$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,841)

$@FwLOVariable(libelleProg,France Télévisions)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – France Télévisions

 
 

2 481 865 294
2 481 865 294

2 481 865 294
2 481 865 294

 
 

2 481 865 294
2 481 865 294

2 481 865 294
2 481 865 294

Total des crédits prévus en LFI *

0

2 481 865 294

2 481 865 294

0

2 481 865 294

2 481 865 294

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

 

 

 

 

 

Total des crédits ouverts

0

2 481 865 294

2 481 865 294

0

2 481 865 294

2 481 865 294

Total des crédits consommés

0

2 481 865 294

2 481 865 294

0

2 481 865 294

2 481 865 294

Crédits ouverts - crédits consommés

 

 

 

 

 

 


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

1 – Le budget 2020 sanctuarise la création, l’information, la proximité et le numérique dans un cadre financier équilibré


Le budget 2020 s’inscrit dans un contexte de réduction des concours publics initiée depuis 3 ans, en baisse de 60 M€ HT (-42 M€ à niveau de charges constant dans le contexte de la réforme des taxes affectées au CNC engagée par le Gouvernement en 2020 qui s’est traduite par une diminution du montant acquitté par France Télévisions à hauteur de 18 M€) par rapport à 2019.


Dans ce cadre économique, le budget 2020 a été construit autour d’une hypothèse de croissance des recettes publicitaires de 19 M€ par rapport au budget 2019 (bonnes audiences du groupe, politique commerciale offensive de la régie et perspective des JO d’été) et la poursuite des efforts de gestion de l’entreprise mis en œuvre depuis plusieurs années au niveau des effectifs (objectif de 9 255 ETP, soit -201 par rapport au réel 2019 et -587 vs 2017) et des autres économies (masse salariale et dépenses de fonctionnement).


Le budget 2020 marque également une étape significative de la transformation de France Télévisions à l’horizon 2022 articulée autour d’objectifs ambitieux avec le maintien de la priorité donnée à la création (innovation dans les contenus, et déploiement de la plateforme éducative Lumni), la gestion de l’arrêt de France Ô en TNT, le lancement de la plateforme Okoo, le développement du programme régional de France 3 avec France Bleu et l’augmentation des budgets numériques afin d’accompagner au mieux la transition numérique.


Le budget 2020 maintient de fait un équilibre d’exploitation sur son cœur d’activité. Il intègre en outre deux nouvelles composantes en lien avec la transformation de l’entreprise et sa stratégie de développement que sont les coût liés à la  transformation (montée en puissance du numérique pour faire face à l’évolution des usages de consommation des contenus) et une prise de participation de France Télévisions dans Salto (offre de SVOD) : cette offre est développée avec les groupes TF1 et M6 ; pour la première année d’exploitation de Salto, FTV supporte une quote-part des pertes de la plateforme à hauteur de 21,3 M€.


Dans ce contexte, le budget 2020 présente un résultat d’exploitation à l’équilibre sur son cœur d’activité et en perte de 24,3 M€ après prise en compte des éléments 2020 liés à la transformation et à Salto. Le résultat net affiche une perte de 24 M€.


2 – L’exécution 2020 se traduit, malgré le contexte de crise sanitaire, par un résultat d’exploitation (avant transformation et Salto) à l’équilibre pour la cinquième année consécutive.


Les concours publics (2 431,3 M€) sont en ligne avec le budget et en baisse de 60 M€ HT par rapport à 2019 (-42 M€ HT à niveau constant de charges).


Les recettes de publicité et parrainage (333,1 M€) affichent une diminution de 18,8 M€ par rapport au réel 2019 et de 31,7 M€ par rapport au budget. Les investissements publicitaires TV sont en recul de 11% sur l’année 2020 et le marché publicitaire numérique progresse de +3%. Les conséquences économiques liées à la crise sanitaire de la Covid-19 et le report des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 n’ont pas permis d’atteindre les objectifs de recettes. La baisse FTV est nettement moindre que celle constatée sur le marché TTV : cette performance est liée à une politique d’augmentation des tarifs et la présence de nouveaux annonceurs. Le chiffre d’affaires FTV numérique (21,9 M€) n’atteint pas les objectifs 2020 (23,7 M€ au stade du budget initial) du fait de la crise sanitaire (JO, …) mais est malgré tout en augmentation par rapport à 2019 grâce à la hausse des audiences.


Les recettes nettes disponibles (2 484 M€) sont inférieures de 40,4 M€ à 2019 et en baisse de 21,5 M€ par rapport au budget initial.


Le total des charges d’exploitation (2 535,1 M€) est inférieur de 48,7M€ par rapport à 2019 et de 30,6M€ par rapport au budget initial.


Le coût de grille (2 035,5 M€) est inférieur de 67,1 M€ au réalisé 2019 et de 60,6 M€ au budget. L’évolution par rapport au budget s’explique par :

  • des économies sont constatées sur l’information (-15,2 M€, liés à une baisse de l’activité due à la crise sanitaire en partie compensée par une reprise d’activité notamment avec le second tour des élections municipales et les élections américaines), le sport (-23,4 M€ liés à l’impact de la crise sanitaire ayant entraîné le report ou l’annulation de compétitions dont les JO de Tokyo), le programme régional métropolitain (-30,7 M€ liés à la diminution des éditions d’information régionales, arrêt des locales, diminution des prises d’antenne exceptionnelles), les Outre-mer 1ère (-8,7 M€ liés à l’annulation de la plupart des manifestations sportives et culturelles) et le numérique (-3,9 M€ liés à la baisse des prestations effectuées pour les plateformes FTV : Slash, Okoo, France.tv, Culture box, …). Ces économies sont à minorer en raison de la dégradation en miroir de l’exploitation des moyens internes de fabrication du fait de la réduction de l’activité. En intégrant l’impact sur les moyens internes, le coût de grille affiche une baisse de 38,5 M€.
  • les dépassements concernent le programme national (+21,2 M€), contraint de modifier ses grilles en comblant les cases laissées vacantes par les autres genres (information, sports, réseau) avec une diffusion jeunesse enrichie de programmes frais et l’introduction des cours Lumni, ainsi qu’une offre enrichie en cinéma, théâtre, musique et spectacle vivant.


Le coût des supports (339,1 M€) est supérieur de 4,5 M€ à 2019 et de 11,6 M€ au budget ; par rapport au budget, une économie est constatée sur le support antennes et programmes (-11,7 M€ liés notamment à l’absence des partenariats médias). Le débord de 23,2 M€ affiché sur le support technique et informatique partagé est un effet collatéral de l’économie constatée sur le coût de grille. Les coûts techniques de diffusion sont en ligne avec le budget.


Le total des autres charges (160,5 M€) est supérieur de 13,9 M€ à 2019 et de 18,4 M€ au budget ; par rapport au budget, un dépassement est constaté sur les frais généraux, à hauteur de 5,1 M€ liés aux dépenses engagées dans le cadre de la crise sanitaire (11,6 M€) non budgétées (protection du personnel, frais de missions, matériels, …) partiellement compensées par une diminution du volume d’ETP et par la mise à l’arrêt des formations dispensées par l’Université FTV. Les dépassements concernent les subventions cinéma (+2 M€ compensant partiellement la fermeture des cinémas) et les variations de provisions et autres charges (+11,3 M€ liés à une forte évolution des provisions pour contentieux liés à des litiges à la fois prud’homaux et survenus dans le cadre de l’exploitation–litiges avec des producteurs, des ayant-droits, des prestataires, etc.).


Le résultat d’exploitation hors transformation et Salto est positif à hauteur de 1,6 M€, supérieur de 0,8 M€ au réalisé 2019 et de 1,6 M€ au budget : il intègre le résultat des autres activités (en baisse principalement du fait des résultats de FTP et du décalage du démarrage de Salto et des revenus associés), le résultat du producteur (en hausse en particulier du fait de l’augmentation des productions de flux de France.tv Studio et des moindres charges d’amortissement supportées par les filiales cinéma en raison de la fermeture des salles de cinéma - la sortie en salles est un fait générateur de l’amortissement des films) et l’intéressement non budgété (tous les indicateurs définis dans l’accord conclu en 2020 ont été atteints).


Les dépenses relatives à la transformation de l’entreprise sont en économie de 1,7 M€ (à la suite du décalage des projets prévus) et la quote-part des pertes de SALTO supportées par France Télévisions (-10,9 M€) est inférieure au budget (en raison du décalage du lancement de la plateforme).


La prise en compte du résultat financier à l’équilibre, du résultat exceptionnel (27,8 M€ liés notamment à un ajustement de la provision du plan de départs) et du résultat des sociétés mises en équivalence (1 M€) conduit à un résultat net positif de 18,1 M€, inférieur de 8,3 M€ au réel 2019 et supérieur de 42,2 M€ au budget.


L’effectif moyen atteint 9 021 ETP à fin décembre pour un budget annuel prévu de 9 255, soit une économie de 234 ETP. La baisse des effectifs par rapport à 2019 est de 434 ETP. Cette baisse très marquée poursuit certes la tendance constatée ces dernières années, mais est amplifiée en raison des contrats non permanents annulés du fait de la crise sanitaire (moindre activité) et de certains postes en attente de recrutement à la suite des départs survenus, notamment dans le cadre du plan de départs. Cette économie amplifiée d’ETP (234) est conjoncturelle, mais a vocation à être pérennisée par un nouvel effort sur la masse salariale dans le cadre de la réduction des effectifs, conforme à la trajectoire pluriannuelle de l’entreprise (nombre d’ETP stable au BI 2021 par rapport à 2020).


La situation de la trésorerie est positive : + 167,1 M€ à fin décembre. La variation de trésorerie consolidée sur l’année est de +88,6 M€, soit un écart favorable de 111,8 M€ par rapport à la prévision budgétaire (-23,2 M€) : cette évolution par rapport au budget est le résultat de la conjonction d’éléments favorables (décaissements fournisseurs inférieurs du fait des décalages d’échéanciers de droits sportifs dont principalement les JO de Tokyo, masse salariale inférieure à la prévision et acquisitions d’immobilisations programmes et hors programmes en retrait). La moindre augmentation de capital par rapport au budget (-5 M€, initialement prévue pour 20 M€ contre un réel de 15 M€) est liée à un nombre de départs moins important qu’estimé initialement dans le cadre du plan de départs (227 soit moitié moins que l'objectif cible annuel dans le cadre d'une trajectoire de 1 800 départs de 2019 à 2022).


Compte de résultat métier de France Télévisions


 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

2 481 865 294

2 481 865 294

0

2 481 865 294

2 481 865 294

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

0

2 481 865 294

2 481 865 294

0

2 481 865 294

2 481 865 294

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

2 481 865 294

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

2 481 865 294

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

2 481 865 294

 

CP consommés en 2020
(P2)

2 481 865 294

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

2 481 865 294

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

0

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

0

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

0

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

0



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

2 481 865 294



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

-2 481 865 294

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

2 481 865 294



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

0



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

2 481 865 294

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

0

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

0


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

0

 

 

Justification par action

 

ACTION

01 – France Télévisions


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – France Télévisions

 
 

2 481 865 294
2 481 865 294

2 481 865 294
2 481 865 294

 
 

2 481 865 294
2 481 865 294

2 481 865 294
2 481 865 294

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

2 481 865 294

2 481 865 294

2 481 865 294

2 481 865 294

Prêts et avances

2 481 865 294

2 481 865 294

2 481 865 294

2 481 865 294

Total

2 481 865 294

2 481 865 294

2 481 865 294

2 481 865 294