$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,310)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conduite et pilotage de la politique de la justice)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Opérateurs)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Opérateurs


APIJ - Agence publique pour l'immobilier de la Justice


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Pour le compte du ministère de la justice et de ses établissements publics et dans les conditions définies par convention, l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) a pour missions :

  • de réaliser toute étude et analyse préalable relative aux investissements immobiliers ainsi qu’à l’entretien et à la valorisation du patrimoine du ministère de la justice ;
  • d’assurer la réalisation d’opérations de construction ou de réhabilitation ;
  • de mener à bien toute mission d’assistance dans le domaine de la gestion et de la valorisation du patrimoine immobilier.

Le contrat d’objectifs et de performance 2018-2020 s’est inscrit dans le contexte d’une évolution notable du plan de charge de l’Agence et d’une activité maintenue à un niveau élevé, en lien avec les importants investissements immobiliers consentis par l’Etat.

La poursuite des études ou des travaux déjà engagés dans le précédent contrat triennal a permis la livraison entre 2018 et 2020 des opérations suivantes :

  • le centre de détention de Paris-La Santé (création de 800 nouvelles places) ;
  • le QSL-SPIP de Nanterre (création de 92 nouvelles places) ;
  • le palais de justice de Lons-le-Saunier ;
  • le palais de justice de Pointe-à-Pitre ;
  • le palais de justice de Saint-Malo ;
  • l’extension du palais de justice de Saint-Martin ;
  • l’extension du palais de justice de Douai ;
  • le palais de justice de Poitiers ;
  • le palais de justice de Lisieux.

L’Agence a par ailleurs poursuivi l’ensemble des opérations engagées, sur les champs d'activité judiciaire comme pénitentiaire, au titre de décisions d’investissement antérieures au programme immobilier pénitentiaire « 15 000 » et à la loi de programmation judiciaire de 2018.


Lancement du Plan immobilier pénitentiaire :

L’engagement du président de la République de donner les moyens de l’encellulement individuel et de construire pour cela 15 000 places de prison supplémentaires sur deux quinquennats s’est traduit par la présentation, le 18 octobre 2018 par la garde des Sceaux, du plan immobilier pénitentiaire. Ce plan prévoit la création de :

  • 24 établissements pénitentiaires ;
  • deux extensions de capacité d’établissements existants ;
  • 16 structures d’accompagnement vers la sortie (SAS).

Soit 7 000 nouvelles places de détention livrées ou en chantier d’ici à la fin du quinquennat 2017-2022 et, pour la période 2023-2027, 8 000 places de détention à lancer réparties sur 16 nouveaux établissements.

L’Agence a intégré cette commande hors norme à son plan de charge en mobilisant ses équipes opérationnelles, ses services experts et en déployant un pilotage managérial adapté. Son organisation lui a permis de mener concomitamment les opérations de maîtrise foncière, les procédures relatives à la réglementation environnementale et la conduite des projets de bâtiments, tout en s’inscrivant dans une approche renouvelée des programmes pénitentiaires.

A la fin de l’année 2020 :

  • les contrats des 8 grands établissements du programme 7 000 et des 2 extensions de capacité ont été attribués, 7 chantiers sont d’ores et déjà en travaux, pour un total de plus de 4 700 places ;
  • les études de conception de 13 structures d’accompagnement vers la sortie sont enclenchées, la grande majorité des chantiers vont ouvrir dans le courant du premier semestre 2021, pour un total de plus de 1 700 places ;
  • les 5 projets de la première vague du programme 8 000 sont enclenchés, et les procédures d’utilité publique sont très engagées, voire terminées. Les procédures de passation des contrats de conception-réalisation ont débuté pour 4 des 5 établissements.

L’Agence a porté une attention toute particulière à la concrétisation des nouveaux projets pénitentiaires que sont les structures d’accompagnement vers la sortie (SAS). En réponse au souhait du garde des Sceaux que soient développés de petits établissements pénitentiaires orientés vers la prévention de la récidive et situés en milieu urbain, l’Agence a constitué une force de proposition essentielle dans la définition programmatique et architecturale de ces nouveaux lieux de détention. La formalisation du programme des SAS en 2018 a rendu possible la préparation et le lancement des appels d’offres qui ont permis de signer, dès 2019, des contrats pour la réalisation de 11 de ces structures novatrices.

La réalisation simultanée de ces structures, avec l’objectif ambitieux d’une livraison en 2022, a par ailleurs amené l’Agence à mettre en place un dispositif managérial et organisationnel spécifique, pour assurer un pilotage efficace et homogène de ces projets singuliers :

  • la mobilisation prioritaire de la direction de la programmation et de la prospective pour une grande réactivité aux orientations programmatiques du cabinet de la garde des Sceaux et de l’administration pénitentiaire ;
  • l’affectation des projets de manière groupée au sein d’un nombre limité de directions de programme  et regroupement de certains projets (lots) présentant des similitudes ;
  • la spécialisation d’un agent dans chaque service support  (juridique, programmation, foncier) ;
  • la mise en place de revues de projets SAS mensuelles réunissant les directions de programme et les services support concernés ;
  • le recours généralisé à des accords-cadres pour les prestations d’assistants à maîtrise d’ouvrage.

Une activité soutenue en matière judiciaire

L’important programme immobilier judiciaire confié à l’Agence et annoncé au début de l’année 2019, prévoit la conduite d’opérations immobilières ou l’élaboration de schémas directeurs de 16 sites judiciaires, en complément des 13 opérations déjà en phase d’études, de conception ou de travaux au titre de décisions d’investissement antérieures.

L’APIJ s’est parallèlement fortement investie, durant la période triennale 2018-2020 couvrant le contrat d'objectifs de moyens, ou triennal, dans l’élaboration d’une nouvelle version du programme générique fonctionnel intégrant les impacts immobiliers de la réforme judiciaire et répondant aux évolutions des besoins en termes d’usage (séparation des zones tertiaires des espaces publics, mutualisation des espaces d’accueil et d’audience, regroupement des fonctions tertiaires par pôles d’activités...).


L’opération de rénovation du palais historique de l’Île de la Cité a franchi des étapes significatives au cours du triennal 2018-2020, qui a vu :

  • le redéploiement des services de la cour d’appel et de la cour de cassation au sein du palais de justice historique, consécutif au déménagement du tribunal judiciaire sur le site des Batignolles ;
  • la signature du contrat de maîtrise d’œuvre confié à l’architecte en chef des monuments historiques pour les premières phases d’études relatives aux travaux de mise aux normes et de mise à niveau technique du site ;
  • la mise en place d’une organisation interministérielle permettant la coordination immobilière des trois occupants du site (Chancellerie pour le palais de Justice, ministère de la Culture et Centre des monuments nationaux pour la Conciergerie et la Sainte-Chapelle, ministère de l’Intérieur et Préfecture de police pour le « 36 quai des Orfèvres ») ;
  • la poursuite des études de restructuration du palais de justice historique de l’Ile de la Cité, ayant abouti à la validation du phasage de travaux envisagé dans le cadre des instances interministérielles. Ce phasage de travaux ainsi que le financement de nouvelles phases d’études ont été entérinés par la signature d’un avenant à la convention interministérielle en novembre 2020.

L’ensemble de ces accomplissements se sont déroulés parallèlement à l’opération de construction de la salle d’audience provisoire « Grand procès », dont la commande et la livraison auraient eu lieu dans les bornes calendaires 2018-2020 si la crise sanitaire et l’interruption de chantier associée n’étaient pas intervenues (commande passée en novembre 2018, livraison de la salle, du circuit sécurisé et d’opérations annexes prévue en mai 2021).


Conséquences de la situation sanitaire :

Concernant la gestion 2020, la crise sanitaire a eu comme principale conséquence un ralentissement de l'activité durant le premier confinement. D'un point de vue budgétaire, les impacts sont peu nombreux :

  • achat de matériel pour déployer le télétravail dès le premier jour du confinement : déploiement d’un système de visioconférences fiables (7 500 €) ;
  • achat de masques, gels, de plexiglas, extension de la prestation de ménage sur les deux sites pour répondre aux préconisations sanitaires (20 000 €).

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P310 – Conduite et pilotage de la politique de la justice

13 000

13 000

13 413

13 413

13 200

13 200

Subventions pour charges de service public

13 000

13 000

13 413

13 413

13 200

13 200

Total

13 000

13 000

13 413

13 413

13 200

13 200

 

En gestion 2020, la différence entre la programmation en LFI de la SCSP de l'APIJ, à hauteur de 13,413 M€ et son exécution, à hauteur de 13,200 M€ ,s'explique par l'application de la réserve de précaution pour un montant de 213 k€.

 

   Compte financier 2020

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

10 283

9 041

Subventions de l'État

13 200

13 200

  dont contributions employeur au CAS pensions

666

751

  – subventions pour charges de service public

13 200

13 200

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

3 621

4 015

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

210

210

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

260

278

Revenus d’activité et autres produits

30

128

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

260

272

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

 

 

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

6

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

4

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

74

Total des charges

13 904

13 057

Total des produits

13 440

13 538

Résultat : bénéfice

 

481

Résultat : perte

464

 

Total : équilibre du CR

13 904

13 538

Total : équilibre du CR

13 904

13 538


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

204

 

Capacité d'autofinancement

 

681

Investissements

128

184

Financement de l'actif par l'État

 

 

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

67

 

 

Autres ressources

 

 

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

332

184

Total des ressources

 

748

Augmentation du fonds de roulement

 

564

Diminution du fonds de roulement

332

 


* Voté

 

Malgré la sous-consommation constatée en comparaison à la prévision du budget initial, la gestion 2020 est marquée par une hausse des dépenses de personnel preuve de la montée en puissance de l'Agence sur les opérations immobilières confiées par le ministère de la justice.

Parallèlement, les dépenses de fonctionnement sont marquées par une baisse en comparaison à la gestion 2019, certains postes ayant été impactés par les conséquences de la crise sanitaire à commencer par les frais de déplacement.

Enfin, concernant les dépenses d'investissement, les dépenses réalisées dans le cadre du renouvellement du parc informatique par l'achat notamment de PC portables ont facilité le déploiement du télétravail.

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2020

Compte financier 2020 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

10 283

10 283

9 774

9 774

Fonctionnement

2 960

3 361

2 396

2 910

Intervention

0

0

0

0

Investissement

128

128

72

108

Total des dépenses AE (A) CP (B)

13 371

13 772

12 242

12 792

dont contributions employeur au CAS pensions

666

666

751

751


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Recettes globalisées

13 440

13 496

Subvention pour charges de service public

13 200

13 200

Autres financements de l’État

0

0

Fiscalité affectée

0

0

Autres financements publics

30

86

Recettes propres

210

210

Recettes fléchées

0

0

Financements de l’État fléchés

0

0

Autres financements publics fléchés

0

0

Recettes propres fléchées

0

0

Total des recettes  (C)

13 440

13 496

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

704

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

332

0


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Masse salariale

10 283
9 774

0
0

0
0

0
0

0
0

0
0

0
0

10 283
9 774

10 283
9 774

Opérations judiciaire

0
0

1 480
1 198

1 681
1 455

0
0

0
0

64
36

64
54

1 544
1 234

1 745
1 509

Opérations pénitentiaires

0
0

1 480
1 198

1 681
1 455

0
0

0
0

64
36

64
54

1 544
1 234

1 745
1 509

Total

10 283
9 774

2 960
2 396

3 361
2 910

0
0

0
0

128
72

128
108

13 371
12 242

13 772
12 792


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

332

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

238 999

174 267

Autres décaissements non budgétaires

0

-26

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

239 331

174 241

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

2 704

Abondement de la trésorerie fléchée

0

0

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

2 704

Total des besoins

239 331

176 945


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2020

Compte financier
2020 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

704

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

238 999

176 241

Autres encaissements non budgétaires

0

1

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

238 999

176 945

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

332

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

332

0

Total des financements

239 331

176 945


* Voté

 

Pour l’ensemble des opérations immobilières, l’APIJ agit, dans le cadre d’un mandat, pour le compte du ministère de la justice. Ces opérations se pilotent par la trésorerie et sont imputées, en comptabilité, en compte de tiers. Elles n’ont donc pas d’effet sur le compte de résultat mais apparaissent dans le bilan et impactent la trésorerie globale de l’établissement.

Dans le tableau d'équilibre financier, ces opérations pour compte de tiers représentent 174,3 M€ en décaissements (besoins) pour 176,2 M€ en recettes (financements).

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

122

138

128

  – sous plafond

120

136

127

  – hors plafond

2

2

1

        dont contrats aidés

2

 

 

        dont apprentis

 

 

1

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

En dépit d'une consommation en hausse, la gestion 2020 reste marquée par une sous-consommation du plafond de l'organisme en raison d'un contexte de forte mobilité dans un marché du travail très concurrentiel.

 

Mission de recherche "Droit et Justice"


   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Le Groupement d’intérêt public (GIP) « Mission de recherche Droit et Justice », structure autonome dotée de la personnalité morale, tire l’essentiel de ses ressources des subventions du ministère de la justice. La Mission a pour but de favoriser la constitution et la mobilisation d’un potentiel de recherche pluridisciplinaire sur l’ensemble des questions intéressant la justice et le droit, à partir d’un programme scientifique établi en étroite concertation avec ses membres fondateurs, au premier rang desquels le ministère de la justice. Le GIP joue un rôle de trait d’union entre le monde de la recherche et celui de la justice en transformant la demande administrative de connaissances, pour une grande partie issue du ministère de la justice, en une offre scientifique de recherche adressée à des équipes relevant le plus souvent de l’université et du CNRS.


En dépit du contexte sanitaire, le GIP MRDJ a continué en 2020 à engager de nouvelles dépenses qui se répartissent entre des conventions de recherche, des subventions pour des aides à la publication d’ouvrages ou encore des subventions pour l’organisation de colloques.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2019

Prévision LFI 2020

Réalisation 2020

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P107 – Administration pénitentiaire

 

 

 

 

11

11

Transferts

 

 

 

 

11

11

P101 – Accès au droit et à la justice

13

13

 

 

2

2

Transferts

13

13

 

 

2

2

P310 – Conduite et pilotage de la politique de la justice

558

558

630

770

605

747

Subventions pour charges de service public

50

50

100

100

100

100

Transferts

508

508

530

670

505

647

Total

570

570

630

770

618

760

 

Les financements apportés au GIP MRDJ par le programme 310 correspondent, dans un premier temps, à la subvention pour charges de service public pour 100 k€ en AE/CP, et aux crédits d'intervention (transferts) nécessaires au financement des conventions de recherche pour 505 k€ en AE et 647 k€ en CP.

Concernant les montants inscrits pour les programmes 101, pour 2 k€ en AE/CP, et 107, pour 11 k€ en AE/CP, ces derniers correspondent à un co-financement versé dans le cadre de la convention de recherche n°20-09 « les effets de la justice restaurative en France » pilotée par Mesdames GRIVEAUD et LEFRANC.

 

   Compte financier 2020

Avertissement
La situation du compte financier au regard de son vote n'est pas renseignée. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Produits

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Personnel

79

88

Subventions de l'État

747

607

  dont contributions employeur au CAS pensions

 

 

  – subventions pour charges de service public

100

100

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

647

507

Fonctionnement autre que les charges de personnel

38

576

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

650

477

Autres subventions

20

26

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

 

543

Revenus d’activité et autres produits

 

508

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

 

543

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

 

508

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

 

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

 

Total des charges

767

1 141

Total des produits

767

1 141

Résultat : bénéfice

 

 

Résultat : perte

 

 

Total : équilibre du CR

767

1 141

Total : équilibre du CR

767

1 141


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Ressources

Budget
initial
2020

Compte
financier
2020 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

 

35

Investissements

 

 

Financement de l'actif par l'État

 

 

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

 

 

 

Autres ressources

 

0

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

 

 

Total des ressources

 

35

Augmentation du fonds de roulement

 

35

Diminution du fonds de roulement

 

 


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée

 

Depuis 2019, le compte financier du GIP MRDJ fait apparaître des dépenses de personnel relatives notamment à la prise en charge directe du poste de responsable administratif et financier. En 2020, les dépenses de personnel représentent 88 k€.

Concernant les dépenses de fonctionnement, le GIP MRDJ a engagé une somme inférieure à sa prévision du budget initial à hauteur de 34 k€, hors amortissements, en raison notamment de la situation sanitaire.

Enfin, concernant les crédits d'intervention, il est habituel que les conventions de recherche fassent l'objet d'un échéancier de paiement sur plusieurs exercices, ce qui explique la sous-consommation constatée en compte financier 2020 à hauteur de 477 k€ contre une prévision de 650 k€.

Concernant les recettes, les crédits d'intervention versés au GIP MRDJ durant l'exercice 2020 proviennent principalement du P310.

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

Études et recherches

0
0

0
0

576
431

0
0

576
431

Fonctions support (fonctionnement)

79
88

38
34

0
0

0
0

117
121

Pilotage des recherches

0
0

0
0

10
0

0
0

10
0

Prix Carbonnier

0
0

0
0

5
8

0
0

5
8

Prix Vendôme

0
0

0
0

12
2

0
0

12
2

Valorisation des recherches

0
0

0
0

47
35

0
0

47
35

Total

79
88

38
34

650
477

0
0

767
598


* Étape du processus de validation du compte financier non indiquée


 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2019
(1)

Prévision 2020
(2)

Réalisation 2020

Emplois rémunérés par l'opérateur :

1

1

2

  – sous plafond

1

1

2

  – hors plafond

 

 

 

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

4

4

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

4

4

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2019.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2020.

 

A compter de la gestion 2019, le GIP recrute et rémunère directement l'ETPT inscrit sous plafond. Le nombre de mises à disposition de personnels par le ministère de la justice a diminué d'un ETPT entre 2019 et 2020.

La gestion 2020 a été marquée par un transfert en gestion de 0,88 ETPT du ministère de la justice vers son organisme afin de tenir compte d'un besoin ponctuel. Ce transfert n'a pas vocation à être maintenu en 2021.