$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,354)

$@FwLOVariable(libelleProg,Administration territoriale de l'État)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF    

1 – Améliorer la prévention des risques


INDICATEUR    mission

1.1 – Taux d'exercices de sécurité civile réalisés dans les délais réglementaires sur les sites soumis à PPI

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux d'exercices de sécurité civile réalisés dans les délais réglementaires sur les sites soumis à PPI

%

81,8

78,7

80

80

78,5

80

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures/SDAT


Mode de calcul : cet indicateur permet de mesurer si tous les plans particuliers d’intervention (PPI) ont fait l’objet d’un exercice de sécurité civile depuis moins de 3 ou 5 ans.

Sont comptabilisés au numérateur : le nombre de PPI existant qui ont fait l’objet d’un exercice de sécurité civile dans les délais réglementaires au plus tard le 31 décembre N.

Sont comptabilisés au dénominateur : tous les PPI (les PPI comportant une ou des installations SEVESO II seuil haut, les PPI comportant un ou des stockages souterrains et les PPI ne comportant ni SEVESO II seuil haut ni stockage souterrain).

Depuis 2020, pour une meilleure représentativité du champ réglementaire des PPI soumis à exercice, les PPI en cours d’élaboration ne sont plus comptabilisés (car non soumis à exercice).

Cet indicateur est renseigné semestriellement.

 

INDICATEUR

1.2 – Taux d'établissements recevant du public et d'immeubles de grande hauteur soumis à obligation de contrôle visités par la commission de sécurité

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux d'établissements recevant du public et d'immeubles de grande hauteur soumis à obligation de contrôle visités par la commission de sécurité

%

91,9

94,3

95,5

80

85,2

96

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures/SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure le respect de la programmation annuelle des visites périodiques pour les établissements recevant du public (ERP) et les immeubles de grande hauteur (IGH) soumis à obligation de contrôle par la commission de sécurité. Cet indicateur traduit une performance pluriannuelle portant sur plusieurs exercices cumulés (visites réalisées en année N pour des obligations nées en N et au cours des années précédentes).

Les ERP soumis à obligation de contrôle sont les ERP de 1ère, 2e, 3e et 4e catégories, ainsi que les locaux à sommeil de 5e catégorie.

Sont comptabilisés au numérateur les ERP et les IGH soumis à obligation de contrôle ayant fait l’objet d’une visite périodique obligatoire au cours de l’année.

Sont comptabilisés au dénominateur tous les ERP et les IGH soumis à obligation de contrôle pour lesquels une visite périodique était obligatoire au titre de l’année N ou pour résorber un retard de visite obligatoire au titre des exercices précédents.

Cet indicateur est renseigné annuellement.

Le résultat de l’indicateur correspond à la moyenne pondérée des valeurs départementales.

 

Analyse des résultats

Indicateur 1.1 : Niveau de préparation aux crises

 

L'atteinte d'un taux d'exercices de sécurité civile réalisés dans les délais réglementaires sur les sites soumis à PPI de 78,5% au niveau national (pour un objectif fixé avant la crise sanitaire à 80%) est satisfaisante. En effet, il n’est pas constaté une baisse significative du taux par rapport aux années antérieures alors même que les acteurs de la réalisation de ces exercices ont été en très grande partie les mêmes que ceux qui ont été mobilisés pour faire face à la crise de l’épidémie de Covid-19.

 

Indicateur 1.2 : Taux d’établissements recevant du public et d’immeubles de grande hauteur soumis à obligation de contrôle visités par la commission de sécurité

 

85,2 % des établissements recevant du public (ERP) et des immeubles de grande hauteur (IGH) soumis à obligation de contrôle ont fait l’objet d’une visite, ce qui est supérieur à l’objectif actualisé de 80 %. La cible a en effet été notablement revue à la baisse au regard de la crise sanitaire durant l’été 2020 (95 % prévus initialement dans le PAP 2020) et à un moment où des incertitudes fortes subsistaient quant à la capacité des commissions et des autorités de police, mais également des exploitants, à permettre une reprise des visites de sécurité.

Ce résultat, au-dessus de la prévision actualisée, met en évidence la mobilisation continue des acteurs territoriaux chargés de garantir le respect des conditions réglementaires de visites périodiques des ERP et IGH y compris dans un contexte très tendu de crise sanitaire. La reprise d'activité au début du second semestre 2020 a été certes contrariée par l'indisponibilité de certains exploitants et des contraintes locales en termes de RH, mais ce résultat démontre que l’activité des commissions s’est malgré tout poursuivie à un rythme soutenu et que l’arrêté du 24 juillet 2020 permettant de reporter les visites programmées en 2020 a été utilisé de façon mesurée. Enfin, il faut noter que les résultats sont très contrastés selon les départements.


OBJECTIF    

2 – Optimiser les conditions de délivrance de titres fiables et l'efficacité des services de délivrance de titres


INDICATEUR    mission

2.1 – Délais moyens de délivrance des titres

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Délai d'instruction en CERT des passeports biométriques

jours

SO

SO

9

9

5,7

9

Délais d'instruction en CERT des cartes nationales d'identité

jours

SO

SO

10

10

7,5

9

Délais d'instruction en CERT des permis de conduire

jours

SO

SO

8

8

6,5

8

 

Commentaires techniques

Source des données : ANTS


Mode de calcul : cet indicateur permet de mesurer la performance imputable aux CERT en préfecture, autrement dit l’instruction. Les étapes du processus de délivrance des titres non imputables aux CERT telles que la fabrication ou l’acheminement ne sont donc pas prises en compte :

  • le premier sous-indicateur mesure le délai moyen d’instruction des passeports biométriques ;

  • le second sous-indicateur mesure le délai moyen d’instruction des cartes nationales d’identité ;

  • le troisième sous-indicateur mesure le délai moyen d’instruction des permis de conduire.

Les deux premiers sous-indicateurs permettent de mesurer le délai de traitement d’une demande de titre d’identité imputable aux CERT (délai courant de la réception de la demande par les CERT jusqu’à la validation ou le rejet de la demande). Ils excluent les délais non imputables aux CERT (délai de rendez-vous auprès de la mairie, délai de fabrication, délai d’acheminement). De la même façon, le sous-indicateur relatif aux demandes de permis de conduire ne comprend pas la fabrication et l’acheminement du titre.

Les réalisés 2018 et 2019, auparavant calculés en % de titres délivrés sous un seuil plafond, sont indiqués « sans objet » car non comparables aux prévisions à partir de 2020 du fait du changement de mode de calcul.

 

INDICATEUR

2.2 – Taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les centres d'expertise et de ressources titres (CERT) pour la CNI, le passeport, le permis de conduire et le certificat d'immatriculation d'une part et les préfectures pour les titres de séjour d'autre part

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les centres d’expertise et de ressources titres (CERT) pour la CNI, le passeport, le permis de conduire et le certificat d’immatriculation d’une part et les préfectures pour les titres de séjour d’autre part

0,9

1,1

1,1

1,1

1,2

1

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures/SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure la capacité des centres d’expertise et de ressources titres (CERT) et des préfectures à détecter les demandes frauduleuses de titre déposées par des usagers. Il correspond au nombre de dossiers qui, après avoir fait l’objet de vérifications approfondies, suite à une primo-détection faisant soupçonner une fraude, sont reconnus, de manière avérée, comme effectivement frauduleux. Une demande de titre est qualifiée de frauduleuse dès lors que le CERT ou la préfecture, après analyse des pièces constitutives du dossier remis par le demandeur, établit que l’une au moins de ces pièces est contrefaite, falsifiée ou comporte de fausses informations. Pour éviter un double comptage, le périmètre de l’indicateur ne tient plus compte des signalements faits au Procureur de la République, suite à la découverte de ces fraudes, en application de l’article 40 du code de procédure pénale.

Les demandes de titres considérées par cet indicateur sont les demandes de CNI, passeports, permis de conduire, certificats d’immatriculation instruites par les CERT et les titres de séjour instruites par les préfectures.

Cet indicateur est renseigné mensuellement.

Le résultat de l’indicateur est la moyenne pondérée des résultats départementaux. Il est exprimé en nombre de fraudes avérées pour 1 000 dossiers instruits suite à primo-détection.

 

Analyse des résultats

Indicateur 2.1 : délais moyens de délivrance des titres


A compter du PAP 2020, le délai mesuré est celui imputable au programme 354, soit le délai d’instruction de la demande en CERT (ne sont plus pris en compte les délais de fabrication et d’acheminement).


1er et 2e sous-indicateurs : délai d'instruction en CERT des passeports biométriques et des cartes nationales d’identité (CNI)

Le délai de référence de 9 jours pour les passeports biométriques et de 10 jours pour les CNI correspond à un niveau de qualité jugé satisfaisant pour les usagers.

Le délai moyen d’instruction d’une demande de passeport biométrique est de 5,7 jours en 2020, soit 3,3 jours de moins que la cible initiale du PAP 2020 (source infocentre TES). Pour une demande de CNI, il est de 7,5 jours, soit un délai intérieur de 1,5 jour par rapport à la cible initiale du PAP 2020 (source infocentre TES).

En raison de la crise sanitaire et de la reprise timide des flux en été et à l’automne 2020, on note une chute de la demande de passeports de 43,3% en 2020 par rapport à l’année 2019. Il reste également un volume de 24,6% de CNI non demandées en 2020 qui sont susceptibles de réalimenter les flux (de manière subite ou lissée) au second semestre 2021 ou en 2022 par « effet de rattrapage », en fonction de l’évolution du contexte sanitaire. La forte baisse des flux comme la mobilisation des CERT a permis de maintenir des délais d’instruction très bas à compter du printemps 2020.

Toutefois, la possible augmentation de la demande, conjuguée à un potentiel effet d’attractivité de la nouvelle CNI devant être déployée d’ici août 2021, constitue un élément de vigilance.


3e sous-indicateur : délai d'instruction en CERT des permis de conduire (PC)

Le délai de référence de 8 jours pour les demandes de permis de conduire et d’inscription aux stages de récupération de points correspond à un niveau de qualité jugé satisfaisant pour les usagers.

Le délai d’instruction des demandes instruites par les CERT PC a connu des fluctuations importantes en 2020 en raison de la crise sanitaire. Il reste toutefois globalement contenu à la cible avec un résultat de 6,5 jours, soit 1,5 jour de moins que la cible initiale du PAP 2020 (source ANTS).

Le délai d’instruction des titres permis de conduire seuls (hors inscriptions) s’établit quant à lui à 8,5 jours.


Indicateur 2.2 : taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les préfectures


Le résultat de l’exercice 2020 s’élève à 1,2 pour mille. Il est en légère hausse par rapport à la cible 2020 qui avait été maintenue à 1,1 pour mille principalement en raison de l’impact de l’état d’urgence sanitaire sur les processus de délivrance des titres, qui conduisait à ne pas faire évoluer la prévision à la hausse.


La légère augmentation du taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les préfectures, dans ce contexte si particulier, traduit de manière satisfaisante le renforcement des effectifs consacrés au traitement de la fraude et laisse apparaître que des marges de progression sont encore possibles. Celles-ci devront être vérifiées en 2021 et 2022.


OBJECTIF    

3 – Moderniser et rationaliser le contrôle de légalité et le contrôle budgétaire


INDICATEUR

3.1 – Taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de contrôle des actes prioritaires reçus en préfecture

%

90,4

88,7

94

83

82,2

94

Taux de contrôle des actes budgétaires des collectivités locales et établissements publics

%

60

59

63

60

56,6

65

 

Commentaires techniques

Sources des données : préfectures / SDAT


Mode de calcul :

1er sous-indicateur : sont comptabilisés les actes relevant des 3 domaines (commande publique, urbanisme et fonction publique territoriale) auxquels peuvent s’adjoindre ceux relevant d’une priorité définie localement par le préfet dans le cadre de sa stratégie de contrôle. Ces actes proviennent des communes et de leurs établissements publics, des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), des départements et régions et de leurs établissements publics.

2e sous-indicateur : sont comptabilisés tous les budgets primitifs (y compris les budgets annexes), ainsi que tous les autres actes budgétaires (budgets supplémentaires, décisions modificatives et comptes administratifs -budgets annexes compris-) provenant des régions, départements, communes, établissements publics locaux, EPCI et services départementaux d’incendie et de secours.

Seuls les actes contrôlés sur le fond et sur la forme sont pris en compte.

Les résultats nationaux de ces deux sous-indicateurs correspondent à la moyenne des résultats départementaux pondérée par leur volumétrie respective.

Ces deux sous-indicateurs sont renseignés semestriellement.

 

INDICATEUR

3.2 – Taux d'actes transmis via le système d'information @CTES

     (du point de vue du citoyen)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux d'actes transmis via le système d'information @CTES

%

60,5

66

64

64

68,7

59

 

Commentaires techniques

Source des données : système d’information @CTES / préfectures / SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure la part des actes des collectivités locales reçus par les préfectures et sous-préfectures transmis électroniquement à l’application @CTES.

Sont comptabilisés au numérateur : le nombre d’actes télétransmis par le système d’information @CTES

Sont comptabilisés au dénominateur : le nombre total d’actes reçus.

Cet indicateur est renseigné semestriellement.

 

Analyse des résultats

Indicateur 3.1 : taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics


1er sous-indicateur : taux de contrôle des actes prioritaires reçus en préfecture


5 841 035 actes ont été reçus par les préfectures en 2020 (contre 5 661 821 en 2019) et 1 290 209 contrôlés (contre 1 053 209 en 2019). Le taux de contrôle des actes prioritaires se situe en 2020 à 82,2 %. Si ce taux est en baisse par rapport aux années 2018 et 2019, il est cohérent avec la prévision actualisée abaissée à 83 % pour 2020 dans le cadre de l’élaboration du PAP 2021.

Le repli de ce taux s’explique principalement par des raisons conjoncturelles liées à la pandémie. Les élections municipales ont tout d’abord eu pour effet de produire au second semestre une augmentation du nombre d’actes reçus et à contrôler au titre des priorités locales (mise en place des assemblées et délégation des adjoints, des conseillers délégués et vice-présidents, accords locaux, délégations de fonctions ou de signatures, régimes indemnitaires…). Par ailleurs, les préfectures ont été confrontées en 2020 à la crise sanitaire de l’épidémie de Covid-19 et notamment à la période de confinement au premier semestre. Durant les premiers mois de cette crise, la transmission des actes a nécessairement été rendue délicate malgré l’adoption de mesures d’ordre législatif et réglementaire de nature à assouplir les conditions de transmission des actes. L’accès sécurisé au système d’information @CTES est par ailleurs nécessaire pour contrôler les actes télétransmis et n’était pas possible en télétravail au premier semestre 2020 au regard des outils disponibles. Les difficultés à assurer la continuité de la mission de contrôle se sont nécessairement traduites dans les chiffres relatifs aux actes prioritaires contrôlés.


De façon plus structurelle, le réseau des préfectures est confronté à un schéma d’emploi contraint et à des tensions sur les crédits de masse salariale. Le respect du schéma d’emploi a pu conduire à opérer localement des arbitrages dans l’allocation des moyens pour tenir compte d’autres enjeux forts.


2e sous-indicateur : taux de contrôle des actes budgétaires des collectivités locales et établissements publics


Après une amélioration substantielle du taux de contrôle des actes budgétaires entre 2015 et 2018, passant de 53 % à 60 %, l’année 2019 marquait un infléchissement du taux puisqu’il s’établissait à 59 %. Cette baisse très limitée démontrait une certaine constance des préfectures dans l’exercice de leur contrôle.

Le taux de contrôle constaté pour l’exercice 2020, établi à 56,6 %, exprime une baisse plus marquée, qui intervient dans le contexte de crise sanitaire qui a caractérisé l’année 2020. Malgré tout, au regard des taux de contrôle par préfecture, on observe qu’une partie d’entre elles sont parvenues à conserver des résultats relativement stables.

La combinaison de facteurs conjoncturels explique cet infléchissement du niveau constaté en 2020. Ainsi, alors que certains bureaux en charge du contrôle budgétaire pouvaient connaître une phase de réorganisation, exerçant une pression de fait sur les conditions d’exercice du contrôle budgétaire, s’est ajouté le contexte de la crise sanitaire qui a obligé à adapter le mode de fonctionnement des services en fonction des contraintes matérielles et des impératifs réglementaires à leur charge. Dans ce contexte, des priorités ont été établies, comme par exemple le contrôle des délibérations fiscales, qui ont pu influer sur l’exercice du contrôle budgétaire par ces services au regard des performances des années antérieures.

Pour l’ensemble des préfectures, les effets du contexte sanitaire sur l’organisation du travail et sur le rythme du secteur local ont été intégrés. Par ailleurs, les actions entreprises antérieurement seront poursuivies. A ce titre, il est attendu des gains progressifs d’efficacité du contrôle budgétaire par le déploiement d’Actes budgétaires qui permet d’automatiser une part des contrôles. La dématérialisation des actes budgétaires continue de progresser puisque le taux d’actes transmis à Actes budgétaires est passé de 37,5 % en 2019 à 42,6 % en 2020.


Indicateur 3.2 : taux d’actes télétransmis via le système d’information @ctes


Le taux de télétransmission des actes des collectivités territoriales via l’application @CTES a augmenté de plus de deux points en 2020 et est au-delà de la cible fixée.

Dans le contexte de la crise sanitaire, la principale préoccupation a été de maintenir la capacité des collectivités territoriales à transmettre leurs actes au préfet pour les rendre exécutoires. La DGCL a répondu aux nouvelles contraintes créées par la situation sanitaire de deux manières. Tout d’abord, elle a allégé temporairement les exigences de sécurité afférentes à la télétransmission. Ainsi, l’autorisation d’utiliser un certificat RGS* a permis aux collectivités dont le certificat RGS** était arrivé à échéance de préserver leur capacité à télétransmettre. Elle a ensuite transitoirement ouvert aux collectivités la possibilité de transmettre leurs actes au moyen d’une messagerie sécurisée, ce qui a permis de faire face à l’indisponibilité des agents en charge de la télétransmission ou du dépôt des actes en préfectures.

En outre, la décision ayant été prise de ne pas reporter la date d’entrée en vigueur des dispositions de la loi NOTRe faisant obligation de télétransmettre les actes au préfet au titre du contrôle de légalité, les collectivités concernées (régions, départements, communes de plus de 50 000 habitants, établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre) ont été amenées à se conformer à cette obligation à compter du 7 août 2020.


OBJECTIF    

4 – Améliorer l'efficience de l'administration territoriale de l'Etat


INDICATEUR    mission

4.1 – Taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel

%

Sans objet

11%

60

25

22

60

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures / SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure le pourcentage de l’ensemble des préfectures et des sous-préfectures accueillant un CERT, labellisées sur le nouveau référentiel qualité, Qual-e-pref, par rapport au nombre total de préfectures et de sous-préfectures soumises à obligation de labellisation depuis la première année de déploiement (taux cumulé).

Périmètre pris en compte : la métropole et l’outre-mer. La préfecture de police de Paris n’est pas comptabilisée (hors périmètre du programme 354). L’ensemble des DOM et des COM sont comptabilisés, à l’exception de Wallis et Futuna et des TAAF.

Cet indicateur est calculé au niveau de l’administration centrale (par la DMAT).

 

INDICATEUR    mission

4.2 – Ratio d'efficience bureautique

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ratio d'efficience bureautique

€/poste

431

514

449

655

675

449

Nombre de postes bureautiques

Nombre de postes

67 361

66 021

95 239

88 034

106 151

95 239

 

Commentaires techniques

Sources des données :


Données fournies par la direction de la modernisation et de l'administration territoriale (DMAT) pour, d'une part, les dépenses de bureautique (numérateur) extraites du progiciel CHORUS, et, d'autre part, pour le nombre de postes bureautiques.


Modalités de calcul :


Le ratio d’efficience bureautique est établi pour l'ensemble des services du périmètre du programme 354 (préfectures, sous-préfectures, hauts-commissariats en Outre-Mer, DDI, directions et délégations régionales, SGAR).


Les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant :


• numérateur : somme des dépenses bureautiques payées dans l’année N (crédits de paiement consommés). Cette somme comprend les dépenses réalisées au titre :

- des dépenses informatiques réalisées sur l’année (études SIC, maintenance informatique, services d’infrastructure T3, services bureautiques T3, acquisition informatique T5) ;

- des solutions d’impression et de reprographie qui correspondent aux services d’impression individuels ou partagés mis à disposition des utilisateurs individuels du système d’information ;


• dénominateur : estimation du nombre de postes de travail bureautique (PC fixes et portables) des services du périmètre considéré.

 

INDICATEUR    mission

4.3 – Dépenses de fonctionnement par agent

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Dépenses de fonctionnement par agent

2974

3347

3 123

2998

2 979

3 100

Nombre d'agents

Nb

51 816

50 785

73 261

80 031

80 137

73 261

 

Commentaires techniques

Commentaires techniques


Sources des données :


Données fournies par la DMAT pour les dépenses de fonctionnement (numérateur) et les ETPT (dénominateur). S'agissant des ETPT des DDI, des DR et des SGAR, le décompte repose sur les effectifs recensés par la DMAT/SDAT auprès des ministères, au 31/12/2019.


Modalités de calcul :

  • numérateur : ensemble des dépenses de fonctionnement courant des services relevant du périmètre de l'action 05 du programme 354 au 31 décembre 2020.
  • dénominateur : nombre d’ETPT (équivalent temps plein travaillé) de l'ensemble des services relevant du périmètre du programme 354 au 31 décembre 2020 (préfectures et sous-préfectures, hauts commissariats en Outre-Mer, DDI, directions et délégations régionales et SGAR).

 

INDICATEUR    mission

4.4 – Optimisation de l'occupation de l'immobilier de bureau

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ratio SUN / ETPT

m²/poste de travail

21,08

21.51

22,49

22,24

21,26

22

Ratio entretien courant / SUN

€/m²

18,46

15,77

19,82

18,67

15,55

19,5

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur « Ratio SUN / ETPT »


Sources des données :

  • la valeur de la surface utile nette est issue de restitutions de l'infocentre immobilier de la Direction de l'immobilier de l’État.
  • le nombre d’ETPT (équivalent temps plein travaillé) repose sur une enquête faite par la DMAT auprès des différents ministères occupants de l'ATE.

Modalités de calcul :

  • numérateur : surface utile nette (SUN) en m² des services déconcentrés de l’État dont les crédits relatifs à l’immobilier de l'occupant sont gérés par le programme 354. Il s'agit des surfaces de bureau exclusivement.
  • dénominateur : nombre d’ETPT (équivalent temps plein travaillé) dans les services déconcentrés de l’État du périmètre soutenu par le P354.


Sous-indicateur « Ratio entretien courant /SUN »


Sources des données :

  • la valeur de la surface utile nette est issue de restitutions de l'infocentre immobilier de la Direction de l'immobilier de l’État.
  • les dépenses d’entretien courant sont consolidées par la DMAT à partir du progiciel CHORUS.

Modalités de calcul :

  • numérateur : dépenses d’entretien courant (activités : travaux courants du locataire, aménagement et rénovation des locaux).
  • dénominateur : surface utile nette (SUN) en m² des services déconcentrés de l’État dont les crédits relatifs à l’immobilier de l'occupant sont gérés par le programme 354. Il s'agit des surfaces de bureau exclusivement.

 

INDICATEUR    mission

4.5 – Taux de sites en multi-occupation sur le périmètre du programme 333

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de sites en multi-occupation

%

35

38

37

39

38

37

 

Commentaires techniques


L'évolution de l'indicateur traduit les politiques immobilières mises en oeuvre localement dans le cadre de la réforme de l'administration territoriale de l'État, par regroupement de services, abandons ou densifications de sites. Cet indicateur synthétique est un score de mutualisation calculé par région métropolitaine, dont la cible est fixée par le préfet. La DMAT/SDAT fait la synthèse nationale des mesures et des cibles.

La méthode repose sur une pondération des sites en fonction de leur importance en taille et sur le nombre de services occupants relevant de plusieurs périmètres ministériels.


Sources des données : synthèse réalisée par la DMAT/SDAT d'après les données déclaratives communiquées par les SGAR (hors outre-mer)

Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant :
• numérateur : nombre total de points obtenus pour les sites en multi-occupation suivant une grille de pondération définie par la SDAT.
• dénominateur : nombre total de points de l'ensemble des sites pondérés suivant la grille de pondération définie.

 

INDICATEUR    mission

4.6 – Taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l'État sur le périmètre du programme 333

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux de mutualisation des véhicules

%

8

12,5

13

9

9

13

 

Commentaires techniques


Cet indicateur traduit la mise en oeuvre de parcs automobiles mutualisés entre les différents services de l'ATE. L'indicateur est établi pour l'ensemble des services soutenus par le programme (préfectures, DDI, directions régionales, SGAR), hors outre-mer. L'objectif national, ainsi que le niveau de réalisation, sont issus des objectifs fixés par les préfets de région, ainsi que du niveau de réalisation de chaque région métropolitaine. La DMAT/SDAT  assure la synthèse nationale des réalisés régionaux.


Sources des données : données fournies par la DMAT du ministère de l'Intérieur d'après les données déclaratives réalisées par les SGAR.


Modalités de calcul :

Les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant :

• numérateur : nombre de véhicules mutualisés des services relevant du périmètre de l'action 05 du programme 354 entre au moins deux services de l’État en métropole.

• dénominateur : nombre total de véhicules des services relevant du périmètre de l'action 5 du programme 354 en métropole.

 

Analyse des résultats

Indicateur 4.1 : taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel


Au 31 décembre 2020, 22 % des préfectures et des sous-préfectures dotées d'un centre d'expertise et de ressources titres (CERT) étaient labellisées Qual-e-pref, soit 23 préfectures et une sous-préfecture.

L'objectif de labellisation a été revu à 25 % pour 2020. Mais en raison de la crise sanitaire et de ses conséquences sur les conditions de travail des agents et les modalités d'accueil des usagers au sein du réseau préfectoral, de nombreux sites on dû reporter leur démarche de labellisation Qual-e-pref à 2021. Un effet de rattrapage est attendu en 2021, hors élément contextuel majeur et prolongation de la crise sanitaire, le réseau préfectoral restant pleinement mobilisé pour le maintien d’une relation de qualité vis-à-vis de l'usager.


Indicateur 4.2 : ratio d’efficience bureautique


L’exécution 2020 révèle un ratio d’efficience bureautique supérieur à la prévision 2020 actualisée, déjà doublement supérieure à la prévision du PAP pour 2020. Cette forte évolution est la conséquence de l’achat de postes informatiques pour le développement du télétravail en réponse à la crise sanitaire (18 000 commandés en centrale et 20 000 estimés en services déconcentrés).


Indicateur 4.3 : dépenses de fonctionnement par agent


Pour l’année 2020, les dépenses de fonctionnement courant par agent s’élèvent à 2 979€, soit 368€ de moins que pour l’année précédente (-12,35%). Aussi, le montant 2020 est inférieur de -4,8% par rapport à la cible initiale. Cette baisse du coût de fonctionnement courant par agent s’explique par l’impact de la crise sanitaire qui a, d’une part, induit une importante sous-consommation de certains postes de dépenses (transport de bien et de personnes, action sociale, formations et concours, automobile, affranchissement) et, d’autre part, une surconsommation d’autres postes de dépenses (informatique, PNI) du fait du développement du télétravail.


Indicateur 4.4 : optimisation de l’immobilier de bureau


Le sous-indicateur d'optimisation des surfaces de bureau occupées (ratio SUN/ETPT) est resté stable en 2020, alors que la cible actualisée anticipait une dégradation du ratio d'occupation, en lien avec une meilleure prise en compte des surfaces soutenues, notamment en outre-mer. Cette stabilité du ratio est due à un rythme de libérations de surfaces à nouveau proportionné à l'évolution des effectifs logés.


Les libérations de surfaces en cours au titre de la réforme de l'organisation territoriale de l'État, conjuguées à un schéma d'emploi actuellement moins exigeant, peuvent aboutir à une stabilité voire une légère dégradation de ce ratio à l'avenir.


Parallèlement, le ratio d’entretien courant par mètre carré de surface utile occupée a diminué sensiblement en-deçà de la prévision actualisée pour 2020 (15,55 €/m² contre 18,67 attendus, soit - 3,1 points). Cette évolution résulte principalement de la baisse des dépenses d’entretien courant du locataire par rapport au montant initialement programmé pour 2020 (-7,33 M€ en AE et -4,97 M€ en CP).


La baisse des dépenses d'entretien courant du locataire est issue du report de certains chantiers d’entretien courant durant la crise sanitaire. De plus, les dépenses d’équipement de protection, gels désinfectants et autres surcoûts nécessaires à la gestion de crise ont été priorisées en lieu et place de certaines dépenses immobilières.


A l'issue des effets de la crise sanitaire, l'évolution du sous-indicateur est attendue à la hausse.


Indicateur 4.5 : indicateur de multi-occupation immobilière


L'indicateur de multi-occupation immobilière a pour objet de valoriser les effets des actions de regroupements de services, abandons ou densification de sites occupés par les services de l'administration territoriale de l’État. À ce titre, il ne s'agit pas d'un taux de sites multi-occupés, mais d'un indicateur de synthèse dont les objectifs sont fixés et suivis régionalement.


Pour l’année 2020, le taux synthétique de multi-occupation s’élève à 38,0%, soit un point de plus que la prévision initiale pour 2020 et un point de moins que la prévision actualisée. Cet indicateur progresse pour la troisième année consécutive, mais moins qu'attendu. La crise sanitaire a en effet ralenti les opérations de mutualisation immobilière projetées, la mise en œuvre de secrétariats généraux communs départementaux ayant notamment été décalée du 1er juin 2020 au 1er janvier 2021.


La poursuite des réformes de l'OTE en 2021, ainsi que la livraison de plusieurs opérations de rénovations de cités administratives, seront favorables à l'amélioration de cet indicateur.


Indicateur 4.6 : taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l’État


Le taux de véhicules mutualisés, constaté au niveau national sur l'exercice 2020, est de 9,4%. Ce taux correspond à un écart de -3,6 points avec la cible initiale affichée dans le PAP pour 2020 (13,0%) mais est conforme à la cible actualisée (9,0%).

La cible actualisée pour 2020 traduit également une baisse par rapport au taux de mutualisation réalisé 2019 (12,5%).

L'évolution défavorable de ce ratio s'explique par l'extension en 2020 du parc mutualisable aux véhicules des préfectures, l'indicateur étant précédemment calculé sur le périmètre de moyens courant soutenu par l'ex-programme 333 (DDI et directions régionales).

L'objectif de cet indicateur est de piloter la mutualisation des flottes automobiles de l'ATE. La mise en œuvre d'une démarche de partage de véhicules mutualisables entre services voisins doit minorer les charges de fonctionnement du programme, tout en veillant à ne pas dégrader les capacités de déplacement concernées.

Le ratio de mutualisation des véhicules est étroitement lié au nombre de sites multi-occupés, la proximité géographique des services étant un préalable à la mise en commun des parcs automobiles. L'évolution du taux de mutualisation est également conditionnée par la mise à disposition progressive d'outils de gestion communs par la direction des achats de l'État (DAE), en matière de gestion de flotte ou de solutions d'autopartage.