositif de coordination des différentes listes des victimes, développées par les ministères concernés et le fonds de garantie, afin de les fusionner dans une base unique cohérente qui permettra à chacun d’en faire un usage correspondant à son champ de compétence.

Ce projet doit permettre d’assurer de manière plus efficace le partage d’informations sur les victimes et d’accélérer leurs différentes prises en charge lors d’événements conduisant à des nombreuses victimes.

  • Référentiel et systèmes décisionnels

Le SRJ (système de référence justice) a été adapté pour supporter les évolutions réglementaires liées à la LPJ : prise en compte du SIRET employeur, et gestion de l’adresse multiple des tribunaux.

L’informatique décisionnelle étend son activité sur les technologies et sujets orientés Big Data. Une plate-forme Cloudera a été installée dans le cadre des premières expérimentations et son industrialisation et mise en production doivent se concrétiser courant 2021.

Concernant le périmètre décisionnel historique, des évolutions significatives ont été réalisées dans le SID et l’infocentre Pharos en 2019 et 2020, et ont permis le décommissionnement de l’infocentre CASSIOPEE fin 2020.


2 – Les services mutualisés



a) les investissements pour le socle technique

(Qualité de service, Maintenance applicative métier)


Dans le cadre de la stratégie de transformation des centres informatiques conduite par la DINUM, les travaux sur le site d’hébergement interministériel de Nantes s'achèveront en 2021. Les architectures d’exploitation, construites dans la logique de développement sur les outils de l’administration, d’intégration continue en mode Agile (projet CODEO en particulier) et d’amélioration de la résilience du système d’informations, impliquent l’augmentation des besoins en terme d’environnement et donc de nouveaux investissements.


b) le pilotage du SI

(Assistance à maîtrise d'ouvrage, Assistance à maîtrise d’œuvre)


 

Contribution au grand plan d'investissement


 

Prévisions LFI

Réalisation

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Autorisations d'engagement

0

53 782 142

53 782 142

0

98 726 856

98 726 856

Crédits de paiement

0

106 599 831

106 599 831

0

87 073 051

87 073 051

 

L'écart en AE constaté entre la prévision en LFI et le niveau de réalisation des dépenses sur le domaine investissement, s'explique par l'engagement d'AE affectées non engagées sur tranches fonctionnelles les années antérieures (49,8 M€ d'engagement sur tranches fonctionnelles).

L’écart en CP constaté entre la prévision en LFI et le niveau de réalisation s’explique principalement par l’impact de la crise sanitaire sur le déroulement des opérations d’investissement informatique, affecté par des retards de livraison.


La mise en œuvre du PTN s’articule autour de trois axes : l’adaptation du socle technique et des outils de travail (axe 1), les évolutions applicatives (axe 2) et le soutien aux utilisateurs (axe 3).


Sur l’axe 1, en 2020, la vague 1 de déploiement est achevée : 973 agents ont vu leur débit augmenter. Un passage important vers la fibre optique a été réalisé.

A la fin de l’année 2019, le parc de matériel de visioconférence, représentait environ 2 000 équipements opérationnels. En 2020, il a augmenté de + 25%, (soit 2516 équipements au 31 décembre 2020).

Le parc de PC a été modernisé de manière forte pour accompagner la migration à Windows 10 : en 2020, 65 700 postes étaient pourvus de Windows 10. En 2021, le déploiement sera achevé.

L’année 2020, marquée par la crise sanitaire, a accéléré le mouvement de déploiement des UP pour répondre au besoin de mobilité des agents en télétravail. Le ministère de la Justice est dorénavant l'un des ministères les mieux équipés. La flotte représentait 36 000 ultra-portables pour 86 000 agents, ce qui constitue l’un des meilleurs ratios d’équipements. A noter que les surveillants pénitentiaires ne sont pas concernés par cette dotation pour l’exercice de leurs missions.


Sur l’axe 2, des étapes importantes ont été franchies en 2020 :

  • 2020 a confirmé l’intérêt du public pour le service apporté par la dématérialisation des bulletins B3 du casier judiciaire. Il a atteint crescendo 90% des réponses dématérialisées fin 2020.

  • En septembre 2020, le module de saisine en ligne des juridictions pénales destiné au justiciable (personne physique non représentée par un avocat) est en expérimentation dans les tribunaux judiciaires de Rouen et Douai : saisine des juridictions pénales (constitutions de partie civile) et des juridictions civiles (requêtes dans le cadre de la protection des majeurs hors ouverture de mesure). Le 4 janvier 2021, la saisine en ligne (CPC et Tutelles majeurs) est ouverte sur internet sur toutes les juridictions.

  • La procédure pénale numérique (projet PPN) a franchi plusieurs marches : la première version du Bureau Pénal Numérique (BPN) mise en service fin juillet 2020, la tenue de la première vague de déploiement (Epinal, Béthune, Dijon et Angoulême) démarrée le 16 octobre 2020, l’extension de l’expérimentation à Blois et Amiens à toutes les orientations pénales, la transmission des premières procédures de type CI à partir du 2 décembre 2020 sur les sites de la 1ère vague de déploiement. Plus de 6 000 procédures transmises par le ministère de l’intérieur sont aujourd’hui transmises à la PSP (plateforme de services pénale).

  • Concernant le projet PARCOURS, les travaux de réalisation ont débuté en 2020 qui a permis de la mise en service d’un produit minimum viable à la fin de l’année 2020 dont les fonctionnalités sont prévues pour répondre aux besoins des cadres administratifs et cadres de proximité, pour l’enregistrement du mineur et des décisions judiciaires, des activités de jour des séjours en détention

  • Quant au projet SIAJ, en 2020, les développements réalisés en vue du lancement prochain de l’expérimentation, permettront pour le justiciable de déposer et de suivre l’instruction d’une demande en ligne jusqu’à sa décision tout en maintenant le circuit papier.

  • Le premier palier du TIG est réalisé en 2020. Il permet la visualisation des offres de postes TIG de manière géo localisée

Sur L’axe 3, enfin,en 2020, le programme de transformation de la chaîne de soutien a décliné sa feuille de route au travers de chantiers concrets :

  • la montée en compétences du point d'entrée unique de nouveaux domaines (applications métiers de la PJJ, support du TIG, de PPN ou encore de la requête numérique via Portalis) ;

  • l'optimisation de la couverture territoriale des acteurs locaux de la chaîne de soutien par le biais de d'apports en ETP réalisés ou prévus ;

  • le renforcement des compétences métiers des acteurs techniques de la chaîne support (179 agents formés dans le cadre d'un cursus dédié) ;

  • la signature d'une convention avec le GIP Pix et la mise en place de parcours de formation à la culture numérique dans le cadre de la formation initiale délivrée par les écoles du ministère.


Les immobilisations incorporelles du Secrétariat Général sont également inscrites à l’actif du bilan de l’Etat. Il s’agit principalement des 19 logiciels produits en interne conçus pour les besoins spécifiques du ministère de la justice.


Nom du logiciel

Valeur brute 2020

Total des Amortissements

Valeur nette comptable 2020

Valeur nette comptable 2019

Evolution 2019-2020

APPI

14,99

-11,53

3,46

3,09

0,37

CASIER JUDICIAIRE

7,52

-6,78

0,74

0,54

0,20

CASSIOPEE

46,21

-33,61

12,60

10,64

1,96

FIJAIS

2,30

-2,02

0,29

0,40

-0,11

MESSAGER

2,99

-2,96

0,02

0,04

-0,02

ORIGINE

4,87

-4,78

0,09

0,11

-0,02

SIRHHaRMONIE

24,98

-15,46

9,53

8,81

0,72

BOAP

0,27

-0,16

0,11

0,13

-0,02

CHAINES CIVILES

2,46

-2,23

0,23

0,57

-0,34

PNIJ

59,37

-24,09

35,28

34,49

0,79

  GENESIS

20,52

-6,05

14,47

11,92

2,55

GED  NPP

3,88

-1,01

2,87

2,16

0,71

SID

4,82

-0,93

3,90

3,96

-0,06

PORTALIS

35,50

-2,64

32,86

22,82

10,04

ASTREA

15,21

-1,11

14,09

9,38

4,71

FIJAIT

0,82

-0,08

0,74

0,37

0,37

ROMEO

1,33

-0,23

1,10

1,13

-0,03

SRJ

1,32

-0,24

1,08

1,21

-0,13

PROJAE

0,62

0,00

0,62

0

0,62

Total général

249,97

-115,91

134,07

111,77

22,3

 

ACTION

10 – Action sociale ministérielle


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Action sociale ministérielle

16 342 398
17 047 461

31 221 116
29 013 824

47 563 514
46 061 286

16 342 398
17 047 461

31 221 116
29 805 460

47 563 514
46 852 922

 

L’action sociale de la mission « Justice » est entièrement financée par le programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».


Les personnels de l'action 10 exercent leurs fonctions au sein du bureau de l'action sociale et au sein des délégations interrégionales. Cette action regroupe également les médecins de prévention (dont 2 médecins exerçant en outre-mer) et les assistants sociaux (dont 4 exerçant en outre-mer).

La consommation d'emplois en 2020 s'élève à 244 ETPT.


Avec les fond de concours perçus en 2020 en provenance de la CAF et du FIPHFP, les crédits disponibles ouverts en LFI à s’élevaient à 31,22 M€ en AE et 29,81 M€ en CP.


Ces crédits n’ont pas été consommés en totalité en raison principalement d’une moindre consommation sur l’activité restauration collective, particulièrement impactée par généralisation du dispositif de télétravail en administration centrale.

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

16 342 398

17 047 461

16 342 398

17 047 461

Rémunérations d’activité

10 573 565

9 769 665

10 573 565

9 769 665

Cotisations et contributions sociales

5 474 510

5 549 204

5 474 510

5 549 204

Prestations sociales et allocations diverses

294 323

1 728 592

294 323

1 728 592

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

31 221 116

28 937 380

31 221 116

29 574 016

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

31 221 116

28 937 380

31 221 116

29 574 016

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

76 445

 

231 445

Transferts aux autres collectivités

 

76 445

 

231 445

Total

47 563 514

46 061 286

47 563 514

46 852 922

 

Hors dépenses de personnel, le budget de l’action sociale ministérielle est dédié principalement à des dépenses de titre 3. Les différents postes de dépense pour les activités de solidarité au bénéfice des agents ont été les suivants :

 

Restauration collective (hors fondation d’Aguesseau)

L’activité affiche un niveau de réalisation en baisse de 19 % et 23 % en AE et CP (5,25 M€ en AE et de 5M€ en CP) par rapport aux prévisions LFI. Cet écart significatif s’explique exclusivement par la mise en place d’un confinement au mois de mars 2020 en réponse à la crise sanitaire. Durant cette période, les agents en télétravail n’ont donc pas fréquenté les lieux de restauration administrative. Malgré un retour progressif des agents sur site opéré en mai 2020, le télétravail a perduré pour beaucoup d’entre deux.

Le détail de la consommation est constitué par une majorité de crédits de titre 3 et pour une faible partie par des crédits de Titre 6 (dépense d’intervention) correspondant à des dépenses liées à l’amélioration de l’offre de restauration à destination des agents situés en Outre-Mer.

 

Logement (hors fondation d’Aguesseau)

La LFI 2020 consacre une enveloppe de 3,02 M€ en AE et de 4,17 M€ en CP, pour financer la réservation de logements auprès de bailleurs sociaux à destinations des agents publics du ministère dans les territoires identifiés comme prioritaires, et pour l’expérimentation du prêt immobilier bonifiés en zones tendues de la loi ALUR.

L’exécution budgétaire est de 2,73 M€ AE et de 3,74 M€ en CP, soit une consommation par rapport à la LFI de 90% en AE et CP

La surconsommation en CP est la conséquence du traitement en fin d’année des dossiers en attente, du fait du décalage des états des lieux en raison de la crise sanitaire. Par ailleurs, de nouvelles conventions de réservation ont été signées avec CDC Habitat, Paris Habitat, Batigère et Seqens, en Île-de-France et en région PACA, pour un montant global de 2,7 M€, représentant 138 logements supplémentaires.

 

La protection sociale complémentaire

 

L’exécution des dépenses en fin d’année de la protection sociale complémentaire est conforme aux prévisions formulées en LFI (2,5 M€ en AE et e CP).

 

Fondation d’Aguesseau

Au-delà de la gestion des œuvres sociales ministérielles historiques, les crédits alloués permettent également de faire face aux différents évènements nécessitant des aides financières d’urgence, par exemple dans le cadre de la crise Covid19.

Concernant la restauration collective, il a été constaté une baisse de la fréquentation de l’ordre de 42% sur les 3 restaurants parisiens gérés par la FA. Or, l’économie des marchés de restauration mis en place par la fondation est directement corrélée à la volumétrie de la fréquentation des sites. Ainsi, la baisse de fréquentation modifie contractuellement le coût du plateau repas à la hausse (lié notamment aux charges de personnel).

D’importantes négociations ont eu lieu avec les prestataires mais, in fine, la baisse de la fréquentation de 42% a conduit à une augmentation moyenne de 25% du coût d’achat du plateau repas. Cette baisse de la fréquentation a été particulièrement sensible sur le site ODG (Olympe-de-Gouges) (-57%) avec la mise en place du télétravail. Aussi, le besoin de subvention complémentaire, incluant une compensation de la baisse de la fréquentation encore pour quelques mois, a été évaluée à 300 000 €.

La dotation (en LFI) de la fondation d’Aguesseau pour 2020 était de 8,5 M€ pour permettre la mise en œuvre des politiques, tout en tenant compte de l’évolution constante des effectifs. Cette dépense a été exécutée à hauteur de 8,8 M€ en raison des dépenses supplémentaires liées à la crise sanitaire en matière de restauration, mais aussi au titre du dispositif des séjours et de garde d’enfant, soit une consommation par rapport à la LFI de + 4 % en AE/CP. 

 

Le soutien socio-culturel

Le ministère verse des subventions à 36 associations régionales socio-culturelles (ARSC) et à près de 250 associations de site qui œuvrent pour la mise en place d’action sociale, sportive et culturelle, toutes directions confondues et sur l’ensemble du territoire national.

L’exécution budgétaire est conforme à la prévision LFI en AE (1,40 M€) et en léger dépassement en CP (1,54 M€ soit +10 % par rapport à la LFI).

Pour permettre, au regard de la crise sanitaire, la gestion anticipée des aides financières sur le premier trimestre 2021, la somme de 3 000 € a été versée à chaque CRAS, contribuant à une légère augmentation de la consommation sur cette activité. Ces crédits ont été financés grâce à une fongibilité de l'activité « restauration collective » de cette même brique.

Les crédits de dépenses de l’activité du « soutien-socio-culturelle » comportent du titre 3 pour un montant de 1,35 M€ en AE et 1,34 M€ en CP, et de titre 6 pour un montant de 45 000 € en AE et 200 000 € en CP.

 

La petite enfance

Cette politique, identifiée comme prioritaire, permet de répondre à la forte demande liée :

  • à la garde d'enfants au sein de crèches. En 2020, le ministère a renouvelé son marché de réservations de berceaux en Île-de-France. Ce sont ainsi 203 berceaux qui sont aujourd’hui proposés au sein du ministère de la justice dont 190 avec le prestataire Babilou. Auquel s’ajoutent, 10 places en horaires atypiques dans le cadre de la convention avec la mairie de Fleury Mérogis, ainsi que 3 autres places conventionnées avec le prestataire Rigolo dans l’agglomération Lilloise ;
  • aux activités périscolaires pour les enfants des agents du ministère.

Le niveau de réalisation des dépenses atteint en 2020, 2,47 M€ en AE et 2,75 M€ en CP, soit près de 97% des ressources en AE et CP prévues en LFI et + 8% par rapport à l’exécution 2019.  L’augmentation est due, d’une part, à l’augmentation du prix moyen du berceau suite au renouvellement du marché qui a pris effet en septembre 2020 (8 421 € contre 6 500 € dans le précédent marché). Et, d’autre part, à l’augmentation du nombre places en crèches (203 au lieu de 200).

 

La médecine de prévention

 

La situation sanitaire 2020 a fortement impacté le fonctionnement des services de médecine de prévention. En sus de la politique active menée par le ministère pour le renouvellement de convention avec des cabinets médicaux et le recrutement de médecin de prévention, le ministère a fait face aux complications apportées par la crise sanitaire.

Dans ce cadre, le ministère a travaillé à l’application de la circulaire relative à la continuité du service public dans les administrations et les établissements publics de l’Etat du 29 octobre 2020 qui a fait du télétravail la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent.

Toutefois, un certain nombre d’agents ont été amené à travailler totalement ou partiellement en présentiel, en particulier lorsque les nécessités de service l’exigeaient.

Compte-tenu de réelles difficultés de recrutement de médecins du travail, il a été nécessaire de recourir à des conventions avec les services de santé du secteur privé pour répondre à des obligations légales. En 2020, 62 conventions ont été signées entre le ministère de la Justice et les services privé de la santé. 

Composées uniquement de crédits de titre 3, les dépenses réalisées s’élèvent à 3,44 M€ en AE et de 3,18 M€ en CP, soit respectivement une surconsommation par rapport à la LFI de + 19% et + 10% (prévision initiale : 2,9 M€ en AE/CP). Cette augmentation se justifie :

  • d’une part par  une gestion entièrement exécutée et gérée en local par les DIR-SG depuis le 1er janvier 2020,  contribuant à une meilleure prise en charge des besoins des agents selon la situation géographie de leur territoire, et par une réévaluation des besoins financiers ;
  • d’autre part, par l’accroissement structurel et constant du nombre de conventions signées entre le ministère de la justice et les services de santé du secteur privé, en raison de la pénurie nationale de médecins du travail.

 

L’action en faveur du personnel en situation de handicap

Depuis le 1er janvier 2020, la gestion est entièrement exécutée et gérée de manière déconcentrée par les DIR-SG. Le ministère a ouvert et recruté 9 postes de référents handicaps et qualité de vie au travail répartis au sein des départements des ressources humaines et de l’action sociale (DRHAS) au sein des délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG). Déployé sur l’ensemble du territoire national, ils ont un rôle d'impulsion, de conseil et d'assistance en ce qui concerne la politique de recrutement, d’accueil, d’insertion, de maintien dans l'emploi et d’accompagnement (mobilité, reconversion professionnelle...) des personnels en situation de handicap du ressort de leur DRHAS. En sus de leurs missions, ces référents animent, appuient et accompagnent le réseau des 600 référents handicap locaux déployés sur le territoire national. L’ensemble de ces agents dédiés à la politique handicap s'inscrit dans la stratégie RH ministériel et plus particulièrement dans le cadre de l’axe du renforcement de la politique du handicap.

A compter de 2020, le ministère a pour objectif d’harmoniser l’ensemble des processus de gestion (comptable, recrutement, déclaration, …) liés au handicap. Pour ce faire, un travail en collaboration avec les systèmes d’informations des ressources humaines (SIRH) et l’ensemble de ses directions a débuté avec pour objectif une consolidation global des données du handicap.

La pérennisation des actions en faveur de la politique d’insertion du ministère de la justice se confirme par les efforts importants réalisés en terme de recrutement des personnes en situation de handicap : le taux d’emploi est passé de 4.84% à 6.57% entre 2012 et 2020.

Composé exclusivement de Titre 3, l’activité « des actions en faveur du personnel handicapé » est dotée en LFI 2020 d’un budget de 2,64 M€ en AE/CP. Le réalisé est de  2,43 M€ en AE et  2,29 M€ en CP, soit une consommation respective par rapport à la LFI en AE/CP de 92 % et 86 %. 

Cet écart à la LFI se justifie par l’impact  de la Covid19 sur la conduite de l’activité « action en faveur du personnel handicapé ». En effet, les personnes en situation de handicap ont d’une part été amenée à télé-travailler davantage et, d’autre part, ces personnes ont eu moins recours à l’auxiliariat en milieu professionnel et aux prestations de transport.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

 

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs


 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ANGDM - Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (P174)

 

 

 

 

737 000

737 000

Transferts

 

 

 

 

737 000

737 000

APIJ - Agence publique pour l'immobilier de la Justice (P310)

13 000 000

13 000 000

13 413 093

13 413 093

13 200 000

13 200 000

Subventions pour charges de service public

13 000 000

13 000 000

13 413 093

13 413 093

13 200 000

13 200 000

Mission de recherche "Droit et Justice" (P310)

557 750

557 750

630 000

770 000

604 800

746 900

Subventions pour charges de service public

50 000

50 000

100 000

100 000

100 000

100 000

Transferts

507 750

507 750

530 000

670 000

504 800

646 900

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

153 000

153 000

 

 

103 000

103 000

Subventions pour charges de service public

103 000

103 000

 

 

14 000

14 000

Transferts

50 000

50 000

 

 

89 000

89 000

Total

13 710 750

13 710 750

14 043 093

14 183 093

14 644 800

14 786 900

Total des subventions pour charges de service public

13 153 000

13 153 000

13 513 093

13 513 093

13 314 000

13 314 000

Total des transferts

557 750

557 750

530 000

670 000

1 330 800

1 472 900

 

Concernant l'APIJ, le montant de la SCSP au titre de la LFI 2020 s'élevait à 13 413 k€. A cette inscription a été appliquée la réserve de précaution, la SCSP versée à l'APIJ au titre de l'année 2020 étant au final arrondie à la somme de 13 200 k€.

Concernant le GIP MRDJ, le montant de la SCSP au titre de la LFI 2020 s'élevait à 100 k€. auquel il faut ajouter 530 k€ en AE et 670 k€ en CP au titre des crédits d'intervention (transfert) destinés au financement des conventions de recherche. Il est à noter que la réserve de précaution n'a été appliquée qu'aux seuls crédits d'intervention. Les crédits versés au GIP MRDJ représentent donc 100 k€ au titre de la SCSP et 505 k€ d'AE pour 647 k€ de CP pour les crédits d'intervention.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file


   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2019 
Prévision 2020 
Réalisation 2020 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

APIJ - Agence publique pour l'immobilier de la Justice

0
0
0

120
136
127

2
2
1

2
0
0

0
0
1

0
0
0

Mission de recherche "Droit et Justice"

4
4
4

1
1
2

0
0
0

0
0
0

0
0
0

0
0
0

Total

4
4
4

121
137
129

2
2
1

2
0
0

0
0
1

0
0
0


* Les emplois sous plafond 2020 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2020 *

137

129


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2020
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2020 en ETP

0

0